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i call it love ♣ yuuran
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i call it love ♣ yuuran | Mar 14 Aoû - 22:07
Des explications. La seule chose dont j'avais besoin maintenant, c'était des explications. J'avais beau essayer de comprendre ce qu'il s'était passé, je ne comprenais toujours pas. C'était impossible. Pourquoi est-ce qu'il avait posé ses lèvres sur les miennes ? Pourquoi ? Est-ce qu'il voulait me réconforter à sa manière ? Mais en même temps, on embrassait quelqu'un quand on était amoureux de cette personne ! Yuuma ne pouvait pas être amoureux de moi, pourquoi le serait-il ? Non, il devait y avoir une erreur, un malentendu. Avec ma capacité à comprendre les gens autour de moi, j'avais forcément du mal comprendre quelque chose... J'en avais parlé avec Jini, mais je ne comprenais toujours pas ce qu'il s'était passé. Elle ne faisait que confirmer mes doutes et ça me faisait peur de les avouer. J'en avais finalement conclu qu'il fallait absolument que j'en parle à Yuuma. Je ne faisais habituellement pas le premier pas, mais depuis qu'il m'avait embrassé et s'était enfui comme un lâche, il m'ignorait. Il ne me cherchait plus et par hasard, si on se voyait, il fuyait. Enfin, je disais ça, mais je fuyais aussi. J'avais peur de le voir. Pourquoi ? J'avais peur d'entendre ses sentiments. Je ne voulais pas que notre relation change. Comment se comporter si jamais Yuuma m'aimait bel et bien ? Je ne savais pas. J'avais peur du changement, je ne voulais donc pas que notre relation ne change. C'était en priant que ce soit un malentendu que j'avais envoyé un SMS au garçon, lui disant de me retrouver devant le hall de l'université. On avait beau être un samedi, je m'étais dit que le meilleur endroit pour discuter rapidement, c'était ici. Je voulais juste entendre une réponse de sa part, c'était tout, pas faire une sortie ou quoi que ce soit d'autre. « Je t'aime » ou « C'est un malentendu », je n'avais besoin que d'une réponse. Et cette réponse me stressait beaucoup. Je poussai un soupir, attendant avec impatience sa venue. Et quand il arriva, mon cœur rata un battement alors que je le voyais s'approcher. Ça y était, le moment était venu... Je déglutis ma salive, essayant de paraître la plus naturelle possible. J'avais peur.
i call it love
choi hwa ran & fujioka yuuma
sans qu'on ne le sache, on est amoureux, et ce n'est qu'une question de temps avant qu'on ne le comprenne.
Des explications. La seule chose dont j'avais besoin maintenant, c'était des explications. J'avais beau essayer de comprendre ce qu'il s'était passé, je ne comprenais toujours pas. C'était impossible. Pourquoi est-ce qu'il avait posé ses lèvres sur les miennes ? Pourquoi ? Est-ce qu'il voulait me réconforter à sa manière ? Mais en même temps, on embrassait quelqu'un quand on était amoureux de cette personne ! Yuuma ne pouvait pas être amoureux de moi, pourquoi le serait-il ? Non, il devait y avoir une erreur, un malentendu. Avec ma capacité à comprendre les gens autour de moi, j'avais forcément du mal comprendre quelque chose... J'en avais parlé avec Jini, mais je ne comprenais toujours pas ce qu'il s'était passé. Elle ne faisait que confirmer mes doutes et ça me faisait peur de les avouer. J'en avais finalement conclu qu'il fallait absolument que j'en parle à Yuuma. Je ne faisais habituellement pas le premier pas, mais depuis qu'il m'avait embrassé et s'était enfui comme un lâche, il m'ignorait. Il ne me cherchait plus et par hasard, si on se voyait, il fuyait. Enfin, je disais ça, mais je fuyais aussi. J'avais peur de le voir. Pourquoi ? J'avais peur d'entendre ses sentiments. Je ne voulais pas que notre relation change. Comment se comporter si jamais Yuuma m'aimait bel et bien ? Je ne savais pas. J'avais peur du changement, je ne voulais donc pas que notre relation ne change. C'était en priant que ce soit un malentendu que j'avais envoyé un SMS au garçon, lui disant de me retrouver devant le hall de l'université. On avait beau être un samedi, je m'étais dit que le meilleur endroit pour discuter rapidement, c'était ici. Je voulais juste entendre une réponse de sa part, c'était tout, pas faire une sortie ou quoi que ce soit d'autre. « Je t'aime » ou « C'est un malentendu », je n'avais besoin que d'une réponse. Et cette réponse me stressait beaucoup. Je poussai un soupir, attendant avec impatience sa venue. Et quand il arriva, mon cœur rata un battement alors que je le voyais s'approcher. Ça y était, le moment était venu... Je déglutis ma salive, essayant de paraître la plus naturelle possible. J'avais peur.(c) DΛNDELION
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Re: i call it love ♣ yuuran | Lun 20 Aoû - 17:29
Yuuma avait retardé cette échéance le plus longtemps qui lui eut été possible. Mais elle avait finit par réagir avant lui. Alors qu’il était tranquillement à la bibliothèque universitaire en train de lire un livre, un sms fit s’allumer l’écran de son téléphone. Et en voyant le nom de Hwa Ran s’afficher, il comprit de suite que c’était terminé. Il n’allait plus pouvoir fuir plus longtemps. Il regarda pendant de longues, très longues secondes la preview, sans oser cliquer et donc ouvrir le message. Elle voulait le voir. Maintenant. La gorge du nippon se noua, et une boule commença à lui tordre l’estomac. Tout en rangeant ses affaires avec des mains un peu tremblantes, Yuuma tentait de réfléchir à quels mots, quelle justification il allait pouvoir donner à la plus âgée. Car il n’y avait pas de doute : elle allait lui demander pourquoi il l’avait embrassé. Et le garçon avait beau en avoir discuter avec Eavan, il n’était pas prêt. Il n’était pas prêt à assumer. Hwa Ran allait le rejeter, il le savait. Et cette pensée le remplissait de tristesse. Alors il se rendit jusqu’au hall, d’un pas stressé, tout en se mordillant la lèvre inférieure. Et Yuuma l’aperçu ; elle était déjà là, à l’attendre. La boule dans son ventre se resserra davantage, et il baissa malgré le regard, jusqu’à arriver jusqu’à elle. Jouant alors nerveusement avec ses doigts, il finit par regarder Hwa Ran, remarquant alors un détail. « Oh. Tu t’es coupée les cheveux... ». C’était anodin, quasiment invisible pour un quidam, mais lui, faute de l’avoir tant regardé, arrivait à déceler ce genre de choses. Mais le japonais n’était pas là pour ça, il le savait. « Je... ». Devait-il s’excuser de l’avoir fui ? Devait-il prendre de ses nouvelles ? Devait-il commencer à se justifier pour la dernière fois ? « Je sais que j’ai mal agi. ». Pour le baiser, ne pas lui avoir demandé. Pour le manque de nouvelles, faute d’avoir peur de la perdre.
