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made in japan, baby. [tooraya ♡)
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made in japan, baby. [tooraya ♡) | Jeu 26 Juil - 17:15 Citer EditerSupprimer
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la journée a été assez longue et pourtant, elle n'est même pas encore terminée. seulement, tu n'étais plus habitué à garder des enfants. il faut dire que tu as bossé quelques mois dans une garderie, tu as même bossé dans un collège pendant une longue année mais là, tu as rendu service à un couple que tu connais. toshi, un enfant que tu gardais à la garderie, qui s'est rapidement attaché à toi. tellement fort et tellement rapidement que même si tu ne bosses plus là-bas, il t'arrive parfois de le garder encore, tu as même fini par te lier d'amitié envers ses parents japonais. tu les considères un peu comme ta deuxième famille. il faut dire qu'à part ton grand frère, même si tu as du mal à te l'avouer, ta famille s'est éteinte. mais akiya... tu ne veux même plus en entendre parler pour le moment, ce n'est pas pour rien que tu as commencé tes recherches d'appartement. un grand pas. vous qui aviez toujours vécu ensemble, toi qui n'a jamais voulu rompre le cordon, votre relation devient tellement désastreuse et tu crains que ça ne se rétablisse jamais. seul l'avenir te le dira, pas vrai ? alors après avoir déposé toshi à l'école, te voilà sur la route, au volant de ta voiture, prêt à rentrer aux dortoirs. bloqué à un feu rouge, ta tête pivote vers cette boutique. ce salon de tatouage. tu passes devant très souvent, et c'est toujours la même histoire qui se répète. t'es intrigué. si la première fois, l'idée de te faire tatouer t'avait seulement traversé l'esprit, à force de passer devant, tu as fini par te demander si tu ne devais pas sauter le pas. mais est-ce vraiment une bonne idée ? tu n'es pas ce genre de garçons à prendre des décisions à la légère, évidemment, mais tu ne sais même pas encore ce que tu veux faire, ni où, ni même si, encore une fois, tout ça ne serait pas qu'une lubie. pourtant, cette idée ne te quitte pas, pourquoi ? le feu qui passe au vert te sort de ton observation, t'as cet instant d'hésitation mais tu te réveilles vite pour reprendre la route.... quelques secondes. parce qu'à la première occasion, tu fais demi-tour, mimant un lisible: « fuck. » de tes lèvres. il faut que tu y ailles. non seulement parce que l'idée ne te quittera pas si tu ne franchis pas le pas au moins par curiosité, avant d'en avoir parlé à un professionnel, mais aussi parce que t'es poussé. on te pousse à y aller. encore une fois, quand tu as ce genre d'impression et de pressentiments, tu ne cherches pas à aller contre. sans doute parce qu'au fond de toi, tu ne peux t'empêcher de croire que c'est la chose à faire. tu te fais confiance là-dessus, et non pas parce que ta mère te répétait que tu avais un « don » ou tu ne sais quoi, mais parce que tu as toujours suivi ton instinct. tu te gares, coupant rapidement le contact, tu regardes dans le rétro de ta voiture la vitrine de cette boutique. il n'est plus question d'hésitation désormais, mais qu'est-ce que tu pourras bien leur dire ? « bonjour, j'hésite à me faire tatouer. je ne sais pas encore quoi, ni où, en fait je suis même pas sûr de moi pour le coup, mais je n'arrête pas d'y penser. » dans un coréen approximatif. peu importe, tu t'en fiches, t'as besoin d'y aller. alors tu descends de ta voiture, rangeant tes clefs de voiture dans ta poche. quelques mètres à peine et te voilà devant la boutique, tu ouvres la porte, scrutant les lieux d'un rapide coup d’œil. tu remarques même qu'il y a déjà une personne mais ton regard est attiré vers tous ces motifs autour de toi, sur des magazines, voire même des photos et tu ne peux t'empêcher de te rapprocher, différentes sortes de tatouages, se trouvant à divers endroits, gros comme petits. pour dire vrai, tu te perds un instant dans tes pensées avant de remarquer que la personne déjà présente quitte les lieux. tu t'avances donc vers un jeune homme, t'accoudant au comptoir. un jeune homme sûrement même plus jeune que toi, assez séduisant si tu peux te permettre de relever ce détail... tu abordes un sourire courtois. « bonjour... » commences-tu en coréen, avant de reprendre: « je viens pour des... » des renseignements. merde, comment on dit ça en coréen ? une petite seconde d'hésitation, tu cherches même un court instant. tes sourcils se froncent alors que tu reprends, de ton accent anglais cette fois, ce sourire légèrement amusé sur les lèvres. « informations? » t'as parfois envie de rire de ta propre gueule à parler trois langues à la fois, mais ce n'est pas encore.. simple pour toi, de parler couramment le coréen. c'est pour cela que tu t'empresses d'ajouter. « désolé... je suis ici depuis.. -peu.. longtemps. » t'es toujours obligé de l'expliquer, au risque qu'on te prenne pour un fou.
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Re: made in japan, baby. [tooraya ♡) | Jeu 26 Juil - 17:17 Citer EditerSupprimer
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Cette boutique c’était mon petit lieu de tranquillité. Ouais c’était dingue de se dire que mon boulot était mon lieu de détente, mais c’était vraiment le cas. Cet endroit avait un véritable pouvoir relaxant sur moi. . Il y avait quelque chose d’assez formidable à entendre le son du dermographe résonner. Et ce petit son continu qui se mariait parfaitement avec le son de la musique qui tournait en boucle dans la boutique. Non tout était parfait. Puis c’était sans compter que le boss était une vraie crème. je l’avais rencontré grâce à Junhee et il lui avait expliqué ma situation un peu particulière. Décidément, je lui devais beaucoup à mon ex. Des fois j’avais l’impression qu’il avait encore plus la fibre maternelle que ma propre mère par le passé. Enfin soit, ne pensons pas à ça. La journée avait bien démarrée il avait même été assez remplie. J’avais fait un tatouage assez long à une cliente, trois heures en tout et il allait falloir qu’elle revient dans quelques mois pour finir la pièce. Mais je m’étais déjà permis de la prendre en photo pour mettre à jour l’évolution de ce tatouage qui était assez colossal avouons-le. Après un tel exercice pour moi j’avais préféré me reposer un peu. Non parce que rester autant de temps concentré sur un dos, c’était compliqué. D’ailleurs pas d’autres pièces aussi importantes pour la suite de la journée. Et c’était tant mieux. Mais mettre autant occupé, je m’étais assis derrière le comptoir, si jamais quelqu’un passait dans la boutique, j’étais là pour l’informer. J’avais sorti de quoi dessiner par réflexe. Je griffonnais sans vraiment de but précis, j’alalsi peut-être finir par trouver un motif sympa. Je me laissais emporter par la musique qui passait, des sonorités pop et rock à la fois, dynamique et entrainantes. Tellement entraînantes que le patron doit me poser la main sur l’épaule pour avoir mon attention. Tsuki, j’vais prendre une pause dehors, tu t’occupes du jeune homme. Hein ? Je secouais la tête et me tournai vers le fameux jeune homme dont le patron venait de m’indiquer. Wah, je ne l’avais même pas vu rentrer. Pendant quelques secondes je le regardais de derrière mon comptoir, regarder autour de lui. Puis je regardai mon patron et acquiesçai d’un signe la tête. Si tu paniques, cries très fort, je haussais les sourcils, sans vraiment comprendre l’ironie dont il venait de faire preuve. Mais soit. Alors qu’il se dirigeait vers la sortie j’eus le réflexe de passer ma main dans mes cheveux décolorés pour les remettre en place - spoiler c’était impossibles ils étaient toujours en bataille - et de réajuster mon tank top blanc, juste histoire de ne pas ressembler à un type qui venait de se réveiller d’un sieste, ou alors le type qui venait de s’échapper de l’asile. Alors que le client s’était approché, je pus voir son visage un peu mieux. Okay, concentration pour ne rien oublier. Concentration sans trop fixer. A peine eut-il prononcé quelques mots, je savais qu’il n’était pas coréen. Je pouvais même affirmer qu’il était japonais. Non parce qu’un japonais qui parlait coréen, j’avais entendu ma mère parler comme ça toute mon enfance. Bonjour. Je l’écoutais alors qu’il mit un temps certains pour prononcer sa phrase et choisir ses mots. Ce qui me permis discrètement de détailler son visage, beau visage. Ok, il était bel homme. Probablement plus âgé que moi, bien qu’il avait l’air quand même jeune. Excusez mais…. vous êtes japonais ? Naturellement j’avais prononcé cette phrase en langue nippone. Je savais que je ne me trompais pas sur le coup. Mais j’attendis d’avoir une confirmation avant de poursuivre. Je souris légèrement avant de continuer. Alors, des informations ? C’est pour un premier tatouage je suppose ? Certes, sinon il ne serait pas venu demandé des renseignements espèce de Tsuki bêta. Vous savez un peu comment ça marche le tatouage ? Vous avez une petite idée de ce que vous voulez ou on en discute ensemble ? Et…. mince désolé je crois que je parle trop. Est-ce que j’étais toujours content de parler de mon travail ? Oui, clairement j’avais l’air d’un gamin avec les yeux qui brillaient. Ouais j’aimais mon travail que voulez vous !
