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blood sweat and tears + hwaran
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blood sweat and tears + hwaran | Jeu 15 Mar - 15:05 Citer EditerSupprimer
tenue + Yuuma n’était pas au meilleur de sa forme ces derniers temps. Il avait perdu un peu de son brin de folie, et son sourire n’était plus aussi éclatant qu’à l’ordinaire. La raison ? Ce froid palpable et pesant qui régnait entre lui et Hwaran. En effet, leur dernière sortie ensemble ne s’étant pas vraiment bien finit, aucun des deux jeunes n’avait prit la peine d’envoyer un sms à l’autre, pour en parler. Sûrement à cause de l’égo de la demoiselle, et de la timidité du japonais. Mais Dieu qu’il détestait ce genre de situation. Pour tout vous avouer, plus d’une fois il s’était retrouvé figé, son portable à la main, et un sms d’ouvert à l’attention de l’étudiante en médecine. Sans être capable de mettre des mots sur ce qu’il ressentait, ce qu’il voulait lui dire. Elle avait un caractère tellement particulier, tellement imprévisible, qu’un rien pouvait mettre fin à leur relation. N’est-ce d’ailleurs pas là ce qu’elle désirait ? Et donc, la raison de ce silence radio ? Yuuma n’en savait rien. C’est pourquoi il décida de ne pas faire le premier pas. Il l’avait toujours fait, pour au final, ne se prendre que des réflexions cinglantes. Il ne baissait pas les bras. Non. Il testait simplement leur relation. Si jamais on pouvait appeler ça ainsi. Alors, les jours passèrent, sans nouvelle. Le nippon programmait tranquillement son retour au Japon, tout en révisant en vue des derniers examens de l’année. Il avait certes fait beaucoup de progrès en une année -en même temps, en partant de presque zéro...- mais il tiltait toujours sur des points de grammaire. Ce fut ainsi qu’un matin, tranquillement installé dans un des deux salons de la villa des requins, que son téléphone vibra. Hwaran. C’était un sms de Hwaran. Sans trop comprendre pourquoi, ses joues, et même son visage entier vira au rouge lorsqu’il ouvrit le message. Elle lui proposait un rendez-vous. Cet après-midi là. Rien de plus, aucune explication. Allait-elle lui dire qu’elle ne souhaitait plus le revoir ? Ou au contraire, que cela lui avait ouvert les yeux ? Yuuma n’en avait aucune idée. C’est pourquoi, jusqu’à l’heure du rendez-vous, et même jusqu’à se retrouver en sa compagnie, une boule de stresse nouait l’estomac du châtain. Il avait peur. Peur de la perdre. Ce fut donc le pas quelque peu lourd qu’il arriva au lieu de rendez-vous. Un simple arrêt de bus, dans une rue quelconque. La coréenne pas encore arrivée, faute d’être en avance, il s’assit sagement sur le banc, jouant nerveusement avec ses doigts, la tête baissée.
☆☆☆ Beerus
blood sweat and tears
tenue + Yuuma n’était pas au meilleur de sa forme ces derniers temps. Il avait perdu un peu de son brin de folie, et son sourire n’était plus aussi éclatant qu’à l’ordinaire. La raison ? Ce froid palpable et pesant qui régnait entre lui et Hwaran. En effet, leur dernière sortie ensemble ne s’étant pas vraiment bien finit, aucun des deux jeunes n’avait prit la peine d’envoyer un sms à l’autre, pour en parler. Sûrement à cause de l’égo de la demoiselle, et de la timidité du japonais. Mais Dieu qu’il détestait ce genre de situation. Pour tout vous avouer, plus d’une fois il s’était retrouvé figé, son portable à la main, et un sms d’ouvert à l’attention de l’étudiante en médecine. Sans être capable de mettre des mots sur ce qu’il ressentait, ce qu’il voulait lui dire. Elle avait un caractère tellement particulier, tellement imprévisible, qu’un rien pouvait mettre fin à leur relation. N’est-ce d’ailleurs pas là ce qu’elle désirait ? Et donc, la raison de ce silence radio ? Yuuma n’en savait rien. C’est pourquoi il décida de ne pas faire le premier pas. Il l’avait toujours fait, pour au final, ne se prendre que des réflexions cinglantes. Il ne baissait pas les bras. Non. Il testait simplement leur relation. Si jamais on pouvait appeler ça ainsi. Alors, les jours passèrent, sans nouvelle. Le nippon programmait tranquillement son retour au Japon, tout en révisant en vue des derniers examens de l’année. Il avait certes fait beaucoup de progrès en une année -en même temps, en partant de presque zéro...- mais il tiltait toujours sur des points de grammaire. Ce fut ainsi qu’un matin, tranquillement installé dans un des deux salons de la villa des requins, que son téléphone vibra. Hwaran. C’était un sms de Hwaran. Sans trop comprendre pourquoi, ses joues, et même son visage entier vira au rouge lorsqu’il ouvrit le message. Elle lui proposait un rendez-vous. Cet après-midi là. Rien de plus, aucune explication. Allait-elle lui dire qu’elle ne souhaitait plus le revoir ? Ou au contraire, que cela lui avait ouvert les yeux ? Yuuma n’en avait aucune idée. C’est pourquoi, jusqu’à l’heure du rendez-vous, et même jusqu’à se retrouver en sa compagnie, une boule de stresse nouait l’estomac du châtain. Il avait peur. Peur de la perdre. Ce fut donc le pas quelque peu lourd qu’il arriva au lieu de rendez-vous. Un simple arrêt de bus, dans une rue quelconque. La coréenne pas encore arrivée, faute d’être en avance, il s’assit sagement sur le banc, jouant nerveusement avec ses doigts, la tête baissée.
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Re: blood sweat and tears + hwaran | Sam 17 Mar - 17:10 Citer EditerSupprimer
tenue + Depuis notre dernière rencontre, Yuuma et moi ne nous étions contactés. Il faisait habituellement le premier pas, mais cette fois-ci, il n'avait rien envoyé. C'était comme s'il n'y avait plus personne de l'autre côté de l'appareil, et qu'il avait disparu. En vérité, je ne pouvais pas le vérifier, je ne le voyais pas à l'université comme nous étudions dans deux domaines différents, et que nous ne partagions pas le même dortoir. Il me semblait qu'il était chez les sangos. Dans tous les cas, je ne l'avais pas vu depuis, et je n'avais pas eu l'intention d'aller lui parler en premier. Il semblait décidé à ne pas venir me voir en premier, alors cela signifiait que je devais aller le voir. Ces pensées-là de ma part étaient très étranges, d'ailleurs. Pourquoi pensais-je à le recontacter ? S'il avait abandonné, c'était une bonne chose. Je me serais débarrassé de lui et tout serait rentré dans l'ordre. Je pourrais enfin me consacrer pleinement à mes études sans que quelque chose ne vienne me déranger pendant quelques heures. Et pourtant. Après des semaines sans rien dire, j'avais attrapé mon téléphone pour lui envoyer un message. Évidemment, ce n'était pas de façon imprévisible. J'y réfléchissais déjà depuis quelques temps. Après avoir décidé de me faire pardonner pour mes mots froids qui avaient fini par le blesser la dernière fois, je m'étais demandé ce qu'il pourrait lui faire plaisir. Je ne m'y connaissais pas du tout, je ne savais pas ce que les gens aimaient faire habituellement. Alors j'avais beaucoup cherché, et j'avais fini par trouver le lieu parfait : la patinoire. Il avait bien dit qu'il aurait pu être un patineur professionnel s'il n'avait pas eu son accident, pas vrai ? Si je l'emmenais là-bas, de bons souvenirs se réveilleraient dans son esprit, et il passerait un bon moment. C'était du moins mon raisonnement un peu trop naïf, et c'était sur ce dernier que j'avais décidé de laisser mon après-midi libre pour aller à la patinoire avec lui. J'avais travaillé jusqu'à très tard hier pour faire en sorte de rattraper les heures que j'allais perdre à essayer de patiner avec lui, et en conséquence, j'étais un peu fatiguée. Enfin, cela importait peu, l'important était qu'il s'amuse. … Je n'aurais jamais cru être capable de dire de tels mots, un jour. L'heure du rendez-vous étant arrivée, je sortis de la villa puis me fis mener par mon domestique jusqu'à un arrêt de métro. Comme le trafic était dense, il ne me conduira pas jusqu'au lieu de rendez-vous. J'aurais aimé, mais pour une fois, les transports en commun seraient plus rapides que la voiture. Et je ne souhaitais pas arriver en retard. J'avais donné rendez-vous à Yuuma à un lieu banal, pour qu'il ne puisse pas se douter qu'on se dirige vers la patinoire. J'avais voulu lui en faire la surprise. Il serait sûrement content. Après quelques minutes de trajet, je sortis de la station pour arriver au lieu de rendez-vous. Je voyais que Yuuma était déjà là. J'arrivai devant lui, l'écharpe qu'il m'avait donné pour une raison inconnue en main. « Tu es arrivé tôt. » dis-je, pour lui signaler ma présence. Je lui tendis son écharpe. « Tiens, tu me l'avais donnée, la dernière fois. Je te la rends. » Je n'avais pas compris pourquoi il me l'avait donnée, alors je le lui rendis sans autre mot. « Je t'ai donné ce rendez-vous un peu soudainement, mais c'est une bonne chose que tu aies pu venir. Il faut que je t'emmène quelque part, alors on va prendre le bus. Tu découvriras le lieu en temps et en heure. » Je m'assis ensuite à côté de lui, espérant secrètement que cela allait lui faire plaisir.
