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panic and tears (dongyi)
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panic and tears (dongyi) | Sam 17 Fév - 0:18 Citer EditerSupprimer
panic and tears
yibo & donghun
la première fois que tu l’as vu, c’était sur un écran dans une des chambres d’hôtel où tu avais eu la chance de rester. c’était les coulisses d’un shooting où on le voyait poser et son expression t’avait plu. tout en lui t’avais plu. tu le trouvais beau pour dire la vérité. et en plus de ça, il est riche, deux bons points pour lui. tu pourrais très bien lui soutirer un peu d’argent pendant qu’il s’occuperait de toi. tu te fichais d’être malade, d’avoir envie de vomir et de ne plus être bien dans ta peau. tu voulais juste qu’il te donne son fric. t’en avais besoin, pour vivre, ou du moins survivre maintenant que t’étais seul. avec ta famille morte, tu n’avais plus rien. personne n’avait voulu te prendre sous leur toit et tu t’étais retrouvé sans toit justement. tes nuits, tu les passais souvent dans la rue, espérant arriver à dormir un peu sans te réveiller le matin pour constater qu’on t’avait volé ou pire, qu’on avait voulu te violer. t’avais clairement pas le physique pour résister. c’est pour ça que tu avais vendu ton âme au diable pour avoir un semblant de boulot et un peu d’argent pour manger et prendre une chambre d’hôtel de temps en temps pour ne pas dormir tout le temps dehors. au final, entre te prostituer et te faire violer, tu ne sais pas lequel était le pire. heureusement, le dernier, tu ne l’avais jamais expérimenté mais vu à quel point ta vie était merdique, ça ne t’étonnerait pas qu’un jour ça t’arrive. après tout, ce serait pas si terrible que ça et personne ne se ferait du soucis pour toi pas vrai ? sauf que c’est pas tout à fait vrai. tu sais que si tu disais quelque chose, eunbae ferait quelque chose, de même que lili, cette femme que tu avais déjà vu quelques fois. mais t’étais trop fier pour demander de l’aide. alors, tu te débrouillais tout seul comme tu l’avais toujours fait. et encore une fois, c’est le cas alors que tu te diriges vers le dortoir des pyobeoms à la yonsei. t’avais appris quelques trucs sur ce modèle qui avait attiré ton œil. il s’appelait yibo, prénom chinois apparemment. t’avais pas regardé quelques interviews et son coréen était vraiment mauvais, mais au moins il parlait coréen. parce que tu serais dans la merde si tu devais parler chinois. tu t’avances donc vers ton but, espérant obtenir ce que tu cherches : de l’argent. tu sais d’avance que quand vous allez couché ensemble, tu vas avoir envie de vomir parce qu’il te touche, mais tu t’en fous. t’as trop besoin de tunes pour laisser cette idée et ton envie déjà bien présente de renvoyer le maigre repas que tu as eu à midi décider de ce que tu vas faire. alors, tu te faufiles dans le dortoir à la recherche de ce dénommé yibo et tu le trouves dans le salon, en train de regarder bob l’éponge. tu marques un temps d’arrêt. bob l’éponge… tu t’attendais pas à ça, mais après tout pourquoi pas. tu t’avances donc un peu plus vers lui et tu te plantes devant la télé. « c’est toi yibo ? » que tu demandes, connaissant déjà la réponse, en souriant, te mettant dans la peau de ryu, le prostitué, laissant dong hun l’orphelin perdu de côté pour quelques instants.
