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I'm a mess, these demons follow me home [BaeBae]
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I'm a mess, these demons follow me home [BaeBae] | Mar 7 Aoû - 2:15 Citer EditerSupprimer
J’étais pas bien. J’étais vraiment mal. Je n’avais pas bu une seule gouttes d'alcool et pourtant je marchais de travers. Sans avoir rien bu, mon cerveau était en vrac. Sans dessus dessous, paumé et probablement en PLS à l’heure actuelle. Je l’avais vu. j’avais vu Naoya. mais c’était pas lui. C’était quelqu’un d’autre. Ce n’était pas lui. C’est tout sauf lui. C’était un type à l’opposé de lui. Je ne savais plus quoi penser j’étais perdu et tous mes sentiments s’opposaient. Cette rencontre ? Je m’en étais pris plein à la gueule . Il m’avait frappé. Il m’avait laminé la gueule. Cet homme avec le visage de Naoya. C’était tellement troublant. j’étais perdu. Putain, il n’aurait pas pu avoir une autre tronche que celle de Nao ? Ca aurait été plus facile pour moi putain. Mais non, vie de merde. Trébuchant un peu plus, je me rattrapais non sans mal à un mur. Mon corps était endolori dans sa totalité. Je n’arrivais même plus à sentir un seule endroit de mon corps que ne me faisait pas souffrir. Le connard ne m’avait vraiment pas fait de cadeau. Il avait l’air faim comme ça, mais il tapait bien le salopard. Je grimaçai, je sentai clairement que j’en avais reçu plein à la face. d’ailleurs je sentais clairement le sang couler de mon arcade sourcilière. J’étais encore plus une épave qu’à l'accoutumée. Je commençai à tousser, doucement, puis plus violemment. Chaque toux était de plus en plus désagréable et douloureux. Mais je ne pouvais m’en empêcher. La toux continuais. Jusqu’à sentir un liquide chaud sortir de ma bouche. Je crachais du sang. Je portais la main à ma bouche. Quand je vis le liquide carmin sur ma peau, mon cerveau sembla cessé de fonctionner. Je fus alors pris d’un fou rire incontrôlable. Même moi je ne comprenais pas. mais putain comme c’était hilarant. Je crachais du putain de sang. J’étais tellement dans la putain de merde. Putain. Je crachais pour évacuer ce qu’il restait dans ma bouche. Je devais aller quelque part. Je devais me poser, me planquer. Mais je ne pouvais pas aller chez Junhee. J’en avais marre d’aller chez Junhee quand quelque chose n’allait pas. je ne voulais toujours avoir à compter sur lui, on était pas en couple putain. Et je n’avais pas envie de lui dire que je m’étais passé à tabac par le sosie du mec pour lequel j’en pincais grave. Parce que d’une part, il allait me faire la morale et d’autre par il allait me faire chier avec Naoya. Et c’était c’était un gros “Nope”. La seule personne dont j’avais besoin c’était Bae. Parce qu’après Junhee il n’y avait qu’à elle que je pouvais faire totalement confiance. Puis entre nous, elle m’avait vu dans états bien pire. Tout en continuant à tituber, les mains sur les côtes à cause de la douleur toujours vive qui secouait mon corps, je lançais mes dernières forces pour rejoindre le centre ville, pas très loin par chance, puis à force je connaissais le chemin pour aller au Kurss par coeur. Il fallait dire que BaeBae m’avait des nombreuses fois hébergé, quand il faisait trop froid, ou quand je m’étais beaucoup trop drogué au point que je ne comprenais plus rien autour de moi. Dans le bar unique je regardais autour de moi, l’air de rien, j’aimais beaucoup le Kurss. Avec les années je l’avais considéré comme un foyer. Un endroit où je me sentais à l’abri du monde extérieur. Je traversais le Kurss en essayant de faire bonne figure…. même si théoriquement je n’avais plus trop de figure justement. Et que je marchais toujours de traviole et en boitant de plus en plus. J’étais vraiment de plus en plus mal. Je n’avais plus en tête que retrouver Bae. J’avais besoin d’elle là, maintenant tout de suite. par chance, j’étais venue assez souvent la voir pour que les gens ne se fassent pas trop de soucis…. il savait que je n’étais qu’une épave, ou alors le fait que personne ne jugeait personne ici, mais à cet instant dans ma tête j’étais une épave, une simple épave à la dérive qui cherchait à arriver à mon port. J’étais monté chez celle que je considérais comme ma propre soeur. Il était infiniment trop tard. Est-ce qu’elle dormait ? Lourdement je vins tapper contre la porte. Je fus presque étonné de la voir ouvrir rapidement - ou alors avais-je perdu la notion du temps - je clignais longuement des paupières. Bae-Bae, avais-je gémis comme un enfant. J’aurais voulu lui dire que j’avais besoin d’elle, que je voulais qu’elle m’aide. Mais rien ne sortit de plus de ma bouche, comme si toutes mes forces m’avaient abandonné d’un coup et le fait même de parler était devenu beaucoup trop dur. D’ailleurs mes jambes faiblardes ne tardèrent pas à trembler, je vins doucement poser mon front contre son épaule, je me précipitais dans ses bras pour m’y reposer. Je n’étais pas tactile, mais Bae c’était autre chose, c’était ma soeur. Et là, j’avais besoin d’elle comme jamais.
I'm a mess, these demons follow me home
Bo Bae & Tsuki
J’étais pas bien. J’étais vraiment mal. Je n’avais pas bu une seule gouttes d'alcool et pourtant je marchais de travers. Sans avoir rien bu, mon cerveau était en vrac. Sans dessus dessous, paumé et probablement en PLS à l’heure actuelle. Je l’avais vu. j’avais vu Naoya. mais c’était pas lui. C’était quelqu’un d’autre. Ce n’était pas lui. C’est tout sauf lui. C’était un type à l’opposé de lui. Je ne savais plus quoi penser j’étais perdu et tous mes sentiments s’opposaient. Cette rencontre ? Je m’en étais pris plein à la gueule . Il m’avait frappé. Il m’avait laminé la gueule. Cet homme avec le visage de Naoya. C’était tellement troublant. j’étais perdu. Putain, il n’aurait pas pu avoir une autre tronche que celle de Nao ? Ca aurait été plus facile pour moi putain. Mais non, vie de merde. Trébuchant un peu plus, je me rattrapais non sans mal à un mur. Mon corps était endolori dans sa totalité. Je n’arrivais même plus à sentir un seule endroit de mon corps que ne me faisait pas souffrir. Le connard ne m’avait vraiment pas fait de cadeau. Il avait l’air faim comme ça, mais il tapait bien le salopard. Je grimaçai, je sentai clairement que j’en avais reçu plein à la face. d’ailleurs je sentais clairement le sang couler de mon arcade sourcilière. J’étais encore plus une épave qu’à l'accoutumée. Je commençai à tousser, doucement, puis plus violemment. Chaque toux était de plus en plus désagréable et douloureux. Mais je ne pouvais m’en empêcher. La toux continuais. Jusqu’à sentir un liquide chaud sortir de ma bouche. Je crachais du sang. Je portais la main à ma bouche. Quand je vis le liquide carmin sur ma peau, mon cerveau sembla cessé de fonctionner. Je fus alors pris d’un fou rire incontrôlable. Même moi je ne comprenais pas. mais putain comme c’était hilarant. Je crachais du putain de sang. J’étais tellement dans la putain de merde. Putain. Je crachais pour évacuer ce qu’il restait dans ma bouche. Je devais aller quelque part. Je devais me poser, me planquer. Mais je ne pouvais pas aller chez Junhee. J’en avais marre d’aller chez Junhee quand quelque chose n’allait pas. je ne voulais toujours avoir à compter sur lui, on était pas en couple putain. Et je n’avais pas envie de lui dire que je m’étais passé à tabac par le sosie du mec pour lequel j’en pincais grave. Parce que d’une part, il allait me faire la morale et d’autre par il allait me faire chier avec Naoya. Et c’était c’était un gros “Nope”. La seule personne dont j’avais besoin c’était Bae. Parce qu’après Junhee il n’y avait qu’à elle que je pouvais faire totalement confiance. Puis entre nous, elle m’avait vu dans états bien pire. Tout en continuant à tituber, les mains sur les côtes à cause de la douleur toujours vive qui secouait mon corps, je lançais mes dernières forces pour rejoindre le centre ville, pas très loin par chance, puis à force je connaissais le chemin pour aller au Kurss par coeur. Il fallait dire que BaeBae m’avait des nombreuses fois hébergé, quand il faisait trop froid, ou quand je m’étais beaucoup trop drogué au point que je ne comprenais plus rien autour de moi. Dans le bar unique je regardais autour de moi, l’air de rien, j’aimais beaucoup le Kurss. Avec les années je l’avais considéré comme un foyer. Un endroit où je me sentais à l’abri du monde extérieur. Je traversais le Kurss en essayant de faire bonne figure…. même si théoriquement je n’avais plus trop de figure justement. Et que je marchais toujours de traviole et en boitant de plus en plus. J’étais vraiment de plus en plus mal. Je n’avais plus en tête que retrouver Bae. J’avais besoin d’elle là, maintenant tout de suite. par chance, j’étais venue assez souvent la voir pour que les gens ne se fassent pas trop de soucis…. il savait que je n’étais qu’une épave, ou alors le fait que personne ne jugeait personne ici, mais à cet instant dans ma tête j’étais une épave, une simple épave à la dérive qui cherchait à arriver à mon port. J’étais monté chez celle que je considérais comme ma propre soeur. Il était infiniment trop tard. Est-ce qu’elle dormait ? Lourdement je vins tapper contre la porte. Je fus presque étonné de la voir ouvrir rapidement - ou alors avais-je perdu la notion du temps - je clignais longuement des paupières. Bae-Bae, avais-je gémis comme un enfant. J’aurais voulu lui dire que j’avais besoin d’elle, que je voulais qu’elle m’aide. Mais rien ne sortit de plus de ma bouche, comme si toutes mes forces m’avaient abandonné d’un coup et le fait même de parler était devenu beaucoup trop dur. D’ailleurs mes jambes faiblardes ne tardèrent pas à trembler, je vins doucement poser mon front contre son épaule, je me précipitais dans ses bras pour m’y reposer. Je n’étais pas tactile, mais Bae c’était autre chose, c’était ma soeur. Et là, j’avais besoin d’elle comme jamais.
