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The universe has moved for us [Tooraya]
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The universe has moved for us [Tooraya] | Jeu 26 Juil - 17:46 Citer EditerSupprimer
Je pris une grande inspiration. Zen Tsuki. Zen. La boutique était ouverte et tout allait bien se passer aujourd’hui. J’essayais de ne pas trop penser. De ne pas trop stresser ou pire angoisser. En vrai j’avais en moi un étrange mélange de pression et d’excitation. Et je n’arrivais pas à savoir si je devais flipper à mort ou sauter de partout comme un enfant. la raison de mon état ? Naoya. Oui. Lui. Précisément. C’était aujourd’hui le jour où on avait poser le rendez-vous pour que je lui fasse son tatouage et forcément… j’étais stressé. Il fallait dire que jusqu’à maintenant, le patron n’avait pas arrêté de me demander si je recevais des messages de “mon petit japonais” comme il s’était amusé à surnommer Nao. Mon petit japonais. A chaque fois qu’il me disait cela, j’avais grandement du mal à contrôler mes réactions, entre autre chose je rougissais souvent quand il me balançait ça. Mon petit japonais. Déjà il n’était pas à moi et ensuite il n’était pas petit vu que j’étais légèrement plus petit que lui. Mais le patron me taquinait. Il me taquinait souvent dès que je trouvais quelqu’un d’attirant. Il n’attendait qu’une chose que je lui annonce que je sortais avec Naoya. Mais ça, ça ne risquait pas d’arriver… parce que moi je restais persuadé que Nao préférais les filles. Parce qu’un homme si beau, célibataire…. forcément que ça devait merdé et qu’il allait être hétéro. Sinon c’était juste improbable. Pourtant je continuais de rougir. Mon petit japonais. Oh oui j’aurais adoré dire quelque chose comme ça. Je me mordis la lèvre inférieure alors que je jetais un oeil sur mon téléphone. Je pianotais rapidement un message à Naoya histoire de lui rappeler de bien manger avant de venir au salon. Parce que l’air de rien si on avait pas l’énergie suffisante pour supporter la douleur, on pouvait s'évanouir… c’était surtout vrai pour les grosses pièces - ce qui n’était pas le cas de Nao - mais je préférais être prudent. Puis c’était conseillé à tous les clients, ça faisait partie des recommandations standard. Pourtant je n’avais pas pu m’empêcher de lui envoyer par message…. probablement pour avoir une excuse pour lui en envoyer un ? Bon sang voilà que je recommençais à sourire malgré moi. je rangeais rapidement mon portable avant que le patron s’en rende compte et recommence à me poser des questions gênantes. Par chance, je recevais une cliente pour un tatouage en début d’après-midi. Juste avant l’arrivée de Naoya. Parfait pour que mon esprit divague malgré lui sur le souvenir de son visage. Alors que la demoiselle arrivait dans la boutique je pus à nouveau concentrer toutes mes pensées sur elle. Même si secrètement, je n’avais qu’une hâte, revoir la bouille Naoya passer la porte de la boutique. J’accueillais la cliente avec un sourire polis sur les lèvres. Rapidement pour passer dans le studio de tatouage. Tout s’était passé avec une discussion assez banale. C’était souvent comme ça, les client me racontaient leur vie et moi, je les écoutais tout en répondant. on disait souvent que j’avais un don pour écouter, si seulement les gens savais que je peinais à juste comprendre ce que leurs mimiques faciales voulaient dire. Mais les gens prennaient souvent quelque uns de mes silences de réflexion pour un don d’écoute, allez savoir pourquoi. Souvent je me contentais de faire que hochement de tête et autre bruitage pour acquiescer, ou des sourires polis. Je faisais surtout attention, je marchais sur des oeux souvent, je ne voulais pas vraiment froisser un client après tout. Je poursuivais mon travail tranquillement, bercé par la musique d’ambiance, un air de kpop que j’appréciais toute particulièrement. Le tatouage n’était pas énorme, un simple lettrage anglais. Je terminais consciencieusement. Emballé, pesé. Je laissais la demoiselle observer sa nouvelle marque sur sa peau avant la bander soigneusement. Je la rejoins à l'accueil pour terminer le dernier paiement. Et voilà, une journée qui commençait bien. Tout en terminant avec la cliente je ne pus m’empêcher de regarder si Naoya était arrivé, mais visiblement, il était encore trop tôt. Je pris une moue boudeuse avant de soupirer. Je voulais qu’il arrive moi. J’avais tellement hâte de m’occuper de sa peau. Professionnellement parlant. Je soupirais une seconde fois avant de retourner à mon coin de travail pour le débarrasser et faire qu’il soit tout propre pour Nao. Sans vraiment m’en rendre compte j’avais commencé à faire ce petit ménage en ondulant mon corps sur cette musique si entrainante. Réflexe quand on avait l’hbaitude de danser régulièrement pour un public… bon okay normalement je déshabillais en musique, ce n’était pas vraiment le cas - encore heureux - mais ça ne m’empêchait pas de suivre le rythme de mes hanches. J’enchainais les mouvements en continuant mon ménage. Alors que j’avais fini, je ne pus m’empêcher de tourner sur moi-même… juste avant de rendre compte que… ben Naoya était dans la même pièce que moi. J’étouffai un cri de surprise alors que je réalisai qu’il avait été là pendant mon spectacle ridicule. Oh la hoooonte. A tous les coups c’était le boss qui l’avait envoyé ici pour me rejoindre directement… il avait prévu le coup c’était sûr ! Oh la chèvre ce patron ! Nerveusement je passais ma main dans mes cheveux avant de dire en rougissant. Salut… toi. Je me passais la main sur le visage, bon sang, j’aurais préféré être surpris dans une autre situation… n’importe laquelle, mai une où je me couvrais de ridicule. Je vins arranger mon habituel tank top avant de regarder le japonais en souriant timidement à mon habitude. Alors tu es prêt Nao ? Tu as bien suivi mes instructions j’espère ? Tu as bien dormi aussi j’espère. Oui je commençais à le couvrir de questions, juste pour être certain qu’il oublie ce qu’il venait de voir. Non parce que là… vraiment, il abusait le patron !
The universe has moved for us.
#tooraya
Je pris une grande inspiration. Zen Tsuki. Zen. La boutique était ouverte et tout allait bien se passer aujourd’hui. J’essayais de ne pas trop penser. De ne pas trop stresser ou pire angoisser. En vrai j’avais en moi un étrange mélange de pression et d’excitation. Et je n’arrivais pas à savoir si je devais flipper à mort ou sauter de partout comme un enfant. la raison de mon état ? Naoya. Oui. Lui. Précisément. C’était aujourd’hui le jour où on avait poser le rendez-vous pour que je lui fasse son tatouage et forcément… j’étais stressé. Il fallait dire que jusqu’à maintenant, le patron n’avait pas arrêté de me demander si je recevais des messages de “mon petit japonais” comme il s’était amusé à surnommer Nao. Mon petit japonais. A chaque fois qu’il me disait cela, j’avais grandement du mal à contrôler mes réactions, entre autre chose je rougissais souvent quand il me balançait ça. Mon petit japonais. Déjà il n’était pas à moi et ensuite il n’était pas petit vu que j’étais légèrement plus petit que lui. Mais le patron me taquinait. Il me taquinait souvent dès que je trouvais quelqu’un d’attirant. Il n’attendait qu’une chose que je lui annonce que je sortais avec Naoya. Mais ça, ça ne risquait pas d’arriver… parce que moi je restais persuadé que Nao préférais les filles. Parce qu’un homme si beau, célibataire…. forcément que ça devait merdé et qu’il allait être hétéro. Sinon c’était juste improbable. Pourtant je continuais de rougir. Mon petit japonais. Oh oui j’aurais adoré dire quelque chose comme ça. Je me mordis la lèvre inférieure alors que je jetais un oeil sur mon téléphone. Je pianotais rapidement un message à Naoya histoire de lui rappeler de bien manger avant de venir au salon. Parce que l’air de rien si on avait pas l’énergie suffisante pour supporter la douleur, on pouvait s'évanouir… c’était surtout vrai pour les grosses pièces - ce qui n’était pas le cas de Nao - mais je préférais être prudent. Puis c’était conseillé à tous les clients, ça faisait partie des recommandations standard. Pourtant je n’avais pas pu m’empêcher de lui envoyer par message…. probablement pour avoir une excuse pour lui en envoyer un ? Bon sang voilà que je recommençais à sourire malgré moi. je rangeais rapidement mon portable avant que le patron s’en rende compte et recommence à me poser des questions gênantes. Par chance, je recevais une cliente pour un tatouage en début d’après-midi. Juste avant l’arrivée de Naoya. Parfait pour que mon esprit divague malgré lui sur le souvenir de son visage. Alors que la demoiselle arrivait dans la boutique je pus à nouveau concentrer toutes mes pensées sur elle. Même si secrètement, je n’avais qu’une hâte, revoir la bouille Naoya passer la porte de la boutique. J’accueillais la cliente avec un sourire polis sur les lèvres. Rapidement pour passer dans le studio de tatouage. Tout s’était passé avec une discussion assez banale. C’était souvent comme ça, les client me racontaient leur vie et moi, je les écoutais tout en répondant. on disait souvent que j’avais un don pour écouter, si seulement les gens savais que je peinais à juste comprendre ce que leurs mimiques faciales voulaient dire. Mais les gens prennaient souvent quelque uns de mes silences de réflexion pour un don d’écoute, allez savoir pourquoi. Souvent je me contentais de faire que hochement de tête et autre bruitage pour acquiescer, ou des sourires polis. Je faisais surtout attention, je marchais sur des oeux souvent, je ne voulais pas vraiment froisser un client après tout. Je poursuivais mon travail tranquillement, bercé par la musique d’ambiance, un air de kpop que j’appréciais toute particulièrement. Le tatouage n’était pas énorme, un simple lettrage anglais. Je terminais consciencieusement. Emballé, pesé. Je laissais la demoiselle observer sa nouvelle marque sur sa peau avant la bander soigneusement. Je la rejoins à l'accueil pour terminer le dernier paiement. Et voilà, une journée qui commençait bien. Tout en terminant avec la cliente je ne pus m’empêcher de regarder si Naoya était arrivé, mais visiblement, il était encore trop tôt. Je pris une moue boudeuse avant de soupirer. Je voulais qu’il arrive moi. J’avais tellement hâte de m’occuper de sa peau. Professionnellement parlant. Je soupirais une seconde fois avant de retourner à mon coin de travail pour le débarrasser et faire qu’il soit tout propre pour Nao. Sans vraiment m’en rendre compte j’avais commencé à faire ce petit ménage en ondulant mon corps sur cette musique si entrainante. Réflexe quand on avait l’hbaitude de danser régulièrement pour un public… bon okay normalement je déshabillais en musique, ce n’était pas vraiment le cas - encore heureux - mais ça ne m’empêchait pas de suivre le rythme de mes hanches. J’enchainais les mouvements en continuant mon ménage. Alors que j’avais fini, je ne pus m’empêcher de tourner sur moi-même… juste avant de rendre compte que… ben Naoya était dans la même pièce que moi. J’étouffai un cri de surprise alors que je réalisai qu’il avait été là pendant mon spectacle ridicule. Oh la hoooonte. A tous les coups c’était le boss qui l’avait envoyé ici pour me rejoindre directement… il avait prévu le coup c’était sûr ! Oh la chèvre ce patron ! Nerveusement je passais ma main dans mes cheveux avant de dire en rougissant. Salut… toi. Je me passais la main sur le visage, bon sang, j’aurais préféré être surpris dans une autre situation… n’importe laquelle, mai une où je me couvrais de ridicule. Je vins arranger mon habituel tank top avant de regarder le japonais en souriant timidement à mon habitude. Alors tu es prêt Nao ? Tu as bien suivi mes instructions j’espère ? Tu as bien dormi aussi j’espère. Oui je commençais à le couvrir de questions, juste pour être certain qu’il oublie ce qu’il venait de voir. Non parce que là… vraiment, il abusait le patron !
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Re: The universe has moved for us [Tooraya] | Ven 27 Juil - 2:10 Citer EditerSupprimer
« il est dans ma chambre, n'ouvre pas la porte. et m'attend pas. » tu enfiles ta veste sans adresser un seul regard à akiya, tu parles bien évidemment de kyle. ton frère l'a laissé se sauver, tu as passé une bonne heure à courir après. tu lui as répété x fois de ne pas laisser la porte du balcon ouverte, mais il s'en fout. « quoi? tu tires la tronche? pour un putain de chat? » tu ne réponds pas, tu prends sur toi, tu ne lui adresses même pas un seul regard. « j'peux savoir ce qu'il t'arrive en ce moment? » tu hausses les épaules pour mettre correctement ta veste sur les épaules, te tournant vers lui. « trois fois rien. » tu croises son regard pour la première fois de la journée, un regard noir, tu lui en veux. pour une fois, tu ne lui trouves pas d'excuse. « j'ai un jumeau qui traîne dans séoul et toi, tu passes ton temps à me répéter que j'suis timbré. j'en peux plus de tes potes qui squattent l'appartement et qui sont insupportables. et là, t'as encore fait fuir mon chat parce qu'évidemment, t'en as rien à foutre. » tu pousses un soupir. « un jumeau... je t'ai déjà dit que t'avais complètement craqué. il te ressemblait c'est tout. arrête un peu, si les parents avaient eu des jumeaux, j'le saurais. » tu serres les dents. « ouais, et tu m'dirais rien. » ce n'est pas une question, t'es pas débile même s'il essaye de te faire passer pour un fou. encore une fois, tu laisses tomber. « bref, m'attend pas. » t'as même plus envie de lui parler en ce moment, et il l'a bien compris. tu prends tes clefs et tu sors de l'appartement. encore une fois, tu vas mettre ce souci (ton frère) de côté. t'es bien habitué à vivre avec lui, avec tout ça, tu ne vas pas te ruiner la journée, surtout que tu dois te faire tatouer aujourd'hui. oui, tu sautes enfin le pas. après avoir longuement discuté avec tsuki, tu as fini par prendre ta décision. un petit miracle, ce jeune homme, il a réussi à te dessiner exactement ce que tu visualisais. exactement ce qui te correspondait. ce que tu voulais. alors tu grimpes dans ta voiture, direction le salon de tatouage. dire que lorsque tu rentreras à l'appartement, tu auras ce tatouage. t'es quand même content de le faire, c'est important pour toi. ça pourrait marquer le début d'un nouveau départ, qui arrivera sous peu. il faut dire que ta vie bascule dans tous les sens depuis quelques temps, depuis que tu as croisé ton double, depuis que ta relation avec akiya se casse littéralement la gueule parce que tu arrives à saturation. une fois arrivé au salon de tatouage, tu détaches ta ceinture, sortant de ta voiture pour te diriger vers la boutique. tu passes la porte, t'attendant à te trouver face à tsuki. tu as ce mince sourire adorable sur les lèvres, tu es tout de même content de le revoir... autre que pour le tatouage. t'apprécies beaucoup ce garçon, il a l'air tellement adorable, et les sms que vous aviez échangés te l'a bien confirmé. cependant, t'es un peu surpris de ne pas le voir, non, c'est le deuxième homme qui se tient au comptoir. tu t'approches de lui, un sourire courtois sur les lèvres. « bonjour, » commences-tu en coréen, tsuki t'avait bien dit qu'il ne parlait pas un mot japonais. il relève le regard vers toi. « je.. viens pour- » même pas le temps de terminer ta phrase que l'homme reprend presque aussitôt, un sourire amusé -que tu n'expliques pas- sur les lèvres. « oui. tsuki est prêt à vous recevoir. » il t'indique même la salle à côté d'un geste de la tête, ah bah... pas besoin de demander, tu souris de nouveau. « merci. » et sans perdre de temps, tu te mets en route vers tsuki. mais en entrant dans la pièce, tu ne t'attendais pas à... ça. tu étais prêt à y trouver tsuki, oui, mais pas en train de se déhancher sur la musique. ça t'en coupe la parole avant même que tu prononces un seul mot, ton regard se pose sur lui alors qu'un mince sourire attendri prend place sur tes lèvres. tu devrais sûrement l'arrêter, mais au lieu de ça, tu savoures le spectacle. et pour être tout à fait honnête, ton regard se bloque sur ses vêtements avant de terminer sa course sur ses hanches. il bouge... bien. il a le rythme dans la peau. mais le spectacle se termine un peu trop vite lorsqu'il remarque ta présence, il étouffe même un léger cri de surprise. ton sourire amusé se transforme alors en mine désolée, alors qu'il te salue. « salut... » reprends-tu, faisant quelques pas en avant. « excuse-moi, j'voulais pas te faire peur. » tu aurais peut-être dû l'avertir de ta présence un peu plus tôt ? mais en réalité, tu n'as pas le temps de dire quoi que ce soit d'autre qu'il t'enchaîne de questions. « j'suis prêt. » dis-tu, fièrement. « et j'ai suivi tes instructions à la lettre. » ton sourire s'élargit. c'est lui le professionnel après tout, tu as fait ce qu'il fallait, du moins, tu l'espères. « et pour répondre à ta question, j'ai très bien dormi. peut-être même un peu trop. » tu t'avances encore un peu dans la pièce, regardant autour de toi. tu avais presque oublié certains détails, à quel point ça te rappelle ton chez toi, cette sensation qui scotche ton sourire sur tes douces lèvres. tu reposes à nouveau ton regard sur tsuki. « et toi ? » non parce que ça t'intéresse. tu reprends rapidement la parole : « excuse-moi, je suis un peu en avance... » est-ce que tu es vraiment désolé ? pas vraiment, tu aurais loupé sa petite danse... ça aurait été dommage. mais ça, tu te retiens bien de lui dire. il avait l'air si gêné de te voir assister à tout ça... t'as pas envie de remettre le sujet sur le tapis. même si clairement, ça ne t'a pas déplu. loin de là même.
