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panic and tears (dongyi)
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Re: panic and tears (dongyi) | Sam 18 Aoû - 15:16 Citer EditerSupprimer
panic and tears
yibo & donghun
c’était une erreur de venir aujourd’hui dans ce dortoir. c’était une erreur d’essayer de faire en sorte qu’il devienne le seul et l’unique mec à te payer pour que tu lui offres ses services. et c’était encore plus une erreur de te déshabiller comme ça devant lui sans le prévenir. mais est-ce que tu aurais pu savoir qu’une telle chose allait se passer ? non ! tu n’avais pas idée de l’ampleur du traumatisme du jeune homme. en vrai, tu n’avais pas vraiment écouté ce qu’il disait à la télé. t’avais juste fait la guêpe attiré par du miel, tu avais foncé tête baissée dans ce piège. enfin, tu ne pouvais pas dire que yibo était un piège, juste la situation. mais c’était de ta faute, c’est toi qui l’avait créer. tu devais maintenant le sortir de cet état de panique dans lequel il était. tu ne sais pas réellement quoi faire pour lui. parce que tu ne le connais pas et tu ne sais pas quel genre de méthode fonctionnerait avec lui. alors, quand tu vois qu’il commence à paniquer plus que précédemment, tu décides de lui faire relever le visage. tu le touches délicatement pour ne pas l’effrayer plus que de raison et tu viens planter un doux baiser sur sa joue. tu aurais pu le faire sur la bouche, mais t’aurais eu l’impression de le voiler et c’était hors de question. tu ne feras jamais rien qui pourrait être contre la volonté d’une personne. tu le subis déjà bien trop au boulot pour le faire à quelqu’un d’autre. et puis tu as lu quelque part que ça pouvait aider à arrêter les crises d’angoisse. alors, t’es soulagé quand tu vois que c’est le cas pendant quelques secondes. tu laisses même un soupir de soulagement s’échapper de tes lèvres. tu n’as même pas le temps d’expirer tout l’air que tu as dans les poumons que les siens se retrouvent bloqués. yibo fait une crise d’angoisse plus importante et tu es totalement impuissant. c’était une erreur d’essayer de le toucher pour le calmer. tu n’aurais rien du faire et partir. mais tu ne pouvais pas le laisser comme ça. tu as beau ne pas le connaitre, ne rien savoir de lui, tu ne peux pas te résoudre à le laisser alors qu’il est en grande détresse. ce ne serait pas sympa de ta part. et s’il s’étouffait ? et s’il mourrait ? ce serait de ta faute et tu n’étais pas prêt à avoir une mort sur la conscience. tu préfères donc réfléchir à une solution pour lui porter assistance du mieux que tu peux. c’est la première fois que tu es dans une situation pareille. tu n’as jamais du faire face à des crises d’angoisse. enfin, tu en as vu au cinéma dans des films ou des séries. mais en direct live jamais. tu es vraiment totalement impuissant et ça t’énerve parce que tu n’aimes pas cette sensation de ne rien pouvoir faire pour lui. tu ne sais pas vraiment quoi faire et quand tu le vois au sol en train d’essayer de récupérer sa respiration tu t’avances vers lui avant de te stopper. tu lui fais plus de mal que de bien en restant et en t’approchant. tu devrais sûrement aller chercher quelqu’un d’autre dans le dortoir. quelqu’un qui s’y connaitra et qui arrivera à faire taire cette angoisse qui grandit en lui. quelqu’un qui le connait et qui pourra gérer tout ça. c’est la meilleure chose à faire, tu le sais. cependant, au moment où tu décides de te lever pour aller chercher de l’aide, il s’accroche à ta main et la serre fort. tu as mal et tu grimaces, mais tu ne peux pas le laisser dans cet état. tu pousses un long soupir et tu ne réfléchis plus. tu le relèves et vient placer délicatement sa tête contre ton torse son oreille près de ton cœur, alors que tu lui masses les cheveux. tu te sens de suite mal mais tu prends sur toi. si tu arrives à ne pas vomir pendant que tu fais la pute, tu peux très bien garder le jeune homme contre toi le temps qu’il se calme. « concentre toi sur ma respiration. je ne vais pas te faire de mal » tu le berces, massant son cuir chevelu et son dos et prononçant des paroles réconfortantes. tu as bien compris que dans son état actuel, il ne comprenait pas réellement le coréen. alors, tu décides de chantonner les airs des chansons pour enfants que ta mère adoptive te chantait quand tu faisais des cauchemars plus petit. t’espères que ça fonctionnera parce que tu ne sais plus quoi faire d’autre pour le calmer.
