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tell me why i'm here (ft. Miu ♡)
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tell me why i'm here (ft. Miu ♡) | Mar 27 Mar - 20:11 Citer EditerSupprimer
Encore une fois, il a pris le verre de trop. Le verre qui le plonge dans l’oubli absolument, du moins pour quelques heures. Le verre qui le fait tituber sur le trottoir, allant d’avant en arrière, essayant de se maintenir en équilibre, en vain. Il manque de tomber une fois, puis deux, puis trois et ainsi de suite, mais chaque fois, de justesse, il retrouve l’équilibre. Un équilibre qu’il a pourtant l’impression d’avoir perdu depuis quelques temps. Un équilibre qu’il tente d’attraper entre ses doigts mais qui lui échappe à chaque fois. Sa vie est un véritable déséquilibre et il a le sentiment de marcher sur une corde sensible, de risquer de tomber à tout moment. Et il a peur. Peur de se faire mal. Peur de tomber dans le vide. Une seconde fois. Il ne veut pas souffrir, pas encore. Pas autant. Même si c’est encore le cas. Pourtant, il clame aller bien, il se dit mieux qu’avant, rebondissant de jour en jour, de semaine en semaine, mais à vrai dire, son cœur est toujours aussi noirci. Hanté par la douleur et surtout par la honte. La honte d’y avoir cru un peu trop longtemps, la honte de s’être laissé emporté par les émotions, les sensations, la honte d’avoir tout donné. Il se sent sali, mauvais, souillé. Pas par elle non, par tout ça, à cause de tout ça. C’est juste son ressenti. Sa personnalité et il ne peut réagir autrement. Il prend une grande inspiration, levant les yeux au ciel. Ce ciel si dégagé, si clair, qui ne lui apporte qu’un sentiment de solitude, de vide. Il se sent petit face à ce vaste monde. Il se sent démuni de tout. Incapable. Impuissant. Et c’est terriblement difficile pour lui. Lui qui n’échoue jamais ou presque. Lui qui souhaite toucher la perfection, être parfait. Pour exister. Mais il ne l’est pas. Il est juste un simple mortel, perdu, une âme errante, et puis c’est tout. Il est seul. Définitivement seul.
Il se cogne contre la porte principale, son corps rentrant brutalement en contact avec la surface. Il ne tient pas sur ses deux pieds, et il ne parvient pas à trouver ses clés. Ses satanées clés. Il les a mises quelque part, il le sait, mais il ne sait juste plus où. Il cherche, mais rien à faire, il ne les trouve pas. Et dire qu’on les lui a remis il y a peu, dans la journée, et lui, il les perd déjà. Incapable qu’il est ! Il ne se souvient même plus du code en cas de besoin si jamais il n’a pas ses clés. Il essaye tout de même plusieurs combinaisons mais rien à faire. Ça ne fonctionne pas. Du moins jusqu’à ce que la porte s’ouvre soudainement alors qu’il est penché en avant, essayant de faire un nouveau code. « Oh ! » dit-il en relevant les yeux, se retrouvant face à une silhouette. Une silhouette qu’il ne reconnait pas de suite, parce que sa vue est quelque peu floue. Il cligne plusieurs fois des yeux, se frotte les yeux et . . . ses lèvres esquissent soudainement un sourire, pointant la silhouette du bout de son doigt. « MIU ! » se met-il presque à crier.
☆☆☆ Beerus
tell me why i'm here
Encore une fois, il a pris le verre de trop. Le verre qui le plonge dans l’oubli absolument, du moins pour quelques heures. Le verre qui le fait tituber sur le trottoir, allant d’avant en arrière, essayant de se maintenir en équilibre, en vain. Il manque de tomber une fois, puis deux, puis trois et ainsi de suite, mais chaque fois, de justesse, il retrouve l’équilibre. Un équilibre qu’il a pourtant l’impression d’avoir perdu depuis quelques temps. Un équilibre qu’il tente d’attraper entre ses doigts mais qui lui échappe à chaque fois. Sa vie est un véritable déséquilibre et il a le sentiment de marcher sur une corde sensible, de risquer de tomber à tout moment. Et il a peur. Peur de se faire mal. Peur de tomber dans le vide. Une seconde fois. Il ne veut pas souffrir, pas encore. Pas autant. Même si c’est encore le cas. Pourtant, il clame aller bien, il se dit mieux qu’avant, rebondissant de jour en jour, de semaine en semaine, mais à vrai dire, son cœur est toujours aussi noirci. Hanté par la douleur et surtout par la honte. La honte d’y avoir cru un peu trop longtemps, la honte de s’être laissé emporté par les émotions, les sensations, la honte d’avoir tout donné. Il se sent sali, mauvais, souillé. Pas par elle non, par tout ça, à cause de tout ça. C’est juste son ressenti. Sa personnalité et il ne peut réagir autrement. Il prend une grande inspiration, levant les yeux au ciel. Ce ciel si dégagé, si clair, qui ne lui apporte qu’un sentiment de solitude, de vide. Il se sent petit face à ce vaste monde. Il se sent démuni de tout. Incapable. Impuissant. Et c’est terriblement difficile pour lui. Lui qui n’échoue jamais ou presque. Lui qui souhaite toucher la perfection, être parfait. Pour exister. Mais il ne l’est pas. Il est juste un simple mortel, perdu, une âme errante, et puis c’est tout. Il est seul. Définitivement seul.
Il se cogne contre la porte principale, son corps rentrant brutalement en contact avec la surface. Il ne tient pas sur ses deux pieds, et il ne parvient pas à trouver ses clés. Ses satanées clés. Il les a mises quelque part, il le sait, mais il ne sait juste plus où. Il cherche, mais rien à faire, il ne les trouve pas. Et dire qu’on les lui a remis il y a peu, dans la journée, et lui, il les perd déjà. Incapable qu’il est ! Il ne se souvient même plus du code en cas de besoin si jamais il n’a pas ses clés. Il essaye tout de même plusieurs combinaisons mais rien à faire. Ça ne fonctionne pas. Du moins jusqu’à ce que la porte s’ouvre soudainement alors qu’il est penché en avant, essayant de faire un nouveau code. « Oh ! » dit-il en relevant les yeux, se retrouvant face à une silhouette. Une silhouette qu’il ne reconnait pas de suite, parce que sa vue est quelque peu floue. Il cligne plusieurs fois des yeux, se frotte les yeux et . . . ses lèvres esquissent soudainement un sourire, pointant la silhouette du bout de son doigt. « MIU ! » se met-il presque à crier.
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Re: tell me why i'm here (ft. Miu ♡) | Mar 27 Mar - 23:28 Citer EditerSupprimer
D'aucun dirait qu'elle a rarement été aussi sage. Hormis quelques remarques désobligeantes, persiflantes comme elle les connaît si bien, Miu reste silencieuse et observatrice dans son coin. Elle termine un bouquin de la littérature française pour ne rien perdre de son apprentissage. Elle l'a acheté dans une vieille librairie, lui coûtant trois fois rien si ce n'est de longues heures à en parcourir les pages écornées. L'enfant qu'elle était autrefois détestait ça mais la jeune femme qu'elle est devenue aujourd'hui y trouve un certain plaisir qu'elle ne saurait dire à voix haute. Elle n'est pas si mauvaise que l'on y croit, derrière les apparences. Elle donne l'impression de n'avoir que faire de tant de choses, par pur esprit de contradiction et pour se donner un genre dans lequel elle s'est enfermée... il y a tant de choses qu'elle maîtrise en secret.
A présent qu'ils sont tous partis se coucher et qu'il ne reste plus qu'elle au salon, elle songe devoir faire la même chose. mais elle sait déjà qu'elle ne trouvera pas le sommeil, perpétuant les insomnies et les cauchemars, préférant tomber de fatigue que de se bercer pour aller au lit.
Alors elle attend. Encore quelques pages, il ne lui en reste plus beaucoup de toute façon... et c'est à cet instant qu'elle les entends. Ces bruits derrière la porte, les grognements d'une personne agacée dont les multiples tentatives à entrer un code erroné ne parviennent pas à faire céder le verrou.
Elle s'en approche à pas légers, postée derrière la porte et jetant simplement un regard curieux à l'interphone vidéo qui ne lui en dit guère plus sur l'identité du fauteur de troubles. Elle ne distingue à la caméra qu'une silhouette sombre et vacillante, affalée contre la grande porte qui les sépare. Et lorsqu'il s'en écarte, juste avant qu'elle ne choisisse de retourner vaquer à ses occupations en laissant l'ivrogne seul à tanguer sous son poids dehors, elle le reconnaît.
