Il mentirait sil disait qu'il n'était pas impatient. C'était une habitude qu'il avait prise sans même sen rendre compte. Un secret qu'il gardait pour lui-même. De ceux que vous savez coupable mais qui deviennent avant même que ne vous vous en rendiez compte important et nécessaire à votre quotidien. Il affichait un sourire tranquille penché au dessus de ses copies. Il n arrivait pas franchement à se concentrer et pour tout dire il ne faisait que jouer la comédie du professeur consciencieux. Tout ce qu'il attendait réellement c'était d'entendre le cliquetis de la fenêtre parce qu'il saurait qu'elle était enfin là. Il n'était pas … accroc à cette fille mais elle le sortait d'une morosité dans laquelle il se plongeait. Il avait tenté de se sortir Lin de la tête sans grand succès jusqu'à présent. Pourtant quand cette gamine s'était pointée à genou devant lui tentant de se faire discrète il avait oublié la brune en un quart de seconde. Non pas qu'il avait trouvé quelqu'un pour remplacer la femme qu'il pensait aimer mais au moins de quoi s'occuper. Oui voilà c'était ça : une occupation. Le pire étant qu'il ne faisait rien avec cette fille si ce n'est perdre en maturité à la taquiner et lui rendre les pics qu'elle lui lançait. C'était sûrement en ça que c'était le plus étrange. Lui, Bom Chan, passait du temps (bien qu'il soit le premier a le réfuter) avec une fille sans la toucher. Il soupire et pose son stylo sur son tas de copie. Il notait à la roulette russe. Sans réellement s'intéresser aux contenus mais davantage à l'étudiant qui la lui avait rendu. Il avait brièvement survolé et derrière ses aires de professeurs sévères se cachait en réalité un homme détaché et peu consciencieux. Il forçait le respect mais en manquait cruellement pour ses étudiants et ses collègues. Il s'étire et grogne sans même s'en rendre compte sur le retard de la demoiselle. Après tout, tout  n'était que rendez vous tacite entre eux. Ce n'était qu'une gosse pensait il. Mais il en avait sauté des plus jeunes pour être honnête alors il ne savait pas ce qui retenait ses travers de prédateur. Peut être que dans le fond ce qu'il cherchait c'était juste … de l'attention. Et Dan Ah lui offrait tout ce don il avait besoin. Elle n essayait pas de finir dans son lit. Elle affichait cette moue boudeuse et ne cessait de lui résister ce qui lui arrachait toujours des rires appréciateur et un brin … pervers. On ne pouvait se refaire pas vrai. Il se redresse et s'étire avant de sortir dehors pour aller jusqu'à la machine se prendre de quoi boire. Il hésite un quart de secondes et décide de prendre quelques choses pour la jeune femme qui … il espère ne devrait plus tarder. Il prend le temps d'ouvrir la porte de secours pour se fumer une cigarette avant de rentrer, le regard rivé sur son écran, faisant défiler ses actualités. Quand il entre dans la pièce il ne la voit pas tout de suite mais sent sa présence comme un aimant qui l'attire autant qu'il le repousse … il sourit avant même de croiser son regard et affiche un air à la fois moqueur et amusé. « Mademoiselle Eo ! Quel plaisir. » laisse t il échapper dans un rire. Il s'avance vers elle pour poser devant elle une bouteille un snack. Il aurait pu, avec le temps, finir par lui ouvrir une porte, ou s'arranger pour qu'elle puisse s introduire sans avoir à passer par la fenêtre… mais le plaisir n'aurait pas été le même. Parce que Bom Chan voulait la voir … galérer. Il voulait la voir fournir des efforts et revenir … semaine après semaine dans cette salle de cours. Oh elle l'avait souvent menacé de changer de salle, de se cacher ailleurs mais finalement … elle n avait jamais réellement cherché à le fuir … tout comme il n'avait jamais réellement manqué une soirée où elle serait là… « j'espère que vous avez fait vos devoirs. » souffle-t-il aussi lourd quattirant. Il s'amusait à lui sortir les phrases d'accroches les plus ringardes pour le seul plaisir de la voir lever les yeux au ciel en soupirant. Un gosse. Il redevenait ce gosse qui tire les cheveux de la fille qu'il aime juste pour qu'elle… le remarque. Un sentiment de soulagement et de plénitude l’envahie sans même qu'il ne le réalise.  Sa soirée pouvait enfin commencer.✻✻✻

CODES LITTLE WOLF.

