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secret love song (hyeon)
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Re: secret love song (hyeon) | Ven 23 Fév - 0:15 Citer EditerSupprimer
C'est ridicule ce qu'il lui raconte. Elle est loin d'être la meilleure, en tout et pour tout, elle n'a seulement jamais eu l'occasion de se dire qu'elle valait réellement quelque chose. Elle ne dansait pas assez bien pour les cours hors de prix que son père lui payait. Ne jouait pas d'aussi jolies mélodies, avec autant de fluidité que le fils d'un autre. Elle était heureuse lorsqu'elle fabriquait un sandwich de ses petites mains alors qu'une fille qui se respecte savait cuisiner des plats et des hors d'oeuvre pour plaire à son époux.
Alors ce qu'il lui dit, c'est ridicule. Le genre de paroles qu'on entend dans les films. Que Miu a toujours moqué. Et pourtant quand c'est lui qui les lui souffle à l'oreille, elle ne peut pas s'empêcher de le trouver... réconfortant. Comme si elle n'avait jamais suspecté les valeurs guérissantes des bons sentiments.
Sous un ciel étoilé, Miu s'était toujours trouvée bien plus faible.
Peut-être Hyeon connaissait-il son secret. Ou bien l'avait-il deviné.
« Je crois bien qu't'as raison... t'es vraiment un idiot. » Elle confie dans un silence, laissant traîner une pointe d'amusement dans le fond de sa voix. Car pour penser qu'elle était la meilleure de toute, il fallait être sacrément idiot.
Le vent se lève car évoquer le passé n'amène pas que de bons souvenirs. Miu le sait. Hyeon le sait. Et alors qu'elle choisit de se concentrer sur le meilleur, il lui rappelle le pire et aussi bien dans sa voix que dans ses gestes, elle redevient froide. « T'excuse pas. » Elle hausse les épaules. Elle laisse couler. « On s'excuse lorsqu'on a quelque chose à se reprocher. Ceux qui s'excusent sont ceux qui font du mal. » Et lorsqu'elle dit ça, elle ne pense pas à lui. Elle pense à ses parents à elle. A ses parents à lui. Aux gens qui savent et qui ne font rien. A ceux qui les savaient vivre un enfer ou vivre comme des robots et qui n'ont rien fait.
Elle lui laisse l'opportunité de ses bonnes paroles. Je suis là si tu veux en parler... Elle n'en a pas envie. J'aurais dû être là... Elle n'aurait jamais voulu qu'il la voit dans cet état. Tu as été seule pendant toutes ces années... Elle le sait. Elle n'a pas besoin qu'on le lui répète.
Elle soupire parce qu'il est tenace. A présent, elle sait que c'est de l'inquiétude, des regrets et l'impuissance de tout ce qu'il aurait jamais pu faire qui le pousse à lui dire tout ça. Avant, elle aurait prit ça pour de la pitié ou de la charité. Pour autant sa patience a des limites.
« Ecoute » elle l'interrompt brusquement « c'est New York ok ? Jeez tu te mets dans des états pareils pour si peu ? J'y suis parti et j'en suis revenu. T'as dû visiter un million d'endroits que tu pensais géniaux mais qui en fait étaient pas si cool qu'on te l'avait dit. Alors lâche l'affaire. »
Il ne parlait pas de New York, elle le savait très bien.
Mais Miu avait toujours démenti, caché et protégé ce secret honteux de son enfance. Et même si Hyeon savait et qu'elle en était parfaitement consciente, tout ce qu'il savait, il l'avait toujours deviné par lui-même, sans que Miu ne lui dise rien.
Et manifestement ce soir, elle n'était pas prête à renouer avec son passé.
« Bon. On s'est expliqués pas vrai ? » Elle se lève de la balançoire. « Merci pour la protection, je me sens vraiment plus en sécurité d'un coup. » Humour et cynisme, personne ne saurait trop le dire. C'est juste que ces histoires de protection elle n'y croit pas.