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choi hwa ran & fujioka yuuma
sans qu'on ne le sache, on est amoureux, et ce n'est qu'une question de temps avant qu'on ne le comprenne.
Yuuma avait retardé cette échéance le plus longtemps qui lui eut été possible. Mais elle avait finit par réagir avant lui. Alors qu’il était tranquillement à la bibliothèque universitaire en train de lire un livre, un sms fit s’allumer l’écran de son téléphone. Et en voyant le nom de Hwa Ran s’afficher, il comprit de suite que c’était terminé. Il n’allait plus pouvoir fuir plus longtemps. Il regarda pendant de longues, très longues secondes la preview, sans oser cliquer et donc ouvrir le message. Elle voulait le voir. Maintenant. La gorge du nippon se noua, et une boule commença à lui tordre l’estomac. Tout en rangeant ses affaires avec des mains un peu tremblantes, Yuuma tentait de réfléchir à quels mots, quelle justification il allait pouvoir donner à la plus âgée. Car il n’y avait pas de doute : elle allait lui demander pourquoi il l’avait embrassé. Et le garçon avait beau en avoir discuter avec Eavan, il n’était pas prêt. Il n’était pas prêt à assumer. Hwa Ran allait le rejeter, il le savait. Et cette pensée le remplissait de tristesse. Alors il se rendit jusqu’au hall, d’un pas stressé, tout en se mordillant la lèvre inférieure. Et Yuuma l’aperçu ; elle était déjà là, à l’attendre. La boule dans son ventre se resserra davantage, et il baissa malgré le regard, jusqu’à arriver jusqu’à elle. Jouant alors nerveusement avec ses doigts, il finit par regarder Hwa Ran, remarquant alors un détail. « Oh. Tu t’es coupée les cheveux... ». C’était anodin, quasiment invisible pour un quidam, mais lui, faute de l’avoir tant regardé, arrivait à déceler ce genre de choses. Mais le japonais n’était pas là pour ça, il le savait. « Je... ». Devait-il s’excuser de l’avoir fui ? Devait-il prendre de ses nouvelles ? Devait-il commencer à se justifier pour la dernière fois ? « Je sais que j’ai mal agi. ». Pour le baiser, ne pas lui avoir demandé. Pour le manque de nouvelles, faute d’avoir peur de la perdre.(c) DΛNDELION
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Re: i call it love ♣ yuuran | Jeu 23 Aoû - 21:05
Je ne comprenais pas l'acte de Yuuma. On n'embrassait quelqu'un que lorsqu'on l'aimait. Yuuma ne m'aimait pas. Pourquoi m'avait-il embrassé, alors ? Au Japon, réconforter quelqu'un se faisait en embrassant ses lèvres ? Non, c'était n'importe quoi, ce n'était pas comme ça au Japon non plus. Mais comment pouvait-on expliquer son geste dans ce cas ? Il n'y avait que lui qui pouvait m'apporter une réponse, lui qui avait amorcé ce mouvement et qui s'était enfui juste après sans que je puisse obtenir des explications. J'avais peur d'entendre ce que je devais entendre, mais personne ne pouvait vivre en fuyant toute sa vie. J'avais donc décidé de voir Yuuma, tout de suite, maintenant, et s'il ne pouvait pas immédiatement, je l'attendrais autant de temps qu'il le faudra. Je n'avais plus du tout la tête dans les études, je n'arrivais plus à me concentrer. Il fallait que je mette un terme à ce problème, et vite. Pourtant, en le voyant arriver, mon cœur se mit à battre de plus en plus vite. Je paniquais. J'avais peur. Il avait le regard baissé alors qu'il s'avançait vers moi. Cela faisait quelques temps que je ne l'avais pas vu d'aussi près. Près... Le premier souvenir qui me vint en tête fut le baiser, et je me fis violence pour sortir cette image de la tête. Il était vrai que je voulais qu'il me donne des explications, mais je ne voulais pas y penser devant lui. J'en étais embarrassée. Il jouait avec ses doigts alors que moi, je n'osais pas lui dire quelque chose, comme si on m'avait retiré mes cordes vocales. Je fus surprise par la première phrase qu'il osa lancer : c'était sur mes cheveux. Stressée, je touchai l'une des mèches de mes cheveux sans oser le regarder, observant plutôt mes cheveux noirs que je connaissais déjà bien. « Ah, oui... » J'aurais oublié ce détail s'il ne me l'avait pas dit. Était-ce si voyant que ça pour qu'il me le dise ? Ou... cherchait-il à repousser le moment où la conversation arrivera ? Je fixai le sol alors qu'il entamait sa phrase, cherchant ses mots. Et même après qu'il ait terminé, je n'osai toujours pas le regarder. Mon cœur battait trop vite. Ce n'était pas normal. Il me fallut quelques secondes pour formuler une réponse adéquate. « Je ne sais pas si tu as mal agi ou non, je ne le pense pas d'ailleurs, mais... je voudrais juste savoir pourquoi tu l'as fait. » demandai-je d'une petite voix, toujours sans le regarder. J'avais peur de sa réponse. Et pourtant, même s'il me confirmait mes craintes, je sentais que ça ne me déplairait pas.
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sans qu'on ne le sache, on est amoureux, et ce n'est qu'une question de temps avant qu'on ne le comprenne.
