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(libre) feel the pain
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(libre) feel the pain | Lun 12 Fév 2018 - 12:13
wearing. un goût métallique dans la bouche, sa lèvre rouge de sang qu'il ne sent même plus, il kwon est assis sur ce perron, le regard ailleurs. il observe sans observer ces gens qui passent, qui font leurs vie. ces personnes qui ne s'arrêterons jamais jamais sur lui, pas du même milieu. d'un geste rapide, il essuie cette goutte de sang perlant sur son menton, un à peine audible "putain" se glissant dans sa bouche. l'obscurité le maintien hors de portée, le fait paraître invisible au yeux du commun des mortels, et ça l'arrange, finalement. aucun regard porté sur lui, aucune attention particulière à ce gamin de rue qui n'en a pas fini de se battre avec la vie. mais il en crève d'envie, de ressentir quelque chose de différent, quelque chose qui est loin de la douleur et du manque. il ne cherche pas vraiment, à vrai dire. il joue au mec je m'en foutiste pour qu'on ne se retourne pas sur lui, qu'on ne le remarque pas. qu'on ne s'approche pas trop près de lui pour ne pas blesser qui que ce soit. pourtant ce soir, il le sent, il a envie de se perdre dans autre chose que l'indifférence, la douleur et le manque. alors il se relève, difficilement. il tente tant bien que mal d'effacer les stigmates de cette dernière bagarre quelques minutes auparavant. il a besoin d'un verre, d'un peu de compagnie. il ne veut plus ressentir cette colère qui le consumme. il laisse ses jambes le guider jusqu'au premier bar qu'il trouve, s'y engouffre rapidement, pouvant sentir la chaleur de l'endroit l'enrober délicatement. sans même un coup d'oeil aux gens autour, il s'installe au bar, demande un whiskey, le regard ailleurs, perdu. et il attend. il n'espère plus qu'une âme vienne le secourir, il espère simplement combler un peu ce vide en lui, au moins le temps d'une nuit.
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wearing. un goût métallique dans la bouche, sa lèvre rouge de sang qu'il ne sent même plus, il kwon est assis sur ce perron, le regard ailleurs. il observe sans observer ces gens qui passent, qui font leurs vie. ces personnes qui ne s'arrêterons jamais jamais sur lui, pas du même milieu. d'un geste rapide, il essuie cette goutte de sang perlant sur son menton, un à peine audible "putain" se glissant dans sa bouche. l'obscurité le maintien hors de portée, le fait paraître invisible au yeux du commun des mortels, et ça l'arrange, finalement. aucun regard porté sur lui, aucune attention particulière à ce gamin de rue qui n'en a pas fini de se battre avec la vie. mais il en crève d'envie, de ressentir quelque chose de différent, quelque chose qui est loin de la douleur et du manque. il ne cherche pas vraiment, à vrai dire. il joue au mec je m'en foutiste pour qu'on ne se retourne pas sur lui, qu'on ne le remarque pas. qu'on ne s'approche pas trop près de lui pour ne pas blesser qui que ce soit. pourtant ce soir, il le sent, il a envie de se perdre dans autre chose que l'indifférence, la douleur et le manque. alors il se relève, difficilement. il tente tant bien que mal d'effacer les stigmates de cette dernière bagarre quelques minutes auparavant. il a besoin d'un verre, d'un peu de compagnie. il ne veut plus ressentir cette colère qui le consumme. il laisse ses jambes le guider jusqu'au premier bar qu'il trouve, s'y engouffre rapidement, pouvant sentir la chaleur de l'endroit l'enrober délicatement. sans même un coup d'oeil aux gens autour, il s'installe au bar, demande un whiskey, le regard ailleurs, perdu. et il attend. il n'espère plus qu'une âme vienne le secourir, il espère simplement combler un peu ce vide en lui, au moins le temps d'une nuit. Invité
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Re: (libre) feel the pain | Jeu 15 Fév 2018 - 23:22
Ca avait encore été une longue journée. Tellement de choses te passent par la tête. Ta vie n’avait jamais été facile, pour un gosse de riche. Pourtant ces dix dernières années t’avais réussi un installer une certaine stabilité dans ton quotidien. Tu te noyais de travail pour oublier tout le reste, et ça fonctionnait plutôt bien. Mais tous les soirs quand tu rentrais auprès de ta, soit disant, femme la réalité te frappait de plein fouet. Tu ne voulais pas être là, jamais. Ce voyage à Séoul c’était une aubaine, un renouveau, une échappatoire. Certes, c’était encore pour le boulot et obtenir le soutien de nouveaux associés mais au moins personne ne savait qui tu étais. Un peu comme Batman lorsqu’il enfile son costume, sans le coté héroïque malheureusement. Tu voulais être quelqu’un de bien et c’était surement ça qui te mènerai à ta perte. Tu pourrais agir différemment et tâcher de te rendre heureux mais ce serait contraire à tes convictions donc tu t’engouffres dans une voie sans issue, perdu et désespéré.