☆☆☆ Beerus
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tenue + Depuis notre dernière rencontre, Yuuma et moi ne nous étions contactés. Il faisait habituellement le premier pas, mais cette fois-ci, il n'avait rien envoyé. C'était comme s'il n'y avait plus personne de l'autre côté de l'appareil, et qu'il avait disparu. En vérité, je ne pouvais pas le vérifier, je ne le voyais pas à l'université comme nous étudions dans deux domaines différents, et que nous ne partagions pas le même dortoir. Il me semblait qu'il était chez les sangos. Dans tous les cas, je ne l'avais pas vu depuis, et je n'avais pas eu l'intention d'aller lui parler en premier. Il semblait décidé à ne pas venir me voir en premier, alors cela signifiait que je devais aller le voir. Ces pensées-là de ma part étaient très étranges, d'ailleurs. Pourquoi pensais-je à le recontacter ? S'il avait abandonné, c'était une bonne chose. Je me serais débarrassé de lui et tout serait rentré dans l'ordre. Je pourrais enfin me consacrer pleinement à mes études sans que quelque chose ne vienne me déranger pendant quelques heures. Et pourtant. Après des semaines sans rien dire, j'avais attrapé mon téléphone pour lui envoyer un message. Évidemment, ce n'était pas de façon imprévisible. J'y réfléchissais déjà depuis quelques temps. Après avoir décidé de me faire pardonner pour mes mots froids qui avaient fini par le blesser la dernière fois, je m'étais demandé ce qu'il pourrait lui faire plaisir. Je ne m'y connaissais pas du tout, je ne savais pas ce que les gens aimaient faire habituellement. Alors j'avais beaucoup cherché, et j'avais fini par trouver le lieu parfait : la patinoire. Il avait bien dit qu'il aurait pu être un patineur professionnel s'il n'avait pas eu son accident, pas vrai ? Si je l'emmenais là-bas, de bons souvenirs se réveilleraient dans son esprit, et il passerait un bon moment. C'était du moins mon raisonnement un peu trop naïf, et c'était sur ce dernier que j'avais décidé de laisser mon après-midi libre pour aller à la patinoire avec lui. J'avais travaillé jusqu'à très tard hier pour faire en sorte de rattraper les heures que j'allais perdre à essayer de patiner avec lui, et en conséquence, j'étais un peu fatiguée. Enfin, cela importait peu, l'important était qu'il s'amuse. … Je n'aurais jamais cru être capable de dire de tels mots, un jour. L'heure du rendez-vous étant arrivée, je sortis de la villa puis me fis mener par mon domestique jusqu'à un arrêt de métro. Comme le trafic était dense, il ne me conduira pas jusqu'au lieu de rendez-vous. J'aurais aimé, mais pour une fois, les transports en commun seraient plus rapides que la voiture. Et je ne souhaitais pas arriver en retard. J'avais donné rendez-vous à Yuuma à un lieu banal, pour qu'il ne puisse pas se douter qu'on se dirige vers la patinoire. J'avais voulu lui en faire la surprise. Il serait sûrement content. Après quelques minutes de trajet, je sortis de la station pour arriver au lieu de rendez-vous. Je voyais que Yuuma était déjà là. J'arrivai devant lui, l'écharpe qu'il m'avait donné pour une raison inconnue en main. « Tu es arrivé tôt. » dis-je, pour lui signaler ma présence. Je lui tendis son écharpe. « Tiens, tu me l'avais donnée, la dernière fois. Je te la rends. » Je n'avais pas compris pourquoi il me l'avait donnée, alors je le lui rendis sans autre mot. « Je t'ai donné ce rendez-vous un peu soudainement, mais c'est une bonne chose que tu aies pu venir. Il faut que je t'emmène quelque part, alors on va prendre le bus. Tu découvriras le lieu en temps et en heure. » Je m'assis ensuite à côté de lui, espérant secrètement que cela allait lui faire plaisir.
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Re: blood sweat and tears + hwaran | Sam 17 Mar - 18:58 Citer EditerSupprimer
tenue + Yuuma se posait milles et unes questions, là, assit sur le banc de l’arrêt de bus. Pourquoi donc voulait-elle le voir, si subitement ? Est-ce que c’était la fin de leur relation ? Devait-il se préparer à recevoir des remarques blessantes ? Ou au contraire, allait-elle s’excuser de son égoïsme ? Il n’en savait rien, et c’était bien ça, qui lui faisait peur. Hwaran était si imprévisible que n’importe quoi pouvait arriver. Mains dans les poches de son manteau, il semblait ailleurs, son regard perdu sur la route devant lui. Ce fut la voix de son aînée qui le ramena sur Terre. Posant alors ses yeux sur elle, une petite moue au visage, le japonais se pinça les lèvres. Il avait envie de la serrer dans ses bras. Car elle lui avait manqué. Ce silence avait été tellement pensant… Une bien mauvaise expérience ! Alors qu’il allait ouvrir la bouche pour lui répondre, Yuuma fut coupé lorsqu’elle tendit son écharpe. « … Oh. Tu aurais pu la garder. ». Il avait complètement oublié qu’il la lui avait cédé ! La posant donc sur ses genoux, faute de ne pas avoir froid sur le moment, il laissa Hwaran s’installer à ses côtés le temps que le bus n’arrive. Mh ? Elle l’emmenait quelque part ?! Clignant des yeux, il hésita à se pincer pour vérifier qu’il n’était pas en train de rêver. Elle prenait les devants. C’était une première ! Ne pouvant retenir un sourire face à ses mots, Yuuma hocha la tête. « D’accord. Alors je ne vais pas poser de questions. ». Ils n’eurent pas le temps de se lancer dans une autre conversation que le bus arriva. Les rennes toujours en mains, la coréenne le lui indiqua, et ils montèrent donc à bord. Cette ligne, il ne l’avait jamais prise. Où donc l’emmenait-elle ? S’installant tous les deux vers le fond du bus, le châtain joua un court instant avec ses doigts, nerveux, avant d’oser briser le silence. « Tu as eu de la chance, je pars dans un peu plus d’une semaine. J’ai enfin prit mes billets. ». Il tourna la tête vers Hwaran. « Et toi… ? Tu as prévu quelque chose pour les vacances ? ». Les examens seront passés, elle n’aura donc plus besoin de réviser. N’est-ce pas ?
☆☆☆ Beerus
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tenue + Yuuma se posait milles et unes questions, là, assit sur le banc de l’arrêt de bus. Pourquoi donc voulait-elle le voir, si subitement ? Est-ce que c’était la fin de leur relation ? Devait-il se préparer à recevoir des remarques blessantes ? Ou au contraire, allait-elle s’excuser de son égoïsme ? Il n’en savait rien, et c’était bien ça, qui lui faisait peur. Hwaran était si imprévisible que n’importe quoi pouvait arriver. Mains dans les poches de son manteau, il semblait ailleurs, son regard perdu sur la route devant lui. Ce fut la voix de son aînée qui le ramena sur Terre. Posant alors ses yeux sur elle, une petite moue au visage, le japonais se pinça les lèvres. Il avait envie de la serrer dans ses bras. Car elle lui avait manqué. Ce silence avait été tellement pensant… Une bien mauvaise expérience ! Alors qu’il allait ouvrir la bouche pour lui répondre, Yuuma fut coupé lorsqu’elle tendit son écharpe. « … Oh. Tu aurais pu la garder. ». Il avait complètement oublié qu’il la lui avait cédé ! La posant donc sur ses genoux, faute de ne pas avoir froid sur le moment, il laissa Hwaran s’installer à ses côtés le temps que le bus n’arrive. Mh ? Elle l’emmenait quelque part ?! Clignant des yeux, il hésita à se pincer pour vérifier qu’il n’était pas en train de rêver. Elle prenait les devants. C’était une première ! Ne pouvant retenir un sourire face à ses mots, Yuuma hocha la tête. « D’accord. Alors je ne vais pas poser de questions. ». Ils n’eurent pas le temps de se lancer dans une autre conversation que le bus arriva. Les rennes toujours en mains, la coréenne le lui indiqua, et ils montèrent donc à bord. Cette ligne, il ne l’avait jamais prise. Où donc l’emmenait-elle ? S’installant tous les deux vers le fond du bus, le châtain joua un court instant avec ses doigts, nerveux, avant d’oser briser le silence. « Tu as eu de la chance, je pars dans un peu plus d’une semaine. J’ai enfin prit mes billets. ». Il tourna la tête vers Hwaran. « Et toi… ? Tu as prévu quelque chose pour les vacances ? ». Les examens seront passés, elle n’aura donc plus besoin de réviser. N’est-ce pas ?