Je ne comprenais pas l'acte de Yuuma. On n'embrassait quelqu'un que lorsqu'on l'aimait. Yuuma ne m'aimait pas. Pourquoi m'avait-il embrassé, alors ? Au Japon, réconforter quelqu'un se faisait en embrassant ses lèvres ? Non, c'était n'importe quoi, ce n'était pas comme ça au Japon non plus. Mais comment pouvait-on expliquer son geste dans ce cas ? Il n'y avait que lui qui pouvait m'apporter une réponse, lui qui avait amorcé ce mouvement et qui s'était enfui juste après sans que je puisse obtenir des explications. J'avais peur d'entendre ce que je devais entendre, mais personne ne pouvait vivre en fuyant toute sa vie. J'avais donc décidé de voir Yuuma, tout de suite, maintenant, et s'il ne pouvait pas immédiatement, je l'attendrais autant de temps qu'il le faudra. Je n'avais plus du tout la tête dans les études, je n'arrivais plus à me concentrer. Il fallait que je mette un terme à ce problème, et vite. Pourtant, en le voyant arriver, mon cœur se mit à battre de plus en plus vite. Je paniquais. J'avais peur. Il avait le regard baissé alors qu'il s'avançait vers moi. Cela faisait quelques temps que je ne l'avais pas vu d'aussi près. Près... Le premier souvenir qui me vint en tête fut le baiser, et je me fis violence pour sortir cette image de la tête. Il était vrai que je voulais qu'il me donne des explications, mais je ne voulais pas y penser devant lui. J'en étais embarrassée. Il jouait avec ses doigts alors que moi, je n'osais pas lui dire quelque chose, comme si on m'avait retiré mes cordes vocales. Je fus surprise par la première phrase qu'il osa lancer : c'était sur mes cheveux. Stressée, je touchai l'une des mèches de mes cheveux sans oser le regarder, observant plutôt mes cheveux noirs que je connaissais déjà bien. « Ah, oui... » J'aurais oublié ce détail s'il ne me l'avait pas dit. Était-ce si voyant que ça pour qu'il me le dise ? Ou... cherchait-il à repousser le moment où la conversation arrivera ? Je fixai le sol alors qu'il entamait sa phrase, cherchant ses mots. Et même après qu'il ait terminé, je n'osai toujours pas le regarder. Mon cœur battait trop vite. Ce n'était pas normal. Il me fallut quelques secondes pour formuler une réponse adéquate. « Je ne sais pas si tu as mal agi ou non, je ne le pense pas d'ailleurs, mais... je voudrais juste savoir pourquoi tu l'as fait. » demandai-je d'une petite voix, toujours sans le regarder. J'avais peur de sa réponse. Et pourtant, même s'il me confirmait mes craintes, je sentais que ça ne me déplairait pas.(c) DΛNDELION
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Re: i call it love ♣ yuuran | Lun 10 Sep - 17:30
Yuuma ne s’était jamais sentit aussi stressé. Pas même pendant un examen, une compétition de patinage, ou quoi que ce soit. C’était vraiment perturbant. À la fois cette douleur qui lui tordait l’estomac et lui asséchait la gorgée, mais aussi la raison. Évidemment, il craignait que cette conversation tant redoutée mette fin à sa relation avec Hwa Ran. Mais au fond de lui, il sentait qu’il y avait autre chose dont il n’arrivait pas à mettre le mot dessus. Dans tous les cas, se retrouver ainsi face à elle, le nippon devait bien avouer que cela lui faisait plaisir. Très plaisir. Elle semblait un peu plus fatiguée qu’à l’ordinaire, mais elle avait toujours cette bouille complètement adorable. Yuuma lui fit d’ailleurs une remarque sur ses cheveux, à laquelle la demoiselle répondit positivement : il avait vu juste. Si la plupart des hommes préféraient les femmes aux cheveux longs, lui était bien tout l’inverse. Ce petit carré au dessus des épaules lui allait à merveille. Cependant, il n’était pas là pour ça. Il tenta de s’excuser maladroitement auprès de Hwa Ran, mais les propos de celle-ci le surprirent. Elle… ne trouvait pas qu’il avait mal agit ?! Vraiment ?! Lui qui s’était préparé à recevoir des insultes, ou pire, une gifle, voilà qu’il tombait des nues ! Clignant des yeux, Yuuma se gratta un peu les cheveux sous la question de l’étudiante. Pourquoi l’avait-il embrassé ? Il ne devait pas réfléchir, mais laisser son cœur parler. Alors, osant enfin poser le regard sur elle, il se lança, avec des mots simples qu’il maltraitait. « J’ai agi sans réfléchir. Mon corps a bougé de lui-même, comme si… c’était naturel. Tu étais si belle, et si fragile à la fois. ». Se pinçant les lèvres, ses joues ainsi que ses oreilles prirent alors une teinte écarlate. « J’en avais envie. Et j'en ai encore envie. ». Il ne regrettait nullement son acte. Ce premier baiser, volé à cette fille qu’il désirait ouvrir au monde. Ou du moins, à son monde.
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sans qu'on ne le sache, on est amoureux, et ce n'est qu'une question de temps avant qu'on ne le comprenne.