Tu t’allonges sur le lit de ta chambre d’hôtel et fermes les yeux. La première image qui pop up sous tes paupières fermées est celle de la femme qui hante tes nuits depuis que tu l’as rencontré. Tu rouvres les yeux, voulant éviter de penser à elle. Cette histoire est impossible et tu le sais parfaitement, mais plus t’essaies de la chasser de ton esprit et plus elle rapplique vite. Parfois tu te convaincs qu’il n’y aurait rien de mal à ce que vous soyez réunis mais tu te rappelles tout ce qui est en jeu… Tu n’as pas le droit à l’erreur.
T’allumes la télé espérant que ca te distraie mais rien y fait, tu penses encore et toujours à elle. Tu te lèves, t’enfiles ta veste et tes chaussures et tu claques la porte derrière toi. Les mains dans les poches tu observes la ville sous toutes ses coutures. Malgré l’heure tardive il y a pas de gens dans les rues. Les lumières sont si aveuglantes mais à la fois tellement attractives. Tu sens une bonne odeur de bouffe, ne sachant pas trop ce que ça peut être. Tu t’es perdu dans ces rues que tu ne reconnais pas. Tu aperçois ce bar et t’as bien envie de t’y arrêter. T’entres et t’assieds au comptoir. < Un verre de votre alcool le plus fort, s’il vous plait >
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Ca avait encore été une longue journée. Tellement de choses te passent par la tête. Ta vie n’avait jamais été facile, pour un gosse de riche. Pourtant ces dix dernières années t’avais réussi un installer une certaine stabilité dans ton quotidien. Tu te noyais de travail pour oublier tout le reste, et ça fonctionnait plutôt bien. Mais tous les soirs quand tu rentrais auprès de ta, soit disant, femme la réalité te frappait de plein fouet. Tu ne voulais pas être là, jamais. Ce voyage à Séoul c’était une aubaine, un renouveau, une échappatoire. Certes, c’était encore pour le boulot et obtenir le soutien de nouveaux associés mais au moins personne ne savait qui tu étais. Un peu comme Batman lorsqu’il enfile son costume, sans le coté héroïque malheureusement. Tu voulais être quelqu’un de bien et c’était surement ça qui te mènerai à ta perte. Tu pourrais agir différemment et tâcher de te rendre heureux mais ce serait contraire à tes convictions donc tu t’engouffres dans une voie sans issue, perdu et désespéré. Tu t’allonges sur le lit de ta chambre d’hôtel et fermes les yeux. La première image qui pop up sous tes paupières fermées est celle de la femme qui hante tes nuits depuis que tu l’as rencontré. Tu rouvres les yeux, voulant éviter de penser à elle. Cette histoire est impossible et tu le sais parfaitement, mais plus t’essaies de la chasser de ton esprit et plus elle rapplique vite. Parfois tu te convaincs qu’il n’y aurait rien de mal à ce que vous soyez réunis mais tu te rappelles tout ce qui est en jeu… Tu n’as pas le droit à l’erreur.
T’allumes la télé espérant que ca te distraie mais rien y fait, tu penses encore et toujours à elle. Tu te lèves, t’enfiles ta veste et tes chaussures et tu claques la porte derrière toi. Les mains dans les poches tu observes la ville sous toutes ses coutures. Malgré l’heure tardive il y a pas de gens dans les rues. Les lumières sont si aveuglantes mais à la fois tellement attractives. Tu sens une bonne odeur de bouffe, ne sachant pas trop ce que ça peut être. Tu t’es perdu dans ces rues que tu ne reconnais pas. Tu aperçois ce bar et t’as bien envie de t’y arrêter. T’entres et t’assieds au comptoir. < Un verre de votre alcool le plus fort, s’il vous plait >
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Re: (libre) feel the pain | Ven 16 Fév 2018 - 7:33
wearing. il rage intérieurement il kwon. il rage de ce désir interdit qui le consume, de cette colère omniprésente contre lui même, et contre les autres. il est perdu dans un monde si vaste, et ne sait plus quoi faire pour avancer droit devant. il ne sait pas quoi faire pour réussir à oublier ces démons qui le bouffent intérieurement. il encaisse la douleur d'une vie noircie par les rues, l'abandon et la perte. et grogne de cette chance qu'il n'a pas eu, qu'il n'aura jamais. il aimerait qu'on s'arrête sur lui, qu'on lui dise, que tout finira par s'arranger, mais il n'y croit plus il kwon. il n'a plus envie d'y croire. il désire simplement mettre ses sentiments en cage et continuer sur sa lancée, sans rien ressentir, plus jamais. ses pensées s'engouffrent dans une perte de l'âme alors qu'il est finalement là, assis à ce comptoir, un whiskey à la main. d'un geste las, il attrape une serviette posée sur le bar, essuie les restes de sang séché sur ses lèvres. jusqu'à ce qu'une voix s'élance à ses côtés, un homme, plus âgé, plus mature, mais qui a l'air lui aussi de rechercher quelque chose. un autre homme qui lui aussi semble avoir envie de se perdre dans l'ivresse, au moins pour ce soir, assis à côté de lui. un sourcil haussé, il attend que ce dernier soit servi, et tend son verre en sa direction. "à la tienne mon pote." qu'il lâche comme s'il le connaissait déjà, comme si de rien n'était. il n'y croit plus, aux gens qui s'arrêtent sur lui, il n'a pas envie de forcer le destin à l'amener à parler à un parfait inconnu. mais il est là, seul ce soir, et aurait peut-être une once d'envie de partager sa peine, même en silence.
