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blood sweat and tears + hwaran
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Re: blood sweat and tears + hwaran | Mar 8 Mai 2018 - 18:37 Citer EditerSupprimer
tenue + Yuuma pleurait souvent. Lorsqu’il se blessait, lorsqu’il regardait un film, lorsqu’il faisait face à une situation embarrassante ou frustrante. Cependant, il s’était très tôt juré de ne jamais pleurer devant une personne. Qui qu’elle soit. Ainsi, lors d’entraînements trop épuisants, il avait serré les dents. Lorsque le médecin lui avait fait part de son handicap, il avait serré les dents. Lorsqu’il ferma définitivement son armoire remplit de son passé de patineur, il avait serré les dents. Lorsqu’il avait quitté sa maison pour s’envoler pour la Corée, il avait serré les dents. Pourtant. Pourtant il avait rompu cette promesse faite à lui-même devant Hwa Ran. Elle était la première personne à voir les larmes du japonais. Celles-ci avaient dévalé ses joues sans retenue. Comme si toute cette retenue préservée depuis des années ressortait enfin. Ces caresses sur la tête, à la fois maladroites mais chaleureuses, lui donnèrent envie de bien plus. C’est pourquoi il se blottit dans les bras de son aînée. Mais cette étreinte était teintée d’autre chose. D’une autre signification. Il la remerciait. Il la remerciait d’avoir pensé à lui, pour la première fois qu’ils se connaissaient. Il la remerciait d’avoir songé que le faire venir ici le comblerait de joie. Il la remerciait d’être celle qui lui avait fait remettre des patins. Alors Yuuma finit par se calmer, et la réalité le rattrapa bien vite. Il rougit, mort d’embarras, et se releva en essuyant ses larmes. Elle n’aimait pas les faibles, il devait se reprendre ! Lui tendant la main, il aida ainsi Hwa Ran à se redresser, et hocha la tête à ses propos, qui secrètement, le touchèrent droit au cœur. « Je vais faire tout mon possible pour ne pas te décevoir. ». Son doux sourire reprenant place sur son visage, il entra le premier sur la piste – ce qui lui arracha un frisson. « Première leçon avant de poser un pied sur la glace : regarde toujours devant toi. ». Que ce soit lui, ou l’horizon. Mais jamais ses pieds. Ainsi donc, Yuuma aida la belle à le rejoindre, tenant l’une de ses mains, et la laissant se tenir au rebord de l’autre. « Je vais te montrer le mouvement des pieds. Regardes les, tu verras, ce n’est pas difficile ! ». S’éloignant quelque peu d’elle, le japonais prit une grande respiration -pour prendre son courage- et s’élança. D’une légèreté et d’une élégance évidentes, il fit ainsi un petit parcours non loin d’elle, avant de revenir à elle, non sans émotion de retrouver toutes ces sensations de glisse, et de plaisir. « Ca va ? Je vais te tenir une main pour commencer. Et n’oublies pas, tu regardes toujours devant toi ! ». Le patinage était une histoire de confiance en soin. Reprenant donc la main de Hwa Ran, c’est ainsi que ce cours particulier débuta.
