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un bout d'Irlande que je t'apporte. ft Suck ♥
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Re: un bout d'Irlande que je t'apporte. ft Suck ♥ | Mar 8 Mai - 15:12 Citer EditerSupprimer
Su Nah s’était imaginé un mariage féérique, un mariage grandiose, une femme merveilleuse et un amour sincère et véritable comme dans les contes de fée, parce que dans le fond c’est ce que Carrick lui inspirait. Un prince, un roi, un chevalier d’ébène. Alors que devait-elle penser de cette attirance et de ce jeu tout sauf innocent auquel elle s’adonnait avec lui ? Elle savait que c’était mal, elle savait qu’elle ne devait pas agir ainsi, qu’elle méritait mieux que ça et que lui … lui méritait bien mieux qu’une étudiante de 25 ans qui craquait pour le beau patron multinational … elle ne devait n’être qu’une enfant à ses yeux, de celles qui doivent sûrement lui faire la cour … Mais est-ce qu’elles avaient toute droit à cette sensation … ? A cette attirance. Su Nah ne pouvait mentir, Carrick non plus. Il y avait entre eux quelques choses qui lui coupaient le souffle. La façon qu’il avait de la regarder, de se tenir près d’elle quand il lisait par-dessus son épaule. Est-ce qu’elle s’imaginait tout ça ... ? Était-ce réel ou seulement dans son esprit d’adolescente amoureuse ? Elle n’avait pas envie de se morfondre à nouveau, de se perdre dans des désillusions qui briseront son cœur à nouveau. C’était un risque qu’elle acceptait de prendre mais qu’elle risquait de ne pas assumer quand tout ça serait terminé, quand elle sera obligée de redescendre de son nuage. Le retour à la réalité serait décidemment bien rude t pourtant … chaque mot que Carrick prononçait était un espoir de plus … Su Nah le fixe, surprise, comme si soudainement, ce lien qui ‘unissait à sa femme ne valait plus rien. Comme si finalement il était libre … libre pour elle ? Malgré elle son regard se met à briller, d’une lueur qu’elle n’aurait jamais dû lui laisser voir … Elle serre sa bière dans sa main, crispant ses doigts sur la bouteille pour s’éviter d’aller trop vite. Elle finit par détourner le regard. Réfléchir lui devenait difficile … le souffle court elle se force à boire une gorgée pour avoir contenance. Su Nah a mille et une pensée dans son esprit mais il n’y en a qu’une qu’elle veut vérifier … Elle lève ses yeux vers lui et saute avec légèreté du bureau pour s’approcher de lui et fait mine de trébucher pour renverser sa bière sur sa chemise.Elle n’a même pas l’air désolée. D’un geste assuré bien que sa timidité trahisse son regard, elle retient Carrick par la nuque pour l’empêcher de s’éloigner. Les lèvres entrouvertes cherchant son souffle Su Nah lui lance un regard qui en dit long. Il sait désormais, le jeune irlandais, que Su Nah l’a arrosé intentionnellement … Elle mordille sa lèvre alors que ses doigts délicats qui s’était enroulé autour de sa nuque glisse sur son torse doucement. Ses deux paumes épousent la carrure de son corps à la perfection. Elle ancre son regard dans celui de Carrick, redoutant l’instant où il la repoussera … Mais elle a besoin de savoir jusqu’où … jusqu’où il la laissera aller … elle n’a pas besoin d se trouver une excuse, un prétexte pour toucher cette chemise mouillée … elle se rapproche de lui, plus que la décence ne l’autoriserait. Elle déglutit et tire sur cette chemise pour sortir les pans de son pantalon. Attaquant les boutons un à un par le bas. Su Nah contrôle le tremblement de ses doigts mais c’est le reste de son corps qui est fébrile … Son souffle se fait court et sa poitrine se soulève par saccade. La tension est à son comble, ses yeux rivés sur ses doigts qui déboutonnent cette chemise lentement elle n’ose plus lever son regard vers le sien. Elle risquerait de toute façon de s’y noyer … Quand la jeune femme arrive au col et qu’elle fait sauter le dernier bouton elle glisse ses mains chaudes sous les pans de la chemise pour venir toucher cette peau qu’elle rêve de goûter depuis des semaines … Le bout de ses doigts viennent délicatement tracer le creux de ses clavicules remontant doucement vers ses épaules pour venir faire glisser sa chemise le long de ses bras … C’est à cet instant que Su Nah ose enfin remonter son regard vers lui, laissant ses gestes en suspend l’air de lui dire à ton tour Carrick … à ton tour de me faire un pas …
