« Non pas du tout. C'est vraiment pour décorer votre dortoir, c'est plutôt pas mal non ?  ». Jini fait un grand sourire en regardant les ballons qu'elles doivent gonfler et elles sont même pas au début. Au final elles vont ressortir de ce dortoir en ayant fait du sport de la bouche, sans arrière pensée. «Tu veux qu'on te fasse un cri de guerre c'est ça. J'aurai bien aimé mais j'ai peur de réveiller tout le monde ». Jini fait mine de montrer des muscles qu'elle n'a pas forcément pour prouver qu'elles peuvent transporter des tonnes de choses, même si elles n'en ont pas l'air. «Bon alors finissons d'abord quelques ballons requins et après on s'attaquera à toi et on va te colorer ! », mais aussi remplacer les aliments par d'autres. Ils risquent d'avoir des surprises dans quelques heures. Et pendant qu'elles gonflent les ballons, Jini prend le paquet de farine et essaye de les lancer dans les ventilateurs sauf que . . .

Réussite : elle vise bien et le sachet explose, mettant de la farine partout, même sur elles.
Echec : Elle se fait assommer par le paquet de farine

Il devait être approximativement deux heure trente du matin quand je traversais la porte d’entrée de la fraternité quelque peu éméché après une soirée bien arrosé. La pêche n’avait pas été très bonne ce soir, et je rentrais donc plutôt que d’habitude. Je pensais trouver le dortoir paisible comme à son quotidien, sauf qu’à mon grand étonnement j’entendis des voix retentir dans la partie commune. Par reflexe, je m’y dirigeais. Il me semblait reconnaitre Alessia, une autre voix familière sans vraiment pouvoir y mettre un nom, et une inconnue. Je fronçais les sourcils. Avions-nous des nouvelles arrivantes ? Ou juste Alessia qui avait invité des copines ? En entrant dans la pièce, j’écarquillais les yeux à voir du papier toilette déroulé un peu partout. « Qu’est-ce que … ? » demandais-je un peu hébété frottant mes yeux d’un revers de main. J’aperçus les trois jeunes femmes dont deux accoutrées d’un déguisement de tortues maltraitées. Je m’approchais d’elles, allant m’affaler dans le fauteuil en face d’elles, soulevant un nuage de farine. « Il se passe quoi au juste ? Une pyjama partie qui a mal tourné ? Laisse moi devinez ! Vous avez essayé de jouer les apprenties pâtissières comme ton frère et vous avez fait tout exploser ? » Ricanais-je baillant très fort sans me prendre conscience qu’il s’agissait d’une attaque de requins. « Alessia, fais gaffe de pas t’essouffler à souffler dans ces ballons, tu veux que je le fasse ? » déclarais-je trop souvent à la couver. Je n'avais pas encore vu l'état de la porte de ma chambre ...

Elle est tellement concentrée sur les tâches à venir, amusée par toute cette farine qui tombe du ciel qu'elle sursaute presque en voyant l'apparition de son ennemi du moment : Na Eul. Son corps se crispe et son regard noir se dirige vers cet homme, essayant alors de faire comprendre à Mi Ran que c'est lui le fameux mec qui a osé lui prendre son premier baiser. Elle a beau faire de grands gestes, Mi Ran ne semble pas comprendre, jusqu'à l'illumination du soir. Jini sort son arme à paintball et vise en même temps que Mi Ran. « TU VAS MOURIR DE MES MAINS NAEUL DE MES DEUX » , la vengeance est un plat qui se mange froid. Elles l'encerclent avec leurs armes et commencent à tirer, surtout Jini, telle une acharnée. Peut-être qu'au début il n'avait pas capté qui c'était mais il est désormais trop tard, leur identité vient d'être révélée, mais elle s'en fout, et de toute manière au vu du message qu'elle a laissé, il va rapidement comprendre qui sont les assaillants. Elle fonce alors sur lui pour tenter de l'écraser. Combat de sumos !

Réussite : Elle parvient à l'écraser et à l'étouffer avec son costume
Echec : Elle rate sa proie et s'étale comme une crêpe sur le sol