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Re: (libre) feel the pain | Lun 19 Mar 2018 - 8:45
wearing. il est prêt à boire jusqu'à s'effondrer, jusqu'à ne plus être capable de rentrer chez lui. passer une nuit à dormir sous le porche d'un immeuble, simplement pour sentir cette pseudo liberté à porté de main. oublier ce mirage pour se perdre dans les méandres de la rue. oublier ses sentiments pour se sentir plus à-même d'avancer dans ce monde qui est pourtant sien. en se battant contre les autres, il se bat contre lui-même, pour se retrouver, connaître le réel sens de sa vie. il se rassure en se disant qu'il n'est pas seul à ressentir ce besoin de boire, jusqu'à perdre la raison. il offre un sourire léger à son vis-à-vis, le remerciant d'un signe de tête pour ce nouveau verre, qu'il descend d'une traite. il ne veut plus penser à rien, ne veut plus souffrir pour de telles futilités, même s'il s'en sent parfois encore incapable. la question de rick lui fait lâcher un rire alors qu'il repense à son altercation quelques heures plus tôt. "disons simplement qu'il faut éviter d'avoir des dettes avec moi." qu'il lance simplement. disons qu'il évite de parler de sa vie à n'importe qui, trop de risques de tomber, trop de risques de se retrouver enfermé. des magouilles à n'en plus finir, qui le font parfois encore douter de ce qu'il serait capable d'accomplir. alors il se laisse simplement bercer par l'illusion qu'un jour il aura réellement envie de s'en sortir, qu'il arrêtera de bousiller la vie de ces personnes qui n'ont quasiment rien demandé. "et sinon, elle a fait quoi cette meuf pour que t'en arrives là ?" il ne juge pas, mais la curiosité l'emporte. parler de malheurs pour les laisser s'échapper de son propre quotidien. pas sûr que ce soit le meilleur moyen, mais ça peut aider, en fin de compte.
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wearing. il est prêt à boire jusqu'à s'effondrer, jusqu'à ne plus être capable de rentrer chez lui. passer une nuit à dormir sous le porche d'un immeuble, simplement pour sentir cette pseudo liberté à porté de main. oublier ce mirage pour se perdre dans les méandres de la rue. oublier ses sentiments pour se sentir plus à-même d'avancer dans ce monde qui est pourtant sien. en se battant contre les autres, il se bat contre lui-même, pour se retrouver, connaître le réel sens de sa vie. il se rassure en se disant qu'il n'est pas seul à ressentir ce besoin de boire, jusqu'à perdre la raison. il offre un sourire léger à son vis-à-vis, le remerciant d'un signe de tête pour ce nouveau verre, qu'il descend d'une traite. il ne veut plus penser à rien, ne veut plus souffrir pour de telles futilités, même s'il s'en sent parfois encore incapable. la question de rick lui fait lâcher un rire alors qu'il repense à son altercation quelques heures plus tôt. "disons simplement qu'il faut éviter d'avoir des dettes avec moi." qu'il lance simplement. disons qu'il évite de parler de sa vie à n'importe qui, trop de risques de tomber, trop de risques de se retrouver enfermé. des magouilles à n'en plus finir, qui le font parfois encore douter de ce qu'il serait capable d'accomplir. alors il se laisse simplement bercer par l'illusion qu'un jour il aura réellement envie de s'en sortir, qu'il arrêtera de bousiller la vie de ces personnes qui n'ont quasiment rien demandé. "et sinon, elle a fait quoi cette meuf pour que t'en arrives là ?" il ne juge pas, mais la curiosité l'emporte. parler de malheurs pour les laisser s'échapper de son propre quotidien. pas sûr que ce soit le meilleur moyen, mais ça peut aider, en fin de compte.Invité
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Re: (libre) feel the pain | Mar 10 Avr 2018 - 10:27
Tu avais l’impression que ça ne suffirait pas. On aurait pu t’apporter tout l’alcool disponible sur cette planète, mais tu n’en aurais jamais assez. Vous n’en auriez jamais assez. Tu ne commençais qu’à peine à sentir les effets de la boisson, mais ils étaient si infimes, si insignifiants... Le bout de tes doigts était légèrement anesthésié. Mais tu voulais plus, tu voulais oublier, te soulager de ta vie.