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Re: I'm a mess, these demons follow me home [BaeBae] | Mar 7 Aoû - 12:20 Citer EditerSupprimer
Bo Bae revenait de son footing comme tous les soirs. D’ordinaire elle le faisait avant l’ouverture du bar mais ce soir elle avait préféré la fraicheur de la nuit bien qu’il fasse encore lourd et moite, à la chaleur écrasante de la journée. Elle avait pris cette habitude de faire un peu de sport, régulièrement tout du moins, pour reprendre un rythme de vie plus sain. Bien dans son corps, bien dans sa tête, ou bien était-ce l’inverse elle ne sait plus, mais quoiqu’il en soit les deux semble fonctionner parfaitement pour elle. La jeune femme se sentait beaucoup mieux ces derniers temps. Etait-ce sans doute grâce à Shi An ? Ou bien au fait que Min Kyung faisait beaucoup plus d’effort pour elle, pour lui, pour eux ? Leur relation s’améliorait et Bae savait se montrer patiente. Elle voulait croire dur comme fer qu’en se lançant dans un cercle vertueux sa vie irait mieux. Bae avait assez donné niveau drame, elle méritait mieux et l’avait enfin compris. Elle avait aussi compris qu’elle était la seule à pouvoir se rendre heureuse et qu’elle ne pouvait plus attendre que cela vienne des autres. Et puis elle arrivait à se convaincre que si elle était assez heureuse, elle pourrait rendre ses proches heureux à leur tour. Même si Bae apprenait à vivre pour elle, elle ne pouvait s’empêcher de penser au reste, aux autres surtout, à ses proches. Elle passe devant MinKyung et lance « Chéri, je te laisse la fermeture du bar pour je vais me laver ! je reviendrais t’aider si tu as besoin mais je vais avancer la compta. » sourit-elle, de son sourire toujours doux et bienveillant. Elle monte rapidement les escaliers qui lui sont réservés et pousse la porte de son appartement. Celui de Kan en réalité mais elle n’avait pas envie que d’autres personnes ne viennent vivre entre ses murs. Elle renifle doucement en se déshabillant et se jette sous la douche avec un soupire d’aise. L’eau chaude qui frappe sa peau détends ses muscles et lui arrache un nouveau soupire. Dieu que ça fait du bien. Elle frémit laissant ses pensées vaquer ici et là, pensant à Tsuki, se demandant bien ce qu’il pouvait faire en ce moment. S’amuser, dormir ou manger à tous les coups. Elle aurait préféré. En entendant les coups à la porte elle enfile rapidement une robe de chambre en soie qui lui colle à la peau, ses cheveux mouillés lui tombant sur le visage. Elle s’y dirige rapidement s’attendant à voir Min perdu avec le bar. Elle aurait préféré. En apercevant Tsuki elle écarquille légèrement les yeux, avant de le sentir peser de son poids contre son corps frêle. Par réflexe elle le soutient et se redresse. Dans le fond elle n’est pas vraiment surprise, juste triste de le voir ainsi. Et inquiète surtout, de le voir dans un état aussi déplorable. Elle referme la porte rapidement et le soutient jusqu’à son lit dans la pièce d’à côté. Il y sera mieux que sur le canapé. Elle l’y assoit et l’aide à s’adosser à son mur. Rapidement elle contourne le lit pour attraper la trousse de secours dans son armoire et revient en serrant sa robe de chambre. Elle enfile rapidement une culotte avant de s’asseoir sur le bord du lit. Comme si elle en avait l’habitude Bae se mit à soigner les plaies visibles, pressant sa compresse sur ces blessures les plus évidentes. Elle touche son front fiévreux délicatement et passe son pouce avec précaution sur ses lèvres pour en essuyer le sang qui coule. A la vue de ses dents rougies Bae esquisse une moue contrariée. « T’as craché du sang … » murmure-t-elle comme pour ne pas l’effrayer. Elle caresse sa joue et lui relève doucement pour croiser son regard. « Ca va aller mon cœur » D’abord le rassurer, mesurer l’ampleur des dégâts et aviser. Bae avait l’habitude de réfléchir dans l’urgence. Elle redoutait des blessures plus grave encore … Elle pouvait prendre le temps de l’accueillir mais si elle jugeait – et elle jugeait – qu’il était préférable pour lui d’aller à l’hôpital alors ils iront, parce que Bae pouvait bien soigner quelques plaies ouvertes sur ce beau visage, mais il était hors de question qu’elle laisse passer une hémorragie interne, aussi minime soit-elle … elle marque une pause, se rapproche de lui pour qu’il puisse venir poser son visage sur ses cuisses. Dans un soupire lourd d’inquiétude mais sans aucune once de reproche elle lui demande « Tu sais qui t’as fait ça ? » tout en passant une main dans ses cheveux avec lesquelles elle joue tendrement. Elle se permet de soulever doucement son t-shirt pour regarder les hématomes sur son torse et le repose avec la même douceur. Une part d’elle était furieuse, pas contre lui mais contre ce monstre qui s’est acharné sur son protégé. Dieu qu’elle haïssait la violence, plus encore quand elle n’était qu’animal et défoulement. Elle retire quelques cheveux coincés sur sa joue à cause du sang séché et dépose un baiser sur sa tempe. Elle attrape la bouteille à côté de son lit et deux anti-douleurs qu’elle gardait toujours dans sa trousse de secours. « Avale ça … ça va te faire du bien. » souffle-t-elle en l’aidant à se relever. « Et tu sais que je vais devoir t’emmener à l’hôpital pas vrai ? » ajoute-t-elle avec un léger sourire rassurant, lissant une de ses mèches de cheveux, quelque peu tâché de sang, vers l’arrière de sa tête. Elle tire de sa main libre sur sa couette pour venir la déposer sur Tsuki, lui offrir un cocon rassurant et familier qui portait son parfum, mais aussi un peu de chaleur face à ce corps endolori. Si elle pouvait, elle aimerait pouvoir lui prendre chacune de ses blessures, celle du cœur aussi, mais ça, Bae savait pertinemment que c’était ce qui faisait grandir …
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Re: I'm a mess, these demons follow me home [BaeBae] | Mar 7 Aoû - 20:21 Citer EditerSupprimer
J’étais une épave. Un radeau de fortune perdu en plein milieu d’une mer déchaînée et la seule chose que je pouvais faire c’était espéré arriver sur des eaux plus claires en un seul morceau. Sauf que voilà, on savait tous qu’arriver à bon port, c’était mission impossible. Parce que l’air de rien, mon petit radeau avait déjà pris tarif et il avait déjà commencé à perdre quelques partie de son support. J’avais l’impression que tout partait en vrac. ma soirée n’avait été que suite d’improbabilités et d’emmerdes. Des émotions contraires, des réactions illogiques et tout cela ensemble avait commencé à créé un épais brouillard sur une partie des souvenirs de cette fameuse soirée. Je n'avançai plus que par mes instincts. Et la seule chose que je voulais, c’était me sentir en sécurité. j’en avais besoin à cet instant. C’était ça que j’étais allé voir Bae-Bae. Depuis temps d’années, elle m’avait toujours donné ce sentiment de sérénité. Douce et aimante comme une mère. Présente et tolérante comme une soeur. Elle était la seule à pouvoir dire qu’elle savait me calmer quand personne ne le pouvait. C’était pour ça que je m’étais retrouvé devant sa porte à toquer à une heure particulièrement indécente. N’importe qui m’aurait viré, enfoncé plus bas que terre. Mais pas elle. J’avais gémit en prononçant pour finir par me laisse complètement aller dans ses bras. je cherchais son contact qui me rassurait tant, qui me donnait ce sentiment d’être enfin revenu à la maison et d’être bien. Quand j’étais dans ses bras je me sentai stable, Bae était mon ancre quand je sentais que je partais à la dérive. Blottit contre elle comme un animal meurtri, je voulais parler. je voulais m’excuser de lui faire tant subir et ne pas pouvoir lui donner en retour. Je me sentais minable. Je ne la méritais pas, je ne méritais rien. Dans le fond je n’étais bon me laisser couler au fond de l’océan. J’étais engourdi complètement, je n’avais plus la moindre force, j’avais trop donné a essayer de me défendre contre ce clone ou…. qu’importe ce que c’était, ou bien qui c’était en fait. Je laissais ma soeur de coeur me diriger vers sa chambre, mon corps suivait automatiquement, mais mon cerveau lui était égaré bien loin. Se repassant les scènes dont il se souvenait. Je me rappellai tellement des traits du visage de cet homme que ça m’en crevait le coeur. Ce homme qui avait le visage de Naoya… est-ce que j’étais entiché à ce point pour avoir mal à l’idée qu’il puisse me détester ? Mais tout semblait étrange avec Naoya…. enfin non tout était normal justement. Tout était trop normal, j’étais tactile avec lui, je le câliner, rester avec lui…. et c’était…. une pensée NORMALE. Et justement, c’était ça qui était bizarre. Je finis par sentir le lit sous mes fesses, mon dos collé contre le mur. Ma tête se tourna légèrement sur le côté alors qu’elle était à coté de moi, commençant à soigner mes blessures comme elle avait eu tant de fois l'habitude. Et là à cet instant j'avais l’impression d’être redevenu cet adolescent qui vivait à la rue. Perdu, drogué, honteux de vendre son corps pour acheter de quoi, maigre de ne rien manger pendant parfois plusieurs jours.Je la regardais silencieusement. Je la laissais faire. les habitudes étaient là. Eh bien qu’elles ne soient pas joyeuses, elles me rassuraient. J’étais heureux de la voir là. je fermais les yeux quelques instants alors que je sentis la main de Bae sur mon front. Si fraîche. Je baissais le regard alors qu’elle nota que j’avais craché du sang, presque honteux. Bae-Bae je... suis désolé ? Oui. Mais neocre une fois, tout sembla bloqué dans le fond de ma gorge. Sa main se posa sur ma joue, si douce. Et ces quelques mots, si forts, si précieux. Simple et pourtant c’était tout ce que je voulais entendre. Que ça allait bien se passer. Je fermais les yeux une nouvelle fois, pencha ma tête sur le côté pour que ma joue se pose sur la paume de sa main. J’aimais cet instant, malgré tout le trouble ma soirée, je me sentais… calme. Comme si pendant cet instant, je pouvais mieux respirer. Mes paupières se réouvrirent et pendant quelque seconde mes iris vinrent capter celle de ma protectrice. Je suis désolé, avais-je dit tout bas comme un enfant qui avait attrapé la main dans le sac, honteux de sa bêtise. Naturellement je vins allonger ma tête sur ses cuisses. Je posais mes yeux sur elle. J’aimais quand elle passait sa main dans mes cheveux. Peut-être que c’était pour ça que j'avais autant pris ce tic de me tripoter la tignasse aussi régulièrement. Bae-Bae, tu sais que j’ai rencontré… un ange ? Je souris légèrement alors qu’elle continuait de m’inspecter, regardant sous mon tee-shirt, observant mon torse tatoué. Je veux pas pas une connerie d’ange de religion, un vrai ange. Mêm qu’il s’appelle Naoya. Et... je pris une longue inspiration. J’ai cru que c’était lui. Je faisais la fête, je pensais l’avoir vu mais... Mon regarda se perdit quelque secondes dans le vide. Oh Bae... sanglotais-je presque Je te jure, je n’avais rien consommé. J’étais clean. C’était pas une hallucination. Il avait son visage… mais ce n’était pas lui. Ce n’était pas mon ange. Et... Je ne finis par mon histoire. C’était lui qui m’avait fait ça. C’était cet chose qui n’était pas Naoya. J’étais perdu. Je finis par me redresser alors qu’elle me tendit des médicament. Bae… je suis perdu, avais-je dit tout bas après avoir avalé la pillule. Au moins ça calmerai la douleur un temps. Puis la phrase fatidique arriva. Aller à l'hôpital. Je grimaçai malgré moi - mauvaise idée vu que je sentis toutes les blessures que j’avais sur mon visage - je n’aimais pas l’hôpital. Naturellement je me blottis un peu plus contre Bae. Non je veux pas Bae-Bae. j’eus un léger frisson alors même que mon aînée avait remonté sa couette sur mon corps. Mes bras s’étaient enroulés autour de ses jambes comme un enfant aurait tenue la jambe à sa mère. Bae-bae, on peut pas encore resté comme ça encore un stoplé. Je fermais les yeux sentant sa chaleur corporelle si rassurante, j’aurais presque pu m’endormir là. Je finis par lever légèrement le menton vers elle. Dis Bae-Bae… pourquoi tu continues de prendre soin de moi ? Je clignais des yeux quelques instants avant de rajouter. je suis pas une bonne personne… je fais que te créer du soucis Bae-Bae. Tu serais plus sereine sans moi...