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wearing. il rage intérieurement il kwon. il rage de ce désir interdit qui le consume, de cette colère omniprésente contre lui même, et contre les autres. il est perdu dans un monde si vaste, et ne sait plus quoi faire pour avancer droit devant. il ne sait pas quoi faire pour réussir à oublier ces démons qui le bouffent intérieurement. il encaisse la douleur d'une vie noircie par les rues, l'abandon et la perte. et grogne de cette chance qu'il n'a pas eu, qu'il n'aura jamais. il aimerait qu'on s'arrête sur lui, qu'on lui dise, que tout finira par s'arranger, mais il n'y croit plus il kwon. il n'a plus envie d'y croire. il désire simplement mettre ses sentiments en cage et continuer sur sa lancée, sans rien ressentir, plus jamais. ses pensées s'engouffrent dans une perte de l'âme alors qu'il est finalement là, assis à ce comptoir, un whiskey à la main. d'un geste las, il attrape une serviette posée sur le bar, essuie les restes de sang séché sur ses lèvres. jusqu'à ce qu'une voix s'élance à ses côtés, un homme, plus âgé, plus mature, mais qui a l'air lui aussi de rechercher quelque chose. un autre homme qui lui aussi semble avoir envie de se perdre dans l'ivresse, au moins pour ce soir, assis à côté de lui. un sourcil haussé, il attend que ce dernier soit servi, et tend son verre en sa direction. "à la tienne mon pote." qu'il lâche comme s'il le connaissait déjà, comme si de rien n'était. il n'y croit plus, aux gens qui s'arrêtent sur lui, il n'a pas envie de forcer le destin à l'amener à parler à un parfait inconnu. mais il est là, seul ce soir, et aurait peut-être une once d'envie de partager sa peine, même en silence.Invité
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Re: (libre) feel the pain | Sam 17 Fév 2018 - 21:05
+++ Tu entrelaces tes doigts, les coudes posés sur ce comptoir. Ton regard est vide, ton âme absente. Tu ne sais pas où tu es, ni qu’elle heure il est mais tu t’en fiches pour une fois. Tu comptes bien te vider la tête et ne plus penser à tous tes tracas. Tu sais parfaitement que demain matin tu devras te lever tôt pour aller, encore et toujours, bosser. Ca t’exaspères de constamment faire ce qu’on te demande sans jamais rechigner comme le gentil toutou que tu es. Tu les imagines te gronder parce que tu arrives en retard comme si t’avais 5ans. A ces pensées, la colère monte en toi, ta mâchoire se resserre. Pour une fois, tu ne pourrais pas avoir un peu de répit ?! Tu les envoie tous se faire foutre même si ce n’est pas réel. Tu soupires longuement. T’aimerais vraiment bien que ce soit réel. Au lieu de ça, tu espères te noyer dans la boisson pour t’échapper.
Derrière le comptoir, les alcools et les verres étaient posés sur des étagères collées à un miroir. Dans le reflet, tu voyais quelqu’un qui était assit à côté de toi. C’était un jeune homme et vu sa tête, il avait dû passer une très mauvaise soirée. Tu fronces les sourcils pour te concentrer sur les détails de son visage. Il saigne ? Il s’est surement bagarré. Tu regardes discrètement autour de toi. Il est vrai que tu n’as pas atterrit dans un café de bobos chics. Non, ici c’est miteux. Ca sent le moisi et la transpiration, les clients ressemblent tous à des poltrons ou des prostituées, et le bar est presque plongé dans l’obscurité certainement pour cacher toute la crasse qui suinte des murs. Quand ton verre se dépose sous tes yeux, t’hésites presque à le boire. T’es soudain interpellé par une voix grave. Tu fais glisser trois doigts sur les bords du verre et tu tournes la tête vers le mec à tes cotés. Tu attrapes, déterminé, ton verre et le cognes contre celui de ton interlocuteur. < Santé ! > T’avales cul sec ce que t’as en main et tu fais signe au barman de te reservir toi et ton nouveau pote de beuverie. Ca te fera du bien d’avoir quelqu’un à qui parler.