Elle mentirait si elle disait qu’elle n’avait pas fait en sorte de finir le boulot rapidement, si elle disait qu’elle avait changé de tenue et avait appliqué un peu de maquillage sur son doux visage sans intentions précises. Et elle mentirait probablement si l’on venait à le lui faire remarquer, car c’était ce qui faisait de danah une demoiselle caractérielle, elle n’admettait ni ses vérités ni ses torts, bien trop fière ou plutôt réservée, cela dépendant du point de vue d’autrui. Elle avait finis par s’y habituer, chose qu’elle aurait probablement du éviter de faire. Ce n’était guère à défaut d’avoir eu le choix à plusieurs reprises. Les salles de cours de la yonsei étaient nombreuses, suffisamment pour qu’elle n’ai pas à fréquenter celle de ce professeur.et pourtant elle finissait toujours par craquer, que ce soit pour ses beaux yeux ou son sourire accrocheur. Oh elle n’était pas idiote, elle savait que tout cela n’était qu’une fantaisie platonique à laquelle elle ne désirait guère donnait suite. Elle n’était probablement pas la première et encore moins la dernière à craquer pour ce jeune enseignant, et c’est d’ailleurs certainement pour cela qu’elle avait finis par s’en amuser. Cette situation n’avait et n’aurait rien de sérieux, ce n’était qu’un passe temps, de personnes que les rencontres avaient finis par divertir, amuser, distraire. Oui, il était beaucoup plus simple de penser ainsi plutôt que de ne laisser son coeur s’emballer à chaque fois qu’elle se trouvait en sa présence. Et pourtant c’est avec dépit qu’elle se glisse par la fenêtre à l’intérieur d’une salle de classe vide. Aucune enseignant en vue, rien que des livres, un bureau vide et le silence d’une journée qui avait déjà pris fin depuis une bonne heure. Déception. Mais pourtant n’était-ce pas ce qu’elle ne cessait de lui dire vouloir ? Étudier en paix sans avoir à supporter sa présence, des paroles déplacés dans la bouche d’une cadette qui s’adressait à son ainé qui plus est un enseignant. Soupirant, elle se laisse tomber sur une chaise, sortant ses livres de son sac, crayon de papier entre ses deux doigts.

"I'm sorry, I didn't catch that. Could you say it one more time?" Elle se racle légèrement la gorge, son regard plongé dans son livre. « Excuse me, could you repeat that one more time? I didn't catch the last part."  « Mademoiselle Eo ! Quel plaisir. » son coeur rate un battement, alors qu’elle relève la tête, un léger sourire narquois emplissant ses lèvres. « vous êtes en retard professeur. » laisse t-elle s’échapper d’entre celles-ci sous entendant ainsi qu’elle espérait la présence de celui-ci dans les lieux. Apprendre l’anglais n’avait jamais été aussi plaisant que ces derniers mois et ce quand bien même il arrivait à l’enseignant de la mettre hors d’elle, un jeu dangereux au doux goût de la séduction. Étrange lorsque l’on savait qu’elle n’avait aucunement l’intention de succomber pleinement à ses charmes. N’était-il d’ailleurs pas trop vieux pour elle. « excuse me ? What kind of homework are you speaking about ? » elle pose ses coudes sur la table, venant poser son menton dans la paume de ses mains et ce, tout en ancrant son regard dans le sien. Il avait même pris la peine de lui offrir une boisson et un snack, une surprise tout aussi touchante que surprenante mais loin de la faire flancher pour autant. « is it for me ? » feigne t-elle de demander alors qu’elle glisse d’hors et déjà la paille dans la brique de thé en buvant une gorgée et ce, son regard toujours dans le sien. « vous n’avez pas de copies à corriger professeur ? ou comptez-vous me fixer encore longtemps ? » et de son sourire en coin, paille entre les dents, elle peut enfin apprécier la soirée qui est sur le point de débuter.✻✻✻

CODES LITTLE WOLF.

