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i love you ♣ taeah ♥
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Re: i love you ♣ taeah ♥ | Mer 29 Aoû - 19:45 Citer EditerSupprimer
i love you
#taeah
J'ai peur d'aimer. J'ai peur d'être aimé. J'ai peur de l'amour. Et pourtant, je suis tombé amoureux de toi.
Je repensais à l'accident de Saehee. Ce jour-là, on allait passer une journée fantastique ensemble. Elle à mes côtés, en train de sourire, de rire et de me traîner où elle voulait. De mes souvenirs, nous allions à un centre commercial. Elle adorait le shopping, elle aussi. Comme Minah. Ça leur faisait au moins un point commun. Mais elle avait toujours été plus mature, bien qu'aussi extravertie et amusante. Elle était néanmoins bonne élève et studieuse, bien plus que moi. Elle était superbe, Saehee. Mais le vingt octobre, elle avait eu un accident de bus qui avait arrêté ses battements de cœur. Je n'aurais jamais pensé que ça pourrait m'arriver, à l'époque. J'avais été totalement détruit. J'avais l'impression que jamais je ne pourrais expérimenter l'amour comme je l'avais expérimenté autrefois, que je n'arriverais plus jamais à tomber amoureux sans m'inquiéter de ce qui allait arriver à ma moitié, que je ne pourrais plus aimer comme j'avais aimé Saehee. Et, j'avais eu raison, j'avais toujours peur et j'étais même prêt à repousser Minah le plus possible, pour qu'elle soit heureuse, pour que je sois heureux, Cependant, ce n'était pas possible. Elle était trop précieuse pour moi. Mettre fin à cette aventure, est-ce que ce n'était provoquer la même chose que la rupture entre moi et ma défunte petite-amie ? Au final, si je m'éloignais d'elle, si je faisais semblant de ne plus exister, si je disparaissais de sa vie, est-ce que ça ne voulait pas dire que je mourrais à ses yeux ? C'était égoïste de vouloir mourir dans la vie d'un autre. C'était tout aussi égoïste de vouloir souffrir et la faire souffrir parce que moi seul avais peur du futur. Il y a maintenant presque un an, Minah m'avait rassuré sur mes propres blessures quand je lui avais conté mon histoire. Un an après, elle faisait la même chose. Ironique, non ? Même un an avant, elle avait toujours trouvé les mots qui arrivaient à me toucher et à me faire succomber. Peut-être avais-je succombé pour elle à cause de ça, justement. Ou bien était-ce parce que c'était une grande gamine ? Immature, capricieuse et adorable ? Je ne savais pas. Tout ce que je savais, c'était que j'étais tombé amoureux d'elle. Je reconnaissais ces sentiments, je savais qu'ils étaient réels. Tout le long, j'avais mis un voile sur mes yeux parce que je ne voulais pas l'admettre. Mais au final, j'étais obligé de me rendre à l'évidence : je l'aimais. Et je l'aimais bien plus que ce que je ne le pensais.