Yuuma ne s’était jamais sentit aussi stressé. Pas même pendant un examen, une compétition de patinage, ou quoi que ce soit. C’était vraiment perturbant. À la fois cette douleur qui lui tordait l’estomac et lui asséchait la gorgée, mais aussi la raison. Évidemment, il craignait que cette conversation tant redoutée mette fin à sa relation avec Hwa Ran. Mais au fond de lui, il sentait qu’il y avait autre chose dont il n’arrivait pas à mettre le mot dessus. Dans tous les cas, se retrouver ainsi face à elle, le nippon devait bien avouer que cela lui faisait plaisir. Très plaisir. Elle semblait un peu plus fatiguée qu’à l’ordinaire, mais elle avait toujours cette bouille complètement adorable. Yuuma lui fit d’ailleurs une remarque sur ses cheveux, à laquelle la demoiselle répondit positivement : il avait vu juste. Si la plupart des hommes préféraient les femmes aux cheveux longs, lui était bien tout l’inverse. Ce petit carré au dessus des épaules lui allait à merveille. Cependant, il n’était pas là pour ça. Il tenta de s’excuser maladroitement auprès de Hwa Ran, mais les propos de celle-ci le surprirent. Elle… ne trouvait pas qu’il avait mal agit ?! Vraiment ?! Lui qui s’était préparé à recevoir des insultes, ou pire, une gifle, voilà qu’il tombait des nues ! Clignant des yeux, Yuuma se gratta un peu les cheveux sous la question de l’étudiante. Pourquoi l’avait-il embrassé ? Il ne devait pas réfléchir, mais laisser son cœur parler. Alors, osant enfin poser le regard sur elle, il se lança, avec des mots simples qu’il maltraitait. « J’ai agi sans réfléchir. Mon corps a bougé de lui-même, comme si… c’était naturel. Tu étais si belle, et si fragile à la fois. ». Se pinçant les lèvres, ses joues ainsi que ses oreilles prirent alors une teinte écarlate. « J’en avais envie. Et j'en ai encore envie. ». Il ne regrettait nullement son acte. Ce premier baiser, volé à cette fille qu’il désirait ouvrir au monde. Ou du moins, à son monde.(c) DΛNDELION
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Re: i call it love ♣ yuuran | Lun 10 Sep - 20:27
Je n'osais pas regarder Yuuma, attendant une réponse de sa part. J'étais particulièrement effrayée de ce qu'il allait m'avouer. Allait-il me dire qu'il m'aimait ? Dans ce cas, que devrais-je répondre ? Et s'il me disait qu'il l'avait fait juste parce qu'il voulait voir ma réaction ? Devais-je m'énerver ? Devais-je être malheureuse qu'on m'ait volé mon premier baiser de cette façon ? Généralement, les filles tenaient à leur premier baiser. Alors s'il était volé, c'était la pire chose qui pouvait arriver au monde pour elles, et elles étaient capables d'en déprimer. Pourtant, je ne ne pensais pas comme elles. C'était probable que ce soit parce que je ne pensais pas comme les humains, et encore, je devais arrêter de dire ça. Oui, j'étais humaine, tout le monde était humain. J'étais juste différente. Ma différence faisait que je ne regrettais pas mon premier baiser, bien au contraire. A l'évocation de ce souvenir, je ressentais un sentiment d'embarras et de bonheur en même temps. C'était étrange. Comment un souvenir pouvait évoquer à la fois de la gêne et de la joie ? Je ne comprenais pas. Je ne comprenais toujours pas, puisque même si Jini m'avait éclairée sur la question, il restait des parts d'ombre. Notamment sur les motivations de Yuuma. J'étais donc prête à lui poser cette question, et finalement, alors qu'il m'avait lancé sur le sujet de mes cheveux, j'avais préféré ne pas fuir. Je lui avais demandé la raison de ma déconcentration ces derniers jours. Il ne répondit pas tout de suite, mais quand il répondit, je sentis mon cœur s'emballer ainsi que mes joues rougir. Belle et fragile, moi ? Nous ne parlions sûrement pas de la même personne. Malgré tout, je réagissais bizarrement à ces mots. Je ne comprenais pas, toujours pas. Ce sentiment se décupla quand il avoua qu'il en avait encore envie. Il voulait encore m'embrasser ? J'osai enfin relever mon regard sur lui, surprise, et remarquai que lui aussi avait les joues rouges. Il était adorable. Je baissai immédiatement mes yeux, gênée. Je ne savais pas ce qu'il se passait avec moi. Je ne comprenais plus rien. « J-je ne comprends pas, comment ça tu en as envie ? Comment ça c'était naturel ? Je ne comprends pas ces mots. On embrasse quelqu'un quand on l'aime non ? » Je tournai encore plus rouge en parlant. J'étais vraiment embarrassée, j'avais envie que cette conversation prenne fin.
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sans qu'on ne le sache, on est amoureux, et ce n'est qu'une question de temps avant qu'on ne le comprenne.
Je n'osais pas regarder Yuuma, attendant une réponse de sa part. J'étais particulièrement effrayée de ce qu'il allait m'avouer. Allait-il me dire qu'il m'aimait ? Dans ce cas, que devrais-je répondre ? Et s'il me disait qu'il l'avait fait juste parce qu'il voulait voir ma réaction ? Devais-je m'énerver ? Devais-je être malheureuse qu'on m'ait volé mon premier baiser de cette façon ? Généralement, les filles tenaient à leur premier baiser. Alors s'il était volé, c'était la pire chose qui pouvait arriver au monde pour elles, et elles étaient capables d'en déprimer. Pourtant, je ne ne pensais pas comme elles. C'était probable que ce soit parce que je ne pensais pas comme les humains, et encore, je devais arrêter de dire ça. Oui, j'étais humaine, tout le monde était humain. J'étais juste différente. Ma différence faisait que je ne regrettais pas mon premier baiser, bien au contraire. A l'évocation de ce souvenir, je ressentais un sentiment d'embarras et de bonheur en même temps. C'était étrange. Comment un souvenir pouvait évoquer à la fois de la gêne et de la joie ? Je ne comprenais pas. Je ne comprenais toujours pas, puisque même si Jini m'avait éclairée sur la question, il restait des parts d'ombre. Notamment sur les motivations de Yuuma. J'étais donc prête à lui poser cette question, et finalement, alors qu'il m'avait lancé sur le sujet de mes cheveux, j'avais préféré ne pas fuir. Je lui avais demandé la raison de ma déconcentration ces derniers jours. Il ne répondit pas tout de suite, mais quand il répondit, je sentis mon cœur s'emballer ainsi que mes joues rougir. Belle et fragile, moi ? Nous ne parlions sûrement pas de la même personne. Malgré tout, je réagissais bizarrement à ces mots. Je ne comprenais pas, toujours pas. Ce sentiment se décupla quand il avoua qu'il en avait encore envie. Il voulait encore m'embrasser ? J'osai enfin relever mon regard sur lui, surprise, et remarquai que lui aussi avait les joues rouges. Il était adorable. Je baissai immédiatement mes yeux, gênée. Je ne savais pas ce qu'il se passait avec moi. Je ne comprenais plus rien. « J-je ne comprends pas, comment ça tu en as envie ? Comment ça c'était naturel ? Je ne comprends pas ces mots. On embrasse quelqu'un quand on l'aime non ? » Je tournai encore plus rouge en parlant. J'étais vraiment embarrassée, j'avais envie que cette conversation prenne fin.(c) DΛNDELION