(PS : t'écris tellement trop mega bien
)
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+++ Tu entrelaces tes doigts, les coudes posés sur ce comptoir. Ton regard est vide, ton âme absente. Tu ne sais pas où tu es, ni qu’elle heure il est mais tu t’en fiches pour une fois. Tu comptes bien te vider la tête et ne plus penser à tous tes tracas. Tu sais parfaitement que demain matin tu devras te lever tôt pour aller, encore et toujours, bosser. Ca t’exaspères de constamment faire ce qu’on te demande sans jamais rechigner comme le gentil toutou que tu es. Tu les imagines te gronder parce que tu arrives en retard comme si t’avais 5ans. A ces pensées, la colère monte en toi, ta mâchoire se resserre. Pour une fois, tu ne pourrais pas avoir un peu de répit ?! Tu les envoie tous se faire foutre même si ce n’est pas réel. Tu soupires longuement. T’aimerais vraiment bien que ce soit réel. Au lieu de ça, tu espères te noyer dans la boisson pour t’échapper.Derrière le comptoir, les alcools et les verres étaient posés sur des étagères collées à un miroir. Dans le reflet, tu voyais quelqu’un qui était assit à côté de toi. C’était un jeune homme et vu sa tête, il avait dû passer une très mauvaise soirée. Tu fronces les sourcils pour te concentrer sur les détails de son visage. Il saigne ? Il s’est surement bagarré. Tu regardes discrètement autour de toi. Il est vrai que tu n’as pas atterrit dans un café de bobos chics. Non, ici c’est miteux. Ca sent le moisi et la transpiration, les clients ressemblent tous à des poltrons ou des prostituées, et le bar est presque plongé dans l’obscurité certainement pour cacher toute la crasse qui suinte des murs. Quand ton verre se dépose sous tes yeux, t’hésites presque à le boire. T’es soudain interpellé par une voix grave. Tu fais glisser trois doigts sur les bords du verre et tu tournes la tête vers le mec à tes cotés. Tu attrapes, déterminé, ton verre et le cognes contre celui de ton interlocuteur. < Santé ! > T’avales cul sec ce que t’as en main et tu fais signe au barman de te reservir toi et ton nouveau pote de beuverie. Ca te fera du bien d’avoir quelqu’un à qui parler.
(PS : t'écris tellement trop mega bien
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Re: (libre) feel the pain | Dim 18 Fév 2018 - 16:01
wearing. l'ivresse est devenue sa meilleure amie, la seule chose présente dans sa vie alors qu'il trébuche, dans ses relations, sur le chemin de sa propre vie. tout ce qu'il entreprend n'est que le reflet de la noiceur de son coeur. vendre les autres, faire souffrir l'âme écoeurrée du mal. il fait plonger les autres autour dans ce tourbillon infernal duquel il n'a jamais réussi à sortir. il cherche cette lueur sans avoir d'espoir, et s'étonne de ne pas la trouver, triste ironie de la situation. il s'est toujours cru seul dans le désarroi, et se surprend ce soir à imaginer que ce n'est pas le cas, alors qu'il boit d'un trait le verre en face de lui. il ne ressent même plus la douleur physique, seul son coeur est en miettes assis à ce comptoir. un regard furtif vers celui qui se tient à ses côtés, il le remercie d'un geste de la tête, attend d'être à nouveau servit. son regard se perd sur le bois alors que le contact froid du bar se ressent au bout de ses doigts. et il fini par retourner sa tête vers l'homme qui lui offre ce second verre, dubitatif. "t'es là pour quoi toi ?" à en voir l'endroit, il y a bien une raison pour que deux âmes en peine se retrouvent dans un bar aussi miteux. simple coïncidence qu'il croit, il ne s'est pas arrêté pour lui, mais qui sait, il saura peut être parler, à demi-mot, exprimer ses peines sans en dévoiler la forme. il récupère ce nouveau verre, le fais tourner sur lui-même avant de le relever, trinquer à nouveau. de plus belle, il ingurgite sa dose de whiskey du'un seul coup, shot d'ivresse pour espérer se sentir mieux, shot glacé contrasté avec la peine. "un autre ?"