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Re: made in japan, baby. [tooraya ♡) | Jeu 26 Juil - 17:23 Citer EditerSupprimer
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l'idée de te faire tatouer t'avait déjà traversé l'esprit. tout le monde y pense au moins une fois, non ? mais considérer la chose est une autre affaire. allez savoir pourquoi, dès que ton regard se pose sur cette boutique, tu y réfléchis. un court instant pour commencer, mais l'idée persiste, et tu sais qu'elle ne sortira pas de ta tête si tu ne sautes pas le pas. tu ne sais pas si tu te feras réellement tatouer ou non mais au moins, t'en auras le cœur net. tu auras les réponses à tes questions, parce que t'es borné naoya, tu es obligé de les avoir ces réponses. et là, quelqu'un ou quelque chose te pousse à faire demi-tour, chose que tu fais, sans te poser la moindre question. tu n'as pas vraiment d'idée derrière la tête, peut-être des pistes, à force d'y réfléchir, mais encore une fois, faut-il encore que tu puisses les considérer sérieusement. alors tu pénètres sur les lieux, découvrant un peu cet univers qui t'était inconnu, et cette sensation, tu l'adores. tu aimes apprendre, découvrir des choses, tu t'intéresses absolument à tout et ça, depuis tout petit. dès que possible, tu te diriges finalement vers le jeune homme installé derrière le comptoir. tu as toujours été très sociable, sourire courtois, tu t'exprimes correctement, seulement... depuis ton arrivée en corée, ce n'est pas toujours simple. il te manque encore beaucoup de vocabulaire, ce qui te pousse parfois à t'exprimer avec des gestes, ou tes mains. ou encore, insérer des mots anglais, voire même japonais en plein milieu d'une phrase. fort heureusement, et même si ça n'a pas toujours été le cas, on parvient plus ou moins à te comprendre. les premiers mois ici, tu ne t'exprimais qu'en anglais... si tu tombais face à un coréen ne parlant totalement pas cette langue, tu étais fichu. et encore une fois, tu bloques sur un mot. premier réflexe: utiliser l'anglais dans l'espoir de te faire comprendre même si tu ne tardes pas à lui expliquer les raisons, comme d'habitude. tu préfères ne pas perdre de temps et prévenir tes interlocuteurs directement afin qu'ils ne se posent pas de question. cependant, sa question te fait hausser les sourcils de surprise. non pas parce qu'il devine d'où tu viens, tu sais très bien que ton accent te trahie, tu ne t'attendais simplement pas à tomber sur un japonais... ou du moins, quelqu'un qui sait apparemment le parler. c'est une bonne surprise, avouons-le. « oui, c'est ça. » réponds-tu aussitôt non sans réellement cacher ton soulagement, tu ajoutes même, plaisantin : « alors ça... ça va nous éviter des heures de galère. » tu étouffes un début de rire discret. soyons honnête, tu es tellement hésitant... si en plus tu devais t'exprimer en coréen, au moins, ça t'enlève une épine du pied. décidément, pour le moment, tout te pousse à penser que tu as bien fait de franchir le cap. en tout cas, le jeune garçon a l'air agréable, il met à l'aise, y'a pas à dire. « mais non, vous en faites pas. j'suis pas mieux dans le genre. » reprends-tu lorsqu'il s'excuse de trop parler, apparemment. avec tout ce que t'essayeras de lui dire, t'es vraiment mal placé pour juger et puis encore une fois, ça te met à l'aise. ça te prouve au moins qu'il sait ce dont il parle, et qu'il adore ça. « pour être tout à fait honnête avec vous, j'y connais absolument rien. c'est même la première fois que je mets les pieds dans un salon de tatouage. » il faut dire qu'avant d'apercevoir cette boutique, tu n'avais jamais envisagé sérieusement cette idée. tu n'as même jamais accompagné quelqu'un qui aurait pu se faire tatouer. instinctivement, tu jettes un rapide coup d'oeil autour de toi, avant de regarder à nouveau le jeune homme qui te fait face. « sauf que je n'ai pas vraiment d'idées... peut-être des pistes, mais je ne sais même pas si je suis sûr de moi. » tu hausses discrètement les épaules. ouais, peu pratique pour le coup. « je n'sais pas non plus où je le veux. » ouais... t'es pas sorti de l'auberge. « pour un premier tatouage... il vaut mieux en faire un petit et plus discret non? » t'y connais rien, toi. c'est peut-être conseillé ? « en fait j'aimerais quelque chose d'à la fois discret, mais qui puisse facilement se voir. » dit comme ça, t'as toi même l'impression de parler une autre langue. pour une fois que tu peux t'exprimer librement dans ta langue maternelle... « vous voyez? » demandes-tu, un tendre sourire sur les lèvres. le pauvre... t'espères vraiment qu'il est passionné par son travail, parce qu'il risque d'avoir du fil à retordre avec toi.