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Re: blood sweat and tears + hwaran | Sam 24 Mar - 22:03 Citer EditerSupprimer
tenue + Pour être sincère, c'était la première fois que je faisais une surprise à quelqu'un. Je n'avais vu ça que dans les livres, je n'avais jamais eu l'idée de faire ça dans la réalité. Je n'en avais jamais eu besoin. Je n'avais pas d'amis, et puis, je n'avais jamais pu faire une surprise à mon père, je ne savais pas quand est-ce qu'il revenait, et s'il revenait bien. Parfois, lorsqu'il disait qu'il reviendrait pour le soir, il était finalement trop occupé, et je me retrouvais seul. Ce n'était pas quelque chose d'inhabituel. Il n'y avait que mon père qui pouvait me faire une surprise le jour de mon anniversaire, et encore, à force, ce n'était plus une surprise. Je savais que le dix-huit février, il essaierait d'être là, et me montrerait un énorme gâteau sans que je ne me doute qu'il soit à la villa. C'étaient d'anciens souvenirs avec lesquels je n'avais aucune affinité. Mon père était comme un étranger pour moi. En sachant à quel point il me chérissait... Je m'en sentais un peu mal. Enfin bref. Je rendis l'écharpe à Yuuma qu'il m'avait prêtée pour je ne sais quelle raison. Il était toujours inexplicable, Yuuma. « C'est la tienne, pourquoi la garderais-je ? » lui demandai-je, quelque peu surprise. Si je ne la rendais pas à son propriétaire, ce serait du vol. Je ne souhaitais pas commettre de crime. J'annonçai ensuite le plan de la journée à Yuuma, m'asseyant ensuite à ses côtés. Je regardai du coin de l’œil sa réaction. Il avait l'air réellement enjoué. J'espérai que ça allait lui faire plaisir. Le bus arriva sans que je ne réplique quoi que ce soit, et nous montâmes à l'intérieur, prenant les sièges au fond du bus. C'était rare que je sois accompagnée, et à vrai dire, ce n'était pas si désagréable que ça. Je ne comptais pas démarrer la conversation jusqu'à ce que l'on soit arrivés, mais, sans surprise, Yuuma le fit. Il rentrait donc dans une semaine. Effectivement, j'avais eu de la chance. J'avais bien fait de lui donner ce rendez-vous aujourd'hui, et non plus tard. « Oui, je vais étudier, comme à mon habitude. Ça ne va pas changer. » Peu importe s'il y avait des examens ou non, j'étudiais toujours. Il était toujours possible d'améliorer ses performances, alors même s'il n'y avait plus d'épreuves à venir, il fallait toujours s'entraîner. Les prochains examens allaient arriver très vite, et si on prenait une pause, on était déjà en retard. Il fallait justement profiter de ce moment de repos pour approfondir les points incompris d'une leçon. Ainsi, nous allions toujours de l'avant. C'était la méthode à avoir pour être un bon élève. Le trajet passa rapidement, et j'appuyai sur le bouton quand je remarquai que c'était le prochain arrêt. « On descend au prochain arrêt. » dis-je, bien que cela ne soit pas nécessaire comme il m'avait vu appuyer sur le bouton d'arrêt. Quelques minutes plus tard, le bus s'arrêta, et nous descendîmes tous les deux. D'après mes recherches, la patinoire se trouvait à quelques mètres de là. Nous pouvions déjà la voir de là. Mais je préférais garder la surprise jusqu'au bout, et lui montrer la patinoire lorsque nous serions en face. « Yuuma, donne-moi ton écharpe. » La surprise serait meilleure s'il ne voyait pas où est-ce qu'on allait. Je pris l'écharpe puis la bandais autour de ses yeux, faisant bien attention à ce qu'il ne voyait rien. b]« Suis-moi, maintenant. »[/b] Je pris son bras, et avec appréhension, je fis un pas vers la patinoire, avançant petit à petit vers ce bâtiment. Le trajet se passa en silence, et plus je marchais, plus je me sentais stresser. Et s'il n'aimait pas ? Cela devrait lui plaire, il aimait le patinage. Enfin, je n'étais pas douée pour comprendre ce que les autres aimaient alors... Je ne me faisais pas si confiance que cela. Lorsque nous fûmes devant l'entrée, je m'arrêtai brusquement, puis me tournai vers Yuuma. « On est arrivés. » annonçai-je d'une voix neutre. Je le lâchai, puis défis le bandeau avec peu de confiance. Observant sa réaction attentivement, je me posai beaucoup de questions. Que devrais-je faire s'il n'aimait pas ? Et s'il m'en voulait pour toujours ? Et qu'il ne me veuille plus me voir ? Est-ce que c'était dérangeant ? Savait-il toujours faire du patinage ? Je n'étais pas sûre de moi, et je détestais cette sensation. J'espérais qu'il aimait.
☆☆☆ Beerus
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tenue + Pour être sincère, c'était la première fois que je faisais une surprise à quelqu'un. Je n'avais vu ça que dans les livres, je n'avais jamais eu l'idée de faire ça dans la réalité. Je n'en avais jamais eu besoin. Je n'avais pas d'amis, et puis, je n'avais jamais pu faire une surprise à mon père, je ne savais pas quand est-ce qu'il revenait, et s'il revenait bien. Parfois, lorsqu'il disait qu'il reviendrait pour le soir, il était finalement trop occupé, et je me retrouvais seul. Ce n'était pas quelque chose d'inhabituel. Il n'y avait que mon père qui pouvait me faire une surprise le jour de mon anniversaire, et encore, à force, ce n'était plus une surprise. Je savais que le dix-huit février, il essaierait d'être là, et me montrerait un énorme gâteau sans que je ne me doute qu'il soit à la villa. C'étaient d'anciens souvenirs avec lesquels je n'avais aucune affinité. Mon père était comme un étranger pour moi. En sachant à quel point il me chérissait... Je m'en sentais un peu mal. Enfin bref. Je rendis l'écharpe à Yuuma qu'il m'avait prêtée pour je ne sais quelle raison. Il était toujours inexplicable, Yuuma. « C'est la tienne, pourquoi la garderais-je ? » lui demandai-je, quelque peu surprise. Si je ne la rendais pas à son propriétaire, ce serait du vol. Je ne souhaitais pas commettre de crime. J'annonçai ensuite le plan de la journée à Yuuma, m'asseyant ensuite à ses côtés. Je regardai du coin de l’œil sa réaction. Il avait l'air réellement enjoué. J'espérai que ça allait lui faire plaisir. Le bus arriva sans que je ne réplique quoi que ce soit, et nous montâmes à l'intérieur, prenant les sièges au fond du bus. C'était rare que je sois accompagnée, et à vrai dire, ce n'était pas si désagréable que ça. Je ne comptais pas démarrer la conversation jusqu'à ce que l'on soit arrivés, mais, sans surprise, Yuuma le fit. Il rentrait donc dans une semaine. Effectivement, j'avais eu de la chance. J'avais bien fait de lui donner ce rendez-vous aujourd'hui, et non plus tard. « Oui, je vais étudier, comme à mon habitude. Ça ne va pas changer. » Peu importe s'il y avait des examens ou non, j'étudiais toujours. Il était toujours possible d'améliorer ses performances, alors même s'il n'y avait plus d'épreuves à venir, il fallait toujours s'entraîner. Les prochains examens allaient arriver très vite, et si on prenait une pause, on était déjà en retard. Il fallait justement profiter de ce moment de repos pour approfondir les points incompris d'une leçon. Ainsi, nous allions toujours de l'avant. C'était la méthode à avoir pour être un bon élève. Le trajet passa rapidement, et j'appuyai sur le bouton quand je remarquai que c'était le prochain arrêt. « On descend au prochain arrêt. » dis-je, bien que cela ne soit pas nécessaire comme il m'avait vu appuyer sur le bouton d'arrêt. Quelques minutes plus tard, le bus s'arrêta, et nous descendîmes tous les deux. D'après mes recherches, la patinoire se trouvait à quelques mètres de là. Nous pouvions déjà la voir de là. Mais je préférais garder la surprise jusqu'au bout, et lui montrer la patinoire lorsque nous serions en face. « Yuuma, donne-moi ton écharpe. » La surprise serait meilleure s'il ne voyait pas où est-ce qu'on allait. Je pris l'écharpe puis la bandais autour de ses yeux, faisant bien attention à ce qu'il ne voyait rien. b]« Suis-moi, maintenant. »[/b] Je pris son bras, et avec appréhension, je fis un pas vers la patinoire, avançant petit à petit vers ce bâtiment. Le trajet se passa en silence, et plus je marchais, plus je me sentais stresser. Et s'il n'aimait pas ? Cela devrait lui plaire, il aimait le patinage. Enfin, je n'étais pas douée pour comprendre ce que les autres aimaient alors... Je ne me faisais pas si confiance que cela. Lorsque nous fûmes devant l'entrée, je m'arrêtai brusquement, puis me tournai vers Yuuma. « On est arrivés. » annonçai-je d'une voix neutre. Je le lâchai, puis défis le bandeau avec peu de confiance. Observant sa réaction attentivement, je me posai beaucoup de questions. Que devrais-je faire s'il n'aimait pas ? Et s'il m'en voulait pour toujours ? Et qu'il ne me veuille plus me voir ? Est-ce que c'était dérangeant ? Savait-il toujours faire du patinage ? Je n'étais pas sûre de moi, et je détestais cette sensation. J'espérais qu'il aimait.