I'm a mess, these demons follow me home
Bo Bae & Tsuki
J’étais une épave. Un radeau de fortune perdu en plein milieu d’une mer déchaînée et la seule chose que je pouvais faire c’était espéré arriver sur des eaux plus claires en un seul morceau. Sauf que voilà, on savait tous qu’arriver à bon port, c’était mission impossible. Parce que l’air de rien, mon petit radeau avait déjà pris tarif et il avait déjà commencé à perdre quelques partie de son support. J’avais l’impression que tout partait en vrac. ma soirée n’avait été que suite d’improbabilités et d’emmerdes. Des émotions contraires, des réactions illogiques et tout cela ensemble avait commencé à créé un épais brouillard sur une partie des souvenirs de cette fameuse soirée. Je n'avançai plus que par mes instincts. Et la seule chose que je voulais, c’était me sentir en sécurité. j’en avais besoin à cet instant. C’était ça que j’étais allé voir Bae-Bae. Depuis temps d’années, elle m’avait toujours donné ce sentiment de sérénité. Douce et aimante comme une mère. Présente et tolérante comme une soeur. Elle était la seule à pouvoir dire qu’elle savait me calmer quand personne ne le pouvait. C’était pour ça que je m’étais retrouvé devant sa porte à toquer à une heure particulièrement indécente. N’importe qui m’aurait viré, enfoncé plus bas que terre. Mais pas elle. J’avais gémit en prononçant pour finir par me laisse complètement aller dans ses bras. je cherchais son contact qui me rassurait tant, qui me donnait ce sentiment d’être enfin revenu à la maison et d’être bien. Quand j’étais dans ses bras je me sentai stable, Bae était mon ancre quand je sentais que je partais à la dérive. Blottit contre elle comme un animal meurtri, je voulais parler. je voulais m’excuser de lui faire tant subir et ne pas pouvoir lui donner en retour. Je me sentais minable. Je ne la méritais pas, je ne méritais rien. Dans le fond je n’étais bon me laisser couler au fond de l’océan. J’étais engourdi complètement, je n’avais plus la moindre force, j’avais trop donné a essayer de me défendre contre ce clone ou…. qu’importe ce que c’était, ou bien qui c’était en fait. Je laissais ma soeur de coeur me diriger vers sa chambre, mon corps suivait automatiquement, mais mon cerveau lui était égaré bien loin. Se repassant les scènes dont il se souvenait. Je me rappellai tellement des traits du visage de cet homme que ça m’en crevait le coeur. Ce homme qui avait le visage de Naoya… est-ce que j’étais entiché à ce point pour avoir mal à l’idée qu’il puisse me détester ? Mais tout semblait étrange avec Naoya…. enfin non tout était normal justement. Tout était trop normal, j’étais tactile avec lui, je le câliner, rester avec lui…. et c’était…. une pensée NORMALE. Et justement, c’était ça qui était bizarre. Je finis par sentir le lit sous mes fesses, mon dos collé contre le mur. Ma tête se tourna légèrement sur le côté alors qu’elle était à coté de moi, commençant à soigner mes blessures comme elle avait eu tant de fois l'habitude. Et là à cet instant j'avais l’impression d’être redevenu cet adolescent qui vivait à la rue. Perdu, drogué, honteux de vendre son corps pour acheter de quoi, maigre de ne rien manger pendant parfois plusieurs jours.Je la regardais silencieusement. Je la laissais faire. les habitudes étaient là. Eh bien qu’elles ne soient pas joyeuses, elles me rassuraient. J’étais heureux de la voir là. je fermais les yeux quelques instants alors que je sentis la main de Bae sur mon front. Si fraîche. Je baissais le regard alors qu’elle nota que j’avais craché du sang, presque honteux. Bae-Bae je... suis désolé ? Oui. Mais neocre une fois, tout sembla bloqué dans le fond de ma gorge. Sa main se posa sur ma joue, si douce. Et ces quelques mots, si forts, si précieux. Simple et pourtant c’était tout ce que je voulais entendre. Que ça allait bien se passer. Je fermais les yeux une nouvelle fois, pencha ma tête sur le côté pour que ma joue se pose sur la paume de sa main. J’aimais cet instant, malgré tout le trouble ma soirée, je me sentais… calme. Comme si pendant cet instant, je pouvais mieux respirer. Mes paupières se réouvrirent et pendant quelque seconde mes iris vinrent capter celle de ma protectrice. Je suis désolé, avais-je dit tout bas comme un enfant qui avait attrapé la main dans le sac, honteux de sa bêtise. Naturellement je vins allonger ma tête sur ses cuisses. Je posais mes yeux sur elle. J’aimais quand elle passait sa main dans mes cheveux. Peut-être que c’était pour ça que j'avais autant pris ce tic de me tripoter la tignasse aussi régulièrement. Bae-Bae, tu sais que j’ai rencontré… un ange ? Je souris légèrement alors qu’elle continuait de m’inspecter, regardant sous mon tee-shirt, observant mon torse tatoué. Je veux pas pas une connerie d’ange de religion, un vrai ange. Mêm qu’il s’appelle Naoya. Et... je pris une longue inspiration. J’ai cru que c’était lui. Je faisais la fête, je pensais l’avoir vu mais... Mon regarda se perdit quelque secondes dans le vide. Oh Bae... sanglotais-je presque Je te jure, je n’avais rien consommé. J’étais clean. C’était pas une hallucination. Il avait son visage… mais ce n’était pas lui. Ce n’était pas mon ange. Et... Je ne finis par mon histoire. C’était lui qui m’avait fait ça. C’était cet chose qui n’était pas Naoya. J’étais perdu. Je finis par me redresser alors qu’elle me tendit des médicament. Bae… je suis perdu, avais-je dit tout bas après avoir avalé la pillule. Au moins ça calmerai la douleur un temps. Puis la phrase fatidique arriva. Aller à l'hôpital. Je grimaçai malgré moi - mauvaise idée vu que je sentis toutes les blessures que j’avais sur mon visage - je n’aimais pas l’hôpital. Naturellement je me blottis un peu plus contre Bae. Non je veux pas Bae-Bae. j’eus un léger frisson alors même que mon aînée avait remonté sa couette sur mon corps. Mes bras s’étaient enroulés autour de ses jambes comme un enfant aurait tenue la jambe à sa mère. Bae-bae, on peut pas encore resté comme ça encore un stoplé. Je fermais les yeux sentant sa chaleur corporelle si rassurante, j’aurais presque pu m’endormir là. Je finis par lever légèrement le menton vers elle. Dis Bae-Bae… pourquoi tu continues de prendre soin de moi ? Je clignais des yeux quelques instants avant de rajouter. je suis pas une bonne personne… je fais que te créer du soucis Bae-Bae. Tu serais plus sereine sans moi...