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Re: made in japan, baby. [tooraya ♡) | Jeu 26 Juil - 17:25 Citer EditerSupprimer
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Crier très fort ? Mais pourquoi faire ? J'avais haussé des sourcils en regardant mon patron pantois. Non je ne comprenais pas vraiment son intention pour le coup. Il fallait dire que le concept d’ironie et de sarcasme m’étais parfaitement étranger, alors forcément quand quelqu’un en faisait, autant dire que ça tombait à l’eau. Puis crier devant un client c’était quand même franchement ridicule, autant l’avouer. Enfin je préférais laisser couleur cette remarque bien étrange pour me concentrer sur le jeune homme qui était rentré. Enfin jeune homme qui était probablement plus âgé que moi, enfin je supposais. Assez rapidement j’avais remarqué qu’il avait ce doux accent japonais. De manière assez naturelle, j’étais passé en en langue nippone, parce que le client semblait avoir quelque difficultés avec le coréen, vu le temps qu’il avait mis à pour faire une seule phrase. Alors quand je lui avais posé la question. Quand il confirma mon hypothèse je ne pus m’empêcher d’avoir un grand sourire innocent. J’en étais sûr, j’adore cet accent. Je venais me m’enjouer à voix haute ? Oui. Mais c’était un détail, j’étais surtout heureux de rencontrer une personne avec qui parler japonais et cet engouement me faisait presque éclipser mon bon sens, enfin est-ce que j’en avais déjà eu ? Non pas vraiment. Je souris avec lui en acquiesçant ses dires. Vous avez de la chance d’être venu directement me parler, mon patron ne parle pas un mot de japonais lui. Oui clairement ça aurait été problématique. Il était clairement chanceux d’être tombé sur moi qui parlait japonais couramment. Il fallait croire que le hasard faisait bien les choses. Et en plus le hasard m’avait envoyé une personne assez mignonne - parce que plus que je le regardais, plus je disais qu’il était vraiment pas désagréable à regarder - donc le hasard avait été très sympa avec moi. Doucement je commençais à me renseigner un peu plus sur ce jeune homme, que je sache ce qu’il savait ce sur le tatouage, comment ça marchait et encore s’il avait quelques idées ou envies pour un tatouage en particulier. Je me repris assez rapidement, parce que je m’étais un peu emporté dans mon enthousiasme encore une fois. Enfin ça ne semblait pas le déranger et il me dit qu’il était un peu comme moi à TROP parler. A cette réponse je ne pus m’empêcher d’avoir un léger sourire timide. Au moins cette personne était vraiment… douce et agréable. J'acquiesçai alors qu’il me dit par son expérience sur l’univers du tatouage. Expérience qui était visiblement nulle. Eh bien il faut une première fois à tout ! Avais-je dit toujours en souriant, puis c’était toujours un peu flatteur de se dire que la boutique était sa toute première. Je me levais de derrière le comptoir et le contournai pour venir à côté du japonais et parler de manière un peu plus détendue. Je vous expliquerai comment ça marche, ça peut sembler impressionnant de se faire tatouer, mais le résultat en vaut toujours la chandelle. Je m'accoudais sur le comptoir et continuais d’écouter le jeune homme. Je vais ses paroles en fixant son visage en essayant de me concentrer pour le retenir. Non parce que s’il revenait la prochaine fois c’était moyen quand même. Oublier un client c’était toujours mauvais genre. Alors qu’il avait terminer de s’expliquer je dis naturellement. Oui je pense avoir saisi, vous voulez un tatouage qui puisse être discret, mais que VOUS, vous pouvez voir. Un tatouage pour vous et pas pour les autres. Je levais les yeux en l’air en réfléchissant à l’endroit qui pouvait convenir à ces désirs. Je levai mon index quelques secondes en l’air pour lui dire d’attendre, rapidement, je me dirigeais vers l’entrée pour attraper mon book et revint vers lui. Il y avait des photos des tatouages que j’avais fait par le passé, quelques dessins et quelques modèles de tatouage déjà prêt à être utilisé. Je lui tendis le livret noir sur lequel était écrit mon pseudo, juste Tsuki avec un croissant de lune, très sobre. Tenez si vous voulez un peu voir mon travail. je souris timidement avant d’ajouter. Après pour la taille, je vous conseille aussi quelque chose de petit, histoire de vous de vous accoutumer à la douleur que le tatouage provoque, quelque chose comme ça. Je montrais alors mon poignet sur lequel il y avait trois petit croix tatouées pour imager mon propos. Hmmm ensuite, je pense que des endroits comme les cuisses et les mollets, on encore sur la zone ventre et du bas ventre. Il y a aussi les côtes, c’est très discret, mais je ne le recommande pas pour une première fois, c’est très douloureux. Je grimaçai légèrement en souvenant de celui que je m’étais fait au niveau de mes côtes, clairement, je n’en referai pas un autre demain la veille ! Je reportais à nouveau mon attention sur le jeune homme avant d’ajouter. Si vous êtes curieux, je peux vous emmener dans l’atelier, comme ça vous pourrez voir comment fonctionne la machine à tatouer. Enfin si vous avez un peu de temps bien sûr. Je me pincai la lèvre inférieure en attendant sa réponse. J’avouais encore un fois que je m’étais laissé emporter, je devais avoir l’air d’un fou. Nerveusement ma main repassa dans mes cheveux blond pour dégager de mon front. Allez zen Tsuki, zen. Tout se passait bien.