Elle inspire. D'ordinaire elle serait partie sans ajouter un mot et sans se retourner sur lui. Désormais elle hésite, maladroite lorsqu'il s'agit de créer du lien social. Elle planque ses mains dans les poches de son manteau, puis se retourne pour le regarder. « T'attends quoi ? Viens me "protéger" jusqu'à l'arrêt de bus. » Un sourire au coin des lèvres, celui-ci est sans doute un brin moqueur mais si elle n'avait pas accepté d'être son amie, alors elle serait toute simplement partie sans lui.
Et cette fois-ci, elle ne l'avait pas fait.
☆☆☆ Beerus
secret love song
C'est ridicule ce qu'il lui raconte. Elle est loin d'être la meilleure, en tout et pour tout, elle n'a seulement jamais eu l'occasion de se dire qu'elle valait réellement quelque chose. Elle ne dansait pas assez bien pour les cours hors de prix que son père lui payait. Ne jouait pas d'aussi jolies mélodies, avec autant de fluidité que le fils d'un autre. Elle était heureuse lorsqu'elle fabriquait un sandwich de ses petites mains alors qu'une fille qui se respecte savait cuisiner des plats et des hors d'oeuvre pour plaire à son époux.
Alors ce qu'il lui dit, c'est ridicule. Le genre de paroles qu'on entend dans les films. Que Miu a toujours moqué. Et pourtant quand c'est lui qui les lui souffle à l'oreille, elle ne peut pas s'empêcher de le trouver... réconfortant. Comme si elle n'avait jamais suspecté les valeurs guérissantes des bons sentiments.
Sous un ciel étoilé, Miu s'était toujours trouvée bien plus faible.
Peut-être Hyeon connaissait-il son secret. Ou bien l'avait-il deviné.
« Je crois bien qu't'as raison... t'es vraiment un idiot. » Elle confie dans un silence, laissant traîner une pointe d'amusement dans le fond de sa voix. Car pour penser qu'elle était la meilleure de toute, il fallait être sacrément idiot.
Le vent se lève car évoquer le passé n'amène pas que de bons souvenirs. Miu le sait. Hyeon le sait. Et alors qu'elle choisit de se concentrer sur le meilleur, il lui rappelle le pire et aussi bien dans sa voix que dans ses gestes, elle redevient froide. « T'excuse pas. » Elle hausse les épaules. Elle laisse couler. « On s'excuse lorsqu'on a quelque chose à se reprocher. Ceux qui s'excusent sont ceux qui font du mal. » Et lorsqu'elle dit ça, elle ne pense pas à lui. Elle pense à ses parents à elle. A ses parents à lui. Aux gens qui savent et qui ne font rien. A ceux qui les savaient vivre un enfer ou vivre comme des robots et qui n'ont rien fait.
Elle lui laisse l'opportunité de ses bonnes paroles. Je suis là si tu veux en parler... Elle n'en a pas envie. J'aurais dû être là... Elle n'aurait jamais voulu qu'il la voit dans cet état. Tu as été seule pendant toutes ces années... Elle le sait. Elle n'a pas besoin qu'on le lui répète.
Elle soupire parce qu'il est tenace. A présent, elle sait que c'est de l'inquiétude, des regrets et l'impuissance de tout ce qu'il aurait jamais pu faire qui le pousse à lui dire tout ça. Avant, elle aurait prit ça pour de la pitié ou de la charité. Pour autant sa patience a des limites.
« Ecoute » elle l'interrompt brusquement « c'est New York ok ? Jeez tu te mets dans des états pareils pour si peu ? J'y suis parti et j'en suis revenu. T'as dû visiter un million d'endroits que tu pensais géniaux mais qui en fait étaient pas si cool qu'on te l'avait dit. Alors lâche l'affaire. »
Il ne parlait pas de New York, elle le savait très bien.
Mais Miu avait toujours démenti, caché et protégé ce secret honteux de son enfance. Et même si Hyeon savait et qu'elle en était parfaitement consciente, tout ce qu'il savait, il l'avait toujours deviné par lui-même, sans que Miu ne lui dise rien.
Et manifestement ce soir, elle n'était pas prête à renouer avec son passé.