Vous êtes en retard. Bom Chan sourit. Ca l’amuse de la voir aussi pointilleuse sur l’heure. C’était même plaisant, et sans le vouloir il s’amusait à la taquiner. Il le fixe de son regard troublant avec un petit sourire en coin. Elle était jeune Danah, beaucoup trop jeune pour lui de toute évidence, mais elle était majeur Danah, alors il pouvait décemment la mettre dans son lit sans avoir de soucis avec la justice. Il comptait bien d’ailleurs un jour ou l’autre profitait d’une nuit avec elle, il savait qu’elle n’était pas insensible à son charme. Ça c’était quelque chose qu’il pouvait sentir, ça ne s’expliquait pas, c’était juste cette alchimie qu’il y avait entre eux quand ils étaient proche l’un de l’autre. On ne pouvait pas dire qu’il avait de l’affection pour elle, mais leur nocturne lui plaisait. Ça avait quelque chose de nouveau pour lui, qui le sortait dans sa routine monotone. Il avait toujours le même schéma avec les femmes et ça finissait toujours mal. Surtout parce qu’il le voulait pour tout dire. Mais ce n’était pas avec ce qu’il s’était passé il y a quelques mois que ça changerait. Sa relation passée avait plongé Bom Chan dans un engrenage malsain et autodestructeur. Il voulait toujours détruire sa famille mais pour lui son jumeau avait gagné, et cette vérité le rendait dingue. Il avait passé ces derniers mois à se concentrer sur Rei, il voyait bien à quel point son meilleur ami se détruisait et sombrait. Il ne savait pas comment le faire garder la tête haute, la tête hors de l’eau … alors quand Danah était là, c’était comme une pause. Un instant douceur et remplie de tensions. C’était même étrange qu’il n’est pas encore réussi à la faire succomber. Mais il ne doutait pas, c’était surtout parce qu’il voulait garder ces bulles d’oxygènes. Il ricane en sirotant à son tour sa bouteille. Il l’observe, la détaille. Elle avait une beauté pure. Des lèvres charnues. Un regard de chat chaud. « Aucune de mes copies ne sera aussi intéressante que toi … » souffle-t-il en plissant des yeux. Il se redresse en s’étirant et s’assoit plus confortablement en face d’elle. Ses yeux rivés sur la fausse étudiante il fait mine de planter son menton dans sa paume et sourit en coin, de ce sourire charmeur et complice. Celui qui leur donne toujours l’impression d’être unique. Il l’observe de la tête aux pieds et souffle «  tu es bien jolie ce soir … » fit-il remarquer, il sous entendait sans se gêner qu’elle avait soigneusement choisie sa tenue pour lui et ça lui plaisait. Il s’enfonce dans sa chaise et pose ses pieds sur son bureau sans la quitter des yeux. La quiétude du moment lui fait du bien. Il attrape son paquet de photos et se met à les étudier d’un œil critique, lorgnant parfois sur l’étudiante en face de lui. Concentré il fait mine de l’ignorer même si son sourire taquin ne le quitte jamais. « J’ai besoin d’une modèle pour une séance photo. » dit-il soudainement, brisant ce silence agréable qui s’était installé entre eux. 

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Chose prohibée, et d'autant plus désirée. danah n'avait jamais été une demoiselle de petite vertue, elle n'était ni facile ni soumise à des désirs qu'elle ne savait guère contrôlée. bien au contraire. la demoiselle avait ses principes, des principes loin de ceux d'une jeune mijaurée certes mais basé sur une seule unique caractéristique: seul son bonheur lui importait. voyez vous, quand votre famille elle-même finit par vous utiliser à ses propres fins en effaçant le peu d'estime qu'elle se devait d'avoir à votre égard, personne d'autre ne pouvait remplacer cette place en haut du podium, celle qui méritait qu'elle se donne à deux cent pour cent au détriment de sa propre personne. elle en avait fait les frais, dans un amour différent de celui qu'elle aurait pu porter à un homme, un amour qui aurait du être plus fort, plus sincère et plus pure. mais il n'y avait rien de pure dans ce monde, l'être humain était égoïste et loin de voir cela comme un reproche, elle avait tout simplement décider d'en faire autant. son bonheur en première place. ses envies, ses désirs et ses choix. le reste l'importait peu, que cela plaise ou que cela fasse parler les gens.