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Re: made in japan, baby. [tooraya ♡) | Jeu 26 Juil - 17:26 Citer EditerSupprimer
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honnêtement, c'est une bonne nouvelle. même si tu te fais plus ou moins comprendre, c'est toujours la galère pour toi de t'exprimer en coréen. tu ne connais pas encore tous les mots, ni même parfois, formuler des phrases correctement. ce qui vaut parfois des beaux mélanges avec une langue anglaise. en plus, il a aussitôt reconnu ton accent, ce qui te fait tendrement sourire, et sa réflexion ne t'aide en rien. « vraiment? » il t'annonce bien vite que son patron, lui, ne parle pas un seul mot japonais. effectivement, tu as bien fait de tomber sur lui... « de toute façon, il ne m'aurait jamais compris. j'ai encore beaucoup de mal avec le coréen. » oh si, on parvient à te comprendre, mais avec le vocabulaire que tu risques d'utiliser et ton indécision, il aurait très vite perdu patience. mais encore une fois, ta curiosité frappe. « vous êtes japonais ? » on dit souvent que la curiosité est un vilain défaut, et tu sais que tu es curieux. peut-on réellement appeler ça un défaut ? ce n'est pas comme si tu avais de mauvaises intentions, tu es même totalement sociable. et pour être honnête, ça passe aussitôt avec ce jeune homme, il a l'air vraiment adorable. c'est toujours plaisant d'avoir affaire à ce genre de personnes. rapidement, il commence à te poser des questions, tu tentes d'y répondre correctement même si, comme il doit sûrement le comprendre, c'est encore très flou dans ta tête. t'es assez hésitant, tu réfléchis encore, tu espères que ses conseils t'aideront même si tu n'en doutes pas un seul instant. après tout, tu as affaire à un professionnel. il est passionné par son travail, ça se voit à la manière dont il en parle. en tout cas, il a raison, il faut une première fois à tout, non ? après ça, ton interlocuteur contourne le comptoir, tu tournes ton corps pour lui faire face alors qu'il reprend la parole. il te dit qu'il t'expliquera comment ça marche, il te rassure même, c'est vrai, ça peut paraître impressionnant un tatouage. tu ne dois pas être le premier à venir le voir pour un premier tatouage après tout. « certains disent qu'après le premier, on arrive plus vraiment à s'arrêter. » dis-tu, amusé. c'est assez connu, toutes les personnes possédant des tatouages le disent, ou du moins, la plupart. encore une fois, tu essayes d'expliquer ce que tu veux ou du moins, ce que tu penses vouloir. tout ce que tu sais, c'est que tu aimerais quelque chose d'à la fois discret, mais pas trop (oui parce qu'en plus, c'est pas clair) mais le jeune homme a l'air d'avoir saisi, tu le comprends à la suite de ses paroles, tu acquiesces même d'un geste de la tête. « voilà, c'est ça. » accompagné de ce même sourire courtois. cependant, tu n'ajoutes pas grand chose lorsqu'il lève son index, te faisant comprendre d'attendre. tu attends patiemment, alors qu'il va se saisir d'un livre noir qu'il te tend aussitôt. lançant un regard vers ce dernier, tu t'en saisies, alors que le jeune homme t'explique de quoi il s'agit. un joli livret noir, avec ce symbole et « tsuki » inscrit dessus. tu le déposes donc sur le comptoir avant de te mettre à le feuilleter. relevant le regard vers lui, poliment, lorsqu'il reprend la parole. t'expliquant qu'un tatouage assez petit serait peut-être mieux. « j'suis pas vraiment sensible à la douleur mais je pense aussi. on sait jamais. » tu ne connais pas encore cette sensation après tout. après ça, tu baisses les yeux vers le livret, tu tournes une nouvelle page avant de reprendre: « en tout cas j'aime beaucoup ce que vous faites. » et t'es sincère. t'es même carrément impressionné. « tsuki... c'est votre pseudonyme ? votre nom ? » ce n'est pas totalement de la curiosité cette fois, si jamais tu devais revenir ici, t'aimerais savoir à qui tu as eu affaire. et puis très vite, il reprend la parole, ton regard se rive vers ce discret tatouage qu'il a au poignet lorsqu'il t'en parle, t'expliquant même qu'il est déconseillé de le faire sur les cotes la première fois, du moins, ç'a l'air très douloureux. tu souris doucement à la grimace qu'il fait. « j'avais pensé au bas ventre... enfin, je pense que ça dépendra du tatouage que je choisis. vous en avez beaucoup? » ok ça, c'est de la curiosité. encore une fois, ce n'est pas méchant mais t'es intrigué. tu peux déjà en apercevoir quelques uns, d'ailleurs, ton regard ne peut s'empêcher de les fixer à certains instants. ça lui va bien, tu ne peux pas le nier. son style est vraiment... plaisant. sa question te fait aussitôt réagir, tu abordes de nouveau un tendre sourire. « j'aimerais beaucoup, j'ai du temps devant moi. » lui réponds-tu, jetant instinctivement un coup d’œil vers l'horloge. t'es pas attendu, tu n'as rien prévu et puis maintenant, tu es de nouveau intrigué. « c'est plutôt à moi de vous demander ça. » parce qu'il a peut-être des rendez-vous qui arrivent, non ? apparemment pas, puisqu'il vient de te faire cette proposition. tu n'as pas non plus l'intention de le déranger très longtemps mais encore une fois, tu n'as pas du tout cette impression.
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Re: made in japan, baby. [tooraya ♡) | Jeu 26 Juil - 17:33 Citer EditerSupprimer
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Certes, le coréen n’était pas forcément évident à apprendre. Certes les mécaniques d’écritures étaient plus simple que le japonais, mais il y avait tout un vocabulaire à apprendre. Et ça c’était probablement le plus dur. D’ailleurs il m’arrivait souvent de ne plus trouver un mot en coréen ou à l’inverse en japonais, mais de le trouver dans l'autre langue. Ce qui était parfois un peu ridicule. Je levai les sourcils quand il me posa la question. Certes, c’était légitime, j’arrivais avec mes gros sabots et je causais japonais. C’était probablement normal d’être curieux. Puis en soit je n’avais pas honte de mes origines, des mes parents, mais pas de mes deux pays respectifs. Bien que souvent, je me sentais plus japonais que coréen. Oh non, je suis haafu. Moitié japonais, moitié coréen. Je me souvenais encore, mes parents avaient tenus à ce que je parle aussi bien coréen que japonais et à la maison j’avais utilisé les deux language depuis…. aussi longtemps que mes souvenirs remontaient en fait. Mais je ne voulais pas trop m’y plonger dedans ce n’était pas le meilleur moment. Je préférais revenir au sujet principal, renseigner le jeune homme. Même si je parlais clairement trop à cause de mon engouement. Je finis par quitter ma place assise pour venir à la hauteur du client. Un mince sourire se posa sur mes lèvres alors qu’il évoqua une “rumeur” que tout le monde disait. En soit ce n’était pas vraiment une rumeur parce qu’elle était très vraie, enfin partiellement très vrai. On aime ou on déteste. Si après le premier vous en voulez déjà un autre, c’est que avez attrapé le virus tatouage. Je ne pu m’empêcher de rire légèrement, clairement moi j’avais choppé la maladie. Alors il continue à m’expliquer ce dont il avait envie dans ses mots à lui. Mais clairement je comprenais là où il voulait en venir. Naturellement j’étais allé cherché le livret qui regroupait toutes les images de ce que je pouvais faire. Peut-être que voir quelques symboles aurait pu l’inspirer pour un motif particulier. Je lui donnais quelque conseils pour son tatouage, quelque chose de pas énorme, parce que plus de trois heures pour un premier tatouage ça pouvait être très éprouvant. Mon premier avait été particulièrement éprouvant, bien que je le regrettais pas tellement il était lourd de sens. Alors qu’il continuait de feuilleter les labeurs de mon année passée ici, il me complimenta. J’ignorais si c’était sincère ou pour me faire plaisir, mais cette remarque avait suffit à faire apparaître une jolie teinte rosée sur mes joues. Par réflexe, je m’inclinais. Merci beaucoup, mais je ne suis encore qu’un gamin j’ai encore beaucoup de chose à apprendre, et même so j’avais appris avec un dermographe fabriqué avec trois fois rien et dans la rue, je savais que mon patron avait beaucoup de chose à m’enseigner. Mais son compliment m’avait fait particulièrement plaisir. Je me redressai non sans avoir