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Re: I'm a mess, these demons follow me home [BaeBae] | Mer 8 Aoû - 11:55 Citer EditerSupprimer
Un ange ? Elle esquisse un sourire, elle n’en doutait pas. Elle balaya son air désolée d’un sourire tendre et passa son pouce sur son front inquiet pour en lisser ces rides d’expressions. Il n’avait pas besoin de s’en faire, pas pour ça, pas avec elle. Elle continue ses caresses réconfortantes en le berçant doucement, écoutant son récit décousu et parfois maladroit. Elle tend l’oreille discrètement pour être sûre de tout comprendre et ne pas le faire se répéter au risque de l’épuiser davantage. Elle glisse sa main fraîche, celle libre, dans sa nuque et entreprend de le masser doucement, simplement pour l’aider à se détendre un peu plus. Kan avait l’habitude de faire ça quand elle n’arrivait pas à dormir. Il suffisait que les doigts cabossés du tatouée se perde sur sa peau fine pour qu’elle pousse quelques soupires d’aises avant de fermer les yeux et s’endormir. L’ancien gérant du Kurss avait été magique avec elle, ils s’étaient peut-être détruit à trop s’aimer dans l’interdit mais il lui avait malgré tout sauvé la vie … Alors quand son protégé lui parla d’un ange en lui donnant même un nom Bae savait que le sien s’appelait et s’appellerait toujours Kan. Pendant un cours instant elle se demanda comment allait Mia, l’âge qu’elle avait maintenant, elle qui avait toujours été une petite fille espiègle et pleine de vie. Elle ne doutait pas que désormais Kan s’occupait de sa fille parfaitement bien. Bon sang qu’il lui manquait … mais elle n’avait pas à penser ça maintenant et ses pensées qui divaguaient depuis seulement quelques secondes se reconcentrèrent rapidement sur le plus jeune. Elle massait toujours sa nuque avant de revenir poser sa main sur son torse qu’elle caresse doucement. Il semblait beaucoup tenir à son petit ange … et même si elle n’était pas certaine de comprendre ce qu’il voulait dire, elle tenta malgré tout de faire de son mieux. C’était lui mais sans l’être, le visage de son ange sans que ce soit lui ? Avait-il peut être croisé quelqu’un qui lui ressemblait beaucoup ? Un frère ? Mais elle ne pensait pas judicieux de lui poser un tas de questions auxquelles ni elle ni lui n’auraient de réponses … elle préférait garder leur trouble pour plus tard … perdu ? Ils l’étaient tous un peu dans le fond. Elle n’aurait toutefois su dire si c’était vis-à-vis de la situation ou dans sa vie en général … peut-être un peu des deux … La jeune femme était d’une oreille toujours attentive mais ne parlait que lorsque les mots étaient judicieux et nécessaire. Elle ne supportait plus les belles paroles et les mensonges. Elle préférait les mots justes à ceux qui donner un courage nappé de faux espoir. Elle resserre légèrement son étreinte autour de lui quand elle le voit grimacé contrarier. Dieu qu’elle ne peut résister à ce visage enfantin, il lui arrache toujours une vague de tendresse qu’elle aurait parfois pouvoir contrôler. Il aurait pu lui faire faire n’importe quoi, surtout quand il utilisait cette petite voix suppliante et ce surnom qu’elle affectionnait tout particulièrement. Au diable ce garçon attendrissant dans la pire des situations. Elle retient un soupire entre ses lèvres, se maudissant d’être aussi faible face à lui, et acquiesce avec un petit rire. « On reste encore un peu comme ça mais ne m’oblige pas à te forcer chéri … » murmure-t-elle en se glissant un peu plus dans le lit pour qu’il puisse poser sa joue sur son ventre et être allongée un peu plus confortablement. Il faut l’avouer sa question la surprend, elle fronce légèrement les sourcils comme si elle cherchait la meilleure réponse mais lui répondit simplement « Parce que je t’aime et que la famille c’est fait pour ça … » sa voix était presque mélodieuse et la quiétude de la chambre apaisante. Les néons du bar qui éclairait par intermittence la chambre finie par se couper, signe que MinKyung continuait la tâche que lui avait incombée la jeune femme. L’obscurité dans laquelle ils furent plongé n’était pas plus dérangeante que ça finalement. Bae aurait presque pu s’endormir dans un autre contexte. Elle tire légèrement sur un pan de sa robe de chambre pour la resserrer et reprends ses caresses dans les cheveux décolorés du jeune homme. Puis rompant le silence à nouveau « Tu ne peux pas dire que tu n’es pas une bonne personne … tu vis ta vie, tu fais tes choix et tu apprends de tes erreurs. Tu fais de ton mieux Tsuki, tu affrontes un monde qu’on t’a toujours empêché de comprendre et de convoiter … tu n’as commencé ta vraie vie qu’à l’instant où tu t’es retrouvé livré à toi-même dans la rue … » lui rappelle-t-elle dans un murmure, un brin songeuse. « Pour moi tu es une bonne personne. » et même si on ne pouvait pas toujours faire les meilleurs choix, elle savait que son protégé avait un cœur pur, c’était là tout ce qui comptait à ses yeux. Puis ajoutant d’un ton un peu plus léger lui dit « Et comment veux-tu que je sois sereine si je sais que tu peux te mettre dans de telle situation sans que je sois là pour te protéger … ? J’peux pas t’oublier juste parce que t’es pas là. » bien au contraire. Il était difficile de sortir de la tête de Bae et encore plus de son cœur une fois qu’on s’y était installé … Elle n’aurait pas pu simplement le laisser partir et se dire qu’elle était enfin tranquille d’être sans ce gosse et ses problèmes. Non, elle en aurait été définitivement incapable. « Tu as mal … ? » murmure-t-elle finalement en croisant son regard alors qu’elle caresse sa pommette qui après avoir rougit, viré au violet. Combien de kilomètre avait-il fait pour la rejoindre ici dans un tel état … ? pensa-t-elle inquiète en trahissant ses émotions par une étreinte un peu plus protectrice et douce.
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Re: I'm a mess, these demons follow me home [BaeBae] | Jeu 9 Aoû - 3:27 Citer EditerSupprimer
Tout était décousu. Mon récit. Mes souvenirs. Cette soirée. Tout partait en vrille dans mon cerveau. Alors que j’essayais de raconter comme je pouvais à ma protectrice afin qu’elle comprenne au mieux ce qu’il s’était passé. Je lui parlais de Naoya. Puis de cet personne qui lui ressemblait comme deux gouttes d’eaux. Mais je savais que tout le reste de la soirée, mon cerveau l’avait occulté, tout cela me semblait bien loin, déjà dans le brouillard de mon propre oubli. Et Bae-Bae, elle m’écoutait, silencieusement, attentive, tout en continuant ses gestes emplis de tendresse qui me rassurait tant. Je savais bien que ce soir, je ne trouverai pas de réponse à cette anomalie qu’était cet homme avec le même visage que Naoya. Et je ne voulais pas avoir de réponses, la seule que je voulais, c’était ne surtout pas croiser de nouveau cet énergumène qui m’avait tabassé. Mais avec Nao maintenant ? J’étais censé faire quoi ? Je ne voulais pas y répondre non plus. Je n’allais pas l’éviter à cause de cette histoire ? Mais lui en parler ? Le mettre potentiellement mal à l’aise ? Peut-être que cet homme était lié à lui ? Je n’en savais rien et je commençai à nouveau à me perdre dans mes propres pensées destructrices. Pensées qui furent vites chassées dès que Bobae évoqua le fait d’aller à l'hôpital, l’effet fut immédiat, je me serrais un peu plus contre les jambes de mon aînée. Je n’aimais pas l’hôpital, je n’avais que des mauvais souvenirs là-bas, puis les médecins étaient pas sympas et j’allais encore entendre les infirmières me traiter de sale junkie. Non j'aimais pas ça l'hôpital. Moi je voulais rester ici encore un peu avec ma soeur. D’accord… mais tu resteras avec moi hein ? Tu me le promets, avais-je demandé en levant les yeux vers elle. Je ne voulais pas affronter ces blouses blanche seul. Je voulais que Bae reste avec pour me cacher dans ses bras et oublier toute la méchanceté de ces médecins qui pétaient plus haut que leurs culs. Dans le fond je savais qu’elle viendrait avec moi, j’avais envie de l’entendre. Parce que j’avais besoin d’elle. Puis doucement je me rendais compte à quel point je devais l'accaparer, lui donner du soucis alors qu’elle aurait pu vivre sa vie tranquillement. Des fois je venais à me dire que mon existence elle-même était un soucis. Si je n’avais pas existé, la vie aurait été plus simple pour tout le monde. Bae, Junhee et même mes parents. Qu'est-ce qu’il se serait passé si je n’avais pas été là ? Je la regardais été alors qu’elle me dit la réponse la plus courte du monde. Elle m’aimait et la famille c’était fait pour ça. F...famille ? Avais-je répété. C'était fou de dire que Bae se rapprochait plus d’une famille, que ma propre famille. J’avais dû attendre des années avant de vraiment découvrir le sens de ce moment. Une famille bienveillante, pas une qui vous droguait pour cacher vos préférences sexuelles. Bae était ma famille. Cette famille qui s’était imposé naturellement après des années de bonté et de bienveillance. Le chat de gouttière avait appris ce que ça faisait d’avoir une maison. Les néons du bars finirent par se couper, nous laissant tous les deux dans le noir. Naturellement je fermais les yeux, mon oreille posée contre le ventre de ma soeur je pouvais presque entendre son coeur battre. Tu es ma seule famille Bae-Bae, avais-je murmuré tout bas un secret. Mes bras s’enroulèrent doucement un peu plus autour de sa taille. Je me sentais si bien. La chaleur corporelle de Bae, son odeur si familière. J’avais beau avoir mon chez moi maintenant, ça restait souvent un grand espace vide. Mon vrai foyer, il était auprès de Bae-Bae, au creu de ses bras. Alors qu’elle reprit la parole, je levais mon menton vers elle pour boire ses paroles. Je ne répondis rien, je me repassais en boucle cette scène alors que Junhee m’avait fait comprendre que les cachets que mes parents me donnaient n’étaient pas bon pour moi. On m’avait empêché d’être moi. Je n’avais jamais vu les choses de ce point de vue. Mais mon coeur se gonfla alors qu’elle me dit qu’elle trouvait que j’étais une bonne personne. Franchement, c’était le seul avis qui comptait à cet instant. Ses dernière phrases finirent de m’atteindre complètement au coeur. Je t’aime tellement Bae-Bae, avais-je dit plus distinctement tout en gardant le visage levé vers elle. Elle pensait à moi même quand je n’étais pas là. Toi aussi tu es un ange, tu es mon ange gardien, avais-je dit avec un grand sourire innocent, chose qui me fit grimacer, me rappelant que j’en avais pris plein à la gueule. Mais je m’en fichais, ce sourire fin resta sur mes lèvres alors que je la regardais. Alors qu’elle glissa ses doigts sur ma pommette meurtrie. Ca ne fait pas franchement du bien, avais-je dit en grimaçant. De ma main je vins attraper la sienne alors qu’elle passait toujours sur ma joue. Doucement je jouais avec ses doigts tout en les fixant avec des grands yeux obnubilés pour finir par entrelacer nos doigts. Mes prunelles glissèrent à nouveau vers le visage de ma soeur. Tu es inquiète, avais-je affirmé. Je n’arrivais pas à comprendre les émotions des autres, mais Bae, le temps m’avait aidé à comprendre ses réactions. Peut-être était-ce ça après connaître quelqu’un depuis aussi longtemps que je la connaissais et surtout vu notre relation. Je suis heureux d’avoir retrouvé le chemin de la maison, avais-je dit tout en gardant la main de Bae-Bae dans la mienne. je voulais lui dire tellement de choses. La remercier. Lui dire comme elle était importante pour moi. Que je voulais la voir plus sourire et s’inquiéter moins pour moi… mais rien ne sortit de ma bouche… et dans le fond je pense qu’elle le savait. Il va falloir y aller hein ? Avais-je dit avec une petite moue boudeuse. L’hôpital… eh ouais. Puis en plus je lui avais promis… et je tenais toujours mes promesses moi.