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Re: blood sweat and tears + hwaran | Lun 26 Mar - 18:03 Citer EditerSupprimer
tenue + Yuuma se sentait comme libéré d’un poids. Ce silence, ce froid entre eux avait été extrêmement difficile à supporter pour ce garçon de nature si enjouée. Et pour vous faire une petite confession, à deux jours prêts, il lui aurait envoyé un sms. Car jamais il n’aurai pensé que Hwaran ferait le premier pas. Puisqu’elle ne l’avait jamais fait. CQFD. Alors oui, sagement assit dans ce bus, il ne pouvait se libérer de ce sourire heureux, certes, mais quelque peu niais il fallait bien l’avouer. Il était comme sur un petit nuage. Questionnant alors son amie sur ce qu’elle comptait faire durant les vacances, sa réponse lui fit prendre une petite moue, triste pour elle. « Mais... ». Non, tais toi Yuuma. Vous venez à peine de vous retrouver, ne gâche pas tout ! Se pinçant donc les lèvres, le japonais se contenta d’hocher la tête, regardant alors par la fenêtre lorsque Hwaran lui indiqua qu’ils étaient proches du lieu où elle l’emmenait. Mmh. Ce quartier lui disait quelque chose, mais c’était assez flou. Il fallait dire qu’il avait un mauvais sens de l’orientation, et que cela ne faisait qu’un an qu’il vivait dans la capitale sud-coréenne. On pouvait donc l’excuser. Ils ne se rendaient tout de même pas dans une bibliothèque ou quelque chose de ce genre ?! Le bus s’arrêtant finalement, les deux étudiants en descendirent, et sans trop comprendre, Yuuma se retrouva avec les yeux bandés. Mais qu’est-ce qu’elle lui réservait ?! La laissant le guider, il avança lentement avec elle, les battements de son cœur s’affolant sans trop comprendre pourquoi. Hwaran l’arrêta, le positionnant sûrement face à ce fameux lieu, pour lui rendre alors la vue. Se frottant les yeux, le nippon regarda dans un premier temps le bâtiment sans trop comprendre de quoi il s’agissait. Alors ses yeux dérivèrent jusqu’à l’entrée, et il en lu le nom. Une patinoire. Elle l’avait emmené à une patinoire. Se figeant alors, le garçon fut remplit d’un mélange violent et soudain de multiples sensations, de multiples sentiments. « … ». Il était incapable de parler. Se mordillant l’intérieur des lèvres, Yuuma tourna la tête vers son amie, le regard digne d’un chiot perdu, ému. Il fallait qu’elle continue de tenir les rennes, sinon il ne bougerait jamais...
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blood sweat and tears
tenue + Yuuma se sentait comme libéré d’un poids. Ce silence, ce froid entre eux avait été extrêmement difficile à supporter pour ce garçon de nature si enjouée. Et pour vous faire une petite confession, à deux jours prêts, il lui aurait envoyé un sms. Car jamais il n’aurai pensé que Hwaran ferait le premier pas. Puisqu’elle ne l’avait jamais fait. CQFD. Alors oui, sagement assit dans ce bus, il ne pouvait se libérer de ce sourire heureux, certes, mais quelque peu niais il fallait bien l’avouer. Il était comme sur un petit nuage. Questionnant alors son amie sur ce qu’elle comptait faire durant les vacances, sa réponse lui fit prendre une petite moue, triste pour elle. « Mais... ». Non, tais toi Yuuma. Vous venez à peine de vous retrouver, ne gâche pas tout ! Se pinçant donc les lèvres, le japonais se contenta d’hocher la tête, regardant alors par la fenêtre lorsque Hwaran lui indiqua qu’ils étaient proches du lieu où elle l’emmenait. Mmh. Ce quartier lui disait quelque chose, mais c’était assez flou. Il fallait dire qu’il avait un mauvais sens de l’orientation, et que cela ne faisait qu’un an qu’il vivait dans la capitale sud-coréenne. On pouvait donc l’excuser. Ils ne se rendaient tout de même pas dans une bibliothèque ou quelque chose de ce genre ?! Le bus s’arrêtant finalement, les deux étudiants en descendirent, et sans trop comprendre, Yuuma se retrouva avec les yeux bandés. Mais qu’est-ce qu’elle lui réservait ?! La laissant le guider, il avança lentement avec elle, les battements de son cœur s’affolant sans trop comprendre pourquoi. Hwaran l’arrêta, le positionnant sûrement face à ce fameux lieu, pour lui rendre alors la vue. Se frottant les yeux, le nippon regarda dans un premier temps le bâtiment sans trop comprendre de quoi il s’agissait. Alors ses yeux dérivèrent jusqu’à l’entrée, et il en lu le nom. Une patinoire. Elle l’avait emmené à une patinoire. Se figeant alors, le garçon fut remplit d’un mélange violent et soudain de multiples sensations, de multiples sentiments. « … ». Il était incapable de parler. Se mordillant l’intérieur des lèvres, Yuuma tourna la tête vers son amie, le regard digne d’un chiot perdu, ému. Il fallait qu’elle continue de tenir les rennes, sinon il ne bougerait jamais...