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Re: panic and tears (dongyi) | Sam 17 Fév - 14:01 Citer EditerSupprimer
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yibo & donghun
Il est fatigué ces derniers temps Yibo, assez pour être bien content de ne pas suivre un cursus scolaire classique et se contenter de cours adaptés à son niveau. Il faut dire que dernièrement, il est de plus en plus demandé par les marques, qu'il passe la majeure partie de son temps devant des objectifs ou à rencontrer de nouveaux grands noms prêts à signer une somme bien trop élevée pour simplement avoir son visage en couverture de leur magasine. Heureusement il ne s'occupe pas du côté administratif de son travail, même son emploi du temps est défini par son manager. Lui, il n'a qu'à se rendre aux shootings, faire attention à préserver une bonne image publique et surveiller son poids. D'ailleurs, tous ces nouveaux contrats l'ont poussé à rendre son régime encore plus strict, et cette sous alimentation joue elle aussi sur son énergie. Mais il ne s'en plaint pas, après tout lorsqu'il vivait en Chine il n'était pas rare qu'il passe plusieurs jours sans presque rien manger alors il a l'habitude. Et aujourd'hui il n'a rien de prévu en dehors de ses heures quotidiennes de sport. Il aurait aimé passer la journée avec son frère, mais il n'était pas disponible alors Yibo est simplement rentré au dortoir après sa séance, pris une bonne douche avant d'enfiler un gros pull et le premier jean à portée de main. Habituellement lorsqu'une personne prévoit de trainer au lit toute la journée, elle enfile de vieux vêtements sans valeur, mais le chinois lui est constamment vêtu d'affaires bien trop chères, aux marques trop luxueuses. Pourtant il est loin d'avoir ce genre de goûts, mais les marques pour lesquelles il travaille lui offrent tellement d'affaires qu'il n'a pas besoin de s'en acheter d'autres, et il ne se retrouve qu'avec des tenues hors de prix. Et il reste d'abord dans sa chambre pour dormir un peu, jouer sur son téléphone, noter sur son calendrier tous les prochains shootings et défilés à venir pour ne pas se perdre dans l'organisation chaotique de ses journées. Et après avoir utilisé tout ce qui pouvait le distraire dans sa chambre, le gamin décide d'en sortir. Il a faim, mais son quota de calories pour aujourd'hui est déjà atteint, alors il doit s'occuper à autre chose pour ne pas penser au frigo rempli des pyos. Et comme personne n'utilise la télévision, il décide de s'installer sur le canapé pour rattraper son retard dans les épisodes de son dessin animé préféré, bien installé en tailleur en serrant un oreiller contre lui dans un réflexe incontrôlé. Toute son attention est captivée par ce qui se passe à l'écran, il fait de son mieux pour ne pas lire les sous-titres chinois afin d'améliorer son niveau de coréen, mais malgré tout de trop nombreux mots échappent à sa compréhension, l'obligeant à lire s'il veut pouvoir comprendre. Et l'intérêt qu'il porte à Bob l'Éponge est si grand qu'il ne remarque même pas la présence d'une personne qui le fait un peu sursauter lorsqu'elle entre dans son champ de vision en l'interpellant. Yibo l'observe un instant, se demandant si c'est sa fatigue qui lui joue des tours ou s'il ne connait vraiment pas cet homme, mais il sourit malgré tout et se redresse même pour s'incliner poliment. « Ah oui c'est moi ! Je peux vous aide ? On... se connait ? Pardon j'ai pas les souvenirs... »
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Re: panic and tears (dongyi) | Sam 24 Fév - 23:39 Citer EditerSupprimer
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c’est bizarre, tu ne t’attendais pas à ce genre de personnage. à l’écran, il est si charismatique pendant les photos shoots, un peu moins pour ses interviews parce qu’il a un pauvre coréen. mais tu n’aurais jamais cru qu’il puisse regarder bob l’éponge. enfin, chacun ses goûts, tu ne juges pas vraiment, t’es juste surpris. tu pensais qu’il était plus du genre drama que dessin animé et tu trouves ça quand même très mignon. cependant, ce n’est pas parce qu’il est mignon que tu t’es infiltré chez les pyobeoms. c’est parce que tu en as après son argent. tu détestes ton métier, encore plus parce que tu dois être touché et que tu ne supportes pas ça. mais c’est la seule façon que tu as trouvé d’avoir autant d’argent en si peu de temps. alors, c’est un mal pour un bien. alors, tu l’acceptes sans broncher. ce n’est pas comme si ta famille était très réactive pour t’aider. tes parents et ta fratrie ne sont plus là, mais tu as des cousins, des oncles et des tantes. sauf qu’aucun n’a voulu de toi. tu n’es qu’une pièce rapportée après tout. tu n’es pas vraiment un hong, juste un enfant abandonné qu’on a récupéré. à part avec tes parents et tes frères et sœurs, tu ne t’étais jamais senti à ta place chez les hong, comme s’il avait mis un mur entre eux et toi. et ce mur, tu l’avais encore ressenti à la mort de ta famille proche. mais c’est pas grave, tu n’avais pas besoin d’eux. tu te débrouillais très bien sans eux, malgré les difficultés. et tu allais encore mieux te débrouiller si tu arrivais à avoir de l’argent de yibo. tu te disais que s’il était le seul qui te touchait tu pouvais le supporter. ça te donnerait toujours la nausée et tu serait probablement la tête dans les toilettes après l’avoir fait, mais au moins ce ne serait qu’avec une seule et unique personne. mais était-ce même possible avec ton boulot au jungle ? t’étais pas sûr. mais tu te soucierais de ça plus tard. pour le moment, c’était yibo qui avait toute ton attention. tu t’approches donc de lui, adoptant l’attitude désinvolte de ryu le prostitué et tu te plantes devant lui, lui demandant s’il était yibo. bien sûr que tu savais qui il était mais tu voulais quand même qu’il te le confirme. parce que tu pourrais être tombé sur un mec qui lui ressemble. du coup, quand il t’affirme qu’il est bien yibo, tu ne peux pas t’empêcher de sourire un peu plus. son accent coréen est à chier mais tu comprends ce qu’il dit et c’est le principal. « non on ne se connait pas encore. mais ça ne saurait tarder. » tu lances, sous entendant que vous alliez passer un très bon moment ensemble. t’espères qu’il comprendra. « et bien sûr que tu peux m’aider. » ton sourire se transforme en quelque chose de plus séducteur. tu es déjà dans l’optique de le séduire et d’être à son goût alors qu’intérieurement t’as juste envie de mourir. « on peut aller dans ta chambre ? tu m’y amènes ? » demandes-tu presque innocemment alors que tu t’approches de lui pour lui tendre la main afin qu’il la prenne et te guide dans les couloirs de la fraternité.