Elle fronce les sourcils et subitement sérieuse, tire sur la poignée avec une moue concernée. Elle ne dit pas un mot qu'il s'écrie déjà en la voyant, haussant la voix plus que de raison pour l'appeler, le doigt pointé sur elle et-- elle ne rêve pas. « Tu as bu ? » Ce n'est pas le Hyeon qu'elle connaît. Celui-là lui aurait plutôt fait la morale à elle tout en portant à ses lèvres une tasse délicate d'infusion aux plantes. Le Hyeon qu'elle connaît, il ne rentre pas ivre en criant son prénom à elle avec un sourire niais. Il ne rentre pas ivre en se trompant de dortoir. Il ne rentre pas ivre en-- il ne rentre pas ivre, tout simplement. « Rentre chez toi, t'es pas en état de faire la causette au clair de lune ce soir. Il est où ton chauffeur ? » Elle sort sur le pallier et se rend compte qu'il n'y a personne dehors.
A cet instant, il perd l'équilibre et Miu peine à le rattraper. Elle agrippe son bras avec suffisamment de force pour l'aider à se redresser. « Ok ok ! Tu m'suis et tu discutes pas. Entre. » Maintenant qu'elle lui en donne l'ordre, elle le pousserait presque à l'intérieur sans trop savoir dans quoi elle s'aventure. Elle referme la porte derrière lui, soupirant, le dos posé contre la porte et détaillant sa silhouette hagarde dans le hall d'entrée. « Ôte-moi d'un doute... j'croyais que tu ne buvais pas ? » Elle dit sur un ton moqueur et pourtant, c'est une vraie question qui ouvre à de nombreuses autres questions.
Qu'est-ce qu'il se passe exactement ?
☆☆☆ Beerus
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D'aucun dirait qu'elle a rarement été aussi sage. Hormis quelques remarques désobligeantes, persiflantes comme elle les connaît si bien, Miu reste silencieuse et observatrice dans son coin. Elle termine un bouquin de la littérature française pour ne rien perdre de son apprentissage. Elle l'a acheté dans une vieille librairie, lui coûtant trois fois rien si ce n'est de longues heures à en parcourir les pages écornées. L'enfant qu'elle était autrefois détestait ça mais la jeune femme qu'elle est devenue aujourd'hui y trouve un certain plaisir qu'elle ne saurait dire à voix haute. Elle n'est pas si mauvaise que l'on y croit, derrière les apparences. Elle donne l'impression de n'avoir que faire de tant de choses, par pur esprit de contradiction et pour se donner un genre dans lequel elle s'est enfermée... il y a tant de choses qu'elle maîtrise en secret.
A présent qu'ils sont tous partis se coucher et qu'il ne reste plus qu'elle au salon, elle songe devoir faire la même chose. mais elle sait déjà qu'elle ne trouvera pas le sommeil, perpétuant les insomnies et les cauchemars, préférant tomber de fatigue que de se bercer pour aller au lit.
Alors elle attend. Encore quelques pages, il ne lui en reste plus beaucoup de toute façon... et c'est à cet instant qu'elle les entends. Ces bruits derrière la porte, les grognements d'une personne agacée dont les multiples tentatives à entrer un code erroné ne parviennent pas à faire céder le verrou.
Elle s'en approche à pas légers, postée derrière la porte et jetant simplement un regard curieux à l'interphone vidéo qui ne lui en dit guère plus sur l'identité du fauteur de troubles. Elle ne distingue à la caméra qu'une silhouette sombre et vacillante, affalée contre la grande porte qui les sépare. Et lorsqu'il s'en écarte, juste avant qu'elle ne choisisse de retourner vaquer à ses occupations en laissant l'ivrogne seul à tanguer sous son poids dehors, elle le reconnaît.
Elle fronce les sourcils et subitement sérieuse, tire sur la poignée avec une moue concernée. Elle ne dit pas un mot qu'il s'écrie déjà en la voyant, haussant la voix plus que de raison pour l'appeler, le doigt pointé sur elle et-- elle ne rêve pas. « Tu as bu ? » Ce n'est pas le Hyeon qu'elle connaît. Celui-là lui aurait plutôt fait la morale à elle tout en portant à ses lèvres une tasse délicate d'infusion aux plantes. Le Hyeon qu'elle connaît, il ne rentre pas ivre en criant son prénom à elle avec un sourire niais. Il ne rentre pas ivre en se trompant de dortoir. Il ne rentre pas ivre en-- il ne rentre pas ivre, tout simplement. « Rentre chez toi, t'es pas en état de faire la causette au clair de lune ce soir. Il est où ton chauffeur ? » Elle sort sur le pallier et se rend compte qu'il n'y a personne dehors.
A cet instant, il perd l'équilibre et Miu peine à le rattraper. Elle agrippe son bras avec suffisamment de force pour l'aider à se redresser. « Ok ok ! Tu m'suis et tu discutes pas. Entre. » Maintenant qu'elle lui en donne l'ordre, elle le pousserait presque à l'intérieur sans trop savoir dans quoi elle s'aventure. Elle referme la porte derrière lui, soupirant, le dos posé contre la porte et détaillant sa silhouette hagarde dans le hall d'entrée. « Ôte-moi d'un doute... j'croyais que tu ne buvais pas ? » Elle dit sur un ton moqueur et pourtant, c'est une vraie question qui ouvre à de nombreuses autres questions.
Qu'est-ce qu'il se passe exactement ?
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Re: tell me why i'm here (ft. Miu ♡) | Mer 28 Mar - 9:48 Citer EditerSupprimer
Son visage change brusquement d’expression lorsqu’il aperçoit le visage de son amie d’enfance, se sentant étrangement soulagé d’avoir un visage connu. Néanmoins la jeune femme, quant à elle, ne semble pas exprimer la moindre joie de le retrouver devant la porte de son dortoir et certainement pas avec un Hyeon étrangement différent des fois précédentes. Il rigole, niaisement, et tente de sentir les arômes d’alcool imprégnant ses vêtements, haussant innocemment les épaules. « Nooon ! Moi boire ? Jamais » et il ferme ses yeux, en faisant un signe négatif de la tête et un petit bruit avec sa bouche, laissant apparaître un Hyeon véritablement ivre. Il ne peut s’empêcher de rire quand elle semble faire référence à leur petite escapade au clair de lune, pour son anniversaire. La vieille époque ! Quand il était encore heureux, et qu’il avait une personne à ses côtés, quand il était encore fiancé. Une fiancée qui s’en est allée, trouvant bonheur ailleurs. Et lui dans tout ça ? N’a-t-il pas droit au bonheur comme les autres ? Ne peut-il pas être heureux aux côtés d’une autre, aussi ? Pourquoi est-ce toujours lui qui doit souffrir ? Pourquoi est-ce toujours lui qui doit s’excuser de qui il est et de ce qu’il fait, comme si sa vie n’est basée que sur des excuses et de la culpabilité. « Mais Miu . . . », il regarde les alentours, reconnaissant bien son futur lieu d’habitation, « j’habite ici ». En prononçant ces quelques mots, il manque de trébucher, la jeune femme le rattrapant de justesse. Quelle ironie du sort ! Et dire que d’ordinaire c’est lui qui la ramasse à la petite cuillère, les cartes se sont inversées ce soir. Il se laisse alors faire, comme un enfant qui vient de se faire gronder, la tête vers le bas, une petite mine boudeuse, croisant ses bras contre sa poitrine. Il entre alors à l’intérieur, la chaleur le réchauffant quelques secondes, retrouvant rapidement la froideur de son âme. Surtout lorsqu’il entend la question de son amie. Une question qui le raidie et l’énerve, légèrement. « Je n’ai jamais dit que je ne buvais pas » il le dit presque sur un ton tranchant, mais finit rapidement par se calmer, l’alcool le rendant quelque peu lunatique. « Et oui j’ai bu » s’exclame-t-il en levant les bras au ciel, avec ce grand sourire stupide. « J’ai tellement bu que j’ai tout oublié ! T-O-U-T ! Tu savais que boire c’était génial ? Tu savais que boire ça permettait d’oublier ? D’oublier la douleur ? La souffrance ? Que ça soulageait, parce que quand on boit on ne suffoque plus, on respire ». Un voile de tristesse passe rapidement dans son regard, qu’il chasse rapidement d’un revers de main. « Tu crois que je peux boire toute ma vie ? » et il avance à l’intérieur de la pièce, sans même savoir où il va, cherchant très certainement la cuisine, pour continuer à boire et plonger sa détresse.