☆☆☆ Beerus
blood sweat and tears
tenue + Yuuma pleurait souvent. Lorsqu’il se blessait, lorsqu’il regardait un film, lorsqu’il faisait face à une situation embarrassante ou frustrante. Cependant, il s’était très tôt juré de ne jamais pleurer devant une personne. Qui qu’elle soit. Ainsi, lors d’entraînements trop épuisants, il avait serré les dents. Lorsque le médecin lui avait fait part de son handicap, il avait serré les dents. Lorsqu’il ferma définitivement son armoire remplit de son passé de patineur, il avait serré les dents. Lorsqu’il avait quitté sa maison pour s’envoler pour la Corée, il avait serré les dents. Pourtant. Pourtant il avait rompu cette promesse faite à lui-même devant Hwa Ran. Elle était la première personne à voir les larmes du japonais. Celles-ci avaient dévalé ses joues sans retenue. Comme si toute cette retenue préservée depuis des années ressortait enfin. Ces caresses sur la tête, à la fois maladroites mais chaleureuses, lui donnèrent envie de bien plus. C’est pourquoi il se blottit dans les bras de son aînée. Mais cette étreinte était teintée d’autre chose. D’une autre signification. Il la remerciait. Il la remerciait d’avoir pensé à lui, pour la première fois qu’ils se connaissaient. Il la remerciait d’avoir songé que le faire venir ici le comblerait de joie. Il la remerciait d’être celle qui lui avait fait remettre des patins. Alors Yuuma finit par se calmer, et la réalité le rattrapa bien vite. Il rougit, mort d’embarras, et se releva en essuyant ses larmes. Elle n’aimait pas les faibles, il devait se reprendre ! Lui tendant la main, il aida ainsi Hwa Ran à se redresser, et hocha la tête à ses propos, qui secrètement, le touchèrent droit au cœur. « Je vais faire tout mon possible pour ne pas te décevoir. ». Son doux sourire reprenant place sur son visage, il entra le premier sur la piste – ce qui lui arracha un frisson. « Première leçon avant de poser un pied sur la glace : regarde toujours devant toi. ». Que ce soit lui, ou l’horizon. Mais jamais ses pieds. Ainsi donc, Yuuma aida la belle à le rejoindre, tenant l’une de ses mains, et la laissant se tenir au rebord de l’autre. « Je vais te montrer le mouvement des pieds. Regardes les, tu verras, ce n’est pas difficile ! ». S’éloignant quelque peu d’elle, le japonais prit une grande respiration -pour prendre son courage- et s’élança. D’une légèreté et d’une élégance évidentes, il fit ainsi un petit parcours non loin d’elle, avant de revenir à elle, non sans émotion de retrouver toutes ces sensations de glisse, et de plaisir. « Ca va ? Je vais te tenir une main pour commencer. Et n’oublies pas, tu regardes toujours devant toi ! ». Le patinage était une histoire de confiance en soin. Reprenant donc la main de Hwa Ran, c’est ainsi que ce cours particulier débuta.
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Re: blood sweat and tears + hwaran | Dim 13 Mai 2018 - 0:43 Citer EditerSupprimer
tenue + J'étais vraiment... perplexe. Je n'avais jamais réconforté quelqu'un. Je n'avais jamais vu quelqu'un pleurer devant moi. Je n'avais jamais eu à apporter du réconfort à quelqu'un. Alors comment devais-je savoir ce qu'il fallait faire quand soudainement, quelqu'un s'effondrait devant soi sans aucune explication ? Je n'avais pas vu les signes qui présageaient ses pleurs, alors pour moi, c'était extrêmement brusque. J'étais bien trop secouée pour savoir ce qu'il fallait faire, je n'avais pas réellement le temps de réfléchir. Cependant, je ne savais pas quoi lui dire. Qu'est-ce que je devais dire à quelqu'un qui était en train de pleurer ? Après quelques instants de réflexion, je finis par déduire qu'il ne fallait pas que je le console par des mots, mais par des gestes. C'était ce qui avait toujours fonctionné quand j'étais plus jeune, enfant, à pleurer pour tout et n'importe quoi. Mon père me caressait la tête. J'oubliais alors toutes mes douleurs, et je me blottissais dans ses bras, soulagée. C'étaient des souvenirs bien lointains, car depuis, il n'avait jamais