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Re: panic and tears (dongyi) | Dim 16 Sep - 0:12 Citer EditerSupprimer
panic and tears
yibo & donghun
Yibo il a mal, au sens psychologique et physique du terme. Psychologiquement d'abord parce que la panique mélange ses souvenirs, transforme la réalité et le perd dans une sorte de dimension qui n'existe pas où se mélange passé et présent, si bien qu'il ne sait même pas où il est, s'il est toujours en Chine sur le sol froid de l'usine dans laquelle il a grandi, où s'il est bien en Corée, dans sa chambre. Son état le pousse à imaginer le pire, à se dire que ses contremaitres pourraient arriver à tout moment pour lui faire du mal, mettre sa vie en péril. Tous les traumatismes refont surface, le tétanisent et lui rappellent toute la souffrance qu'il a vécu. Et puis il a mal physiquement aussi. Sa gorge brûle comme si elle avait été griffée, son coeur et ses poumons cognent si fort contre sa cage thoracique qu'ils en deviennent douloureux, ses yeux piquent à cause de ses larmes incessantes, et les fourmillements présents à la fois dans ses mains et ses jambes contractent violemment chaque muscle, chaque nerf et chaque tendon en quête des sensations perdues. Et c'est loin d'être sa première attaque de panique, à vrai dire il ne compte même plus combien de fois ce genre de choses a pu lui arriver, cependant aujourd'hui c'est probablement la première fois qu'il en a une aussi intense, aussi violente alors qu'il est seul. Ou du moins, pas près de Sungjoo, de son manager ou de sa tutrice pour le gérer, parce qu'il en est incapable par lui-même. Il faut dire que Yibo est aussi rarement éloigné d'eux. Mais aujourd'hui il est en pleine crise avec pour seule personne avec lui, pour seule compagnie infortunée ce garçon qu'il ne connait pas, ce garçon qui est la cause de son état actuel d'ailleurs. Et Yibo aurait tant aimé avoir la force, le courage ou même l'intelligence de fuir, de quitter sa chambre et de partir en courant chercher de l'aide dès que cet inconnu s'est déshabillé, mais la peur l'a paralysé, l'a cloué au sol. Au final, peut-être l'avait-il mérité. Après tout c'était de sa faute, il n'avait qu'à pas faire confiance si rapidement à ce garçon, qu'à pas lui répondre, l'entrainer jusqu'à sa chambre, lui laisser l'occasion de faire ce qu'il a fait. Mais il l'a fait, et voilà où ils en sont à présent. ce Ryu a beau lui répéter qu'il ne lui fera pas de mal, comment le croire ? Comment se calmer après l'avoir vu se déshabiller ainsi ? Après qu'il se soit rapproché si près de lui, qu'il lui ait touché de visage de ses lèvres ? C'est impossible. Même dans son état, le mannequin sait qu'il n'y a plus rien à faire pour stopper sa crise, qu'elle va le ravager comme un ouragan qui passe, que tout ce qu'il y a à faire c'est attendre. Attendre que ça se termine, attendre que son corps ne s'épuise, parce qu'il n'y a rien de plus drainant qu'une crise d'angoisse de cette ampleur. Yibo est toujours épuisé et sans appétit les jours qui suivent une attaque, son métabolisme peine à s'en remettre, à reprendre un rythme normal après les efforts intenses qu'il a subi. Il est habitué à tout ça, pourtant la peur liée aux crises est toujours aussi présente. Et aujourd'hui encore plus, parce qu'il n'y a pas son petit frère près de lui pour le rassurer, le protéger, le calmer. C'est pour ça que Yibo s'accroche si fort à la main de cet inconnu, en quête désespérée d'un quelconque soutien, pourtant lorsqu'il arrive il se crispe encore. Il n'est pas vraiment conscient de la situation, tout ce qu'il sait c'est que le garçon le touche, l'attrape, le presse contre quelque chose (contre lui ?) et cette sensation d'enfermement le fait d'abord paniquer un peu plus avant qu'automatiquement son corps ne cherche un moyen de se calmer. Et lorsqu'entre sa respiration erratique et les paroles lointaines de Ryu, il perçoit les battements d'un coeur avec un rythme à peu près normal, son corps se concentre instinctivement sur cet élément et ses hyperventilations diminuent petit à petit, bien qu'avec un rythme très lent. Il ne sait pas combien de minutes s'écoulent avant qu'il ne parvienne à respirer à peu près convenablement, bien que toujours incapable de faire taire ses sanglots. Et la notion du temps lui semble si abstraite, qu'il ne réalise même pas à quelle vitesse il s'endort dans les bras de cet inconnu, vidé de toute son énergie, ses joues humides de larmes, son corps grelottant de froid couvert de sueur .