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Re: blood sweat and tears + hwaran | Sam 7 Avr - 16:11 Citer EditerSupprimer
tenue + En l'emmenant à la patinoire, j'espérais que ça lui plairait. Je n'étais pas douée pour savoir ce que les gens aimaient ou ce qu'ils n'aimeraient pas. Le seul domaine dans lequel j'étais une véritable novice, c'était bien celui-là. Cela ne m'avait jamais réellement dérangée, je n'avais pas besoin de contacts avec les autres de toute façon. Cependant, j'aurais aimé être comme tout le monde aujourd'hui, rien que pour savoir si j'avais fait un bon choix. Peut-être qu'une personne normale aurait compris que le lieu absolu où il ne fallait pas emmener Yuuma, c'était la patinoire. Peut-être aussi qu'elle aurait compris qu'amener le japonais à la patinoire était une excellente idée, aussi. Je n'en savais rien. Comment les autres pouvaient-ils déduire ce que pensaient d'autres personnes ? C'était un mystère pour moi. En lui retirant l'écharpe des yeux, j'analysai du mieux que je le pouvais l'expression de son visage. Mais je n'y vis rien d'alarmant. Je ne savais pas s'il était heureux ou triste. Je ne voyais pas de sourire, donc il ne devait pas être si content que ça. En connaissant son caractère, c'était plus que frappant que ce lieu ne lui plaisait pas autant que je ne le pensais. Dommage. Pouvais-je envisager d'aller à un autre endroit ? J'avais pourtant déjà tout prévu. Je ne savais pas ce que je devais faire. Il me fallait un plan B, un plan que je n'avais pas pensé à prévoir. Je n'avais pas été assez lucide pour comprendre qu'un plan ne fonctionnait pas toujours. Que devais-je faire alors ? Devais-je m'excuser ? Où devais-je l'emmener ? Quels étaient les endroits normaux à emmener quelqu'un ? Un café était-il correct ? Est-ce qu'il y en avait pas loin d'ici ? Ce n'était pas un quartier que je connaissais, comment allais-je me débrouiller ? Rencontrant son regard, ma tête se fit soudainement vide de pensées. Un silence s'installa comme s'il avait toujours été là. Je ne sus pas quoi répondre. Si je laissais le silence couler pendant quelques instants, la situation allait devenir étrange. Il fallait que je fasse quelque chose. Qu'est-ce que je devais faire ? Ayant l'amené ici, devrais-je aller jusqu'au bout de mes convictions ? Il n'y avait pas le temps pour hésiter. « Ne reste pas raide, il faut qu'on rentre à l'intérieur. » S'il n'aimait vraiment pas, il n'avait qu'à le dire. Je ne pouvais pas le savoir tant qu'il ne disait pas quelque chose, de toute façon. Je n'étais pas une sorte de super-héros qui pouvait lire dans les pensées. Si je l'emmenais jusqu'à l'intérieur et qu'il ne disait rien, alors peut-être que ça lui plaisait plus que ce que j'imaginais, non ? J'étais si perdue que j'essayais de me rassurer par tous les moyens, mais pour le moment, je devais me contenter de faire ce que j'avais entrepris. Une fois à l'intérieur, je pris donc deux tickets pour nous deux, et payai par carte bleue sans laisser du répit à Yuuma. Puis se montra le temps d'aller prendre les patins. Il ne réagissait pas. Je ne savais pas ce qu'il se passait dans sa tête, et c'était assez frustrant. Je commandai ma taille de patins, mais Yuuma ne dit pas un mot. Que faisait-il ? Je le regardai. Je me rendis alors compte que peut-être, l'emmener ici n'était pas une bonne idée. Mais c'était trop tard. Je le secouai légèrement. « Commande tes patins, tu ne vas pas pouvoir patiner sans. C'est toi qui connais ça le mieux, entre toi et moi. » Je ne savais effectivement même pas patiner. Cela n'avait jamais été dans mes objectifs de l'apprendre, mais je supposai qu'il y avait un début à tout.
☆☆☆ Beerus
blood sweat and tears
tenue + En l'emmenant à la patinoire, j'espérais que ça lui plairait. Je n'étais pas douée pour savoir ce que les gens aimaient ou ce qu'ils n'aimeraient pas. Le seul domaine dans lequel j'étais une véritable novice, c'était bien celui-là. Cela ne m'avait jamais réellement dérangée, je n'avais pas besoin de contacts avec les autres de toute façon. Cependant, j'aurais aimé être comme tout le monde aujourd'hui, rien que pour savoir si j'avais fait un bon choix. Peut-être qu'une personne normale aurait compris que le lieu absolu où il ne fallait pas emmener Yuuma, c'était la patinoire. Peut-être aussi qu'elle aurait compris qu'amener le japonais à la patinoire était une excellente idée, aussi. Je n'en savais rien. Comment les autres pouvaient-ils déduire ce que pensaient d'autres personnes ? C'était un mystère pour moi. En lui retirant l'écharpe des yeux, j'analysai du mieux que je le pouvais l'expression de son visage. Mais je n'y vis rien d'alarmant. Je ne savais pas s'il était heureux ou triste. Je ne voyais pas de sourire, donc il ne devait pas être si content que ça. En connaissant son caractère, c'était plus que frappant que ce lieu ne lui plaisait pas autant que je ne le pensais. Dommage. Pouvais-je envisager d'aller à un autre endroit ? J'avais pourtant déjà tout prévu. Je ne savais pas ce que je devais faire. Il me fallait un plan B, un plan que je n'avais pas pensé à prévoir. Je n'avais pas été assez lucide pour comprendre qu'un plan ne fonctionnait pas toujours. Que devais-je faire alors ? Devais-je m'excuser ? Où devais-je l'emmener ? Quels étaient les endroits normaux à emmener quelqu'un ? Un café était-il correct ? Est-ce qu'il y en avait pas loin d'ici ? Ce n'était pas un quartier que je connaissais, comment allais-je me débrouiller ? Rencontrant son regard, ma tête se fit soudainement vide de pensées. Un silence s'installa comme s'il avait toujours été là. Je ne sus pas quoi répondre. Si je laissais le silence couler pendant quelques instants, la situation allait devenir étrange. Il fallait que je fasse quelque chose. Qu'est-ce que je devais faire ? Ayant l'amené ici, devrais-je aller jusqu'au bout de mes convictions ? Il n'y avait pas le temps pour hésiter. « Ne reste pas raide, il faut qu'on rentre à l'intérieur. » S'il n'aimait vraiment pas, il n'avait qu'à le dire. Je ne pouvais pas le savoir tant qu'il ne disait pas quelque chose, de toute façon. Je n'étais pas une sorte de super-héros qui pouvait lire dans les pensées. Si je l'emmenais jusqu'à l'intérieur et qu'il ne disait rien, alors peut-être que ça lui plaisait plus que ce que j'imaginais, non ? J'étais si perdue que j'essayais de me rassurer par tous les moyens, mais pour le moment, je devais me contenter de faire ce que j'avais entrepris. Une fois à l'intérieur, je pris donc deux tickets pour nous deux, et payai par carte bleue sans laisser du répit à Yuuma. Puis se montra le temps d'aller prendre les patins. Il ne réagissait pas. Je ne savais pas ce qu'il se passait dans sa tête, et c'était assez frustrant. Je commandai ma taille de patins, mais Yuuma ne dit pas un mot. Que faisait-il ? Je le regardai. Je me rendis alors compte que peut-être, l'emmener ici n'était pas une bonne idée. Mais c'était trop tard. Je le secouai légèrement. « Commande tes patins, tu ne vas pas pouvoir patiner sans. C'est toi qui connais ça le mieux, entre toi et moi. » Je ne savais effectivement même pas patiner. Cela n'avait jamais été dans mes objectifs de l'apprendre, mais je supposai qu'il y avait un début à tout.
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Re: blood sweat and tears + hwaran | Lun 9 Avr - 17:59 Citer EditerSupprimer
tenue + Yuuma n’aurait jamais pensé, pas une seule seconde, que son amie l’aurait emmené à cet endroit. La patinoire. Car pour tout vous avouer, il pensait que cette partie de son passé, certes extrêmement importante, et bien était sortit aussi vite qu’elle était entré dans la mémoire de Hwaran, comme tout ce qu’il lui disait. Mais non. Pour une fois, ce détail était resté gravé. Peut-être car elle avait vu toute la nostalgie dans son regard lorsqu’il lui avait raconté son histoire ? Ou bien parce que justement, son accident l’avait, d’une certaine façon, touché ? Il n’en savait rien, mais pour le coup, il était choqué. La preuve, il était là, droit, figé, incapable de dire le moindre mot. Il n’était jamais retourné dans une patinoire. Yuuma se doutait que son amie avait fait cela pour lui faire plaisir, et pour peut-être, se racheter de leur dernier rendez-vous. Pourtant, il se sentait étrange. La joie se mêlait à la peur, ce qui lui provoquait une sensation peu agréable. Ce fut Hwaran, qui pour une fois, tint les rennes et les fit entrer dans le bâtiment. Elle paya même pour lui, profitant de son état de semi-absence. Ce fut de même pour les patins, et c’est sa voix qui le réveilla. « A-Ah… Oui… Je… Mh. ». Se pinçant les lèvres, il demanda donc sa taille à l’homme responsables des patins, puis suivit la demoiselle jusqu’aux vestiaires. Assis sur un banc l’un à côté de l’autre, Yuuma les enfila, les mains tremblantes. Tant de choses se bousculaient dans son esprit. Son cœur qui battait bien trop vite dans son torse lui faisait mal. Mais il ne dit rien. Pour ne pas décevoir la belle. De nouveau, il la suivit, sans un mot, pour quitter la pièce et entrer sur la piste en mousse située tout autour de la glace. Sauf qu’avant que Hwaran n’ait pu mettre un pied sur celle-ci,Yuuma s’agrippa à son manteau. Et quand elle se retourna, elle put constater les larmes qui roulaient sur les joues du nippon. Il tremblait comme une feuille, et finalement, il se laissa tomber au sol tout en éclatant en sanglots. Il avait mal au coeur. Tellement mal. Tant de souvenirs dues à ces années passées dans cet endroit lui revenaient en pleine face, avec violence. Des bons, comme des mauvais.