Alors qu'elle essuya les larmes de mes joues, elle acquiesça. Sans un mot, elle venait de retirer tout le poids de mon cœur. C'était stupide, elle ne pouvait pas faire en sorte que rien de malheureux nous arrive. Elle n'avait aucun pouvoir sur ce qui pouvait nous arriver. Elle était humaine, elle n'avait pas le moyen de changer le futur. Mais... Je serais irresponsable et immature pour aujourd'hui. Je n'avais pas envie de penser au futur. Je voulais juste penser au présent, avec elle et moi, tous les deux. Même si perdre Saehee m'avait fait du mal, au final, j'avais passé de si beaux moments avec elle. Je l'avais connue lorsque je n'étais même pas en maternelle, et elle était partie en dernière année de lycée. Ça nous faisait une dizaine d'années de bonheur. Et je n'avais eu que deux années de pur malheur. Peu importe si j'étais voué à vivre une vie de malheurs, au final, j'avais eu mon bonheur. C'était le plus important. Je fis un sourire franc, un sourire plus authentique que jamais alors que je la contemplais. Oui. Elle était belle. Ses yeux, son nez, ses joues, sa bouche, je pourrais admirer tout ça pendant de longues heures sans jamais m'en lasser. En la regardant, c'était là que je pensais avoir pris la meilleure décision. Je me redressai pour éviter de rester penché trop longtemps tout en gardant mes mains sur ses épaules. Elle fit une remarque sur son parapluie, et je me mis à rire. Je riais et souriais plus facilement que d'habitude. C'était normal, parce que là, j'étais heureux. Sincèrement heureux. « C'est vrai. Je savais que tu n'aurais pas prévu d'en apporter un, de toute façon. » D'une main, je vins essuyer la pluie et les larmes de sa joue avec un sourire. Sa peau était douce. Mais je m'y attendais, elle était parfaite. Mon cœur explosait de sentiments, et pourtant, il n'avait pas encore atteint son paroxysme. Naturellement, mes yeux qui détaillaient son visage finirent par se poser sur un endroit interdit : ses lèvres. Je n'y avais jamais vraiment pensé, je m'étais automatiquement empêché d'y penser en faisant une croix inconsciente sur mes sentiments. Mais dans l'immédiat, elles m'attiraient. Je ne devrais peut-être pas céder. On venait de s'avouer nos sentiments, est-ce que c'était trop tôt ? Non, souviens-toi : tu as décidé d'être immature, aujourd'hui. Suivant alors mes tentations, pendant qu'elle était en train de me répondre, je me penchai subitement et l'embrassai, ma main toujours sur sa joue. Douces. Mais je m'y attendais : elle était parfaite.
Alors qu'elle essuya les larmes de mes joues, elle acquiesça. Sans un mot, elle venait de retirer tout le poids de mon cœur. C'était stupide, elle ne pouvait pas faire en sorte que rien de malheureux nous arrive. Elle n'avait aucun pouvoir sur ce qui pouvait nous arriver. Elle était humaine, elle n'avait pas le moyen de changer le futur. Mais... Je serais irresponsable et immature pour aujourd'hui. Je n'avais pas envie de penser au futur. Je voulais juste penser au présent, avec elle et moi, tous les deux. Même si perdre Saehee m'avait fait du mal, au final, j'avais passé de si beaux moments avec elle. Je l'avais connue lorsque je n'étais même pas en maternelle, et elle était partie en dernière année de lycée. Ça nous faisait une dizaine d'années de bonheur. Et je n'avais eu que deux années de pur malheur. Peu importe si j'étais voué à vivre une vie de malheurs, au final, j'avais eu mon bonheur. C'était le plus important. Je fis un sourire franc, un sourire plus authentique que jamais alors que je la contemplais. Oui. Elle était belle. Ses yeux, son nez, ses joues, sa bouche, je pourrais admirer tout ça pendant de longues heures sans jamais m'en lasser. En la regardant, c'était là que je pensais avoir pris la meilleure décision. Je me redressai pour éviter de rester penché trop longtemps tout en gardant mes mains sur ses épaules. Elle fit une remarque sur son parapluie, et je me mis à rire. Je riais et souriais plus facilement que d'habitude. C'était normal, parce que là, j'étais heureux. Sincèrement heureux. « C'est vrai. Je savais que tu n'aurais pas prévu d'en apporter un, de toute façon. » D'une main, je vins essuyer la pluie et les larmes de sa joue avec un sourire. Sa peau était douce. Mais je m'y attendais, elle était parfaite. Mon cœur explosait de sentiments, et pourtant, il n'avait pas encore atteint son paroxysme. Naturellement, mes yeux qui détaillaient son visage finirent par se poser sur un endroit interdit : ses lèvres. Je n'y avais jamais vraiment pensé, je m'étais automatiquement empêché d'y penser en faisant une croix inconsciente sur mes sentiments. Mais dans l'immédiat, elles m'attiraient. Je ne devrais peut-être pas céder. On venait de s'avouer nos sentiments, est-ce que c'était trop tôt ? Non, souviens-toi : tu as décidé d'être immature, aujourd'hui. Suivant alors mes tentations, pendant qu'elle était en train de me répondre, je me penchai subitement et l'embrassai, ma main toujours sur sa joue. Douces. Mais je m'y attendais : elle était parfaite.