les joues toujours colorées et ça je le sentais, il faudrait encore quelques minutes avant qu’elles redeviennent normales. Je clignais des yeux quelques secondes à sa question, encore une fois c’était légitime de connaître le nom de la personne qui allait probablement vous laisser une marque indélébile sur la peau. Mon prénom, avais-je précisé. Maintenant que vous connaissez mon prénom, il faudrait me donner le votre pour être à égalité, avais-je ajouté avec un sourire. puis comme ça j’étais certain mieux retenir son visage avec son prénom. Même si j’avouais que cet adorable grain de beauté allait fort probablement m’aider dans cet exercice. Je continuais alors de l’aiguiller du mieux que je pouvais tout lui faisait part de mon expérience personnelle. Alors il finit par annoncer qu’il avait pensé au bas ventre. Je hochais la tête et ajoutai avec un sourire. Le bas-ventre, t’es bon choix, et en plus c’est sexy. Je suis sûr que votre petite-amie adorerait ça en plus. Non mais pourquoi j’avais dit ça au juste ? Pourquoi j’avais sauté à la conclusion qu’il était maqué moi ? Eh…. quel con Tsuki, quel con ! Je continuai alors rapidement en espérant qu’il n’ait pas remarqué ce que je venais de dire. Et pour le motif, on en parlera ensemble, un premier tatouage c’est très particulier. Il faut quelque chose qui soit significatif pour vous. Je pense que je vous le dessinerai et après l’endroit si vous changez d’avis à la dernière minute, c’est pas un soucis. il vaut mieux prendre son temps pour choisir de de regretter un tatouage. Je hochai la tête. Le tatouage c’était un contrat à vie après tout, alors autant être sûr de ce qu’on voulait et même si ça voulait dire faire changer 15 fois à son tatouer quelques détails ou l’emplacement du tatouage. Et enfin…. je vous avouerai que j’ai arrêter de compter tellement j’en ai, dis-je avec un léger rire tout en me passant ma main derrière la tête pour me gratter l’arrière du crâne. Enfin je vins lui proposer de jeter un coup d’oeil au lieu dans lequel mon patron et moi occupions d’encrer la peau des clients. Enfin s’il en avait le temps. Je souris légèrement avant de préciser. Oh ne vous inquiétez pas pour ça, j’ai tout mon temps pour vous. Je me repassai encore une fois ma main dans les cheveux… bon sang il fallait que j'arrête jouer autant avec mes cheveux moi, il n’y avait pas de raison de stresser Tsuki. Je vous laisse me suivre. En jetant un regard en arrière j’avais remarqué que le boss était revenu dans la boutique et que nous ne l’avions même pas entendu, il était resté à l’entrée et nous regardait nous sans avoir un petit sourire…. pourquoi il souriait au juste ? Non des fois il vraiment bizarre ce type. Je commençai à me diriger vers la salle qui était à l’arrière de la boutique. Pièce qui était simplement débarqué par un simple noren blanc. Je me retournai quelques instant pour voir si Naoya me suivait, juste avant de passer le rideau. J’adorais l’atelier. C’était une pièce de taille moyenne, décorée avec quelques tableaux des dessins. Il y avait deux espaces de travail, le mien et celui du patron et au fond un énorme placard encastré dans le mur pour ranger tout notre matériel. Naturellement j’avais indiqué mon espace de travail. Voilà, c’est là que je travaille. On sentait les les influences étaient plus japonaises, notamment par quelques dessins que j’avais fait dans un style très traditionnel.
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Re: made in japan, baby. [tooraya ♡) | Jeu 26 Juil - 17:35 Citer EditerSupprimer
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tu n'as pas spécialement relevé d'accent, alors sa réponse ne t'étonne pas vraiment. au moins, il a les mêmes origines que toi, il parle cette langue et tu n'auras pas de réels soucis à t'exprimer. et bon sang, que c'est agréable de pouvoir reparler dans ta langue natale. il y a des personnes ici avec qui tu peux dialoguer en japonais mais très souvent, tu dois te surpasser dans ton coréen très peu parfait pour te faire comprendre. ça te met davantage à l'aise. non pas que tu ne le sois pas habituellement, t'es assez sociable, mais là, le courant passe. tu parviens à t'expliquer, et même si parfois, ce n'est pas clair, le jeune homme te comprend. à sa réflexion, tu ne peux t'empêcher d'étouffer un léger rire, ouais... c'est bien ça que tu as cru comprendre ! le virus tatouage peut rapidement pointer le bout de son nez, et frapper tout le monde. même toi, peut-être. qui sait après tout, hm ? bon, tu n'es pas encore arrivé à ce stade, il faudrait déjà que tu sois à 100% sûr pour ton premier tatouage. d'ailleurs, il va très vite chercher un livre noir, contenant quelques photos de son travail. ta curiosité te pousse à rapidement y jeter un œil, et t'es assez bluffé. tu t'empresses même de lui dire, souriant tendrement à sa réaction. qu'on ne te dise pas que tu es le premier à le lui dire, tu ne le croirais pas. il te remercie alors que tu reprends rapidement la parole. « peut-être mais en tout cas, je suis impressionné. » oui il a l'air jeune, mais ça ne veut rien dire. il s'en sort déjà si bien ! tu as bien remarqué que ton compliment le touchait, c'est peut-être aussi pour ça que tu souris comme un débile. il est si mignon, mais tu ne fais que dire la vérité. d'ailleurs, tu te renseignes bien vite sur son nom. ce pseudonyme que tu lis sur ce livre, c'est le sien ? non parce que, tu veux savoir à qui tu as affaire. à ta question, il te répond qu'il s'agit de son prénom, te demandant même le tien. le tien ? ah bah... oui. tu déposes brusquement le livre sur le comptoir. « oh, oui, j'me suis même pas présenté. » franchement naoya, tu abuses... bon, pour ta défense, tu ne pensais pas rester si longtemps, à la base. connaître une ou deux informations, rien de plus, mais non. tu t'inclines avant de reprendre, un tendre sourire sur les lèvres: « sasaki naoya. » tsuki... tsuki... c'est mignon comme prénom. et original, un prénom qu'on ne peut oublier, c'est certain. mais pour en revenir au sujet de ta venue ici, oui, tu avais déjà pensé à te faire tatouer au bas ventre. ou en bas du dos, encore une fois, tu n'es sûr de rien, ça dépendra sûrement de ton tatouage mais lorsque tu annonces à tsuki que tu avais pensé à cet emplacement, le professionnel a l'air d'approuver ce choix. t'annonçant même que cet emplacement pouvait s'avérer sexy. sexy... c'est pas le premier mot qu'on emploie en te voyant. disons que t'es plutôt mignon, aux yeux des autres, jusqu'à ce que tu décides de te fringuer autrement, mais la plupart du temps, tu as un style assez simple. cela dit, la suite de sa phrase te fait sourire, amusé, un froncement de sourcils inconscient traverse ton expression. ta petite-amie ? alors, oui peut-être, faudrait-il encore que tu en aies une. tu en avais une oui, mais disons que tu as rapidement compris qu'il fallait que tu passes à autre chose. vous n'allez jamais vous revoir, elle et toi... la vie a décidé de vous séparer ou du moins, de séparer vos chemins. heureusement que ça ne te fait plus si mal d'y penser, comparé à avant, c'est toujours aussi difficile au fond de ton cœur mais tu as fini par l'accepter. tu n'as plus le choix, tu l'as compris, tu avances maintenant. mais tu ne peux cacher ta surprise, pourquoi pense t-il que tu as quelqu'un ? mais pour être honnête, ça te fait plus sourire qu'autre chose. instinctivement, tu jettes même un regard vers ton bas ventre, avant de regarder à nouveau tsuki. « oh.. sûrement, quand j'en aurai une. » ton sourire s'élargit davantage. ouais, ce n'est pas le cas, t'as pas de petite-amie, ni de petit-ami d'ailleurs. enfin bref, tsuki se met à te parler du motif, t'expliquant qu'il allait te le dessiner et que tu pouvais rapidement changer d'avis concernant l'endroit. un tatouage, ce n'est pas une décision à prendre à la légère. « oui, j'ai déjà quelques idées de motifs... je vous dirai tout ça. je vais encore réfléchir pour l'emplacement mais je pense le faire en bas du ventre. j'ai une légère cicatrice... à peine visible, mais si ça peut la recouvrir. » une cicatrice que tu as depuis tout petit, tu ne connais même pas son origine. en fait, tu étais presque à deux doigts de passer à côté, elle n'est pas très visible mais toi, qui la connait, tu ne peux