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1, 2all you ever do is messing up + jaehyun&eunha
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Re: all you ever do is messing up + jaehyun&eunha | Ven 2 Nov - 1:24
all you ever do is messing up ★ #Jaehyun #Eunha
(outfit)
Quelle idée de porter une chemise. Elle aurait dû mettre un pull, un truc large et grand qui n'aurait même pas laissé un millimètre de la peau de ses bras se révéler. Elle ne veut pas qu'il sache, ou du moins, qu'il le découvre comme ça, par inadvertance, parce qu'elle a été inattentive. Elle veut s'enfuir, elle doit s'enfuir, ne pas passer une seconde de plus ici, avec lui, alors qu'il menace de découvrir tout ce qu'il a alors ignoré pendant des années. Elle n'a jamais eu aussi peur de sa vie. Le suicide l'a moins effrayé, elle l'a fait avec certitude et courage parce qu'elle savait que c'était ce qu'elle voulait après tout. Rester en vie était devenu si douloureux... Plus douloureux encore que les lames dans sa peau. Mais la main de son frère adoptif la retient fermement. Elle se tourne vers lui, il est clair: elle ne partira pas. Qu'est-ce que c'est? Elle essaye de feindre l'ignorance, mais ça ne marche pas. Il a même le cran de relever la manche de sa chemise. Il
Aussitôt, elle se libère de son emprise dans un geste brutal. Le simple fait de voir ces cicatrices ont agité son coeur dans tous les sens. Les voir lui font revivre ces minutes censées être les dernières. Les médecins l'ont tous dit: elle n'avait pas seulement taillé les veines dans le bon sens, elle a aussi enfoncé la lame à plus de 1cm de profondeur, témoignant de la véritable volonté de se foutre en l'air. Foutue pour foutue. Mais encore aujourd'hui, elle se pose la question: pourquoi, la dernière chose à laquelle elle a pensé avant de fermer les yeux, c'était lui? Pourquoi avait-elle vu son visage se dessiner, comme une récompense alors qu'il était son bourreau? Ses yeux se noient de larmes et elle cache à nouveau ses bras dans son dos. Il serait peut-être temps d'accepter cette marque de la vie de merde qu'elle a mené, de vivre avec, de les porter avec fierté mais elle avait bien du mal à les accepter. Du matin quand elle se levait au soir quand elle se couchait, elle évitait de regarder ses bras. Elle évitait soigneusement d'affronter cette vérité que celle qu'elle a voulu mourir pour eux. C'est ce qui arrive quand on se retrouve seul contre le reste du monde. avoue-t-elle en baissant la tête au sol. Vague. Approximative.
Il répond à son affront et il faut dire ce qui est: il y répond bien. Elle cache encore ses bras dans son dos alors qu'elle baisse la tête, encaissant ce qu'il dit comme un gilet pare-balle encaisserait les balles. Elle pleure un peu mais elle parvient à lever la tête pour le regarder quand il traite ses parents. Aujourd'hui, elle ne prendra pas leur défense, parce qu'il a raison sur ce point: ce sont des connards. Ils luit ont tout caché, ils les ont empêché de communiquer, et de se revoir. Qu'est-ce qu'ils diraient aujourd'hui, s'ils savaient qu'ils venaient de se retrouver? Ils seraient sûrement fous de rage. Mais qui des deux ils viendraient chercher? Eunha? Après des années à ne faire que de brèves apparitions dans sa vie? Peut-être sont-ils à l'aube de la liberté qu'ils ont toujours voulu avoir? Et maintenant qu'ils pourraient se laisser aller à leurs désirs les plus fous, le temps les a détruit. Un truc religieux à la con? Il n'a pas idées. Elle aurait toutes les raisons du monde de détester dieu après ces années passées à se prendre des coups de bible sur la tête ou des coups de ceinture pour aucune raison valable. Elle ne le regarde pas, elle n'a pas le courage de croiser son regard pour le moment, mais elle assimile tout ce qu'il dit, comme la fille intelligente et docile qu'elle est.