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wearing. l'ivresse est devenue sa meilleure amie, la seule chose présente dans sa vie alors qu'il trébuche, dans ses relations, sur le chemin de sa propre vie. tout ce qu'il entreprend n'est que le reflet de la noiceur de son coeur. vendre les autres, faire souffrir l'âme écoeurrée du mal. il fait plonger les autres autour dans ce tourbillon infernal duquel il n'a jamais réussi à sortir. il cherche cette lueur sans avoir d'espoir, et s'étonne de ne pas la trouver, triste ironie de la situation. il s'est toujours cru seul dans le désarroi, et se surprend ce soir à imaginer que ce n'est pas le cas, alors qu'il boit d'un trait le verre en face de lui. il ne ressent même plus la douleur physique, seul son coeur est en miettes assis à ce comptoir. un regard furtif vers celui qui se tient à ses côtés, il le remercie d'un geste de la tête, attend d'être à nouveau servit. son regard se perd sur le bois alors que le contact froid du bar se ressent au bout de ses doigts. et il fini par retourner sa tête vers l'homme qui lui offre ce second verre, dubitatif. "t'es là pour quoi toi ?" à en voir l'endroit, il y a bien une raison pour que deux âmes en peine se retrouvent dans un bar aussi miteux. simple coïncidence qu'il croit, il ne s'est pas arrêté pour lui, mais qui sait, il saura peut être parler, à demi-mot, exprimer ses peines sans en dévoiler la forme. il récupère ce nouveau verre, le fais tourner sur lui-même avant de le relever, trinquer à nouveau. de plus belle, il ingurgite sa dose de whiskey du'un seul coup, shot d'ivresse pour espérer se sentir mieux, shot glacé contrasté avec la peine. "un autre ?"t'es trop l'amour, mais toi aussi jpp 
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Re: (libre) feel the pain | Lun 19 Fév 2018 - 23:50
+++ Le jeune homme te suit. Il boit son verre comme si c’était de l’eau. Toi t’avais plus l’habitude de boire pourtant tu tenais toujours aussi bien l’alcool, à croire que ce genre de choses c’était comme le vélo ça s’oublie pas. Quand t’étais jeune t’agissais comme un petit con, de ceux qui ne trouvent rien d’autre de plus intéressant à faire pour se sentir vivre que de passer son temps à boire comme un trou et regarder tout le monde de haut. Parfois t’avais risqué de finir à l’hôpital, d’autres fois tu finissais juste à moitié noyé dans la piscine de ton meilleur pote ou alors tu te réveillais tout nu sur le parking d’un Mc Do. En fait c’était comme un jeu malsain, tu cherchais toujours à aller plus loin engloutissant à chaque fois un peu plus d’alcool pour dépasser ton dernier score. Qu’est ce que tu cherchais à faire ? Certainement à échapper à ton difficile quotidien dans cette riche famille bien trop aimante… ! Plus sérieusement, t’agissais encore comme les enfants. Tu testais pour trouver tes limites, ou bien pour qu’on t’en impose. Grace à tes parents, t’avais tout ce dont on pouvait rêver en un claquement de doigts et tu pensais que ça resterait comme ça toute ta vie. A quoi bon s’emmerder à travailler ou étudier alors que quoique tu fasses t’auras toujours ce que tu veux. A cette époque, jamais t’aurai pensé finir comme aujourd’hui, mais en même temps, t’avais pas imaginé qu’il pourrait t’arriver la moitié des choses qui t’étaient arrivées. T’avais fini par te ranger.
< Plutôt pour qui… Encore une fille, c’est toujours à cause d’une fille > Tu secoues la tête, seulement ça sert à rien parce que c’est pas là qu’elle se trouve. Elle a trouvé sa place dans ton cœur. Il te propose un troisième verre et tu peux pas t’empêcher de retomber dans tes travers. < Avec plaisir ! >. Tu tournes légèrement la tête vers le jeune homme, ton regard est baissé vers les deux verres devant lui. Ses mains sont rugueuses et usées mais pas parce qu’il est vieux, au contraire. Tu te dis qu’il a dû vivre de terribles choses qui l’ont marquées. Tu tapes le bout de ton index sur le comptoir, cognant parfois le pied de ton verre qui est encore serré entre ton pouce et ton index. Tu lèves le menton et fixant le garçon dans les yeux, tu tends la main comme l’occidental que tu es. < Je m’appelle Rick >.
awww merci
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+++ Le jeune homme te suit. Il boit son verre comme si c’était de l’eau. Toi t’avais plus l’habitude de boire pourtant tu tenais toujours aussi bien l’alcool, à croire que ce genre de choses c’était comme le vélo ça s’oublie pas. Quand t’étais jeune t’agissais comme un petit con, de ceux qui ne trouvent rien d’autre de plus intéressant à faire pour se sentir vivre que de passer son temps à boire comme un trou et regarder tout le monde de haut. Parfois t’avais risqué de finir à l’hôpital, d’autres fois tu finissais juste à moitié noyé dans la piscine de ton meilleur pote ou alors tu te réveillais tout nu sur le parking d’un Mc Do. En fait c’était comme un jeu malsain, tu cherchais toujours à aller plus loin engloutissant à chaque fois un peu plus d’alcool pour dépasser ton dernier score. Qu’est ce que tu cherchais à faire ? Certainement à échapper à ton difficile quotidien dans cette riche famille bien trop aimante… ! Plus sérieusement, t’agissais encore comme les enfants. Tu testais pour trouver tes limites, ou bien pour qu’on t’en impose. Grace à tes parents, t’avais tout ce dont on pouvait rêver en un claquement de doigts et tu pensais que ça resterait comme ça toute ta vie. A quoi bon s’emmerder à travailler ou étudier alors que quoique tu fasses t’auras toujours ce que tu veux. A cette époque, jamais t’aurai pensé finir comme aujourd’hui, mais en même temps, t’avais pas imaginé qu’il pourrait t’arriver la moitié des choses qui t’étaient arrivées. T’avais fini par te ranger. < Plutôt pour qui… Encore une fille, c’est toujours à cause d’une fille > Tu secoues la tête, seulement ça sert à rien parce que c’est pas là qu’elle se trouve. Elle a trouvé sa place dans ton cœur. Il te propose un troisième verre et tu peux pas t’empêcher de retomber dans tes travers. < Avec plaisir ! >. Tu tournes légèrement la tête vers le jeune homme, ton regard est baissé vers les deux verres devant lui. Ses mains sont rugueuses et usées mais pas parce qu’il est vieux, au contraire. Tu te dis qu’il a dû vivre de terribles choses qui l’ont marquées. Tu tapes le bout de ton index sur le comptoir, cognant parfois le pied de ton verre qui est encore serré entre ton pouce et ton index. Tu lèves le menton et fixant le garçon dans les yeux, tu tends la main comme l’occidental que tu es. < Je m’appelle Rick >.