☆☆☆ Beerus
blood sweat and tears
tenue + Yuuma n’aurait jamais pensé, pas une seule seconde, que son amie l’aurait emmené à cet endroit. La patinoire. Car pour tout vous avouer, il pensait que cette partie de son passé, certes extrêmement importante, et bien était sortit aussi vite qu’elle était entré dans la mémoire de Hwaran, comme tout ce qu’il lui disait. Mais non. Pour une fois, ce détail était resté gravé. Peut-être car elle avait vu toute la nostalgie dans son regard lorsqu’il lui avait raconté son histoire ? Ou bien parce que justement, son accident l’avait, d’une certaine façon, touché ? Il n’en savait rien, mais pour le coup, il était choqué. La preuve, il était là, droit, figé, incapable de dire le moindre mot. Il n’était jamais retourné dans une patinoire. Yuuma se doutait que son amie avait fait cela pour lui faire plaisir, et pour peut-être, se racheter de leur dernier rendez-vous. Pourtant, il se sentait étrange. La joie se mêlait à la peur, ce qui lui provoquait une sensation peu agréable. Ce fut Hwaran, qui pour une fois, tint les rennes et les fit entrer dans le bâtiment. Elle paya même pour lui, profitant de son état de semi-absence. Ce fut de même pour les patins, et c’est sa voix qui le réveilla. « A-Ah… Oui… Je… Mh. ». Se pinçant les lèvres, il demanda donc sa taille à l’homme responsables des patins, puis suivit la demoiselle jusqu’aux vestiaires. Assis sur un banc l’un à côté de l’autre, Yuuma les enfila, les mains tremblantes. Tant de choses se bousculaient dans son esprit. Son cœur qui battait bien trop vite dans son torse lui faisait mal. Mais il ne dit rien. Pour ne pas décevoir la belle. De nouveau, il la suivit, sans un mot, pour quitter la pièce et entrer sur la piste en mousse située tout autour de la glace. Sauf qu’avant que Hwaran n’ait pu mettre un pied sur celle-ci,Yuuma s’agrippa à son manteau. Et quand elle se retourna, elle put constater les larmes qui roulaient sur les joues du nippon. Il tremblait comme une feuille, et finalement, il se laissa tomber au sol tout en éclatant en sanglots. Il avait mal au coeur. Tellement mal. Tant de souvenirs dues à ces années passées dans cet endroit lui revenaient en pleine face, avec violence. Des bons, comme des mauvais.
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Re: blood sweat and tears + hwaran | Mer 11 Avr - 15:48 Citer EditerSupprimer
tenue + Yuuma me laissait perplexe. Il se comportait d'une manière étrange. Je pouvais comprendre que c'était parce qu'il n'appréciait pas ce lieu, mais alors pourquoi ne me disait-il rien ? Je ne pourrais jamais savoir ce qu'il se passait dans sa tête s'il ne me disait rien. Je n'étais pas une devineresse. C'était pourquoi que tant qu'il ne me disait rien, je ne changerais pas mon plan initial et continuerais à suivre ce que j'avais prévu. Lorsque je le repris à l'ordre pour les patins, il me répondit en bégayant. Il ne semblait plus en forme, contrairement à tout à l'heure. Cependant, je n'en savais pas la raison, alors je n'en fis aucune remarque. Une fois que nous avions reçu nos patins, je me dirigeai vers les vestiaires, laissant Yuuma me suivre derrière. Je ne dis pas un mot, enfilant les patins comme j'avais vu sur les manuels d'instruction. C'était plus compliqué que prévu, mais je n'eus pas besoin de demander de l'aide à mon partenaire pour la journée. J'apprenais vite, ce qui avait toujours été l'un de mes atouts. En me levant, je perdis légèrement l'équilibre, puis marchai avec tant bien que de mal avec ces chaussures à lames aux pieds. Je n'en avais jamais porté, c'était bien plus compliqué que prévu. Je n'avais aucune idée de comment est-ce que j'allais bien pouvoir tenir en équilibre sur une patinoire. Nous entrâmes tous les deux sur la piste, juste avant que la mousse ne soit remplacée par de la glace. En toute honnêteté, je préférerais que Yuuma y aille d'abord, pour que je voie comment est-ce qu'il fallait faire pour tenir en équilibre sur de la glace avec des lames aux pieds. Mais à peine que je voulus le lui proposer que je sentis quelque chose s'agripper à mon manteau. Avec surprise, je me retournai. Ce fut là que j'eus la vision la plus surprenante de ma vie. Je voyais Yuuma pleurer. Des larmes perlaient de ses joues. C'était si soudain que je n'eus aucune réaction, et que je me contentai de le regarder, d'un air perdu. Il ne pleurait pas, tout à l'heure. Qu'est-ce qui avait pu se passer pour que soudainement, ses larmes coulent ? Je n'eus pas le temps de m'en poser davantage la question puisqu'il disparut de mon champ de vision, se laissant tomber au sol en sanglotant. Médusée, je le regardai s'accroupir en pleurant, ne sachant quel comportement adopter. Qu'est-ce qu'il fallait faire en ce genre de situation ? J'étais totalement bloquée. Je ne savais pas si je pouvais m'asseoir pour voir ce qu'il n'allait pas avec lui, parce qu'avec des patins, je ne tenais pas vraiment bien en équilibre. De plus, je n'étais pas certaine du comportement à prendre. Qu'est-ce que je devrais lui dire ? Étais-je censée savoir ce qui avait pu lui provoquer un tel effet ? C'était vrai, il n'avait pas l'air en forme, mais je ne pensais pas qu'il irait jusqu'à pleurer. Est-ce que ce lieu lui faisait si mal ? Dans ce cas, pourquoi est-ce qu'il ne me l'avait pas dit plus tôt ? J'aurais pu éviter un tel désastre. Oh. Mais évidemment qu'il ne me le dirait pas. Avais-je oublié que Yuuma ne disait jamais quand ça le dérangeait ? C'était vraiment un trait de sa personnalité qui était le plus frustrant. Je soupirai, avant de tomber à genoux pour être au même niveau que lui. Je n'avais pas un niveau de maîtrise suffisant pour me permettre de rester accroupie avec des patins aux pieds, alors je n'avais pas vraiment d'autres choix. Je regardai Yuuma. Il pleurait toujours. En ce genre de situation, qu'est-ce qu'il aimerait entendre ? Je ne savais pas. Je le regardai pendant quelques instants, en train de réfléchir à mes mots, mais rien ne me venait. Pourquoi étais-je si douée pour dire des mots blessants aux autres, mais si fragile pour rassurer les autres ? J'aurais pu si facilement réconforter Yuuma. Mais je n'avais rien à lui dire. Tout ce que je dirais lui passerait par-dessus la tête, ou pire, aggraverait sa situation. Alors parfois, il n'y avait pas besoin de mots, pour se faire comprendre. Décidée, je tendis ma main pour la poser sur ses cheveux. Puis, je caressai le haut de sa tête avec beaucoup de maladresse. Je n'avais jamais fait ça. Je ne savais pas si c'était pire que dire des mots, finalement. Il n'aimerait peut-être pas. Il était vraiment imprévisible. Mais, moi, de ce que je me souvenais, j'avais toujours aimé quand mon père caressait mes cheveux, quand j'étais plus petite. Ça m'avait toujours apaisée. Alors j'espérais qu'à Yuuma aussi, ça l'apaiserait.