Des dettes, tu n’aimais pas en avoir. Heureusement tu pouvais te permettre de ne pas en avoir, ce n’était apparemment pas le cas pour tout le monde. Tu n’avais jamais eu affaire à ce genre de voyous. Toi, dans ta cage dorée, tu ne connaissais que des rapaces avec des cuillères en or dans la bouche. Pas de ceux qui règlent leurs comptes dans une ruelle sombre à coups de poings, mais plutôt à coups d’avocats et de procès. Ce garçon, Ilkwon, était encore si jeune et pourtant il était déjà entaché par l’usure d’une vie trop rude. T’avais l’impression de voir ton reflet dans un miroir déformant. Une sorte d’alter ego plus sombre. Il te fait repenser à cette fille. Celle consume ton cœur. Elle n’était coupable de rien, à part de t’aimer. C’était toi le responsable. Tu l’entrainais dans ta vie si compliquée. Tu hésites à délier ta langue. Tu jettes un regard autour de toi. Personne ici ne te connais, ils sont d’ailleurs tous préoccupés à avaler leurs verres. Qu’est-ci qui t’empêcherait de te soulager ce poids ? Tu sais que ça te ferais du bien de raconter à quelqu’un ton histoire, alors tu te décides. < Fais quoi ? > Tu réfléchis. < Je pense pas qu’elle ait fait quelque chose de spécial… A part être elle-même. > Tu bois à nouveau. < Finalement c’est peut être moi le problème… ? > Tu décides de déconnecter ton cerveau et de dire ce qui te passe par la tête, après tout demain tu auras tout oublié. < J’ai toujours été un problème pour tout le monde… J’aurai peut être mieux fait de jamais venir au monde. > Tu dis ça calmement et stoïquement comme si tu parlais du beau temps. Ce soir tu t’autorises tout, même à te mettre à nu.
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Tu avais l’impression que ça ne suffirait pas. On aurait pu t’apporter tout l’alcool disponible sur cette planète, mais tu n’en aurais jamais assez. Vous n’en auriez jamais assez. Tu ne commençais qu’à peine à sentir les effets de la boisson, mais ils étaient si infimes, si insignifiants... Le bout de tes doigts était légèrement anesthésié. Mais tu voulais plus, tu voulais oublier, te soulager de ta vie. Des dettes, tu n’aimais pas en avoir. Heureusement tu pouvais te permettre de ne pas en avoir, ce n’était apparemment pas le cas pour tout le monde. Tu n’avais jamais eu affaire à ce genre de voyous. Toi, dans ta cage dorée, tu ne connaissais que des rapaces avec des cuillères en or dans la bouche. Pas de ceux qui règlent leurs comptes dans une ruelle sombre à coups de poings, mais plutôt à coups d’avocats et de procès. Ce garçon, Ilkwon, était encore si jeune et pourtant il était déjà entaché par l’usure d’une vie trop rude. T’avais l’impression de voir ton reflet dans un miroir déformant. Une sorte d’alter ego plus sombre. Il te fait repenser à cette fille. Celle consume ton cœur. Elle n’était coupable de rien, à part de t’aimer. C’était toi le responsable. Tu l’entrainais dans ta vie si compliquée. Tu hésites à délier ta langue. Tu jettes un regard autour de toi. Personne ici ne te connais, ils sont d’ailleurs tous préoccupés à avaler leurs verres. Qu’est-ci qui t’empêcherait de te soulager ce poids ? Tu sais que ça te ferais du bien de raconter à quelqu’un ton histoire, alors tu te décides. < Fais quoi ? > Tu réfléchis. < Je pense pas qu’elle ait fait quelque chose de spécial… A part être elle-même. > Tu bois à nouveau. < Finalement c’est peut être moi le problème… ? > Tu décides de déconnecter ton cerveau et de dire ce qui te passe par la tête, après tout demain tu auras tout oublié. < J’ai toujours été un problème pour tout le monde… J’aurai peut être mieux fait de jamais venir au monde. > Tu dis ça calmement et stoïquement comme si tu parlais du beau temps. Ce soir tu t’autorises tout, même à te mettre à nu.
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Re: (libre) feel the pain | Jeu 19 Avr 2018 - 20:55
wearing. il est cassé de l'intérieur, il kwon. comme si son coeur était brisé en milliers de morceaux, éparpillés ici et là, sans réellement savoir comment le recoller. une façade faite d'égratinures, mais en miettes à l'intérieur. il doute de tout, et pourtant il paraît si confiant. il ne fait pas forcément les bons choix, mais assume pleinement ce qu'il est. il est un paradoxe à lui tout seul il kwon, il n'a pas envie qu'on devine tout ça, et pourtant... ce soir, il est prêt à tout lâcher, tout abandonner, si cela pouvait lui permettre de se sentir un peu mieux. il est prêt à mettre sa détresse de côté pour un peu d'alcool, un peu de compagnie. il est prêt à laisser le temps filer, au moins pour une nuit, sans regarder ou cela va le mener. et il écoute, attentivement, ce que rick a sur le coeur. il a l'impression de se retrouver dans des paroles qu'il n'a jamais eu le courage de prononcer, même face à ses erreurs. un soupir, une vérité qu'il est parfois difficile d'affronter. un rire rempli d'ironie, alors qu'au fond, il aurait l'impression de s'entendre parler. "j'connais que trop bien ce sentiment..." qu'il lance furtivement avant de reprendre une gorgée de sa boisson. "quand t'as l'impression d'tout faire de travers. que tu s'rais pas capable de lui donner ce qu'elle veut. que t'es simplement un minable qui sera jamais à la hauteur pour une meuf comme elle..." sans s'en rendre compte, il laisse son coeur s'ouvrir un peu, parlant plus pour lui que pour son compagnon d'infortune. à croire que la femme est le talon d'achille de l'homme, capable de mettre à terre même l'homme le plus courageux, le plus insensible du monde. et ça se confirmerait presque à les voir là, plongé dans un tel état pour la même chose.