The universe has moved for us.
#tooraya
« il est dans ma chambre, n'ouvre pas la porte. et m'attend pas. » tu enfiles ta veste sans adresser un seul regard à akiya, tu parles bien évidemment de kyle. ton frère l'a laissé se sauver, tu as passé une bonne heure à courir après. tu lui as répété x fois de ne pas laisser la porte du balcon ouverte, mais il s'en fout. « quoi? tu tires la tronche? pour un putain de chat? » tu ne réponds pas, tu prends sur toi, tu ne lui adresses même pas un seul regard. « j'peux savoir ce qu'il t'arrive en ce moment? » tu hausses les épaules pour mettre correctement ta veste sur les épaules, te tournant vers lui. « trois fois rien. » tu croises son regard pour la première fois de la journée, un regard noir, tu lui en veux. pour une fois, tu ne lui trouves pas d'excuse. « j'ai un jumeau qui traîne dans séoul et toi, tu passes ton temps à me répéter que j'suis timbré. j'en peux plus de tes potes qui squattent l'appartement et qui sont insupportables. et là, t'as encore fait fuir mon chat parce qu'évidemment, t'en as rien à foutre. » tu pousses un soupir. « un jumeau... je t'ai déjà dit que t'avais complètement craqué. il te ressemblait c'est tout. arrête un peu, si les parents avaient eu des jumeaux, j'le saurais. » tu serres les dents. « ouais, et tu m'dirais rien. » ce n'est pas une question, t'es pas débile même s'il essaye de te faire passer pour un fou. encore une fois, tu laisses tomber. « bref, m'attend pas. » t'as même plus envie de lui parler en ce moment, et il l'a bien compris. tu prends tes clefs et tu sors de l'appartement. encore une fois, tu vas mettre ce souci (ton frère) de côté. t'es bien habitué à vivre avec lui, avec tout ça, tu ne vas pas te ruiner la journée, surtout que tu dois te faire tatouer aujourd'hui. oui, tu sautes enfin le pas. après avoir longuement discuté avec tsuki, tu as fini par prendre ta décision. un petit miracle, ce jeune homme, il a réussi à te dessiner exactement ce que tu visualisais. exactement ce qui te correspondait. ce que tu voulais. alors tu grimpes dans ta voiture, direction le salon de tatouage. dire que lorsque tu rentreras à l'appartement, tu auras ce tatouage. t'es quand même content de le faire, c'est important pour toi. ça pourrait marquer le début d'un nouveau départ, qui arrivera sous peu. il faut dire que ta vie bascule dans tous les sens depuis quelques temps, depuis que tu as croisé ton double, depuis que ta relation avec akiya se casse littéralement la gueule parce que tu arrives à saturation. une fois arrivé au salon de tatouage, tu détaches ta ceinture, sortant de ta voiture pour te diriger vers la boutique. tu passes la porte, t'attendant à te trouver face à tsuki. tu as ce mince sourire adorable sur les lèvres, tu es tout de même content de le revoir... autre que pour le tatouage. t'apprécies beaucoup ce garçon, il a l'air tellement adorable, et les sms que vous aviez échangés te l'a bien confirmé. cependant, t'es un peu surpris de ne pas le voir, non, c'est le deuxième homme qui se tient au comptoir. tu t'approches de lui, un sourire courtois sur les lèvres. « bonjour, » commences-tu en coréen, tsuki t'avait bien dit qu'il ne parlait pas un mot japonais. il relève le regard vers toi. « je.. viens pour- » même pas le temps de terminer ta phrase que l'homme reprend presque aussitôt, un sourire amusé -que tu n'expliques pas- sur les lèvres. « oui. tsuki est prêt à vous recevoir. » il t'indique même la salle à côté d'un geste de la tête, ah bah... pas besoin de demander, tu souris de nouveau. « merci. » et sans perdre de temps, tu te mets en route vers tsuki. mais en entrant dans la pièce, tu ne t'attendais pas à... ça. tu étais prêt à y trouver tsuki, oui, mais pas en train de se déhancher sur la musique. ça t'en coupe la parole avant même que tu prononces un seul mot, ton regard se pose sur lui alors qu'un mince sourire attendri prend place sur tes lèvres. tu devrais sûrement l'arrêter, mais au lieu de ça, tu savoures le spectacle. et pour être tout à fait honnête, ton regard se bloque sur ses vêtements avant de terminer sa course sur ses hanches. il bouge... bien. il a le rythme dans la peau. mais le spectacle se termine un peu trop vite lorsqu'il remarque ta présence, il étouffe même un léger cri de surprise. ton sourire amusé se transforme alors en mine désolée, alors qu'il te salue. « salut... » reprends-tu, faisant quelques pas en avant. « excuse-moi, j'voulais pas te faire peur. » tu aurais peut-être dû l'avertir de ta présence un peu plus tôt ? mais en réalité, tu n'as pas le temps de dire quoi que ce soit d'autre qu'il t'enchaîne de questions. « j'suis prêt. » dis-tu, fièrement. « et j'ai suivi tes instructions à la lettre. » ton sourire s'élargit. c'est lui le professionnel après tout, tu as fait ce qu'il fallait, du moins, tu l'espères. « et pour répondre à ta question, j'ai très bien dormi. peut-être même un peu trop. » tu t'avances encore un peu dans la pièce, regardant autour de toi. tu avais presque oublié certains détails, à quel point ça te rappelle ton chez toi, cette sensation qui scotche ton sourire sur tes douces lèvres. tu reposes à nouveau ton regard sur tsuki. « et toi ? » non parce que ça t'intéresse. tu reprends rapidement la parole : « excuse-moi, je suis un peu en avance... » est-ce que tu es vraiment désolé ? pas vraiment, tu aurais loupé sa petite danse... ça aurait été dommage. mais ça, tu te retiens bien de lui dire. il avait l'air si gêné de te voir assister à tout ça... t'as pas envie de remettre le sujet sur le tapis. même si clairement, ça ne t'a pas déplu. loin de là même.
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Re: The universe has moved for us [Tooraya] | Ven 27 Juil - 17:35 Citer EditerSupprimer
Non sérieusement, j’étais vraiment….. un imbécile ? Non vraiment je ne voyais pas comment j’aurais pu plus me couvrir de honte là. Danser devant le type pour lequel je craquais ? Genre sérieusement ? Je savais que c’était un coup du patron. A tous les coups Nao était arrivé peu de temps après que la cliente d’avant soit partie et il l’avait envoyé directement à l’atelier. Ce vieux était un vrai chameau ! Il savait que ça allait se passer, d’ailleurs, il devait probablement être en train de se marrer comme un phoque derrière le comptoir. Je serrai les dents, il allait me le payer… bon gentiment parce que j’appréciais beaucoup ce vieil homme, mais quand même il allait me payer payer tout de même. Il fallait dire que depuis que Naoya était passé pour la première fois dans la boutique, j’avais l’impression qu’il s’était donné pour mission de mettre ensemble lui et moi… alors qu’il était évident que je n’étais pas le genre de Nao et qu’en plus il devait être hétéro. Parce que clairement tous les beaux gars sont hétéros ! Mais non, le patron Blink il fallait absolument qu’il n’en fasse qu’à sa tête. Des fois on aurait eu du mal à croire qu’il avait dépassé le trente ans tant il agissait comme un vrai gosse. une vraie tête de mule et pour le faire changer d’avis c’était mission impossible ! Il fallait lui prouver par A + B que non, ça ne fonctionnait pas. Je le savais bien j’avais passé prêt d’une demie année à lui sortir de la tête que non, je n’étais pas en couple avec Junhee et non je ne le serai pas. J’allais maintenant repasser six mois à lui dire que non, je ne plaisais pas à Naoya. GROSSE AMBIANCE.
Bref je tentais tant bien que mal de me sauver la mise en partant sur un tout autre sujet. Pas que je n’aimais pas danser, j’avais l’habitude de danser mon corps en rythme avec la musique, c’était mon job. Je savais que j’étais loin d’être dégueux pour me mouvoir, mais disons qu’à cet instant…. je ne m’étais pas vraiment attendu à faire un show privé pour Nao. Alors pour cacher ma gêne immense en parlant…. probablement en parlant un peu trop en fait. D’ailleurs le rouge m’étais monté aux joues alors que je lui posais des multiples questions pour savoir s’il était prêt pour ce grand jour. Eh oui, aujourd’hui j’allais encrer sa peau pour la première fois. Il fallait dire que le premier tatouage, c’était toujours un peu spécial, un peu comme le dépucelage en quelques sortes. C’était un peu comme accepter que sa peau devienne le support d’une oeuvre d’art. Comme une toile humaine. Et j’étais particulièrement flatté que Naoya ait accepté que je sois le premier artiste à peindre pour la première fois sur cette toile blanche. J’étais déjà très excité tout court par le fait de tatouer le japonais tout court en fait. Ca ne me faisait pas rien de tatouer le mec pour lequel je craquais quand même. Je souris légèrement alors qu’il annonça qu’il était prêt et avait tout suivi à la lettre. Tu es parfait Nao, avais-je dit toujours en japonais. Il fallait dire que depuis que j’avais rencontré le jeune homme j’avais à nouveau repris le réflexe de parler japonais et c’était un vrai bonheur pour moi. Bien dormi ? Parfait. Décidément, Naoya était un élève parfait et avait suivi tout ce que je lui avait dit. Si tous les clients étaient aussi parfaits que lui ! Je débarrassais rapidement mes affaires qui avaient à entretenir mon atelier avant de me tourner vers lui quand il me renvoya la question. Je clignais quelques fois des yeux. Je crois que personne ne m’avait vraiment demandé ça, à part Junhee - mais lui c’est parce que c’était une maman poule. Alors ça me faisait un peu bizarre. Mince si ça se trouve j’avais des cernes et il avait peur que j’ai mal dormi et que je le tatoue mal. Je continuai de cligner des yeux quelques courtes secondes avant de dire rapidement. Oui bien dormi, dis-je timidement avant de me retourner pour farfouiller vers mon coin de travail. Je sortis rapidement un trieur avant de replanter mes yeux sur le client du jour. Alors qu’il s’excusa d’être arrivé trop tôt je dis précipitamment. Oh non non, t’inquiète pas j’ai fini il y a peu avec une cliente. Je m’occupais juste de nettoyer avant ton arrivée. je souris légèrement, puis secrètement j’avais vraiment attendu son arrivée. le fait qu’il soit là plus tot ? Ben en fait… ça me faisait très plaisir. Puis ça prouver que tu as autant hâte que moi de faire ce tatouage…. non ? Je souris légèrement avant de repasser ma main dans mes cheveux. Et ça me fait plaisir… de te revoir. Je souris tendrement avant de baisser les yeux sur mon trieur pour l’ouvrir. Sur la première page il y avait le modèle du tatouage que j’avais fait juste avant et bien sûr le petit panda de Naoya. Je le sortis de la pochette plastifiée avant de lui tendre. Il était petit, mais pas trop non plus. Voilà le modèle physique, j’espère qu’il te convient toujours autant.
The universe has moved for us.
#tooraya
Non sérieusement, j’étais vraiment….. un imbécile ? Non vraiment je ne voyais pas comment j’aurais pu plus me couvrir de honte là. Danser devant le type pour lequel je craquais ? Genre sérieusement ? Je savais que c’était un coup du patron. A tous les coups Nao était arrivé peu de temps après que la cliente d’avant soit partie et il l’avait envoyé directement à l’atelier. Ce vieux était un vrai chameau ! Il savait que ça allait se passer, d’ailleurs, il devait probablement être en train de se marrer comme un phoque derrière le comptoir. Je serrai les dents, il allait me le payer… bon gentiment parce que j’appréciais beaucoup ce vieil homme, mais quand même il allait me payer payer tout de même. Il fallait dire que depuis que Naoya était passé pour la première fois dans la boutique, j’avais l’impression qu’il s’était donné pour mission de mettre ensemble lui et moi… alors qu’il était évident que je n’étais pas le genre de Nao et qu’en plus il devait être hétéro. Parce que clairement tous les beaux gars sont hétéros ! Mais non, le patron Blink il fallait absolument qu’il n’en fasse qu’à sa tête. Des fois on aurait eu du mal à croire qu’il avait dépassé le trente ans tant il agissait comme un vrai gosse. une vraie tête de mule et pour le faire changer d’avis c’était mission impossible ! Il fallait lui prouver par A + B que non, ça ne fonctionnait pas. Je le savais bien j’avais passé prêt d’une demie année à lui sortir de la tête que non, je n’étais pas en couple avec Junhee et non je ne le serai pas. J’allais maintenant repasser six mois à lui dire que non, je ne plaisais pas à Naoya. GROSSE AMBIANCE.