« Bon. On s'est expliqués pas vrai ? » Elle se lève de la balançoire. « Merci pour la protection, je me sens vraiment plus en sécurité d'un coup. » Humour et cynisme, personne ne saurait trop le dire. C'est juste que ces histoires de protection elle n'y croit pas.
Elle inspire. D'ordinaire elle serait partie sans ajouter un mot et sans se retourner sur lui. Désormais elle hésite, maladroite lorsqu'il s'agit de créer du lien social. Elle planque ses mains dans les poches de son manteau, puis se retourne pour le regarder. « T'attends quoi ? Viens me "protéger" jusqu'à l'arrêt de bus. » Un sourire au coin des lèvres, celui-ci est sans doute un brin moqueur mais si elle n'avait pas accepté d'être son amie, alors elle serait toute simplement partie sans lui.
Et cette fois-ci, elle ne l'avait pas fait.
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Re: secret love song (hyeon) | Lun 26 Fév - 9:02 Citer EditerSupprimer
Il sourit, amusé, par la réplique de son ami. Peut-être bien qu’il n’est qu’un idiot, mais un idiot sympathique et amical. Ou du moins qui se laisse bercer par ses pensées qu’il a toujours gardé loin de lui, à cause de son ressenti pour la jeune femme. Désormais il peut lui avouer, progressivement, à quel point elle est, ou du moins était, la meilleure. Et ce pour maintes raisons. Il ne voit pas cela comme une critique, pas avec le ton qu’elle vient d’employer, et se contente juste de sourire, soufflant quelques mots, « peut-être bien que je suis un idiot ». Il est content d’être un idiot si l’idiotie a une telle signification. Et puis la chaleur repart, bien trop vite au goût du jeune homme. Il sait qu’il a certainement touché une corde sensible, qu’il n’aurait pas dû, ses paroles allant parfois trop vites. Il sait qu’il lui rappelle, inconsciemment, des choses désagréables, des événements pénibles. De nouveau il se sent terriblement désolée et surtout peiné. Chacun a ses difficultés à surmonter, a ses obstacles, pour certains bien plus durs que d’autres. Il a envie de la réconforter, de la prendre dans ses bras et de lui dire que tout ira bien mais il n’en est pas capable. Pas encore du moins. Pas respect pour cette femme. Cet autre qui vit encore, à l’heure actuelle, dans son cœur. Il se mord donc la lèvre, retenant ses quelques mots. « Ceux qui font réellement du mal s’excusent-ils réellement ? » ne peut-il pas s’empêcher de questionner. Alors cela veut-il dire qu’il va faire beaucoup de mal, qu’il a fait du mal, chaque fois qu’il s’excuse et s’excusera. Même pour des broutilles. Même pour des choses qui ne méritent aucune culpabilité ? Il sent toutefois que la jeune femme veut clôturer le sujet, qu’elle n’a pas envie de débattre ou même d’en parler. Il est sûrement trop tôt. Ou trop tard. Mais il respecte sa volonté et hoche juste de la tête, perdu dans ses pensées lointaines. Malgré lui il s’inquiète pour la jeune femme, mais à quoi bon, elle risque de se refermer comme une huitre, autant en profiter, autant ne pas aller trop loin dans les mots, au risque de la brusquer encore et qu’elle ne s’en aille, encore.
« Miu », il lève les yeux vers elle alors qu’elle termine sur un ton quelque peu cynique, ou pas vraiment, il ne sait pas. Il sent son cœur qui se serre, juste un peu, mais ne peut rien y faire, encore une fois. « Très bien » dit-il simplement pour ne pas insister et faire éterniser la nuit. Il aurait aimé qu’elle se finisse autrement, peut-être mieux, d’une façon plus joyeuse et moins froide. Alors ils vont se quitter, ainsi. Et demain ? Comment sera demain ? Il n’a pas le temps de se questionner davantage qu’elle lui propose de l’accompagner, jusqu’au bus. « Euh . . . oui, j’arrive » et il se lève soudainement, courant presque pour se mettre à ses côtés, marchant alors à ses côtés, les mains dans les poches, regardant ce ciel étoilé. Souvenir du passé. « Tu ne veux pas que je te raccompagne ? », comme la dernière fois, manque-t-il de rajouter. « Mon chauffeur n’est pas très loin, il m’attend », pour ne pas changer. Il lui attrape légèrement sa veste, lui faisant un signe de tête, « viens tu vas arriver plus vite et puis ça ne fait pas un grand détour ». Il hésite mais finit par tirer sur sa veste pour l’amener avec lui. Au moins à ses côtés il est certain de mieux la protéger.