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Tout était décousu. Mon récit. Mes souvenirs. Cette soirée. Tout partait en vrille dans mon cerveau. Alors que j’essayais de raconter comme je pouvais à ma protectrice afin qu’elle comprenne au mieux ce qu’il s’était passé. Je lui parlais de Naoya. Puis de cet personne qui lui ressemblait comme deux gouttes d’eaux. Mais je savais que tout le reste de la soirée, mon cerveau l’avait occulté, tout cela me semblait bien loin, déjà dans le brouillard de mon propre oubli. Et Bae-Bae, elle m’écoutait, silencieusement, attentive, tout en continuant ses gestes emplis de tendresse qui me rassurait tant. Je savais bien que ce soir, je ne trouverai pas de réponse à cette anomalie qu’était cet homme avec le même visage que Naoya. Et je ne voulais pas avoir de réponses, la seule que je voulais, c’était ne surtout pas croiser de nouveau cet énergumène qui m’avait tabassé. Mais avec Nao maintenant ? J’étais censé faire quoi ? Je ne voulais pas y répondre non plus. Je n’allais pas l’éviter à cause de cette histoire ? Mais lui en parler ? Le mettre potentiellement mal à l’aise ? Peut-être que cet homme était lié à lui ? Je n’en savais rien et je commençai à nouveau à me perdre dans mes propres pensées destructrices. Pensées qui furent vites chassées dès que Bobae évoqua le fait d’aller à l'hôpital, l’effet fut immédiat, je me serrais un peu plus contre les jambes de mon aînée. Je n’aimais pas l’hôpital, je n’avais que des mauvais souvenirs là-bas, puis les médecins étaient pas sympas et j’allais encore entendre les infirmières me traiter de sale junkie. Non j'aimais pas ça l'hôpital. Moi je voulais rester ici encore un peu avec ma soeur. D’accord… mais tu resteras avec moi hein ? Tu me le promets, avais-je demandé en levant les yeux vers elle. Je ne voulais pas affronter ces blouses blanche seul. Je voulais que Bae reste avec pour me cacher dans ses bras et oublier toute la méchanceté de ces médecins qui pétaient plus haut que leurs culs. Dans le fond je savais qu’elle viendrait avec moi, j’avais envie de l’entendre. Parce que j’avais besoin d’elle. Puis doucement je me rendais compte à quel point je devais l'accaparer, lui donner du soucis alors qu’elle aurait pu vivre sa vie tranquillement. Des fois je venais à me dire que mon existence elle-même était un soucis. Si je n’avais pas existé, la vie aurait été plus simple pour tout le monde. Bae, Junhee et même mes parents. Qu'est-ce qu’il se serait passé si je n’avais pas été là ? Je la regardais été alors qu’elle me dit la réponse la plus courte du monde. Elle m’aimait et la famille c’était fait pour ça. F...famille ? Avais-je répété. C'était fou de dire que Bae se rapprochait plus d’une famille, que ma propre famille. J’avais dû attendre des années avant de vraiment découvrir le sens de ce moment. Une famille bienveillante, pas une qui vous droguait pour cacher vos préférences sexuelles. Bae était ma famille. Cette famille qui s’était imposé naturellement après des années de bonté et de bienveillance. Le chat de gouttière avait appris ce que ça faisait d’avoir une maison. Les néons du bars finirent par se couper, nous laissant tous les deux dans le noir. Naturellement je fermais les yeux, mon oreille posée contre le ventre de ma soeur je pouvais presque entendre son coeur battre. Tu es ma seule famille Bae-Bae, avais-je murmuré tout bas un secret. Mes bras s’enroulèrent doucement un peu plus autour de sa taille. Je me sentais si bien. La chaleur corporelle de Bae, son odeur si familière. J’avais beau avoir mon chez moi maintenant, ça restait souvent un grand espace vide. Mon vrai foyer, il était auprès de Bae-Bae, au creu de ses bras. Alors qu’elle reprit la parole, je levais mon menton vers elle pour boire ses paroles. Je ne répondis rien, je me repassais en boucle cette scène alors que Junhee m’avait fait comprendre que les cachets que mes parents me donnaient n’étaient pas bon pour moi. On m’avait empêché d’être moi. Je n’avais jamais vu les choses de ce point de vue. Mais mon coeur se gonfla alors qu’elle me dit qu’elle trouvait que j’étais une bonne personne. Franchement, c’était le seul avis qui comptait à cet instant. Ses dernière phrases finirent de m’atteindre complètement au coeur. Je t’aime tellement Bae-Bae, avais-je dit plus distinctement tout en gardant le visage levé vers elle. Elle pensait à moi même quand je n’étais pas là. Toi aussi tu es un ange, tu es mon ange gardien, avais-je dit avec un grand sourire innocent, chose qui me fit grimacer, me rappelant que j’en avais pris plein à la gueule. Mais je m’en fichais, ce sourire fin resta sur mes lèvres alors que je la regardais. Alors qu’elle glissa ses doigts sur ma pommette meurtrie. Ca ne fait pas franchement du bien, avais-je dit en grimaçant. De ma main je vins attraper la sienne alors qu’elle passait toujours sur ma joue. Doucement je jouais avec ses doigts tout en les fixant avec des grands yeux obnubilés pour finir par entrelacer nos doigts. Mes prunelles glissèrent à nouveau vers le visage de ma soeur. Tu es inquiète, avais-je affirmé. Je n’arrivais pas à comprendre les émotions des autres, mais Bae, le temps m’avait aidé à comprendre ses réactions. Peut-être était-ce ça après connaître quelqu’un depuis aussi longtemps que je la connaissais et surtout vu notre relation. Je suis heureux d’avoir retrouvé le chemin de la maison, avais-je dit tout en gardant la main de Bae-Bae dans la mienne. je voulais lui dire tellement de choses. La remercier. Lui dire comme elle était importante pour moi. Que je voulais la voir plus sourire et s’inquiéter moins pour moi… mais rien ne sortit de ma bouche… et dans le fond je pense qu’elle le savait. Il va falloir y aller hein ? Avais-je dit avec une petite moue boudeuse. L’hôpital… eh ouais. Puis en plus je lui avais promis… et je tenais toujours mes promesses moi.
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Re: I'm a mess, these demons follow me home [BaeBae] | Lun 20 Aoû - 11:26 Citer EditerSupprimer
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« Évidemment » souffle-t-elle avec douceur sans jamais cesser de caresser les cheveux du garçon. Il lui paraissait si fragile quand il venait la trouver ainsi. Et pourtant elle savait à quel point il pouvait être fort, elle savait Bae que son protégé avait de la ressource, et qu’il pouvait garder la tête hors de l’eau. Mais elle savait aussi qu’il avait une part de faiblesse, une part d’ombre qu’il l’engloutissait parfois. Quand on avait connu la déchéance humaine il nous était très difficile de nous en débarrasser, ça vous collait à la peau, même si vous devenez l’homme le plus riche. C’est comme une cicatrice invisible, une marque au fer rouge. C’était là, quelque part, et ça revenait quand on s’y attendait le moins. Ça pouvait avoir différente forme. Des fantômes du passé, des addictions, des cauchemars … mais c’était là, bien présent. Et soudain tous les visages qui nous ont souri, tous les corps qui nous ont souillés, et toutes les choses honteuses que l’on a pu faire pour survivre viennent danser dans votre tête comme une fête macabre. Bae espérait que son protégé n’ait pas à vivre ça, trop souvent, trop longtemps … elle embrasse sa tempe tendrement à ses mots, touchée, plus qu’elle n’arrivait à le montrer. Elle n’a jamais eu la chance de connaitre sa véritable famille, mais elle avait su s’entourer de personnes qui comptaient tout autant. Elle lui avait ouvert son cœur avec sincérité, sans en faire trop, juste de quoi lui faire comprendre qu’il était une personne admirable et sa réponse ne fit qu’agrandir le sourire de la jeune femme. Elle ne lui disait que trop rarement, ces mots avaient quelques choses d’effrayant pour elle. Ils étaient puissant. Alors elle tâchait sans relâche de lui montrer différent. Elle l’aimait, et n’était capable de ne lui dire que trop rarement. Alors elle se montrait présente, douce, attachante. Elle resserre doucement son étreinte à ses mots et souffle tout bas « moi aussi mon cœur … » elle était un ange gardien pour lui ? ça lui allait, elle aimait cette image-là. Elle sourit tendrement en lui remontant légèrement la couette qui glissait de son épaule. Il a mal, elle le voit bien, elle affiche une moue inquiète et retient un petit soupire. Elle laisse un petit silence s’installer, elle ferme les yeux veillant toute fois à ce que le garçon ne s’endorme pas. Elle aurait l’impression de prendre un trop grand risque. Elle ne voulait pas le brusquer mais ce n’était pas autant que sa sécurité restait secondaire. Elle le laissait jouer de ses doigts sur les siens avec un sentiment d’apaisement. Il était l’un des rares à savoir la détendre aussi bien. C’était peut-être la quiétude de leur relation qui lui permettait de se laisser aller autant avec lui. Après son agression et l’attouchement sexuel dont Bae a été victime, la jeune femme était incapable de faire face à ses proches. Shin, Min Kyung, et parfois même Kan, elle les repoussait, les ignorait. Elle s’était enfermé dans sa bulle, ce trou béant dans la poitrine avec l’impression d’être morte ce soir-là, quand après avoir fini d’abusé d’elle, ce porc l’avait laissé pour morte dans un coin de cette ruelle sale, baignant dans l’eau croupie des flaques d’eau glacé de décembre. 1 an et demi avait passé depuis, mais elle en faisait toujours des cauchemars. Elle réalisait qu’elle ne pourrait pas se passer de lui, de ce gosse et ses grands yeux, ce gosse et son sourire, ce gosse et ses problèmes. Elle l’aimait pour qui il était, et elle aimait surtout le pouvoir qu’il avait sur lui. Il pouvait la rendre dingue comme il pouvait l’apaiser. Mais dans tous les cas elle aimait ce qu’ils étaient. Perdue dans ses pensées, elle laisse échapper un petit « hum ? » quand il lui fait remarquer qu’elle est inquiète. « Oh… » elle ne cache pas son sourire gênée, d’enfant prise en flagrant délit. « Comme toujours. » murmure-t-elle sur le même ton. Leur doigt entremêlé, elle lui caressait le dos de la main de son pouce. « Moi aussi je suis contente … » c’est vrai, elle était soulagée qu’il sache toujours revenir vers elle quand il en avait besoin … elle laisse échapper un petit rire et acquiesce « Je serais avec, tu te souviens ? » sourit-elle en coin avant de l’allonger confortablement pour pouvoir se lever. « Je vais te chercher un t-shirt pendant que je m’habille. » avec grâce elle fait tomber au sol sa robe de chambre en soi et cache sa poitrine de son avant-bras avant d’ouvrir son armoire pour en sortir son pull et un jean. Elle n’est pas franchement pudique devant lui, ils sont devenus bien trop complice et surtout, avec un certain soulagement, il n’y a aucune ambiguïté non plus. Elle passe rapidement ses doigts dans ses cheveux mouillés pour les démêler et attrape un t-shirt d’homme qui trainait là. « Tu veux que je t’aide à l’enfiler ? Le tien est tâché de sang et déchiré par endroit … » souffle-t-elle en s’avançant vers lui avant de s’asseoir sur le lit. Elle passe une main fraiche sur son dos qu’elle caresse tendrement « t’es bouillant mon chéri … comment ça se fait ? » soupire-t-elle. Elle se penche vers Tsuki pour embrasser ce bout de peau que sa nuque dévoile et passe une main dans ses cheveux. « Tu te sens capable de m’aider à t’habiller ? » sa voix était aussi douce que celle d’une maman et ses doigts aussi délicat. « Plus vite on ira plus on en ressortira. » dit-elle pour tenter de l’encourager. Et plus vite elle sera rassurée quant à l’état de son protégé.