C'est quand il emploie à demi-mot leur aventure qu'elle lève enfin les yeux vers lui. Elle déglutit, secouée par un sentiment mitigé, à mi-chemin entre le souvenir poignant et la volonté d'y retourner, et le dégoût. Le dégoût parce que ça a été le début du bonheur prédécesseur de l'horreur. Non. lâche-t-elle en secouant la tête avant de lui tourner le dos. Dur pour elle d'assumer. Non non non... répète-t-elle dans un sourire crispé avant de tourner la tête vers lui. C'est toi qui l'as voulu au début. Elle a beau avoir été traumatisé de ses années pensionnat, elle avait encore le cerveau en place. Elle le pointe de son index. T'as initié tout ça parce que t'avais un but à atteindre. Tu voulais me détruire et détruire ma famille. Et elle fait un pas de plus vers lui. Ce que tu as réussi. Mes félicitations. Elle baisse le regard vers ses bras encore rangés dans son dos, puis reporte son attention sur lui, secouant longuement la tête. Elle ne le quitte pas du regard. Dieu me pardonne pour ce que je vais dire, mais... C'est vrai. J'ai fini par prendre goût à tout ça. Et par vouloir recommencer, tous les jours. A tout ça, à tout ce qu'ils faisaient quand les parents n'étaient pas là. A ces caresses et baisers volés. C'est simplement la fin qui ne m'a pas convenu.
all you ever do is messing up ★ #Jaehyun #Eunha
(outfit)
Quelle idée de porter une chemise. Elle aurait dû mettre un pull, un truc large et grand qui n'aurait même pas laissé un millimètre de la peau de ses bras se révéler. Elle ne veut pas qu'il sache, ou du moins, qu'il le découvre comme ça, par inadvertance, parce qu'elle a été inattentive. Elle veut s'enfuir, elle doit s'enfuir, ne pas passer une seconde de plus ici, avec lui, alors qu'il menace de découvrir tout ce qu'il a alors ignoré pendant des années. Elle n'a jamais eu aussi peur de sa vie. Le suicide l'a moins effrayé, elle l'a fait avec certitude et courage parce qu'elle savait que c'était ce qu'elle voulait après tout. Rester en vie était devenu si douloureux... Plus douloureux encore que les lames dans sa peau. Mais la main de son frère adoptif la retient fermement. Elle se tourne vers lui, il est clair: elle ne partira pas. Qu'est-ce que c'est? Elle essaye de feindre l'ignorance, mais ça ne marche pas. Il a même le cran de relever la manche de sa chemise. Il Aussitôt, elle se libère de son emprise dans un geste brutal. Le simple fait de voir ces cicatrices ont agité son coeur dans tous les sens. Les voir lui font revivre ces minutes censées être les dernières. Les médecins l'ont tous dit: elle n'avait pas seulement taillé les veines dans le bon sens, elle a aussi enfoncé la lame à plus de 1cm de profondeur, témoignant de la véritable volonté de se foutre en l'air. Foutue pour foutue. Mais encore aujourd'hui, elle se pose la question: pourquoi, la dernière chose à laquelle elle a pensé avant de fermer les yeux, c'était lui? Pourquoi avait-elle vu son visage se dessiner, comme une récompense alors qu'il était son bourreau? Ses yeux se noient de larmes et elle cache à nouveau ses bras dans son dos. Il serait peut-être temps d'accepter cette marque de la vie de merde qu'elle a mené, de vivre avec, de les porter avec fierté mais elle avait bien du mal à les accepter. Du matin quand elle se levait au soir quand elle se couchait, elle évitait de regarder ses bras. Elle évitait soigneusement d'affronter cette vérité que celle qu'elle a voulu mourir pour eux. C'est ce qui arrive quand on se retrouve seul contre le reste du monde. avoue-t-elle en baissant la tête au sol. Vague. Approximative.