en l'occurence elle aimait ses rencontres en huit clos avec son enseignant de plus de huit ans son ainé. elle aimait le regard qu'il posait sur elle et la confiance qu'elle décelait dans son regard. elle succombait à sa voix suave et jubilait à l'idée qu'il la pense aussi simple d'esprit que ne l'avaient surement étaient les étudiantes ayant partagés son lit. elle raffolait de ses paroles dénués de sous entendu, sincères et directes. parfois un peu trop direct compte tenu de la différence d'âge. mais personne d'autre qu'eux ne pouvaient se permettre de juger les affaires de deux adultes majeurs et vaccinés. la demoiselle était de toute manière dépendantes depuis bien trop longtemps pour ne se soucier de l'avis d'autrui. " you got some good pick up lines here, professor lee. " il était d'un romantisme niais, ce romantisme qui ne lui sciait guère et qu'elle devinait bien plus taquin que sérieux. était-ce d'ailleurs normal qu'un enseignant puisse être aussi mignon et dangereux à la fois. cela semblait soudainement logique que ses fossette en coeur en fasse craqué plus d'une. sirotant le thé qu'il lui a offert elle tente maladroitement de cacher sa gêne lorsqu'il la complimente sur sa tenue. danah n'était pas une fille très féminine en temps normal et elle répondait très souvent aux compliments par des insultes voir des doigts, bien trop agacé par ses hommes lourds et vulgaires dont elle avait le malheur de croiser le chemin. mais bomchan n'avait rien de cela, et quand bien même elle sentait le danger accroître au fur et à mesure qu'elle se rapprochait de celui, tel un aimant elle ne pouvait s'empêcher d'en être attiré. " mmh une modèle ? pour quel genre de photos. " elle relève la tête vers le jeune homme, faussement innocente alors qu'elle se joue clairement de ses propos. n'y avait-il d'ailleurs pas mieux que la jeune danah, la fac regorgeait bien d'une multitude d'étudiantes plus sublimes les unes que les autres, la jeune livreuse n'était pas naïve à ce point. il pouvait clairement trouver mieux. " vous avez du vous tromper de personne monsieur. mais je suis sure que nombreuses de vos étudiantes seront volontaires. " elle affiche un léger sourire en coin tout en reportant son attention sur ses livres, pourtant cela serait mentir que de dire qu'elle n'était guère curieuse et excitée. comment se sentirait-elle seule à poser pour son ainé ?
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« Des portraits. » ment-il avec un petit sourire en coin. Ce n’était pas tant des photos de son visage qu’il voulait mais il savait qu’elle était farouche, agressive quand elle le voulait et qu’elle ne se laisserait en aucun cas faire. C’était aussi pour ça qu’elle lui plaisait, un peu. Elle avait ce regard félin qui constatait avec cette innocence qu’il pouvait sentir émaner d’elle. Elle était comme une proie qu’il observait et  qu’il apprenait à connaitre. Bom Chan était un prédateur et ne se connaissait pas autrement avec les femmes. Il avait essayé de tomber amoureux … sans réel succès. Il y avait laissé un cœur et beaucoup d’amertume. Il avait tant de haine envers ce monde et sa famille qu’il était fragile dès qu’on en venait à en parler de sentiments. Il préférait se réfugier derrière un peu de sexe et beaucoup de jeu. Il avait fini par se lasser d’avoir une fille différente dans son lit tous les soirs. Peut-être qu’il vieillissait ? Peut-être qu’il aspirait à passer à autre chose ? Peut-être qu’il avait juste fait le tour de tout ce qu’il voulait voir … il était loin de vouloir se poser et fonder une famille, mais le sexe avec des inconnues avaient fini par être barbant. Parce que dans le fond c’était toujours la même chose. Il avait pensé, fut un temps que ça lui suffirait pour être heureux, mais il n’était en rien heureux. Ni un peu, ni beaucoup. Il était … vide. Oui c’est ça. Vide et si ce n’était pas grâce à Rei il aurait tout abandonné depuis bien longtemps … Bom Chan n’était pas suicidaire, juste fatigué, extrêmement fatigué. il sourit en coin à sa remarque et souffle de sa voix rauque, détachée « Mais aucune de mes étudiantes n’est pas aussi jolie que toi Da Nah. » Et il y avait un fond de vérité dans ses paroles, il se forçait à peine pour lui faire percevoir. Il se redresse et contourne son bureau pour s’approche d’elle. Il la fixe, se demande bien ce qu’elle pouvait encore faire là avec un professeur beaucoup trop vieux pour elle et un brin pervers. Beaucoup même mais il préférait agir en gentleman. Il se penche par-dessus son épaule et son parfum lui chatouille délicieusement le nez. Ça au moins c’était agréable. Il lit ses notes et s’amuse de son écriture ronde et délicate. Enfantine par endroit. « Pourquoi tu viens ici ? » souffle-t-elle sachant que son souffle chaud chargé de senteurs fruitées de son soda s’écrase sur sa joue. Il se glisse sur la table derrière elle et passe ses jambes de chaque côté de sa chaise avec un petit sourire amusé, un fin rictus sur le coin de ses lèvres. Il est si près sans la toucher, c’était aussi plaisant que cela pouvait être oppressant. N’importe qui entrerait à cet instant comprendrais très bien le jeu qui se joue entre eux. Il prend appuie sur la table derrière lui de ses deux mains et fixe la nuque délicate et délicieuse de la jeune fille. Elle l’intriguait, ça il n’y avait pas à dire. 