☆☆☆ Beerus
secret love song
Il sourit, amusé, par la réplique de son ami. Peut-être bien qu’il n’est qu’un idiot, mais un idiot sympathique et amical. Ou du moins qui se laisse bercer par ses pensées qu’il a toujours gardé loin de lui, à cause de son ressenti pour la jeune femme. Désormais il peut lui avouer, progressivement, à quel point elle est, ou du moins était, la meilleure. Et ce pour maintes raisons. Il ne voit pas cela comme une critique, pas avec le ton qu’elle vient d’employer, et se contente juste de sourire, soufflant quelques mots, « peut-être bien que je suis un idiot ». Il est content d’être un idiot si l’idiotie a une telle signification. Et puis la chaleur repart, bien trop vite au goût du jeune homme. Il sait qu’il a certainement touché une corde sensible, qu’il n’aurait pas dû, ses paroles allant parfois trop vites. Il sait qu’il lui rappelle, inconsciemment, des choses désagréables, des événements pénibles. De nouveau il se sent terriblement désolée et surtout peiné. Chacun a ses difficultés à surmonter, a ses obstacles, pour certains bien plus durs que d’autres. Il a envie de la réconforter, de la prendre dans ses bras et de lui dire que tout ira bien mais il n’en est pas capable. Pas encore du moins. Pas respect pour cette femme. Cet autre qui vit encore, à l’heure actuelle, dans son cœur. Il se mord donc la lèvre, retenant ses quelques mots. « Ceux qui font réellement du mal s’excusent-ils réellement ? » ne peut-il pas s’empêcher de questionner. Alors cela veut-il dire qu’il va faire beaucoup de mal, qu’il a fait du mal, chaque fois qu’il s’excuse et s’excusera. Même pour des broutilles. Même pour des choses qui ne méritent aucune culpabilité ? Il sent toutefois que la jeune femme veut clôturer le sujet, qu’elle n’a pas envie de débattre ou même d’en parler. Il est sûrement trop tôt. Ou trop tard. Mais il respecte sa volonté et hoche juste de la tête, perdu dans ses pensées lointaines. Malgré lui il s’inquiète pour la jeune femme, mais à quoi bon, elle risque de se refermer comme une huitre, autant en profiter, autant ne pas aller trop loin dans les mots, au risque de la brusquer encore et qu’elle ne s’en aille, encore.
« Miu », il lève les yeux vers elle alors qu’elle termine sur un ton quelque peu cynique, ou pas vraiment, il ne sait pas. Il sent son cœur qui se serre, juste un peu, mais ne peut rien y faire, encore une fois. « Très bien » dit-il simplement pour ne pas insister et faire éterniser la nuit. Il aurait aimé qu’elle se finisse autrement, peut-être mieux, d’une façon plus joyeuse et moins froide. Alors ils vont se quitter, ainsi. Et demain ? Comment sera demain ? Il n’a pas le temps de se questionner davantage qu’elle lui propose de l’accompagner, jusqu’au bus. « Euh . . . oui, j’arrive » et il se lève soudainement, courant presque pour se mettre à ses côtés, marchant alors à ses côtés, les mains dans les poches, regardant ce ciel étoilé. Souvenir du passé. « Tu ne veux pas que je te raccompagne ? », comme la dernière fois, manque-t-il de rajouter. « Mon chauffeur n’est pas très loin, il m’attend », pour ne pas changer. Il lui attrape légèrement sa veste, lui faisant un signe de tête, « viens tu vas arriver plus vite et puis ça ne fait pas un grand détour ». Il hésite mais finit par tirer sur sa veste pour l’amener avec lui. Au moins à ses côtés il est certain de mieux la protéger.