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Re: i call it love ♣ yuuran | Lun 10 Sep - 22:08
Yuuma sentait son pouls battre dans son cou. Bien plus rapidement qu’à la normale. Il était anxieux, stressé, apeuré presque. Il fallait le comprendre : Hwa Ran était une jeune fille imprévisible. Parfois, il recevait un sms alors que la veille elle lui avait encore dit être un gamin inconscient de la vie. Parfois encore elle acceptait de le suivre dans ses aventures alors qu’elle lui disait être pénible à gâcher son temps avec des bêtises. Alors, lui dire ce qu’il avait sur le cœur lui faisait tout autant peur que d’entendre ce qu’elle pensait de tout cela. Plus d’une fois déjà il cru la perdre, avec ces mots si durs qu’elle avait pu employer. Mais cette fois-ci, c’était quitte ou double. Soit Yuuma la garderait à ses côtés, soit il ne la reverrait plus jamais. C’est pourquoi il décida de parler, et de ne pas garder tout cela pour lui. C’était mauvais, ses parents le lui avaient toujours dit. Et puis, s’il était allé voir Eavan, ce n’était pas pour faire machine arrière ! Alors, il tenta de mettre des mots, simples, sur la raison qui l’avait poussé cette après-midi là à l’embrasser. Mais bien évidemment, Hwa Ran ne comprit. Il ne pouvait pas lui en vouloir. Alors que leurs regards se croisèrent enfin, pour quelques maigres secondes, le cœur du japonais s’emballa d’un coup, et son visage entier devint écarlate. Il écouta sagement les propos de la jeune femme avant de s’ébouriffer les cheveux blonds. « Je… Je tiens énormément à toi. Mais… C’est différent. De ma sœur ou de mes amies. ». Se pinçant les lèvres, il osa avancer d’un pas, un pas seulement. « Je… Je ne sais pas si c’est de l’amour. Mais c’est la première fois que je ressens ça… pour une fille. ». C’était là une confession bien maladroite, mais aussi adorable, qui collait si bien à Yuuma. « Et… Oui. J’ai encore envie de... ». Il joua de nouveau nerveusement de ses doigts sur le bas de son chandail. « … t’embrasser. ».
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sans qu'on ne le sache, on est amoureux, et ce n'est qu'une question de temps avant qu'on ne le comprenne.
Yuuma sentait son pouls battre dans son cou. Bien plus rapidement qu’à la normale. Il était anxieux, stressé, apeuré presque. Il fallait le comprendre : Hwa Ran était une jeune fille imprévisible. Parfois, il recevait un sms alors que la veille elle lui avait encore dit être un gamin inconscient de la vie. Parfois encore elle acceptait de le suivre dans ses aventures alors qu’elle lui disait être pénible à gâcher son temps avec des bêtises. Alors, lui dire ce qu’il avait sur le cœur lui faisait tout autant peur que d’entendre ce qu’elle pensait de tout cela. Plus d’une fois déjà il cru la perdre, avec ces mots si durs qu’elle avait pu employer. Mais cette fois-ci, c’était quitte ou double. Soit Yuuma la garderait à ses côtés, soit il ne la reverrait plus jamais. C’est pourquoi il décida de parler, et de ne pas garder tout cela pour lui. C’était mauvais, ses parents le lui avaient toujours dit. Et puis, s’il était allé voir Eavan, ce n’était pas pour faire machine arrière ! Alors, il tenta de mettre des mots, simples, sur la raison qui l’avait poussé cette après-midi là à l’embrasser. Mais bien évidemment, Hwa Ran ne comprit. Il ne pouvait pas lui en vouloir. Alors que leurs regards se croisèrent enfin, pour quelques maigres secondes, le cœur du japonais s’emballa d’un coup, et son visage entier devint écarlate. Il écouta sagement les propos de la jeune femme avant de s’ébouriffer les cheveux blonds. « Je… Je tiens énormément à toi. Mais… C’est différent. De ma sœur ou de mes amies. ». Se pinçant les lèvres, il osa avancer d’un pas, un pas seulement. « Je… Je ne sais pas si c’est de l’amour. Mais c’est la première fois que je ressens ça… pour une fille. ». C’était là une confession bien maladroite, mais aussi adorable, qui collait si bien à Yuuma. « Et… Oui. J’ai encore envie de... ». Il joua de nouveau nerveusement de ses doigts sur le bas de son chandail. « … t’embrasser. ». (c) DΛNDELION
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Re: i call it love ♣ yuuran | Sam 15 Sep - 11:33
J'avais beau essayer de comprendre ce qu'il voulait dire, mon cerveau avait été incapable de trouver une réponse cohérente. Je voyais de temps en temps des couples s'embrasser dans les films, mais c'était toujours parce qu'ils ressentaient réciproquement quelque chose pour l'autre. Il y avait eu une romance entre eux où leurs cœurs battaient à la même allure. Je n'avais jamais compris comment est-ce que ça pouvait arriver. Comment est-ce qu'on se sentait, une fois amoureux ? Scientifiquement, c'était juste parce qu'on en avait besoin. On avait besoin d'amour et notre corps nous le dictait. On possédait certaines pulsions sexuelles parce qu'on avait envie de procréer. Ou quelque chose comme ça. Je ne m'étais jamais vraiment intéressée à ce sujet, je l'étudiais simplement parce que c'était demandé. Selon moi, l'amour, c'était comme l'instinct d'un animal qui en avait besoin pour la survie de l'espèce. Or, parfois, des gens ne tombaient pas amoureux ou n'en ressentaient pas le besoin. J'avais alors du mal à comprendre l'amour. Qu'est-ce que c'était, finalement ? Qu'est-ce qui le provoquait ? Pourquoi est-ce qu'on ressentait ça ? Et le fait que Yuuma puisse se sentir comme ça envers moi me rendait confuse. Qu'est-ce que j'avais de plus que les autres pour qu'il me choisisse ? Je ne le regardais pas alors qu'il me répondait, trop embarrassée pour le regarder à nouveau. Mon cœur battait trop rapidement, mes joues étaient beaucoup trop rouges et je ressentais une joie inexplicable. D'où venaient toutes ces réactions provoquées seulement par les mots de Yuuma ? Je ne comprenais pas. Je remis une mèche derrière mon oreille, gênée par la situation sans savoir quoi répondre. Il tenait énormément à moi, cependant c'était différent de sa sœur ou de ses amies. Il ne savait pas si c'était de l'amour, mais c'était la première fois qu'il ressentait ça pour une fille. Il avait encore envie de m'embrasser. Moi aussi. « J-je, je ne sais pas si c'est de l'amour, je ne comprends même pas le concept de l'amour, mais... moi aussi... c'est la première fois que je ressens ça pour un garçon. » Je regardai le sol le plus attentivement que je ne le pouvais pour cacher mon embarras, mordant ma lèvre inférieure. « E-et je crois que j'ai bien aimé... le baiser. » murmurai-je.