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Le plaisir n'est qu'un des sourires du bonheur, les femmes s'y trompent volontiers et se laissent séduire par l'un en croyant tenir l'autre. Elle avait beau être consciente que son aîné n'en était guère à son coup d'essai, pourtant danah ne pouvait toutefois s'empêcher de savourer chacun des moments qu'elle passait en sa présence. elle se délectait de ce petit jeu de séduction qui s'était instauré entre eux, en redemandant encore et encore sans aucune notion des conséquences que cela pourrait finir par avoir. elle n'était pas non plus naïve danah, elle savait parfaitement que cela n'irait jamais bien loin, trop jeune, une réputation d'enseignant à maintenir et aucun désir de stabilité. et elle aimait l'idée que cela soit éphémère, c'est ce qui le rendait plus attirant à ses yeux, savoir qu'il ne s'agissait que d'un flirt temporaire, qu'il ne la collerait guère en lui demandant des comptes et ne finirait pas par se mêler de choses qui ne le regardait ni de près ni de loin.

deux personnes éprouvant le désir de plaire sans chercher inlassablement la personne avec qui ils finiraient leur vie, si seulement cela existait encore. elle sent ses pommettes rosir face au compliment de son enseignant. cela sonnait tellement bateau et pourtant, pourtant cela lui plaisait follement. elle aimait les compliments taquins, non pas ceux qui ne sont là que pour décorer les murs, mais bel et bien ceux qui sous entendait une vérité sans pour autant prononcer celle-ci de manière trop sérieuse. crayon entre ses lèvres, elle sourit le rose aux joues alors qu'elle l'observe du coin de l'oeil se faufiler derrière elle. son caractère lui avait valus bien plus d'un rejet, elle exprimait bien trop son opinion, n'était guère douce et mignonne comme la majorité des coréennes et ne supportait guère qu'on la chouchoute. son souffle chaud caressant sensuellement l'échine de son cou, elle prend entre ses dents sa lèvre inférieure qu'elle mordille presque nerveusement. les semaines avaient rendus leur flirt plus intense, plus sous entendu, encore plus délicieux. et elle se surprenait parfois à se demander ce que cela ferait de partager de lit de son enseignant de 8ans son aîné. une réelle confusion vis à vis de la virginité de la demoiselle qui à défaut de vouloir goûter les délices de la chair, n'avez jusque là jamais réussis à trouver un homme qui soit suffisamment patient et passionné pour aller aussi loin avec la jeune femme. " théoriquement pour étudier l'anglais. " murmure t-elle d'un ton légèrement moqueur avant de ne se retourner vers le jeune homme, son stylo sur ses lèvres, tapotant celle-ci, un air malicieux dans son regard. " mais concrètement pour vous voir. " danah avait toujours été de cette honnêteté déconcertante qui effraie généralement la gente féminine. " y a t'il quelque chose de mal à cela professeur. votre copine serait-elle jalouse, ou que dis-je votre femme? " prononce t-elle doucereusement tout en clignant délicatement des yeux.  elle tâtait le terrain danah, quand bien même elle ne faisait que suivre ses désirs, elle ne voulait guère que ce divertissement ne finisse par briser une famille. elle observe ses lèvres, son sourire et ses yeux rieurs, son crayon effectuant le contour de ses propres lèvres alors qu'elle s'amuse à observer ses réactions. cela serait mentir que de dire qu'elle n'était guère tombé, comme de nombreuses étudiantes, sous le charme d'un prof d'anglais.