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wearing. il est cassé de l'intérieur, il kwon. comme si son coeur était brisé en milliers de morceaux, éparpillés ici et là, sans réellement savoir comment le recoller. une façade faite d'égratinures, mais en miettes à l'intérieur. il doute de tout, et pourtant il paraît si confiant. il ne fait pas forcément les bons choix, mais assume pleinement ce qu'il est. il est un paradoxe à lui tout seul il kwon, il n'a pas envie qu'on devine tout ça, et pourtant... ce soir, il est prêt à tout lâcher, tout abandonner, si cela pouvait lui permettre de se sentir un peu mieux. il est prêt à mettre sa détresse de côté pour un peu d'alcool, un peu de compagnie. il est prêt à laisser le temps filer, au moins pour une nuit, sans regarder ou cela va le mener. et il écoute, attentivement, ce que rick a sur le coeur. il a l'impression de se retrouver dans des paroles qu'il n'a jamais eu le courage de prononcer, même face à ses erreurs. un soupir, une vérité qu'il est parfois difficile d'affronter. un rire rempli d'ironie, alors qu'au fond, il aurait l'impression de s'entendre parler. "j'connais que trop bien ce sentiment..." qu'il lance furtivement avant de reprendre une gorgée de sa boisson. "quand t'as l'impression d'tout faire de travers. que tu s'rais pas capable de lui donner ce qu'elle veut. que t'es simplement un minable qui sera jamais à la hauteur pour une meuf comme elle..." sans s'en rendre compte, il laisse son coeur s'ouvrir un peu, parlant plus pour lui que pour son compagnon d'infortune. à croire que la femme est le talon d'achille de l'homme, capable de mettre à terre même l'homme le plus courageux, le plus insensible du monde. et ça se confirmerait presque à les voir là, plongé dans un tel état pour la même chose.Invité
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Re: (libre) feel the pain | Mer 9 Mai 2018 - 20:19
On t’avait usé jusqu’à la moelle et aujourd’hui tu n’avais plus rien à offrir, mais ce sont bien les choses que l’on trouve insignifiantes chez nous qui plaisent aux autres. Tu ne pouvais imaginer tout ce que tu lui apportais, tout comme elle ne se doutait pas de l’importance qu’elle avait pour toi. Mais voilà, ça ne pouvait plus continuer, c’était la goutte d’eau qui faisait déborder le vase. On t’avait menacé de tout dévoiler, de te déposséder de ta propre entreprise. Tu ne pouvais plus jouer sur deux tableaux. Tu devais trouver le moyen de concilier les deux. Tu pensais ça, comme si tu n’avais jamais réfléchi à la question ! Tu colles ta joue dans ta paume, totalement désespéré, ne voyant qu’une seule aide possible… L’alcool. Moins t’avais les idées, mieux tu te sentais. Les choses devenaient tellement plus simples, et c’était si facile d’ingurgiter un verre de plus. Le prix à payer n’était que trop petit et surtout trop lointain.
Tu écoutes attentivement les rares paroles que ton interlocuteur t’avaient adressées. C’était exactement ça. Tu n’aurais jamais cru que quelqu’un pouvait te comprendre comme ça, avec une telle facilité. Sans elle, tu aurais probablement continué toute ta vie comme ça. Tu aurais eu une vie de faux semblants et de malheurs. Mais parfois on aime rester dans les sentiers battus, de suivre le mouvement, de rester dans ce qu’on connait même si ce qu’on connait n’est que souffrance et trahisons. Certaines fois tu te demandais si elle n’était pas apparue dans ta vie comme une lueur d’espoir pour mieux t’achever. Tu acquiesces à la réponse de Ilkwon en avalant un autre verre. < Ces femmes, j’te jure… ! > Et tu bois à nouveau. < Il est plus fort qu’avant ou c’est moi ?! > demandes tu désignant la bouteille incriminée du doigt. Non, ce n’était pas l’alcool mais tes mensonges qui avaient du mal à passer.