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Re: un bout d'Irlande que je t'apporte. ft Suck ♥ | Mer 9 Mai - 20:21 Citer EditerSupprimer
Elle semblait soulagée, du moins c’était l’impression qu’elle te donnait. Tu voulais peut être aussi un peu qu’elle le soit, ça aurait voulu dire qu’elle tenait à toi de la façon dont tu voulais qu’elle le fasse. Encore maintenant tu n’arrivais pas à la sortir de ta tête. Elle s’était enracinée en toi et elle bourgeonnait attirant les papillons dans ton ventre. « Elle est si jeune, pourquoi elle s’attarderait sur un vieux crouton comme moi ?! » Tu l’avais dans la peau. Un jeune adolescent crushant sur la jolie fille de l’école. Tu ne pouvais pas la regarder trop longtemps dans les yeux de peur qu’elle ne remarque tes joues rougis. T’essayes même pas de nier l’effet qu’elle te fait. Tu n’as même pas honte de vouloir te faire une « jeunette ». Mais tu te contentes de garder tout ça dans ton imagination. Après tout, ça ne peut appartenir qu’à ton imagination, rien d’autre. Tu finis ton récit par un soupir qui en dit long sur ton histoire. Tu n’étais pas vieux mais t’étais déjà si usé et lassé que tu paraissais dix ans de plus. Parfois tu pensais même comme un retraité, fatigué de tout et de tous. Et c’était pour ça que tu l’aimais autant. Sunah te rendait à nouveau ta jeunesse, celle que tu avais perdue et oublié de vivre. Elle se lève. Il est déjà temps qu’elle parte ? Dommage… Ce dont tu ne t’attendais pas c’est à ce qu’elle renverse elle aussi sa boisson sur toi, mais pour d’autres motifs que tu ne soupçonnais pas non plus. Tu la regardes l’air ingénu avant de fixer ta chemise. < Oh, c’e… > Tu t’arrêtes net. Ses mains s’enroulant autour de ta nuque te troublent. Ta bouche s’entrouvre lâchant gémissement de surprise. Est –ce que tétais entrain de rêver ? Ce n’était pas un accident ? Tu sens ses mains descendre le long de ton torse, mais tu ne la quittes pas du regard. Tu es à la fois perdu et curieux. Jusqu’où irait-elle ? Jusqu’où iriez-vous ? Tu passes doucement ta langue sur tes lèvres. Elle te touche, sans aller trop loin. Tu ne bouges pas d’un pouce, toujours légèrement penché en arrière sur le bureau tes mains derrière tes fesses. Tes yeux témoignent désormais de ton humeur joueuse. Elle savait exactement comment attirer ton attention. Tu la trouve incroyablement sexy, d’autant plus quand elle retire la chemise enfouit dans ton pantalon. Tu te redresses et, alors qu’elle déboutonne avec une lenteur exquise ta chemise, tu poses tes mains sur ta taille fine et la rapproches encore. Elle observe attentivement ses doigts pendant que tu reposes l’une de tes mains sur ta cuisse et que tu dirige l’autre vers son visage, replaçant une mèche de ses cheveux derrière son oreille. Un petit sourire taquin se grave sur tes lèvres. Elle fait glisser ta chemise le long de tes bras. Tu retrouves enfin la profondeur de son regard avant que tu ne baisses les yeux sur tes boutons de manchette. Ta tête est légèrement inclinée vers le bas. La pièce est devenue étrangement silencieuse. Tu prends ton temps pour les déboutonner. Tu sens ta jolie compagne légèrement nerveuse et ça t’amuse de la teaser ainsi. Tu enlèves totalement ta chemise, faussement agacé. Tu la prends dans une main, tu lèves ton regard vers les beaux yeux de ta dulcinée et, nonchalamment, tu lâches la chemise qui tombe au sol. La main qui tenait ta chemise reste fixe comme si tu la tenais encore. Tu restes silencieux. Tu te pinces les lèvres que tu humectes à l’intérieur de ta bouche. Tu poses ta main levée sur l’épaule de Sunah que tu remontes jusqu’à son cou. Tu pourrais peut être… ? Pourquoi pas ? Tu n’étais sûr que d’une chose c’est que t’en avais envie. Alors tu rapproches ton visage, tu t’arrêtes juste à temps pour frôler ses lèvres. Ton souffle court lui confirme qu’elle n’hallucinait pas, que tu voulais d’elle peut être encore plus qu’elle voulait de toi. Tu presses doucement tes lèvres sur les siennes. Mais tu ne peux t’empêcher d’aller plus loin qu’un doux baiser. Tu remontes ta main de quelques centimètres pour mieux tenir la tête de Sunah. Tu la dévores, pinçant ses lèvres dans les tiennes. Vos bouches se séparent pour mieux se rapprocher. Vos langues se caressent. Vos respirations sont bruyantes. Et chaque fois que tu replonges dans votre baiser, tu fais le bruit d’un animal prêt à ne faire qu’une bouchée de sa proie.