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Re: (libre) feel the pain | Mar 20 Fév 2018 - 14:43
wearing. il n'a jamais fait en sorte de s'en sortir, n'a jamais trouvé le courage de se dire qu'il pourait avoir une meilleure vie. peut-être que cela est du aux personnes qui l'ont toujours entouré, qui lui ont donné de la valeur dans l'obscurité. peut-être que pendant trop longtemps, ça lui a plu d'insuffler la peur, de donner les premiers coups pour se sentir mieux. peut-être qu'il s'y est trop habitué et qu'il a peur du changement, en fin de compte. et même avec cette culpabilité qui le consume peu à peu, il n'a pas la force de changer son quotidien. il est le bad boy de ces dames, la terreur de ces rues. dans un geste las, il repousse ce verre, faisant tapoter ses doigts sur le bois. un soupir s'échappe d'entre ses lèvres rougies par les coups, ce goût métallique le pousuivant à travers l'alcool. "à croire qu'elles seront toujours l'objet de nos tourments." éternelles enchanteresses, enivrantes à souhait, laissant des cicatrices sur leur passage, sans s'en rendre compte. qui pourrait croire qu'un homme abrupte puisse succomber sans séquelle. vérité faussée par les croyances les plus populaires. les mots de son vis-à-vis font echo à ses propres sentiments, épuisé par cette course sans fin. épuisé par ces sentiments qu'il ne contrôle pas, qui le dévorent. d'un geste de la tête, il tente d'effacer ces idées, se retourne vers l'homme à ses côtés, et lui serre la main. "et moi, il kwon." il laisse le temps au serveur de débarrasser les quelques verres devant eux, demande une autre tournée. il n'est pas prêt de s'arrêter de boire, il n'a pas forcément envie d'entraîner son vis-à-vis dans les bas fonds, mais il le sait, il en a besoin.
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wearing. il n'a jamais fait en sorte de s'en sortir, n'a jamais trouvé le courage de se dire qu'il pourait avoir une meilleure vie. peut-être que cela est du aux personnes qui l'ont toujours entouré, qui lui ont donné de la valeur dans l'obscurité. peut-être que pendant trop longtemps, ça lui a plu d'insuffler la peur, de donner les premiers coups pour se sentir mieux. peut-être qu'il s'y est trop habitué et qu'il a peur du changement, en fin de compte. et même avec cette culpabilité qui le consume peu à peu, il n'a pas la force de changer son quotidien. il est le bad boy de ces dames, la terreur de ces rues. dans un geste las, il repousse ce verre, faisant tapoter ses doigts sur le bois. un soupir s'échappe d'entre ses lèvres rougies par les coups, ce goût métallique le pousuivant à travers l'alcool. "à croire qu'elles seront toujours l'objet de nos tourments." éternelles enchanteresses, enivrantes à souhait, laissant des cicatrices sur leur passage, sans s'en rendre compte. qui pourrait croire qu'un homme abrupte puisse succomber sans séquelle. vérité faussée par les croyances les plus populaires. les mots de son vis-à-vis font echo à ses propres sentiments, épuisé par cette course sans fin. épuisé par ces sentiments qu'il ne contrôle pas, qui le dévorent. d'un geste de la tête, il tente d'effacer ces idées, se retourne vers l'homme à ses côtés, et lui serre la main. "et moi, il kwon." il laisse le temps au serveur de débarrasser les quelques verres devant eux, demande une autre tournée. il n'est pas prêt de s'arrêter de boire, il n'a pas forcément envie d'entraîner son vis-à-vis dans les bas fonds, mais il le sait, il en a besoin.Invité
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Re: (libre) feel the pain | Mer 21 Fév 2018 - 17:12
+++ Il avait une sacrée poigne, tu t’attendais pas à ça. Pourtant il paraissait pas si frêle, au contraire, mais t’avais quand même été surpris. T’attends avec impatience ce troisième verre, tu veux avoir un peu de répit. Elle te manque, ça en devient viscéral. Elle est devenue ta nouvelle drogue. Tu rêves de pouvoir caresser ses cheveux, lui prendre la main et parfois tu te laisses aller à t‘imaginer en train de l’embrasser. Et voilà, c’est reparti pour un tour, alors que tu t’étais promis d’arrêter de penser à elle, elle refaisait surface. Le serveur vous débarrasse et tu lui fais un signe de tête pour le remercier. Tu repenses à ce que t’as dit à Il Kwon et tu réalises que tu laissais croire que c’était de sa faute à elle si tu te sentais si mal aujourd’hui. Seulement, toi et moi on sait parfaitement qu’elle n’y était pour rien. C’est toi qui étais pieds et mains liés et qui l’avait entrainé dans ta vie, si compliquée. Tu jettes un rapide coup d’œil à ton compagnon. < C’est aussi à cause d’une fille, ça ? > Tu montres du doigt ta lèvre. Le serveur dépose la troisième tournée, et à la vue de ce verre tu te lèches presque les babines. Ton seul but ce soir est de finir sous la table. Tu t’adresses au serveur < Finalement… Amenez la bouteille ! > Il te dévisage. Pour sûr qu’il n’a pas souvent l’habitude d’entendre ça. Tu as envie de vider ton sac et la seule façon que t’as trouvé pour te délier la langue c’est d’engloutir ce whiskey bon marché. Tu fais face à ton voisin et l’écoutes, pris d’une curiosité malsaine, impatient de connaitre sa réponse.