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On t’avait usé jusqu’à la moelle et aujourd’hui tu n’avais plus rien à offrir, mais ce sont bien les choses que l’on trouve insignifiantes chez nous qui plaisent aux autres. Tu ne pouvais imaginer tout ce que tu lui apportais, tout comme elle ne se doutait pas de l’importance qu’elle avait pour toi. Mais voilà, ça ne pouvait plus continuer, c’était la goutte d’eau qui faisait déborder le vase. On t’avait menacé de tout dévoiler, de te déposséder de ta propre entreprise. Tu ne pouvais plus jouer sur deux tableaux. Tu devais trouver le moyen de concilier les deux. Tu pensais ça, comme si tu n’avais jamais réfléchi à la question ! Tu colles ta joue dans ta paume, totalement désespéré, ne voyant qu’une seule aide possible… L’alcool. Moins t’avais les idées, mieux tu te sentais. Les choses devenaient tellement plus simples, et c’était si facile d’ingurgiter un verre de plus. Le prix à payer n’était que trop petit et surtout trop lointain. Tu écoutes attentivement les rares paroles que ton interlocuteur t’avaient adressées. C’était exactement ça. Tu n’aurais jamais cru que quelqu’un pouvait te comprendre comme ça, avec une telle facilité. Sans elle, tu aurais probablement continué toute ta vie comme ça. Tu aurais eu une vie de faux semblants et de malheurs. Mais parfois on aime rester dans les sentiers battus, de suivre le mouvement, de rester dans ce qu’on connait même si ce qu’on connait n’est que souffrance et trahisons. Certaines fois tu te demandais si elle n’était pas apparue dans ta vie comme une lueur d’espoir pour mieux t’achever. Tu acquiesces à la réponse de Ilkwon en avalant un autre verre. < Ces femmes, j’te jure… ! > Et tu bois à nouveau. < Il est plus fort qu’avant ou c’est moi ?! > demandes tu désignant la bouteille incriminée du doigt. Non, ce n’était pas l’alcool mais tes mensonges qui avaient du mal à passer.
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Re: (libre) feel the pain | Jeu 10 Mai 2018 - 23:22
wearing. l'alcool n'est qu'un refuge pour oublier qu'il ne pourra jamais avoir celle qu'il voulait. qu'il devra se contenter de la voir aux bras d'un autre, quoi qu'il dise, quoi qu'il fasse. Il aimerait avoir le courage d'oublier, mais elle est là, à prendre toute la place dans son esprit depuis bien trop longtemps. et la voir non loin, tous les jours, n'est qu'un fardeau de plus, une pique quotidienne pour lui rappeler qu'il n'a jamais eu le courage d'ouvrir son coeur. maintenant ? il doit vivre avec ses choix, et faire en sorte de la protéger, principalement de lui. il s'en mords les doigts, et ne trouve rien de mieux à faire que de boire, encore et toujours. il passerait ses soirées entières ainsi si, au bout du compte, il arrêtait de penser à elle. mais ce n'est pas suffisant, tout ça. pourtant, il continue d'enfiler les verres, balancer quelques mots dérisoires mais qui sont si douloureux à son coeur. "le pire c'est qu'on s'rait perdus sans elles." qu'il lance dans un rire emplit d'ironie. une nouvelle gorgée, un nouveau verre, et il pose son regard sur l'homme à ses côtés, les sourcils froncés. "t'sais,
à force de boire, j'fais plus vraiment gaffe à ça." qu'il avoue sans retenue. il a tout essayé, toutes les bouteilles de son propre bar y sont passées. à quoi bon faire la différence quand le résultat sera le même. il récupère finalement la bouteille, ressert son compagnon d'infortune, et se ressert au passage, l'air presque perdu alors qu'il tente désespérement de tout oublier. "de toute façon, au point ou on en est..." avoue-t-il, un léger rictus sur le visage, teinté d'une tristesse qu'il n'arrive pas à faire disparaître.
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wearing. l'alcool n'est qu'un refuge pour oublier qu'il ne pourra jamais avoir celle qu'il voulait. qu'il devra se contenter de la voir aux bras d'un autre, quoi qu'il dise, quoi qu'il fasse. Il aimerait avoir le courage d'oublier, mais elle est là, à prendre toute la place dans son esprit depuis bien trop longtemps. et la voir non loin, tous les jours, n'est qu'un fardeau de plus, une pique quotidienne pour lui rappeler qu'il n'a jamais eu le courage d'ouvrir son coeur. maintenant ? il doit vivre avec ses choix, et faire en sorte de la protéger, principalement de lui. il s'en mords les doigts, et ne trouve rien de mieux à faire que de boire, encore et toujours. il passerait ses soirées entières ainsi si, au bout du compte, il arrêtait de penser à elle. mais ce n'est pas suffisant, tout ça. pourtant, il continue d'enfiler les verres, balancer quelques mots dérisoires mais qui sont si douloureux à son coeur. "le pire c'est qu'on s'rait perdus sans elles." qu'il lance dans un rire emplit d'ironie. une nouvelle gorgée, un nouveau verre, et il pose son regard sur l'homme à ses côtés, les sourcils froncés. "t'sais,à force de boire, j'fais plus vraiment gaffe à ça." qu'il avoue sans retenue. il a tout essayé, toutes les bouteilles de son propre bar y sont passées. à quoi bon faire la différence quand le résultat sera le même. il récupère finalement la bouteille, ressert son compagnon d'infortune, et se ressert au passage, l'air presque perdu alors qu'il tente désespérement de tout oublier. "de toute façon, au point ou on en est..." avoue-t-il, un léger rictus sur le visage, teinté d'une tristesse qu'il n'arrive pas à faire disparaître.