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Re: un bout d'Irlande que je t'apporte. ft Suck ♥ | Jeu 10 Mai - 0:20 Citer EditerSupprimer
Su Nah n’avait su résister à l’envie de le tester, de le comprendre, d’au moins comprendre ce qu’il y avait dans sa tête. Elle avait besoin de savoir, tout du moins de se réconforter dans l’idée qu’elle n’était pas la seule à jouer à ce jeu dangereux. On ne sait plus si on pouvait appeler ça du flirt ou simplement l’idée qu’une jeune femme se fait de son patron … Pourtant Su Nah est bien incapable d’oublier la première soirée où elle a rencontré Carrick … ce regard, cette façon qu’il a eu de lui prendre la main … elle refusait de croire que ce n’était que son imagination … était-il ainsi avec toutes les femmes ? Jouait-il un rôle ? Celui du mari éploré qui n’avait ni un mariage heureux, ni de sentiments pour sa femme. Su Nah n’était-elle qu’une gosse de plus à tomber sous le charme du grand patron au charisme inépuisable … ? Cette idée lui paraissait si absurde qu’elle l’écarta aussitôt qu’elle fut venue à sa pensée. Carrick lui paraissait beaucoup trop sincère, elle pouvait … le sentir. Comme si la tristesse de Carrick faisait écho à la sienne, Su Nah su reconnaitre son cœur brisé … Alors quand il glissa ses mains sur ses hanches et qu’il affichait un sourire complice, charmé, son cœur s’emballa. Elle lui suppliait de ne pas tomber amoureux trop vite, mais son cœur ne l’écoutait pas et s’emballa d’avantage quand Carrick se pencha vers elle. Rapidement la cadette ferma les yeux et s’abandonna contre ce torse si rassurant, ses doigts délicats se crispant contre cette peau brûlante. Combien d’âge avait-il d’écart déjà ? Ce n’était que si peu important à cet instant, tout comme ces anneaux qu’ils portaient à leur doigt et qui les unissaient à d’autres personnes … Quelle bêtise étaient-ils en train de faire ? Aucune … Aucune, pouvait assurer Su Nah à cet instant. Elle cédait à ses envies, à ces pulsions retenues depuis bien trop longtemps. Elle n’était pas venue ici sans intentions, elle n’était pas venue se balader sous son nez avec cette jupe courte sans idée en tête. Su Nah aimait jouer avec le feu, ce feu que Carrick allumait chaque fois qu’il la frôlait … Elle frémit, réponds à ses lèvres dans un gémissement qu’elle ne peut contenir … Depuis combien de temps n’avait-elle pas embrassé … ? Tous les amants qu’elle a pu connaitre avant semble disparaitre pour ne laisse place qu’à cet unique homme. Elle se laisse faire dans un premier, docile et timide, retenant son véritable caractère. Pourtant quand Carrick la soulève pour l’asseoir sur le bord de son bureau elle ne peut d’avantage retenir qui elle est réellement … Elle s’attaque soudainement à la ceinture de l’homme et tente de faire sauter ses boutons. Elle perd patience, lui offrant son cou alors qu’elle se penche légèrement en arrière, agrippé aux épaules puissantes du patron. Elle rejette sa tête en arrière dans un souffle court et suffoque sous ses lèvres brûlantes. Ses cuisses fines s’agrippe aux hanches de Carrick pour l’attirer plus proche de son bassin encore … tous ses sens sont enflammés et elle perd toute notion de temps et de lieux … elle gémit en mordant sa lèvre inférieure pour étouffer le bruit. D’une main elle s’appuie en arrière sur son bureau, écrasant on ne sait quel papier important de sa main, tandis que l’autre, plus libre, soulève son haut pour inciter le plus vieux à venir découvrir ce que cachait ce simple gilet… « Carrick … » gémit-elle comme une supplique en revenant chercher ses lèvres. C’était bien trop irréel pour elle. Pourtant n’importe qui pouvait débarquer ici à tout moment et loin d’être inquiète de ce qui pourrait se passer si on venait à les surprendre, c’était l’idée de lui offrir son corps aussi soudainement qui l’effraya d’un coup. Elle n’était jamais contre un peu de plaisir à la sauvage, au détour d’un couloir … mais avec Carrick … C’était différent … elle n’avait pas envie de n’être qu’un coup rapide sur le coin d’un bureau … rouvrant les yeux, elle se fige soudainement et le