Il répond à son affront et il faut dire ce qui est: il y répond bien. Elle cache encore ses bras dans son dos alors qu'elle baisse la tête, encaissant ce qu'il dit comme un gilet pare-balle encaisserait les balles. Elle pleure un peu mais elle parvient à lever la tête pour le regarder quand il traite ses parents. Aujourd'hui, elle ne prendra pas leur défense, parce qu'il a raison sur ce point: ce sont des connards. Ils luit ont tout caché, ils les ont empêché de communiquer, et de se revoir. Qu'est-ce qu'ils diraient aujourd'hui, s'ils savaient qu'ils venaient de se retrouver? Ils seraient sûrement fous de rage. Mais qui des deux ils viendraient chercher? Eunha? Après des années à ne faire que de brèves apparitions dans sa vie? Peut-être sont-ils à l'aube de la liberté qu'ils ont toujours voulu avoir? Et maintenant qu'ils pourraient se laisser aller à leurs désirs les plus fous, le temps les a détruit. Un truc religieux à la con? Il n'a pas idées. Elle aurait toutes les raisons du monde de détester dieu après ces années passées à se prendre des coups de bible sur la tête ou des coups de ceinture pour aucune raison valable. Elle ne le regarde pas, elle n'a pas le courage de croiser son regard pour le moment, mais elle assimile tout ce qu'il dit, comme la fille intelligente et docile qu'elle est.
C'est quand il emploie à demi-mot leur aventure qu'elle lève enfin les yeux vers lui. Elle déglutit, secouée par un sentiment mitigé, à mi-chemin entre le souvenir poignant et la volonté d'y retourner, et le dégoût. Le dégoût parce que ça a été le début du bonheur prédécesseur de l'horreur. Non. lâche-t-elle en secouant la tête avant de lui tourner le dos. Dur pour elle d'assumer. Non non non... répète-t-elle dans un sourire crispé avant de tourner la tête vers lui. C'est toi qui l'as voulu au début. Elle a beau avoir été traumatisé de ses années pensionnat, elle avait encore le cerveau en place. Elle le pointe de son index. T'as initié tout ça parce que t'avais un but à atteindre. Tu voulais me détruire et détruire ma famille. Et elle fait un pas de plus vers lui. Ce que tu as réussi. Mes félicitations. Elle baisse le regard vers ses bras encore rangés dans son dos, puis reporte son attention sur lui, secouant longuement la tête. Elle ne le quitte pas du regard. Dieu me pardonne pour ce que je vais dire, mais... C'est vrai. J'ai fini par prendre goût à tout ça. Et par vouloir recommencer, tous les jours. A tout ça, à tout ce qu'ils faisaient quand les parents n'étaient pas là. A ces caresses et baisers volés. C'est simplement la fin qui ne m'a pas convenu.
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Re: all you ever do is messing up + jaehyun&eunha | Dim 18 Nov - 22:43
all you ever do is messing up ★ #Jaehyun #Eunha
Une relation qui avait toujours été compliqué, une relation qui ne s’était sans doute jamais totalement terminée, comme un livre qu’on oubliait de terminer. Qui restait des années à la même page, dont la fin restait en suspend, par oubli volontaire ou tout simplement parce qu’on ne voulait pas voir la fin arrivée. Parce qu’on avait peur de ce qu’on pourrait y découvrir. Un suspense latent, on regardait cette histoire, en se remémorant de tous les passages, en se disant qu’on devrait découvrir la suite, sans jamais oser. On laissait les années passées, encore marqué par cette historie, on imaginait ce qui aurait pu arriver ensuite. On imaginait une fin heureuse, on imaginait un dénouement dramatique. On imaginait tant de choses sans pour autant connaître la vérité, sans pour autant oser voir la réalité, parce qu’on se situait dans une zone de confort et qu’en sortir semblait terrifiant.
Comme aujourd’hui, en voyant ces marques sur son bras. C’était une page de leur livre qu’il n’avait jamais voulu lire, qu’il n’aurait même pas imaginé dans ses scénarios. Une détresse qui lui était inconnue, parce qu’on la lui avait cachée, parce qu’il avait l’impression d’être passé dans un autre univers, revoyant ces années où tout événement la concernant lui était caché, parce qu’on devait lui faire oublier tout ça. Parce qu’un jour, il quitterait les Kang et qu’on lui demanderait de ne plus jamais revenir. Jae Hyun encaissait les accusions en les refusant néanmoins. Non, il ne voulait pas entendre tout ça, parce que c’était faux. Qu’il pouvait bien entendre la souffrance qu’elle avait vécu, mais il n’avait pas simplement profité de la vie auprès de ces deux fous furieux. Que s’il n’était pas venu la voir, c’était parce qu’on ne le laissait pas y aller, pas parce qu’il était bien tranquille et bien heureux dans sa chambre. C’était faux, totalement faux.