☆☆☆ Beerus
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Son visage change brusquement d’expression lorsqu’il aperçoit le visage de son amie d’enfance, se sentant étrangement soulagé d’avoir un visage connu. Néanmoins la jeune femme, quant à elle, ne semble pas exprimer la moindre joie de le retrouver devant la porte de son dortoir et certainement pas avec un Hyeon étrangement différent des fois précédentes. Il rigole, niaisement, et tente de sentir les arômes d’alcool imprégnant ses vêtements, haussant innocemment les épaules. « Nooon ! Moi boire ? Jamais » et il ferme ses yeux, en faisant un signe négatif de la tête et un petit bruit avec sa bouche, laissant apparaître un Hyeon véritablement ivre. Il ne peut s’empêcher de rire quand elle semble faire référence à leur petite escapade au clair de lune, pour son anniversaire. La vieille époque ! Quand il était encore heureux, et qu’il avait une personne à ses côtés, quand il était encore fiancé. Une fiancée qui s’en est allée, trouvant bonheur ailleurs. Et lui dans tout ça ? N’a-t-il pas droit au bonheur comme les autres ? Ne peut-il pas être heureux aux côtés d’une autre, aussi ? Pourquoi est-ce toujours lui qui doit souffrir ? Pourquoi est-ce toujours lui qui doit s’excuser de qui il est et de ce qu’il fait, comme si sa vie n’est basée que sur des excuses et de la culpabilité. « Mais Miu . . . », il regarde les alentours, reconnaissant bien son futur lieu d’habitation, « j’habite ici ». En prononçant ces quelques mots, il manque de trébucher, la jeune femme le rattrapant de justesse. Quelle ironie du sort ! Et dire que d’ordinaire c’est lui qui la ramasse à la petite cuillère, les cartes se sont inversées ce soir. Il se laisse alors faire, comme un enfant qui vient de se faire gronder, la tête vers le bas, une petite mine boudeuse, croisant ses bras contre sa poitrine. Il entre alors à l’intérieur, la chaleur le réchauffant quelques secondes, retrouvant rapidement la froideur de son âme. Surtout lorsqu’il entend la question de son amie. Une question qui le raidie et l’énerve, légèrement. « Je n’ai jamais dit que je ne buvais pas » il le dit presque sur un ton tranchant, mais finit rapidement par se calmer, l’alcool le rendant quelque peu lunatique. « Et oui j’ai bu » s’exclame-t-il en levant les bras au ciel, avec ce grand sourire stupide. « J’ai tellement bu que j’ai tout oublié ! T-O-U-T ! Tu savais que boire c’était génial ? Tu savais que boire ça permettait d’oublier ? D’oublier la douleur ? La souffrance ? Que ça soulageait, parce que quand on boit on ne suffoque plus, on respire ». Un voile de tristesse passe rapidement dans son regard, qu’il chasse rapidement d’un revers de main. « Tu crois que je peux boire toute ma vie ? » et il avance à l’intérieur de la pièce, sans même savoir où il va, cherchant très certainement la cuisine, pour continuer à boire et plonger sa détresse.
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Re: tell me why i'm here (ft. Miu ♡) | Mer 11 Avr - 15:24 Citer EditerSupprimer
Il sent l'alcool. Ça vient de son haleine, ça imprègne ses vêtements et ça prend l'air ambiant. Alors quand il lui répond que non, elle soupire en ayant l'impression de se retrouver face à un enfant, un gamin fier et lâche à moitié conscient d'avoir fait une grosse bêtise. Dans son humble générosité, Miu sait que la meilleure chose à faire c'est de le renvoyer chez lui. Elle n'a pas envie de l'entendre gémir toute la soirée. Elle n'a pas envie d'être celle qui lui tape dans le dos pour l'aider à vomir. Elle a autre chose à faire que de se tenir à sa disposition pour lui servir coup sur coup des verres d'eau qui ne suffiront jamais à colmater la cuite monumentale qu'il va se payer le lendemain matin. Et pourtant à part elle, il n'y a plus personne pour s'occuper de lui.
Elle le fait entrer. Il tangue dangereusement et à sa réponse qu'elle prend comme un sarcasme franchement malvenu, elle le relâche brusquement et s'écarte de lui. « Sérieusement, Hyeon ? T'es venu là juste pour ça ? » Pour t'payer ma tête et m'rappeler la dernière fois ? Elle lève furieusement les yeux au ciel, hésitante à le planter là, seul et à se débrouiller avec lui-même.
Mais elle reste. Parce que lui aussi est resté pour elle. Et parce que si elle ne le fait pas, vu son état, elle craint qu'il ne lui arrive quelque chose... un sentiment étrange qui lui passe au travers sans qu'elle ne puisse vraiment comprendre ce que c'est.
Sa réponse la surprend. Il est froid et tranchant. Il a les traits tirés, fatigués, loin très loin de la douceur qu'elle lui connaissait avant ce soir. Et oui, j'ai bu. A cette confession elle tressaille. C'est le son de sa voix grave et triste, le sombre de ses pupilles voilées. Ça ne lui ressemble pas et en silence elle se questionne... pourquoi ?
Inconsciemment, il la fait sourire. D'une seconde à l'autre, il retrouve un visage doux et enfantin. Avec son sourire stupide... elle lui trouve quelque chose de sombrement crétin. Et de mignon. Tu savais que boire ça permettait d'oublier ? Elle acquiesce de façon mélancolique. « Hm. » Elle le sait. Elle connaît cette sensation qu'il décrit. L'ivresse de se sentir léger et insouciant, et de se dire qu'il n'y a pas de problème.
« T'es qu'un idiot. » Elle murmure pour elle-même sans se rendre compte qu'il est déjà parti à l'aventure. C'est elle qui détruit sa vie et qui s'empoisonne la santé à boire et à fumer pour oublier. Pas lui. « Hyeon ? » Elle se précipite au bout du couloir et le retient en tirant doucement sur la manche de sa veste. Une tentative un peu vaine lorsqu'elle n'a pas assez de force pour l'empêcher de se perdre du côté des chambres des filles, et elle vient carrément se placer devant lui, posant ses deux mains sur ses bras pour l'arrêter. « Attends ! Attends ! Tu vas où ? »
Et c'est là qu'elle la voit.
Sa détresse. Un mal qui le ronge et qui le consume.
Jamais elle ne l'avait vu dans cet état.
Sa main glisse à son poignet. « Amène-toi. » Elle dit simplement. Et doucement, elle l'invite à le suivre à la cuisine, le dos tourné à peine deux secondes pour remplir un grand verre d'eau, penchée au-dessus de l'évier.
Et lorsqu'elle revient vers lui, il est là à galérer avec la capsule d'une bouteille de bière qui ne veut pas lui céder entre les mains. « T'y arriveras pas comme ça. Au mieux tu t'fais mal. » Elle soupire à son trop-plein de confiance et à ses réflexes qui traduisent que clairement, il n'y connaît rien. Elle lui prend la bouteille en verre et d'une main, elle parvient à faire glisser la capsule sur le rebord du plan de travail pour la faire céder. Comme si elle avait fait ça toute sa vie.
A ceci près que la bière n'est pas pour lui. « T'as assez bu comme ça. » Elle force le verre d'eau entre ses mains (un peu comme on refilerait une assiette de brocolis à un gosse) et garde la bière pour elle.
« Pourquoi t'as bu. »
☆☆☆ Beerus
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Il sent l'alcool. Ça vient de son haleine, ça imprègne ses vêtements et ça prend l'air ambiant. Alors quand il lui répond que non, elle soupire en ayant l'impression de se retrouver face à un enfant, un gamin fier et lâche à moitié conscient d'avoir fait une grosse bêtise. Dans son humble générosité, Miu sait que la meilleure chose à faire c'est de le renvoyer chez lui. Elle n'a pas envie de l'entendre gémir toute la soirée. Elle n'a pas envie d'être celle qui lui tape dans le dos pour l'aider à vomir. Elle a autre chose à faire que de se tenir à sa disposition pour lui servir coup sur coup des verres d'eau qui ne suffiront jamais à colmater la cuite monumentale qu'il va se payer le lendemain matin. Et pourtant à part elle, il n'y a plus personne pour s'occuper de lui.
Elle le fait entrer. Il tangue dangereusement et à sa réponse qu'elle prend comme un sarcasme franchement malvenu, elle le relâche brusquement et s'écarte de lui. « Sérieusement, Hyeon ? T'es venu là juste pour ça ? » Pour t'payer ma tête et m'rappeler la dernière fois ? Elle lève furieusement les yeux au ciel, hésitante à le planter là, seul et à se débrouiller avec lui-même.
Mais elle reste. Parce que lui aussi est resté pour elle. Et parce que si elle ne le fait pas, vu son état, elle craint qu'il ne lui arrive quelque chose... un sentiment étrange qui lui passe au travers sans qu'elle ne puisse vraiment comprendre ce que c'est.
Sa réponse la surprend. Il est froid et tranchant. Il a les traits tirés, fatigués, loin très loin de la douceur qu'elle lui connaissait avant ce soir. Et oui, j'ai bu. A cette confession elle tressaille. C'est le son de sa voix grave et triste, le sombre de ses pupilles voilées. Ça ne lui ressemble pas et en silence elle se questionne... pourquoi ?
Inconsciemment, il la fait sourire. D'une seconde à l'autre, il retrouve un visage doux et enfantin. Avec son sourire stupide... elle lui trouve quelque chose de sombrement crétin. Et de mignon. Tu savais que boire ça permettait d'oublier ? Elle acquiesce de façon mélancolique. « Hm. » Elle le sait. Elle connaît cette sensation qu'il décrit. L'ivresse de se sentir léger et insouciant, et de se dire qu'il n'y a pas de problème.