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Re: panic and tears (dongyi) | Dim 4 Mar - 22:30 Citer EditerSupprimer
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Il aime bien sortir Yibo, explorer la ville et en découvrir les quartiers qui lui sont inconnus. Cependant, il déteste sortir seul, craint toujours de se perdre, d'être face à une situation qu'il ne comprend pas, ne contrôle pas. Alors quand personne n'est là pour lui tenir compagnie, le mannequin préfère rester sagement au dortoir ou chez sa tutrice pour éviter d'être confronté au monde extérieur qui lui est encore si étranger. Et à vrai dire il apprécie aussi le confort de journées de repos tant méritées, lui qui autrefois n'avait que le sol poussiéreux de l'usine dans laquelle il était enfermé comme lit. Alors il savoure la sensation de coton de son matelas, celle légèrement plus dure mais malgré tout moelleuse du canapé sur lequel il a fini par s'échouer. La pièce est remplie des parfums des différents habitants du dortoir, et même s'il ne s'est jamais vraiment assez mélangé à eux pour bien les connaître, tout ici lui offre une ambiance rassurante, dans laquelle il se sent bien et en sécurité. Et même s'il est seul, il n'a pas peur. Parce qu'il se sent ici chez lui, ce qui est énorme pour lui lorsqu'il se souvient qu'il n'y a pas si longtemps que ça il n'avait aucune maison, aucun bien, aucune sensation d'appartenance à un groupe. Alors il n'est pas sur ses gardes lorsqu'il est au dortoir, peut enfin être détendu et en profiter pour se reposer ou pour simplement prendre du temps pour regarder son dessin animé préféré. En général les autres résidents préfèrent regarder des choses qu'ils jugent plus adulte, et Yibo les comprend, mais il sait aussi que lui-même n'est pas vraiment adulte, que les émissions ou séries qu'ils aiment sont bien trop complexes pour son intelligence qui n'a pas eu la chance de totalement se développer. Le chinois a souvent entendu quelques enfants se plaindre de l'école, lui aurait rêvé y aller, étudier, acquérir un minimum de culture et de connaissances. Il sait qu'il ne rattrapera probablement jamais tout le retard accumulé et essaye de vivre avec, de se débrouiller avec le peu de choses qu'il connaît, remercie quotidiennement son manager de l'avoir repéré en ville. Beaucoup disent que le métier de mannequin est ingrat, que ces pauvres gens n'ont d'intérêt qu'en surface et que tout le monde se fiche de ce qu'ils ont à l'intérieur. Comme des sculptures de bronze : belles à l'extérieur, vides à l'intérieur. Mais ça ne dérange pas Yibo puisqu'après tout c'est ce qu'il est, un joli visage, une personnalité creuse. Et lorsque cet inconnu lui adresse la parole, il ne peut pas s'empêcher de répondre, de sourire. On lui a dit de se méfier des inconnus, mais puisque lui semble le connaitre alors il n'y a aucun risque, pas vrai ? Et il lui prend finalement la main en souriant, éteignant rapidement la télévision « D'accord ! » et il le guide calmement jusqu'à la porte de sa chambre qu'il déverrouille, s'asseyant sur son lit en tapotant le matelas près de lui pour inciter son invité à s'installer. « Comment tu t'appelles ? » Yibo il est timide, mais aime se faire de nouveaux amis, alors il s'efforce au moins de poser les questions basiques. « Je peux faire quoi ? » après tout il doit l'aider.