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Re: secret love song (hyeon) | Lun 26 Mar - 15:32 Citer EditerSupprimer
Elle garde le silence et réfléchit à sa question. La réponse cependant, lui vient assez rapidement, presque trop naturellement. « Jamais. » Ces gens-là ne s'excusent pas et Miu se l'avoue avec une certaine amertume qu'elle comble d'un sourire. « C'est pas plus mal. Je n'ai envie de m'sentir redevable d'aucune excuse. Au final, elles ne servent à rien d'autre qu'à refiler bonne conscience à ceux qui les disent. » Et à certaines personnes, se garde-t-elle d'ajouter avec une pointe de cynisme, elle n'a pas envie d'offrir cette bonne conscience qu'ils seraient tentés de lui réclamer.
Elle qui d'ordinaire se veut nonchalante, quitte sa balançoire avec une précipitation qui ne lui ressemble pas. « J'avais oublié. » Croisant les bras contre sa poitrine, elle sourit tandis qu'il rattrape en courant les quelques mètres qui les séparent. « J'avais oublié comme t'étais lent. » Elle est froide Miu. Et pourtant avec Hyeon, elle n'est plus tout à fait la même.
Personne n'y croirait...
Qu'une fille comme elle, puisse apprécier la compagnie d'un garçon comme lui. Ou qu'un garçon comme lui, puisse tolérer la présence d'une fille comme elle.
Et pourtant.
Il attrape sa veste sans trop lui laisser ni le choix ni l'opportunité de se défiler. Mais les circonstances jouent en sa faveur et Miu n'objecte pas. Elle est surprise par son geste soudain, celui d'un homme qui n'hésite pas et qui donne l'impression d'enfin savoir ce qu'il veut. « D'accord. » C'est tout ? Ça ne pouvait pas être si facile que ça. Elle poursuit. « Te méprends pas, c'est pas forcément parce que j'en ai envie ! » Elle lève les yeux au ciel mais face à lui, son arrogance perd en crédibilité. « J'ai pas rechargé ma carte de transport. » A elle aussi, l'excuse lui semble légère. Mais elle n'est pas du genre à admettre. « A force, ton chauffeur risque de connaître l'adresse de mon dortoir par coeur. »
☆☆☆ Beerus
secret love song
Elle garde le silence et réfléchit à sa question. La réponse cependant, lui vient assez rapidement, presque trop naturellement. « Jamais. » Ces gens-là ne s'excusent pas et Miu se l'avoue avec une certaine amertume qu'elle comble d'un sourire. « C'est pas plus mal. Je n'ai envie de m'sentir redevable d'aucune excuse. Au final, elles ne servent à rien d'autre qu'à refiler bonne conscience à ceux qui les disent. » Et à certaines personnes, se garde-t-elle d'ajouter avec une pointe de cynisme, elle n'a pas envie d'offrir cette bonne conscience qu'ils seraient tentés de lui réclamer.
Elle qui d'ordinaire se veut nonchalante, quitte sa balançoire avec une précipitation qui ne lui ressemble pas. « J'avais oublié. » Croisant les bras contre sa poitrine, elle sourit tandis qu'il rattrape en courant les quelques mètres qui les séparent. « J'avais oublié comme t'étais lent. » Elle est froide Miu. Et pourtant avec Hyeon, elle n'est plus tout à fait la même.
Personne n'y croirait...
Qu'une fille comme elle, puisse apprécier la compagnie d'un garçon comme lui. Ou qu'un garçon comme lui, puisse tolérer la présence d'une fille comme elle.
Et pourtant.