repousse en glissant loin du bureau baissant sa jupe et tenant son haut comme pour l’empêcher de s’ouvrir davantage … « a-attends … » bégaye-t-elle totalement perdu entre les affres du désir dans lequel Carrick venait de la faire tomber et la réalité qui la rattrapait … A quoi jouait-elle ? Elle venait l’allumer ainsi pour jouer les saintes ni touches et souffler que ce n’était pas bien de faire ça … ? Quel genre de garce était-elle pour faire ça ? Et elle réalisa tout ce que ça avait dû coûter à Carrick pour ne serait- ce que l’embrasser et elle culpabilisa … s’en voulu terriblement alors qu’elle osa à peine le regarder sous ses mèches. Elle avait l’air d’un animal perdu et n’importe qui entrait à cet instant aurait pu croire que Carrick lui avait sauté dessus sans son consentement … et bon sang qu’elle l’avait son consentement … « Je suis … je suis désolée je … » Qu’allait-il penser d’elle … ? qu’elle n’était qu’une petite allumeuse qui ne savait pas jouer dans la cours des grands … elle tenta de bafouiller une explication peu claire « Je … j’en ai envie je … je … c’est juste … c’est pas le … » lieux ? Elle regarda autour d’elle, cherchant son souffle, se sentant aussi ridicule que mal à l’aise « Je … je veux pas gâcher … » ce qu’on a ? Mais on n’a rien. « S-soit pas fâché… » Souffle-t-elle désemparé en craignant la colère de l’irlandais bien qu’il ne se soit jamais montré ni violent ni furieux envers elle … Oh mon dieu qu’elle craignait de le décevoir …
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Re: un bout d'Irlande que je t'apporte. ft Suck ♥ | Jeu 10 Mai - 16:11 Citer EditerSupprimer
Mais qu’est ce qui tétait passé par la tête ?! Toi qui parlais de principes, de valeurs, de code moral, tu venais de tout lancer au feu. Tu t’étais retenu depuis si longtemps, alors pourquoi maintenant. En un seul baiser, tu faisais voler aux éclats les limites que tu t’imposais. Tout partait en fumée. Tu n’avais pas le droit de l’embrasser mais tu te l’octroyais. Depuis cette fois-là, votre rencontre, tu ne pensais qu’à une seule chose. A ses lèvres sur ta peau. Peut être d’ailleurs qu’un compte à rebours c’était lancé, au moment précis où tes yeux s’étaient posés sur elle, et qu’il comptait les heures avant que vous ne soyez enfin réunis. Seulement le sablier était toujours prit dans sa lancée, et il y restait encore tant de grains de sable que ça t’aurais cru être l’équivalent d’une éternité. Ta tête s’était vidée petit à petit. Ta main s’était glissée sous le pull de Sunah. Sa peau si douce, le gout de sa salive, tout était comme tu l’avais imaginé. Tu t’attaquais maintenant à son cou. Tu te laissais emporter par l’euphorie du moment. Ton autre main tenait la base de sa nuque pour ne pas qu’elle s’échappe. Si elle t’arrêtait maintenant, tu ne sais pas si tu aurais l’audace de recommencer une autre fois. Tu ne voulais pas qu’elle s’éloigne, tu avais besoin d’elle. Mais elle non plus ne voulait peut être pas que tu t’écarter. Elle te rendait ton baiser avec la même fougue. Tu avais perdu l’habitude, mais pas la main. Au cours de ces années, tu n’avais pas trompé ta femme. Pas une seule fois. Il vous était arrivé d’être passé à l’acte après avoir l’un et l’autre trop bu, ou après vous être disputés, et même sans aucune raison particulière mais juste parce que vous en aviez envie. Ce n’était pas tromper. Elle était ta femme après tout. Tu avais oublié ce que c’était que de désirer quelqu’un jusqu’à ce que ça te ronge les os. Tu avais oublié comment c’était de tomber amoureux. Tu ne reconnaissais même plus les signes. De toute façon, tu n’avais plus le droit de tomber amoureux. On te l’avait retiré il y a bien longtemps. Mais ce que vous faisiez ne semblait pas mal. Au contraire, c’était même naturel… Tu descends tes mains sous ses fesses, tu les passes en dessous de sa jupe et les colle à l’arrière de ses cuisses. Tu la soulèves en un mouvement rapide et facile pour la poser sur ton bureau en bois massif. Dieu qu’elle est belle. Elle défait d’un geste assuré ta ceinture et, toi, tu te mords les lèvres pour ne pas