t'empêcher de la voir à chaque fois. pour imager tes propos, tu viens relever ton haut côté droit, baissant légèrement le haut de ton pantalon pour laisser apparaître cette fameuse petite cicatrice. une fois à découvert, tu relèves le regard vers tsuki. « c'est possible? » non parce qu'au final, tu n'en sais rien. c'est peut-être déconseillé mais tu en doutes, beaucoup le font. tu as déjà vu des cas de ce genre, sur de très grosses cicatrices même. bon après, tu restes un peu trop curieux. tu vois bien qu'il possède des tatouages, mais combien ? quand il te répond qu'il a arrêté de compter tellement il en a, tu hausses légèrement les sourcils, un sourire amusé sur les lèvres. « à ce point? » tu penches quelque peu la tête, avant de reprendre: « virus tatouage... » pour faire référence à vos précédentes paroles. tu ne remarques même pas ce sourire qui ne te quitte pas depuis... depuis que tu es entré ici ? c'est agréable de discuter avec un si beau et sympathique jeune homme -oui, il est beau, on ne va pas se mentir- tellement que tu te surprends à relever le regard vers ses cheveux, il a ce tic de toujours y toucher, tu as eu le temps de le remarquer en seulement quelques minutes, et ça aussi, ça te fait sourire. cependant, tu es vite sorti de ton observation lorsque tu te mets finalement en route pour le suivre dans son atelier. oh bien-sûr, tu n'oublies pas de prendre le livre avec toi, passant un rideau qui séparait cette pièce de l'endroit où vous étiez. ton regard ne peut s'empêcher de scruter les lieux, ils sont jolis, décorés de cadres. il t'indique alors son espace de travail, un style plus japonais que le second espace qui doit sûrement appartenir à son collègue, ou son patron. « et vous travaillez ici depuis longtemps? » demandes-tu naturellement, scrutant toujours les lieux du regard. mais cette fois, tu te surprends. tu reposes donc ton regard sur tsuki, un sourire à la fois crispé et gêné sur les lèvres. « excusez-moi... j'suis trop curieux. » bon d'accord, ce n'est pas méchant, disons que tu es assez à l'aise pour vouloir en savoir un peu plus mais quand même, tu t'excuses parce qu'au final, ce ne sont pas tes affaires. tu finis par t'approcher de la machine à tatouer -du moins, tu supposes- l'indiquant d'un geste du regard. « c'est votre machine? »
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Re: made in japan, baby. [tooraya ♡) | Jeu 26 Juil - 17:37 Citer EditerSupprimer
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Si j’étais touché par ce qu’il me disait ? Bien sûr que j’étais touché. J’avais toujours été nul pour recevoir les compliments. Déjà d’une parce que souvent, je n’arrivais pa sà savoir s’il étaient sincères, hypocrites ou à l’inverse complètement ironique. Et clairement ce n’était pas les mimiques sur les visages de mes interlocuteurs qui allaient m’aider à comprendre. Alors je me disais souvent que c’était un vrai compliment, parce qu’il valait mieux que je pense comme ça, c’était plus facile que de me prendre le chou. Mais là, il souriait, c’était un vrai compliment ? Quand bien même, je devais avouer de voir ce bel homme me dire que j’étais doué et qui plus était avec un sourire des plus chamant, forcément que je ne pouvais pas rester de marbre. Mes joues avaient commencé à chauffer. Je m’étais incliné pour le remercier - et pour cacher que je venais de rougir comme un imbécile -, même si dans le fond, je savais que j’avais encore beaucoup à apprendre. La question qui suivit sembla naturelle. Tsuki. Oui, aujourd’hui c’était Tsuki mon prénom. Bien que ce n’était pas celui qui était affiché sur mon registre de naissance et encore moins celui qui était sur mes papiers administratif. Mais c’était celui sous lequel je présentais depuis que je m’étais fait virer de chez mes parents. Tooru, j’avais cessé d’être Tooru, ce n’était plus qu’un nom sans identité. J’étais Tsuki. Simplement Tsuki. Alors à mon tour je lui demandais s’il pouvait me donner son prénom. Parce que depuis le début de notre conversation, ce détail était complètement passé à la trappe. Il fallait croire que nous avions trop été emporté dans notre conversation. A son tour il s’inclina, je souris légèrement. Sasaki Naoya. Naoya au petit grain de beauté. Enchanté, Sasaki-san, répondis-je avec un sourire léger. Naoya. Naoya. Me répétais-je dans ma tête. Beau prénom pour un bel homme. Doucement on commença alors à parler un peu plus sur l’emplacement qu’il voulait. Quand il avait bien envie de se le faire au niveau du bas ventre, j'acquiesçai. C’était très charmant, sexy et en plus ça ne faisait pas super mal. Clairement sa petit-amie aurait adoré…. enfin je disais ça sans vraiment savoir s’il avait une petite-amie… et encore moins s’il était hétéro en plus ça. Non mais… il était beau, adorable, et - de ce que j’avais vu - sexy, forcément qu’il était hétéro ET pris… c’était toujours comme ça avec les beaux mecs. mais visiblement, il finit par faire comprendre qu’il était célibataire… OH ! Enfin ça ne voulait pas dire qu’il n’était pas hétéro, donc t’excite pas Tsuki. Je l’écoutais quand il me dit qu’il avait quelques mortifs, mais qu’il pensait à recouvrir une cicatrice qu’il avait. J’allais ouvrir la bouche pour lui parler de motif, mais je n’eus pas le temps de penser que Naoya tira sur son haut et son pantalon pour me montrer cette cicatrice, me révélant sa chair. Je me figeai quelques instants à cause de la surprise. Pas de j’étais prude hein ? Loin de là. Mais je ne m’y étais pas attendu…. puis merde sa peau avait l’air si douce Zen Tsuki zen ! Je me penchais un peu pour voir la dite cicatrice. Pas de soucis, dis-je simplement avant de me redresser et de me combattre pour éviter que le sang afflux remonte une nouvelle fois au niveau de mes joues. Je finis par me gratter l’arrière de la tête alors que je lui disais que j’avais arrêté de compter le nombre de tatouage qu’on m’avait fait - ou que je m’étais fait seul en fait. Je souris légèrement, oui, c’était à ce point. Le fameux virus tatouage comme l’avait si bien dit le japonais en penchant la tête de manière si adorable. Précisément. Naturellement, je l’avais invité dans notre atelier de tatouage afin qu’il puisse un peu voir comment on pouvait travailler. Je lui indiquais où était mon espace. Naoya finit alors par me poser une question. Il finit par s’excuser d’être trop curieux. Je secouais les mains et la tête. Oh non, ne vous inquiètez pas Sasaki-san, c’est naturel de se poser des questions. Vous êtes nouveau à cet univers et… Et j’étais ravi qu’il me poser des questions parce que clairement il était si beau que j’aurai répondu à n’importe laquelle de ses interrogations ? ... c’est mon travail de répondre à vos questions, meh non j’allais pas lui dire quand même. Je n’étais pas fou. Je levais alors les yeux en l’air pour réfléchir. Hmmm je suis arrivé ici à mes 20 ans, avais-je réfléchis tout haut sans vraiment m’en rendre compte. Donc ça fait un an et demi. Mais je tatouais avant, mais chut faut pas le dire, amusé j’avais mis doigt devant ma bouche. Bon je me permettais de ne pas préciser que j’avais tatoué avec une machine construite à la main, avec des aiguilles que je réutilisais - chauffées à blanc pour les désinfecter - et dans des conditions dignes d’une poubelle. Quand il finit par s’approcher de la machine, je m’approchai de lui en même temps. Je souris légèrement à sa question, au moin il était perspicace. Il était posée sur un guéridon proche de la table sur laquelle s’allongeait les gens. Je hochais la tête, je m’approchai de la table et attrapait une paire de gants noir de la boîte qui était à côté. Je le enfilais avant d’attraper la fameuse machine. Vous avez presque raison, il manque juste une partie pour qu’elle soit complète. Je lui fis signe d’approcher pour qu’il puisse mieux voir. Je montrais alors un endroit sur le dermographe Ici, il faut mettre des aiguilles. Le dermographe ne sert à rien sans cette partie. Mais on les change entre chaque client, question d’hygiène. Et on a différents type d’aiguilles en fonction du rendu qu’on veut avoir. Je reposais la machine d’où je l’avais prise et regardai mon client. J’espère que je nous ai pas fait peur avec cette histoire d’aiguilles, ça peut sembler barbare, ça ne l’est pas tant que ça.