Il attrape sa veste sans trop lui laisser ni le choix ni l'opportunité de se défiler. Mais les circonstances jouent en sa faveur et Miu n'objecte pas. Elle est surprise par son geste soudain, celui d'un homme qui n'hésite pas et qui donne l'impression d'enfin savoir ce qu'il veut. « D'accord. » C'est tout ? Ça ne pouvait pas être si facile que ça. Elle poursuit. « Te méprends pas, c'est pas forcément parce que j'en ai envie ! » Elle lève les yeux au ciel mais face à lui, son arrogance perd en crédibilité. « J'ai pas rechargé ma carte de transport. » A elle aussi, l'excuse lui semble légère. Mais elle n'est pas du genre à admettre. « A force, ton chauffeur risque de connaître l'adresse de mon dortoir par coeur. »
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Re: secret love song (hyeon) | Mar 27 Mar - 20:06 Citer EditerSupprimer
Elle a certainement raison mais il ne le sait pas encore. Il va juste l’apprendre, d’ici peu. Les excuses, ça sert à rien, c’est juste un moyen de rayer les erreurs que l’individu a fait, une manière de se donner bonne conscience, ou du moins d’essayer. C’est stupide et complètement inutile. Mais pour le moment il n’est pas dans cette pensée là et ne comprend pas vraiment ce qu’elle veut dire par là. Pour lui c’est important de s’excuser, surtout si on a fait des erreurs, mais juste par valeur et moralité. Et il a envie de lui faire comprendre son point de vue et qu’elle y adhère mais il ne peut la forcer. Elle est bien assez grande pour penser d’elle-même et savoir ce qui semble juste et injuste, ce qui semble bien et mauvais. Et puis c’est Miu. Elle ne cesse de penser négativement comme s’il ne peut rien y avoir de bon et que tout est mauvais. Elle met alors fin à la conversation, se levant et s’en allant, tandis que lui se met à la suivre, comme par le passé. Toujours derrière elle, pour mieux la retenir en cas de chute. Et dans la continuité de cette soudaine marque d’affection il vient poser sa veste sur ses frêles épaules et l’amène, presque de force, avec lui, pour la raccompagner. Pour une fois il est décidé à suivre son souhait, à n’écouter que lui et personne d’autre, quitte à se faire réprimander par son chauffeur qui risque de le juger. En même temps comment peut-il ramener une femme dans sa voiture alors qu’il va prochainement se marier ? C’est juste que ce n’est pas habituel, même si c’est la seconde fois qu’il ramène la jeune femme et que ce chauffeur doit certainement se poser quelques questions. Voir même comprendre ce qu’eux ne comprennent pas encore. « Promis je ne me méprends pas. Tu n’as juste pas de ticket pour prendre un transport. Ne t’inquiète pas, c’est la seule chose que je retiens » dit-il en lâchant un petit clin d’œil, devenant quelques secondes, complice d’un tel mensonge. Il l’amène donc jusqu’à la voiture, sans même donner l’adresse à son chauffeur. « Je crois qu’il la connait déjà très bien » et Hyeon ne préfère pas ajouter que c’est mieux ainsi. Il n’aura pas besoin de retrouver dans sa mémoire si un jour il en a besoin ou si un jour il rentre . . . alcoolisé.
Le trajet se fait dans le plus grand des silences, mais un silence étrangement apaisant, Hyeon observant la jeune femme au travers de sa vitre. Elle a changé Miu. Du moins, elle n’est plus aussi froide qu’avant avec lui, plus aussi distante. C’est comme s’ils avaient fait un bond en avant, comme s’ils pouvaient de nouveau s’entendre, comme par le passé. Et il se dit qu’il peut désormais retrouver son amie, certes grandie, plus femme, plus rebelle mais son amie quand même. Et il se sent étrangement mieux, soulagé, presque heureux. Il s’en veut presque, quelques secondes, d’être heureux aux côtés d’une autre. Aux côtés de Miu. Lorsqu’il arrive à destination, le chauffeur s’arrête quelques secondes, pour leur laisser un peu de temps. Le temps de se dire au revoir. « Merci d’être venu Miu. Et j’espère que tu as passé un excellent anniversaire ». Il lui fait un grand sourire. « Un jour . . . un jour Miu tu auras un cadeau spécial » et il pense alors au pendentif qu’il a toujours souhaité lui offrir mais il n’a jamais eu l’occasion de le lui offrir. Peut-être qu’un jour . . . oui peut-être qu’un jour il aura assez de courage pour le lui donner et peut-être qu’un jour l’occasion se présentera. « Rentre bien » dit-il en faisant un dernier signe de la main.