lui sauter dessus immédiatement. Tu dévores son cou et descends vers ses clavicules. Elle se tient à toi et entoure ta taille avec ses cuisses que tu caresses adroitement. Ta bouche arrive sur le haut de ses seins. C’est donc ainsi que tu allais devenir l’homme que tu redoutais d’être ? Elle te colle à elle plaquant ton érection dans son entrejambe. Ta peau est si brûlante que tu pourrais prendre feu. C’était donc ça. Ce n’était que de belles paroles. Tu faisais le beau parleur devant tout le monde, à les baratiner et leur faire croire que tu valais mieux qu’eux alors qu’en vrai tu n’étais rien d’autre qu’un chien qui attendait une bonne occasion de se vider les bourses ? Non ! Ca c’était l’image que tu leur laissais voir. D’ailleurs les murmures et les chuchotements au détour des couloirs allaient bon train. Sunah étant la victime, malgré elle, de ces rumeurs. Tu t’en voulais de lui faire subir ça mais tu n’y pouvais rien. Ce que tu pouvais faire en revanche, c’était de t’arrêter. De vous laisser une vraie chance. Si vous continuiez, vous alliez droit au mur. Ca marquerait la fin de votre relation sans même qu’elle n’ait commencé. Tu ne te pardonnerais jamais ta trahison et tu ne pourrais plus offrir à Sunah ce qu’elle méritait. Alors que si vous arrêtiez tout maintenant… Elle serait tellement plus qu’un coup d’une fois. Tu te ralentis sans pour autant arrêter. Tu n’es pas assez fort. Elle si. Elle te repousse alors que tu gémissais une dernière fois. Elle arrache un baiser que tu aurais voulu faire durer plus longtemps. Essoufflé tu te recules légèrement. Tes mains ont glissées plus bas sur ses jambes quand elle s’est reculée. La voyant se rétracter, tu t’écartes à contre cœur. Tu prends peur. Et si tu avais mal interprété ses intentions ? La soumettant à tes envies sans qu’elle le veuille réellement et senti obligée d’accepter les baisers de son patron. Peut être même que c’était quelqu’un qui voulait te faire du mal, qui l’avait envoyé te séduire… Tu ne voulais pas croire cette hypothèse mais tu ne pouvais t’empêcher d’y penser. En trompant ta femme, hormis tes principes que tu bafouais, tu risquais gros. Tu avais désormais une main sur tes hanches et l’autre sur ton front et tu réfléchissais à quelques pas de ce bureau où Sunah était encore à moitié allongée. Comment avais tu été si inconscient ?! Tu ne pouvais pas faire de faux pas sans craindre de tout perdre, or tout perdre t’était inconcevable. Tu en avais fait la promesse. Tu regardes à nouveau Sunah. Ses yeux te transpercent. Comment cette jeune femme pouvait t’avoir piégé. C’était impossible. Pas elle. < T-t’en fais pas. > Tu te pinces les lèvres. < C’est moi… J’aurais pas dû… > Tu mets les deux mains derrière la tête. Tu ne te rends même pas compte que les muscles définis de ton torse se contractent légèrement. T’es curieux de savoir quelles étaient ses raisons à elle. Ce qui l’avait poussé à s’arrêter en si bon chemin. Tu lui tends la main pour l’aider à se relever. Tu lui souris timidement. Comment faisait-elle pour te mettre dans de tels états ? Tu n’étais pas timide et pourtant tu te sentais vulnérable face à elle. Elle prend ta main et tu tires un peu trop fort vers toi. Ce n’était pas fait exprès même si on aurait pu le penser. Elle n’est de nouveau qu’à quelques centimètres, tu peux sentir son doux parfum. Tu n’osais pas lui demander « pourquoi ? ». Pendant qu’elle reboutonnait son gilet, tu fermais ton pantalon et te dirigeais vers la chaise de ton bureau où ta veste était. Tu l’enfiles pour ne plus imposer ta nudité à la jeune femme. Tu restes dans l’un des coins du bureau sans t’approcher trop de celle qui faisait battre ton cœur. Tu la regardes de tes yeux bleus. < Excuses moi. Je sais pas ce qui m’a prit... > Tu es sincèrement désolé. Tu baisses tes yeux sur ta rollex. < Il se fait tard. Je vais pas te garder plus longtemps. > C'était maladroit, comme si tu t'étais servi d'elle, mais que dire d’autre ? « Je ne peux pas, je suis marié. », « J’ai envie de toi, t’es la femme de ma vie. » ? Ces derniers mots, tu ne pouvais pas les lui dire.