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Il respira un instant le parfum de ses cheveux avec un sourire appréciateur. Dieu qu’elle était délicieuse. Il sourit en coin, satisfait de trouver enfin une femme qui savait jouer avec ses nerfs et qui ne disait pas amen à tout ce qu’il pouvait bien pouvoir demander. Il laisse échapper un rire devant cette facette de séduction. Elle était douée, et agréable à regarder. Elle avait une bouche si bien dessinée et un nez si fin. Dieu qu’elle avait encore ses traits juvéniles. Elle lui apparaissait ce soir si femme et pourtant si enfant. Ça serait mentir de dire qu’il n’était pas excité par cette vision, car bien au contraire … Danah réveillait en lui un côté malsain qu’il tentait de calmer pour ne pas l’effrayer. Mais elle était ce bonbon qu’il convoitait et qu’il se retenait de manger. Il l’imaginait si douce-amère.  Un savant mélange à la fois piquant et délicieux. Il sourit d’avantage en se penchant vers elle. Combien d’homme avait déjà pu goûter à ce fruit défendu ? Danah n’était pas en âge de rester sage et il se demandait bien ce que ce corps avait à lui offrir dans un lit … il pouvait dessiner les yeux fermés le contour de ces courbes et se les imaginer cambré contre lui dans un lit le rendait dingue. Parfois il avait envie de la soulever et de la poser sur son bureau pour juste la prendre sauvagement. Et pourtant … une part de lui cherchait à lui offrir de la douceur, une tendresse qu’elle mériterait d’avoir dans cette euphorie bestiale … IL déglutit, sent son parfum lui chatouiller le nez et repousse ces pensées perverses de son esprit. Cela serait dommage de l’effrayer avec une érection non contrôlée. Il avait joué au con avec elle, il avait eu sa chance et il l’avait raté pour une femme qui aujourd’hui le rendait amer. Il l’avait aimé pour sûr, ou tout du moins considéré comme sienne à telle point que son départ avait été une lourde trahison pour lui. Et il en avait brisé des cœurs à cause de cette femme. Pourtant ce soir, face à Danah, il ne voyait pas ça comme une seconde chance, ni même comme un trophée qu’il tentait vainement d’avoir à nouveau … Il voyait ça comme une façon de se rattraper. De retourner sur ces pas et d’aller là où Danah aurait pu l’amener. Sur un meilleur chemin qui sait. Mais il avait conscience que la jeune femme ne le laisserait plus approcher d’aussi prêt, qu’elle jouait avec ses nerfs, surement en se perdant elle-même dans son jeu, mais en lui résistant chaque fois qu’il approchait. Il se retint de venir caresser sa joue, parce que tout contact serait bien difficile pour lui de retenir. Il se penche en avant, et souffle contre son visage « Tu lui demanderas … » il s’amuse de sa réaction et de l’éclat qui brille dans son regard « … quand j’en aurais une. » sous entendant que la place était vacante et totalement libre si elle la désirait. « Tu es tellement belle Danah … tu dois avoir l’habitude qu’on te le dise pas vrai … ? » souffle-t-il sans avoir d’arrière-pensée pour une fois. La sincérité de ses paroles pouvait se lire dans son regard. Il laisse échapper un petit rire et se redresse, ne quittant jamais le tracé de ce crayon autour de ses lèvres. « Vraiment très belle » souffle-t-il comme pour lui-même. Puis réalisant qu’elle n’avait toujours pas accepté sa proposition et qu’il n’accepterait jamais un non il lanca « Alors que penses-tu de faire un essai ? Juste quelques photos, commençons par des portraits. » Dit-il pour la mettre en confiance, et pour dire vrai il n’avait pas envie de faire quelques choses de malsain pour le coup … Il la voulait vraiment en model. 


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Elle le haïssait tout autant qu'elle craquait pour ses beaux yeux; et dieu sait combien il l'avait faite souffrir. bien entendu il n'en avait aucune idée. danah n'était pas ce genre de femme à exprimer ses émotions de manière flagrante et exagérée, à aucun moment elle n'aurait accepté de ravaler sa fierté et de lui dire à quel point il était le pire des connards qu'il soit. c'était de sa faute à elle, de sa faute si elle avait lamentable craqué comme de nombreuses étudiantes l'avaient fait avant elle, et de sa faute d'avoir pensé que toutes comme celles-ci elle aurait au moins la chance de partager le lit de son aîné. elle en avait rêvé, elle en avait fantasmé, se faisant violence pour ne pas craquer trop rapidement. danah n'avait jamais cherché à rester vierge aussi longtemps, disons simplement qu'elle n'avait jamais réellement eu l'opportunité de s'offrir à ce pêché charnel. et lorsque l'opportunité s'était enfin offerte et ce, aux bras d'un homme pour lequel elle éprouvait une réelle attirance; celui-ci avait finis par lui mettre un stop, franc et sec. l'illusion s'évaporant pour ne laisser place qu'à une réalité amère. avait-il été refroidis à la vue de ce corps formé, était-ce du au fait qu'elle n'était pas suffisamment mince, que sa poitrine ferme et légèrement volumineuse n'était guère à son goût. ou avait-il s'agit d'une question de différence d'âge, avait-il finis par prendre peur des répercussions qu'aurait ce rapport consentis ? ce n'aurait pourtant pas été la première fois qu'il fréquentait plus jeune non? elle s'en était posé des questions danah, de nombreuses questions. elle en était presque venus à se remettre en question, se demandant si son style vestimentaire et ce petit côté garçon manqué n'avait pas finis par lui faire du tort. puis elle l'avait aperçu, son bras enroulé autour des hanches d'une femme bien plus divine qu'elle ne pourrait espérer le devenir un jour, une femme plus grande et à la poitrine bien plus généreuse que la sienne. une véritable femme pas une gamine de vingt ans. ce genre de femme que l'on rêvait de pouvoir dompter et non ce genre d'adolescente que l'on cherche à éduquer. et tout lui avait soudainement parus bien plus clair. danah n'avait jamais été à la hauteur. et n'aurait probablement finis par n'être qu'une erreur de parcours pour cet homme qui inspirait à bien plus sensuelle qu'elle ne l'était.