Bref je tentais tant bien que mal de me sauver la mise en partant sur un tout autre sujet. Pas que je n’aimais pas danser, j’avais l’habitude de danser mon corps en rythme avec la musique, c’était mon job. Je savais que j’étais loin d’être dégueux pour me mouvoir, mais disons qu’à cet instant…. je ne m’étais pas vraiment attendu à faire un show privé pour Nao. Alors pour cacher ma gêne immense en parlant…. probablement en parlant un peu trop en fait. D’ailleurs le rouge m’étais monté aux joues alors que je lui posais des multiples questions pour savoir s’il était prêt pour ce grand jour. Eh oui, aujourd’hui j’allais encrer sa peau pour la première fois. Il fallait dire que le premier tatouage, c’était toujours un peu spécial, un peu comme le dépucelage en quelques sortes. C’était un peu comme accepter que sa peau devienne le support d’une oeuvre d’art. Comme une toile humaine. Et j’étais particulièrement flatté que Naoya ait accepté que je sois le premier artiste à peindre pour la première fois sur cette toile blanche. J’étais déjà très excité tout court par le fait de tatouer le japonais tout court en fait. Ca ne me faisait pas rien de tatouer le mec pour lequel je craquais quand même. Je souris légèrement alors qu’il annonça qu’il était prêt et avait tout suivi à la lettre. Tu es parfait Nao, avais-je dit toujours en japonais. Il fallait dire que depuis que j’avais rencontré le jeune homme j’avais à nouveau repris le réflexe de parler japonais et c’était un vrai bonheur pour moi. Bien dormi ? Parfait. Décidément, Naoya était un élève parfait et avait suivi tout ce que je lui avait dit. Si tous les clients étaient aussi parfaits que lui ! Je débarrassais rapidement mes affaires qui avaient à entretenir mon atelier avant de me tourner vers lui quand il me renvoya la question. Je clignais quelques fois des yeux. Je crois que personne ne m’avait vraiment demandé ça, à part Junhee - mais lui c’est parce que c’était une maman poule. Alors ça me faisait un peu bizarre. Mince si ça se trouve j’avais des cernes et il avait peur que j’ai mal dormi et que je le tatoue mal. Je continuai de cligner des yeux quelques courtes secondes avant de dire rapidement. Oui bien dormi, dis-je timidement avant de me retourner pour farfouiller vers mon coin de travail. Je sortis rapidement un trieur avant de replanter mes yeux sur le client du jour. Alors qu’il s’excusa d’être arrivé trop tôt je dis précipitamment. Oh non non, t’inquiète pas j’ai fini il y a peu avec une cliente. Je m’occupais juste de nettoyer avant ton arrivée. je souris légèrement, puis secrètement j’avais vraiment attendu son arrivée. le fait qu’il soit là plus tot ? Ben en fait… ça me faisait très plaisir. Puis ça prouver que tu as autant hâte que moi de faire ce tatouage…. non ? Je souris légèrement avant de repasser ma main dans mes cheveux. Et ça me fait plaisir… de te revoir. Je souris tendrement avant de baisser les yeux sur mon trieur pour l’ouvrir. Sur la première page il y avait le modèle du tatouage que j’avais fait juste avant et bien sûr le petit panda de Naoya. Je le sortis de la pochette plastifiée avant de lui tendre. Il était petit, mais pas trop non plus. Voilà le modèle physique, j’espère qu’il te convient toujours autant.
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Re: The universe has moved for us [Tooraya] | Sam 28 Juil - 19:52 Citer EditerSupprimer
tu parles rarement de tes problèmes ou de ce qu'il te rend mal. non pas parce que tu n'y arrives pas, tu n'as juste pas ce réflexe. t'as ce côté légèrement altruiste, tu as pris l'habitude de tout encaisser, de prendre sur toi, et t'y arrives. là, tu as la chance d'avoir l'opportunité de penser à autre chose. tu ne vas tout de même pas te ruiner le moral à cause de ton frère, ni remuer toutes ces pensées qui te rendent mal. tu parles bien évidemment de ta rencontre récente avec ton double. tu n'as aucune information, aucune explication, et dieu sait que tu as horreur de ça. tu détestes ne pas comprendre, mais tu n'arrêtes pas de te prendre la tête. là, tu veux t'accorder une pause, penser un peu à toi. après tout, tu vas te faire tatouer pour la première fois aujourd'hui, et en plus, tu vas revoir tsuki. et quelle retrouvaille, lorsque tu le vois se déhancher, tu ne peux t'empêcher de sourire tendrement. il bouge bien, y'a pas à dire. tu te permets même d'admirer son corps. tu ne vas pas mentir, tsuki est vraiment à ton goût. il est adorable, doux et vraiment canon... tu ne peux pas réellement dire que tu le vois comme un futur ami à toi. non, tu le regardes d'un tout autre œil, parce que clairement, c'est ton type de garçon -même si tu doutes grandement qu'il puisse se passer quelque chose. tu aurais bien voulu profiter du spectacle plus longtemps mais il t'aperçoit, adaptant cette attitude des plus gênés. gêné ? avec toi ? non, il ne faut pas. sans grande surprise, il change très vite de conversation en te demandant si tu avais bien respecté toutes les consignes qu'il t'avait dite. tu lui réponds que oui, évidemment, encore une fois, c'est lui le professionnel et puis, c'est ton premier tatouage, tu ne savais pas réellement s'il y avait des règles à suivre ou non. quand il te réponds que tu es, tu cites, parfait, tu affiches une moue angélique, clairement craquante. parfait ? quand même pas. bon sang, qu'est-ce que ça te fait du bien de le revoir. il te mitraille de questions, questions auxquelles tu réponds rapidement avant de lui retourner l'une d'entre elles, et lui, est-ce qu'il a bien dormi? t'as bien conscience que ça n'a rien à voir avec ta venue ici, mais tu ne t'intéresses pas qu'à ton tatouage, pour le coup. le feeling passe que trop bien avec lui pour que tu ne sois concentré que sur ce sujet là. après réception de sa réponse, tu t'excuses d'être un peu à l'avance. en fait, tu pensais l'attendre -ce qui ne t'aurait absolument pas dérangé- tu étais surpris lorsque son collègue t'avait d'ores et déjà envoyé vers tsuki. ce dernier t'explique alors qu'il venait de recevoir une cliente et qu'il nettoyait juste avant ton arrivée. bon, tu as vraiment bien fait de ne pas prendre ton temps. c'est pour ça que tu aimes être en avance, en général. à sa réflexion, tu ne peux t'empêcher d'étouffer un léger ricanement. est-ce que tu as hâte de te faire tatouer ? oui, clairement. « ça me fait bizarre... mais j'ai hâte, oui. » réponds-tu, un tendre sourire sur les lèvres. bizarre parce que tu ne connais pas encore la sensation que ça procure. toi ? tatoué ? qui l'aurait cru ! mais l'idée te branche clairement, tu doutes que tu aurais passé à l'action si ça n'avait pas été tsuki. il faut dire que sa gentillesse t'a poussé à rester vers lui, à en savoir plus encore et donc.. à craquer. « j'me demande quelle sensation ça fait, d'se faire tatouer. » penses-tu à voix haute, baissant le regard vers ton bas ventre, là où se trouve ta cicatrice et donc, ton futur tatouage. et oui, il y a ce détail aussi, tu ne la verras plus ta cicatrice. dire que tu n'as aucune idée d'où est-ce qu'elle peut provenir... comme quoi, même ta mémoire n'est pas parfaite. mais elle disparaîtra bientôt. toi qui aime découvrir de nouvelles choses, qui aime tout apprendre. de savoir que tu auras l'opportunité de découvrir la sensation d'avoir un tatouage t'enchante clairement. ton regard se fixe quelques instants dans ses cheveux, puisqu'il reproduit ce tic. tu as eu le temps de remarquer qu'il passait souvent sa main dans ses cheveux, un détail que tu n'aurais peut-être pas remarqué s'il ne te plaisait pas, mais là tu l'as remarqué, et tu le trouves encore plus mignon. et puis, ses paroles te font sourire. ça lui fait plaisir de te revoir ? toi aussi, complètement même. mais de savoir qu'il avait tout aussi hâte que toi gonfle ton cœur, tu as même ce sourire adorable sur les lèvres. « moi aussi, ça me fait plaisir. » lâches-tu, le plus sincèrement du monde. profitant qu'il soit concentré sur son trieur pour t'accorder quelques secondes pour le regarder. il est vraiment trop adorable, et trop mignon... bon ok, t'es pas là pour ça, mais quand même. t'es content d'avoir fait sa connaissance, même si c'est étrange de dire ça. c'est vrai, c'est comme si vous vous connaissiez depuis un moment tous les deux. tu ne saurais expliqué pourquoi, peut-être parce qu'il te rappelle un ami à toi ? aucune idée. tu baisses finalement le regard vers son trieur, y redécouvrant le modèle de tatouage qu'il t'avait fait. lorsqu'il le tend dans ta direction tu t'en saisie, observant de nouveau son oeuvre. « c'est parfait. » vraiment parfait, tu déposes tes fesses contre la table derrière toi, remontant ton regard vers tsuki, un doux sourire sur le visage. tu main libre vient inconsciemment caresser ton bras. en fait, toi aussi tu as certains tics... même si pour le coup, tu as chopé celui là à cause de tes allergies au soleil. heureusement que maintenant, tu as de quoi te protéger et tes médicaments. même si lorsque tu ne fais pas ce qu'il faut, ça reste tout de même un calvaire. « merci encore, c'est.. exactement ce que je voulais. » reprends-tu, lançant un regard vers le modèle avant de regarder à nouveau tsuki. tu n'arrivais pas à trouver ce que tu voulais, ni même un semblant d'idée mais tsuki a rapidement compris, et après plusieurs essais, il a réussi à te dessiner ce que tu voulais. un panda, distinct mais pas trop, et puis, ces deux petites étoiles. un rendu discret, mais pas trop. exactement comme ta personnalité. « j'dois bien l'avouer, t'es mon miracle. » plaisantes-tu à moitié, un sourire amusé sur les lèvres. oui parce que tu dis la vérité, tu doutes qu'une autre personne aurait pu te dessiner quelque chose qui te correspondait mieux que l'oeuvre de tsuki. « même si pour rien te cacher, j'appréhende un peu.. » non pas que tu sois effrayé à l'idée de te faire tatouer, bien au contraire, et puis, tu n'as pas la peau réellement sensible mais tu ne connais pas cette nouvelle sensation. tu as hâte de la découvrir mais en même temps, tu appréhendes. c'est sans doute normal, non?
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tu parles rarement de tes problèmes ou de ce qu'il te rend mal. non pas parce que tu n'y arrives pas, tu n'as juste pas ce réflexe. t'as ce côté légèrement altruiste, tu as pris l'habitude de tout encaisser, de prendre sur toi, et t'y arrives. là, tu as la chance d'avoir l'opportunité de penser à autre chose. tu ne vas tout de même pas te ruiner le moral à cause de ton frère, ni remuer toutes ces pensées qui te rendent mal. tu parles bien évidemment de ta rencontre récente avec ton double. tu n'as aucune information, aucune explication, et dieu sait que tu as horreur de ça. tu détestes ne pas comprendre, mais tu n'arrêtes pas de te prendre la tête. là, tu veux t'accorder une pause, penser un peu à toi. après tout, tu vas te faire tatouer pour la première fois aujourd'hui, et en plus, tu vas revoir tsuki. et quelle retrouvaille, lorsque tu le vois se déhancher, tu ne peux t'empêcher de sourire tendrement. il bouge bien, y'a pas à dire. tu te permets même d'admirer son corps. tu ne vas pas mentir, tsuki est vraiment à ton goût. il est adorable, doux et vraiment canon... tu ne peux pas réellement dire que tu le vois comme un futur ami à toi. non, tu le regardes d'un tout autre œil, parce que clairement, c'est ton type de garçon -même si tu doutes grandement qu'il puisse se passer quelque chose. tu aurais bien voulu profiter du spectacle plus longtemps mais il t'aperçoit, adaptant cette attitude des plus gênés. gêné ? avec toi ? non, il ne faut pas. sans grande surprise, il change très vite de conversation en te demandant si tu avais bien respecté toutes les consignes qu'il t'avait dite. tu lui réponds que oui, évidemment, encore une fois, c'est lui le professionnel et puis, c'est ton premier tatouage, tu ne savais pas réellement s'il y avait des règles à suivre ou non. quand il te réponds que tu es, tu cites, parfait, tu affiches une moue angélique, clairement craquante. parfait ? quand même pas. bon sang, qu'est-ce que ça te fait du bien de le revoir. il te mitraille de questions, questions auxquelles tu réponds rapidement avant de lui retourner l'une d'entre elles, et lui, est-ce qu'il a bien dormi? t'as bien conscience que ça n'a rien à voir avec ta venue ici, mais tu ne t'intéresses pas qu'à ton tatouage, pour le coup. le feeling passe que trop bien avec lui pour que tu ne sois concentré que sur ce sujet là. après réception de sa réponse, tu t'excuses d'être un peu à l'avance. en fait, tu pensais l'attendre -ce qui ne t'aurait absolument pas dérangé- tu étais surpris lorsque son collègue t'avait d'ores et déjà envoyé vers tsuki. ce dernier t'explique alors qu'il venait de recevoir une cliente et qu'il nettoyait juste avant ton arrivée. bon, tu as vraiment bien fait de ne pas prendre ton temps. c'est pour ça que tu aimes être en avance, en général. à sa réflexion, tu ne peux t'empêcher d'étouffer un léger ricanement. est-ce que tu as hâte de te faire tatouer ? oui, clairement. « ça me fait bizarre... mais j'ai hâte, oui. » réponds-tu, un tendre sourire sur les lèvres. bizarre parce que tu ne connais pas encore la sensation que ça procure. toi ? tatoué ? qui l'aurait cru ! mais l'idée te branche clairement, tu doutes que tu aurais passé à l'action si ça n'avait pas été tsuki. il faut dire que sa gentillesse t'a poussé à rester vers lui, à en savoir plus encore et donc.. à craquer. « j'me demande quelle sensation ça fait, d'se faire tatouer. » penses-tu à voix haute, baissant le regard vers ton bas ventre, là où se trouve ta cicatrice et donc, ton futur tatouage. et oui, il y a ce détail aussi, tu ne la verras plus ta cicatrice. dire que tu n'as aucune idée d'où est-ce qu'elle peut provenir... comme quoi, même ta mémoire n'est pas parfaite. mais elle disparaîtra bientôt. toi qui aime découvrir de nouvelles choses, qui aime tout apprendre. de savoir que tu auras l'opportunité de découvrir la sensation d'avoir un tatouage t'enchante clairement. ton regard se fixe quelques instants dans ses cheveux, puisqu'il reproduit ce tic. tu as eu le temps de remarquer qu'il passait souvent sa main dans ses cheveux, un détail que tu n'aurais peut-être pas remarqué s'il ne te plaisait pas, mais là tu l'as remarqué, et tu le trouves encore plus mignon. et puis, ses paroles te font sourire. ça lui fait plaisir de te revoir ? toi aussi, complètement même. mais de savoir qu'il avait tout aussi hâte que toi gonfle ton cœur, tu as même ce sourire adorable sur les lèvres. « moi aussi, ça me fait plaisir. » lâches-tu, le plus sincèrement du monde. profitant qu'il soit concentré sur son trieur pour t'accorder quelques secondes pour le regarder. il est vraiment trop adorable, et trop mignon... bon ok, t'es pas là pour ça, mais quand même. t'es content d'avoir fait sa connaissance, même si c'est étrange de dire ça. c'est vrai, c'est comme si vous vous connaissiez depuis un moment tous les deux. tu ne saurais expliqué pourquoi, peut-être parce qu'il te rappelle un ami à toi ? aucune idée. tu baisses finalement le regard vers son trieur, y redécouvrant le modèle de tatouage qu'il t'avait fait. lorsqu'il le tend dans ta direction tu t'en saisie, observant de nouveau son oeuvre. « c'est parfait. » vraiment parfait, tu déposes tes fesses contre la table derrière toi, remontant ton regard vers tsuki, un doux sourire sur le visage. tu main libre vient inconsciemment caresser ton bras. en fait, toi aussi tu as certains tics... même si pour le coup, tu as chopé celui là à cause de tes allergies au soleil. heureusement que maintenant, tu as de quoi te protéger et tes médicaments. même si lorsque tu ne fais pas ce qu'il faut, ça reste tout de même un calvaire. « merci encore, c'est.. exactement ce que je voulais. » reprends-tu, lançant un regard vers le modèle avant de regarder à nouveau tsuki. tu n'arrivais pas à trouver ce que tu voulais, ni même un semblant d'idée mais tsuki a rapidement compris, et après plusieurs essais, il a réussi à te dessiner ce que tu voulais. un panda, distinct mais pas trop, et puis, ces deux petites étoiles. un rendu discret, mais pas trop. exactement comme ta personnalité. « j'dois bien l'avouer, t'es mon miracle. » plaisantes-tu à moitié, un sourire amusé sur les lèvres. oui parce que tu dis la vérité, tu doutes qu'une autre personne aurait pu te dessiner quelque chose qui te correspondait mieux que l'oeuvre de tsuki. « même si pour rien te cacher, j'appréhende un peu.. » non pas que tu sois effrayé à l'idée de te faire tatouer, bien au contraire, et puis, tu n'as pas la peau réellement sensible mais tu ne connais pas cette nouvelle sensation. tu as hâte de la découvrir mais en même temps, tu appréhendes. c'est sans doute normal, non?