« T'es qu'un idiot. » Elle murmure pour elle-même sans se rendre compte qu'il est déjà parti à l'aventure. C'est elle qui détruit sa vie et qui s'empoisonne la santé à boire et à fumer pour oublier. Pas lui. « Hyeon ? » Elle se précipite au bout du couloir et le retient en tirant doucement sur la manche de sa veste. Une tentative un peu vaine lorsqu'elle n'a pas assez de force pour l'empêcher de se perdre du côté des chambres des filles, et elle vient carrément se placer devant lui, posant ses deux mains sur ses bras pour l'arrêter. « Attends ! Attends ! Tu vas où ? »
Et c'est là qu'elle la voit.
Sa détresse. Un mal qui le ronge et qui le consume.
Jamais elle ne l'avait vu dans cet état.
Sa main glisse à son poignet. « Amène-toi. » Elle dit simplement. Et doucement, elle l'invite à le suivre à la cuisine, le dos tourné à peine deux secondes pour remplir un grand verre d'eau, penchée au-dessus de l'évier.
Et lorsqu'elle revient vers lui, il est là à galérer avec la capsule d'une bouteille de bière qui ne veut pas lui céder entre les mains. « T'y arriveras pas comme ça. Au mieux tu t'fais mal. » Elle soupire à son trop-plein de confiance et à ses réflexes qui traduisent que clairement, il n'y connaît rien. Elle lui prend la bouteille en verre et d'une main, elle parvient à faire glisser la capsule sur le rebord du plan de travail pour la faire céder. Comme si elle avait fait ça toute sa vie.
A ceci près que la bière n'est pas pour lui. « T'as assez bu comme ça. » Elle force le verre d'eau entre ses mains (un peu comme on refilerait une assiette de brocolis à un gosse) et garde la bière pour elle.
« Pourquoi t'as bu. »
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Re: tell me why i'm here (ft. Miu ♡) | Dim 22 Avr - 18:15 Citer EditerSupprimer
Il prend un air offusqué, ne comprenant pas pourquoi elle croit qu’il se moque d’elle alors que pas du tout. Il est très sérieux. Peut-être même trop sérieux. Il est réellement ici parce qu’il vit désormais ici. Ou du moins il dort parfois dans ces dortoirs, comme ce soir. C’est même son cousin, déjà parti, qui l’a obligé à venir ici, pour ne pas être seul, et être au début à ses côtés. Certes c’est sa première nuit ici, il n’est jamais venu auparavant dans sa chambre et il comprend qu’elle puisse se méprendre à cause de ça. « Non Miu. Je suis . . . je suis sérieux », dit-il prenant un air boudeur, vexé qu’elle ne le croit pas, lui qui ne ment presque jamais. Il est vrai qu’il ne boit jamais, et que c’est la première fois qu’elle le voit dans un tel état d’ivresse, mais quand même, ses paroles sont réelles et bien fondées. Alors il se met à parler, à lui dire à quel point l’alcool s’est bien. Bien pour oublier. Bien pour taire la souffrance qui lui lacère encore le cœur. Il pensait pouvoir rapidement oublier. L’oublier. Mais ce n’est pas le cas, pour son plus grand regret. Elle semble refaire déjà sa vie auprès d’un autre. Elle n’a même pas versé une seule larme. Elle n’en a eu que faire de leur rupture, finalement et lui ? Lui dans tout ça ? Il sombre, encore et encore. Homme pathétique, qui a cru aimer. Aujourd’hui il rit de tout ça. De tout ce qui lui a été reproché, alors qu’au fond, c’est lui qui aurait dû en faire. C’est lui qui était réellement attaché. L’amour, désormais, il n’en veut plus. C’est fini. Il ne veut plus souffrir à cause d’une femme. « C’est stupide les femmes » dit-il soudainement, levant son regard vers Miu. Même elle, elle est stupide. Elle aussi elle est partie, en lui tournant le dos. Il est vrai qu’ils ont déjà réglé ce quiproquo, mais au vu de son état, il ne cesse de penser à toutes ces filles qui s’en ont allé, loin de lui. Est-ce finalement lui le problème ? Il esquisse un sourire, rempli d’ironie, quand elle lui dit qu’il est idiot. Oui c’est certainement ça. Ce ne sont pas les femmes les stupides, mais lui. « Tu as raison Miu », il pousse un petit soupir, regardant le sol avec une extrême intensité. « C’est moi l’idiot ». Et il avance, sans aucun but, sans savoir où il va, jusqu’à ce qu’elle le retienne et se pose devant lui, l’empêchant d’avancer davantage. « Je ne sais pas Miu » soufflet-il pour répondre à sa question. Ses épaules s’affaissent et son visage s’assombrit, un peu, perdu dans sa douleur. Il ne sait réellement plus où il doit avancer. Il n’y arrive plus. Il ne veut plus. « C’est dur de savoir où l’on va Miu ».
Et elle le prend, doucement, comme un enfant, l’amenant avec elle dans la cuisine. Il cherche alors son bien, son médicament, et trouve une bière qu’il ne parvient pas à ouvrir, bien trop fatigué, bien trop lassé. Il n’a plus d’énergie. Plus rien. Il est vide. Comme toujours. Et elle vient à son secours. Encore. Elle est douce ce soir Miu. Bien plus douce que toutes les autres. Et c’est étrange que ça soit elle, qui lui vient en aide. Et c’est étrange d’être à ses côtés, dévoilant sa peine. Elle doit avoir une autre idée de lui. Elle doit être déçue de lui. « J’ai déjà mal Miu, ça ne va pas changer grand-chose » et il dit ça avec un sourire. Un sourire faux. Totalement faux. Il n’a pas envie de souffrir. Il n’a jamais demandé à souffrir. C’est juste arrivé. Comme ça. Soudainement, sans qu’il n’y soit préparé. Il regarde alors le verre d’eau qu’elle remplace par sa canette de bière, frustré de ne pas pouvoir continuer à boire pour mieux oublier. Il serre entre ses doigts le contenant, plongeant son regard dans cette eau profonde, qui l’aspire dans les abysses. « Faut-il toujours une raison pour boire autant ? Ne peut-on pas juste boire et être ivre ? ». Certainement pas dans son cas. Surtout pas lui. Ses yeux se tournent vers la jeune femme, plongeant son regard dans ses pupilles, essayant d’y trouver quelque chose. N’importe quoi. « Est-ce quelque chose ne va pas chez moi Miu ? Dis-moi la vérité . . . Qu’est-ce qui ne va pas chez moi ? ». Il prend alors le verre d’eau et le boit d’un coup, comme un alcool. Mais un liquide bien plus agréable à boire.
☆☆☆ Beerus
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Il prend un air offusqué, ne comprenant pas pourquoi elle croit qu’il se moque d’elle alors que pas du tout. Il est très sérieux. Peut-être même trop sérieux. Il est réellement ici parce qu’il vit désormais ici. Ou du moins il dort parfois dans ces dortoirs, comme ce soir. C’est même son cousin, déjà parti, qui l’a obligé à venir ici, pour ne pas être seul, et être au début à ses côtés. Certes c’est sa première nuit ici, il n’est jamais venu auparavant dans sa chambre et il comprend qu’elle puisse se méprendre à cause de ça. « Non Miu. Je suis . . . je suis sérieux », dit-il prenant un air boudeur, vexé qu’elle ne le croit pas, lui qui ne ment presque jamais. Il est vrai qu’il ne boit jamais, et que c’est la première fois qu’elle le voit dans un tel état d’ivresse, mais quand même, ses paroles sont réelles et bien fondées. Alors il se met à parler, à lui dire à quel point l’alcool s’est bien. Bien pour oublier. Bien pour taire la souffrance qui lui lacère encore le cœur. Il pensait pouvoir rapidement oublier. L’oublier. Mais ce n’est pas le cas, pour son plus grand regret. Elle semble refaire déjà sa vie auprès d’un autre. Elle n’a même pas versé une seule larme. Elle n’en a eu que faire de leur rupture, finalement et lui ? Lui dans tout ça ? Il sombre, encore et encore. Homme pathétique, qui a cru aimer. Aujourd’hui il rit de tout ça. De tout ce qui lui a été reproché, alors qu’au fond, c’est lui qui aurait dû en faire. C’est lui qui était réellement attaché. L’amour, désormais, il n’en veut plus. C’est fini. Il ne veut plus souffrir à cause d’une femme. « C’est stupide les femmes » dit-il soudainement, levant son regard vers Miu. Même elle, elle est stupide. Elle aussi elle est partie, en lui tournant le dos. Il est vrai qu’ils ont déjà réglé ce quiproquo, mais au vu de son état, il ne cesse de penser à toutes ces filles qui s’en ont allé, loin de lui. Est-ce finalement lui le problème ? Il esquisse un sourire, rempli d’ironie, quand elle lui dit qu’il est idiot. Oui c’est certainement ça. Ce ne sont pas les femmes les stupides, mais lui. « Tu as raison Miu », il pousse un petit soupir, regardant le sol avec une extrême intensité. « C’est moi l’idiot ». Et il avance, sans aucun but, sans savoir où il va, jusqu’à ce qu’elle le retienne et se pose devant lui, l’empêchant d’avancer davantage. « Je ne sais pas Miu » soufflet-il pour répondre à sa question. Ses épaules s’affaissent et son visage s’assombrit, un peu, perdu dans sa douleur. Il ne sait réellement plus où il doit avancer. Il n’y arrive plus. Il ne veut plus. « C’est dur de savoir où l’on va Miu ».