☆☆☆ Beerus
blood sweat and tears
tenue + Yuuma me laissait perplexe. Il se comportait d'une manière étrange. Je pouvais comprendre que c'était parce qu'il n'appréciait pas ce lieu, mais alors pourquoi ne me disait-il rien ? Je ne pourrais jamais savoir ce qu'il se passait dans sa tête s'il ne me disait rien. Je n'étais pas une devineresse. C'était pourquoi que tant qu'il ne me disait rien, je ne changerais pas mon plan initial et continuerais à suivre ce que j'avais prévu. Lorsque je le repris à l'ordre pour les patins, il me répondit en bégayant. Il ne semblait plus en forme, contrairement à tout à l'heure. Cependant, je n'en savais pas la raison, alors je n'en fis aucune remarque. Une fois que nous avions reçu nos patins, je me dirigeai vers les vestiaires, laissant Yuuma me suivre derrière. Je ne dis pas un mot, enfilant les patins comme j'avais vu sur les manuels d'instruction. C'était plus compliqué que prévu, mais je n'eus pas besoin de demander de l'aide à mon partenaire pour la journée. J'apprenais vite, ce qui avait toujours été l'un de mes atouts. En me levant, je perdis légèrement l'équilibre, puis marchai avec tant bien que de mal avec ces chaussures à lames aux pieds. Je n'en avais jamais porté, c'était bien plus compliqué que prévu. Je n'avais aucune idée de comment est-ce que j'allais bien pouvoir tenir en équilibre sur une patinoire. Nous entrâmes tous les deux sur la piste, juste avant que la mousse ne soit remplacée par de la glace. En toute honnêteté, je préférerais que Yuuma y aille d'abord, pour que je voie comment est-ce qu'il fallait faire pour tenir en équilibre sur de la glace avec des lames aux pieds. Mais à peine que je voulus le lui proposer que je sentis quelque chose s'agripper à mon manteau. Avec surprise, je me retournai. Ce fut là que j'eus la vision la plus surprenante de ma vie. Je voyais Yuuma pleurer. Des larmes perlaient de ses joues. C'était si soudain que je n'eus aucune réaction, et que je me contentai de le regarder, d'un air perdu. Il ne pleurait pas, tout à l'heure. Qu'est-ce qui avait pu se passer pour que soudainement, ses larmes coulent ? Je n'eus pas le temps de m'en poser davantage la question puisqu'il disparut de mon champ de vision, se laissant tomber au sol en sanglotant. Médusée, je le regardai s'accroupir en pleurant, ne sachant quel comportement adopter. Qu'est-ce qu'il fallait faire en ce genre de situation ? J'étais totalement bloquée. Je ne savais pas si je pouvais m'asseoir pour voir ce qu'il n'allait pas avec lui, parce qu'avec des patins, je ne tenais pas vraiment bien en équilibre. De plus, je n'étais pas certaine du comportement à prendre. Qu'est-ce que je devrais lui dire ? Étais-je censée savoir ce qui avait pu lui provoquer un tel effet ? C'était vrai, il n'avait pas l'air en forme, mais je ne pensais pas qu'il irait jusqu'à pleurer. Est-ce que ce lieu lui faisait si mal ? Dans ce cas, pourquoi est-ce qu'il ne me l'avait pas dit plus tôt ? J'aurais pu éviter un tel désastre. Oh. Mais évidemment qu'il ne me le dirait pas. Avais-je oublié que Yuuma ne disait jamais quand ça le dérangeait ? C'était vraiment un trait de sa personnalité qui était le plus frustrant. Je soupirai, avant de tomber à genoux pour être au même niveau que lui. Je n'avais pas un niveau de maîtrise suffisant pour me permettre de rester accroupie avec des patins aux pieds, alors je n'avais pas vraiment d'autres choix. Je regardai Yuuma. Il pleurait toujours. En ce genre de situation, qu'est-ce qu'il aimerait entendre ? Je ne savais pas. Je le regardai pendant quelques instants, en train de réfléchir à mes mots, mais rien ne me venait. Pourquoi étais-je si douée pour dire des mots blessants aux autres, mais si fragile pour rassurer les autres ? J'aurais pu si facilement réconforter Yuuma. Mais je n'avais rien à lui dire. Tout ce que je dirais lui passerait par-dessus la tête, ou pire, aggraverait sa situation. Alors parfois, il n'y avait pas besoin de mots, pour se faire comprendre. Décidée, je tendis ma main pour la poser sur ses cheveux. Puis, je caressai le haut de sa tête avec beaucoup de maladresse. Je n'avais jamais fait ça. Je ne savais pas si c'était pire que dire des mots, finalement. Il n'aimerait peut-être pas. Il était vraiment imprévisible. Mais, moi, de ce que je me souvenais, j'avais toujours aimé quand mon père caressait mes cheveux, quand j'étais plus petite. Ça m'avait toujours apaisée. Alors j'espérais qu'à Yuuma aussi, ça l'apaiserait.
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Re: blood sweat and tears + hwaran | Jeu 19 Avr - 14:59 Citer EditerSupprimer
tenue + Yuuma n’aurait jamais pensé remettre un jour les pieds dans une patinoire, et encore moins avec Hwaran. En effet, s’il avait clairement dit à sa famille qu’il ne souhaitait plus jamais y allé, évidemment il ne l’avait pas fait avec la demoiselle. Car pour être honnête, lorsqu’il avait évoqué son passé d’athlète lors de leur précédent rendez-vous, il avait pensé que comme tout le reste, ce détail ne serait pas resté ancré dans la mémoire de son amie. Et pourtant, ils étaient bel et bien là, patins aux pieds, prêt à entrer sur la glace. Qui l’aurait cru ! Sauf que lorsque le froid de la piste vint caresser les joues du nippon, tous ses souvenirs lui revinrent en plein visage. Ses premiers pas sur la glace, le sourire de son coach, l’hymne japonais résonnant dans le stadium, les larmes de joie de sa famille, la sensation de liberté… Mais surtout cette chute. Dont la cicatrice sur son front et la douleur à son genou lui faisaient sans cesse rappel. Alors, incapable de pouvoir se contrôler, Yuuma se laissa tomber au sol, éclatant en sanglots. Il ne parla pas, laissant simplement échapper toute cette douleur, toute cette peine qu’il avait retenu toutes ces années. Et alors qu’il commençait à s’enfermer dans une bulle, Hwaran eut un geste qui le prit au dépourvu. Elle lui caressa les cheveux. C’était timide, maladroit, mais extrêmement doux. Alors, tel un enfant cherchant du réconfort, le châtain glissa ses bras autour de la jeune femme et la serra contre lui. Ses larmes mouillèrent quelque peu son haut, mais cette présence, cette chaleur, le calmaient. Tranquillement, Yuuma reprit le contrôle sur ses émotions, et les sanglots s’arrêtèrent. Ce fut alors qu’il réalisé ce qu’il était en train de faire. Devenant rouge tomate, des joues jusqu’aux oreilles, il se recula et regarda Hwaran avec de gros yeux.I S’essuyant ses joues humides, le nippon se pinça les lèvres et se releva, tentant alors la main à son amie pour l’aider à se relever. « Je... ». Il se devait de changer de sujet. C’était embarrassant, à la fois d’avoir pleurer ainsi devant elle, mais aussi ce soudain câlin. « T-Tu as déjà… patiné… ? ». Après tout, elle semblait surtout être venue ici pour Yuuma, alors peut-être ne savait-elle pas patiner...
☆☆☆ Beerus
blood sweat and tears
tenue + Yuuma n’aurait jamais pensé remettre un jour les pieds dans une patinoire, et encore moins avec Hwaran. En effet, s’il avait clairement dit à sa famille qu’il ne souhaitait plus jamais y allé, évidemment il ne l’avait pas fait avec la demoiselle. Car pour être honnête, lorsqu’il avait évoqué son passé d’athlète lors de leur précédent rendez-vous, il avait pensé que comme tout le reste, ce détail ne serait pas resté ancré dans la mémoire de son amie. Et pourtant, ils étaient bel et bien là, patins aux pieds, prêt à entrer sur la glace. Qui l’aurait cru ! Sauf que lorsque le froid de la piste vint caresser les joues du nippon, tous ses souvenirs lui revinrent en plein visage. Ses premiers pas sur la glace, le sourire de son coach, l’hymne japonais résonnant dans le stadium, les larmes de joie de sa famille, la sensation de liberté… Mais surtout cette chute. Dont la cicatrice sur son front et la douleur à son genou lui faisaient sans cesse rappel. Alors, incapable de pouvoir se contrôler, Yuuma se laissa tomber au sol, éclatant en sanglots. Il ne parla pas, laissant simplement échapper toute cette douleur, toute cette peine qu’il avait retenu toutes ces années. Et alors qu’il commençait à s’enfermer dans une bulle, Hwaran eut un geste qui le prit au dépourvu. Elle lui caressa les cheveux. C’était timide, maladroit, mais extrêmement doux. Alors, tel un enfant cherchant du réconfort, le châtain glissa ses bras autour de la jeune femme et la serra contre lui. Ses larmes mouillèrent quelque peu son haut, mais cette présence, cette chaleur, le calmaient. Tranquillement, Yuuma reprit le contrôle sur ses émotions, et les sanglots s’arrêtèrent. Ce fut alors qu’il réalisé ce qu’il était en train de faire. Devenant rouge tomate, des joues jusqu’aux oreilles, il se recula et regarda Hwaran avec de gros yeux.I S’essuyant ses joues humides, le nippon se pinça les lèvres et se releva, tentant alors la main à son amie pour l’aider à se relever. « Je... ». Il se devait de changer de sujet. C’était embarrassant, à la fois d’avoir pleurer ainsi devant elle, mais aussi ce soudain câlin. « T-Tu as déjà… patiné… ? ». Après tout, elle semblait surtout être venue ici pour Yuuma, alors peut-être ne savait-elle pas patiner...