eu le temps pour m'adresser un peu d'affection. Et il n'en avait et n'en aura jamais, malheureusement. Je portai maladroitement ma main sur sa tête, et répétai les mêmes gestes que mon père faisait. Je n'y étais pas très douée. Je caressais des chats, pas des humains. Je ne savais pas si mon geste était vraiment utile. Est-ce que cela consolera vraiment Yuuma ? Et puis, comme moi lorsque j'étais enfant, il vint se blottir contre moi. Je n'étais une nouvelle fois pas prête, alors je ne savais pas ce qu'il fallait faire. Mais je devinai que j'étais supposée continuer mon geste. Je le fis, sans être très convaincue, pendant de longues minutes. Je n'avais pas le choix, Yuuma ne se calmera pas si je ne le faisais pas. Puis, soudain, il sembla prendre conscience de ce qu'il venait de faire, et recula, le visage rougi d'embarras. Le mien ne tarda pas à ressembler au sien, réalisant moi aussi ce que je venais de faire. Embarrassant. Il opta pour changer de sujet, et je ne cherchai pas à parler de ce qu'il venait de se passer, un peu confuse et gênée. Je hochai lentement de la tête à sa réponse, mal à l'aise. Je le vis entrer le premier sur la piste. Il fallait toujours regarder droit devant soi... Cela allait s'avérer bien compliqué. Je le rejoignis, m'aidant du rebord de la piste et de la main de Yuuma. Je n'avais jamais tenté ce genre d'exercice d'équilibre. J'avais envie de regarder mes pieds, mais je m'efforçai de ne pas le faire. Il me montra ensuite les mouvements que je devais reproduire pour patiner, et je fus éblouie par la facilité et la légèreté qu'il avait à patiner sur la glace. Ce n'était pas étonnant, il avait passé tant d'années sur la glace. En le voyant si élégant sur la piste, j'eus une nouvelle fois une autre image de lui. Il ne cessait de me surprendre... J'acquiesçai à sa question. Cette fois, c'était à mon tour. Peu sûre, je tins la main de Yuuma d'une main et je regardai droit devant moi. Je n'étais pas très certaine dans mes mouvements, j'avais envie de me rassurer en regardant mes pieds pour savoir ce que je faisais. Le patinage était vraiment difficile. Et puis, ce qui devait arriver arriva : je perdis l'équilibre. Pour éviter de tomber sur la glace, je me rattrapai sur Yuuma. Mauvaise idée, nous étions sur de la glace. Heureusement, le rebord était juste à côté et je ne fis que le plaquer contre, nous évitant une chute. Mais ainsi, je me retrouvai parfaitement contre lui, comme si cela avait toujours été ma place. En réalisant ma bêtise, je reculai immédiatement, le visage rouge : cela n'eut comme effet que de me faire tomber le postérieur en premier sur la glace. Je le regardai, abasourdie, avant de détourner le regard. « Je suis désolée... » murmurai-je, honteuse.
☆☆☆ Beerus
blood sweat and tears
tenue + J'étais vraiment... perplexe. Je n'avais jamais réconforté quelqu'un. Je n'avais jamais vu quelqu'un pleurer devant moi. Je n'avais jamais eu à apporter du réconfort à quelqu'un. Alors comment devais-je savoir ce qu'il fallait faire quand soudainement, quelqu'un s'effondrait devant soi sans aucune explication ? Je n'avais pas vu les signes qui présageaient ses pleurs, alors pour moi, c'était extrêmement brusque. J'étais bien trop secouée pour savoir ce qu'il fallait faire, je n'avais pas réellement le temps de réfléchir. Cependant, je ne savais pas quoi lui dire. Qu'est-ce que je devais dire à quelqu'un qui était en train de pleurer ? Après quelques instants de réflexion, je finis par déduire qu'il ne fallait pas que je le console par des mots, mais par des gestes. C'était ce qui avait toujours fonctionné quand j'étais plus jeune, enfant, à pleurer pour tout et n'importe quoi. Mon père me caressait la tête. J'oubliais alors toutes mes douleurs, et je me blottissais dans ses bras, soulagée. C'étaient des souvenirs bien lointains, car depuis, il n'avait jamais eu le temps pour m'adresser un peu d'affection. Et il n'en avait et n'en aura jamais, malheureusement. Je portai maladroitement ma main sur sa tête, et