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Re: The universe has moved for us [Tooraya] | Dim 29 Juil - 14:08 Citer EditerSupprimer
Naoya. Je n’arrivais toujours pas comprendre pourquoi je me sentais si bien à ses côtés. Je ne me sentais pas mal à l’aise ou stressé comme je pouvais l’être avec des personne que je rencontrais. Je n’étais à avoir l’impression de marcher sur des oeufs en me disant que j’allais peut-être froissé quelqu’un et potentiellement me prendre un pain dans la tronche comme c’était souvent le cas en fait. Je ne savais pas pourquoi Nao me donnait ce sentiment de sécurité et de familiarité comme je l'avais déjà dit. Il donnait cette impression d’être ami avec lui depuis bien plus longtemps que cela. Il avait cette attitude et cette aura de ce pote de longue date qu’on avait toujours plaisir à retrouver et à discuter avec… Mouais enfin je ne savais pas trop ce que ça faisait d’avoir des amis de très longue date, vu que je n’avais pas vraiment eu d’amis quand j’étais plus jeune. Mise à part Junhee… Non parce que je le voyais venir, si je l’oubliais, il était capable de me faire un caca nerveux… Enfin après Junhee avait été mon petit-copain donc bon…. en soit ce n’était pas vraiment la même chose. mais en soi, je n'avais pas vraiment eu beaucoup de liens amicaux en général. J’avais toujours cette tendance à être seul et souvent à chercher la solitude. Quoique, à plusieurs reprises, il m’avait semblé avoir entendu ma mère parler d’un ami japonais… mais je ne m’en souvenais pas. Il fallait dire qu’avec mon cerveau tout détraquer je n’avais plus vraiment une bonne mémoire. Déjà que j’avais tendance à oublier les choses quelque secondes après les avoir faites… en plus il avait fallu que des morceaux entiers de mon enfance soit complètement plongés dans le brouillard. Enfin je supposais qu’après tant d’année, me souvenir de lui ne faisait aucune différence, non ? Je reposais mes yeux sur Naoya. il était là plus tôt que prévu, mais est-ce que ça me dérangeait ? Pas le moins du moins, avouons-le. J’avais rapidement passé l’éponge sur le fait qu’il m’avait vu me dandiner… la prochaine fois je lui offrirai un vrai show privé digne de ce nom… hein ? Qu’est-ce que je racontais moi. Enfin bref, le fait était que son arrivée en avance voulait clairement dire qu’il avait particulièrement envie de passer sous mes mains et mes aiguilles. Et ça me rassurait de ne pas être le seul à être surexcité comme une puce. J’affichais un léger sourire avant de dire. Tu verras, il n’y a rien de comparable avec la sensation de se faire tatouer. Naturellement j’avais recommencé à rejouer avec mes cheveux, j’avouais que j’étais probablement un peu stressé. Je n’avais pas envie de tout foirer, surtout avec Nao. Il m’accordait sa confiance… bon okay beaucoup de client m’accordaient leur confiance, et c’était pas la première fois que je faisais un premier tatouage. Mais c’était Nao… et il me plaisait beaucoup. Alors je voulais peut-être un peu -beaucoup- l’impressionner. C’était un peu égoïste non ? Je voulais juste qu’il me voit à mon avantage… enfin le voir en soi me faisait déjà plaisir. Même si on se connaissait depuis peu, j’avoue qu’il était pour moi comme une bouffée d’air frais. Je l’appréciais et j’appréciais sa présence. Et plus le temps passait, plus j’avais seulement envie d’en savoir plus sur Naoya. J’avais vraiment envie de le découvrir et…. probablement m'attacher à lui. Et quand bien même il faisait la bêtise d’être hétérosexuel… eh bien, je pouvais envisager de le considérer comme une connaissance… un ami ? Oui, j’aimais le revoir et secrètement j’avais très envie de le revoir dans le futur… en dehors du domaine tatouage. Je me pinçai la lèvre inférieure alors qu’il s'avouait que lui il était contente me revoir. Ne pas sourire comme un gros débile, ne pas sourire comme un gros débile. Heureusement que j’avais la tête plongée dans mon trieur, sinon il aurait remarqué que…. ben si je souriais naïvement et que mes joues étaient légèrement rouges. Je finis par lui sortir le bout de papier sur lequel était son tatouage aux dimensions réelles. J’attendis qu’il me confirme que le dessin lui plaisait toujours. Parce que souvent le dessin pouvaient sembler différent de la photo envoyée. Mais visiblement, c’était validé. Je posais mon regard sur lui, pendant quelques secondes il sa main glissa le long de son bras. Pendant quelques secondes je fus tenté d’attraper cette même main pour la prendre dans la mienne. Mais que dalle, à la place je restai le regard dans le vide fixant son bras, jusqu’à ce que sa voix me tire de ma pensée décousue. C’est moi qui devrait te remercier, c’est un très beau projet que tu partages avec moi, avais-je dit en acquiesçant. Les tatouages avec ce genre d’histoire derrière, c’était quelque chose que j’adorais faire. Clairement certaines personnes venaient ici que pour le côté esthétique de la chose, mais moi j’adorais que les tatouages aient une signification profonde.Je penchai la tête sur le côté alors qu’il me dit que j’étais… SON miracle. En riant légèrement. Son miracle…. ah mais quand il veut j’étais à lui hein. Alors sans comprendre ce qu’il se dessinait sur son visage, je ris légèrement comme lui, souvent quand je comprennais pas j’essayais de faire la même chose que la personne en face de moi, souvent ça passait crème - enfin des fois. Alors qu’il me confiait qu’il appréhendait ce moment. Je posais naturellement ma main sur la sienne et lui offrit un rictus rassurant. Hey c’est normal d’appréhender ce qu’on ne connaît pas. mais je vais être très doux avec toi, je te le promet, avais-je précisé en mettant la main qui s’était posé sur la sienne sur mon coeur comme pour le jurer. Je pris une grand inspiration avant me rendre compte qu’il était dans la position parfaite pour que je commence à travailler. Oh bouge pas. Je commence à préparer ce qu’il me faut Naturellement, je rentrais dans mon monde pour sortir tout ce dont j’avais besoin, les encres - j’avais décidé d’y mettre un peu de blanc pour faire sortir les lignes -, les aiguilles - pas très nombreuses vu que le tatouage de Nao était assez petit -, et tout le nécessaire pour désinfecter. Tout ce joli petit monde alla sur mon guéridon et mes fesses se posèrent sur un tabouret roulant. Je m’approchai de Nao et réglai la hauteur du siège pour être à hauteur de sa cicatrice….. donc de son bas-ventre… ZEN TSUKI ZEN. Mon menton se releva pour croiser le regard de mon aîné juste avant de lui demander en indiquant sa cicatrice par dessus ses vêtements. Je peux ? Légèrement timide j’attendis sa confirmation avant de tirer légèrement sur son haut et son pantalon comme il l’avait fait la première fois pour laisser apparaître cette petite cicatrice. Je hochai légèrement de la tête de dire. Tu peux me tenir le haut… s’il te plait ? Je me tournais pour me désinfecter les mains, j’attrapai un stylo et une lingette avant de revenir sur le glorieux bas ventre du japonais. Je repassai doucement deux doigts au niveau du pantalon de Nao pour le baisser légèrement. Ca va être frais, avertis-je avant désinfecter consciencieusement la zone. Je jetai la lingette dans la poubelle avant de décapuchonner le stylo avec ma bouche. Tout en gardant le capuchon dans la bouche je commençai à expliquer. Che péchère dechiner... me rendant compte de ma voix ridicule je le retirai immédiatement avant de poursuivre avec un petit rire amusé de ma propre bêtise Je préfère dessiner à même la peau, je suis un peu vieux jeu. Mais je peux adapter en fonction de la forme du corps, vois-tu ? Tout en expliquant mon stylo avait reproduit le modèle que j’avais fait pour le japonais. Ce n’était pas très long, son tatouage était vraiment petit. En terminant le motif, je me reculais un peu pour bien le voir et hochai la tête satisfait. C’est tout bon, dis moi ça te va, avais-je dit en indiquant du doigt un large miroir collé au mur au fond de la salle.
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Naoya. Je n’arrivais toujours pas comprendre pourquoi je me sentais si bien à ses côtés. Je ne me sentais pas mal à l’aise ou stressé comme je pouvais l’être avec des personne que je rencontrais. Je n’étais à avoir l’impression de marcher sur des oeufs en me disant que j’allais peut-être froissé quelqu’un et potentiellement me prendre un pain dans la tronche comme c’était souvent le cas en fait. Je ne savais pas pourquoi Nao me donnait ce sentiment de sécurité et de familiarité comme je l'avais déjà dit. Il donnait cette impression d’être ami avec lui depuis bien plus longtemps que cela. Il avait cette attitude et cette aura de ce pote de longue date qu’on avait toujours plaisir à retrouver et à discuter avec… Mouais enfin je ne savais pas trop ce que ça faisait d’avoir des amis de très longue date, vu que je n’avais pas vraiment eu d’amis quand j’étais plus jeune. Mise à part Junhee… Non parce que je le voyais venir, si je l’oubliais, il était capable de me faire un caca nerveux… Enfin après Junhee avait été mon petit-copain donc bon…. en soit ce n’était pas vraiment la même chose. mais en soi, je n'avais pas vraiment eu beaucoup de liens amicaux en général. J’avais toujours cette tendance à être seul et souvent à chercher la solitude. Quoique, à plusieurs reprises, il m’avait semblé avoir entendu ma mère parler d’un ami japonais… mais je ne m’en souvenais pas. Il fallait dire qu’avec mon cerveau tout détraquer je n’avais plus vraiment une bonne mémoire. Déjà que j’avais tendance à oublier les choses quelque secondes après les avoir faites… en plus il avait fallu que des morceaux entiers de mon enfance soit complètement plongés dans le brouillard. Enfin je supposais qu’après tant d’année, me souvenir de lui ne faisait aucune différence, non ? Je reposais mes yeux sur Naoya. il était là plus tôt que prévu, mais est-ce que ça me dérangeait ? Pas le moins du moins, avouons-le. J’avais rapidement passé l’éponge sur le fait qu’il m’avait vu me dandiner… la prochaine fois je lui offrirai un vrai show privé digne de ce nom… hein ? Qu’est-ce que je racontais moi. Enfin bref, le fait était que son arrivée en avance voulait clairement dire qu’il avait particulièrement envie de passer sous mes mains et mes aiguilles. Et ça me rassurait de ne pas être le seul à être surexcité comme une puce. J’affichais un léger sourire avant de dire. Tu verras, il n’y a rien de comparable avec la sensation de se faire tatouer. Naturellement j’avais recommencé à rejouer avec mes cheveux, j’avouais que j’étais probablement un peu stressé. Je n’avais pas envie de tout foirer, surtout avec Nao. Il m’accordait sa confiance… bon okay beaucoup de client m’accordaient leur confiance, et c’était pas la première fois que je faisais un premier tatouage. Mais c’était Nao… et il me plaisait beaucoup. Alors je voulais peut-être un peu -beaucoup- l’impressionner. C’était un peu égoïste non ? Je voulais juste qu’il me voit à mon avantage… enfin le voir en soi me faisait déjà plaisir. Même si on se connaissait depuis peu, j’avoue qu’il était pour moi comme une bouffée d’air frais. Je l’appréciais et j’appréciais sa présence. Et plus le temps passait, plus j’avais seulement envie d’en savoir plus sur Naoya. J’avais vraiment envie de le découvrir et…. probablement m'attacher à lui. Et quand bien même il faisait la bêtise d’être hétérosexuel… eh bien, je pouvais envisager de le considérer comme une connaissance… un ami ? Oui, j’aimais le revoir et secrètement j’avais très envie de le revoir dans le futur… en dehors du domaine tatouage. Je me pinçai la lèvre inférieure alors qu’il s'avouait que lui il était contente me revoir. Ne pas sourire comme un gros débile, ne pas sourire comme un gros débile. Heureusement que j’avais la tête plongée dans mon trieur, sinon il aurait remarqué que…. ben si je souriais naïvement et que mes joues étaient légèrement rouges. Je finis par lui sortir le bout de papier sur lequel était son tatouage aux dimensions réelles. J’attendis qu’il me confirme que le dessin lui plaisait toujours. Parce que souvent le dessin pouvaient sembler différent de la photo envoyée. Mais visiblement, c’était validé. Je posais mon regard sur lui, pendant quelques secondes il sa main glissa le long de son bras. Pendant quelques secondes je fus tenté d’attraper cette même main pour la prendre dans la mienne. Mais que dalle, à la place je restai le regard dans le vide fixant son bras, jusqu’à ce que sa voix me tire de ma pensée décousue. C’est moi qui devrait te remercier, c’est un très beau projet que tu partages avec moi, avais-je dit en acquiesçant. Les tatouages avec ce genre d’histoire derrière, c’était quelque chose que j’adorais faire. Clairement certaines personnes venaient ici que pour le côté esthétique de la chose, mais moi j’adorais que les tatouages aient une signification profonde.Je penchai la tête sur le côté alors qu’il me dit que j’étais… SON miracle. En riant légèrement. Son miracle…. ah mais quand il veut j’étais à lui hein. Alors sans comprendre ce qu’il se dessinait sur son visage, je ris légèrement comme lui, souvent quand je comprennais pas j’essayais de faire la même chose que la personne en face de moi, souvent ça passait crème - enfin des fois. Alors qu’il me confiait qu’il appréhendait ce moment. Je posais naturellement ma main sur la sienne et lui offrit un rictus rassurant. Hey c’est normal d’appréhender ce qu’on ne connaît pas. mais je vais être très doux avec toi, je te le promet, avais-je précisé en mettant la main qui s’était posé sur la sienne sur mon coeur comme pour le jurer. Je pris une grand inspiration avant me rendre compte qu’il était dans la position parfaite pour que je commence à travailler. Oh bouge pas. Je commence à préparer ce qu’il me faut Naturellement, je rentrais dans mon monde pour sortir tout ce dont j’avais besoin, les encres - j’avais décidé d’y mettre un peu de blanc pour faire sortir les lignes -, les aiguilles - pas très nombreuses vu que le tatouage de Nao était assez petit -, et tout le nécessaire pour désinfecter. Tout ce joli petit monde alla sur mon guéridon et mes fesses se posèrent sur un tabouret roulant. Je m’approchai de Nao et réglai la hauteur du siège pour être à hauteur de sa cicatrice….. donc de son bas-ventre… ZEN TSUKI ZEN. Mon menton se releva pour croiser le regard de mon aîné juste avant de lui demander en indiquant sa cicatrice par dessus ses vêtements. Je peux ? Légèrement timide j’attendis sa confirmation avant de tirer légèrement sur son haut et son pantalon comme il l’avait fait la première fois pour laisser apparaître cette petite cicatrice. Je hochai légèrement de la tête de dire. Tu peux me tenir le haut… s’il te plait ? Je me tournais pour me désinfecter les mains, j’attrapai un stylo et une lingette avant de revenir sur le glorieux bas ventre du japonais. Je repassai doucement deux doigts au niveau du pantalon de Nao pour le baisser légèrement. Ca va être frais, avertis-je avant désinfecter consciencieusement la zone. Je jetai la lingette dans la poubelle avant de décapuchonner le stylo avec ma bouche. Tout en gardant le capuchon dans la bouche je commençai à expliquer. Che péchère dechiner... me rendant compte de ma voix ridicule je le retirai immédiatement avant de poursuivre avec un petit rire amusé de ma propre bêtise Je préfère dessiner à même la peau, je suis un peu vieux jeu. Mais je peux adapter en fonction de la forme du corps, vois-tu ? Tout en expliquant mon stylo avait reproduit le modèle que j’avais fait pour le japonais. Ce n’était pas très long, son tatouage était vraiment petit. En terminant le motif, je me reculais un peu pour bien le voir et hochai la tête satisfait. C’est tout bon, dis moi ça te va, avais-je dit en indiquant du doigt un large miroir collé au mur au fond de la salle.