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+++ Il avait une sacrée poigne, tu t’attendais pas à ça. Pourtant il paraissait pas si frêle, au contraire, mais t’avais quand même été surpris. T’attends avec impatience ce troisième verre, tu veux avoir un peu de répit. Elle te manque, ça en devient viscéral. Elle est devenue ta nouvelle drogue. Tu rêves de pouvoir caresser ses cheveux, lui prendre la main et parfois tu te laisses aller à t‘imaginer en train de l’embrasser. Et voilà, c’est reparti pour un tour, alors que tu t’étais promis d’arrêter de penser à elle, elle refaisait surface. Le serveur vous débarrasse et tu lui fais un signe de tête pour le remercier. Tu repenses à ce que t’as dit à Il Kwon et tu réalises que tu laissais croire que c’était de sa faute à elle si tu te sentais si mal aujourd’hui. Seulement, toi et moi on sait parfaitement qu’elle n’y était pour rien. C’est toi qui étais pieds et mains liés et qui l’avait entrainé dans ta vie, si compliquée. Tu jettes un rapide coup d’œil à ton compagnon. < C’est aussi à cause d’une fille, ça ? > Tu montres du doigt ta lèvre. Le serveur dépose la troisième tournée, et à la vue de ce verre tu te lèches presque les babines. Ton seul but ce soir est de finir sous la table. Tu t’adresses au serveur < Finalement… Amenez la bouteille ! > Il te dévisage. Pour sûr qu’il n’a pas souvent l’habitude d’entendre ça. Tu as envie de vider ton sac et la seule façon que t’as trouvé pour te délier la langue c’est d’engloutir ce whiskey bon marché. Tu fais face à ton voisin et l’écoutes, pris d’une curiosité malsaine, impatient de connaitre sa réponse.Invité
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Re: (libre) feel the pain | Lun 26 Fév 2018 - 17:47
wearing. il rage de cette culpabilité qui le ronge, de ces souvenirs qu'il ressasse sans arrêt. il rage de s'être laissé emporter par l'instant, d'avoir été faible face à celle qu'il désire, alors qu'il ne devrait pas. il est énervé contre le monde, et contre lui-même. de ne pas réussir à se contenir, de ne plus être capable de faire face à son propre frère ainsi qu'à srey, ce fruit défendu qu'il continue de chérir. il est le résultat du désastre de sa propre vie. il n'est pas capable d'être honnête avec son frère, et ne sait plus comment faire pour ne plus succomber à cette demoiselle blonde qui hante ses nuits depuis trop longtemps. mais ce soir, il veut oublier tout ça. il veut se perdre dans l'ivresse d'une nuit sans étoiles. son regard se pose sur celui qui est en train de devenir son compagnon de beuverie, esquisse un sourire en coin à sa question. "ça ?" qu'il demande plus pour la forme, pointant son propre visage. "c'est juste un p'tit caïd qui a cru bon de m'chercher." il est loin d'être un homme tendre, au contraire. impulsif, hargneux, il tape sans réfléchir. pour n'importe quelle raison. une haine qui n'est jamais partie, qu'il l'a maintenu éveillé trop de fois. "ça aurait pu..." qu'il souffle finalement. après tout, il en est même arrivé à s'prendre un coup d'couteau pour elle, il n'y aurait rien eu d'étonnant à ce qu'il se soit battu pour elle, une nouvelle fois. il hausse un sourcil à entendre rick demander la bouteille et garde son attention sur lui, certainement curieux, mais surtout, cette envie irrémédiable de boire, encore et encore... "toi aussi, t'en as besoin à c'point là ?" qu'il demande, pointant du doigt la bouteille finalement posée en face d'eux.