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Re: I'm a mess, these demons follow me home [BaeBae] | Mar 21 Aoû - 22:16 Citer EditerSupprimer
Cela aurait été mentir que dire que j’allais bien. Non, je n’allais pas bien. je n’allais vraiment pas bien. Cette rencontre m’avait perturbé. Profondément. J’avais vu cet homme avec le visage de Naoya. Au départ j’avais ressenti un grand bonheur de le voir. Puis tout avait déconné. Mon cerveau avait disjoncté complètement. Il avait eu trop d’information en même temps. Beaucoup trop de donné à analyser et plus de la moitié que se contredisaient. Tout ça à cause de cet homme avec le visage du type pour lequel j’en pinçais à mort. Je pouvais même qualifier ça de plus qu’un simple pincement au coeur, vu à quel point je me sentais bien en compagnie de Naoya. Vu cette sensation unique de le connaître depuis plus longtemps. Et pourtant ce soir là…. ça avait tout chamboulé. Je me rendais compte que je m’étais probablement emballé trop vite. Que je m’étais peut-être trompé depuis le tout début ? Qu’il n’y avait rien qui se passait entre Nao-Nao et moi ? Le sentiment n’était pas partagé. Comme j’étais perdu. Blessé, esquinté et affaibli psychologiquement. J’avais l’impression d’être en train de dériver loin très loin. Si Bae ne m’avait pas servi d’ancre, il aurait été fort probable que j’eusse fait un terrible erreur en dissimulant mon mal-être dans la consommation excessive de drogues. Clairement, c’était le condition nécessaires pour une overdose et ça je m’en rendais compte. J’aurais largement pu me perdre plus sévèrement pour étouffer tout ce trouble que m’avait provoqué cette soirée. Mais Bae était là. Ma Bae-Bae était là et je m’accrochais à elle comme si ma vie en dépendait et dans le fond c’était un peu le cas. Ma tête reposait contre son ventre et je me sentais mieux. Plus apaisé. Loin du trouble de cette soirée. Toute cette soirée que j’avais déjà commencé à partiellement oublier, faute à ma cervelle défaillante. Mais à cet instant je m’en fichais, parce que je me sentais en sécurité. Pourtant à cet instant, ma protectrice me semblait inquiète, je l’avais entendu. Avec les années, j’avais appris à reconnaître les émotions dans sa voix. Mais sinon j’en aurai été incapable, clairement. Elle serait toujours inquiète, qu’elle dit. Mon visage relevé vers le sien, alors que nos doigts étaient toujours entremêlés. Je me sentais à la maison. Beaucoup plus que ce que je n’avais jamais pu ressentir avec mes parents. Nous ne partagions pas de lien de sang, mais c’était auprès de cette seule famille que je me sentais à la maison. Et j’étais content d’avoir pu venir ici malgré tout, car l’autre solution aurait pu être bien plus regrettable. Puis doucement je compris qu’il allait falloir aller à l’hôpital, je ne voulais pas provoquer plus d’inquiéter à Bae, je ne voulais pas l’inquiéter, je détestais ça. Je détestais aussi les hôpitaux, mais mon amour pour elle était plus fort que haine pour les hôpitaux. Pourtant ma moue boudeuse était bien fixée sur mon visage. J’allais tenir ma promesse. J’acquiesçai doucement alors qu’elle me rappela qu’elle serait avec moi tout du long. Oui, et c’était ce qui me rassurait le plus. Doucement elle s’éloigna de moi m’allongeant sur le lit alors qu’elle s’en allait pour me chercher un autre haut. Par réflexe mes bras se resserrent sur l’oreiller qui portait encore l’odeur de ma soeur. Mes yeux vinrent automatiquement chercher sa silhouette. Elle était en train de se changer et mes yeux restaient sur elle. Ben quoi ? Sérieux on pouvait être un mec et voir une fille à poil sans bande ? Sérieux ! Bae était comme ma soeur, elle ne m’excitait pas. Bien sûr elle était la première femme de mon coeur, que je trouvais magnifique, mais jamais au grand jamais, je ne penserai à elle de cette manière là. Alors qu’elle attrapait un tee-shirt, je commençai doucement à me redresser, non sans grimacer une nouvelle fois à cause d’une douleur dans les côtes. Mes doigts vinrent attraper les pan de mon top, ma respiration était légèrement plus saccadée à cause de la douleur et clairement ça n’arrangeait rien à mon état. Je commençai doucement à soulever le tissu, puis plus rapidement je le passai complètement par dessus ma tête parce que quitte à souffrir, autant le faire d’un coup d’un seul. Me changer seul ? Je baissais les yeux, je n’étais pas très fier de le demander, j’avais quand même plus de vingt piges. Je secouai la tête pour lui répondre. Probablement trop fier pour avouer que j’avais mal dans mes côtés. Je la suivis du regard quand elle s’assit à côté de moi. Lorsque sa main glissa sur mon dos nu, j'eus un frisson. Elles étaient si fraîches, ça faisait du bien. Mais quand elle m’annonça que j’avais la peau anormalement chaud, j’ouvris grand les yeux. B-... b-b-bouillant ? J’étais vraiment dans un état aussi moisi que ça ? Je baissais mon regard sur mon torse, regardant les stigmates et ecchymoses que le jumeau maléfique m’avait laissé. J’sais pas... Ca expliquait en tout cas pourquoi j’avais le sentiment de manger autant de force ? Et surtout que je frissonai pour rien. je n’en savais rien. Même les lèvres de Bae me semblaient si fraîches sur ma peau. Pourtant j’avais si chaud. Je vins attraper le tee-shirt, mais je sentis une nouvelle vague de douleur dans mes côtes et je lâchais le tissus sous le coup. Je voulus soupirer longuement, mais je savais que ça ne servirait qu’à me faire plus mal. Je commençai mon opération une nouvelle fois. Je passai difficiellement la tête, mais j’y étais arrivé. C’est quand même dur de s’habiller, avais-je dit avec ma fameuse moue boudeuse. Je me tournai vers ma protectrice et dit tout bas comme si j’avais fait une bêtise. Je… veux bien de l’aide Bae-Bae. Ce qui me coûtait beaucoup vu ma stupide fierté. Mais là…. c’était vraiment douloureux et les cachets ne faisaient pas encore effets. Et Bae avait raison, plus vite vite on y allait plus vite on serait sorti de cette histoire…. bien que je savais que l’histoire avec ce double était loin d’être finie elle. Je vins alors doucement levé un bras pour le passer par la manche, je me forçais à respirer plus doucement. Mais cette soirée était encore dans ma tête. Et mes pensées filaient toujours plus vers Naoya. Je voulais le voir, je voulais lui en parler mais… j’étais juste perdu. je ne savais pas quoi faire. Lui en parler ? Non je ne devais pas y penser. Je devais penser à moi…. mais encore et toujours je voyais son visage, son sourire. Putain je m’étais foutu la tête la première dans la merde moi...
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Cela aurait été mentir que dire que j’allais bien. Non, je n’allais pas bien. je n’allais vraiment pas bien. Cette rencontre m’avait perturbé. Profondément. J’avais vu cet homme avec le visage de Naoya. Au départ j’avais ressenti un grand bonheur de le voir. Puis tout avait déconné. Mon cerveau avait disjoncté complètement. Il avait eu trop d’information en même temps. Beaucoup trop de donné à analyser et plus de la moitié que se contredisaient. Tout ça à cause de cet homme avec le visage du type pour lequel j’en pinçais à mort. Je pouvais même qualifier ça de plus qu’un simple pincement au coeur, vu à quel point je me sentais bien en compagnie de Naoya. Vu cette sensation unique de le connaître depuis plus longtemps. Et pourtant ce soir là…. ça avait tout chamboulé. Je me rendais compte que je m’étais probablement emballé trop vite. Que je m’étais peut-être trompé depuis le tout début ? Qu’il n’y avait rien qui se passait entre Nao-Nao et moi ? Le sentiment n’était pas partagé. Comme j’étais perdu. Blessé, esquinté et affaibli psychologiquement. J’avais l’impression d’être en train de dériver loin très loin. Si Bae ne m’avait pas servi d’ancre, il aurait été fort probable que j’eusse fait un terrible erreur en dissimulant mon mal-être dans la consommation excessive de drogues. Clairement, c’était le condition nécessaires pour une overdose et ça je m’en rendais compte. J’aurais largement pu me perdre plus sévèrement pour étouffer tout ce trouble que m’avait provoqué cette soirée. Mais Bae était là. Ma Bae-Bae était là et je m’accrochais à elle comme si ma vie en dépendait et dans le fond c’était un peu le cas. Ma tête reposait contre son ventre et je me sentais mieux. Plus apaisé. Loin du trouble de cette soirée. Toute cette soirée que j’avais déjà commencé à partiellement oublier, faute à ma cervelle défaillante. Mais à cet instant je m’en fichais, parce que je me sentais en sécurité. Pourtant à cet instant, ma protectrice me semblait inquiète, je l’avais entendu. Avec les années, j’avais appris à reconnaître les émotions dans sa voix. Mais sinon j’en aurai été incapable, clairement. Elle serait toujours inquiète, qu’elle dit. Mon visage relevé vers le sien, alors que nos doigts étaient toujours entremêlés. Je me sentais à la maison. Beaucoup plus que ce que je n’avais jamais pu ressentir avec mes parents. Nous ne partagions pas de lien de sang, mais c’était auprès de cette seule famille que je me sentais à la maison. Et j’étais content d’avoir pu venir ici malgré tout, car l’autre solution aurait pu être bien plus regrettable. Puis doucement je compris qu’il allait falloir aller à l’hôpital, je ne voulais pas provoquer plus d’inquiéter à Bae, je ne voulais pas l’inquiéter, je détestais ça. Je détestais aussi les hôpitaux, mais mon amour pour elle était plus fort que haine pour les hôpitaux. Pourtant ma moue boudeuse était bien fixée sur mon visage. J’allais tenir ma promesse. J’acquiesçai doucement alors qu’elle me rappela qu’elle serait avec moi tout du long. Oui, et c’était ce qui me rassurait le plus. Doucement elle s’éloigna de moi m’allongeant sur le lit alors qu’elle s’en allait pour me chercher un autre haut. Par réflexe mes bras se resserrent sur l’oreiller qui portait encore l’odeur de ma soeur. Mes yeux vinrent automatiquement chercher sa silhouette. Elle était en train de se changer et mes yeux restaient sur elle. Ben quoi ? Sérieux on pouvait être un mec et voir une fille à poil sans bande ? Sérieux ! Bae était comme ma soeur, elle ne m’excitait pas. Bien sûr elle était la première femme de mon coeur, que je trouvais magnifique, mais jamais au grand jamais, je ne penserai à elle de cette manière là. Alors qu’elle attrapait un tee-shirt, je commençai doucement à me redresser, non sans grimacer une nouvelle fois à cause d’une douleur dans les côtes. Mes doigts vinrent attraper les pan de mon top, ma respiration était légèrement plus saccadée à cause de la douleur et clairement ça n’arrangeait rien à mon état. Je commençai doucement à soulever le tissu, puis plus rapidement je le passai complètement par dessus ma tête parce que quitte à souffrir, autant le faire d’un coup d’un seul. Me changer seul ? Je baissais les yeux, je n’étais pas très fier de le demander, j’avais quand même plus de vingt piges. Je secouai la tête pour lui répondre. Probablement trop fier pour avouer que j’avais mal dans mes côtés. Je la suivis du regard quand elle s’assit à côté de moi. Lorsque sa main glissa sur mon dos nu, j'eus un frisson. Elles étaient si fraîches, ça faisait du bien. Mais quand elle m’annonça que j’avais la peau anormalement chaud, j’ouvris grand les yeux. B-... b-b-bouillant ? J’étais vraiment dans un état aussi moisi que ça ? Je baissais mon regard sur mon torse, regardant les stigmates et ecchymoses que le jumeau maléfique m’avait laissé. J’sais pas... Ca expliquait en tout cas pourquoi j’avais le sentiment de manger autant de force ? Et surtout que je frissonai pour rien. je n’en savais rien. Même les lèvres de Bae me semblaient si fraîches sur ma peau. Pourtant j’avais si chaud. Je vins attraper le tee-shirt, mais je sentis une nouvelle vague de douleur dans mes côtes et je lâchais le tissus sous le coup. Je voulus soupirer longuement, mais je savais que ça ne servirait qu’à me faire plus mal. Je commençai mon opération une nouvelle fois. Je passai difficiellement la tête, mais j’y étais arrivé. C’est quand même dur de s’habiller, avais-je dit avec ma fameuse moue boudeuse. Je me tournai vers ma protectrice et dit tout bas comme si j’avais fait une bêtise. Je… veux bien de l’aide Bae-Bae. Ce qui me coûtait beaucoup vu ma stupide fierté. Mais là…. c’était vraiment douloureux et les cachets ne faisaient pas encore effets. Et Bae avait raison, plus vite vite on y allait plus vite on serait sorti de cette histoire…. bien que je savais que l’histoire avec ce double était loin d’être finie elle. Je vins alors doucement levé un bras pour le passer par la manche, je me forçais à respirer plus doucement. Mais cette soirée était encore dans ma tête. Et mes pensées filaient toujours plus vers Naoya. Je voulais le voir, je voulais lui en parler mais… j’étais juste perdu. je ne savais pas quoi faire. Lui en parler ? Non je ne devais pas y penser. Je devais penser à moi…. mais encore et toujours je voyais son visage, son sourire. Putain je m’étais foutu la tête la première dans la merde moi...