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Re: The universe has moved for us [Tooraya] | Jeu 2 Aoû - 18:34 Citer EditerSupprimer
tu peux le croire sur parole. tu sais qu'aucune autre sensation peut être comparable à celle de se faire tatouer, même si tu ne sais toujours pas ce que ça fait. tu vas tout de même te tatouer la peau. tu souris à sa réflexion, remarquant de nouveau ton tic. décidément, tu ne regrettes absolument pas de passer le cap. premièrement parce que ta curiosité t'a poussé à en savoir plus, à te décider pour de bon, deuxièmement parce que tsuki a réussi à comprendre ce que tu cherchais, à te dessiner pile ce qui te correspondait, et troisièmement... parce que c'est tsuki, encore une fois. il est si adorable comme garçon, tu ne sais pas si tu en serais là aujourd'hui si tu n'étais pas tombé face à lui... mais pourquoi il te rappelle un ami à toi ? un ami d'enfance, un ami que tu n'as pas vu depuis longtemps et que tu ne reverras sans doute jamais, pendant un moment, tu as même songé à la possibilité qu'il soit tooru. mais il n'a pas le même prénom, ni même le même style... et puis, il t'aurait reconnu lui aussi, si c'était le cas, pas vrai ? non, il te fait simplement penser à lui, c'est peut-être pour ça que le feeling est rapidement passé avec lui, ce sentiment de familiarité a cassé toutes les barrières même si tu n'as jamais eu de réelles difficultés à être sociable ni à approcher les autres... mais pour en revenir au sujet de base, tu le remercies rapidement, parce que tout ça, c'est grâce à lui. il te répond alors que c'est à lui de te remercier, pour une raison simple : tu partages ce beau projet avec lui, projet qui te tient à cœur. à nouveau, tu souris. vraiment, va t-il cesser d'être adorable comme ça ? tu te sens réellement à l'aise à ses côtés, tellement que tu finis par lui avouer que tu appréhendes un peu mais ça, c'est sans doute normal, pas vrai ? l'idée de te faire tatouer ne t'effraie pas en soit, ni même l'idée de le regretter, ce qui pourrait arriver et doit être pris en considération, non, tu y as assez réfléchi comme ça, mais tout de même, tu mets vraiment les pieds dans un univers qui t'est inconnu. en parler est une chose, passer à l'action en est une autre, mais t'es pas du genre à te défiler ni quoi que ce soit. après tout, si tu es entré dans cette boutique, c'est pour en savoir un peu plus, pour peut-être ensuite.. passer à l'acte, et bien, c'est chose faite, d'ici quelques temps, ta peau sera tatouée pour la première fois. mais tsuki réagit très vite, t'es assez surpris de voir qu'il dépose sa main sur la tienne, surpris, mais pas dans le mauvais sens du terme, t'es un type assez tactile en générale, et ses paroles t'apaisent aussi, il t'annonce qu'il sera très doux avec toi. c'est normal, oui, tu t'en doutais... il doit savoir de quoi il parle, il a du ressentir la même chose, pas vrai ? et puis, tu ne dois pas être la première personne à qui il fait son premier tatouage. ah... tiens, t'y avais pas pensé ça. « tu tatoues souvent des gens pour la première fois ? » demandes-tu avec un fin sourire sur les lèvres. encore une fois, tu laisses ta curiosité parler. « j'imagine que tu dois voir des gens plus paniqués que moi... » plaisantes-tu à moitié, non parce que ce n'est pas bien compliqué, tu ne paniques pas vraiment, tu appréhendes seulement. « je te fais confiance en tout cas. » annonces-tu le plus sincèrement du monde. et rapidement, tsuki te demande de pas bouger, il commence à préparer ce qu'il lui faut. tu l'observes encore une fois par curiosité, et puis, il s'installe sur un siège roulant avant de revenir près de toi. lorsqu'il te demande la permission d'avoir accès à ta peau, tu lui réponds aussitôt : « oh oui, vas-y. » un doux sourire sur les lèvres alors qu'il tire légèrement sur ton haut. wah, il ne faut pas oublier qu'il te plaît, tsuki. c'est un très beau mec, dire que tu restes indifférent à tout ça serait mentir. tu viens alors l'aider lorsqu'il te le demande, tenant ton haut afin qu'il libère ses mains pour commencer un petit peu son travail. tu as ce léger mouvement de recul au moment où il applique le produit pour désinfection. plus comme un réflexe qu'autre chose, effectivement... c'était frais. il jette la lingette à la poubelle avant de sortir un stylo cette fois-ci. qu'est-ce qu'il fait ? bon d'accord... tu as regardé quelques vidéos avant de venir mais tous les tatoueurs ne font pas comme ça, pas vrai ? fort heureusement, il t'explique très vite, retirant le capuchon de sa bouche qui l'empêchait de parler correctement -geste qui te fait sourire tendrement, d'ailleurs-. tsuki préfère travailler comme ça, apparemment, ça serait pour adapter en fonction de la forme du corps de chacun. tu hoches doucement la tête. d'accord, ça s'explique, et puis tu comprends... parfois, vaut mieux rester à la vieille école, après tout, le plus important, c'est le résultat. et encore une fois, tu lui fais confiance pour ça. il termine vite le dessin, te disant qu'il avait terminé, il te demande alors ton avis désignant un large miroir accroché au mur au fond de la salle. aussitôt, tu t'approches de ce dernier, regardant un peu ce qu'il venait de faire. bizarrement, tu commences à te rendre compte de la situation... bordel, dire que tu seras tatoué dans quelques heures à peine, même pas. au fait, combien de temps ça va lui prendre ? tu souris, satisfait du résultat avant de te tourner à nouveau vers lui. « ça me va parfaitement. » lui réponds-tu, baissant à nouveau le regard vers ton bas ventre. « tu penses que ça sera long ? » demandes-tu de nouveau, par curiosité. après tout, c'est un petit tatouage.. ça ne devrait pas prendre beaucoup de temps, pas vrai ? « ça me dérange pas, j'ai toute la journée devant moi... j'suis vraiment trop curieux. » tu étouffes un léger rire, avant de poser ton regard sur le siège de travail. « je suppose que c'est le moment ? » demandes-tu à nouveau, un sourire des plus adorables sur les lèvres. « waw... ça fait.. bizarre. » annonces-tu, un sourire qui lui montrera bien que tu es tout de même sûr de ta décision, c'est juste étrange de te dire que bientôt, tu auras ton premier tatouage. instinctivement, tu regardes à nouveau ton bas ventre avant de reposer ton regard sur tsuki. « je suis prêt. »
The universe has moved for us.
#tooraya
tu peux le croire sur parole. tu sais qu'aucune autre sensation peut être comparable à celle de se faire tatouer, même si tu ne sais toujours pas ce que ça fait. tu vas tout de même te tatouer la peau. tu souris à sa réflexion, remarquant de nouveau ton tic. décidément, tu ne regrettes absolument pas de passer le cap. premièrement parce que ta curiosité t'a poussé à en savoir plus, à te décider pour de bon, deuxièmement parce que tsuki a réussi à comprendre ce que tu cherchais, à te dessiner pile ce qui te correspondait, et troisièmement... parce que c'est tsuki, encore une fois. il est si adorable comme garçon, tu ne sais pas si tu en serais là aujourd'hui si tu n'étais pas tombé face à lui... mais pourquoi il te rappelle un ami à toi ? un ami d'enfance, un ami que tu n'as pas vu depuis longtemps et que tu ne reverras sans doute jamais, pendant un moment, tu as même songé à la possibilité qu'il soit tooru. mais il n'a pas le même prénom, ni même le même style... et puis, il t'aurait reconnu lui aussi, si c'était le cas, pas vrai ? non, il te fait simplement penser à lui, c'est peut-être pour ça que le feeling est rapidement passé avec lui, ce sentiment de familiarité a cassé toutes les barrières même si tu n'as jamais eu de réelles difficultés à être sociable ni à approcher les autres... mais pour en revenir au sujet de base, tu le remercies rapidement, parce que tout ça, c'est grâce à lui. il te répond alors que c'est à lui de te remercier, pour une raison simple : tu partages ce beau projet avec lui, projet qui te tient à cœur. à nouveau, tu souris. vraiment, va t-il cesser d'être adorable comme ça ? tu te sens réellement à l'aise à ses côtés, tellement que tu finis par lui avouer que tu appréhendes un peu mais ça, c'est sans doute normal, pas vrai ? l'idée de te faire tatouer ne t'effraie pas en soit, ni même l'idée de le regretter, ce qui pourrait arriver et doit être pris en considération, non, tu y as assez réfléchi comme ça, mais tout de même, tu mets vraiment les pieds dans un univers qui t'est inconnu. en parler est une chose, passer à l'action en est une autre, mais t'es pas du genre à te défiler ni quoi que ce soit. après tout, si tu es entré dans cette boutique, c'est pour en savoir un peu plus, pour peut-être ensuite.. passer à l'acte, et bien, c'est chose faite, d'ici quelques temps, ta peau sera tatouée pour la première fois. mais tsuki réagit très vite, t'es assez surpris de voir qu'il dépose sa main sur la tienne, surpris, mais pas dans le mauvais sens du terme, t'es un type assez tactile en générale, et ses paroles t'apaisent aussi, il t'annonce qu'il sera très doux avec toi. c'est normal, oui, tu t'en doutais... il doit savoir de quoi il parle, il a du ressentir la même chose, pas vrai ? et puis, tu ne dois pas être la première personne à qui il fait son premier tatouage. ah... tiens, t'y avais pas pensé ça. « tu tatoues souvent des gens pour la première fois ? » demandes-tu avec un fin sourire sur les lèvres. encore une fois, tu laisses ta curiosité parler. « j'imagine que tu dois voir des gens plus paniqués que moi... » plaisantes-tu à moitié, non parce que ce n'est pas bien compliqué, tu ne paniques pas vraiment, tu appréhendes seulement. « je te fais confiance en tout cas. » annonces-tu le plus sincèrement du monde. et rapidement, tsuki te demande de pas bouger, il commence à préparer ce qu'il lui faut. tu l'observes encore une fois par curiosité, et puis, il s'installe sur un siège roulant avant de revenir près de toi. lorsqu'il te demande la permission d'avoir accès à ta peau, tu lui réponds aussitôt : « oh oui, vas-y. » un doux sourire sur les lèvres alors qu'il tire légèrement sur ton haut. wah, il ne faut pas oublier qu'il te plaît, tsuki. c'est un très beau mec, dire que tu restes indifférent à tout ça serait mentir. tu viens alors l'aider lorsqu'il te le demande, tenant ton haut afin qu'il libère ses mains pour commencer un petit peu son travail. tu as ce léger mouvement de recul au moment où il applique le produit pour désinfection. plus comme un réflexe qu'autre chose, effectivement... c'était frais. il jette la lingette à la poubelle avant de sortir un stylo cette fois-ci. qu'est-ce qu'il fait ? bon d'accord... tu as regardé quelques vidéos avant de venir mais tous les tatoueurs ne font pas comme ça, pas vrai ? fort heureusement, il t'explique très vite, retirant le capuchon de sa bouche qui l'empêchait de parler correctement -geste qui te fait sourire tendrement, d'ailleurs-. tsuki préfère travailler comme ça, apparemment, ça serait pour adapter en fonction de la forme du corps de chacun. tu hoches doucement la tête. d'accord, ça s'explique, et puis tu comprends... parfois, vaut mieux rester à la vieille école, après tout, le plus important, c'est le résultat. et encore une fois, tu lui fais confiance pour ça. il termine vite le dessin, te disant qu'il avait terminé, il te demande alors ton avis désignant un large miroir accroché au mur au fond de la salle. aussitôt, tu t'approches de ce dernier, regardant un peu ce qu'il venait de faire. bizarrement, tu commences à te rendre compte de la situation... bordel, dire que tu seras tatoué dans quelques heures à peine, même pas. au fait, combien de temps ça va lui prendre ? tu souris, satisfait du résultat avant de te tourner à nouveau vers lui. « ça me va parfaitement. » lui réponds-tu, baissant à nouveau le regard vers ton bas ventre. « tu penses que ça sera long ? » demandes-tu de nouveau, par curiosité. après tout, c'est un petit tatouage.. ça ne devrait pas prendre beaucoup de temps, pas vrai ? « ça me dérange pas, j'ai toute la journée devant moi... j'suis vraiment trop curieux. » tu étouffes un léger rire, avant de poser ton regard sur le siège de travail. « je suppose que c'est le moment ? » demandes-tu à nouveau, un sourire des plus adorables sur les lèvres. « waw... ça fait.. bizarre. » annonces-tu, un sourire qui lui montrera bien que tu es tout de même sûr de ta décision, c'est juste étrange de te dire que bientôt, tu auras ton premier tatouage. instinctivement, tu regardes à nouveau ton bas ventre avant de reposer ton regard sur tsuki. « je suis prêt. »
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Re: The universe has moved for us [Tooraya] | Ven 3 Aoû - 2:11 Citer EditerSupprimer
Ses gestes mes semblaient tellement naturels, ça me faisait bizarre. Non, je ne prenais pas la main de tous mes clients. Ca c’était une évidence. Pourtant naturellement, j’étais allé cherché la main de Naoya pour le rassurer. Je l’avais fait naturellement, comme si…. c’était la plus grande des banalités. Pourtant c’était bien loin d’être le cas. Et clairement, être tactile ce n’était pas ma seconde nature. Enfin si j’étais tactile avec Junhee, mais enfin encore une fois, lui ne comptait pas vraiment. On a plutôt tendance à avoir des habitués qui viennent ici, mais on a parfois des petits nouveaux que se lancent pour leur premiers tatouages. je ne pus m’empêcher de rire légèrement alors qu’il parla de ses gens qui étaient très paniqués à l’idée de passer la première fois sous l’aiguille. Oui clairement. Perso la première fois que j’y suis passé, tu aurais dû me voir je ne faisais pas le fier. Je ris légèrement, nostalgique sur les bords et pas vraiment à la fois. A l’époque j’avais eu toutes les raisons du monde de paniquer et des flipper. Mes parents m’avaient foutus dehors et j’avais vécu à la rue. Je me revoyais encore à six ans aller squatter des coins pas fréquentables pour me faire tatouer dans le dos. A cette époque mes cheveux étaient encore brun très sombres et j’avais encore cette bouille ronde de gosse. C’était à ce moment que j’avais vraiment changé littéralement. Surtout que j’avais choisi un très gros tatouage à l’époque, avais-je avoué tout en souriant. Non je le regrettais pas. C’était un peu stupide à l’époque, mais j’en avais eu besoin pour avancer. Mon sourire se fit plus franc et chaleureux alors qu’il m’avoua me faire confiance. C’était quelque chose qui faisait plaisir. J'acquiesçai d’un signe de tête pour le remercier. Puis alors réalisant que de la sorte il était bien installé pour que je commence à travailler, je lui demandais de ne pas bouger. Rapidement je me plongeais dans mes pensées et commença alors bon travail machinalement. Un automatisme à force. Oups peut-être que j’aurai du parler, quand c’était comme ça j’avais des fois tendance à m’enfermer dans mon petit monde. Quand je m’approchais de son ventre, je du avouer que ce fut extrêmement dur de me concentrer. Il fallait dire que mon tabouret était à une bonne hauteur pour…. autre chose. Non Tsuki , pro. T’étais pas là pour divaguer sur le beau mec que t’allais tatouer. Le beau Naoya, ses lèvres épaisses, son air angélique, son sourire adorable et son grain de beauté sur le nez… Oh putain. Zen Tsuki. ZEN ! Alors qu’il m’aida avec son haut, j’avais commencé à désinfecter cette peau albâtre si parfaite. J’avais naturellement commencé à faire le dessin à même la peau tout en expliquant à mon aîné ce que je faisais. Certes la plupart des tatoueurs n’utilisais plus cette méthode, il fallait dire que la plupart avaient des machines qui faisaient ce travail. Mais quand la plupart avaient appris dans des salons, perso j’avais appris dans la rue, sans tous ces trucs technologiques. Alors j’étais un peu de la vieille école, un peu comme le patron quoi. Certes cette méthode prenait plus de temps mais elle me permettait d’adapter au mieux un tatouage à la morphologie du client. Tout en achevant les derniers traits, je proposais à Nao de voir si le résultat lui plaisait comme ça. Je souris alors j’attrapai un bandeau pour le passer autour de ma tête et me tirer les cheveux en arrière, ouais c’était pas forcément sexy, mais les cheveux devant les yeux ce n’était pas pratique quand même. Je souris doucement alors qu’il posa sa question, amusé je répondis avec un sourire taquin. T’inquiète pas c’est un bon défaut la qualité, je lui lançai un clin d’oeil. Je ne le connaissais pas depuis longtemps mais en tout cas il avait l’air d’être intéressé par tout ce qui l’entourait, du moins j’avais eu cette impression, vu comm il m’avait posé plein de questions sur ce que je faisais. je n’étais pas énervé bien au contraire. Moi je l’aime bien ta curiosité, avais-je fini par avouer avant de rajouter. Et ça ne devrait pas être long. Une vingtaine de minutes ? Ton tatouage est assez petit. Je souris légèrement et hohai à nouveau de la tête. Ouais c’était le moment, le fameux moment. Celui qui me faisait trépigner d’impatience. C’est toujours comme ça avant d’avoir une nouvelle marque dans la peau, confiais-je en souriant. J’avouais que encore maintenant j’avais ce sentiment grisant qu’on pouvait avoir avant de faire marquer à vie. C’était toujours comme ça. ce sentiment de ne pas pouvoir faire marche à rien mais à la fois d’être prêt à sauter le pas. Même après avoir autant de fois passé sous le dermographe, je pouvais confirmer que ce sentiment persistait. Mais clairement il était prêt et me le confirma juste après. Tu peux t’allonger sur la table tu seras plus à l’aise je pense, avais-je dit doucement en remontant mon siège à roulette et en commençant à me désinfecter les mains soigneusement. Tu peux juste déboutonner ton pantalon et le baisser un peu, j’aurais besoin de mes deux mains pour le coup. Je l’aurais bien fait moi-même mais ça aurait été un peu mal…. et en plus ce geste aurait suffit à m’exciter pour le coup. D’ailleurs le simple fait d’y penser, je me mordais la lèvre inférieure….. AH NON C'ÉTAIT PAS LE MOMENT TSUKI ! Je pris une longue inspiration avant de mettre mes gants. Je préparai un peu de vaseline sur la paume de ma main en vérifiant que tout était là. Okay, c’était bon. J’attrapai la machine, les première aiguilles en place, je testais pour voir si tout était okay. Le petit grésillement m'indiquait tout marchait. Je pris un peu d’encre au au bout du dermographe et me penchai légèrement sur le bas ventre de Naoya. Ne te crispe pas okay ? Respire normalement. Je levais mes yeux sur lui et avant même de commencer à parler je regardais la cicatrice. Je clignais des yeux quelques instants. Pendant quelques secondes, je revis un souvenir. J’étais jeune, je balançai mes pieds dans le vide. Comment j’aurais pu t’oublier, t’es mon meilleur ami et un blanc. Je parlais à quelqu’un mais qui au juste ? Je ne m’en souvenais pas. Je me tournais vers cette personne Moi je ne t’oublierai jamais. Je te le promets. Je le regardais toujours, mais à qui je parlais au juste ? J’essayais de me souvenir du visage de cette personne, mais impossible. Je finis par me reporter sur la cicatrice, avant même de commencer à poser le dermographe sur l’épiderme de Naoya, j’avais décidé de détourner un peu son attention, histoire qu’il ne soit pas juste concentré sur ce qui allait se passer.Oh fait, je crois que tu m’aies raconté comme tu l’as eu cette cicatrice ? Je commençai alors passer doucement la machine alors que les aiguilles vibraient. Le premier trait était fait. J’avais l’impression qu’elle était assez ancienne, non ? Je pris le temps de masser un peu le premier trait avec de la vaseline histoire de faire passer la douleur du début. Je lui avait promius d’être doux, quitte à ce que ça prenne un peu de temps… ben tant pis. Je comptais bien respecter ma promesse.