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Re: (libre) feel the pain | Ven 11 Mai 2018 - 12:30
C’était comme avoir une double vie mais n’avoir que les mauvais côté. Le stress, la frustration, la peur, t’en avais ras le bol. Ta vie te consumait et tu ne savais plus combien de temps t’allais tenir et l’alcool était ton placebo. Tu croyais que ça t’aiderait alors que ça ne serait qu’un problème de plus à ajouter à ta liste. Tu observes l’homme te resservir et le remercie de la tête. < De toute façon dans pas longtemps je sentirais plus rien. > Tu ne parlais pas que de l’alcool. A la fin de cette soirée, même tes sentiments pour la femme qui faisait battre ton cœur s’anesthésieraient. < C’est incroyable ! Comment ça se fait qu’elles aient autant d’importance ?! > Question idiote. Tu savais très bien ce que Sunah t’apportait et tu savais encore plus que personne d’autre ne pouvait la remplacer.
Tu sens quelqu’un s’assoir à coté de toi mais tu n’y prête pas attention. Il ne dit rien, ne commande rien, il s’assoit simplement. < Tu crois qu’elles en valent la peine ? Enfin… Je veux dire que… > Tu réfléchis, voulant expliquer ta situation sans vraiment l’expliquer. Choisissant les bons mots. < Tu crois que ça vaut le coup de tout abandonner pour elles ? Même si c’est dangereux ou que ca risque de gâcher la vie de certaines personnes ? > Tu attendais la réponse de Ilkwon comme si elle serait LA réponse qui résoudrait tes problèmes.
L’homme à côté de toi te déroute. Il sent terriblement fort l’alcool et se penche légèrement sur toi, comme s’il ne tenait plus debout.
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C’était comme avoir une double vie mais n’avoir que les mauvais côté. Le stress, la frustration, la peur, t’en avais ras le bol. Ta vie te consumait et tu ne savais plus combien de temps t’allais tenir et l’alcool était ton placebo. Tu croyais que ça t’aiderait alors que ça ne serait qu’un problème de plus à ajouter à ta liste. Tu observes l’homme te resservir et le remercie de la tête. < De toute façon dans pas longtemps je sentirais plus rien. > Tu ne parlais pas que de l’alcool. A la fin de cette soirée, même tes sentiments pour la femme qui faisait battre ton cœur s’anesthésieraient. < C’est incroyable ! Comment ça se fait qu’elles aient autant d’importance ?! > Question idiote. Tu savais très bien ce que Sunah t’apportait et tu savais encore plus que personne d’autre ne pouvait la remplacer. Tu sens quelqu’un s’assoir à coté de toi mais tu n’y prête pas attention. Il ne dit rien, ne commande rien, il s’assoit simplement. < Tu crois qu’elles en valent la peine ? Enfin… Je veux dire que… > Tu réfléchis, voulant expliquer ta situation sans vraiment l’expliquer. Choisissant les bons mots. < Tu crois que ça vaut le coup de tout abandonner pour elles ? Même si c’est dangereux ou que ca risque de gâcher la vie de certaines personnes ? > Tu attendais la réponse de Ilkwon comme si elle serait LA réponse qui résoudrait tes problèmes.
L’homme à côté de toi te déroute. Il sent terriblement fort l’alcool et se penche légèrement sur toi, comme s’il ne tenait plus debout.
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Re: (libre) feel the pain | Ven 11 Mai 2018 - 15:12
wearing. l'alcool continue de couler dans ses veines, sans qu'il n'en ressente réellement les effets. il n'a plus envie de penser, de laisser ses sentiments prendre le pas sur sa vie. mais il n'y arrive pas, même lorsqu'il boit à outrance. alors il continue, parce qu'en fin de compte, il ne trouve que ça à faire. il ne fait que ça, depuis bien trop longtemps. "va savoir. elles ont l'don de nous r'tourner le cerveau." qu'il siffle, repensant une fois de plus à srey, celle qui occupe toutes ses pensées, sans cesse. furtivement, il observe l'homme venu s'asseoir non loin, alors qu'il écoute rick attentivement. il ne saurait quoi répondre, cette impression que ses mots font écho à ce qu'il vit. il reste silencieux un instant, prendre une nouvelle gorgée alors que l'alcool commence à lui brûler la gorge. mais il s'en fout et lâche un léger soupire. "j'sais pas mon vieux..." qu'il commence, passant une main dans ses cheveux. "est-ce que ça vaut l'coup de foutre en l'air sa vie pour quelqu'un ? d'ruiner tout ce pour quoi on s'est battu ? j'sais pas..." qu'il enchaîne, devenu bien trop pensif. "j'crois qu'il faut peser le pour et l'contre, voir ce qu'on y perd et c'qu'on y gagne à la choisir elle." dans son cas à lui, il sait qu'il perdrait tout. son frère, son business, son clan. tout ce qui l'a toujours maintenu en vie. alors il préfère rester à l'écart, se dit que c'est mieux ainsi. mais sa réponse n'est pas la bonne pour tout le monde, il le sait. "mais bon... c'est qu'mon avis." qu'il finit par ajouter, ne voulant pas mener sur un mauvais chemin son compagnon d'infortune.