répétai les mêmes gestes que mon père faisait. Je n'y étais pas très douée. Je caressais des chats, pas des humains. Je ne savais pas si mon geste était vraiment utile. Est-ce que cela consolera vraiment Yuuma ? Et puis, comme moi lorsque j'étais enfant, il vint se blottir contre moi. Je n'étais une nouvelle fois pas prête, alors je ne savais pas ce qu'il fallait faire. Mais je devinai que j'étais supposée continuer mon geste. Je le fis, sans être très convaincue, pendant de longues minutes. Je n'avais pas le choix, Yuuma ne se calmera pas si je ne le faisais pas. Puis, soudain, il sembla prendre conscience de ce qu'il venait de faire, et recula, le visage rougi d'embarras. Le mien ne tarda pas à ressembler au sien, réalisant moi aussi ce que je venais de faire. Embarrassant. Il opta pour changer de sujet, et je ne cherchai pas à parler de ce qu'il venait de se passer, un peu confuse et gênée. Je hochai lentement de la tête à sa réponse, mal à l'aise. Je le vis entrer le premier sur la piste. Il fallait toujours regarder droit devant soi... Cela allait s'avérer bien compliqué. Je le rejoignis, m'aidant du rebord de la piste et de la main de Yuuma. Je n'avais jamais tenté ce genre d'exercice d'équilibre. J'avais envie de regarder mes pieds, mais je m'efforçai de ne pas le faire. Il me montra ensuite les mouvements que je devais reproduire pour patiner, et je fus éblouie par la facilité et la légèreté qu'il avait à patiner sur la glace. Ce n'était pas étonnant, il avait passé tant d'années sur la glace. En le voyant si élégant sur la piste, j'eus une nouvelle fois une autre image de lui. Il ne cessait de me surprendre... J'acquiesçai à sa question. Cette fois, c'était à mon tour. Peu sûre, je tins la main de Yuuma d'une main et je regardai droit devant moi. Je n'étais pas très certaine dans mes mouvements, j'avais envie de me rassurer en regardant mes pieds pour savoir ce que je faisais. Le patinage était vraiment difficile. Et puis, ce qui devait arriver arriva : je perdis l'équilibre. Pour éviter de tomber sur la glace, je me rattrapai sur Yuuma. Mauvaise idée, nous étions sur de la glace. Heureusement, le rebord était juste à côté et je ne fis que le plaquer contre, nous évitant une chute. Mais ainsi, je me retrouvai parfaitement contre lui, comme si cela avait toujours été ma place. En réalisant ma bêtise, je reculai immédiatement, le visage rouge : cela n'eut comme effet que de me faire tomber le postérieur en premier sur la glace. Je le regardai, abasourdie, avant de détourner le regard. « Je suis désolée... » murmurai-je, honteuse.
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Re: blood sweat and tears + hwaran | Mer 13 Juin 2018 - 16:29 Citer EditerSupprimer
tenue + Yuuma n’avait jamais apprit le patin à glace à quelqu’un d’autre que sa petite sœur, et autant vous dire que cela remontait à quelques années maintenant. Alors, il était stressé, surtout en ayant conscience du caractère de son amie. Hwa Ran était certes imprévisible, mais surtout, elle était telle une bombe à retardement : elle pouvait exploser à tout moment, et décider d’arrêter pour quitter le lieu sans une explication. Alors, le japonais tenta d’être le plus pédagogue et intéressant possible, réellement désireux de lui transmettre un bout de sa passion. Après une démonstration et de petits tips pour que la jeune femme comprenne en quoi consistait l’exercice, ils purent se lancer sur la piste. Mais leur voyage fut de courte durée, puisqu’elle perdit rapidement l’équilibre. Yuuma voulut la retenir, pour l’empêcher de se blesser, mais ils finirent dans une position bien étrangère. Lui, plaqué à la paroi, et elle dans ses bras, collée à lui. Il n’eut même pas le temps de comprendre -ou même profiter- que Hwa Ran, dans une volonté de s’éloigner à cause de la gêne, se retrouva les fesses au sol. Elle s’excusa alors, mais le nippon laissa un doux rire quitter ses lèvres, sans une once de moquerie. Non, bien au contraire. Il était charmé par cet aspect maladroit