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Ses gestes mes semblaient tellement naturels, ça me faisait bizarre. Non, je ne prenais pas la main de tous mes clients. Ca c’était une évidence. Pourtant naturellement, j’étais allé cherché la main de Naoya pour le rassurer. Je l’avais fait naturellement, comme si…. c’était la plus grande des banalités. Pourtant c’était bien loin d’être le cas. Et clairement, être tactile ce n’était pas ma seconde nature. Enfin si j’étais tactile avec Junhee, mais enfin encore une fois, lui ne comptait pas vraiment. On a plutôt tendance à avoir des habitués qui viennent ici, mais on a parfois des petits nouveaux que se lancent pour leur premiers tatouages. je ne pus m’empêcher de rire légèrement alors qu’il parla de ses gens qui étaient très paniqués à l’idée de passer la première fois sous l’aiguille. Oui clairement. Perso la première fois que j’y suis passé, tu aurais dû me voir je ne faisais pas le fier. Je ris légèrement, nostalgique sur les bords et pas vraiment à la fois. A l’époque j’avais eu toutes les raisons du monde de paniquer et des flipper. Mes parents m’avaient foutus dehors et j’avais vécu à la rue. Je me revoyais encore à six ans aller squatter des coins pas fréquentables pour me faire tatouer dans le dos. A cette époque mes cheveux étaient encore brun très sombres et j’avais encore cette bouille ronde de gosse. C’était à ce moment que j’avais vraiment changé littéralement. Surtout que j’avais choisi un très gros tatouage à l’époque, avais-je avoué tout en souriant. Non je le regrettais pas. C’était un peu stupide à l’époque, mais j’en avais eu besoin pour avancer. Mon sourire se fit plus franc et chaleureux alors qu’il m’avoua me faire confiance. C’était quelque chose qui faisait plaisir. J'acquiesçai d’un signe de tête pour le remercier. Puis alors réalisant que de la sorte il était bien installé pour que je commence à travailler, je lui demandais de ne pas bouger. Rapidement je me plongeais dans mes pensées et commença alors bon travail machinalement. Un automatisme à force. Oups peut-être que j’aurai du parler, quand c’était comme ça j’avais des fois tendance à m’enfermer dans mon petit monde. Quand je m’approchais de son ventre, je du avouer que ce fut extrêmement dur de me concentrer. Il fallait dire que mon tabouret était à une bonne hauteur pour…. autre chose. Non Tsuki , pro. T’étais pas là pour divaguer sur le beau mec que t’allais tatouer. Le beau Naoya, ses lèvres épaisses, son air angélique, son sourire adorable et son grain de beauté sur le nez… Oh putain. Zen Tsuki. ZEN ! Alors qu’il m’aida avec son haut, j’avais commencé à désinfecter cette peau albâtre si parfaite. J’avais naturellement commencé à faire le dessin à même la peau tout en expliquant à mon aîné ce que je faisais. Certes la plupart des tatoueurs n’utilisais plus cette méthode, il fallait dire que la plupart avaient des machines qui faisaient ce travail. Mais quand la plupart avaient appris dans des salons, perso j’avais appris dans la rue, sans tous ces trucs technologiques. Alors j’étais un peu de la vieille école, un peu comme le patron quoi. Certes cette méthode prenait plus de temps mais elle me permettait d’adapter au mieux un tatouage à la morphologie du client. Tout en achevant les derniers traits, je proposais à Nao de voir si le résultat lui plaisait comme ça. Je souris alors j’attrapai un bandeau pour le passer autour de ma tête et me tirer les cheveux en arrière, ouais c’était pas forcément sexy, mais les cheveux devant les yeux ce n’était pas pratique quand même. Je souris doucement alors qu’il posa sa question, amusé je répondis avec un sourire taquin. T’inquiète pas c’est un bon défaut la qualité, je lui lançai un clin d’oeil. Je ne le connaissais pas depuis longtemps mais en tout cas il avait l’air d’être intéressé par tout ce qui l’entourait, du moins j’avais eu cette impression, vu comm il m’avait posé plein de questions sur ce que je faisais. je n’étais pas énervé bien au contraire. Moi je l’aime bien ta curiosité, avais-je fini par avouer avant de rajouter. Et ça ne devrait pas être long. Une vingtaine de minutes ? Ton tatouage est assez petit. Je souris légèrement et hohai à nouveau de la tête. Ouais c’était le moment, le fameux moment. Celui qui me faisait trépigner d’impatience. C’est toujours comme ça avant d’avoir une nouvelle marque dans la peau, confiais-je en souriant. J’avouais que encore maintenant j’avais ce sentiment grisant qu’on pouvait avoir avant de faire marquer à vie. C’était toujours comme ça. ce sentiment de ne pas pouvoir faire marche à rien mais à la fois d’être prêt à sauter le pas. Même après avoir autant de fois passé sous le dermographe, je pouvais confirmer que ce sentiment persistait. Mais clairement il était prêt et me le confirma juste après. Tu peux t’allonger sur la table tu seras plus à l’aise je pense, avais-je dit doucement en remontant mon siège à roulette et en commençant à me désinfecter les mains soigneusement. Tu peux juste déboutonner ton pantalon et le baisser un peu, j’aurais besoin de mes deux mains pour le coup. Je l’aurais bien fait moi-même mais ça aurait été un peu mal…. et en plus ce geste aurait suffit à m’exciter pour le coup. D’ailleurs le simple fait d’y penser, je me mordais la lèvre inférieure….. AH NON C'ÉTAIT PAS LE MOMENT TSUKI ! Je pris une longue inspiration avant de mettre mes gants. Je préparai un peu de vaseline sur la paume de ma main en vérifiant que tout était là. Okay, c’était bon. J’attrapai la machine, les première aiguilles en place, je testais pour voir si tout était okay. Le petit grésillement m'indiquait tout marchait. Je pris un peu d’encre au au bout du dermographe et me penchai légèrement sur le bas ventre de Naoya. Ne te crispe pas okay ? Respire normalement. Je levais mes yeux sur lui et avant même de commencer à parler je regardais la cicatrice. Je clignais des yeux quelques instants. Pendant quelques secondes, je revis un souvenir. J’étais jeune, je balançai mes pieds dans le vide. Comment j’aurais pu t’oublier, t’es mon meilleur ami et un blanc. Je parlais à quelqu’un mais qui au juste ? Je ne m’en souvenais pas. Je me tournais vers cette personne Moi je ne t’oublierai jamais. Je te le promets. Je le regardais toujours, mais à qui je parlais au juste ? J’essayais de me souvenir du visage de cette personne, mais impossible. Je finis par me reporter sur la cicatrice, avant même de commencer à poser le dermographe sur l’épiderme de Naoya, j’avais décidé de détourner un peu son attention, histoire qu’il ne soit pas juste concentré sur ce qui allait se passer.Oh fait, je crois que tu m’aies raconté comme tu l’as eu cette cicatrice ? Je commençai alors passer doucement la machine alors que les aiguilles vibraient. Le premier trait était fait. J’avais l’impression qu’elle était assez ancienne, non ? Je pris le temps de masser un peu le premier trait avec de la vaseline histoire de faire passer la douleur du début. Je lui avait promius d’être doux, quitte à ce que ça prenne un peu de temps… ben tant pis. Je comptais bien respecter ma promesse.
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Re: The universe has moved for us [Tooraya] | Dim 5 Aoû - 22:40 Citer EditerSupprimer
tu as tendance à trop parler, à poser des questions. certains disent que la curiosité est un vilain défaut, d'autres ne sont pas de cet avis. de toute façon, tu ne fais rien de mal, au contraire, tu t'intéresses beaucoup trop à tout ce qui t'entoure pour garder toutes ces questions pour toi. tu ne peux t'empêcher de lâcher un léger rire adorable lorsqu'il te dit que tu aurais dû le voir à son premier tatouage, et qu'il ne faisait pas le fier. clairement, tu peux comprendre. tu as beau ne pas être très sensible à la douleur, ne pas réellement paniquer à cette idée... ouais si, tu appréhendes quand même. c'est normal en même temps mais clairement, tu ne peux t'en empêcher. tsuki t'annonce même qu'il avait commencé par un gros tatouage. tu hausses donc les sourcils, plus curieux encore. « vraiment ? où est-ce que tu l'as fait ? » non parce que là, tu aimerais bien savoir. en plus, tu sais qu'il y a des endroits vraiment sensibles... tu ignores lesquelles, du moins, tu ne les connais pas toutes. « commencer par un gros tatouage.. je ne sais pas si j'aurais osé. » te confies-tu, ce fin sourire sur les lèvres. ça met moins à l'aise, c'est certain, mais comme tu viens de le lui confier, tu lui fais grandement confiance pour le coup. tu ne saurais expliquer pourquoi, mais t'as toujours fait confiance à ton instinct. après ça, tsuki se met rapidement au travail et commence à te dessiner le tatouage sur ta peau grâce à un stylo. il t'explique même le pourquoi du comment, te disant qu'il est certainement vieux jeu mais qu'il préfère faire comme ça. tu l'aides, en tenant ton haut afin qu'il ne le gêne pas dans son travail, tu es assez curieux pour laisser ton regard se river sur ta cicatrice que tu ne verras bientôt plus. tu t'en fiches un peu de la manière dont il procède, parce que tu sais qu'il sait ce qu'il fait. il a parlé de son travail avec tellement de passion, tu sais qu'il adore tatouer et qu'il s'y prend bien, parce qu'en plus, tu as pu voir pas mal des tatouages qu'il a pu faire. après ça, tsuki te demande si ça te plaît, t'indiquant un miroir au fond de la pièce. tu te diriges vers ce dernier, admirant un peu les quelques traits qu'il a tracé, imaginant ton futur tatouage. c'est vraiment.. parfait. cela dit, tu ne peux t'empêcher de lui poser une énième question. inutile en soit, c'est juste pour assouvir ta curiosité parce que le temps du tatouage t'importe peu, tu avais bloqué ta journée au cas où, alors bon... tu souris doucement lorsqu'il met son bandeau, étirant ses cheveux afin qu'ils ne le gêne pas pendant son travail. encore une fois, tu lui précises être trop curieux, parce que clairement, tu te connais... tu sais que tu l'es plus que la plupart des gens, fort heureusement, ça n'a pas l'air de le déranger puisqu'il t'annonce que c'est un bon défaut. au moins, il fait partie de ces personnes qui pensent comme toi, ce n'est pas un mal d'être curieux, pas vrai ? il te lance même un clin d’œil qui élargit ton sourire. décidément ce garçon est vraiment trop adorable... t'es même totalement rassuré qu'il aime ta curiosité, parce qu'on dit souvent que chasser le naturel, il revient au galop... tu peux faire des efforts si ça rend les gens mal à l'aise, évidemment, mais tu restes toi. et tu n'aimerais pas embêter tsuki, surtout que le feeling est présent. tu hausses quelque peu les sourcils, vingt minutes, seulement ? le tatouage est petit certes, mais c'est vraiment rapide. oui.. t'en serai presque déçu, tu pensais avoir plus de temps devant toi à passer avec tsuki. pour en revenir au tatouage, tsuki te proposer de t'installer sur la table où tu y seras plus confortablement installé. tu commences à t'asseoir sur cette fameuse table, déboutant le bouton de ton jeans comme tsuki vient de te le demander -tentant de ne pas prendre cette phrase dans un tout autre contexte- tu baisses les yeux vers ta cicatrice. sachant que c'est sans doute la dernière fois que tu la verras, c'est une bonne chose, une très bonne chose même. elle ne te gênait pas tant que ça, mais tu tiens beaucoup à ce tatouage. tu t'allonges sur cette table, soulevant quelque peu le bassin pour baisser légèrement ton pantalon afin de découvrir au maximum ta peau et ne pas qu'il soit gêné par ton vêtement. « ça ira comme ça ? » demandes-tu histoire d'être sûr. après ça, tu te mets à fixer le plafond, ton regard se perd un peu, tu sais seulement que tu ne regarderas pas ce qu'il fera, du moins, pas au début. il te demande de ne pas te crisper, tu risquerais de le faire si tu regardes. alors tu suis ses consignes, fixant le plafond, tu te concentres sur ta respiration, quelques secondes mais tu sens toujours rien. alors... tu savais que tu n'étais pas si sensible que ça à la douleur, mais à ce point ? alors tu finis par baisser le regard, lançant un regard à tsuki, tu remarques qu'il n'a pas encore commencé. « ça va tsuki ? » il a l'air perdu dans ses pensées... merde, t'as dit quelque chose qu'il fallait pas ? non, qu'est-ce que tu aurais dit ? c'est bizarre... enfin, il sort vite de ses pensées pour, à son tour, te poser des questions sur cette fameuse cicatrice. ce qui te rassure un peu, tu regardes à nouveau face à toi. tu ressens des picotements mais encore une fois, tu tentes de passer ton attention sur autre chose, tu ne peux pas réellement dire que c'est vraiment douloureux... enfin, tu as vécu bien pire que ça. « oui, je l'ai depuis que je suis très jeune... mais je m'en souviens pas. » avoues-tu, un fin sourire sur les lèvres, enfin, presque. « enfin, disons que j'ai eu un accident mais je ne sais plus ce qu'il s'est passé.. j'ai eu un léger traumatisme crânien à cette époque. donc bon... » tes souvenirs ne sont jamais revenus, heureusement que tu as seulement oublié ce qu'il s'était passé à ce moment, tes souvenirs sont juste beaucoup trop flous, comme si tu réfléchissais à une vie ancienne. « je sais juste que j'étais avec un ami. d'ailleurs... il me fait penser à toi. » avoues-tu finalement en parlant de tooru, penchant ton visage vers lui pour le regarder. « je n'sais pas pourquoi... » la forme de son visage, sa manière de parler, cette facilité de communication ? « mais j'le retrouve un peu en toi. » te confies-tu, un sourire attendri sur les lèvres.