Et elle le prend, doucement, comme un enfant, l’amenant avec elle dans la cuisine. Il cherche alors son bien, son médicament, et trouve une bière qu’il ne parvient pas à ouvrir, bien trop fatigué, bien trop lassé. Il n’a plus d’énergie. Plus rien. Il est vide. Comme toujours. Et elle vient à son secours. Encore. Elle est douce ce soir Miu. Bien plus douce que toutes les autres. Et c’est étrange que ça soit elle, qui lui vient en aide. Et c’est étrange d’être à ses côtés, dévoilant sa peine. Elle doit avoir une autre idée de lui. Elle doit être déçue de lui. « J’ai déjà mal Miu, ça ne va pas changer grand-chose » et il dit ça avec un sourire. Un sourire faux. Totalement faux. Il n’a pas envie de souffrir. Il n’a jamais demandé à souffrir. C’est juste arrivé. Comme ça. Soudainement, sans qu’il n’y soit préparé. Il regarde alors le verre d’eau qu’elle remplace par sa canette de bière, frustré de ne pas pouvoir continuer à boire pour mieux oublier. Il serre entre ses doigts le contenant, plongeant son regard dans cette eau profonde, qui l’aspire dans les abysses. « Faut-il toujours une raison pour boire autant ? Ne peut-on pas juste boire et être ivre ? ». Certainement pas dans son cas. Surtout pas lui. Ses yeux se tournent vers la jeune femme, plongeant son regard dans ses pupilles, essayant d’y trouver quelque chose. N’importe quoi. « Est-ce quelque chose ne va pas chez moi Miu ? Dis-moi la vérité . . . Qu’est-ce qui ne va pas chez moi ? ». Il prend alors le verre d’eau et le boit d’un coup, comme un alcool. Mais un liquide bien plus agréable à boire.
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Re: tell me why i'm here (ft. Miu ♡) | Mar 24 Avr - 23:30 Citer EditerSupprimer
Elle ne l'écoute pas et soupire d'un air las. C'est sa façon à elle de montrer qu'elle n'approuve pas quelque chose. Miu ne boude pas, elle a un sale caractère. Ce sont deux choses très différentes. « T'as l'air d'y croire. Je vais pas t'contredire. » Elle abandonne dans un murmure, le temps pour elle de cligner des yeux et il avait déjà disparu. Il était pire qu'un enfant sans surveillance. Et plus elle l'écoutait, moins ce qu'il disait avait du sens. « Il y a plein de choses qui sont stupides. » Elle rectifie, et lorsqu'il lui donne raison, elle ne peut s'empêcher un sourire moqueur et malicieux avant de l'entraîner à la cuisine. « Je sais que j'ai raison. » Elle jubile.
Le plus gros problème de Hyeon c'est qu'en tombant sur Miu, il n'est pas tombé sur une personne plus responsable que lui... la personne de bon conseil et à la parole sainte, ce n'est certainement pas le genre de commentaire altruiste et bienveillant qu'on trouverait accroché à son patronyme au dictionnaire ou dans le yearbook de sa promotion. « Arrête de faire le poète. Je veux dire par-là que tu vas vraiment te faire mal. » Et pour le lui prouver, elle attrape sa main dont la peau abrasée par le métal de la capsule a déjà commencé à rougir. C'est elle qui boira sa bière. Une prétexte de plus, une bonne excuse toute trouvée pour faire cesser la trêve de la sobriété. « Les gens boivent pour arrêter de se poser des questions » elle fait remarquer en prenant appui dos contre le plan de travail de la cuisine « mais toi faut toujours que tu te poses trop de questions. » On dirait un reproche mais ce n'en est pas vraiment un. Ce serait plutôt un constat emprunt de jugement, mais elle ne saurait dire s'il est plutôt bon ou plutôt mauvais. « J'en sais rien. Mais boire seul c'est jamais bon signe. » Même elle, elle le sait. C'est sa part de lucidité dans le bordel qu'est sa vie.
A sa question, elle hausse les épaules. « Bah. T'es un gars simplet. Un peu ennuyeux. Tu fais tout ce qu'on te dit et rien que ce qu'on te dit. Puis tu parles avec des tournures que le roi Sejong lui-même il utiliserait plus ! » Elle fixe un point dans le vide en faisant la liste interminable de ce qui ne va pas chez lui, portant la bière à ses lèvres pour se donner le temps de réfléchir à ce qu'elle aurait oublié. Et puis elle croise son regard, s'immobilise et redresse la tête doucement en passant le dos de sa main à la commissure de ses lèvres. L'empathie Miu, tu connais ? Elle soupire en voyant sa mine scotchée, dépitée. Finalement, elle pose sa bière sur le comptoir et vient se placer devant lui sans ciller du regard. « Une bonne fois pour toute, il se passe quoi Hyeon ? »
☆☆☆ Beerus
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Elle ne l'écoute pas et soupire d'un air las. C'est sa façon à elle de montrer qu'elle n'approuve pas quelque chose. Miu ne boude pas, elle a un sale caractère. Ce sont deux choses très différentes. « T'as l'air d'y croire. Je vais pas t'contredire. » Elle abandonne dans un murmure, le temps pour elle de cligner des yeux et il avait déjà disparu. Il était pire qu'un enfant sans surveillance. Et plus elle l'écoutait, moins ce qu'il disait avait du sens. « Il y a plein de choses qui sont stupides. » Elle rectifie, et lorsqu'il lui donne raison, elle ne peut s'empêcher un sourire moqueur et malicieux avant de l'entraîner à la cuisine. « Je sais que j'ai raison. » Elle jubile.
Le plus gros problème de Hyeon c'est qu'en tombant sur Miu, il n'est pas tombé sur une personne plus responsable que lui... la personne de bon conseil et à la parole sainte, ce n'est certainement pas le genre de commentaire altruiste et bienveillant qu'on trouverait accroché à son patronyme au dictionnaire ou dans le yearbook de sa promotion. « Arrête de faire le poète. Je veux dire par-là que tu vas vraiment te faire mal. » Et pour le lui prouver, elle attrape sa main dont la peau abrasée par le métal de la capsule a déjà commencé à rougir. C'est elle qui boira sa bière. Une prétexte de plus, une bonne excuse toute trouvée pour faire cesser la trêve de la sobriété. « Les gens boivent pour arrêter de se poser des questions » elle fait remarquer en prenant appui dos contre le plan de travail de la cuisine « mais toi faut toujours que tu te poses trop de questions. » On dirait un reproche mais ce n'en est pas vraiment un. Ce serait plutôt un constat emprunt de jugement, mais elle ne saurait dire s'il est plutôt bon ou plutôt mauvais. « J'en sais rien. Mais boire seul c'est jamais bon signe. » Même elle, elle le sait. C'est sa part de lucidité dans le bordel qu'est sa vie.
A sa question, elle hausse les épaules. « Bah. T'es un gars simplet. Un peu ennuyeux. Tu fais tout ce qu'on te dit et rien que ce qu'on te dit. Puis tu parles avec des tournures que le roi Sejong lui-même il utiliserait plus ! » Elle fixe un point dans le vide en faisant la liste interminable de ce qui ne va pas chez lui, portant la bière à ses lèvres pour se donner le temps de réfléchir à ce qu'elle aurait oublié. Et puis elle croise son regard, s'immobilise et redresse la tête doucement en passant le dos de sa main à la commissure de ses lèvres. L'empathie Miu, tu connais ? Elle soupire en voyant sa mine scotchée, dépitée. Finalement, elle pose sa bière sur le comptoir et vient se placer devant lui sans ciller du regard. « Une bonne fois pour toute, il se passe quoi Hyeon ? »
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Re: tell me why i'm here (ft. Miu ♡) | Lun 7 Mai - 15:22 Citer EditerSupprimer
Et elle lui donne raison. Il sait que ce n’est pas bien méchant et qu’elle ne sait juste pas les circonstances de son ivresse mais quelque part, cela le touche, qu’elle confirme davantage qu’il est un idiot. Il ne sait comment le prendre. Pourtant c’est bien lui qui a approuvé, il aurait pu nier, se braquer, en rire, mais il n’y arrive pas. De toute manière il n’arrive plus à rire, ni à considérer l’humour depuis quelques temps. Et il se sent davantage stupide. A être si mal au point, alors qu’il n’y a pas de raison. C’est du passé. C’est fini. Il ne peut pas être autant attristé à cause d’une femme. Pas lui. Et son cœur se ferme davantage, plongeant un peu plus dans l’obscurité. Installé sur une chaise du tabouret il essaye, comme un enfant, d’ouvrir sa bière mais il ne parvient à rien. Comme toujours. Il relève doucement son regard jusqu’à la jeune femme lorsqu’elle lui dit qu’il risque de se faire réellement mal. Il sourit, nerveusement. Il a le sentiment qu’il y a quelques sous-entendus, et bien plus que la souffrance physique dans ce qu’elle dit. « C’est déjà trop tard Miu » dit-il dans un petit soupir. Il a déjà mal. Il s’est déjà bien fait trop de mal. Il la laisse toutefois faire, incapable de se battre contre elle. Pas ce soir. Il fronce doucement des sourcils lorsqu’elle lui dit que d’ordinaire les personnes oublient de se poser des questions tandis que lui ce n’est pas le cas. Peut-être n’est-il tout simplement pas assez ivre ? Peut-être qu’il devrait boire encore plus, pour arrêter de penser, de se questionner. « A croire que je ne suis pas comme les autres » dit-il en regardant les mains de la jeune femme, et cette bière qu’il ne peut avoir. « Vraiment Miu ? Est-ce que quand tu as envie de boire tu bois accompagner ? », connaissant la jeune femme il en doute. Il est même certain qu’elle se morfond, dans son coin, âme solitaire qu’elle est. « Boire seul ça permet de se cacher. Et surtout de cacher nos faiblesses, n’es-tu pas d’accord avec moi ? » et il sait qu’elle l’est.