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wearing. l'alcool continue de couler dans ses veines, sans qu'il n'en ressente réellement les effets. il n'a plus envie de penser, de laisser ses sentiments prendre le pas sur sa vie. mais il n'y arrive pas, même lorsqu'il boit à outrance. alors il continue, parce qu'en fin de compte, il ne trouve que ça à faire. il ne fait que ça, depuis bien trop longtemps. "va savoir. elles ont l'don de nous r'tourner le cerveau." qu'il siffle, repensant une fois de plus à srey, celle qui occupe toutes ses pensées, sans cesse. furtivement, il observe l'homme venu s'asseoir non loin, alors qu'il écoute rick attentivement. il ne saurait quoi répondre, cette impression que ses mots font écho à ce qu'il vit. il reste silencieux un instant, prendre une nouvelle gorgée alors que l'alcool commence à lui brûler la gorge. mais il s'en fout et lâche un léger soupire. "j'sais pas mon vieux..." qu'il commence, passant une main dans ses cheveux. "est-ce que ça vaut l'coup de foutre en l'air sa vie pour quelqu'un ? d'ruiner tout ce pour quoi on s'est battu ? j'sais pas..." qu'il enchaîne, devenu bien trop pensif. "j'crois qu'il faut peser le pour et l'contre, voir ce qu'on y perd et c'qu'on y gagne à la choisir elle." dans son cas à lui, il sait qu'il perdrait tout. son frère, son business, son clan. tout ce qui l'a toujours maintenu en vie. alors il préfère rester à l'écart, se dit que c'est mieux ainsi. mais sa réponse n'est pas la bonne pour tout le monde, il le sait. "mais bon... c'est qu'mon avis." qu'il finit par ajouter, ne voulant pas mener sur un mauvais chemin son compagnon d'infortune.Invité
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Re: (libre) feel the pain | Dim 13 Mai 2018 - 15:24
On n’est jamais seul dans son désespoir. Quelqu’un, quelque part, saura ce que tu ressens même s’il habite à l’autre bout du monde. Ici, en l’occurrence, ton partenaire de boisson te comprenait peut être plus que n’importe qui. Vous étiez si différents et pourtant si semblables. Deux âmes déchirée par leurs vies mais réunies par le plus grand des hasards. Ca ne te ressemblait pas de te livrer ainsi à un inconnu. Mais peut être que, finalement, tu sentais qu’il vivait la même chose et tu te sentais moins seul. Les paroles du jeune homme ne te rassuraient pas. Tu ne sais même pas ce que tu avais espéré. Aucune solution miracle n’existait pour toi. Si tu voulais la fille tu allais devoir sacrifier ton héritage. C’était aussi simple et destructeur que ça. Tu soupires longuement. Sans le vouloir, Ilkwon avait enfoncé le couteau dans cette plaie béante mais tu savais qu’il avait raison. < Le problème, tu vois, c’est que… >. Tu te sentais affreusement mal de penser ainsi. < Ca a tout autant de valeur si je la choisie… Que si je la choisie pas… > Ca y est, tu avais craché le morceau. Tu te dégoutais d’avoir dit, mais surtout pensé, de telles paroles. Pourtant là était la cruelle vérité. Si tu voulais être avec Sunah tu devrais rompre la promesse que tu avais faite à ta mère avant qu’elle ne t’abandonne. Tu devais les rendre fier de toi, elle et ton père. Finalement c’était ça qui te motivait à vivre cette vie de désespoir. Mais est-ce que ça en valait vraiment la peine ? Est-ce qu’elle en valait la peine ?
Est-ce que ca te dérange si on lance un bagarre dans le rp ?
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On n’est jamais seul dans son désespoir. Quelqu’un, quelque part, saura ce que tu ressens même s’il habite à l’autre bout du monde. Ici, en l’occurrence, ton partenaire de boisson te comprenait peut être plus que n’importe qui. Vous étiez si différents et pourtant si semblables. Deux âmes déchirée par leurs vies mais réunies par le plus grand des hasards. Ca ne te ressemblait pas de te livrer ainsi à un inconnu. Mais peut être que, finalement, tu sentais qu’il vivait la même chose et tu te sentais moins seul. Les paroles du jeune homme ne te rassuraient pas. Tu ne sais même pas ce que tu avais espéré. Aucune solution miracle n’existait pour toi. Si tu voulais la fille tu allais devoir sacrifier ton héritage. C’était aussi simple et destructeur que ça. Tu soupires longuement. Sans le vouloir, Ilkwon avait enfoncé le couteau dans cette plaie béante mais tu savais qu’il avait raison. < Le problème, tu vois, c’est que… >. Tu te sentais affreusement mal de penser ainsi. < Ca a tout autant de valeur si je la choisie… Que si je la choisie pas… > Ca y est, tu avais craché le morceau. Tu te dégoutais d’avoir dit, mais surtout pensé, de telles paroles. Pourtant là était la cruelle vérité. Si tu voulais être avec Sunah tu devrais rompre la promesse que tu avais faite à ta mère avant qu’elle ne t’abandonne. Tu devais les rendre fier de toi, elle et ton père. Finalement c’était ça qui te motivait à vivre cette vie de désespoir. Mais est-ce que ça en valait vraiment la peine ? Est-ce qu’elle en valait la peine ? Est-ce que ca te dérange si on lance un bagarre dans le rp ?