Oui, certes, elle avait raison. Il avait initié cette relation, il l’avait planifié, il l’entendait très bien. Et bien évidemment qu’il avait voulu détruire cette famille qu’il détestait. Parce que ce n’était pas sa famille, parce qu’on l’avait séparé de son frère et de sa sœur, parce que ses parents étaient morts et qu’on avait demandé à un gamin de sept ans de considérer des inconnus comme sa mère et son père, ce qu’ils n’étaient pas. Ce qu’ils n’avaient jamais été. Il avait encaissé ce cauchemar en silence, entre les murs de sa chambre, fixant cette croix au-dessus de son lit, se mettant à prier lui aussi. Prier pour pouvoir s’en aller. Jusqu’à réaliser que les prières n’aidaient en rien. « Je voulais pas te détruire, Eun Ha ! » Mais sa famille, si, certes. En réalité, il n’avait pas pensé aux conséquences contre elle au début. Il resta silencieux quand elle admit y avoir pris goût au bout du compte. « C’est peut-être ce que je voulais au début, Eun Ha. Mais après, je voulais plus que ça s’arrête. J’ai pas voulu qu’ils voient ça. » Mais ils étaient arrivés au mauvais moment. Un mélange de fierté et de déception l’avait gagné ce jour-là, il n’était toujours pas certain de ce qu’il pouvait penser. Faisant un pas vers elle, sa main glissa sur sa nuque, passant dans ses cheveux alors qu’il l’attirait contre lui pour lui voler un baiser. « Tu sais très bien que la fin n’est pas encore arrivée. » Elle ne pouvait pas savoir si ça lui convenait ou pas. La relâchant, il décida de s’en aller. Tout cela avait assez duré, se disputer devant le mémorial d’un idiot, ça ne se faisait pas.
all you ever do is messing up ★ #Jaehyun #Eunha
Une relation qui avait toujours été compliqué, une relation qui ne s’était sans doute jamais totalement terminée, comme un livre qu’on oubliait de terminer. Qui restait des années à la même page, dont la fin restait en suspend, par oubli volontaire ou tout simplement parce qu’on ne voulait pas voir la fin arrivée. Parce qu’on avait peur de ce qu’on pourrait y découvrir. Un suspense latent, on regardait cette histoire, en se remémorant de tous les passages, en se disant qu’on devrait découvrir la suite, sans jamais oser. On laissait les années passées, encore marqué par cette historie, on imaginait ce qui aurait pu arriver ensuite. On imaginait une fin heureuse, on imaginait un dénouement dramatique. On imaginait tant de choses sans pour autant connaître la vérité, sans pour autant oser voir la réalité, parce qu’on se situait dans une zone de confort et qu’en sortir semblait terrifiant. Comme aujourd’hui, en voyant ces marques sur son bras. C’était une page de leur livre qu’il n’avait jamais voulu lire, qu’il n’aurait même pas imaginé dans ses scénarios. Une détresse qui lui était inconnue, parce qu’on la lui avait cachée, parce qu’il avait l’impression d’être passé dans un autre univers, revoyant ces années où tout événement la concernant lui était caché, parce qu’on devait lui faire oublier tout ça. Parce qu’un jour, il quitterait les Kang et qu’on lui demanderait de ne plus jamais revenir. Jae Hyun encaissait les accusions en les refusant néanmoins. Non, il ne voulait pas entendre tout ça, parce que c’était faux. Qu’il pouvait bien entendre la souffrance qu’elle avait vécu, mais il n’avait pas simplement profité de la vie auprès de ces deux fous furieux. Que s’il n’était pas venu la voir, c’était parce qu’on ne le laissait pas y aller, pas parce qu’il était bien tranquille et bien heureux dans sa chambre. C’était faux, totalement faux.
