Avez-vous déjà cru que l’univers tous entier est contre vous. Que vous êtes née pour être détester ? Si, vous me dites non alors, vous pouvez continuer votre route. Car la vie que vous aviez vécue a été agréable et intéressante. Tendis que,  la mienne est ennuyeuse et douloureuse. Certes, je n’ai jamais perdu un proche. J’ai deux parents aimants, mais mon entourage laisse à désirer ! Vous souvenez-vous de votre première journée au lycée ? Vous êtes debout dans le couloir en regardant ceux qui défilent devant vous. Vous serrez les poings en respirant. Votre grille d’horaires est là dans un classeur surveillé par des secrétaires. Vous étiez soit en bonne compagnie ou tout comme moi reculer dans un coin. J’ai toujours su que mon apparence a été différente, et cela, depuis bien longtemps. Dès la petite école les commentaires non jamais cessés. Peut-être est-ce de la jalousie comme l’éducatrice disait si bien. Sauf pour moi, il s’agissait de haine. Des propos vulgaires dites par pur plaisir. Je ne crois pas à la jalousie volontaire. J’ai toujours su que mon apparence a été différente, et cela, depuis bien longtemps. Je me mordais l’intérieur de la joue en retenant mes cris. Je laissais ma solitude m’emcaperez. C’était horrible ! Je connais ceux qui se tiennent debout à ma gauche et celle derrière moi. J’avançais vers la table en disant mon nom d’une voix hésitante. Lorsque la main prit la feuille de papier, je venais de signer mon contrat avec le diable. Peut-être qu’une famille aimante m'aurait suffit si nous étions dans une série américaine. Cependant, nous sommes dans la réalité. Je déteste ce monde ! J’ai toujours voulu être la femme au corps parfait. Celle que nous apercevons dans les magazines. Vous savez de quoi je parle ? Alors, vous comprendrez ce que j’ai vécu ou vous allez pouvoir percevoir clairement de quoi il s’agit. Je ne suis pas furieuse contre eux. Touts est de ma faute. J’ai été leur gobelin qui aurait dû disparaître sous terre.