Les mots de la jeune femme ne font qu’agrandir sa plaie et sa peine, son visage se liquéfiant, comme son corps. C’est ce qu’elle lui a reproché, et ce qu’il a toujours entendu. Il pensait pourtant avoir changé, mais peut-être pas tant que ça. Il s’est leurré. Il a juste voulu voir ce qu’il voulait voir. Égoïste. Il est égoïste. Il passe une main contre son visage, pour cacher les larmes au bord de ses yeux. Mais se retient de justesse. Il ne veut pas pleurer. Pas devant elle. Il se met alors à rire, d’un rire glacial mais empreint d’une grande douleur. « Je pensais avoir changé Miu. Vraiment. Mais je crois que ce n’est pas le cas. Et je ne sais plus qui je souhaite devenir. J’ai peur de devenir . . . un monstre ». C’est étrange dit comme ça mais il le sent, au fond de lui. Il veut exploser et détruire ce vaste monde. Arrêter d’être sympathique et que les autres le prennent pour un con. Un fragile. Il inspire profondément, ne sachant pas où trouver les mots pour lui expliquer. Expliquer qu’il est désormais seul. Et qu’il n’a plus de fiancée. « Elle est partie » dit-il doucement, appuyant le haut de son corps contre le comptoir, sa tête contre la paroi froide. « Je n’ai plus de fiancée. Plus rien. Elle ne reviendra pas et moi non plus ». Il le sait. C’est définitivement terminé. Quoiqu’il advienne.
☆☆☆ Beerus
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Et elle lui donne raison. Il sait que ce n’est pas bien méchant et qu’elle ne sait juste pas les circonstances de son ivresse mais quelque part, cela le touche, qu’elle confirme davantage qu’il est un idiot. Il ne sait comment le prendre. Pourtant c’est bien lui qui a approuvé, il aurait pu nier, se braquer, en rire, mais il n’y arrive pas. De toute manière il n’arrive plus à rire, ni à considérer l’humour depuis quelques temps. Et il se sent davantage stupide. A être si mal au point, alors qu’il n’y a pas de raison. C’est du passé. C’est fini. Il ne peut pas être autant attristé à cause d’une femme. Pas lui. Et son cœur se ferme davantage, plongeant un peu plus dans l’obscurité. Installé sur une chaise du tabouret il essaye, comme un enfant, d’ouvrir sa bière mais il ne parvient à rien. Comme toujours. Il relève doucement son regard jusqu’à la jeune femme lorsqu’elle lui dit qu’il risque de se faire réellement mal. Il sourit, nerveusement. Il a le sentiment qu’il y a quelques sous-entendus, et bien plus que la souffrance physique dans ce qu’elle dit. « C’est déjà trop tard Miu » dit-il dans un petit soupir. Il a déjà mal. Il s’est déjà bien fait trop de mal. Il la laisse toutefois faire, incapable de se battre contre elle. Pas ce soir. Il fronce doucement des sourcils lorsqu’elle lui dit que d’ordinaire les personnes oublient de se poser des questions tandis que lui ce n’est pas le cas. Peut-être n’est-il tout simplement pas assez ivre ? Peut-être qu’il devrait boire encore plus, pour arrêter de penser, de se questionner. « A croire que je ne suis pas comme les autres » dit-il en regardant les mains de la jeune femme, et cette bière qu’il ne peut avoir. « Vraiment Miu ? Est-ce que quand tu as envie de boire tu bois accompagner ? », connaissant la jeune femme il en doute. Il est même certain qu’elle se morfond, dans son coin, âme solitaire qu’elle est. « Boire seul ça permet de se cacher. Et surtout de cacher nos faiblesses, n’es-tu pas d’accord avec moi ? » et il sait qu’elle l’est.
Les mots de la jeune femme ne font qu’agrandir sa plaie et sa peine, son visage se liquéfiant, comme son corps. C’est ce qu’elle lui a reproché, et ce qu’il a toujours entendu. Il pensait pourtant avoir changé, mais peut-être pas tant que ça. Il s’est leurré. Il a juste voulu voir ce qu’il voulait voir. Égoïste. Il est égoïste. Il passe une main contre son visage, pour cacher les larmes au bord de ses yeux. Mais se retient de justesse. Il ne veut pas pleurer. Pas devant elle. Il se met alors à rire, d’un rire glacial mais empreint d’une grande douleur. « Je pensais avoir changé Miu. Vraiment. Mais je crois que ce n’est pas le cas. Et je ne sais plus qui je souhaite devenir. J’ai peur de devenir . . . un monstre ». C’est étrange dit comme ça mais il le sent, au fond de lui. Il veut exploser et détruire ce vaste monde. Arrêter d’être sympathique et que les autres le prennent pour un con. Un fragile. Il inspire profondément, ne sachant pas où trouver les mots pour lui expliquer. Expliquer qu’il est désormais seul. Et qu’il n’a plus de fiancée. « Elle est partie » dit-il doucement, appuyant le haut de son corps contre le comptoir, sa tête contre la paroi froide. « Je n’ai plus de fiancée. Plus rien. Elle ne reviendra pas et moi non plus ». Il le sait. C’est définitivement terminé. Quoiqu’il advienne.
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Re: tell me why i'm here (ft. Miu ♡) | Sam 12 Mai - 20:35 Citer EditerSupprimer
Elle sent comme il est vulnérable. Ce n'est pas que ça lui fait rien, ça lui ferait sans doute quelque chose si elle y mettait du sien pour comprendre les autres. Mais Miu... Miu, elle ne se met pas à découvert. Et elle pensait que Hyeon faisait de même. Il a toujours eu cette fibre sensible qu'il gardait cachée, derrière tout un paquet de conventions stupides et de règles de bienséance ridicules. Au final il n'est pas différent des autres. Lui aussi il a des sentiments. Des attentes. Et des désillusions. Quelque part, elle se dit que c'est bien triste qu'il en soit arrivé là, lui qui ne doit jamais faire un pas d'écart. Et puis, elle se dit aussi qu'il a de la chance d'être tombée sur elle. Parce que Miu elle n'a rien d'une gentille. Rien d'une fille qui comprend les situations des autres. Rien d'une fille qui réconforte les maux et qui écoute les autres... mais parce que c'est lui elle ne dira rien.
Il réfléchit à voix haute et elle esquisse un vague sourire lorsqu'il confie de ne pas être comme les autres. Et dans cette question qu'il lui retourne, celle qui lui demande s'il lui arrive aussi, à elle, de boire seule, elle voit en lui le reflet de sa détresse à elle. C'est tragique là où on en est arrivés Hyeon... pas vrai ? Elle le pense sincèrement, avec un sourire amer. « C'est juste un peu de poudre aux yeux. L'espace d'une soirée tu ne penses plus à tes problèmes et t'as l'impression que le monde est grand et qu'il t'attend. Et quand l'effet soufflé de l'alcool retombe, c'est encore pire qu'avant. » Elle confie à gorge serrée. « La vérité Hyeon, c'est que le monde il attend personne. Ni toi. Ni moi. Personne. » Alors boire ça sert à quoi ? Elle semble connaître les réponses mais pas le moyen de les réaliser. Elle donne des leçons qu'elle n'est pas capable de suivre. Elle connaît tout mais elle n'en fait rien. « Moi non plus j'dois pas être une fille comme les autres alors. » Elle confie à son tour, énigmatique, avant de tourner la tête pour le regarder intensément. « C'est grave docteur ? » Le coin de ses lèvres se recourbe doucement. Elle s'en fiche mais lui, il n'a jamais eu ce luxe de se foutre éperdument de tout.
Il est trop attaché aux regard des autres, trop attaché aux autres, à une autre.