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Re: blood sweat and tears + hwaran | Sam 28 Avr - 23:44 Citer EditerSupprimer
tenue + Soudainement, sans que je ne comprenne pourquoi, Yuuma se mit à pleurer. Il ne me prévint pas, il explosa brusquement en larmes avant de s'effondrer au sol. Concrètement, je ne savais pas quoi faire. Je n'avais jamais connu ce genre de situation. En temps normal, je l'aurais ignoré, ou bien, je lui aurais dit des mots secs. Je ne cherchais jamais à réconforter autrui. Je ne savais pas m'y prendre, je ne prenais pas le risque de le faire. Et puis, je n'avais aucun intérêt envers les autres. Qu'ils rient ou pleurent, cela ne m'intéressait pas. Mais Yuuma était différent. Il était différent des autres. C'était bien moi qui l'avais emmené à la patinoire, non pas lui qui m'y avait traînée. J'avais pensé qu'il aimerait ce lieu, comme il avait passé les trois quarts de sa vie à patiner. Quelle idiote. J'avais tort. Il n'aimait pas cet endroit. On m'avait donné tous les signes. Pourtant, j'avais été aveugle. Une vraie imbécile. Il n'y avait pas besoin de me le dire pour que je sache que je n'avais aucune compétence en sociabilité. Je ne comprenais pas mes semblables. Je n'y arrivais pas. Ou bien, je n'avais pas envie de les comprendre. Quoi qu'il en soit, je ne savais pas quoi faire. Qu'est-ce qui réconfortait les autres ? Qu'est-ce qu'il aimerait entendre ? Des excuses de ma part ? De la compassion ? De la pitié ? Des mensonges ? Je n'arriverais jamais à lui dire des mots rassurants. Je fus en dilemme pendant quelques instants alors que je le regardais pleurer, impassible. Et puis, je décidai de ne pas utiliser les mots. D'un geste maladroit mais sincère, je posai ma main sur sa chevelure, avant de commencer à la caresser. Je me souvenais du geste que mon père faisait, quand j'étais enfant. Il me caressait la tête. Lorsque je pleurais, je m'en retrouvais calmée grâce à son seul geste. Si j'étais humaine, alors il se pouvait qu'une caresse sur ses cheveux suffise à le calmer puisqu'il était humain, lui aussi. Mais, clairement, je n'étais pas à l'aise. Je ne l'avais jamais fait. Évidemment que je caressais les chats avec grand plaisir, mais pour les humains... C'était une autre histoire. Sans que je ne m'y attende, Yuuma vint me prendre dans ses bras juste après que j'aie commencé à caresser le haut de sa tête. Je fus surprise, totalement abasourdie. Bien que je l'aurais repoussé immédiatement en temps normal, je n'en eus pas la force, bien trop déconcertée. Que venait-il de faire ? Pourquoi cherchait-il à se réfugier dans mes bras ? Ce qui le calmait, c'était un câlin et non une caresse sur les cheveux ? Dans ce cas... Je n'avais qu'à le supporter, puisque ça l'apaisait. Quelques instants plus tard, je pouvais entendre qu'il commençait à se calmer et à reprendre le contrôle de ses émotions. Je n'avais pas bougé d'un millimètre, ne sachant pas si je devais continuer à le caresser, à arrêter ou à le caresser plutôt sur le dos. J'avais finalement arrêté comme je n'avais pas su quelle décision prendre. Subitement, Yuuma recula avec le visage entier tournant rouge pivoine. Il venait enfin de prendre conscience de ce qu'il venait de faire... Je regardai ailleurs, me rendant aussi compte que je venais de partager un câlin avec lui. Alors que lorsqu'il m'avait simplement sauvée d'une voiture, je l'avais violemment repoussé. Mes joues s'enflammèrent à mon tour et je pris la main de Yuuma sans oser poser mon regard sur lui, bien trop gênée. Il tenta de changer de sujet, et je ne fus pas contre. « Pas le moindre, je ne sais pas patiner. Je comptais apprendre aujourd'hui. Je pensais que tu ferais un excellent professeur pour m'apprendre ce sport. » confis-je, toujours mal à l'aise.
☆☆☆ Beerus
blood sweat and tears
tenue + Soudainement, sans que je ne comprenne pourquoi, Yuuma se mit à pleurer. Il ne me prévint pas, il explosa brusquement en larmes avant de s'effondrer au sol. Concrètement, je ne savais pas quoi faire. Je n'avais jamais connu ce genre de situation. En temps normal, je l'aurais ignoré, ou bien, je lui aurais dit des mots secs. Je ne cherchais jamais à réconforter autrui. Je ne savais pas m'y prendre, je ne prenais pas le risque de le faire. Et puis, je n'avais aucun intérêt envers les autres. Qu'ils rient ou pleurent, cela ne m'intéressait pas. Mais Yuuma était différent. Il était différent des autres. C'était bien moi qui l'avais emmené à la patinoire, non pas lui qui m'y avait traînée. J'avais pensé qu'il aimerait ce lieu, comme il avait passé les trois quarts de sa vie à patiner. Quelle idiote. J'avais tort. Il n'aimait pas cet endroit. On m'avait donné tous les signes. Pourtant, j'avais été aveugle. Une vraie imbécile. Il n'y avait pas besoin de me le dire pour que je sache que je n'avais aucune compétence en sociabilité. Je ne comprenais pas mes semblables. Je n'y arrivais pas. Ou bien, je n'avais pas envie de les comprendre. Quoi qu'il en soit, je ne savais pas quoi faire. Qu'est-ce qui réconfortait les autres ? Qu'est-ce qu'il aimerait entendre ? Des excuses de ma part ? De la compassion ? De la pitié ? Des mensonges ? Je n'arriverais jamais à lui dire des mots rassurants. Je fus en dilemme pendant quelques instants alors que je le regardais pleurer, impassible. Et puis, je décidai de ne pas utiliser les mots. D'un geste maladroit mais sincère, je posai ma main sur sa chevelure, avant de commencer à la caresser. Je me souvenais du geste que mon père faisait, quand j'étais enfant. Il me caressait la tête. Lorsque je pleurais, je m'en retrouvais calmée grâce à son seul geste. Si j'étais humaine, alors il se pouvait qu'une caresse sur ses cheveux suffise à le calmer puisqu'il était humain, lui aussi. Mais, clairement, je n'étais pas à l'aise. Je ne l'avais jamais fait. Évidemment que je caressais les chats avec grand plaisir, mais pour les humains... C'était une autre histoire. Sans que je ne m'y attende, Yuuma vint me prendre dans ses bras juste après que j'aie commencé à caresser le haut de sa tête. Je fus surprise, totalement abasourdie. Bien que je l'aurais repoussé immédiatement en temps normal, je n'en eus pas la force, bien trop déconcertée. Que venait-il de faire ? Pourquoi cherchait-il à se réfugier dans mes bras ? Ce qui le calmait, c'était un câlin et non une caresse sur les cheveux ? Dans ce cas... Je n'avais qu'à le supporter, puisque ça l'apaisait. Quelques instants plus tard, je pouvais entendre qu'il commençait à se calmer et à reprendre le contrôle de ses émotions. Je n'avais pas bougé d'un millimètre, ne sachant pas si je devais continuer à le caresser, à arrêter ou à le caresser plutôt sur le dos. J'avais finalement arrêté comme je n'avais pas su quelle décision prendre. Subitement, Yuuma recula avec le visage entier tournant rouge pivoine. Il venait enfin de prendre conscience de ce qu'il venait de faire... Je regardai ailleurs, me rendant aussi compte que je venais de partager un câlin avec lui. Alors que lorsqu'il m'avait simplement sauvée d'une voiture, je l'avais violemment repoussé. Mes joues s'enflammèrent à mon tour et je pris la main de Yuuma sans oser poser mon regard sur lui, bien trop gênée. Il tenta de changer de sujet, et je ne fus pas contre. « Pas le moindre, je ne sais pas patiner. Je comptais apprendre aujourd'hui. Je pensais que tu ferais un excellent professeur pour m'apprendre ce sport. » confis-je, toujours mal à l'aise.
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