Toi, toi et toi ! Vous êtes ceux ayant posé le regard sur moi alors que je grandissais. Tu percevais mon visage souriant. Mes yeux te regardaient et mon âme tentait de se relever alors que ta voix roque apparurent contre mon cœur déjà brisé. Tu n’ouvrais pas la bouche et mon sang se glaçait. Je ne t’en veux pas. Un peu… Je sais que tu as toujours été idiot. Un imbécile sans réelle attirance. Je me disais que tes parents ne t’appréciaient pas, mais je savais que mes mensonges n’étaient pas véridiques. Il aurait fallu que je me mente en me giflant pour cela devienne réalité. Mon apparence n’avait rien de fameux. Il était ingrat, dérangeant pour certains, ennuyeux, dégoutant. Vous n’avez pas besoin de parler que vos yeux réaffectaient vos pensers. Ils avouèrent tous. Vos gestes ne sont jamais apparus…Par chance ! Vos paroles, vos messages, vos rapports tout ne cessaient de me détruire jours après jour. Ce que vous ne saviez pas ne pouvait pas vous faire mal. Il y a un moment, j’ai dû m’absenter. Les rumeurs circulaient dans les couloirs. Une d’entre elle avait pris de l’ampleur sur les réseaux. Vous avez lancé que j’étais morte. Moi, la petite grassouillette avait mis fin à sa vie. Ma famille m’avait découverte endormis dans mon lit ou pendu dans le garage. La raison n’a pas été fixe. Tendis, qu’elle se baladait en créant l’émoi. J’étais assise dans un lit d’hôpital. Une longue tige descendait à ma main. Elle injectait un liquide amer depuis trente minutes. Je posais toujours les yeux sur ma mère qui me regardait avec tristesse. Je devais sentir cette chose en moi. Elle m’était à vivre et à combattre. Je voulais mourir et disparaître. Depuis mes 10 ans que je combattais ce mal. Il le fallait si je voulais bouger et détruite cette chose en moi. Je n’en pouvais plus ! Je voulais disparaître chaque fois que ma famille prenait de mes nouvelles et mes copines me rencontraient leurs sorties. Elles vivaient la vie d’une adolescente bien normale. Suis-je choquée contre elles ? Non ! J’étais heureuse. Elles restaient auprès de moi en prenant soin de moi. Je pouvais toujours coter sur eux. Elles combattaient en force les rumeurs, mais elles ne pouvaient les défaire. J’aurais pourtant aimé que la rumeur soit vraie. Je n’aurais jamais dû affronter ce monde. Je perdais tout sauf le poids. Ma chevelure blonde disparaissait. Leurs méchancetés changèrent. Je ne pouvais plus le supporter après deux ans. Je ne le voulais plus. Je décidai un vendredi soir de rester à la maison alors que ma famille sort pour souper. Je fis éruption dans la chambre de ma mère et pris son contenant de morphine. Je l’ouvris avec difficulté. Mes mains tremblaient. Je portai une capsule à mes lèvres et dans un moment d’hésitation envala la première. Cinq minutes passèrent et le deuxième suivi. Les quinze suivantes rentrèrent sans troubles. Je me laissais tomber sur le fauteuil de mon père en souhaitant qu’elle croit que ma mort n’est pas causée par elle. Mais, la porte s’ouvris de la maison s’ouvris. Mon frère cria mon nom. Une voix de femme l’accompagna. Leurs voix semblaient si lointaines, c’était étrange. Je me souviens encore. On aurait dit un écho. Dorcha, Dorcha, Dorcha, Tabarnak d’esti Dorcha, Val appel les urgences, entendis-je au loin. Je souris alors que mes yeux se fermèrent doucement. Je rêvais sûrement. Puis des pleurs, des cris tout s’amplifia. Puis quelques choses rentrèrent dans ma gorge. Quelques choses de dur appuyèrent au fond et mon corps se pencha avec aide. Un liquide amer remonta dans ma gorge. Une chaleur douloureuse fit sortir ce qui était retenu en moi. J’attendais mon nom être crié. J’ignore toujours le nombre de minutes qui passèrent, mais les ambulanciers se présentèrent à moi et mes yeux se fermèrent. Je me réveillais dans la prise de douleur. Ma mère se cachait dans les bras de mon père alors que le médecin lui parlait. Je suis bien plus tard qu’il m’avait fait un lavage d’estomac. Cet idiot de Carl m’avait sauvé. Ce qu’il ignorait est que cette situation allait se répéter dans d’autres occasions dont une dans le bain et une autre fois devant eux. C’étaient leurs fautes ! L’école ne voulait pas comprendre. Il croyait m’aider. L’intervenante croyait qu’il serait brillant de m’asseoir avec mes intimidateurs et leurs parlers. Il fallait que je leur expliquer la situation. Le pourquoi j’étais blessé. Le pire… Tout en a empiré pour deux ans et je laissais tomber avec l’accord de ma mère. Le fait de prendre le coûteux de cuisine et d’allonger la lame le long de mon bras lui avait fait comprendre que je ne pouvais plus. La commission scolaire allait enquêter tendis que je termine mes études à la maison. Ce n’était pas merveilleux, car prise de désespoir, je m’inscris sur un site d’entraide. Une demoiselle m’invita à m’inscrire sur pro-mania ce que je fis. Je discutais avec une jeune femme qui m’a aidé… Aider est un drôle de mot. Je ne mangeais plus et ne fis rien. Je me laissais entraîner dans cette maladie laissant mon surpoids disparaître avec de drôle de conséquence. Une peau pendante au bout de deux ans. Je fis disparaître ce qui était mon ancien moi. Cette fille moche, mais je n’étais pas assez mince. Je voulais plus. Je finis pars m’effondrer lors d’une de mes leçons. Ma tutrice contacta d’urgence le 9-1-1 et avertis ma mère. Je finis par être gardé. Ce qui avait été autrefois un trouble a été aujourd’hui dévié. Je pouvais sentis mes os sous un seul toucher, mais la peau se laissaient manier si facilement. C’était absurde. Nous avions été transférées dans un centre d’entraide vu mon trouble d’alimentation. Je suivis ce régime forcé avec difficulté. Je me souviens de la première boucher tout avait terminer sur la table de cuisine sous les yeux habitué de l’infirmière. Je restais enfermer pour six mois. Je me sentis mieux, mais le mental n’y était pas. Nous contactons le chirurgien d’une amie de ma mère. Le jour de mes dix-huit ans, mon corps se fit découper, charcuter. Il se transforma. Il célébra la fin de ma maladie depuis deux ans et la fin de mon anorexie. Je n’étais plus la petite poupée horrible.

Vous savez, je peu sembler instable. Une petite capricieuse de la vie. Une manipulatrice, une chercheuse de projecteur. Sauf que je ne voulais qu’une chose lorsque je vivais au Canada…être comme vous. Respirer votre air sans être menacé, sans être rabaissé, sans être encouragé à mourir. Je ne voulais qu’une chose. Être normal ! Je souhaitais être la petite fille entourée d’amis. Je voulais aussi sortir dans les fêtes. Je souhaitais faire partis d’un groupe d’amis, un clan et non un déchet. Alors, pourquoi ne pas vivre loin ! Vivre dans un autre monde. Un pays dont la culture est si différente. J’applique à mes vingt ans à plusieurs universités en Corée du Sud en retenant mes deux coups de cœur. Je me vois encore crier lorsque la lettre d’admission m’annonça une bonne nouvelle. Je quittais l’enfer pour me créer une nouvelle moi. Une nouvelle demoiselle que personne ne connaît.

Moi qui avais toujours aimer la Corée du Sud. Je pouvais mettre mes études de langues en pratique. Il faut dire que les dramas, les manhwa, la musique, l’histoire m’ont toujours fait rêver !

Je ne vous remercierais pas. Loin de là ! Je vous proposerais de vivre le même enfer que moi. Je ne vous ne souhaite pas la mort non. Je ne veux plus vous revoir ni vous connaître. Le passer a disparu alors que mon pied embarqua dans l’avion, il y a de cela quatre ans. Je suis qui je suis. Que vous m’aimez ou non ! Plus jamais, au grand jamais…je ferais mes anciennes folies. Après tout, dieu m'a épargné de mourir plusieurs fois. Aujourd’hui, je vis ma vie comme un nouveau-né.
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