Et enfin, elle comprend la raison de son état et le fixe. Abasourdie. Interdite. « Tant mieux. » C'est froid. C'est tranchant. C'est exactement ce qu'elle pense alors pourquoi lui faire croire autrement. « Désolée si tu m'vois pas ivre morte à l'annonce de tes fiançailles annulées mais si tu veux pleurer une connasse bien élevée, dis-toi qu'au moins tu t'épargnes de l'avoir épousée. » Bon sang, Miu ! « C'est quoi cette histoire de monstre ? Pourquoi tu cherches tellement à changer maintenant, je croyais que t'avais toujours aimé ta vie telle qu'elle était. C'est pas toi qui m'disais ça y'a quelques mois ? »
Au final, toute cette histoire est bien plus compliquée que ce à quoi elle s'attendait. Elle vide d'un trait le fond de sa bière et se redresse jusqu'au frigo. « T'en veux une ? » Et puis merde, pourquoi raisonner ce qui n'a pas lieu d'être raisonnable ?
☆☆☆ Beerus
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Elle sent comme il est vulnérable. Ce n'est pas que ça lui fait rien, ça lui ferait sans doute quelque chose si elle y mettait du sien pour comprendre les autres. Mais Miu... Miu, elle ne se met pas à découvert. Et elle pensait que Hyeon faisait de même. Il a toujours eu cette fibre sensible qu'il gardait cachée, derrière tout un paquet de conventions stupides et de règles de bienséance ridicules. Au final il n'est pas différent des autres. Lui aussi il a des sentiments. Des attentes. Et des désillusions. Quelque part, elle se dit que c'est bien triste qu'il en soit arrivé là, lui qui ne doit jamais faire un pas d'écart. Et puis, elle se dit aussi qu'il a de la chance d'être tombée sur elle. Parce que Miu elle n'a rien d'une gentille. Rien d'une fille qui comprend les situations des autres. Rien d'une fille qui réconforte les maux et qui écoute les autres... mais parce que c'est lui elle ne dira rien.
Il réfléchit à voix haute et elle esquisse un vague sourire lorsqu'il confie de ne pas être comme les autres. Et dans cette question qu'il lui retourne, celle qui lui demande s'il lui arrive aussi, à elle, de boire seule, elle voit en lui le reflet de sa détresse à elle. C'est tragique là où on en est arrivés Hyeon... pas vrai ? Elle le pense sincèrement, avec un sourire amer. « C'est juste un peu de poudre aux yeux. L'espace d'une soirée tu ne penses plus à tes problèmes et t'as l'impression que le monde est grand et qu'il t'attend. Et quand l'effet soufflé de l'alcool retombe, c'est encore pire qu'avant. » Elle confie à gorge serrée. « La vérité Hyeon, c'est que le monde il attend personne. Ni toi. Ni moi. Personne. » Alors boire ça sert à quoi ? Elle semble connaître les réponses mais pas le moyen de les réaliser. Elle donne des leçons qu'elle n'est pas capable de suivre. Elle connaît tout mais elle n'en fait rien. « Moi non plus j'dois pas être une fille comme les autres alors. » Elle confie à son tour, énigmatique, avant de tourner la tête pour le regarder intensément. « C'est grave docteur ? » Le coin de ses lèvres se recourbe doucement. Elle s'en fiche mais lui, il n'a jamais eu ce luxe de se foutre éperdument de tout.
Il est trop attaché aux regard des autres, trop attaché aux autres, à une autre.
Et enfin, elle comprend la raison de son état et le fixe. Abasourdie. Interdite. « Tant mieux. » C'est froid. C'est tranchant. C'est exactement ce qu'elle pense alors pourquoi lui faire croire autrement. « Désolée si tu m'vois pas ivre morte à l'annonce de tes fiançailles annulées mais si tu veux pleurer une connasse bien élevée, dis-toi qu'au moins tu t'épargnes de l'avoir épousée. » Bon sang, Miu ! « C'est quoi cette histoire de monstre ? Pourquoi tu cherches tellement à changer maintenant, je croyais que t'avais toujours aimé ta vie telle qu'elle était. C'est pas toi qui m'disais ça y'a quelques mois ? »
Au final, toute cette histoire est bien plus compliquée que ce à quoi elle s'attendait. Elle vide d'un trait le fond de sa bière et se redresse jusqu'au frigo. « T'en veux une ? » Et puis merde, pourquoi raisonner ce qui n'a pas lieu d'être raisonnable ?
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Re: tell me why i'm here (ft. Miu ♡) | Jeu 28 Juin - 20:46 Citer EditerSupprimer
Il le sait. Au fond de lui. Que boire n’amène à rien. Que ça n’efface que partiellement la douleur nichée au creux de son âme. Il sait que c’est juste le temps qui efface. Qui efface tout et surtout la peine. L’alcool est juste là pour faire oublier, de manière éphémère, mais c’est suffisant, et assez. Au moins, pendant quelques secondes, il respire. Au moins, pendant quelques secondes, il vit. Et c’est ça qu’il recherche Hyeon. Et c’est pour cette raison qu’il continue à boire autant, lui qui dénigrait au début ces pauvres alcooliques, qui s’enferment dans leur bulle, continuant de boire, encore et encore, sans jamais s’arrêter. Désormais il les comprend. Désormais il les critiquera moins, car il sait ce que ça fait. Il comprend le besoin de boire, pour oublier, même si ce n’est que pour se voiler la face. Il pousse un long soupir, mais esquisse tout de même un sourire, s’étalant sur la paroi froide. « C’est triste » dit-il dans un souffle. Certes personne ne l’a attendu, et personne n’attend rien de lui, il le sait. Il l’a toujours su. Au final il a toujours été seul, et il continuera de l’être. Mais s’il n’y a personne pour l’aider, personne pour lui faire surmonter cette épreuve, alors comment va-t-il s’en sortir ? Seul ? Comme toujours. « Le monde est égoïste Miu, bien trop égoïste », lui qui pensait avoir trouvé sa pair, il s’est lourdement trompé et ça fait mal. Mais c’est surtout dans son ego de lui qu’il a mal. Parce qu’elle a touché sa fierté, la seule chose qui lui restait. « Je crois Miu . . . je crois qu’il n’y a plus rien à faire pour nous. Même un docteur ne peut rien faire. Nous sommes damnés à rester ainsi », à être différent. Mais est-ce réellement un problème d’être différent ? N’est-ce justement pas là une valeur que d’être différent ?
Les mots de la jeune femme sont violents, et il se sent heurter par ses propos, même si ce n’est pas lui qui est visé directement. « Yah ! J’ai quand même failli me fiancer avec elle », dit-il en lui lançant un regard noir, mais au fond, et quelque part, elle n’a pas totalement tort. Au final, ce n’est pas si mal que leurs fiançailles aient été interrompues, avant que tout ça ne prenne de trop grandes proportions. Il aurait été davantage ridicule devant l’autel, ou même plus tard, perdant tout sentiment amoureux, et finissant même par se détester. Ils se seraient supportés, prisonniers tous les deux d’un mariage qu’ils n’en voulaient finalement plus, réalisant qu’ils ne se correspondaient plus. Finalement, c’est un bien pour un mal, et le problème a juste été pris avant. Avant qu’il ne soit trop tard pour faire demi-tour, les libérant tous les deux d’un poids probable. Il rit toutefois ironiquement lorsqu’elle parle du fait qu’il se vantait d’aimer sa vie, d’avoir la vie qu’il avait et qu’il a toujours. « Tout ça n’était que mensonge Miu », dit-il dans un souffle, la fixant finalement du regard. « Je n’ai rien à vanter. Et je n’ai jamais aimé la vie que j’ai mené. Je faisais juste semblant. Parce que c’est plus facile de faire semblant Miu. C’est moins douloureux ». Le souvenir bref de son frère lui revient alors en mémoire, lui pressant la poitrine. « J’en veux bien une oui ». Il se redresse, posant une main contre son front. « Miu . . . est-ce que tu sais qui tu es ? », étrange question qui frôle ses lèvres, qu’il prononce avec un ton particulièrement sérieux. « Est-ce que tu aimes qui tu es ? Tu n’as pas regretté parfois d’avoir fait ces . . . choix ? ». Pour savoir au mieux, comment rebondir, et surtout s’il fait les bons choix, sans les regretter. Parce qu’il veut changer, et prendre des choix radicaux.