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choi hwa ran & fujioka yuuma
sans qu'on ne le sache, on est amoureux, et ce n'est qu'une question de temps avant qu'on ne le comprenne.
J'avais beau essayer de comprendre ce qu'il voulait dire, mon cerveau avait été incapable de trouver une réponse cohérente. Je voyais de temps en temps des couples s'embrasser dans les films, mais c'était toujours parce qu'ils ressentaient réciproquement quelque chose pour l'autre. Il y avait eu une romance entre eux où leurs cœurs battaient à la même allure. Je n'avais jamais compris comment est-ce que ça pouvait arriver. Comment est-ce qu'on se sentait, une fois amoureux ? Scientifiquement, c'était juste parce qu'on en avait besoin. On avait besoin d'amour et notre corps nous le dictait. On possédait certaines pulsions sexuelles parce qu'on avait envie de procréer. Ou quelque chose comme ça. Je ne m'étais jamais vraiment intéressée à ce sujet, je l'étudiais simplement parce que c'était demandé. Selon moi, l'amour, c'était comme l'instinct d'un animal qui en avait besoin pour la survie de l'espèce. Or, parfois, des gens ne tombaient pas amoureux ou n'en ressentaient pas le besoin. J'avais alors du mal à comprendre l'amour. Qu'est-ce que c'était, finalement ? Qu'est-ce qui le provoquait ? Pourquoi est-ce qu'on ressentait ça ? Et le fait que Yuuma puisse se sentir comme ça envers moi me rendait confuse. Qu'est-ce que j'avais de plus que les autres pour qu'il me choisisse ? Je ne le regardais pas alors qu'il me répondait, trop embarrassée pour le regarder à nouveau. Mon cœur battait trop rapidement, mes joues étaient beaucoup trop rouges et je ressentais une joie inexplicable. D'où venaient toutes ces réactions provoquées seulement par les mots de Yuuma ? Je ne comprenais pas. Je remis une mèche derrière mon oreille, gênée par la situation sans savoir quoi répondre. Il tenait énormément à moi, cependant c'était différent de sa sœur ou de ses amies. Il ne savait pas si c'était de l'amour, mais c'était la première fois qu'il ressentait ça pour une fille. Il avait encore envie de m'embrasser. Moi aussi. « J-je, je ne sais pas si c'est de l'amour, je ne comprends même pas le concept de l'amour, mais... moi aussi... c'est la première fois que je ressens ça pour un garçon. » Je regardai le sol le plus attentivement que je ne le pouvais pour cacher mon embarras, mordant ma lèvre inférieure. « E-et je crois que j'ai bien aimé... le baiser. » murmurai-je.(c) DΛNDELION
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Re: i call it love ♣ yuuran | Mer 19 Sep - 15:41
Yuuma avait l’impression de se trouver en plein cœur d’un des shojo dont sa petite sœur était fan. Vous savez, avec ces amourettes de lycée, qui sonnaient impossible vu les personnalités si opposées des deux héros. Sauf que pour le coup, il se sentait davantage proche de l’héroïne, faute d’être pour sa part l’happy virus, et Hwa Ran le héro, avec son côté froid et mystérieux. Mais le problème restait néanmoins le même : ressentait-il réellement de l’amour, ou n’était-ce qu’un émoi, un prélude de ce qu’il pourrait ressentir plus tard ? Depuis ce fameux baiser, tout était différent. Dès qu’il voyait une fille aux cheveux ébènes courts, son cœur s’emballait en s’imaginait que c’était son amie, dès qu’il voyait son nom quelque part il rougissait comme jamais, et le pire. Lorsqu’il l’apercevait au loin dans l’université, son corps refusait d’avancer, il perdait tous ses moyens. Alors, Yuuma en était venu à cette conclusion, à cette déclaration maladroite, faute – ou grâce – à tous ces indices. Les joues et les oreilles rouges, les doigts jouant avec nervosité sur le bas de son chandail, le nippon attendait la réponse de Hwa Ran, s’apprêtant à recevoir sa sentence. Sans jamais lever le regard, la demoiselle lui avoua ressentir la même chose. Cette chose qu’ils n’arrivaient pas à identifier. Elle alla même plus loin, en confessant avoir aimé ce baiser volé. Et ça, ce fut une réelle surprise pour Yuuma, lui ayant cru qu’elle allait le détester pour ce geste. Les yeux grand ouvert d’étonnement, un sourire se dessina malgré lui sur son visage, trahissant sa joie quant à ce qu’il venait d’entendre ; cependant, que devait-il faire à présent ? La prendre dans ses bras ? L’embrasser de nouveau ? Faire comme si tout était normal ? Timidement, le japonais avança l’une de ses mains jusqu’à celle de Hwa Ran, pour venir la prendre délicatement. Un geste simple, mais très doux. « … Tu veux qu’on aille boire quelque chose, avant de rentrer chez nous ? ». Ainsi donc, ils n’auraient plus la pression de l’ambiance de l’université, et ils pourraient rependre cette discussion tout en s’assurant de se rendre aux arrêts de bus ensemble.
i call it love
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sans qu'on ne le sache, on est amoureux, et ce n'est qu'une question de temps avant qu'on ne le comprenne.