" je tâcherai de le lui demander le jour où je la rencontrerais alors. " lâche t-elle sa langue claquant délicatement sur son palais. elle avait du mal à croire que cette beauté oriental n'était plus à ses côtés et doutait fortement qu'une quelconque place ne soit vacante aux côtés de l'enseignant. après tout, tout ça ne serait jamais rien de plus qu'un jeu. alors pourquoi son coeur s'emballait-il autant à chaque fois qu'il la complimentait, pourquoi l'intégralité de son corps le suppliait silencieusement de lui offrir bien plus que des paroles et pourquoi voulait-elle encore y croire lorsque la déception avait été si douloureuse. " je ne laisse que rarement autrui me complimenter professeur. les paroles sont tellement plus aisées que les actions. " les mots doux, les belles paroles, celles qui se disent sur le moment mais qui n'ont plus aucun sens une fois l'euphorie passée. elle ne voulait pas succomber à ces délicieux compliments et ce quand bien même cela procurait en elle une multitudes de sensations. danah n'était pas la première à être qualifiée de belle par son aîné et certainement pas la dernière. au fond, peut-être avait-elle été bien trop docile cette première fois, peut-être était ce là la raison de son rejet. se redressant subitement, elle laisse le crayon tombé au sol, avant de ne venir agripper la nuque de son enseignant, son regard s'ancrant dans le sien alors qu'une petite poignée de centimètres séparent leur corps l'un de l'autre. " et si tu m'apprenais. et si c'était moi qui te photographiais bomchan ? ne me laisse pas être ta chose. " elle le relâche tout en lui tournant le dos. " sois la mienne. " elle lui avait donné bien trop d'opportunité de se jouer d'elle, maintenant il était temps pour lui de gouter à son propre jeu.
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Il ne pouvait qu’être d’accord avec elle. Les mots étaient si faciles à manier et à prononcer, alors que les gestes … demandaient plus d’implications quand bien même Bom Chan avait fini par maitriser les deux. Quand on veut on peut. Et si en le voulant on manipulait alors … grand bien nous fasse. Après tout on n’a rien sans rien. Il est surpris de son geste, mais comme un gosse qui tomberait à genoux devant sa dame il mordille son sourire en retenant un rire. Elle était si audacieuse, féline, qu’il réalisait bien là ce qu’il pouvait lui trouver … si belle et si dominatrice. Elle changeait les règles du jeu et lui … lui ça lui plaisait. Une vague de chaleur l’envahie. Cela serait mentir de dire qu’elle n’était que sexuel. Pendant un instant il lorgne sur ses lèvres délicieusement pleines et sourit en coin. Bon sang qu’il crève d’envie de les embrasser. Ne me laisse pas être ta chose. Il esquisse un rictus en se redressant alors qu’elle le libère de sa prise. De façon assez surprenante le jeune homme se redresse et souffle contre sa nuque. « Très bien. » j’accepte. Il respire un instant son parfum et pousse un petit soupire avant d’attraper délicatement ses cheveux pour les passer d’un côté de son visage. « Tu devrais mettre tes cheveux comme ça … » croisant son regard il s’attend à y lire un pourquoi qui lui donnerait l’occasion d’ajouter « Parce que j’ai terriblement envie de faire ça … » souffle-t-il en déposant chastement ses lèvres contre la peau délicate de son cou. Bon sang Bom Chan elle n’a que 20 ans à quoi tu joues ? Mais l’âge n’a plus vraiment d’importance pour lui maintenant qu’elle est majeur, après tout ils ne font rien de mal. Dan Ah était là pour lui, elle lui avait avoué et son sourire s’était élargi avec sincérité. Ils jouaient à un jeu de chat et souris mais assumaient pleinement leur attirance, c’était apaisant pour Bom Chan qui en avait marre de jouer avec des filles qui se disaient plus sages qu’elles ne l’étaient vraiment. Au moins Dan Ah assumait ce charisme qui se dégageait d’elle et ne jouait pas au jeu stupide de la coréenne parfaite. Jeu qui fatiguait Bom Chan au plus haut point. Il se redresse avec un petit sourire doux et complice, elle sait très bien que ce soit il n’ira pas plus loin, pas maintenant en tout cas. Il se redresse pour croiser son regard et murmure « Tu as même mis du parfum. » la taquine-t-il avant d’ajouter en glissant de sa table. « Je vais t’apprendre dans ce cas. » il attrape la main de la jeune fille et tire doucement à lui pour l’entrainer hors de cette salle de classe et dans les couloirs. Il lui fait signe de se taire et remonte le couloir sans chercher à savoir si elle voulait le suivre ou non. Ca l’amuse Bom Chan de sortir un peu de cette salle pour une fois … Et puis pourquoi attendre ? Elle l’avait provoqué elle devait assumer maintenant. 