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Re: panic and tears (dongyi) | Mer 7 Mar - 1:29 Citer EditerSupprimer
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après le choc de l’avoir vu devant bob l’éponge alors que tu pensais qu’il regarderait plus quelque chose de votre âge et pas un dessin animé pour gamin, tu rentres dans ton personnage. tu deviens ryu, le prostitué, celui qui a désespérément besoin de tunes. y a sûrement d’autres moyens de gagner de l’argent, moins salement. mais ce ne serait aussi rentable. pour le peu que tu gagnerais par exemple à faire la plonge dans un restaurant bas de gamme ou dans un fast food, autant rester à vendre ton corps même si tu finis par vomir à chaque fois que tu le fais. alors, si tu trouves une seule personne qui est riche, qui peut te donner son argent et que cette personne devienne la seule à te toucher, tu penses que tu peux y arriver. c’est pour ça que tu choisir le mannequin, parce qu’il semble quand même pas forcément sur ses gardes et en plus il est blindé. et tu as raison quand tu penses qu’il n’est pas sur ses gardes. il ne se méfie même pas de toi alors que tu lui demandes de te montrer ta chambre et qu’en plus tu lui tends la main. tu pourrais lui vouloir du mal qu’il serait toujours aussi souriant et avenant. qu’est-ce que c’est ce gosse ? tu ouvres de grands yeux surpris quand il accepte de te montrer le chemin de ta chambre en attrapant la main que tu lui donnes. il éteint même la télévision et tu le regardes toujours surpris. bien sûr, tu ne vas pas te plaindre du fait qu’il ne pose pas plus de questions et te guide dans les couloirs de la fraternité à laquelle il appartient. tu ne prends pas la peine de bien regarder autour de toi. ça ne t’intéresse pas vraiment. tu veux juste qu’il te lâche la main que vous fassiez votre affaire avant que tu récupère l’argent et que tu te casses. il ouvre sa chambre et s’assied sur son lit en te proposant d’une petite tape sur les draps à ses côtés de le rejoindre. avant de lui répondre, tu verrouilles la porte derrière toi et tu secoues la tête parce que tu ne prévois pas de t’asseoir maintenant, avant de continuer de sourire tandis qu’il te demande ton prénom. tu hésites quelques secondes avant de lui donner le pseudonyme que tu utilises quand tu fais ton métier. « ryu. » réponds-tu toujours avec un sourire sur le visage et quand il te demande ce qu’il peut faire pour toi, ton sourire s’agrandit. « pas grand-chose pour le moment. » et tes mains se mettent en action. elles attrapent le bord de ton t-shirt et le lève au-dessus de ta tête, révélant ton corps finement musclé. t’essaies de ne pas accroché le tissu aux piercings qui ornent tes clavicules et tu jettent le vêtement par terre avant de te rapprocher du chinois, ton sourire s’étant changé en quelque chose de plus sexy, de plus sensuel. tu as beau ne pas aimer être touché ou touché quelqu’un, tu sais entrer dans le personnage et faire en sorte de te rendre désirable pour ton ou ta partenaire. tes mains défont le bouton de ton pantalon que tu fais également tomber sur le sol alors que tu lèves chaque jambe pour te libérer. et sans le quitter des yeux, tu finis par descendre ton boxer. tu es maintenant totalement nu en face de lui. « tu peux faire ce que tu veux de moi maintenant. » et tu fais un pas de plus en direction de yibo, un sourire toujours charmeur sur les lèvres.
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Re: panic and tears (dongyi) | Mar 20 Mar - 16:38 Citer EditerSupprimer
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Yibo n'est pas prêt pour l'indépendance et ne le sera probablement jamais. Il le sait, on le lui a répété un millier de fois depuis son arrivée en Corée. Sa tutrice le lui répète sans cesse, sa psychologue également, et puis ses professeurs, son manager, et puis même son petit frère. Mais ça ne le vexe pas, après tout il est parfaitement conscient du fait que seul il ne survivrait pas, qu'il a besoin d'aide et de protection pour à peu près tout. Il est incapable de se débrouiller seul, a tout le temps besoin d'aide et de protection. Et si au premier abord il n'est rien qu'un gamin un peu trop naïf, au sourire trop large et trop pur, c'est bien parce qu'il a de trop nombreux traumatismes qu'il agit ainsi. On ne peut pas effacer dix-huit ans de mauvais traitement, de violences, de terreur, de faim et d'obéissance si facilement. Et Yibo est toujours aussi impressionné de voir Sungjoo être si fort, si indépendant alors qu'il a vécu les mêmes horreurs que lui, peut-être même pire si l'on prend en compte les fois où il prenait les coups à la place d'autres gamins et leur laissait sa portion de nourriture. Le plus jeune est réellement un héros aux yeux du mannequin, ainsi que la personne qu'il chérit le plus. Seulement aujourd'hui il n'est pas là, en fait il n'y a même personne pour surveiller Yibo qui est volontairement resté au dortoir pour éviter de s'attirer des ennuis ou d'affronter le monde des grands seul. Il faut dire qu'il n'avait pas prévu de rencontrer un inconnu qui viendrait jusqu'à lui, mais puisque ce dernier à l'air de le connaître, il lui fait confiance ((trop confiance)). Les mots employés par son vis-à-vis attirent bien assez son attention pour qu'il puisse réellement se méfier : il a besoin d'aide, et Yibo lui aimerait pouvoir aider les gens, alors aucune hésitation ne lui traverse l'esprit lorsqu'il l'entraine dans sa chambre, déjà prêt à lui porter assistance sans même savoir de quoi il s'agit. Et il est un peu confus lorsque le jeune homme refuse de s'assoir, mais il ne fait pas de remarque, souriant plutôt lorsqu'il lui donne son prénom. Lui ne se présente pas puisque Ryu semble le connaître, et lorsqu'il retire son haut, les cils du chinois papillonnent tant il ne comprend pas la situation. Son regard timide s'accroche à son