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Re: (libre) feel the pain | Dim 13 Mai 2018 - 15:55
wearing. il kwon ne pensait pas tomber sur quelqu'un capable de le comprendre ce soir. pourtant, assis là à ce bar, il se rend compte que la souffrance est un fardeau commun, que n'importe qui peut en être victime, et ceux pour les mêmes raisons que les siennes. il lâche un soupire, anxieux, continue simplement d'écouter son camarade parler. parce qu'il ressent sa peine, comme si elle faisait écho à la sienne. il kwon lui, n'a pas eu de choix à faire, les autres l'ont fait pour lui, en fin de compte. alors il se dit que ça ne vaut pas le coup, qu'on a difficilement tout ce qu'on veut dans la vie, et se perd dans ces pensées néfastes qui le gagnent à chaque fois. "les femmes sont toujours un risque, quoi qu'on choisisse." finit-il par lancer l'air de rien, continuant de boire ce qui se trouvait en face de lui. parce que finalement, si on en laisse partir une, qui dit qu'il n'y en aura pas une autre ? d'un coup, il doute, fronce ses sourcils. il tente de trouver une réponse logique à apporter à son nouvel ami mais rien ne lui vient. pour la première fois depuis qu'ils sont là, il se retourne vers rick, l'air aussi sérieux que possible. "est-ce que tu crois qu'on peut arriver à avoir tout c'qu'on veut au bout du compte ? j'veux dire, que malgré les risques que tu prends, tu peux récupérer c'que t'as perdu ?" c'est bien là le fond du problème, du moins c'est ce qu'il pense à l'entendre parler. il n'est pas vraiment doué pour conseiller en matière de femmes, lui qui n'a jamais espérer qu'une seule d'entre elles, qu'il n'aura jamais. mais il essaie, sans vouloir blesser son vis-à-vis. c'est peut-être ça le plus important finalement.
HRP: ça me pose aucun souci
feel the pain
libre
wearing. il kwon ne pensait pas tomber sur quelqu'un capable de le comprendre ce soir. pourtant, assis là à ce bar, il se rend compte que la souffrance est un fardeau commun, que n'importe qui peut en être victime, et ceux pour les mêmes raisons que les siennes. il lâche un soupire, anxieux, continue simplement d'écouter son camarade parler. parce qu'il ressent sa peine, comme si elle faisait écho à la sienne. il kwon lui, n'a pas eu de choix à faire, les autres l'ont fait pour lui, en fin de compte. alors il se dit que ça ne vaut pas le coup, qu'on a difficilement tout ce qu'on veut dans la vie, et se perd dans ces pensées néfastes qui le gagnent à chaque fois. "les femmes sont toujours un risque, quoi qu'on choisisse." finit-il par lancer l'air de rien, continuant de boire ce qui se trouvait en face de lui. parce que finalement, si on en laisse partir une, qui dit qu'il n'y en aura pas une autre ? d'un coup, il doute, fronce ses sourcils. il tente de trouver une réponse logique à apporter à son nouvel ami mais rien ne lui vient. pour la première fois depuis qu'ils sont là, il se retourne vers rick, l'air aussi sérieux que possible. "est-ce que tu crois qu'on peut arriver à avoir tout c'qu'on veut au bout du compte ? j'veux dire, que malgré les risques que tu prends, tu peux récupérer c'que t'as perdu ?" c'est bien là le fond du problème, du moins c'est ce qu'il pense à l'entendre parler. il n'est pas vraiment doué pour conseiller en matière de femmes, lui qui n'a jamais espérer qu'une seule d'entre elles, qu'il n'aura jamais. mais il essaie, sans vouloir blesser son vis-à-vis. c'est peut-être ça le plus important finalement.HRP: ça me pose aucun souci
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Re: (libre) feel the pain | Lun 28 Mai 2018 - 16:21
Tu commençais à l’apprécier davantage. Tu savais pas trop pourquoi. Probablement parce qu’il te faisait de plus en plus penser à toi. Tu voudrais lui parler comme s’il était toi, des années en arrière. Lui dire tout ce que la vie t’avait appris, le conseiller, l’aider et te décharger du poids de tes pensées. Mais tu ne pouvais pas. Il n’était pas ce toi à qui tu voulais parler. Le passé est tel qu’il est et rien ne pourra jamais le changer. Pas même une soirée arrosée par de doutes. D’autant plus que tu crois que l’histoire approche de sa fin alors que tu n’en es qu’aux premiers chapitres. Si tu lui parlais aujourd’hui tu le convaincrais de ne pas venir en Corée, de ne pas la rencontrer, de continuer sur le chemin que tu avais emprunté à 21ans. Mais si tu attendais un peu, tu comprendrais que les choses arrivent pour de bonnes raisons. Et contrairement à ce que tu peux penser ce soir, Sunah ne sera jamais la cause de tes maux.