(c) DΛNDELION
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Re: i love you ♣ taeah ♥ | Jeu 30 Aoû - 12:29 Citer EditerSupprimer
( I love you ) Toujours était-il qu’il avait eu raison de penser qu’elle ne prendrait pas de parapluie. Déjà, en général, elle ne regardait pas la météo et finissait par s’acheter un parapluie à chaque fois qu’il pleuvait – ce qui faisait qu’elle avait près d’une vingtaine de parapluies chez elle, qu’elle avait souvent utilisé qu’une seule fois – mais en plus, elle avait été si pressée de voir Tae Woo qu’elle ne s’était pas embêtée à lever les yeux vers les nuages pour essayer d’analyser le temps. De toute façon, la pluie ne tuait pas – au pire elle serait malade mais c’était l’été, quand même – et, plus qu’elle ne l’aurait jamais cru, ne pas avoir pris de parapluie avait été une bonne chose. Ça ne voulait pas dire que si elle en avait pris un, elle aurait laissé Tae Woo partir. Elle l’aurait pourchassé, suivi, jusqu’à ce qu’il cède. Elle était habituée à courir derrière lui, maintenant. Bien que ce soit un peu triste à dire comme ça Elle avait bien remarqué le regard de Tae Woo se baisser un peu sur ses lèvres, mais elle n’avait pas pensé qu’il le ferait maintenant, qu’il oserait. Dans ses souvenirs, Tae Woo avait déjà du mal à parler, souriait rarement et était mal-à-l’aise avec les contacts physiques, alors elle ne pensait vraiment pas qu’il aurait si vite pris les devants pour l’embrasser, dans un lieu public en plus. Non pas que ça lui déplaisait, au contraire. N’empêche que le contact des lèvres de Tae Woo sur les siennes l’avait un peu surprise, prise au dépourvu, avant qu’elle ne ferme les yeux. Elle n’avait pas espéré pour autant, même si elle y avait pensé. Si, quelques minutes avant, elle était en train de pleurer de crainte qu’il s’en aille, toutes ses inquiétudes s’étaient envolées comme si elles n’avaient été qu’imaginaires dès le moment où il l’avait embrassée. Ses lèvres mouvant contre celles de Tae Woo, dix secondes pouvaient être passées comme trois heures qu’elle ne l’aurait pas remarqué. Si une main n’était pas occupée à tenir le parapluie qui les protégeait de la pluie, elle aurait entouré la tête de Tae Woo de ses bras pour le sentir plus près d’elle. Foutue pluie. | ( Pando ) |
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Re: i love you ♣ taeah ♥ | Sam 1 Sep - 11:25 Citer EditerSupprimer
i love you
#taeah
J'ai peur d'aimer. J'ai peur d'être aimé. J'ai peur de l'amour. Et pourtant, je suis tombé amoureux de toi.
Plus jeune, je n'aurais jamais pensé que j'embrasserais une autre femme que Saehee, et pourtant, me voilà ici, dans un parc à Séoul, en train de céder toutes les barrières que je m'étais inconsciemment créées pour Minah. La première fois que je l'avais rencontré, ça devait être un jour où elle avait tenté de me faire la conversation. A vrai dire, je ne m'en souvenais même plus. Quand était la première fois qu'elle m'avait parlé ? Plus d'un an. Sûrement plus d'un an. Et j'avais plus changé en un an que je n'avais changé en cinq ans. Tout ça, c'était grâce à Minah. Elle m'avait permis de mieux comprendre le monde, mes sentiments, mes blessures et la vie. Je ne m'en étais jamais vraiment rendu compte, mais c'était dans ce genre de moments qu'on sentait qu'elle avait bien quatre ans de plus que moi. Elle avait plus d'expérience et dans ce sens, était plus mature. Certes, dans son comportement, elle ne l'était pas du tout, mais quand elle le voulait, elle le pouvait. Je m'en étais rendu compte quand elle m'avait parlé sérieusement. Quand était-ce déjà ? Je ne m'en souvenais plus. Je me souvenais juste qu'elle m'avait dit des mots qui avaient résonné en moi. Quels étaient ces mots ? Je ne m'en souvenais plus. Je ne m'en souvenais plus, mais je me souvenais de Minah, de l'impression que j'avais eue d'elle, et c'était certainement le plus important. Petit à petit, sans même m'en rendre compte, j'étais tombé amoureux d'elle. Je ne savais pas quand. Il m'était impossible de le déterminer. Mais le jour où je m'étais rendu compte que je l'aimais, je le pouvais : la veille de mon anniversaire, quand elle avait été bourrée. Si elle ne l'avait jamais avoué en étant bourrée, peut-être ne me l'aurait-elle jamais avoué. Minah avait toujours su mon problème avec l'amour, elle n'aurait jamais osé me le dire. Je n'aurais jamais accepté de sortir avec elle. Et même maintenant, je n'étais pas sûr de ce que je faisais. Je devais être loin d'elle maintenant, l'ayant laissée seule pour qu'on n'aie pas à souffrir. En faisant ça, en l'embrassant, en l'acceptant, j'avais l'impression que je me livrais simplement à mon malheur. Non. Je ne devais pas penser ça. Minah avait dit qu'elle ferait en sorte qu'il ne nous arrive aucun malheur. Impossible, mais je voulais croire en elle. Je lui faisais totalement confiance.