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CODES LITTLE WOLF.

On passe sa vie à construire des barrières au delà desquelles on s'interdit d'aller : derrière il y a tous les monstres que l'on s'est créés. On les croit terribles, invincibles, mais ce n'est pas vrai. elle pensait avoir le dessus, elle le désirait réellement et pourtant à l'instant même où il approuve sa requête, elle sent toutes ses barrières s'écrouler, la confiance dont elle avait fait preuve vaciller et son regard s'égarer. elle qui se voulait féline et indomptable éprouvait à présent un mal fou à ne pas chanceler face au souffle chaud du jeune homme qui courrait le long de son échine. elle entrouvre ses lèvres sans qu'un son ne soit capable de s'en échapper. elle n'est pas bien sur de comprendre pourquoi il lui suggère de positionner ses cheveux sur le côté et c'est en déglutissant qu'elle se risque à plonger son regard dans le sien. chose qu'elle regretterait presque simultanément. comment avait-elle pu penser ne serait-ce qu'un instant pouvoir prendre le dessus sur son aîné ? danah, cette jeune femme si téméraire et pourtant si peu expérimentée. elle pince les lèvres lorsqu'il vient poser les siennes contre son cou, son corps parcourus d'un frisson délicieux qui lui rappelait cette fois où elle s'était perdue dans ses bras, prête à se donner corps et âme à son enseignant et ce, sans une once de remords. oh dieu ce qu'elle avait rêvé de ses lèvres parcourant les courbes de son corps et dégustant avec appétit chaque parcelle de sa peau. fermant les yeux, le temps d'une fraction de seconde elle ne peut s'empêcher de laisser un petit gémissement de plaisir glisser hors de ses lèvres. il s'agirait là du seul qu'elle lui offrirait, ce soir. du moins elle l'espérait. " comment oses-tu ? " grogne t-elle féline faussement offensé alors qu'il s'empare d'hors et déjà de sa main, l'entrainant hors de la salle de classe, loin de ses livres et de ses révisions. ses doigts enlacés dans les siens elle ne peut s'empêcher d'éprouver une certaine satisfaction; mais combien de femmes avaient éprouvés la même chose avant elle ? une, dix, cinquante ? " c'est votre tactique de drague professeur. " chuchotte t-elle taquine, enfreignant le silence des lieux. " ya quelqu'un ?? " son coeur rate un battement lorsqu'une voix tierce leur parvient, un faisceau de lumière apparaissant au tournant du couloir, à quelques mètres d'eux. relâchant rapidement la main du jeune homme comme par crainte de n'être surprise, c'est paniqué qu'elle entrouvre la première porte qui se présente à elle, poussant le jeune homme à l'intérieur de la pièce tout en refermant rapidement la porte en bois derrière eux. danah ne désirait guère être surprise pendant ses visites nocturnes et ce, encore moins en la présence de bomchan qu'elle n'était ni censé connaître ni censé fréquenter quel que soit la nature de leur relation. " tu as faillis nous faire griller bom! " souffle t-elle sans même le réaliser à quelques centimètres de ses lèvres. elle tente de s'éloigner un peu de la porte, incapable de réellement distinguer les lieux et ce, principalement du à l'obscurité de la pièce. c'est donc maladroitement qu'elle venait heurter le jeune homme, manquant à deux doigts de s'effondrer contre lui, ses mains se posant juste à temps contre les deux murs qui se situaient à sa droite et étrangement aussi à sa gauche. " une remise " souffle t-elle, son parfum sucré venant chatouiller le visage de son aîné. " on ne pouvait pas faire plus intime. " murmure t-elle finalement, malicieuse, tout en tentant de percevoir les quelconques signes de la présence du gardien près de leur petit cachette.
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CODES LITTLE WOLF.