L’alcool s’installait peu à peu dans ton organisme, comme un petit parasite prêt à faire des dégats irréversibles. Bien sûr, par ego, fierté mal placée ou inconscience, tu n’y prêtais pas attention et continuais de boire sans t’en lasser. Le premier signe : tu parlais plus fort. C’était léger mais perceptible. Tu devenais plus irritable et cet homme, qui te collait presque, te tapait sur le système. Tu avais du mal à l’ignorer. Tu tournes la tête vers Ilkwon pour te concentrer sur lui et votre conversation. Tu répètes dans te tête ses mots un risque. < Mais la vie c’est prendre des risques ? Sinon… elle est fade et sans gout… ? > Le jeune homme s’adresse à toi et tu réalises que tu n’es pas le seul à chercher des réponses. Tu lèves les yeux, penches la tête sur la droite, ouvres la bouche comme si tu allais dire quelque chose mais te ravises. Tu te rappelles de ton verre et prend une autre gorgée. < Nan… Ce que tu perds, tu le récupères pas… > Et t’en connaissais un rayon sur la perte, pas vrai ? Tu déglutis, serrant la mâchoire. Il y avait bien une chose pour laquelle tu n’aurais jamais rien risqué mais tu l’avais déjà perdu… < Mais peut être que certaines choses en valent assez la peine ? Elles compensent les choses auxquelles on a plus droit. Elles nous soulagent pendant un temps. On se concentre sur ces choses et elles réussissent à nous faire oublier le reste… Finalement, ça en vaudrait la peine de prendre des risques. > Tu fais une pause. < Arg… Je sais pas… Je crois avoir déjà trop bu pour être cohérent. >
feel the pain
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Tu commençais à l’apprécier davantage. Tu savais pas trop pourquoi. Probablement parce qu’il te faisait de plus en plus penser à toi. Tu voudrais lui parler comme s’il était toi, des années en arrière. Lui dire tout ce que la vie t’avait appris, le conseiller, l’aider et te décharger du poids de tes pensées. Mais tu ne pouvais pas. Il n’était pas ce toi à qui tu voulais parler. Le passé est tel qu’il est et rien ne pourra jamais le changer. Pas même une soirée arrosée par de doutes. D’autant plus que tu crois que l’histoire approche de sa fin alors que tu n’en es qu’aux premiers chapitres. Si tu lui parlais aujourd’hui tu le convaincrais de ne pas venir en Corée, de ne pas la rencontrer, de continuer sur le chemin que tu avais emprunté à 21ans. Mais si tu attendais un peu, tu comprendrais que les choses arrivent pour de bonnes raisons. Et contrairement à ce que tu peux penser ce soir, Sunah ne sera jamais la cause de tes maux. L’alcool s’installait peu à peu dans ton organisme, comme un petit parasite prêt à faire des dégats irréversibles. Bien sûr, par ego, fierté mal placée ou inconscience, tu n’y prêtais pas attention et continuais de boire sans t’en lasser. Le premier signe : tu parlais plus fort. C’était léger mais perceptible. Tu devenais plus irritable et cet homme, qui te collait presque, te tapait sur le système. Tu avais du mal à l’ignorer. Tu tournes la tête vers Ilkwon pour te concentrer sur lui et votre conversation. Tu répètes dans te tête ses mots un risque. < Mais la vie c’est prendre des risques ? Sinon… elle est fade et sans gout… ? > Le jeune homme s’adresse à toi et tu réalises que tu n’es pas le seul à chercher des réponses. Tu lèves les yeux, penches la tête sur la droite, ouvres la bouche comme si tu allais dire quelque chose mais te ravises. Tu te rappelles de ton verre et prend une autre gorgée. < Nan… Ce que tu perds, tu le récupères pas… > Et t’en connaissais un rayon sur la perte, pas vrai ? Tu déglutis, serrant la mâchoire. Il y avait bien une chose pour laquelle tu n’aurais jamais rien risqué mais tu l’avais déjà perdu… < Mais peut être que certaines choses en valent assez la peine ? Elles compensent les choses auxquelles on a plus droit. Elles nous soulagent pendant un temps. On se concentre sur ces choses et elles réussissent à nous faire oublier le reste… Finalement, ça en vaudrait la peine de prendre des risques. > Tu fais une pause. < Arg… Je sais pas… Je crois avoir déjà trop bu pour être cohérent. >
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