torse pour essayer de voir s'il y a une blessure, après tout le plus petit pourrait avoir besoin d'aide pour ça. Les billes argentées qui ornent ses clavicules attirent son attention. Est-ce une blessure ? Mais lorsqu'il s'apprête à lui poser la question, ses mots meurent dans sa gorge en le voyant retirer son pantalon, et l'incompréhension s'accroît. Puis lorsqu'il termine de se déshabiller entièrement, Yibo est paralysé par la peur. Il est incapable de bouger, de dire quelque chose, de réagir pendant plusieurs secondes. Et puis les souvenirs de la Chine remontent dans son esprit comme de douloureux flashbacks, il revoit la terreur dans les yeux des enfants emmenés hors de l'usine, se souvient de l'état des rares qui revenaient. Tout son corps tremble, il pleure sans même s'en rendre compte et se libère enfin de sa paralysie pour reculer, tombant de son lit sans même s'en soucier, rampant en arrière jusqu'à ce qu'un mur ne l'empêche d'aller plus loin. Et il crie, ferme ses yeux, se recroqueville sur lui même. « Non s'il vous plait pas ça ! Pas ça promis je serai sage ne me faites pas ça ! » Il mélange sa langue maternelle avec le coréen, ressent la même panique que lorsqu'il était dans cette usine face à ses contremaitres. Il a l'horrible impression d'être comme ces gamins avec lesquels il a grandi et qui un jour, après une énième désobéissance, ont été envoyés sur un autre marché. Et la seule pensée qui arrive à se frayer un chemin au milieu de toute sa panique, c'est que ce Ryu a été envoyé par ses anciens propriétaires pour le punir d'avoir fui. Et qu'il va mourir.
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Re: panic and tears (dongyi) | Lun 2 Avr - 2:06 Citer EditerSupprimer
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yibo & donghun
tu n’as jamais pensé que yibo était attardé ou même débile en regardant ses interviews dans les chambres d’hôtel que tu arrivais à louer avec le peu d’argent qu’il te restait quand tu ne l’utilisais pas pour manger. tu savais que c’était compliqué d’apprendre une autre langue que la sienne et de converser dedans. alors, tu avais trouvé ça, à défaut de charmant, mignon et adorable le fait qu’il bute sur les mots ou même ne semble pas savoir construire des phrases correctes. tu ne l’as pas pensé non plus quand il t’a amené dans sa chambre sans même te poser de questions. c’était sûrement dans son caractère et sa personnalité de faire confiance aux gens rapidement sans se méfier une seule seconde. ce n’était pas normal et plus tu avançais vers sa chambre, plus tu avais l’impression qu’il ne se souciait pas du danger, presque qu’il n’en avait pas conscience. tu n’allais pas t’en plaindre d’ailleurs. toi tout ce que tu voulais c’était son argent, et puis c’était tout. tu devais passer par la case, « je te donne mon corps » mais si tu pouvais gratter de l’argent au même homme jusqu’à la fin tu n’allais pas te plaindre. c’est pour cette raison que tu le laisses s’asseoir tout seul sur son lit et que tu entreprends de te déshabiller. si tu avais été plus observateur, tu aurais pu lire l’incompréhension dans le regard du plus jeune. tu aurais vu ses pupilles s’agiter et la peur le paralyser. mais tu ne vois rien de tout ça. tu es trop focaliser sur tes vêtements qui tombent au sol un à un, révélant ton corps. et quand tu es enfin complètement nu, tu fronces les sourcils en voyant les larmes qui inondent le visage du mannequin. qu’est-ce qui se passe ? est-ce que tu lui as fait peur ? t’avoue que c’est pas la meilleure entrée en matière pour une première rencontre, mais ce n’est pas comme si tu allais le violer non plus. yibo commence alors à se reculer, complètement effrayé et il tombe du lit. tu as un mouvement vers lui, mais tu te retiens. apparemment c’est toi qui lui fait peur. tu le regardes essayer de s’échapper comme si sa vie en dépendait et tu ne peux pas t’empêcher de grimacer en entendant ses cris. tu ne comprends pas la moitié de ce qu’il raconte, mais tu ne perds pas de temps. tu te rhabilles aussi vite que tu le peux, sûrement la première fois de ta vie que tu le fais aussi rapidement, et tu regardes le plus jeune sans savoir quoi faire. les larmes ça a toujours été ton point faible. tes frères et sœurs l’avaient bien compris et pleuraient quand ils voulaient quelque chose et que tu ne voulais ou ne pouvais pas leur donner. dans ces cas-là, tu faisais tout ce qui était en ton pouvoir pour satisfaire leurs besoins. « yibo ? » tu commences doucement, sans savoir si tu dois t’avancer vers lui ou non. tu es totalement perdu par rapport à la situation et tu viens passer ta main sur ton visage tout en respirant. la première chose qu’il faut que tu fasses, c’est le calmer avant qu’il n’ameute tout le dortoir. la dernière chose dont tu as envie c’est que quelqu’un pense que tu as essayé de le violer et te frappe. t’as encore les côtes douloureuses de ce mec qui t’as donné des coups parce que ça le faisait kiffer de te faire du mal physiquement et mentalement pour bander et prendre son pied. alors tu t’avances doucement vers lui, comme tu t’avancerait vers un animal sauvage blessé. c’est exactement l’image que yibo renvoie. « je suis désolé, je voulais pas te faire peur. » tu te rapproches encore un peu mais tu te stoppes avant d’être trop près. pas la peine de lui faire encore plus peur que ça. tu t’assieds sur le sol, le lit dans ton dos. « yibo, je vais pas te faire de mal. je suis pas méchant. je suis vraiment désolé… » est-ce que tu devrais le toucher pour le rassurer ? tu tends ta main vers lui et tu t’arrêtes encore une fois. tu ne vas pas lui toucher le visage, à la place, tu poses délicatement ta main sur son genoux. « je suis désolé, je suis désolé. » que tu répètes, une boule dans la gorge. c’était bien la dernière chose que tu voulais faire, faire peur à quelqu’un avec ton métier et ton corps.