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Re: un bout d'Irlande que je t'apporte. ft Suck ♥ | Ven 11 Mai - 1:30 Citer EditerSupprimer
Carrick avait l’attitude qu’il fallait. Il semblait gêné, presque intimidé. Su Nah n’était plus certaine de ce qu’elle devait penser. Elle n’arrivait ni à réfléchir ni à savoir quelle attitude adopter … Elle se contentait de se rhabiller et de cherche un endroit où poser son regard sans avoir l’impression de mourir de honte. Le sol fut alors sa seule option … Elle mordillait sa lèvre en tirant sur sa jupe qu’elle découvrait soudain beaucoup trop courte … Quelle trainée elle faisait là … C’était si ridicule qu’elle en riait elle-même. Un rire amer et déçu. Ce n’était pas ce qu’elle avait voulu et pourtant c’était ce qu’elle avait fait. Dès l’instant où elle avait eu l’idée de faire ses cupcakes jusqu’au moment où elle avait pénétré cette pièce. Elle n’avait rien laissé au hasard et pourtant elle se surprenait à vivre cette situation comme une embûche. Elle croise les bras, donnant sûrement l’impression qu’elle voulait se protéger d’un potentiel assaut de Carrick mais la vérité c’est qu’elle se retenait surtout de ne pas lui sauter dessus à nouveau. Parce qu’il était vrai qu’elle avait été refroidie par sa réaction mais … mais dans le fond elle n’attendait que ça, finir entre ses bras. Et pour une fois elle n’imaginait pas un lit … elle s’avance doucement. Elle se déteste de faire subir ça à Carrick et se glisse devant son bureau. Ses mots lui font de la peine mais elle ne peut que comprendre sa réaction … elle hésite, oscille. Elle ferme doucement cette boite de gâteau et les pousses vers lui, comme une offrande. Elle serait bien incapable de quitter ce bureau en se persuadant qu’ils étaient fâchés. Qu’il était fâché à lui en vouloir … elle cherche ses mots mais c’est blanc dans son esprit. Elle ne saurait lui répondre, et pour dire vrai, elle ne sait plus si elle doit s’excuser ou simplement partir. Elle lève son regard vers lui à ses derniers et de surprise lui demande « Tu veux que je parte ? » comme si finalement il venait de marquer un point final à cet après-midi catastrophique. Un fiasco. Un véritable fiasco. Su Nah baisse les yeux à nouveau vers son sac qu’elle se baisse lentement pour le ramasser. Devrait-elle simplement partir ainsi … ? Elle avait le goût amer de l’échec dans la bouche. Elle ne prononce aucun mot avant de se diriger vers la porte, mais se ravisant au dernier moment elle laisse tomber son sac à ses pieds et se tourne vers lui. S’adossant à la porte elle s’agrippe à la poignée pour en verrouiller le loquet et ainsi fermer la porte à clé. Son souffle est court de tant d’audace. Elle s’avance rapidement vers lui et tire sur le col de sa veste pour venir l’embrasser. Non il doit comprendre ce qu’elle pense avant qu’elle ne parte. Il doit savoir. Maintenant, pas quand il sera trop tard. Elle se presse contre avant de coller son front au sien sans relâcher sa prise « Carrick … » gémit-elle. « Je … » comment commencer tout ce qu’elle avait à lui dire ? Sa main se glisse jusqu’à la joue du plus vieux qu’elle caresse d’un geste désolé et remplie de culpabilité. « Pardonne-moi … » elle lui vole un nouveau baiser chaste avant de murmurer « Je sais que je ne devrais pas agir comme ça … mais c’est plus fort … que moi. » Elle l’embrasse à nouveau et grimace tant c’est douloureux de lutter contre son envie de rester contre lui. « J’ai eu envie que tu sois à moi dès l’instant où je t’ai vu dans cette salle de bal … » avoue-t-elle finalement « Et je sais … je sais combien c’est mal … combien je ne devrais pas faire ça … parce que je fais tout pour te tenter, te séduire, te faire craquer … » son front collé à celui de Carrick, elle aspire son souffle comme si c’était ça qui la faisait tenir « J’ai pas le droit de te faire ça … » gémit-elle en crispant ses doigts sur la nuque du plus vieux, trahissant la douleur qu’elle avait de ne pas lui offrir son corps, son cœur. Ses lèvres étaient si délicieuses. Son corps si musclés. Sa bouche si douce … « Tu n’as pas à te sentir coupable … » je suis le démon. « Alors dis-moi de partir Carrick … je t’en prie … parce que j’y arriverais pas toute seule … j’veux pas gâcher ce qu’on … » a ? Même s’ils Avec ce baiser, ils venaient de faire céder tout ce qu’ils retenaient depuis des mois. Elle frémit et l’enlace un peu plus en se hissant sur la pointe des pieds. « Faut que je parte … » répète-t-elle comme une évidence qu’elle refusait de voir pourtant.