Oui, certes, elle avait raison. Il avait initié cette relation, il l’avait planifié, il l’entendait très bien. Et bien évidemment qu’il avait voulu détruire cette famille qu’il détestait. Parce que ce n’était pas sa famille, parce qu’on l’avait séparé de son frère et de sa sœur, parce que ses parents étaient morts et qu’on avait demandé à un gamin de sept ans de considérer des inconnus comme sa mère et son père, ce qu’ils n’étaient pas. Ce qu’ils n’avaient jamais été. Il avait encaissé ce cauchemar en silence, entre les murs de sa chambre, fixant cette croix au-dessus de son lit, se mettant à prier lui aussi. Prier pour pouvoir s’en aller. Jusqu’à réaliser que les prières n’aidaient en rien. « Je voulais pas te détruire, Eun Ha ! » Mais sa famille, si, certes. En réalité, il n’avait pas pensé aux conséquences contre elle au début. Il resta silencieux quand elle admit y avoir pris goût au bout du compte. « C’est peut-être ce que je voulais au début, Eun Ha. Mais après, je voulais plus que ça s’arrête. J’ai pas voulu qu’ils voient ça. » Mais ils étaient arrivés au mauvais moment. Un mélange de fierté et de déception l’avait gagné ce jour-là, il n’était toujours pas certain de ce qu’il pouvait penser. Faisant un pas vers elle, sa main glissa sur sa nuque, passant dans ses cheveux alors qu’il l’attirait contre lui pour lui voler un baiser. « Tu sais très bien que la fin n’est pas encore arrivée. » Elle ne pouvait pas savoir si ça lui convenait ou pas. La relâchant, il décida de s’en aller. Tout cela avait assez duré, se disputer devant le mémorial d’un idiot, ça ne se faisait pas.
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Re: all you ever do is messing up + jaehyun&eunha | Lun 19 Nov - 14:50
all you ever do is messing up ★ #Jaehyun #Eunha
(outfit)
Elle pourrait être fière de ces cicatrices, les montrer et dire fièrement qu’elle a survécu à ce qu’on appelle la dépression. Mais c’est faux. Ce serait mentir de dire qu’elle a survécu à la dépression, elle n’y est pas arrivée. Pour ça, elle aurait dû s’arrêter avant, avant d’avoir ce geste irréparable. Du coup elle ne peut pas afficher ses cicatrices, parce qu’elle estime qu’elle a été beaucoup trop faible pour en arriver là. Pour décider de son avenir en fonction de ces quelques personnes qui l’avaient abandonné pour certains, et de ceux qui l’avaient humilié pour d’autres. Le problème, c’est que Jaehyun entrait dans ces deux catégories pour elle. A la fois humiliant, à la fois lâche. Et elle se dit encore qu’elle aurait été capable de lui pardonner s’il était venu la voir ne serait-ce qu’une fois, mais bien sûr, quelle idiote, c’est évident que les parents l’avaient empêché de passer cette porte pour aller la voir.
Les yeux plongés dans ceux de celui qu’elle a tant aimé, elle les baisse alors un instant, parce qu’elle est en train de réaliser qu’elle va avouer quelque chose que Dieu ne lui pardonnera pas. Mais elle le fait quand même quand elle redresse son regard pour le plonger dans celui de Jaehyun. Autant dire les choses avec franchise et en le regardant dans les yeux. Qui n’aurait pas aimé vivre dans le secret et l’interdit une relation charnelle comme celle qu’ils avaient? Il avait tout pour lui, et encore aujourd’hui il a tout pour lui si on l’empêche de montrer son côté sombre. Eunha, ça ne l’intéresse pas, le côté sombre des gens. Elle ne veut voir que le positif après tant de souffrance mais elle est persuadée que cette part d’ombre qu’il a doit rendre encore quelques filles dingues de lui. Elle se le demande d’ailleurs: est-elle la seule à être tombée dans ses filets? Y en a-t-il eu d’autres? Elle baisse le regard à nouveau, elle veut assumer elle aussi sa part d’ombre, celle qui l’a faite entretenir cette relation interdite pendant des mois, mais ça se révèle être plus difficile qu’elle ne le pensait.