Alors que la pluie battait sur le parapluie qu'elle tenait, nous nous embrassions comme si aucun de nous deux n'avait pleuré juste avant et qu'on avait toujours été heureux. Depuis combien de temps est-ce qu'on s'embrassait ? Je ne savais pas. Mais une chose était sûre : j'aimais ça. Cependant, manquant d'air, il fallut y mettre fin. Délicatement, je me séparai d'elle puis rouvris les yeux, la regardant. Elle était magnifique. Je n'aurais jamais imaginé que je puisse penser d'elle comme une femme magnifique... et pourtant. La vie nous réservait des surprises, et si je les avais toujours imaginées mauvaises, parfois, elles pouvaient être bonnes. J'esquissai un sourire à son attention puis lui pris le parapluie des mains. J'avais eu l'intention de le lui donner, mais maintenant, c'était inutile. Parce que nous partagions le parapluie ensemble. « On rentre ? » demandai-je avec douceur. « Je n'aimerais pas que tu attrapes froid. » Je pouvais la raccompagner chez elle. Je connaissais son adresse. Et puis, je ne la laisserai pas rentrer seule dans cet état. D'un accord commun, nous quittâmes ensemble le parc, parc que nous allions nous souvenir à jamais. Même si on ne se souviendra peut-être pas de ce qu'on portait aujourd'hui, ni exactement où nous étions, ni ce que nous avions dit, nous nous souviendrons que c'était là qu'on s'était avoué nos sentiments, et c'était ça, le plus important.
Alors que la pluie battait sur le parapluie qu'elle tenait, nous nous embrassions comme si aucun de nous deux n'avait pleuré juste avant et qu'on avait toujours été heureux. Depuis combien de temps est-ce qu'on s'embrassait ? Je ne savais pas. Mais une chose était sûre : j'aimais ça. Cependant, manquant d'air, il fallut y mettre fin. Délicatement, je me séparai d'elle puis rouvris les yeux, la regardant. Elle était magnifique. Je n'aurais jamais imaginé que je puisse penser d'elle comme une femme magnifique... et pourtant. La vie nous réservait des surprises, et si je les avais toujours imaginées mauvaises, parfois, elles pouvaient être bonnes. J'esquissai un sourire à son attention puis lui pris le parapluie des mains. J'avais eu l'intention de le lui donner, mais maintenant, c'était inutile. Parce que nous partagions le parapluie ensemble. « On rentre ? » demandai-je avec douceur. « Je n'aimerais pas que tu attrapes froid. » Je pouvais la raccompagner chez elle. Je connaissais son adresse. Et puis, je ne la laisserai pas rentrer seule dans cet état. D'un accord commun, nous quittâmes ensemble le parc, parc que nous allions nous souvenir à jamais. Même si on ne se souviendra peut-être pas de ce qu'on portait aujourd'hui, ni exactement où nous étions, ni ce que nous avions dit, nous nous souviendrons que c'était là qu'on s'était avoué nos sentiments, et c'était ça, le plus important.
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