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Re: un bout d'Irlande que je t'apporte. ft Suck ♥ | Sam 12 Mai - 1:30 Citer EditerSupprimer
Ta chemise gît sur le sol, totalement froissée et imbibée de bière. Tu la regardes, elle est comme toi, vidée de tout espoir. A cet instant tu t'imagines avoir dépassé les bornes. Sunah ne voudra plus être prêt de toi, comment ce serait possible alors qu'elle se rhabille comme si tu avais été sur le point de la violer. D'ailleurs était-ce le cas ? Avais vraiment tu été sur le point de la violer là sur ton bureau ?! Cette idée te dégoutte ! Tu te répugnes toi même à l'idée d'avoir pu lui faire du mal et la traumatiser ainsi. Elle ne t'aimait peut être pas mais toi, l'amoureux transit, tu ferais tout pour qu'elle ne souffre jamais par ta faute. Mais malgré toi, ça arrivait déjà. Ses sentiments, tes sentiments, ça vous rendait tout les deux malades, malades d'amour. Tu fais un bref pas en avant alors qu'elle range la boîte de cupcakes. Ton cœur se serre à l'idée que tu pourrais la perdre à cause de tes paroles maladroites et blessantes. Tu te stoppes avant d'aller trop loin. Tu voudrais la prendre dans tes bras pour la réconforter mais ce serait t'enfoncer davantage dans ta propre folie et dans ce cauchemar dont elle venait de sortir. Tu ne veux pas qu'elle parte, ça non, pourquoi le voudrais-tu ?! Tu ne réponds pas. Tu ne sais pas quoi dire. Tu essayes d'associer différents mots dans ta tête mais ils ne forment pas de phrases assez satisfaisantes. Elle part, elle te quitte comme tu lui avais presque ordonné. Tu lève un bras coulant la retenir malgré la distance qui vous sépare. Tu t'avances vers elle, ne faisant que trois pas. Chanceux que tu es, elle se fige devant la porte avant de reprendre sa route vers toi. Elle t'embrasse avec un tel désir que tu succombes. Sa façon de s'accrocher à toi, de te regarder, de te toucher, tu sais au fond de toi qu'elle n'est pas une menteuse ni une traîtresse ni une coureuse de dote. Tu sais qu'elle est sincère. Vous êtes deux animaux blessés prêts à s'aider mutuellement malgré vos différences. Tu colles tes mains dans sa nuque. Tu savoure les baisers qu'elle te donne comme si c'était les derniers, parce que c'est le cas... Tu penses bien qu'ils seront les derniers. Les mots de la jeune femme te coupent le souffle. C'était donc vrai. Elle t'avouait enfin ses sentiments. Mais surtout... Tu comprends que vous aviez tous les deux frappé par la foudre de cupidon. Pour la rassurer tu caresses de tes pouces sa mâchoire. Tu l'écoutes. Tu n'en perds pas une miette. C'est du miel à tes oreilles. Ton cœur bat si fort que tu ne sais pas si elle le sent. "Partir"... Tu ne voulais pas. Depuis votre rencontre tu n'avais jamais voulu qu'elle te laisse, mais après ce qu'elle venait de susurrer à tes oreilles, tu ferais tout pour l'empêcher de te quitter. Si l'un des membres du conseil avait été là, il t'aurait lancé des fiches qu'il t'aurait faites récité "Navré mais vous devez rejoindre la sortie et ne vous en faites pas pour vos affaires, elles vous seront envoyées.". Ses lèvres sont si proches. Tu ne peux t'empêcher de les embrasser. Tu passes un bras autour de ses épaules, et l'autre autour de sa taille. Elle est si menue face à toi. Tu la pièges dans tes bras comme un boa qui ne l'étouffe pas. < Reste. > souffles tu. C'est un ordre, mais pas froid et méchant, plutôt ferme et doux. Ce n'était pas toi qui voulait qu'elle parte, c'est ce que tu avais cru qu'elle voudrait faire. S'enfuir. Ton menton est posé sur le haut de sa tête, qui elle-même est enfouit dans ton torse. Tu lui caresses les cheveux d'une main. C'est sûr, elle sent l'empressement de ton cœur. < Je... >. Ron regard est perdu dans le vide. Tu n'es pas un grand démonstratif. Pour elle tu es prêt à faire un effort. Tu veux t'expliquer. Tu la serres un peu plus pour te donner du courage. < J'ai cru que tu voulais partir parce que je t'ai presque forcé à... >. Comment finir cette phrase ? "à me prendre"? Tu te figes. Tu déglutis. Tu as eu peur de toi-même et de ce qui aurait pu arriver. Pourtant ce n'était pas la fin, mais bien de début de quelque chose. Le début de votre relation. Le début de vos vies.