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Re: panic and tears (dongyi) | Dim 10 Juin - 15:47 Citer EditerSupprimer
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yibo & donghun
On lui dit tout le temps de faire attention, de se méfier des gens, du monde. Yibo est bien placé pour connaitre les dangers, pour savoir à quel point tout peut être terrifiant. Depuis sa naissance il est confronté aux horreurs de la vie, à la cruauté des gens, et malgré son vécu traumatisant, le môme pense encore que le monde n'est pas si moche, que les humains ne sont pas si mauvais. Il continue de tout observer avec un oeil trop pur, trop brillant d'espoir et de bonne volonté. Contradiction entre la méfiance et la confiance, idiot qui ne sait pas se protéger, qui ne reconnait pas les ennuis quand ils approchent. Il aurait dû demander à ce garçon comment il connaît son nom, il aurait dû avertir quelqu'un qu'un inconnu s'était introduit dans le dortoir, il aurait dû rester enfermé dans sa chambre en attendant le retour de son frère. Mais il n'a rien fait de tout ça. Non Yibo il a plutôt souri, a guidé cet homme qu'il n'avait jamais vu avant jusqu'à son lieu le plus intime. Et à présent il paye les frais de son inconscience. Depuis son arrivée en Corée il n'a jamais eu aussi peur, n'a jamais autant pensé que sa vie était en danger. Parce qu'il fait immédiatement le parallèle entre ce qu'il a vu en Chine et cet homme nu face à lui. Il revoit ses contremaitres abandonner certains enfants aux mains d'inconnus qui n'avaient pour objectif que de vendre leurs corps. Travailler à l'usine était une torture, mais Yibo était parfaitement conscient que le pire endroit où il pouvait être vendu est le marché de la prostitution. Il a entendu les adultes en parler parfois, sait que s'il n'avait pas été aussi docile et obéissant, ils l'auraient envoyé là bas, en enfer. Il était assez beau disaient-ils. Et aujourd'hui cet homme, ce Ryu est venu pour ça. Yibo est si convaincu qu'il est envoyé par les chinois, qu'il va l'utiliser avant de le ramener là bas, ou peut-être de le tuer directement. Tout son corps est secoué de tremblements, ses cris témoignent de sa terreur et il est incapable de fuir, bloqué au sol. Ses yeux inondés de larmes sont clos, ses mains sont appuyées sur ses oreilles et pourtant il l'entend s'approcher, remarque que sa voix est de moins en moins lointaine. Il écoute à peine ses paroles cependant, trop enfermé dans sa panique pour réellement comprendre les mots de son vis à vis, pense cependant entendre des excuses qu'il peine à interpréter. Demande-t-il pardon parce qu'il va réellement le tuer ? Ses réflexions sont interrompues lorsqu'il sent une main se poser sur son genou, et tout son corps se crispe, ses sanglots gagnent en intensité. Yibo a si peur, tente vainement de reculer alors que le mur le bloque. « Je veux pas mourir ! S'il vous plait pas ça.. pas ça je serai sage, je désobéirai plus jamais... » Il parvient plus ou moins à parler coréen puisque les rares mots qu'il a compris de la bouche de celui qui le terrorise tant étaient dans cette langue. Yibo se recroqueville plus encore par réflexe s'accrochant à ses vêtements comme pour empêcher ce Ryu de les lui retirer. Il y a bien longtemps qu'il n'avait pas eu une crise de panique aussi puissante, et il ne peut s'empêcher de penser à son petit frère. Comment réagira-t-il en voyant que Yibo a été emmené ? Ou même tué ? Est-ce que cet homme va s'en prendre à lui aussi ? Est-ce déjà fait ? Cette pensée suffit à elle seule à le terrifier encore plus, à presque oublier sa propre situation pour s'inquiéter de la personne qui compte plus que tout à ses yeux. « Ne lui faites pas de mal ! Pas à Sungjoo, laissez le... tuez-moi, mais pas lui ! Je désobéirai plus c'est promis.. pitié » Sa respiration se saccade, ses tremblements s'amplifient. Jamais il ne s'était pensé capable d'une telle chose pourtant à présent il le sait, il n'hésiterait pas à se sacrifier pour protéger Sungjoo. Et si cet homme doit vraiment le toucher, le ramener en Chine ou même le tuer ici et maintenant, il sera docile comme on le lui a toujours appris, le laissera disposer de son corps et de sa vie.