Il ne voulait pas la détruire. C’est ce qu’il dit. C’est ce qui la fait relever un regard dubitatif vers lui. Bon sang, elle sait même pas si elle peut le croire quand il dit ça, elle se retrouve le cul entre deux chaises. Elle a envie d’y croire mais les traumatismes forment encore une barrière. Pourtant, c’est la suite qui fait peu à peu baisser ces barrières qu’elle a installées. Quand il assume que c’était son idée première. A ça, elle n’affiche pas de réaction mais au fond d’elle, elle a envie de croire en cet aveu et d’y voir une forme d’honnêteté, qui confirmerait ce qu’il a dit juste avant. Elle se mord la lèvre et baisse les yeux pour fuir son regard, c’était simple jusqu’ici quand elle gardait cette image de lui comme étant un mec sans coeur et qui avait fait tout ça sans remords. Pourquoi doit-il à chaque fois bouleverser les certitudes sur lesquelles elle base sa vie? Et ce n’est rien encore. Il finit par attraper sa nuque pour venir goûter à ses lèvres. Pour la première fois depuis des années maintenant elle retrouve le goût des siennes. Même si c’est rapide, ces courtes secondes la font retourner en arrière. Des flash lui reviennent, elle se revoit adolescente, entichée de son frère adoptif. Rougissant quand elle le croise dans les couloirs parce que la veille ils avaient couché ensemble. Et quand il met fin au baiser, elle se retrouve à nouveau dans ce corps de jeune femme meurtrie. « tu sais très bien que la fin n’est pas encore arrivée. » et il lâche sa nuque. La laissant ébahie, la bouche entrouverte alors qu’il tourne le dos pour s’en aller. Ses doigts viennent ses poser sur sa nuque, là où il l’avait attrapé quelques secondes avant, et elle le regarde partir, immobilisée sous l’effet de l’adrénaline et de la surprise. Décidément, la vie avec Jaehyun, c’était toujours des doses d’adrénaline puissantes comme ça. Mais là, c’était encore plus intense, d’autant plus qu’il la laissait sur une phrase qui avait tout son sens. La fin n’était pas encore arrivée… Qu'est-ce qu'il pense au juste, au fond? Qu'est-ce qu'il cache derrière ce détachement qu'il a pour tout, même pour la mort de son frère? Elle a peur, Eunha. Elle a peur qu’il reprenne le dessus sur elle et que l’histoire se répète. C’est à elle de faire en sorte que ça ne se répète pas, or, elle n’a pas confiance en elle, elle est bien trop faible face à Jaehyun et ça, elle doit l’accepter. Mais ça l’emmerde. C’est pourquoi elle pose une main sur ses yeux et finit par éclater en sanglots, sous les regards curieux de deux garçons de sa fraternité qui s’approchent d’elle pour voir ce qui se passe. Sentant leur présence, elle retire sa main et affiche un air agacé. Elle se fraye un chemin entre eux en bousculant leurs épaules. « Foutez moi la paix. » leur lance-t-elle, sèche, pressant le pas jusqu’aux escaliers pour regagner sa chambre.
all you ever do is messing up ★ #Jaehyun #Eunha
(outfit)
Elle pourrait être fière de ces cicatrices, les montrer et dire fièrement qu’elle a survécu à ce qu’on appelle la dépression. Mais c’est faux. Ce serait mentir de dire qu’elle a survécu à la dépression, elle n’y est pas arrivée. Pour ça, elle aurait dû s’arrêter avant, avant d’avoir ce geste irréparable. Du coup elle ne peut pas afficher ses cicatrices, parce qu’elle estime qu’elle a été beaucoup trop faible pour en arriver là. Pour décider de son avenir en fonction de ces quelques personnes qui l’avaient abandonné pour certains, et de ceux qui l’avaient humilié pour d’autres. Le problème, c’est que Jaehyun entrait dans ces deux catégories pour elle. A la fois humiliant, à la fois lâche. Et elle se dit encore qu’elle aurait été capable de lui pardonner s’il était venu la voir ne serait-ce qu’une fois, mais bien sûr, quelle idiote, c’est évident que les parents l’avaient empêché de passer cette porte pour aller la voir.Les yeux plongés dans ceux de celui qu’elle a tant aimé, elle les baisse alors un instant, parce qu’elle est en train de réaliser qu’elle va avouer quelque chose que Dieu ne lui pardonnera pas. Mais elle le fait quand même quand elle redresse son regard pour le plonger dans celui de Jaehyun. Autant dire les choses avec franchise et en le regardant dans les yeux. Qui n’aurait pas aimé vivre dans le secret et l’interdit une relation charnelle comme celle qu’ils avaient? Il avait tout pour lui, et encore aujourd’hui il a tout pour lui si on l’empêche de montrer son côté sombre. Eunha, ça ne l’intéresse pas, le côté sombre des gens. Elle ne veut voir que le positif après tant de souffrance mais elle est persuadée que cette part d’ombre qu’il a doit rendre encore quelques filles dingues de lui. Elle se le demande d’ailleurs: est-elle la seule à être tombée dans ses filets? Y en a-t-il eu d’autres? Elle baisse le regard à nouveau, elle veut assumer elle aussi sa part d’ombre, celle qui l’a faite entretenir cette relation interdite pendant des mois, mais ça se révèle être plus difficile qu’elle ne le pensait.