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Re: I'm a mess, these demons follow me home [BaeBae] | Lun 10 Sep - 0:24 Citer EditerSupprimer
I'm a mess, these demons follow me home
Bo Bae & Tsuki
Bae ne peut s’empêcher de sourire en le voyant ainsi. Il rougissait de honte et elle ne le trouvait que plus craquant. Elle s’approche de lui et murmure « hé … c’n’est rien. Approche. » La douceur qui émane d’elle n’a d’égale que la pureté d’un ange. Elle sourit doucement en l’aidant à retirer son haut. Au moins elle peut voir les dégâts. Elle grimace en secouant la tête. « Mon dieu … » soupire-t-elle en caressant la nuque du garçon. « Si je tenais le salaud qui t’as fait, peu importe qui il est. » Elle ne supportait pas l’idée qu’on puisse l’avoir ainsi tabassé. Elle restait calme mais dans son cœur c’était une tempête. Elle ne pouvait s’empêcher de penser à cette nuit où cet homme l’avait meurtri, blessé, détruite. Cet homme, ce cruel animal qui l’avait laissé agonisante dans cette ruelle, la pensant sûrement morte. Elle avait souffert, au cœur et à l’âme, mais elle ne pouvait oublier les coups qu’il avait donnés. La douleur qu’elle avait ressentie, la peur et l’incompréhension aussi … elle se souvenait, encore aujourd’hui, de la sensation de ses mains sur son cou et la force de son bassin qui butait en elle. Elle pince ses lèvres en ravalant sa colère, elle prenait sur elle, ce soir elle ne s’occuperait que de Tsuki. Le vivait-il mal au fond de lui d’avoir été tabassé ? Surtout par un homme qui semblait … apprécier. Elle n’arrivait pas à se mettre à sa place mais se dit que si elle croisait un homme semblable à Tsuki et qu’il portait la main sur elle sans raison apparente, elle risquerait de difficilement s’en remettre. Souvent ce qui était le plus douloureux ce n’était pas les bleus et les plaies ouvertes, c’était les hématomes du cœur. Ceux qui restent et qui ne partent jamais. Elle lui change rapidement son haut autant pour aller plus vite à l’hôpital que pour masquer cette flamme vengeresse dans son regard. Son protégé n’avait pas besoin de sa négativité pour l’instant. Elle prendrait sur elle le temps qu’il faudra et l’aidera à éclaircir cette histoire s’il le voulait bien. Elle ne pouvait pas juste laisser cet homme impuni pour ce qu’il avait fait. Elle se sentait même capable d’aller trouver ce diable pour lui faire manger de ses poings … Elle frémit et l’aide à se redresser. « Et évidemment t’as traversé la ville dans cet état ? » souffle-t-elle en connaissant déjà à réponse. « Appuie toi sur moi mon chéri. » Elle traverser son appartement et l’aide à descendre les marches avant de l’aider à marcher jusqu’à sa voiture. Bo Bae ne conduit pas souvent, préférant marcher ou prendre les transports. Elle a toujours peur en voiture mais ce soir sera une exception. Elle démarre rapidement la vieille voiture que Kan lui a laissé et fait le point sur les basiques avant de se rassurer et de se mettre à rouler. Elle conduit prudemment lui jetant quelques regards en coin pour s’assurer qu’il aille bien. Elle ne s’est pas rendu compte que depuis qu’ils ont quitté l’appartement elle est silencieuse. Elle fixe la route songeuse, sa tête appuyée sur l’appuie-tête en arrière, regardant la route défiler sous ses cils noirs. Elle finit par briser le silence en soufflant « A quoi tu penses ? » elle vient poser sa main sur sa cuisse et chercher ses doigts pour les entremêler aux siens. Elle espérait surtout qu’il ne souffre pas trop à cause des secousses de la voiture. Ils arriveraient bientôt à l’hôpital et Bae était déjà prête à faire des pieds et des mains pour ne pas qu’on les fasse attendre 5h … Elle tentait aussi de compter combien ça allait leur couter et vérifia rapidement de son autre main – celle censée tenir le volant – qu’elle avait bien son portefeuille dans sa poche de manteau pour payer. Il était hors de question que le garçon puise dans ses maigres réserves alors qu’il avait été agressé. Elle soupire doucement et resserre ses doigts en prenant enfin le temps le regarder, arrêtée au feu rouge.
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Re: I'm a mess, these demons follow me home [BaeBae] | Lun 17 Sep - 19:16 Citer EditerSupprimer
A mon âge j’avais besoin d’aide pour m’habiller. c’était quand même terrible. Bon certes, les circonstances étaient atténuantes, surtout vu mon état physique et que je venais de me faire passer à tabac par le sosie de l’homme qui peuplait toutes mes pensées. Alors forcément, j’avais des raisons d’être mal, aussi bien physiquement que mentalement. Putain j’aurais fait n’importe quoi que prendre un truc… n’importe quoi, un rail de coke, de l’exta, un joint, n’importe quoi pour me faire sortir de cet état de merde dans lequel j’étais, secoué par mes propres émotions. Seule Bae-Bae restait mon point de stabilité. Mon ancre à laquelle je pouvais me raccrocher sans craindre de partir de la dérive dans la mer déchaînée de mes sentiments. C’est si horrible que ça ? Avais-je demandé tout bas, je savais que j’avais mal, mais je ne savais pas à quel point mon cas était grave ? Peut-être que l’adrénaline avait dissimulée une partie de mes douleurs, je n’e savais trop rien. Il fallait dire que le moment où je m’étais enfui de la bagarre était effacé aussi. Je ne me souvenais plus du tout comment je m’en était échappé. Est-ce qu’il y avait eu le flics ? Est-ce que je m’étais barré pour éviter de me faire incarcérer une nouvelle fois ? Est-ce que le gars c’était tiré lui ? Je n’en savais trop rien. Tout était beaucoup trop brumeux dans mon esprit encore un fois. Entre ma mémoire défaillante et les émotions…. mon cerveau était encore plus parti en vrille, je le savais bien. Rapidement mot haut était enfilé, je posais mon regard sur elle alors que vint le moment de se lever. A sa question je baissais le regard. Junhee était plus proche mais... Je ne finis pas la phrase, la situation avec Junhee était assez compliquée comme ça. Je ne voulais pas être dépend de lui toute ma vie. Junhee était important, Junhee je l’aimais, mais Junhee était mon ex, une histoire qui était finie. Et bien souvent on finissait par se prendre la tête plus qu’autre chose. Non je n’avais simplement pas pu aller chez lui. Mon cerveau était déjà assez embrouillé en ce moment. Je vins prendre appui sur Bae comme elle me l’avait demandé, la douleur était toujours présente un peu de partout et je galérais à enchaîner les pas. C’était vraiment miraculeux que je sois arrivé jusqu’ici quand on y pensait. Le chemin jusqu’à la voiture fut compliqué, mon y arriva. J’avais largement conscience d’abuser, de demander beaucoup trop à ma soeur. Dans le fond peut-être que j’aurai dû me laisser dormir sous un pont pour ne pas la déranger, parce dans le fond c’était bien là qu’une loque telle que moi méritait de dormir. Dans la voiture, je laissais aller mon front contre la vitre du côté passager. La sensation du verre sur ma peau était tellement agréable, c’était frais. C’était si agréable. Fermant les yeux, j'essayais tant bien que mal de me repasser les événements de la soirée. Je revoyais le visage de cet homme, avec son piercing au sourcil. Je revoyais les coups qu’il m’avait donné, les cris j’avais poussé à son encontre. Le reste semblait bien compliqué à me rappeler. Alors je me repassais la scène au Bl’Ink, quand j’avais vu Naoya pour la première fois. Tout ce que j’avais ressenti, son doux visage, son grain de beauté au coin de son nez. Je vins soupirer silencieusement tout en me concentrant pour ne surtout pas m’endormir. je savais bien qu’il ne fallait surtout pas que je sombre dans le sommeil. Est-ce que j’étais censé lui en parler ? Lui envoyer un message ? Essayer de le voir pour en savoir plus ? Et si je venais à me rendre compte que Nao était lié vraiment à ce type et qu’il finirait pas me détester de l’avoir frappé ? Et si ce type c’était Nao ? Mon esprit y voyait encore plus trouble. Le silence, Bae-Bae le rompit en premier, mon visage se tourna vers elle alors qu’elle vint attraper ma main. Je pense à lui... soufflai-je simplement. Mon regard se tourna et commença à regarder la route. Mon ange, il s’appelle Naoya et il est japonais, avais-je dit avec un fin sourire. Sourire qui s’effaça presque instantanément alors que je revoyais le visage de l’autre homme, ou du moins…. le supposé autre homme. Tu penses que je devrais retourner avec Junhee ? Je me mordis la lèvre inférieure en me tournant vers elle. Si j’avais pensé à sortir à nouveau avec mon ex ? Plusieurs fois oui, je l’aimais, j’étais encore amoureux de lui et je savais que lui aussi, mais les choses n’étaient pas si simple que ça. Peut-être que ma vie serait plus stable avec lui, les choses seraient plus simples. Financièrement, pour me loger, avoir un chez moi, quelqu’un qui m’attendait. Mais voilà, les choses étaient compliquées. Et cette facilité je ne pouvais pas l’attraper, parce que j'avais encore trop de choses à reprocher à Junhee. Mais je savais que si je venais à lui demander qu’on se remette ensemble, il ne dirait pas non, loin de là et c’était ça le soucis. Je soupirais avant de me laisser un peu plus aller sur le fauteuil de la voiture, je commençais doucement à fatiguer, mes paupières étaient lourdes et je sentais que je m’engourdissais. Non rester éveillé, rester éveillé.