Yuuma avait l’impression de se trouver en plein cœur d’un des shojo dont sa petite sœur était fan. Vous savez, avec ces amourettes de lycée, qui sonnaient impossible vu les personnalités si opposées des deux héros. Sauf que pour le coup, il se sentait davantage proche de l’héroïne, faute d’être pour sa part l’happy virus, et Hwa Ran le héro, avec son côté froid et mystérieux. Mais le problème restait néanmoins le même : ressentait-il réellement de l’amour, ou n’était-ce qu’un émoi, un prélude de ce qu’il pourrait ressentir plus tard ? Depuis ce fameux baiser, tout était différent. Dès qu’il voyait une fille aux cheveux ébènes courts, son cœur s’emballait en s’imaginait que c’était son amie, dès qu’il voyait son nom quelque part il rougissait comme jamais, et le pire. Lorsqu’il l’apercevait au loin dans l’université, son corps refusait d’avancer, il perdait tous ses moyens. Alors, Yuuma en était venu à cette conclusion, à cette déclaration maladroite, faute – ou grâce – à tous ces indices. Les joues et les oreilles rouges, les doigts jouant avec nervosité sur le bas de son chandail, le nippon attendait la réponse de Hwa Ran, s’apprêtant à recevoir sa sentence. Sans jamais lever le regard, la demoiselle lui avoua ressentir la même chose. Cette chose qu’ils n’arrivaient pas à identifier. Elle alla même plus loin, en confessant avoir aimé ce baiser volé. Et ça, ce fut une réelle surprise pour Yuuma, lui ayant cru qu’elle allait le détester pour ce geste. Les yeux grand ouvert d’étonnement, un sourire se dessina malgré lui sur son visage, trahissant sa joie quant à ce qu’il venait d’entendre ; cependant, que devait-il faire à présent ? La prendre dans ses bras ? L’embrasser de nouveau ? Faire comme si tout était normal ? Timidement, le japonais avança l’une de ses mains jusqu’à celle de Hwa Ran, pour venir la prendre délicatement. Un geste simple, mais très doux. « … Tu veux qu’on aille boire quelque chose, avant de rentrer chez nous ? ». Ainsi donc, ils n’auraient plus la pression de l’ambiance de l’université, et ils pourraient rependre cette discussion tout en s’assurant de se rendre aux arrêts de bus ensemble. (c) DΛNDELION
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Re: i call it love ♣ yuuran | Ven 5 Oct - 19:49
Je crois que je n'avais toujours pas compris ni les sentiments de Yuuma, ni les miens, même après cette discussion. Je n'étais pas amoureuse de lui, non ? Mais qu'est-ce que c'était, l'amour ? Pourquoi est-ce que j'avais fini par bien aimer le baiser ? Pourquoi est-ce que j'étais amoureuse de lui ? Mais étais-je vraiment amoureuse de lui ? C'était ça l'amour ? C'était le cœur qui battait la chamade, les joues qui devenaient rouges et l'incapacité à le regarder ? Je ressentais la même chose lorsque j'étais enfant, quand j'avais fait une bêtise. Alors j'aimais mon père et les domestiques ? L'amour n'était-il pas censé s'adresser qu'à une seule personne ? Quand j'étais enfant, j'étais polygame alors ? … J'allais arrêter de me poser des questions, ça ne menait définitivement à rien. Quoi qu'il en soit, en ce moment, mon cœur battait la chamade, mes joues brûlaient et je n'osais plus regarder Yuuma dans les yeux. J'étais trop embarrassée pour le faire. A la fois je voulais m'enfuir d'ici rapidement et à la fois je voulais rester près de lui. Peut-être parce que ça faisait trop longtemps que je ne l'avais pas vu. Ou juste parce que je l'aimais. L'aimais-je vraiment ? J'étais perdue. Perdue dans mes pensées et dans mes propres questions, je restais plantée là sans savoir quoi faire. J'avais répondu à ce que Yuuma m'avait dit, et maintenant ? Qu'est-ce qu'il allait se passer ? Est-ce que Yuuma avait compris lui ce qu'il nous arrivait ? Pouvait-il m'affirmer avec certitude qu'il m'aimait et que je l'aimais aussi ? Je ne comprenais rien. Cependant, au lieu de formuler des mots, il préféra formuler un geste. Délicatement, il vint prendre ma main. Ce simple contact amplifia tous les effets secondaires de « l'amour » : j'avais l'impression que j'allais suffoquer parce que mon cœur battait trop vite. Il n'avait pris que ma main, pourtant. Pourquoi est-ce que je paniquais autant pour ça ? Sa douce voix s'éleva finalement dans l'air et je hochai vivement de la tête, ne sachant pas si je devais serrer sa main ou m'en échapper. « Oui, je veux bien. » murmurai-je alors que je ne fis pas le moindre mouvement. Est-ce que le geste de main de Yuuma voulait dire quelque chose puisqu'il n'avait pas redit quelque chose à ce sujet ? Une nouvelle fois, je n'avais pas compris son intention alors. Non, j'avais dit que j'arrêtais avec les questions. Il était temps de laisser mon cerveau respirer et mon cœur gérer le reste. Alors je vidai mon esprit du mieux que je le pus, appréciant simplement le contact entre lui et moi.
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sans qu'on ne le sache, on est amoureux, et ce n'est qu'une question de temps avant qu'on ne le comprenne.