de son aînée. L’aidant bien évidemment à se relever, ils reprirent l’entraînement, et finirent par passer de longues minutes sur la glace. Pour le plus grand plaisir de Yuuma, la demoiselle finit par prendre plaisir à cette activité. Et après ces nombreux tours de piste, ils rentrèrent aux vestiaires, faute d’avoir tous les deux des occupations pour la fin d’après-midi. A contre cœur, le châtain rendit les patins au comptoir, et ils prirent le chemin pour l’arrêt de bus. Se pinçant les lèvres, il finit par rompre le silence. « Merci beaucoup… de m’avoir emmené ici. ». Il tourna la tête vers Hwa Ran. « Je suis content d’être revenu avec toi. ». Certes, il avait pleuré devant elle, ce qui était loin d’être viril, mais cela avait été sincère, comme à chaque fois envers elle. « Ca restera un très beau souvenir. ». Pour toujours gravé en lui. Yuuma voulu lui dire bien plus, concernant tout ce qu’il ressentait à ce moment là, mais le bus de la brunette, différent du sien, arriva trop tôt à son goût. Lui adressant son immense sourire plein de douceur, il lui fit un signe de la main. « Rentres bien, on se voit plus tard à la fac ! ». Il la salua donc tout en la suivant du regard jusqu’à l’intérieur du bus, jusqu’à ce que ce dernier disparaisse, laissant le japonais seul mais le cœur comblé de bonheur.
☆☆☆ Beerus
blood sweat and tears
tenue + Yuuma n’avait jamais apprit le patin à glace à quelqu’un d’autre que sa petite sœur, et autant vous dire que cela remontait à quelques années maintenant. Alors, il était stressé, surtout en ayant conscience du caractère de son amie. Hwa Ran était certes imprévisible, mais surtout, elle était telle une bombe à retardement : elle pouvait exploser à tout moment, et décider d’arrêter pour quitter le lieu sans une explication. Alors, le japonais tenta d’être le plus pédagogue et intéressant possible, réellement désireux de lui transmettre un bout de sa passion. Après une démonstration et de petits tips pour que la jeune femme comprenne en quoi consistait l’exercice, ils purent se lancer sur la piste. Mais leur voyage fut de courte durée, puisqu’elle perdit rapidement l’équilibre. Yuuma voulut la retenir, pour l’empêcher de se blesser, mais ils finirent dans une position bien étrangère. Lui, plaqué à la paroi, et elle dans ses bras, collée à lui. Il n’eut même pas le temps de comprendre -ou même profiter- que Hwa Ran, dans une volonté de s’éloigner à cause de la gêne, se retrouva les fesses au sol. Elle s’excusa alors, mais le nippon laissa un doux rire quitter ses lèvres, sans une once de moquerie. Non, bien au contraire. Il était charmé par cet aspect maladroit de son aînée. L’aidant bien évidemment à se relever, ils reprirent l’entraînement, et finirent par passer de longues minutes sur la glace. Pour le plus grand plaisir de Yuuma, la demoiselle finit par prendre plaisir à cette activité. Et après ces nombreux tours de piste, ils rentrèrent aux vestiaires, faute d’avoir tous les deux des occupations pour la fin d’après-midi. A contre cœur, le châtain rendit les patins au comptoir, et ils prirent le chemin pour l’arrêt de bus. Se pinçant les lèvres, il finit par rompre le silence. « Merci beaucoup… de m’avoir emmené ici. ». Il tourna la tête vers Hwa Ran. « Je suis content d’être revenu avec toi. ». Certes, il avait pleuré devant elle, ce qui était loin d’être viril, mais cela avait été sincère, comme à chaque fois envers elle. « Ca restera un très beau souvenir. ». Pour toujours gravé en lui. Yuuma voulu lui dire bien plus, concernant tout ce qu’il ressentait à ce moment là, mais le bus de la brunette, différent du sien, arriva trop tôt à son goût. Lui adressant son immense sourire plein de douceur, il lui fit un signe de la main. « Rentres bien, on se voit plus tard à la fac ! ». Il la salua donc tout en la suivant du regard jusqu’à l’intérieur du bus, jusqu’à ce que ce dernier disparaisse, laissant le japonais seul mais le cœur comblé de bonheur.
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