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A mon âge j’avais besoin d’aide pour m’habiller. c’était quand même terrible. Bon certes, les circonstances étaient atténuantes, surtout vu mon état physique et que je venais de me faire passer à tabac par le sosie de l’homme qui peuplait toutes mes pensées. Alors forcément, j’avais des raisons d’être mal, aussi bien physiquement que mentalement. Putain j’aurais fait n’importe quoi que prendre un truc… n’importe quoi, un rail de coke, de l’exta, un joint, n’importe quoi pour me faire sortir de cet état de merde dans lequel j’étais, secoué par mes propres émotions. Seule Bae-Bae restait mon point de stabilité. Mon ancre à laquelle je pouvais me raccrocher sans craindre de partir de la dérive dans la mer déchaînée de mes sentiments. C’est si horrible que ça ? Avais-je demandé tout bas, je savais que j’avais mal, mais je ne savais pas à quel point mon cas était grave ? Peut-être que l’adrénaline avait dissimulée une partie de mes douleurs, je n’e savais trop rien. Il fallait dire que le moment où je m’étais enfui de la bagarre était effacé aussi. Je ne me souvenais plus du tout comment je m’en était échappé. Est-ce qu’il y avait eu le flics ? Est-ce que je m’étais barré pour éviter de me faire incarcérer une nouvelle fois ? Est-ce que le gars c’était tiré lui ? Je n’en savais trop rien. Tout était beaucoup trop brumeux dans mon esprit encore un fois. Entre ma mémoire défaillante et les émotions…. mon cerveau était encore plus parti en vrille, je le savais bien. Rapidement mot haut était enfilé, je posais mon regard sur elle alors que vint le moment de se lever. A sa question je baissais le regard. Junhee était plus proche mais... Je ne finis pas la phrase, la situation avec Junhee était assez compliquée comme ça. Je ne voulais pas être dépend de lui toute ma vie. Junhee était important, Junhee je l’aimais, mais Junhee était mon ex, une histoire qui était finie. Et bien souvent on finissait par se prendre la tête plus qu’autre chose. Non je n’avais simplement pas pu aller chez lui. Mon cerveau était déjà assez embrouillé en ce moment. Je vins prendre appui sur Bae comme elle me l’avait demandé, la douleur était toujours présente un peu de partout et je galérais à enchaîner les pas. C’était vraiment miraculeux que je sois arrivé jusqu’ici quand on y pensait. Le chemin jusqu’à la voiture fut compliqué, mon y arriva. J’avais largement conscience d’abuser, de demander beaucoup trop à ma soeur. Dans le fond peut-être que j’aurai dû me laisser dormir sous un pont pour ne pas la déranger, parce dans le fond c’était bien là qu’une loque telle que moi méritait de dormir. Dans la voiture, je laissais aller mon front contre la vitre du côté passager. La sensation du verre sur ma peau était tellement agréable, c’était frais. C’était si agréable. Fermant les yeux, j'essayais tant bien que mal de me repasser les événements de la soirée. Je revoyais le visage de cet homme, avec son piercing au sourcil. Je revoyais les coups qu’il m’avait donné, les cris j’avais poussé à son encontre. Le reste semblait bien compliqué à me rappeler. Alors je me repassais la scène au Bl’Ink, quand j’avais vu Naoya pour la première fois. Tout ce que j’avais ressenti, son doux visage, son grain de beauté au coin de son nez. Je vins soupirer silencieusement tout en me concentrant pour ne surtout pas m’endormir. je savais bien qu’il ne fallait surtout pas que je sombre dans le sommeil. Est-ce que j’étais censé lui en parler ? Lui envoyer un message ? Essayer de le voir pour en savoir plus ? Et si je venais à me rendre compte que Nao était lié vraiment à ce type et qu’il finirait pas me détester de l’avoir frappé ? Et si ce type c’était Nao ? Mon esprit y voyait encore plus trouble. Le silence, Bae-Bae le rompit en premier, mon visage se tourna vers elle alors qu’elle vint attraper ma main. Je pense à lui... soufflai-je simplement. Mon regard se tourna et commença à regarder la route. Mon ange, il s’appelle Naoya et il est japonais, avais-je dit avec un fin sourire. Sourire qui s’effaça presque instantanément alors que je revoyais le visage de l’autre homme, ou du moins…. le supposé autre homme. Tu penses que je devrais retourner avec Junhee ? Je me mordis la lèvre inférieure en me tournant vers elle. Si j’avais pensé à sortir à nouveau avec mon ex ? Plusieurs fois oui, je l’aimais, j’étais encore amoureux de lui et je savais que lui aussi, mais les choses n’étaient pas si simple que ça. Peut-être que ma vie serait plus stable avec lui, les choses seraient plus simples. Financièrement, pour me loger, avoir un chez moi, quelqu’un qui m’attendait. Mais voilà, les choses étaient compliquées. Et cette facilité je ne pouvais pas l’attraper, parce que j'avais encore trop de choses à reprocher à Junhee. Mais je savais que si je venais à lui demander qu’on se remette ensemble, il ne dirait pas non, loin de là et c’était ça le soucis. Je soupirais avant de me laisser un peu plus aller sur le fauteuil de la voiture, je commençais doucement à fatiguer, mes paupières étaient lourdes et je sentais que je m’engourdissais. Non rester éveillé, rester éveillé.
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Re: I'm a mess, these demons follow me home [BaeBae] | Sam 24 Nov - 14:15 Citer EditerSupprimer
I'm a mess, these demons follow me home
Bo Bae & Tsuki
Bae appuie sa tête sur l’appui tête en fixant la route sous ces cils noirs. Elle se perd dans ses pensées, une main posée sur la cuisse de son protégé. Elle avait besoin de garder contact pour s’assurer qu’il allait bien. Elle l’écoute, réfléchis à ses propos, à sa question, à ses mots … Revenir avec Jun Hee ? N’était-ce pas simplement pour se rassurer ? Elle mordille sa lèvre et réfléchit à Shin. Ils ont essayé tous les deux, ils ont essayés si fort … ils s’aimaient, plus encore que n’importe quoi. Amour d’adolescent, amour passionnel, amour destructeur … ils ont grandi, beaucoup trop changé. La vie les a malmené si fort qu’ils ont oublié qui ils avaient été … La faute à personne mais la faute à la vie. Une vie projetée dans un tourbillon de mauvais choix et de craintes. Bo Bae s’était si souvent demandé ce qu’aurait été sa vie si elle avait fait des choix différents mais comment pourrait-elle vraiment le savoir ? On pouvait refaire le monde avec des Si mais elle n’était pas certaines d’avoir envie de changer de vie. Elle n’était pas des femmes les plus cleans, elle n’avait pas la vie la plus rose, ni même des plus heureuse, mais elle avait des gens à qui elle tenait, qu’elle ne voulait pas perdre et qu’elle aimait plus que tout … Alors elle s’accrocherait, trouverait son équilibre … Elle renifle doucement et s’arrête à un feu rouge les paroles de son protégé tournant dans sa tête, c’était presque touchant pour elle de l’écouter parler de Naoya. Ce nom lui était aussi familier qu’étranger, mais Bae pouvait lire l’empreinte de douceur dans son regard. Cette tendresse sur son visage, celle discrète mais qui n’échappait pas au regard maternel de la jeune femme. Elle vient caresser sa nuque et vient déposer un baiser sur sa tempe. « Surtout pas … » murmure-t-il en parlant de Junhee. « Tu as eu ton histoire avec lui, ton temps, c’est rassurant parce qu’avec lui tu connais … mais ça fonctionne pas. » elle sourit tristement en reprenant sa conduite « Y a des fois comme ça, l’amour suffit pas, et des fois on se force à aimer parce qu’on a peur du reste … » elle hausse doucement les épaules et ajoute « ton ange … tu dois t’accrocher à lui … tu l’aimes, tu l’aimes déjà, tu l’aimes beaucoup. » souffle-t-elle avec un petit sourire tendre. « Mais faut pas que t’es peur de ce que te réserve l’avenir … tu vas surement rencontrer des difficultés, mais tu as la ressources pour les surmonter. » elle accélère légèrement en zieutant rapidement sur sa blessure pour s’assurer que ça ne s’aggrave pas. Elle se redresse légèrement en ajoutant « La simplicité ne fait pas toujours le bonheur, ne confonds pas les deux mon chéri. » Même si elle savait qu’il en avait conscience et qu’il avait juste besoin de l’entendre … En le voyant s’endormir ainsi elle ne pouvait s’empêcher de s’inquiéter un peu et souffle « Hé mon cœur, reste avec moi … je ne sais pas ce que t’as d’autres comme blessure. J’arrive bientôt ok ? » Dit-elle en accélérant pour doubler une voiture lente. Bien qu’il lui aurait fallu encore 15 minutes pour arriver à l’hôpital 5 minutes plus tard elle se garait sur une place d’urgence. Elle l’aide à sortir de la voiture et le soutient jusqu’à l’entrée où elle demande un fauteuil roulant dans un couinement.
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