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Re: un bout d'Irlande que je t'apporte. ft Suck ♥ | Ven 22 Juin - 14:38 Citer EditerSupprimer
« Presque forcé à quoi ? » glapit-elle de surprise « Non … non non non ! Bien sûr que non Carrick ! » Souffle-t-elle avec une douceur sans pareil. Elle secoue la tête et caresse sa joue cherchant son regard pour le rassurer. « Bien sûr que non tu ne m’as forcé à rien … je le voulais et je le veux encore … crois-moi. » elle pose la main de Carrick sur sa joue timide et ferme les yeux tristement. « J’avais besoin de savoir que ce n’était pas que dans ma tête cette … attirance. » confesse-t-elle. Elle lève un regard coupable vers lui et caresse son torse sous cette veste comme si c’était la dernière fois qu’elle le voyait. C’était, elle le savait, un grand pas qu’ils venaient de faire ce soir, elle espérait simplement que ça ne serait pas le dernier … elle n’espérait pas grands choses non plus à vrai dire … elle s’était enfermé dans cette attirance avec cet homme en connaissance de causes. Savoir qu’il n’était pas heureux en mariage lui ouvrait de nouvelles portes mais il semblait que la droiture du l’homme en face d’elle les referme tout aussi vite … elle n’avait pas envie que tout vole en éclat. Ils n’avaient quasiment rien de plus qu’une relation de patron et de stagiaire, même si elle passait énormément de temps avec lui … elle l’aidait même parfois à traduire des documents. Elle avait pris l’habitude d’être là, dans le coin. Est-ce que désormais, maintenant qu’ils avaient failli tout gâcher, leur vie allait reprendre leur cours normal ? Su Nah n’avait pas envie de perdre le peu qu’elle avait avec lui et s’en voulait déjà de l’avoir stopper. Mon dieu comme elle regrettait … et ça se voyait sur son visage qui grimace. Après tout si elle n’avait le droit de n’avoir qu’une fois avec lui … pourquoi l’avoir repoussé ? Mais n posant son regard sur ce bureau elle savait qu’elle voulait autre chose qu’un coup vite fait sur le coin d’un bureau. Elle love sa joue contre sa paume pour savourer leur proximité qui n’aura certainement plus lieu d’être dès l’instant où elle quittera cette pièce. Elle soupire et relève son regard vers lui pour croiser son regard vert-eau dans lequel elle se plonge. « Je viens quand même ce soir … ? » elle n’était plus certaine de rien mais elle savait qu’ils devaient agir comme si de rien n’était parce qu’ils se mettaient à se fuir … ils perdraient tout. Su Nah se hisse sur la pointe des pieds et l’embrasse, avec audace, une dernière fois avant de s’écarter. Elle récupère ses affaires rapidement et prends la fuite, c’est le mieux pour l’instant. Elle avait déjà pris la décision de venir ce soir, elle viendrait. Elle rouvre la porte et souffle « 19h30 je serais présente monsieur Grimes. » elle lui lance un regard par-dessus son épaule en déglutissant. Elle n’était pas certaine de tout ce qui s’était passé à cet instant mais … elle avait décidé que ça ne serait que le début.
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