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wearing. il rage de cette culpabilité qui le ronge, de ces souvenirs qu'il ressasse sans arrêt. il rage de s'être laissé emporter par l'instant, d'avoir été faible face à celle qu'il désire, alors qu'il ne devrait pas. il est énervé contre le monde, et contre lui-même. de ne pas réussir à se contenir, de ne plus être capable de faire face à son propre frère ainsi qu'à srey, ce fruit défendu qu'il continue de chérir. il est le résultat du désastre de sa propre vie. il n'est pas capable d'être honnête avec son frère, et ne sait plus comment faire pour ne plus succomber à cette demoiselle blonde qui hante ses nuits depuis trop longtemps. mais ce soir, il veut oublier tout ça. il veut se perdre dans l'ivresse d'une nuit sans étoiles. son regard se pose sur celui qui est en train de devenir son compagnon de beuverie, esquisse un sourire en coin à sa question. "ça ?" qu'il demande plus pour la forme, pointant son propre visage. "c'est juste un p'tit caïd qui a cru bon de m'chercher." il est loin d'être un homme tendre, au contraire. impulsif, hargneux, il tape sans réfléchir. pour n'importe quelle raison. une haine qui n'est jamais partie, qu'il l'a maintenu éveillé trop de fois. "ça aurait pu..." qu'il souffle finalement. après tout, il en est même arrivé à s'prendre un coup d'couteau pour elle, il n'y aurait rien eu d'étonnant à ce qu'il se soit battu pour elle, une nouvelle fois. il hausse un sourcil à entendre rick demander la bouteille et garde son attention sur lui, certainement curieux, mais surtout, cette envie irrémédiable de boire, encore et encore... "toi aussi, t'en as besoin à c'point là ?" qu'il demande, pointant du doigt la bouteille finalement posée en face d'eux.Invité
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Re: (libre) feel the pain | Mar 6 Mar 2018 - 22:48
+++ Tu te demandais ce qui l’avait poussé à se battre. Tu te doutais bien que cette histoire n’était pas seulement à propos d’un gouté volé dans la cours de récréation. Cet endroit, cet homme, tout indiquait que tu devais te méfier mais t’en avais marre d’être prudent, docile, tu voulais un peu d’action. Tu plonges ta main dans ta veste et sors un billet assez élevé pour acheter tout l’alcool du bar, mais t’y prêtes pas attention puisque c’est ce que tu comptes faire. Tu soupires longuement tout en prenant la bouteille qui venait enfin d’arriver et tu remplies presque à ras bord le verre d’Ilkwon, puis le tien. < Sacrément besoin ! > C’est bon. Pas la boisson en elle-même, mais la sensation du liquide brûlant coulant dans ta gorge. T’avais peur de retomber dans tes travers. Un verre tous les soirs c’est normal pour un homme, un vrai, non ? C’était pas de l’alcoolisme, et encore moins quand tu te comparais à quand t’étais jeune. On se rassure comme on, hein ?! Mais quoique t’en penses, un verre de bourbon tous les soirs c’est de l’alcoolisme et surtout quand on peut plus s’en passer et qu’on en veut plus, toujours plus. En amenant ton verre trop rapidement à ta bouche tu renverses un peu de whiskey sur tes doigts mais tu t’en fous, tout ce qui compte c’est de boire ce fichu verre. Tu te souviens que tu n’es pas seul et regardes ton voisin. < Qu’est ce qu’il a fait ce caïd ? Histoire que je reproduise pas les mêmes erreurs. > Tu le dis sur le ton de la rigolade, mais tu te demandais s’il allait dire la vérité ou éviter la question.
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+++ Tu te demandais ce qui l’avait poussé à se battre. Tu te doutais bien que cette histoire n’était pas seulement à propos d’un gouté volé dans la cours de récréation. Cet endroit, cet homme, tout indiquait que tu devais te méfier mais t’en avais marre d’être prudent, docile, tu voulais un peu d’action. Tu plonges ta main dans ta veste et sors un billet assez élevé pour acheter tout l’alcool du bar, mais t’y prêtes pas attention puisque c’est ce que tu comptes faire. Tu soupires longuement tout en prenant la bouteille qui venait enfin d’arriver et tu remplies presque à ras bord le verre d’Ilkwon, puis le tien. < Sacrément besoin ! > C’est bon. Pas la boisson en elle-même, mais la sensation du liquide brûlant coulant dans ta gorge. T’avais peur de retomber dans tes travers. Un verre tous les soirs c’est normal pour un homme, un vrai, non ? C’était pas de l’alcoolisme, et encore moins quand tu te comparais à quand t’étais jeune. On se rassure comme on, hein ?! Mais quoique t’en penses, un verre de bourbon tous les soirs c’est de l’alcoolisme et surtout quand on peut plus s’en passer et qu’on en veut plus, toujours plus. En amenant ton verre trop rapidement à ta bouche tu renverses un peu de whiskey sur tes doigts mais tu t’en fous, tout ce qui compte c’est de boire ce fichu verre. Tu te souviens que tu n’es pas seul et regardes ton voisin. < Qu’est ce qu’il a fait ce caïd ? Histoire que je reproduise pas les mêmes erreurs. > Tu le dis sur le ton de la rigolade, mais tu te demandais s’il allait dire la vérité ou éviter la question. Contenu sponsorisé
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