Il ne voulait pas la détruire. C’est ce qu’il dit. C’est ce qui la fait relever un regard dubitatif vers lui. Bon sang, elle sait même pas si elle peut le croire quand il dit ça, elle se retrouve le cul entre deux chaises. Elle a envie d’y croire mais les traumatismes forment encore une barrière. Pourtant, c’est la suite qui fait peu à peu baisser ces barrières qu’elle a installées. Quand il assume que c’était son idée première. A ça, elle n’affiche pas de réaction mais au fond d’elle, elle a envie de croire en cet aveu et d’y voir une forme d’honnêteté, qui confirmerait ce qu’il a dit juste avant. Elle se mord la lèvre et baisse les yeux pour fuir son regard, c’était simple jusqu’ici quand elle gardait cette image de lui comme étant un mec sans coeur et qui avait fait tout ça sans remords. Pourquoi doit-il à chaque fois bouleverser les certitudes sur lesquelles elle base sa vie? Et ce n’est rien encore. Il finit par attraper sa nuque pour venir goûter à ses lèvres. Pour la première fois depuis des années maintenant elle retrouve le goût des siennes. Même si c’est rapide, ces courtes secondes la font retourner en arrière. Des flash lui reviennent, elle se revoit adolescente, entichée de son frère adoptif. Rougissant quand elle le croise dans les couloirs parce que la veille ils avaient couché ensemble. Et quand il met fin au baiser, elle se retrouve à nouveau dans ce corps de jeune femme meurtrie. « tu sais très bien que la fin n’est pas encore arrivée. » et il lâche sa nuque. La laissant ébahie, la bouche entrouverte alors qu’il tourne le dos pour s’en aller. Ses doigts viennent ses poser sur sa nuque, là où il l’avait attrapé quelques secondes avant, et elle le regarde partir, immobilisée sous l’effet de l’adrénaline et de la surprise. Décidément, la vie avec Jaehyun, c’était toujours des doses d’adrénaline puissantes comme ça. Mais là, c’était encore plus intense, d’autant plus qu’il la laissait sur une phrase qui avait tout son sens. La fin n’était pas encore arrivée… Qu'est-ce qu'il pense au juste, au fond? Qu'est-ce qu'il cache derrière ce détachement qu'il a pour tout, même pour la mort de son frère? Elle a peur, Eunha. Elle a peur qu’il reprenne le dessus sur elle et que l’histoire se répète. C’est à elle de faire en sorte que ça ne se répète pas, or, elle n’a pas confiance en elle, elle est bien trop faible face à Jaehyun et ça, elle doit l’accepter. Mais ça l’emmerde. C’est pourquoi elle pose une main sur ses yeux et finit par éclater en sanglots, sous les regards curieux de deux garçons de sa fraternité qui s’approchent d’elle pour voir ce qui se passe. Sentant leur présence, elle retire sa main et affiche un air agacé. Elle se fraye un chemin entre eux en bousculant leurs épaules. « Foutez moi la paix. » leur lance-t-elle, sèche, pressant le pas jusqu’aux escaliers pour regagner sa chambre.
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