☆☆☆ Beerus
tell me why i'm here
Il le sait. Au fond de lui. Que boire n’amène à rien. Que ça n’efface que partiellement la douleur nichée au creux de son âme. Il sait que c’est juste le temps qui efface. Qui efface tout et surtout la peine. L’alcool est juste là pour faire oublier, de manière éphémère, mais c’est suffisant, et assez. Au moins, pendant quelques secondes, il respire. Au moins, pendant quelques secondes, il vit. Et c’est ça qu’il recherche Hyeon. Et c’est pour cette raison qu’il continue à boire autant, lui qui dénigrait au début ces pauvres alcooliques, qui s’enferment dans leur bulle, continuant de boire, encore et encore, sans jamais s’arrêter. Désormais il les comprend. Désormais il les critiquera moins, car il sait ce que ça fait. Il comprend le besoin de boire, pour oublier, même si ce n’est que pour se voiler la face. Il pousse un long soupir, mais esquisse tout de même un sourire, s’étalant sur la paroi froide. « C’est triste » dit-il dans un souffle. Certes personne ne l’a attendu, et personne n’attend rien de lui, il le sait. Il l’a toujours su. Au final il a toujours été seul, et il continuera de l’être. Mais s’il n’y a personne pour l’aider, personne pour lui faire surmonter cette épreuve, alors comment va-t-il s’en sortir ? Seul ? Comme toujours. « Le monde est égoïste Miu, bien trop égoïste », lui qui pensait avoir trouvé sa pair, il s’est lourdement trompé et ça fait mal. Mais c’est surtout dans son ego de lui qu’il a mal. Parce qu’elle a touché sa fierté, la seule chose qui lui restait. « Je crois Miu . . . je crois qu’il n’y a plus rien à faire pour nous. Même un docteur ne peut rien faire. Nous sommes damnés à rester ainsi », à être différent. Mais est-ce réellement un problème d’être différent ? N’est-ce justement pas là une valeur que d’être différent ?
Les mots de la jeune femme sont violents, et il se sent heurter par ses propos, même si ce n’est pas lui qui est visé directement. « Yah ! J’ai quand même failli me fiancer avec elle », dit-il en lui lançant un regard noir, mais au fond, et quelque part, elle n’a pas totalement tort. Au final, ce n’est pas si mal que leurs fiançailles aient été interrompues, avant que tout ça ne prenne de trop grandes proportions. Il aurait été davantage ridicule devant l’autel, ou même plus tard, perdant tout sentiment amoureux, et finissant même par se détester. Ils se seraient supportés, prisonniers tous les deux d’un mariage qu’ils n’en voulaient finalement plus, réalisant qu’ils ne se correspondaient plus. Finalement, c’est un bien pour un mal, et le problème a juste été pris avant. Avant qu’il ne soit trop tard pour faire demi-tour, les libérant tous les deux d’un poids probable. Il rit toutefois ironiquement lorsqu’elle parle du fait qu’il se vantait d’aimer sa vie, d’avoir la vie qu’il avait et qu’il a toujours. « Tout ça n’était que mensonge Miu », dit-il dans un souffle, la fixant finalement du regard. « Je n’ai rien à vanter. Et je n’ai jamais aimé la vie que j’ai mené. Je faisais juste semblant. Parce que c’est plus facile de faire semblant Miu. C’est moins douloureux ». Le souvenir bref de son frère lui revient alors en mémoire, lui pressant la poitrine. « J’en veux bien une oui ». Il se redresse, posant une main contre son front. « Miu . . . est-ce que tu sais qui tu es ? », étrange question qui frôle ses lèvres, qu’il prononce avec un ton particulièrement sérieux. « Est-ce que tu aimes qui tu es ? Tu n’as pas regretté parfois d’avoir fait ces . . . choix ? ». Pour savoir au mieux, comment rebondir, et surtout s’il fait les bons choix, sans les regretter. Parce qu’il veut changer, et prendre des choix radicaux.
Invité
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Re: tell me why i'm here (ft. Miu ♡) | Sam 14 Juil - 23:42 Citer EditerSupprimer
C'est comme si le cours de ces années et les moments passés loin l'un de l'autre n'avaient rien changés. Leurs chemins se sont séparés, ils ont grandi et ont fait leur propre choix. Mais rien n'a changé. Elle le sent fébrile, lui qu'elle a toujours connu comme un garçon pur et innocent. Elle le revoit silencieux et obéissant. Le temps n'a rien effacé de sa docilité et pourtant ses efforts ne l'ont mené nulle part. « Damnés... ça semble tellement fataliste. » Elle répète d'un air absent, posée calmement à ses côtés sur le plan de travail au milieu de la cuisine. Et elle repense aux longues discussions qu'ils ont pu avoir ces derniers mois. Au final, elle avait raison sur toute la ligne... mais ça lui fait mal de voir Hyeon dans cet état. Elle aurait préféré avoir tort.
Son regard noir lui fait hausser un sourcil. Elle se redresse légèrement et lève les yeux au ciel. « C'est vrai. Alors la prochaine fois, tâche de mieux choisir ? » Elle a cette façon condescendante de s'adresser à lui, comme si tout ça n'était au fond qu'une question de bon sens. Mais Hyeon était bien trop impressionnable, bien trop naïf aussi. Il avait ce côté fleur bleue, sans doute un peu trop romantique sous ses grands airs froids et maladroits.
Ce genre de chose que Miu trouvait profondément agaçant.
Alors elle n'aurait pas dû écouter les paroles d'un homme qui avait dépensé ses derniers sous pour quelques verres au bar du coin. Si ce n'est que dans son discours, elle reconnaissait la gamine seule et désorientée qu'elle avait laissée derrière elle. Celle pour qui faire semblant était devenu une seconde nature et qui derrière ses grands sourires de fillette insouciante, n'avait finalement jamais été heureuse. « Il n'y a rien de mal à vouloir se protéger des mauvaises personnes et des mauvaises choses qui nous entourent. » Son regard se perd sur ses dix doigts qui enserrent nerveusement les deux bières avant qu'elle n'en glisse une sous le nez du garçon. Quelle ironie, que ce soit de ses lèvres à elle que ces quelques mots consolateurs tombent. « Qui je suis ? » Elle fronce doucement les sourcils, le visage tourné vers lui pour observer ses traits en silence. « Je dirais que je regrette certaines choses plus que d'autres. Mais si ta question c'est de savoir si je ferais machine arrière si je le pouvais-- alors non. Je préfère mille fois être l'esclave de mes propres choix que de ceux des autres. » Elle rétorque, l'amertume au bout de ses lèvres et la gorge serrée.
« Hyeon, tu es sûr que ça va ? » Elle s'inquiète et doucement, vient lui faire face pour tirer sur la manche de sa chemise. La paume de sa main contre son front, il semble terroriser par quelque chose d'invisible et ses questions n'ont aucun sens. « Tu devrais aller dormir. Reste là pour cette nuit, je pense pas que ça dérange. De toute façon, il y a toujours des lits en trop au dortoir. »
☆☆☆ Beerus
tell me why i'm here
C'est comme si le cours de ces années et les moments passés loin l'un de l'autre n'avaient rien changés. Leurs chemins se sont séparés, ils ont grandi et ont fait leur propre choix. Mais rien n'a changé. Elle le sent fébrile, lui qu'elle a toujours connu comme un garçon pur et innocent. Elle le revoit silencieux et obéissant. Le temps n'a rien effacé de sa docilité et pourtant ses efforts ne l'ont mené nulle part. « Damnés... ça semble tellement fataliste. » Elle répète d'un air absent, posée calmement à ses côtés sur le plan de travail au milieu de la cuisine. Et elle repense aux longues discussions qu'ils ont pu avoir ces derniers mois. Au final, elle avait raison sur toute la ligne... mais ça lui fait mal de voir Hyeon dans cet état. Elle aurait préféré avoir tort.
Son regard noir lui fait hausser un sourcil. Elle se redresse légèrement et lève les yeux au ciel. « C'est vrai. Alors la prochaine fois, tâche de mieux choisir ? » Elle a cette façon condescendante de s'adresser à lui, comme si tout ça n'était au fond qu'une question de bon sens. Mais Hyeon était bien trop impressionnable, bien trop naïf aussi. Il avait ce côté fleur bleue, sans doute un peu trop romantique sous ses grands airs froids et maladroits.
Ce genre de chose que Miu trouvait profondément agaçant.
Alors elle n'aurait pas dû écouter les paroles d'un homme qui avait dépensé ses derniers sous pour quelques verres au bar du coin. Si ce n'est que dans son discours, elle reconnaissait la gamine seule et désorientée qu'elle avait laissée derrière elle. Celle pour qui faire semblant était devenu une seconde nature et qui derrière ses grands sourires de fillette insouciante, n'avait finalement jamais été heureuse. « Il n'y a rien de mal à vouloir se protéger des mauvaises personnes et des mauvaises choses qui nous entourent. » Son regard se perd sur ses dix doigts qui enserrent nerveusement les deux bières avant qu'elle n'en glisse une sous le nez du garçon. Quelle ironie, que ce soit de ses lèvres à elle que ces quelques mots consolateurs tombent. « Qui je suis ? » Elle fronce doucement les sourcils, le visage tourné vers lui pour observer ses traits en silence. « Je dirais que je regrette certaines choses plus que d'autres. Mais si ta question c'est de savoir si je ferais machine arrière si je le pouvais-- alors non. Je préfère mille fois être l'esclave de mes propres choix que de ceux des autres. » Elle rétorque, l'amertume au bout de ses lèvres et la gorge serrée.
« Hyeon, tu es sûr que ça va ? » Elle s'inquiète et doucement, vient lui faire face pour tirer sur la manche de sa chemise. La paume de sa main contre son front, il semble terroriser par quelque chose d'invisible et ses questions n'ont aucun sens. « Tu devrais aller dormir. Reste là pour cette nuit, je pense pas que ça dérange. De toute façon, il y a toujours des lits en trop au dortoir. »
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