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Re: made in japan, baby. [tooraya ♡) | Jeu 26 Juil - 17:47 Citer EditerSupprimer
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tu le trouvais adorable ce garçon, autant par son accueil que par sa sympathie. et puis, pour apercevoir des clichés de son travail, tu peux le confirmer. en plus d'aimer ce qu'il fait, il le fait que trop bien. tu ne peux t'empêcher de le lui dire d'ailleurs. mais après ça, les présentations se font. avec tout ça, tu n'as même pas eu le temps de te présenter... parti dans tes demandes et dans votre discussion, alors tu te présentes rapidement, toujours ce même sourire sur les lèvres, s'élargissant à ses propres paroles. « enchanté. » réponds-tu à ton tour. et tu es sincère, décidément, si tu pensais une seule seconde que tu allais tomber face à un jeune homme aussi adorable. comme quoi, tu as bien fait d'écouter tes tripes, comme d'habitude. vous revenez très vite au sujet de conversation : l'emplacement de ton -peut-être- futur tatouage. tsuki fait d'ailleurs cette réflexion qui te fait sourire, parlant de ta petite-amie inexistante. tu ne sais pas pourquoi il est aussitôt venu à la conclusion que tu étais en couple sans même te connaître. tu ne sais pas comment tu dois prendre ça mais pour être honnête, tu le prends très bien. ça t'amuse même, puisqu'au final, tu n'as personne. ni de copine, ni de copain. oh, tu te gardes bien de le préciser, non pas que tu aies honte de ton orientation sexuelle, bien au contraire, mais tu vis dans un pays qui peut s'avérer assez fermé à ce sujet là. cela dit, ça ne t'a pas empêché de laisser tes pensées divaguer pendant un moment.. bah oui, tu le trouves mignon. mais pour en revenir au sujet de ta venue ici, tu finis par lui parler de cette légère cicatrice que tu as. si ça peut te permettre de la recouvrir un peu, il faut dire qu'elle n'est pas très visible, dans le doute, tu tentes tout de même de lui en parler, tu lui montres même en soulevant légèrement ton haut, abaissant le côté de ton pantalon de quelques centimètres, assez pour découvrir la cicatrice. peut-être que sur certaines, ce n'est pas possible. après tout, ce n'est pas ton métier, tu préfères lui en parler avant. tsuki se penche quelque peu, pour la voir de plus près avant de te confirmer qu'il n'y aurait aucun souci. alors ça c'est une bonne nouvelle, à nouveau tu le recouvres de tes vêtements. bon, tu ne connais pas exactement le motif que tu auras, peut-être que ça ne collera pas, mais l'idée de le faire ici te convient pour le moment. après ça, tsuki t'invite dans son atelier, parce que oui, tu découvres un peu tout cet univers. tu n'as même jamais accompagné quelqu'un se faire tatouer, tu n'as vraiment aucune idée de ce qui pourrait t'attendre. et dans le feu de l'action, tu lui poses une énième question. une question qui peut être personnelle mais tu t'en rends compte, alors tu t'excuses bien vite. excuse qu'il balaye d'un geste de la main, te disant même que c'était tout à fait normal de poser certaines questions. ça te rassure un peu, tu ne veux pas l'embêter même si oui, effectivement, c'est son métier mais quand même. alors il répond à ta question, calculant même à voix haute ce qui, indirectement, t'indique son âge. il n'a même pas vingt-deux ans. comme quoi, tu avais bien deviné ou du moins, tu savais qu'il était plus jeune que toi. tu gardes toujours ce même sourire, sourire qui devient amusé lorsqu'il t'avoue ce petit secret. « je n'dirai rien. c'est promis. » chuchotes-tu presque, lui lançant un clin d’œil. autre le fait que tu sais garder les secrets, tu ne vois pas pourquoi ça sortirait de ta bouche. alors que tu abordes toujours ce même sourire, tu finis par poser toute ton attention sur la machine à tatouer, du moins, ce que tu supposes être la machine à tatouer, c'est pour cette raison que tu lui poses la question, tu n'es même pas sûr. il t'explique alors que tu as presque raison, il t'indique même l'endroit où il faut mettre l'aiguille. t'es intéressé, évidemment, tu t'intéresses à beaucoup de choses. autre le fait que tu franchiras sans doute le cap. apparemment, il existerait même différents types d'aiguilles selon le résultat voulu. tu hausses quelque peu les sourcils. ah? voilà quelque chose que tu ignorais. tsuki repose alors la machine, te disant qu'il espère ne pas t'avoir fait peur en te parlant de tout ça. tu secoues la tête. « pas du tout, je n'ai pas peur des aiguilles. » il faut dire que tu es habitué avec les prises de sang, même si ce n'est clairement pas la même chose, si tu étais effrayé des aiguilles, tu le saurais... depuis le temps. tu as toujours eu une santé plus ou moins fragile, mais surtout à l'époque. ouais.. quand tu étais gamin, c'était encore pire. « faire le tatouage, en soit, ce n'est pas vraiment ce qui m'inquiète... j'aimerais juste être certain, en fait. j'imagine qu'on doute tous un petit peu, lors du premier? » te confies-tu, regardant à nouveau la machine. ouais.. ce n'est pas une décision à prendre à la légère, c'est certain. « j'me demandais aussi... il n'y a pas de risque d'infection ? selon la peau de chacun ? » encore une fois, tu découvres un peu tout ça. tu n'es sûr de rien, tout ce que tu sais, ce sont des choses qu'on dit parfois. t'as jamais parlé à un professionnel, tu reposes ton regard sur tsuki, avant de rapidement reprendre: « au fait, vous pouvez me tutoyer. » un doux sourire sur les lèvres, c'est vrai quoi, vous avez presque le même âge -bon, tu te rajeunis un peu là...