The universe has moved for us.
#tooraya
tu as tendance à trop parler, à poser des questions. certains disent que la curiosité est un vilain défaut, d'autres ne sont pas de cet avis. de toute façon, tu ne fais rien de mal, au contraire, tu t'intéresses beaucoup trop à tout ce qui t'entoure pour garder toutes ces questions pour toi. tu ne peux t'empêcher de lâcher un léger rire adorable lorsqu'il te dit que tu aurais dû le voir à son premier tatouage, et qu'il ne faisait pas le fier. clairement, tu peux comprendre. tu as beau ne pas être très sensible à la douleur, ne pas réellement paniquer à cette idée... ouais si, tu appréhendes quand même. c'est normal en même temps mais clairement, tu ne peux t'en empêcher. tsuki t'annonce même qu'il avait commencé par un gros tatouage. tu hausses donc les sourcils, plus curieux encore. « vraiment ? où est-ce que tu l'as fait ? » non parce que là, tu aimerais bien savoir. en plus, tu sais qu'il y a des endroits vraiment sensibles... tu ignores lesquelles, du moins, tu ne les connais pas toutes. « commencer par un gros tatouage.. je ne sais pas si j'aurais osé. » te confies-tu, ce fin sourire sur les lèvres. ça met moins à l'aise, c'est certain, mais comme tu viens de le lui confier, tu lui fais grandement confiance pour le coup. tu ne saurais expliquer pourquoi, mais t'as toujours fait confiance à ton instinct. après ça, tsuki se met rapidement au travail et commence à te dessiner le tatouage sur ta peau grâce à un stylo. il t'explique même le pourquoi du comment, te disant qu'il est certainement vieux jeu mais qu'il préfère faire comme ça. tu l'aides, en tenant ton haut afin qu'il ne le gêne pas dans son travail, tu es assez curieux pour laisser ton regard se river sur ta cicatrice que tu ne verras bientôt plus. tu t'en fiches un peu de la manière dont il procède, parce que tu sais qu'il sait ce qu'il fait. il a parlé de son travail avec tellement de passion, tu sais qu'il adore tatouer et qu'il s'y prend bien, parce qu'en plus, tu as pu voir pas mal des tatouages qu'il a pu faire. après ça, tsuki te demande si ça te plaît, t'indiquant un miroir au fond de la pièce. tu te diriges vers ce dernier, admirant un peu les quelques traits qu'il a tracé, imaginant ton futur tatouage. c'est vraiment.. parfait. cela dit, tu ne peux t'empêcher de lui poser une énième question. inutile en soit, c'est juste pour assouvir ta curiosité parce que le temps du tatouage t'importe peu, tu avais bloqué ta journée au cas où, alors bon... tu souris doucement lorsqu'il met son bandeau, étirant ses cheveux afin qu'ils ne le gêne pas pendant son travail. encore une fois, tu lui précises être trop curieux, parce que clairement, tu te connais... tu sais que tu l'es plus que la plupart des gens, fort heureusement, ça n'a pas l'air de le déranger puisqu'il t'annonce que c'est un bon défaut. au moins, il fait partie de ces personnes qui pensent comme toi, ce n'est pas un mal d'être curieux, pas vrai ? il te lance même un clin d’œil qui élargit ton sourire. décidément ce garçon est vraiment trop adorable... t'es même totalement rassuré qu'il aime ta curiosité, parce qu'on dit souvent que chasser le naturel, il revient au galop... tu peux faire des efforts si ça rend les gens mal à l'aise, évidemment, mais tu restes toi. et tu n'aimerais pas embêter tsuki, surtout que le feeling est présent. tu hausses quelque peu les sourcils, vingt minutes, seulement ? le tatouage est petit certes, mais c'est vraiment rapide. oui.. t'en serai presque déçu, tu pensais avoir plus de temps devant toi à passer avec tsuki. pour en revenir au tatouage, tsuki te proposer de t'installer sur la table où tu y seras plus confortablement installé. tu commences à t'asseoir sur cette fameuse table, déboutant le bouton de ton jeans comme tsuki vient de te le demander -tentant de ne pas prendre cette phrase dans un tout autre contexte- tu baisses les yeux vers ta cicatrice. sachant que c'est sans doute la dernière fois que tu la verras, c'est une bonne chose, une très bonne chose même. elle ne te gênait pas tant que ça, mais tu tiens beaucoup à ce tatouage. tu t'allonges sur cette table, soulevant quelque peu le bassin pour baisser légèrement ton pantalon afin de découvrir au maximum ta peau et ne pas qu'il soit gêné par ton vêtement. « ça ira comme ça ? » demandes-tu histoire d'être sûr. après ça, tu te mets à fixer le plafond, ton regard se perd un peu, tu sais seulement que tu ne regarderas pas ce qu'il fera, du moins, pas au début. il te demande de ne pas te crisper, tu risquerais de le faire si tu regardes. alors tu suis ses consignes, fixant le plafond, tu te concentres sur ta respiration, quelques secondes mais tu sens toujours rien. alors... tu savais que tu n'étais pas si sensible que ça à la douleur, mais à ce point ? alors tu finis par baisser le regard, lançant un regard à tsuki, tu remarques qu'il n'a pas encore commencé. « ça va tsuki ? » il a l'air perdu dans ses pensées... merde, t'as dit quelque chose qu'il fallait pas ? non, qu'est-ce que tu aurais dit ? c'est bizarre... enfin, il sort vite de ses pensées pour, à son tour, te poser des questions sur cette fameuse cicatrice. ce qui te rassure un peu, tu regardes à nouveau face à toi. tu ressens des picotements mais encore une fois, tu tentes de passer ton attention sur autre chose, tu ne peux pas réellement dire que c'est vraiment douloureux... enfin, tu as vécu bien pire que ça. « oui, je l'ai depuis que je suis très jeune... mais je m'en souviens pas. » avoues-tu, un fin sourire sur les lèvres, enfin, presque. « enfin, disons que j'ai eu un accident mais je ne sais plus ce qu'il s'est passé.. j'ai eu un léger traumatisme crânien à cette époque. donc bon... » tes souvenirs ne sont jamais revenus, heureusement que tu as seulement oublié ce qu'il s'était passé à ce moment, tes souvenirs sont juste beaucoup trop flous, comme si tu réfléchissais à une vie ancienne. « je sais juste que j'étais avec un ami. d'ailleurs... il me fait penser à toi. » avoues-tu finalement en parlant de tooru, penchant ton visage vers lui pour le regarder. « je n'sais pas pourquoi... » la forme de son visage, sa manière de parler, cette facilité de communication ? « mais j'le retrouve un peu en toi. » te confies-tu, un sourire attendri sur les lèvres.
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Re: The universe has moved for us [Tooraya] | Lun 6 Aoû - 19:01 Citer EditerSupprimer
Dans le dos, avais-je répondu en me tournant et en montrant vaguement l’espace entre mes deux omoplates. A l’heure il y avait le tatouage d’un cerf qui était très graphique, celui-ci c’était le patron qui me l’avait fait quand j’étais arrivé au Bl’Ink. Et juste au dessus il y avait cette énorme croix chrétienne. Symbolique. Je crachais avidement sur la religion et surtout sur les bons catho qui n’étaient que des hypocrites à mes yeux. Pourtant mon premier tatouage était un signe religieux. Une ironie, une manière de tirer une croix sur ce que la paroisse de mes parents avaient pu me prendre en me shootant contre ma volonté. D’ailleurs le haut de la croix se situait dans le bas ma nuque et on pouvait la deviner avec la tenue que je portais (et avec beaucoup de mes tenues en fait). Je souris légèrement, ouais pour le coup il m’avait fallu un sacré courage pour y passer. Surtout qu’à cette époque j’avais dû vraiment faire peine à voir. J’avais passé un mois dehors, à cette époque mes cheveux étaient encore noir sombres et j’avais sur mon visage toute la honte d’avoir vendu mon cul pour la première fois à une vieille friquée. Clairement ça avait été probablement ce qui m’avait fait complètement tourner la page de Tooru pour devenir Tsuki complètement. après ce tatouage, j’avais su que Tooru était bel et bien mort et enterré et qu’il ne reviendrait plus jamais. Comme quoi les tatouages cachaient parfois une très grosse histoire. Et par chance, cette histoire très peu de gens la connaissaient, et c’était tant mieux. Je lançais un regard à Naoya alors que je lui avais demandé de prendre place sur la table à côté de lui. Allongé il serait beaucoup mieux installé. Tout en continuant de me préparer et préparer ma zone de travail, je lui demandais de baisser un peu son pantalon pour que je puisse avoir à sa cicatrice sans que j’ai besoin de toucher son pantalon. Bien que clairement j’aurais bien aimé lui déboutonner le pantalon moi-même, mais ce n’était pas vraiment le moment, ni lieu pour penser à ça. Je devais être professionnel. Mon travail ici était trop important pour que je pense à déshabiller un client. Sérieux Tsuki ?! Alors qu’il me demanda si ça me convenait, je tournais légèrement la tête et regarda rapidement où ça en était. Impec’. Je lui donnais alors mes derniers conseils. Doucement le moment fatidique approchait et j’avouais être plus que prêt Je m’étais approché de Nao avec le dermographe. Mais alors que je fixais cette cicatrice, pendant quelques secondes j’eus un bref souvenir de mon enfance je parlais à ami, probablement mon seul ami. Mais je restais perturbé, car je me souvenais pas de lui. Son visage, sa voix ou son nom. Mais mon cerveau lui avait l’air de vouloir m’envoyer des signaux pour que je m’en souvienne. Mais pourquoi maintenant au juste ? Je n’en savais rien. Alors que j’entendis la voix de Nao m’interpeller. Mince, j’avais dû encore faire le type bizarre à être perdu dans mes pensées. Idiot Tsuki. Ca va, j’étais… hmm pensif, avais-je dit tout en lançant un sourire timide à Nao. Hey c’était pas le moment pour passer pour un doux dingue Tsuki, vraiment pas ! Il fallait être rassurant, pas creepy. Doucement je revins sur cette cicatrice, je ne savais pas pourquoi, mais je voulais en savoir plus. puis c’était pour faire discution avant que je ne pose la machine sur sa peau. J’écoutais alors ce qu’il me disait tout en passant la machine sur son bas-ventre. J’y allais un peu plus doucement qu’en temps normal, histoire qu’il puisse s’habituer à la sensation et au bruit du dermographe. Je passais régulièrement de la vaseline et je massais sa peau pour qu’il puisse avoir le moins mal possible. Oui je me cassais la tête, mais je voulais qu’il parte avec une bonne impression. Quand il me parla d’un traumatisme crânien, je m’étais tourné pour remettre de l’encre sur les aiguilles. Un accident, avais-je répété en ouvrant des yeux ronds comme des billes. Je finis par me repencher sur le bas ventre de Nao avant de doucement repasser la machine. Ouais enfin même léger, c’est pas rien un traumatisme crânien, non ? Je levais légèrement les yeux alors vers Nao alors que mon pouce massait légèrement son ventre. T’hésite pas à me si tu as mal hein ? Je souris doucement, quand j’y pensais, je n’avais pas beaucoup de souvenir de ma petite enfance, j’en avais certes, mais ils étaient particulièrement tardifs. Mon premier souvenir clair, remontait probablement à mes dix ans, ce qui était assez anormal en fait, mais j’avais mis ça sous le compte de mes drogues que mes parents m’avaient donnés. Avant cette période, les souvenirs que j’avais étaient très flous, incertains, souvent des morceaux de phrase, des sensations, des scènes noyés dans une brume constante. Comme si tout ce pan de ma mémoire était inaccessible pour cause de travaux. Quand il commença à évoquer un peu plus le souvenir de sa mémoire, je le regardais, interrogatif. Pourquoi je te fais penser à lui ? Il ne savait pas, il me retrouvait un peu en lui. Je souris tendrement. C’est adorable, mais j’étais presque sûr que pas grand monde aurait voulu de moi comme ami, parce que je n’étais qu’une épave. Mes yeux croisèrent pendant quelques secondes ceux de Nao. Quelques secondes pendant lesquels je cru entendre à nouveau la voix du petit garçon de mon souvenir. J’ai pas envie que tu partes. Je le chassais très rapidement et avant de continuer mon oeuvre sur le ventre du japonais. Et cet ami, tu l’as revu ? Tu le revois encore ? Alors que je terminai une ligne, je recommençais à passer de la pommade sur le peau de Nao. Je passais même un bout de papier absorbant pour enlever le sang que produisait naturellement la peau avec le passage des aiguilles, comme je pourrai mieux y voir. Mais ça n’a pas affecté tes autres souvenirs ce traumatisme crânien ? Je fini par ajouter. Hmm j’veux dire, personnellement, j’ai pas beaucoup de souvenirs de mon enfance, je sais pas trop pourquoi d’ailleurs, avouais-je à moitié. Non je n’allais pas dire à Nao que mes parents m’avaient drogués pendant mon adolescence, c’était le ticket pour passer pour un gros dingo, c’était sûr.
The universe has moved for us.