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Re: panic and tears (dongyi) | Mer 20 Juin - 12:38 Citer EditerSupprimer
panic and tears
yibo & donghun
tu n’aurais jamais pensé qu’il réagirait de la sorte en te voyant. qu’il soit surpris et crie de surprise okay, tu l’avais peut-être imaginé comme ça. mais qu’il se mette à pleurer et à trembler comme ça dans un coin de la chambre, tu n’aurais jamais pu le savoir que ça tournerait ainsi. pourtant, tu n’avais rien fait de mal. enfin, tu t’étais déshabillé devant quelqu’un que tu ne connaissais pas mais ça faisait parti de ton métier. tu te déshabillais souvent pour des hommes et des femmes de séoul et jamais tu n’avais eu à faire face à la réaction que yibo montre maintenant. tu ne comprends pas forcément tout parce qu’il mélange chinois et coréen mais tu comprends qu’il est effrayé et qu’il pleure. tu te rhabilles alors le plus vite que tu peux pour le rassurer. enfin, t’essaies parce que ça ne semble pas être chose aisée. il se recroqueville dans son coin et ne te regarde même pas. tu as beau t’excuser, lui dire que tu ne lui feras pas de mal, il continue à trembler et s’enfermer dans ses pleurs. tu ne sais pas quoi faire et tu poses ta main sur son genou pour le rassurer. sauf que ça a l’effet inverse. il se crispe encore plus et ses pleurs deviennent de plus en plus fort. merde ! qu’est-ce que tu peux faire ? yibo parle alors de mourir et de rester sage et tu ouvres les yeux encore plus grands tandis que tu retires sa main de son genou. peut-être que comme toi, il ne supporte pas d’être touché et qu’il pense que tu vas le tuer parce qu’il a un trauma. tu ne sais pas vraiment. tu ne t’es pas réellement intéressé à sa vie. tu l’as vu dans une interview à la télé à cause de son métier et tu l’as trouvé beau. ce sont ses yeux, ses grands yeux innocents qui t’ont attiré. tu t’es dit que tu pourrais lui soutirer pas mal d’argent et puis si tu devais te vendre pour avoir cet argent, tu l’aurais fait, parce que yibo est clairement moins dégueulasse que les trois quarts des vieux pervers qui posent leurs mains sur toi. mais le plan ne se passe pas comme prévu, pas du tout même. « je vais pas te tuer yibo. calme-toi s’il te plait. » ouais pas la meilleure chose à faire quand quelqu’un panique, lui demander de se calmer, mais toi, t’as jamais été en présence d’une personne qui réagissait comme ça, alors tu ne sais absolument pas quoi faire. tu le vois qui s’accroche à ses vêtements. est-ce qu’il a peur que tu le violes ? non mais c’est hors de question que tu lui fasses subir ce que tu subis la plupart du temps de tes clients un peu brutaux. tu ne pourrais faire ça à personne. tu n’es pas un monstre. yibo reprend alors la parole et tu comprends qu’il parle de quelqu’un : une personne de sa famille ? un amoureux ? tu ne sais pas vraiment mais tu te rends compte qu’il a de plus en plus de mal à respirer. il fait une crise de panique ? tu sais pas vraiment et tu es complètement perdu. tu ne sais pas quoi faire. tu réfléchis quelques secondes avant de laisser ton corps prendre les directives. tu viens poser ta main sous son menton pour lui faire relever la tête et l’obliger à te regarder et lentement, tu déposes tes lèvres sur sa joue. tu as vu ça dans des films quand tu étais plus jeune. quand quelqu’un fait une crise, il faut lui faire penser à autre chose et souvent c’est en l’embrassant que ça fonctionne. bon dans les films, c’est sur la bouche, mais ça c’est un truc que tu refuses de faire si quelqu’un n’est pas consentant. tu finis par te reculer, reprenant ta place contre le lit, ne le touchant plus. « je suis vraiment désolé yibo. mais promis, je ne cherche à tuer personne. je voulais pas t’effrayer. » tu souris légèrement, avenant pour ne pas l’effrayer un peu plus. « je te promets que je recommencerai plus. » c’est sûr que tu ne te foutras plus jamais à poil devant lui. tu crois pas que tu serais capable de gérer une autre crise comme ça. « est-ce que tu veux que je parte ? » s’il te dit oui, tu te lèveras et tu quitteras cette pièce sans te retourner.