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Re: made in japan, baby. [tooraya ♡) | Jeu 26 Juil - 18:01 Citer EditerSupprimer
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Tatouer une cicatrice ? Bien sûr que c’était possible. Ce n’était pas un soucis loin de là. ce n’était pas la première fois que je le faisais. J’avais déjà réalisé cet exercice sur le passé, et sur des plus grosses. Et il fallait dire que la cicatrice de Naoya n’était pas grosse, elle était assez petite et à mon avis elle devait dater, peut-être un souvenir d’enfance allez savoir. Mais il était clair qu’elle était assez ancienne pour que je puisse passer les aiguilles dessus sans le moindre soucis, c’était évident. Le plus dur avec une cicatrice, c’était qu’elle pouvait encore bouger avec le temps. Mais visiblement vu l’ancienneté de celle-ci on ne craignait rien du tout. En revanche, j’avouais que le fait qu’il ait relevé son haut, je n’avais pas été vraiment prêt. Pendant quelque instant je dus lutter et batailler comme un fou pour ne pas rougir comme une midinette. Pourtant je n’étais pas prude, clairement j’avais vu des gens à poil, ce n’était pas une première hein. Mais allez savoir pourquoi pendant quelque instants, à cause de ce minuscule carré de peau. Ridicule au possible. En tout cas j’avais géré pour ne pas trop me couvrir en honte - enfin si on comptait pas le moment où j’avais parlé du fait qu’il sortait avec une fille sans en avoir la moindre idée - et je l’avais guidé jusqu’à la pièce où on tatouait les gens avec le patron. J’adorais cet endroit, il était clairement un peu plus personnel que pouvait l’être la boutique juste devant. Mon coin reflétait ma personnalité, et on pouvait y ressentir toutes les influences japonaises. Je me tournais vers le client alors qu’il me demandait depuis quand je travaillais ici. Bien sûr il posait des questions, probablement plus que certaines autres personnes. Mais je pouvais pas vraiment lui en vouloir. Au moins ça prouvait qu’il était réellement intéressé par le tatouage et qu’il voulait savoir à qui il avait à faire. Ce n’était pas anormal et je le rassurais immédiatement. Il ne posait pas trop de questions, en tout cas, ça ne me dérangeait pas. Au moins cela m’avait permis de me rappeler que j’étais ici depuis une année et demie. L’air de rien, je n’étais jamais resté aussi longtemps au même endroit. C’était encore assez nouveau pour moi. Je me souvenais encore quand Junhee m’avait fait passer la porte du salon. D’ailleurs il avait fallut presque six mois pour le patron arrête de me regarder un grand sourire dès que j’étais avec Junhee. L’air de rien, le boss était presque devenu comme un paternel pour moi. Toujours bienveillant et souvent taquin, il avait été plus paternel que mon propre père. C’était quand même triste à penser. J’avouais même un petit secret au client, secret qu’il me promis de garder après m’avoir accordé un petit clin d’oeil… je me figeais quelques instants. Mon cerveau n’ayant pas vraiment compris ce geste. Je finis par reposer mon attention sur Naoya alors que j’avais approché vers lui le dermographe. j’avais commencé à expliquer comment la machine était faite. Je le regardais pendant quelques instants, pendant qu’il m’écoutait parler, j’étais fixé, à essayer de détailler son visage pour mieux le retenir. C’est vrai qu’il était beau mec. Il avait vraiment tout pour plaire. Il m’écoutait attentivement, au moins je pouvais le fixer sans que cela ne se remarque trop. Après mon explication j’avais finit par lui demander si je ne lui avais pas fait trop peur avec mes histoires d’aiguilles. Je hochai la tête alors qu’il me dit qu’il l’avait pas peur des aiguilles. C’est toujours un peu normal de douter, c’est une marque à vie. Comme je l’ai dit il vaut mieux douter que de foncer dans le tas et regretter. il est vrai que pour ma part, j’avais très peu douté. Tous mes tatouages avaient un sens plus ou moins profond, seul quelqu’un qui me connaissait bien aurait pu en comprendre le sens. Alors ouais quand je les avais fait, je n’avais pas douté, car chaque marque avait reflété un moment de ma vie, quelque chose que j’avais besoin d’expier. Plus qu’un besoin esthétique, ça avait été une manière pour moi de me forcer à avancer. Je hochai la tête alors qu’il me parla du risque d’infection. Déjà il faut savoir que le tatouage, sur le principe ça reste injecter de l’encre dans la peau, déjà, donc c’est comme une blessure et il faut prendre soin de votre tatouage pendant la cicatrisation. Si vous êtes diabétique, le risque est plus haut parce que votre peau cicatrise moins bien, donc il y a un peu plus de risque. Mais si vous respectez toutes les recommandations du votre tatoueur, il n’y a pas de soucis. Je pris quelques secondes avant d’ajouter un sourire amusé. Et bien sûr, il vous faut un tatoueur sérieux et doué…. et par chance, je suis très sérieux et doué, je souris légèrement. Okay, je me sentais probablement un peu trop bien avec cet homme que je venais de rencontrer. Un peu trop amical ? Mais il avait su me mettre à l’aise et je ne savais pas pourquoi, mais en très peu de temps j’avais commencé à vraiment apprécié la compagnie de Naoya. Alors quand il me demanda de le tutoyer, je ne pus m’empêcher de me pincer légèrement les lèvres…. mais sérieusement ? Pourquoi il était aussi adorable ? Je ne sais pas si c’est bien professionnel... Je pris quelques secondes de réflexion intenses…. ET PUIS FUCK. Au pire, c’était lui qui m’avait demandé et…. le client était roi non. Mais vu que vous….. hum je veux dire. Vu que… c’est toi qui me le demande Naoya, je l’avais dit avec un grand sourire. Ok, j’avais peut-être un peu trop apprécié ça… et surtout c’était probablement un peu trop naturel quand ça sortait de ma bouche. Alors, il faut que tu me tutoies aussi Nao….Naoya, c’est donnant-donnant. J’avais failli le surnommer Nao… non mais pour qui je me prenais moi au juste ? Heureusement je m’étais repris à temps. Non mais j’avais un don pour me fiche la honte à moi tout seul. Si tu veux mon avis Naoya... Naturellement je m’étais assis sur la table sur laquelle s’allonge les clients en temps normal. ... ton premier tatouage doit surtout refléter quelque chose. Ca peut-être ce que tu veux, ta personnalité, des difficultés que tu as eu dans le passé, quelque chose qui ne rappelle un événement heureux, ou l’inverse pour t’aider à en guérir…. un tatouage qui soit significatif pour toi et uniquement pour toi. Je me pinçais les lèvres en me rendant compte que j’avais fait un monologue encore une fois. Tu vois ce que je veux dire ?
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