#tooraya
Dans le dos, avais-je répondu en me tournant et en montrant vaguement l’espace entre mes deux omoplates. A l’heure il y avait le tatouage d’un cerf qui était très graphique, celui-ci c’était le patron qui me l’avait fait quand j’étais arrivé au Bl’Ink. Et juste au dessus il y avait cette énorme croix chrétienne. Symbolique. Je crachais avidement sur la religion et surtout sur les bons catho qui n’étaient que des hypocrites à mes yeux. Pourtant mon premier tatouage était un signe religieux. Une ironie, une manière de tirer une croix sur ce que la paroisse de mes parents avaient pu me prendre en me shootant contre ma volonté. D’ailleurs le haut de la croix se situait dans le bas ma nuque et on pouvait la deviner avec la tenue que je portais (et avec beaucoup de mes tenues en fait). Je souris légèrement, ouais pour le coup il m’avait fallu un sacré courage pour y passer. Surtout qu’à cette époque j’avais dû vraiment faire peine à voir. J’avais passé un mois dehors, à cette époque mes cheveux étaient encore noir sombres et j’avais sur mon visage toute la honte d’avoir vendu mon cul pour la première fois à une vieille friquée. Clairement ça avait été probablement ce qui m’avait fait complètement tourner la page de Tooru pour devenir Tsuki complètement. après ce tatouage, j’avais su que Tooru était bel et bien mort et enterré et qu’il ne reviendrait plus jamais. Comme quoi les tatouages cachaient parfois une très grosse histoire. Et par chance, cette histoire très peu de gens la connaissaient, et c’était tant mieux. Je lançais un regard à Naoya alors que je lui avais demandé de prendre place sur la table à côté de lui. Allongé il serait beaucoup mieux installé. Tout en continuant de me préparer et préparer ma zone de travail, je lui demandais de baisser un peu son pantalon pour que je puisse avoir à sa cicatrice sans que j’ai besoin de toucher son pantalon. Bien que clairement j’aurais bien aimé lui déboutonner le pantalon moi-même, mais ce n’était pas vraiment le moment, ni lieu pour penser à ça. Je devais être professionnel. Mon travail ici était trop important pour que je pense à déshabiller un client. Sérieux Tsuki ?! Alors qu’il me demanda si ça me convenait, je tournais légèrement la tête et regarda rapidement où ça en était. Impec’. Je lui donnais alors mes derniers conseils. Doucement le moment fatidique approchait et j’avouais être plus que prêt Je m’étais approché de Nao avec le dermographe. Mais alors que je fixais cette cicatrice, pendant quelques secondes j’eus un bref souvenir de mon enfance je parlais à ami, probablement mon seul ami. Mais je restais perturbé, car je me souvenais pas de lui. Son visage, sa voix ou son nom. Mais mon cerveau lui avait l’air de vouloir m’envoyer des signaux pour que je m’en souvienne. Mais pourquoi maintenant au juste ? Je n’en savais rien. Alors que j’entendis la voix de Nao m’interpeller. Mince, j’avais dû encore faire le type bizarre à être perdu dans mes pensées. Idiot Tsuki. Ca va, j’étais… hmm pensif, avais-je dit tout en lançant un sourire timide à Nao. Hey c’était pas le moment pour passer pour un doux dingue Tsuki, vraiment pas ! Il fallait être rassurant, pas creepy. Doucement je revins sur cette cicatrice, je ne savais pas pourquoi, mais je voulais en savoir plus. puis c’était pour faire discution avant que je ne pose la machine sur sa peau. J’écoutais alors ce qu’il me disait tout en passant la machine sur son bas-ventre. J’y allais un peu plus doucement qu’en temps normal, histoire qu’il puisse s’habituer à la sensation et au bruit du dermographe. Je passais régulièrement de la vaseline et je massais sa peau pour qu’il puisse avoir le moins mal possible. Oui je me cassais la tête, mais je voulais qu’il parte avec une bonne impression. Quand il me parla d’un traumatisme crânien, je m’étais tourné pour remettre de l’encre sur les aiguilles. Un accident, avais-je répété en ouvrant des yeux ronds comme des billes. Je finis par me repencher sur le bas ventre de Nao avant de doucement repasser la machine. Ouais enfin même léger, c’est pas rien un traumatisme crânien, non ? Je levais légèrement les yeux alors vers Nao alors que mon pouce massait légèrement son ventre. T’hésite pas à me si tu as mal hein ? Je souris doucement, quand j’y pensais, je n’avais pas beaucoup de souvenir de ma petite enfance, j’en avais certes, mais ils étaient particulièrement tardifs. Mon premier souvenir clair, remontait probablement à mes dix ans, ce qui était assez anormal en fait, mais j’avais mis ça sous le compte de mes drogues que mes parents m’avaient donnés. Avant cette période, les souvenirs que j’avais étaient très flous, incertains, souvent des morceaux de phrase, des sensations, des scènes noyés dans une brume constante. Comme si tout ce pan de ma mémoire était inaccessible pour cause de travaux. Quand il commença à évoquer un peu plus le souvenir de sa mémoire, je le regardais, interrogatif. Pourquoi je te fais penser à lui ? Il ne savait pas, il me retrouvait un peu en lui. Je souris tendrement. C’est adorable, mais j’étais presque sûr que pas grand monde aurait voulu de moi comme ami, parce que je n’étais qu’une épave. Mes yeux croisèrent pendant quelques secondes ceux de Nao. Quelques secondes pendant lesquels je cru entendre à nouveau la voix du petit garçon de mon souvenir. J’ai pas envie que tu partes. Je le chassais très rapidement et avant de continuer mon oeuvre sur le ventre du japonais. Et cet ami, tu l’as revu ? Tu le revois encore ? Alors que je terminai une ligne, je recommençais à passer de la pommade sur le peau de Nao. Je passais même un bout de papier absorbant pour enlever le sang que produisait naturellement la peau avec le passage des aiguilles, comme je pourrai mieux y voir. Mais ça n’a pas affecté tes autres souvenirs ce traumatisme crânien ? Je fini par ajouter. Hmm j’veux dire, personnellement, j’ai pas beaucoup de souvenirs de mon enfance, je sais pas trop pourquoi d’ailleurs, avouais-je à moitié. Non je n’allais pas dire à Nao que mes parents m’avaient drogués pendant mon adolescence, c’était le ticket pour passer pour un gros dingo, c’était sûr.
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Re: The universe has moved for us [Tooraya] | Sam 11 Aoû - 4:06 Citer EditerSupprimer
un gros tatouage dans le dos ? wah, il devait être assez impressionnant. oui, t’as clairement envie de le (les?) voir. ta curiosité sûrement, mais peut-être pas que. bon et puis, tu n’étais pas là pour ça non plus, tu étais là pour te faire tatouer, il ne faut pas l’oublier. alors tu t’approches rapidement de la table, t’installant sur cette dernière comme il te le demande, tu viens même déboutonner ton pantalon et l’abaisser légèrement pour lui laisser libre accès à ton bas ventre. mais alors que tu pensais sentir l’aiguille sur ta peau, tu relèves doucement le visage pour apercevoir tsuki. qu’est-ce qu’il se passe ? il a l’air perdu dans ses pensées, encore une fois, ta curiosité ne peut s’empêcher de frapper, alors tu lui poses la question. ta voix doit le sortir de ses pensées puisqu’il retrouve aussitôt ses esprits pour te répondre qu’il était seulement perdu dans ses pensées. tu ignores pourquoi mais ça ne te regarde pas (et non, t’es pas curieux à ce point, comme quoi!) tu lui réponds alors par un simple sourire adorable avant de regarder à nouveau devant toi, tu éviteras de regarder ce qu’il fait dans un premier temps, suivant les conseils de tsuki, tu tentes de respirer normalement, de ne pas te crisper ni quoi que ce soit d’autre. même lorsque tu sens enfin l’aiguille contre ta peau. c’est.. étrange comme sensation, mais pas vraiment dans le mauvais sens du terme, et puis, le bruit du dermographe est assez impressionnant. encore une fois, c’est ton premier tatouage, tu n’y es clairement pas habitué. ni à te faire tatouer, ni même à l’environnement. cela dit, la conversation dérive très vite sur cette fameuse cicatrice, qui est en train de disparaître à tout jamais. tu lui expliques ce que tu sais, au final.. pas grand chose, puisqu’avec ton traumatisme crânien, tu as oublié certaines choses, dont l’origine de cette cicatrice. « non non, ce n’est pas rien un traumatisme crânien. » lui réponds-tu à sa question. tu as tendance à minimiser tes problèmes, parce que t’es le genre de mecs à te dire qu’il y a toujours plus grave ailleurs. tsuki lève les yeux dans ta direction, tu baisses les tiens pour croiser à nouveau son regard, souriant à sa remarque. t’as vraiment l’impression qu’il prend grandement soin de toi, ça fait plaisir, tu te sens un peu bichonné… ce garçon est vraiment adorable. « t’en fais pas, ça va là... » la douleur n’est pas très forte, ça serait mentir de dire que tu ne ressens rien, mais tu n’as pas non plus à te plaindre. tu reprends alors ta discussion, en lui parlant de tooru. parce que oui, depuis le début, tsuki te fait penser à lui. pour plusieurs choses même si certaines reste inexpliquées. d’ailleurs, quand il te pose la question, tu hausses doucement les épaules. « ta manière de parler, ta douceur, certains traits de ton visage… et lui aussi était à moitié japonais. » commences-tu à énumérer. tu te souviens de son visage, pas dans les moindres détails, mais les traits qui t’ont marqué, tu peux les retrouver chez tsuki. tu quittes le tatoueur du regard pour le poser face à toi, nostalgique de cette époque. il y a des souvenirs que tu n’oublieras jamais et pas seulement parce que tu as une bonne mémoire, mais parce qu’ils sont gravés dans ton coeur, et tooru t’avait beaucoup apporté. tellement que sa question te serre un peu le coeur. « ça fait.. des années qu’on ne s’est pas vu. » avoues-tu difficilement, parce que ça te fait de la peine que la vie vous ait séparé comme ça. « et je doute le revoir un jour. » c’est bizarre, très bizarre, mais en parlant avec tsuki, ton manque est différent. sûrement parce que tu le retrouves en lui, c’est même plutôt logique au final. lorsqu’il te reparle de ton traumatisme crânien, tu tentes de te concentrer sur tes souvenirs, un moyen comme un autre d’oublier un peu cette douleur qui se fait plus présente à certains instants. « si si, ç’a affecté mes autres souvenirs. » de nouveau, tu tournes la tête vers le plus jeune, un sourire presque discret sur les lèvres. « je ne sais même plus si cette cicatrice vient de ce fameux accident ou alors… si je l’avais déjà, et que je m’en étais simplement pas rendu compte. » ça serait possible ça aussi. « et puis, il y a pas mal de choses assez flou dans ma tête concernant cette époque, justement à cause de ce traumatisme... c’est dommage, parce qu’en temps normal, j’ai une très bonne mémoire. » et si tu n’avais pas eu ce léger accident, tu te serais sans doute souvenu de beaucoup de choses. quand il t’explique qu’il n’a pas beaucoup de souvenirs de son enfance, tu hausses légèrement les sourcils. il répond à ta question avant même que tu la poses. « vraiment? » tu marques une courte pause avant de reprendre. « pourtant, on vit pas mal de choses marquantes étant gosse. c’est bizarre... » certains n’ont pas une mémoire aussi solide que la tienne, tu en as conscience, mais quand même.. c’est étrange de tout oublier, enfin étrange.. non, c’est surtout très triste. mais à peine ta phrase terminée que tu te crispes par réflexe lorsque tu sens une certaine douleur, ayant même un léger sursaut de rien du tout. tu as le temps de reprendre vite tes esprits, plissant tes lèvres dans une mine désolée. « excuse-moi.. j'me suis crispé. » dis-tu, un sourire gêné sur les lèvres.
The universe has moved for us.
#tooraya
un gros tatouage dans le dos ? wah, il devait être assez impressionnant. oui, t’as clairement envie de le (les?) voir. ta curiosité sûrement, mais peut-être pas que. bon et puis, tu n’étais pas là pour ça non plus, tu étais là pour te faire tatouer, il ne faut pas l’oublier. alors tu t’approches rapidement de la table, t’installant sur cette dernière comme il te le demande, tu viens même déboutonner ton pantalon et l’abaisser légèrement pour lui laisser libre accès à ton bas ventre. mais alors que tu pensais sentir l’aiguille sur ta peau, tu relèves doucement le visage pour apercevoir tsuki. qu’est-ce qu’il se passe ? il a l’air perdu dans ses pensées, encore une fois, ta curiosité ne peut s’empêcher de frapper, alors tu lui poses la question. ta voix doit le sortir de ses pensées puisqu’il retrouve aussitôt ses esprits pour te répondre qu’il était seulement perdu dans ses pensées. tu ignores pourquoi mais ça ne te regarde pas (et non, t’es pas curieux à ce point, comme quoi!) tu lui réponds alors par un simple sourire adorable avant de regarder à nouveau devant toi, tu éviteras de regarder ce qu’il fait dans un premier temps, suivant les conseils de tsuki, tu tentes de respirer normalement, de ne pas te crisper ni quoi que ce soit d’autre. même lorsque tu sens enfin l’aiguille contre ta peau. c’est.. étrange comme sensation, mais pas vraiment dans le mauvais sens du terme, et puis, le bruit du dermographe est assez impressionnant. encore une fois, c’est ton premier tatouage, tu n’y es clairement pas habitué. ni à te faire tatouer, ni même à l’environnement. cela dit, la conversation dérive très vite sur cette fameuse cicatrice, qui est en train de disparaître à tout jamais. tu lui expliques ce que tu sais, au final.. pas grand chose, puisqu’avec ton traumatisme crânien, tu as oublié certaines choses, dont l’origine de cette cicatrice. « non non, ce n’est pas rien un traumatisme crânien. » lui réponds-tu à sa question. tu as tendance à minimiser tes problèmes, parce que t’es le genre de mecs à te dire qu’il y a toujours plus grave ailleurs. tsuki lève les yeux dans ta direction, tu baisses les tiens pour croiser à nouveau son regard, souriant à sa remarque. t’as vraiment l’impression qu’il prend grandement soin de toi, ça fait plaisir, tu te sens un peu bichonné… ce garçon est vraiment adorable. « t’en fais pas, ça va là... » la douleur n’est pas très forte, ça serait mentir de dire que tu ne ressens rien, mais tu n’as pas non plus à te plaindre. tu reprends alors ta discussion, en lui parlant de tooru. parce que oui, depuis le début, tsuki te fait penser à lui. pour plusieurs choses même si certaines reste inexpliquées. d’ailleurs, quand il te pose la question, tu hausses doucement les épaules. « ta manière de parler, ta douceur, certains traits de ton visage… et lui aussi était à moitié japonais. » commences-tu à énumérer. tu te souviens de son visage, pas dans les moindres détails, mais les traits qui t’ont marqué, tu peux les retrouver chez tsuki. tu quittes le tatoueur du regard pour le poser face à toi, nostalgique de cette époque. il y a des souvenirs que tu n’oublieras jamais et pas seulement parce que tu as une bonne mémoire, mais parce qu’ils sont gravés dans ton coeur, et tooru t’avait beaucoup apporté. tellement que sa question te serre un peu le coeur. « ça fait.. des années qu’on ne s’est pas vu. » avoues-tu difficilement, parce que ça te fait de la peine que la vie vous ait séparé comme ça. « et je doute le revoir un jour. » c’est bizarre, très bizarre, mais en parlant avec tsuki, ton manque est différent. sûrement parce que tu le retrouves en lui, c’est même plutôt logique au final. lorsqu’il te reparle de ton traumatisme crânien, tu tentes de te concentrer sur tes souvenirs, un moyen comme un autre d’oublier un peu cette douleur qui se fait plus présente à certains instants. « si si, ç’a affecté mes autres souvenirs. » de nouveau, tu tournes la tête vers le plus jeune, un sourire presque discret sur les lèvres. « je ne sais même plus si cette cicatrice vient de ce fameux accident ou alors… si je l’avais déjà, et que je m’en étais simplement pas rendu compte. » ça serait possible ça aussi. « et puis, il y a pas mal de choses assez flou dans ma tête concernant cette époque, justement à cause de ce traumatisme... c’est dommage, parce qu’en temps normal, j’ai une très bonne mémoire. » et si tu n’avais pas eu ce léger accident, tu te serais sans doute souvenu de beaucoup de choses. quand il t’explique qu’il n’a pas beaucoup de souvenirs de son enfance, tu hausses légèrement les sourcils. il répond à ta question avant même que tu la poses. « vraiment? » tu marques une courte pause avant de reprendre. « pourtant, on vit pas mal de choses marquantes étant gosse. c’est bizarre... » certains n’ont pas une mémoire aussi solide que la tienne, tu en as conscience, mais quand même.. c’est étrange de tout oublier, enfin étrange.. non, c’est surtout très triste. mais à peine ta phrase terminée que tu te crispes par réflexe lorsque tu sens une certaine douleur, ayant même un léger sursaut de rien du tout. tu as le temps de reprendre vite tes esprits, plissant tes lèvres dans une mine désolée. « excuse-moi.. j'me suis crispé. » dis-tu, un sourire gêné sur les lèvres.
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