☆☆☆ Beerus
secret love song
Elle a certainement raison mais il ne le sait pas encore. Il va juste l’apprendre, d’ici peu. Les excuses, ça sert à rien, c’est juste un moyen de rayer les erreurs que l’individu a fait, une manière de se donner bonne conscience, ou du moins d’essayer. C’est stupide et complètement inutile. Mais pour le moment il n’est pas dans cette pensée là et ne comprend pas vraiment ce qu’elle veut dire par là. Pour lui c’est important de s’excuser, surtout si on a fait des erreurs, mais juste par valeur et moralité. Et il a envie de lui faire comprendre son point de vue et qu’elle y adhère mais il ne peut la forcer. Elle est bien assez grande pour penser d’elle-même et savoir ce qui semble juste et injuste, ce qui semble bien et mauvais. Et puis c’est Miu. Elle ne cesse de penser négativement comme s’il ne peut rien y avoir de bon et que tout est mauvais. Elle met alors fin à la conversation, se levant et s’en allant, tandis que lui se met à la suivre, comme par le passé. Toujours derrière elle, pour mieux la retenir en cas de chute. Et dans la continuité de cette soudaine marque d’affection il vient poser sa veste sur ses frêles épaules et l’amène, presque de force, avec lui, pour la raccompagner. Pour une fois il est décidé à suivre son souhait, à n’écouter que lui et personne d’autre, quitte à se faire réprimander par son chauffeur qui risque de le juger. En même temps comment peut-il ramener une femme dans sa voiture alors qu’il va prochainement se marier ? C’est juste que ce n’est pas habituel, même si c’est la seconde fois qu’il ramène la jeune femme et que ce chauffeur doit certainement se poser quelques questions. Voir même comprendre ce qu’eux ne comprennent pas encore. « Promis je ne me méprends pas. Tu n’as juste pas de ticket pour prendre un transport. Ne t’inquiète pas, c’est la seule chose que je retiens » dit-il en lâchant un petit clin d’œil, devenant quelques secondes, complice d’un tel mensonge. Il l’amène donc jusqu’à la voiture, sans même donner l’adresse à son chauffeur. « Je crois qu’il la connait déjà très bien » et Hyeon ne préfère pas ajouter que c’est mieux ainsi. Il n’aura pas besoin de retrouver dans sa mémoire si un jour il en a besoin ou si un jour il rentre . . . alcoolisé.
Le trajet se fait dans le plus grand des silences, mais un silence étrangement apaisant, Hyeon observant la jeune femme au travers de sa vitre. Elle a changé Miu. Du moins, elle n’est plus aussi froide qu’avant avec lui, plus aussi distante. C’est comme s’ils avaient fait un bond en avant, comme s’ils pouvaient de nouveau s’entendre, comme par le passé. Et il se dit qu’il peut désormais retrouver son amie, certes grandie, plus femme, plus rebelle mais son amie quand même. Et il se sent étrangement mieux, soulagé, presque heureux. Il s’en veut presque, quelques secondes, d’être heureux aux côtés d’une autre. Aux côtés de Miu. Lorsqu’il arrive à destination, le chauffeur s’arrête quelques secondes, pour leur laisser un peu de temps. Le temps de se dire au revoir. « Merci d’être venu Miu. Et j’espère que tu as passé un excellent anniversaire ». Il lui fait un grand sourire. « Un jour . . . un jour Miu tu auras un cadeau spécial » et il pense alors au pendentif qu’il a toujours souhaité lui offrir mais il n’a jamais eu l’occasion de le lui offrir. Peut-être qu’un jour . . . oui peut-être qu’un jour il aura assez de courage pour le lui donner et peut-être qu’un jour l’occasion se présentera. « Rentre bien » dit-il en faisant un dernier signe de la main.
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