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Re: panic and tears (dongyi) | Dim 14 Oct - 16:53 Citer EditerSupprimer
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yibo & donghun
tu n’aurais jamais pensé que ça puisse se passer comme ça. que yibo serait tellement mal qu’il serait en train de faire une crise de panique dans tes bras. t’essaies de le calmer du mieux que tu peux mais tout ce que tu sembles faire n’a aucun effet sur lui. sa peur est trop ancrée et trop présente en lui pour qu’il arrive à se calmer. tu devrais gueuler pour appeler à l’aide mais tu n’arrives pas à bouger ou faire grand-chose. toi aussi tu paniques parce que tu n’as jusque-là, jamais été confronté à ce genre de crise. tu es totalement dépassé par les évènements et tu ne sais pas quoi faire. du coup, tu le gardes près de toi et le berces comme tu peux, chantonnant des chansons que ta mère adoptive te chantait quand tu n’allais pas bien après des cauchemars. tu espères, sans grand espoir, que ça arrivera à calmer le plus grand. sauf que tu crois pas que ça fonctionne vraiment. tu colles son oreille contre ton cœur et tu essaies de ne pas avoir une respiration trop agitée pour qu’il puisse s’y concentrer dessus. tu ne sais pas réellement si ça fonctionne mais petit à petit t’as l’impression qu’il se calme et tu peux souffler un peu plus serein. tu ne comptes plus les minutes que tu passes assis dans cette position, le jeune homme dans les bras. tu crois qu’il s’est endormi, mais tu ne veux pas prendre le risque de le réveiller. alors, tu attends malgré le fait que son contact te dérange. tu n’as pas l’habitude de rester aussi longtemps avec quelqu’un contre toi. pourtant, tu ne veux pas vraiment éloigner son corps de toi. cependant, au bout d’un moment, tu te penches vers lui et tu remarques son visage baigné de larmes. aussitôt, la culpabilité grandit dans ton cœur. qu’est-ce que tu as fait à ce gamin ? tu t’en veux de lui avoir fait subir ça, même si tu ne savais pas qu’il réagirait comme cela. tu déposes un léger baiser sur sa joue, essuyant du pouce ses larmes qui ont commencé à sécher sous ses yeux. tu te lèves, essayant de le porter à bout de bras. il n’est pas réellement lourd, plutôt encombrant et tu le poses sur ce que tu penses être son lit. il y a une grosse peluche dessus et tu le vois bien être le propriétaire de cette peluche à taille humaine. tu ouvres les couvertures et essaies de le mettre dessous. tu enlèves même ta veste pour draper le haut de son corps que tu n’as pas su mettre sous la couette afin qu’il n’attrape pas froid. tu tournes la tête vers un des bureaux et attrapes un morceau de papier ainsi qu’un stylo et tu écris quelques mots. « je suis désolé. je voulais pas te faire peur. » tu inscris même ton numéro en cas qu’il veuille t’appeler pour que vous discutiez. tu en doutes, mais pourquoi pas. tu places le tout près de sa tête, espérant qu’il le voit à son réveil. tu t’assieds quelques instants sur le lit, le regard perdu sur sa silhouette endormie. « je suis réellement désolé. » que tu murmures et t’as l’impression qu’il t’entend parce qu’il fronce les sourcils et grimace comme s’il avait un mauvais rêve. tu passes ta main dans ses cheveux pour le rassurer et tu recommences à chanter les mêmes chansons que ta mère te chanter. au bout de plusieurs, minutes, tu te rends compte de ce que tu fais. qu’est-ce que tu fous encore là ? pourquoi t’es pas parti une fois que tu l’as foutu au lit ? ou même pourquoi t’es pas parti chercher quelqu’un prétextant que tu venais voir quelqu’un d’autre et que tu l’as trouvé dans cet état ? tu sais pas vraiment. tu passes une dernière fois ta main dans ses cheveux dans une ultime caresse avant d’ouvrir la porte de sa chambre. tu ne passes que la tête pour vérifier que personne n’est là et tu sors aussi vite que tu peux. tu prends la direction de la sortie, priant pour qu’aucun pyobeom ne te demande ce que tu faisais là. tu retiens ta respiration et ce n’est que lorsque tu es arrivé dehors que tu pousses un soupir. tout va bien ! ton regard se tourne encore une fois dans la direction du bâtiment des roses et tu ne peux pas t’empêcher de te faire du soucis pour le jeune homme. est-ce qu’il va bien aller ? est-ce qu’il va t’appeler ? est-ce qu’il va encore avoir peur de toi ? tu ne sais pas et pour le moment, ça ne sert à rien de penser à tout ça. tu dois partir et aller bosser. t’as pas le temps pour ce genre de pensées. tu soupires et détournes le regard pour te diriger vers le kurss où tu passeras la soirée à satisfaire des gens qui ne sont là que pour leur propre plaisir sans penser au fait que tu étais aussi un humain.
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