Je crois que je n'avais toujours pas compris ni les sentiments de Yuuma, ni les miens, même après cette discussion. Je n'étais pas amoureuse de lui, non ? Mais qu'est-ce que c'était, l'amour ? Pourquoi est-ce que j'avais fini par bien aimer le baiser ? Pourquoi est-ce que j'étais amoureuse de lui ? Mais étais-je vraiment amoureuse de lui ? C'était ça l'amour ? C'était le cœur qui battait la chamade, les joues qui devenaient rouges et l'incapacité à le regarder ? Je ressentais la même chose lorsque j'étais enfant, quand j'avais fait une bêtise. Alors j'aimais mon père et les domestiques ? L'amour n'était-il pas censé s'adresser qu'à une seule personne ? Quand j'étais enfant, j'étais polygame alors ? … J'allais arrêter de me poser des questions, ça ne menait définitivement à rien. Quoi qu'il en soit, en ce moment, mon cœur battait la chamade, mes joues brûlaient et je n'osais plus regarder Yuuma dans les yeux. J'étais trop embarrassée pour le faire. A la fois je voulais m'enfuir d'ici rapidement et à la fois je voulais rester près de lui. Peut-être parce que ça faisait trop longtemps que je ne l'avais pas vu. Ou juste parce que je l'aimais. L'aimais-je vraiment ? J'étais perdue. Perdue dans mes pensées et dans mes propres questions, je restais plantée là sans savoir quoi faire. J'avais répondu à ce que Yuuma m'avait dit, et maintenant ? Qu'est-ce qu'il allait se passer ? Est-ce que Yuuma avait compris lui ce qu'il nous arrivait ? Pouvait-il m'affirmer avec certitude qu'il m'aimait et que je l'aimais aussi ? Je ne comprenais rien. Cependant, au lieu de formuler des mots, il préféra formuler un geste. Délicatement, il vint prendre ma main. Ce simple contact amplifia tous les effets secondaires de « l'amour » : j'avais l'impression que j'allais suffoquer parce que mon cœur battait trop vite. Il n'avait pris que ma main, pourtant. Pourquoi est-ce que je paniquais autant pour ça ? Sa douce voix s'éleva finalement dans l'air et je hochai vivement de la tête, ne sachant pas si je devais serrer sa main ou m'en échapper. « Oui, je veux bien. » murmurai-je alors que je ne fis pas le moindre mouvement. Est-ce que le geste de main de Yuuma voulait dire quelque chose puisqu'il n'avait pas redit quelque chose à ce sujet ? Une nouvelle fois, je n'avais pas compris son intention alors. Non, j'avais dit que j'arrêtais avec les questions. Il était temps de laisser mon cerveau respirer et mon cœur gérer le reste. Alors je vidai mon esprit du mieux que je le pus, appréciant simplement le contact entre lui et moi.(c) DΛNDELION
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Re: i call it love ♣ yuuran | Lun 15 Oct - 15:23
Yuuma se sentait étrangement bien, maintenant qu’il avait pu libérer son cœur. Il ne savait certes pas où il en était à présent, mais ce poids qu’il avait depuis des semaines sur les épaules s’était bel et bien envolé. Maintenant, il n’aurait plus à se cacher de Hwa Ran, il n’aurait plus à ressentir cette douleur dans son ventre lorsqu’il la croiserait dans les couloirs de l’université. Car finalement, elle ressentait la même chose que lui. L’amour. Cependant, si l’anxiété quotidienne l’avait quitté, les questions elles ne cessaient ne venir en masse dans son esprit : allaient-ils se balader dans la rue main dans la main ? Allaient-ils porter des « couple clothes » ? Allaient-ils… s’embrasser ? Alors que la main de Yuuma serrait celle de sa belle, ses joues s’empourprèrent au fils de ces questions. Il secoua donc la tête, pour les chasser, avant de se mettre finalement à avancer vers un coin plus tranquille avec un distributeur à boisson. Hwa Ran marchait à ses côtés, silencieuse, certainement encore chamboulée par ce qu’il venait de se passer. Alors, comme pour la rassurer, le nippon resserra sa main sur la sienne, et ainsi ils arrivèrent jusqu’à un banc. Laissant la demoiselle s’installer, leurs doigts s’éloignant enfin bien qu’à contre coeur , il sortit son porte monnaie et leur paya ainsi deux boissons. Les ouvrant toutes les deux, Yuuma s’installa donc aux côtés de sa désormais petite amie et lui tendit sa petite bouteille. « Tiens. C’est celle que tu aimes bien, non ? ». Un doux sourire au visage, et voilà qu’une fois encore, il lui prouvait ô combien sa mémoire mêlée à son affection pouvaient s’avérer parfois romantique. Prenant une gorgée de la sienne, il posa son regard sur l’horizon, réfléchissant un court instant aux mots qu’il allait employer. « … Comment tu te sens ? ». Avait-elle peur ? Regrettait-elle ? Ou au contraire, se sentait-elle sur un nuage ? Il avait besoin de savoir.
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sans qu'on ne le sache, on est amoureux, et ce n'est qu'une question de temps avant qu'on ne le comprenne.
Yuuma se sentait étrangement bien, maintenant qu’il avait pu libérer son cœur. Il ne savait certes pas où il en était à présent, mais ce poids qu’il avait depuis des semaines sur les épaules s’était bel et bien envolé. Maintenant, il n’aurait plus à se cacher de Hwa Ran, il n’aurait plus à ressentir cette douleur dans son ventre lorsqu’il la croiserait dans les couloirs de l’université. Car finalement, elle ressentait la même chose que lui. L’amour. Cependant, si l’anxiété quotidienne l’avait quitté, les questions elles ne cessaient ne venir en masse dans son esprit : allaient-ils se balader dans la rue main dans la main ? Allaient-ils porter des « couple clothes » ? Allaient-ils… s’embrasser ? Alors que la main de Yuuma serrait celle de sa belle, ses joues s’empourprèrent au fils de ces questions. Il secoua donc la tête, pour les chasser, avant de se mettre finalement à avancer vers un coin plus tranquille avec un distributeur à boisson. Hwa Ran marchait à ses côtés, silencieuse, certainement encore chamboulée par ce qu’il venait de se passer. Alors, comme pour la rassurer, le nippon resserra sa main sur la sienne, et ainsi ils arrivèrent jusqu’à un banc. Laissant la demoiselle s’installer, leurs doigts s’éloignant enfin bien qu’à contre coeur , il sortit son porte monnaie et leur paya ainsi deux boissons. Les ouvrant toutes les deux, Yuuma s’installa donc aux côtés de sa désormais petite amie et lui tendit sa petite bouteille. « Tiens. C’est celle que tu aimes bien, non ? ». Un doux sourire au visage, et voilà qu’une fois encore, il lui prouvait ô combien sa mémoire mêlée à son affection pouvaient s’avérer parfois romantique. Prenant une gorgée de la sienne, il posa son regard sur l’horizon, réfléchissant un court instant aux mots qu’il allait employer. « … Comment tu te sens ? ». Avait-elle peur ? Regrettait-elle ? Ou au contraire, se sentait-elle sur un nuage ? Il avait besoin de savoir.(c) DΛNDELION
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