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Re: panic and tears (dongyi) | Ven 20 Juil - 1:31 Citer EditerSupprimer
panic and tears
yibo & donghun
Trois ans. Il est en Corée depuis trois ans, et cette information représente énormément pour Yibo. Trois ans qu'il ne vit pas dans la terreur la plus totale, trois ans qu'il a de la nourriture à tous les repas, que sa vie n'est pas menacée, qu'il n'est plus un esclave forcé de travaillé pour ces hommes qui l'ont acheté. Trois ans qu'il est sorti de cette usine, qu'il a enfin une identité, des papiers, de la valeur. Trois ans qu'il est quelqu'un, quelqu'un de libre, quelqu'un qui n'est pas la propriété d'un autre, qu'il a des amis, un chez lui, des gens qui prennent soin de lui. Trois ans qu'il a accès à tout ce qu'il veut, qu'il peut aller et venir librement, qu'il possède de l'argent, le droit de l'utiliser comme bon lui semble. Trois ans qu'il a un vrai lit, des vêtements chauds, un accès à l'hygiène, une alimentation variée. Trois ans qu'il a des droits, qu'il peut aller à l'école, qu'il apprend à lire, à écrire, à vivre dans une société moderne, à utiliser la technologie, à découvrir les moeurs. Ça peut sembler beaucoup trois ans, on peut penser que c'est largement suffisant pour s'habituer, pour être parfaitement à l'aise avec cette vie, mais c'est faux. Parce qu'il est impossible d'effacer presque vingt ans d'éducation, vingt ans d'oppression et de terreur aussi facilement. Alors Yibo peine à s'adapter, sachant même au fond de lui qu'il ne sera jamais comme ces coréens qu'il côtoie, qu'il n'arrivera jamais à être normal, à être libéré de ses souvenirs qui le traumatisent aujourd'hui encore. Après tout, le mannequin a encore peur des cris et des bruits trop forts en règle générale, il a peur du noir, des secousses, des contacts physiques, de certaines technologies qui le dépassent, d'être seul et à l'inverse d'être au milieu d'une foule. Il a peur d'être ramené en Chine, d'être revendu, racheté, d'être tué, torturé pour avoir fui, violé comme ces enfants qu'il a vu partir. Yibo a peur, peur de tout. Et ce soir, il a peur de cet homme. Il est tétanisé par l'idée qu'il pourrait lui faire du mal, qu'il serait envoyé par ses anciens propriétaires pour le punir de s'être enfui, de parler de ce réseau de trafic dans ses interviews. La panique a totalement pris le contrôle de son corps, le poussant à se recroqueviller sur lui-même pour se protéger du monde extérieur, à s'accrocher à ses vêtements comme si on allait les lui arracher à tout moment, à garder les paupières fermement closes pour ne pas à avoir à affronter la situation. Il ne peut pas non plus retenir ses pleurs, ses suppliques désespérées d'un homme que l'enfance a traumatisé. Et même si son vis à vis lui assure qu'il ne lui fera pas de mal il est incapable de se calmer, plus maintenant que la panique est déclenchée, que ses souvenirs se mêlent à la réalité et qu'il a l'impression d'être projeté quatre ans en arrière, dans l'usine à l'origine de toutes ses peurs. Il voudrait s'enfuir mais il est incapable de se relever, incapable de se défendre. Seulement capable de supplier, d'implorer que cet homme épargne son petit frère. Il peut lui faire autant de mal qu'il le souhaite, le torturer pendant des semaines entières même si ça peut sauver la vie de Sungjoo. Et il n'est même pas capable de se débattre, de le repousser lorsque l'homme touche son visage, l'oblige à le relever et s'approche trop près, beaucoup trop près de lui jusqu'à ce que ses lèvres s'appuient contre sa joue trempée. Yibo se crispe instantanément, le fixant longuement sans comprendre, entendant à peine ce qu'il lui dit. C'est la première fois que quelqu'un d'autre que son petit frère de coeur le touche ainsi, et si pendant un instant ce contact aura réussi à calmer sa respiration et ses larmes, il ne faut qu'une dizaine de secondes avant que le chinois hyperventile encore plus qu'avant, peinant à faire entrer de l'air dans ses poumons. Le manque d'oxygène lui fait perdre sensation de ses mains et de ses jambes, et il se retrouve cloué au sol lorsqu'il tente de s'échapper en rampant. Et le mannequin a soudain peur d'étouffer, et la panique aggrave son cas. Il appuie une main contre son torse dans une tentative vaine de calmer les battements frénétiques de son coeur, et de l'autre il attrape dans un réflexe incontrôlé la main de l'homme à l'origine de cette situation. Et il la serre fort, se rapproche instinctivement de lui à la recherche d'aide, de réconfort. Il ne veut pas être seul, pas pour affronter ça. Pas à peine conscient, sombrant déjà à moitié.
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