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I want to fill the pages of this story that isn’t over yet (tooraya)
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I want to fill the pages of this story that isn’t over yet (tooraya) | Mar 11 Sep - 0:29 Citer EditerSupprimer
« lâche moi! » tu hurles presque, dégageant ton bras. t'as pas l'habitude de hurler, et encore moins sur ton frère, t'es pas du genre à t'énerver facilement mais là, t'en peux plus. l'accumulation, sans doute. « reste là! » akiya t'attrape de nouveau le bras, te tournant vers lui. « j'peux t'avoir c'qu'il t'arrive encore ?! tu commences à me faire chier. » tu fermes les yeux quelques secondes, comme pour canaliser ta colère. « quoi ?! » craches-tu, haineux comme jamais. « ça te manque l'époque où je te suivais partout comme un toutou hein ? » t'as beau être dans cet état, ça te fait mal. mal d'en être arrivé à ce stade avec lui, mal de ne pas pouvoir réparer les pots cassés, de former une vraie famille, mais c'est mission impossible désormais, tu en as conscience. ça fait une bonne dizaine de minutes que vous vous criez dessus dans cette rue déserte. « j'comprends pas, t'es devenu complètement taré, démerde toi. » il balance ton bras, tournant les talons alors que les traits de ton visage se détendent. « je vais déménager. » c'est dit. il se tourne vers toi alors que tu plantes ton regard dans le sien, les dents serrés, tu secoues même brièvement la tête. « j'me suis peut-être trouvé un appartement, rien n'est sûr mais je pars, dans tous les cas. j'veux plus vivre avec toi. » « quoi? » akiya s'approche de toi, tes pieds restent plantés dans le sol. tu ne le quittes même pas du regard. « tu te casses? » tu hoches la tête. oui, tu t'en vas, t'es venu en corée pour le suivre, parce que tu ne supporterais pas d'être loin de ton frère mais au final, t'es paumé. tu ne le reconnais même plus, t'as 25 ans, il serait temps pour toi de prendre ton indépendance et peut-être que vivre l'un sur l'autre ne vous aide en rien, même si pour être honnête, tu n'as plus réellement espoir en votre relation. lié à tout ça, l'apparition de ce double, tu te gardes bien de lui dire, mais t'es même pas sûr qu'il soit vraiment ton frère, t'es même plus sûr de savoir d'où tu viens, ta vie est chamboulée depuis de nombreuses semaines et lui, au lieu de t'aider, il ne fait que tout empirer. « tu vois, j'vais plus te faire chier longtemps. » ça t'arrache la gueule de le dire, mais c'est la vérité, vous ne vous supportez plus, tu n'es plus d'accord avec lui, et tu n'arrives plus à prendre sur toi. tu l'as fait pendant trop longtemps, pour le couvrir, pour aller contre tes envies, mais c'est terminé maintenant. « tu sais.. ce qui m'emmerde le plus dans cette histoire. » tu ne bouges pas d'un poil, ton regard rivé sur lui est toujours si noir. « j'ai tout fait pour t'empêcher de devenir... comme ça. » il t'indique sans attention d'un geste de la main. « tu vas t'faire bouffer, nao, t'es trop gentil trop.. con. après tout ce temps passer à te défendre, t'es rien sans moi, nao. mais c'est plus mon problème. tu veux te casser ? alors barre toi. » il a en partie raison, il t'a défendu à de nombreuses reprises, notamment lorsque qu'au collège, des gamins s'amusaient à te tomber dessus. ouais, à cette époque, ton frère t'aidait, à cette époque, tu le pensais sincère avec toi. tu pensais qu'il t'aimait pour faire tout ça, mais t'as aucune preuve d'amour maintenant, tu en espères plus. « j'ai plus besoin de toi. » encore une fois, ça te tord le coeur de le dire, parce que t'as toujours besoin de ton frère, t'as besoin d'une famille, ça compte beaucoup trop pour toi. c'est pour ça que tu t'es battu, pour garder ce qu'il te restait de ta famille, mais il faut que tu l'acceptes, t'as plus de famille, tu n'es même plus sûr de savoir d'où tu viens. « toi, t'avais encore besoin de moi. » tu laisses un silence s'installer, akiya fronce les sourcils, il fait peut-être semblant de ne pas comprendre mais tu sais très bien qu'il a compris. tu t'approches dangereusement de lui. « dire que tu pensais me friter mon héritage... » tu souris, tristement, nerveusement. ça te fait mal de le dire aussi, mais tu sais bien ce qu'il voulait. il gaspille tout son fric, il espérait que tu sois derrière pour couvrir ses frais, et dieu sait qu'il en a beaucoup trop. « trop con? j'ai toujours été le plus intelligent des deux, akiya. j'suis loin d'être débile. » contrairement à ce qu'il pense. « j'ai toujours tout fait pour qu'on soit une famille unie, c'était ce qu'il comptait pour moi. même quand maman et papa était encore en vie. mais t'étais bien trop occupé avec tes potes plus débiles les uns que les autres. » tu indiques la direction derrière lui, comme pour désigner ses soit disant amis. « bien trop occupé à faire tes merdes, à te taper des gonzesses. la famille t'en as rien à foutre, ce qui compte pour toi c'est le blé et ta petite vie d'égoïste. » tu sais que tu le blesses en disant cette vérité, ou plutôt, tu blesses son égo. pour preuve, il lâche un rire nerveux, son regard change, tu le vois bien. « bien joué, nao. » dit-il, sans doute ironiquement. t'es même plus sûr. « t'es officiellement le plus intelligent. en attendant, c'est pas moi la pédale. » tu fronces les sourcils.t'as bien entendu ? bien-sûr que oui, c'est bien ça le souci. « mais t'es mignon de penser qu'il s'agissait vraiment d'tes parents. » tu perds tes moyens, tu baisses même les yeux un court instant. pour la première fois, il vient de t'avouer les choses, pour la première fois, et tu ne sais même pas si tu dois y croire. tu ne sais même pas s'il s'amuse à te blesser ou à te balancer une vérité que tu n'aurais jamais dû savoir, t'en sais rien. « alors casse toi, tu reviendras chialer à mes pieds quand tu seras calmé. » lâche t-il avant de tourner les talons. tu restes paralysé sur place, blessé, perdu. encore une fois, il te prouve bien que ton frère a disparu depuis bien longtemps. pourtant, tu craques. toi qui est loin d'être impulsif, c'était la goutte de trop, trop de temps à encaisser, tu trottines dans sa direction, te plantant devant lui pour l'empêcher de partir et de fuir cette ruelle. parce que ouais, il te pense trop gentil, il pense que tu te laisseras faire. « j't'emmerde! va t'faire foutre! » hurles-tu cette fois, le poussant brutalement à la poitrine. « va t'faire foutre akiya! » répètes-tu, le poussant une nouvelle fois avant qu'il te chope par le col, te rapprochant dangereusement de lui. « j'le répéterai pas. » il est beaucoup plus calme que toi, beaucoup trop même. « dégage. » tu te débats, tu le pousses de nouveau et là, tu finis au sol, la tête tournée vers le mur, ta main vient se loger contre ta joue. il vient de t'en coller une, pour la première fois. il vient de le faire. tout se bouscule dans ta tête, tout, et t'arrives encore à être atteint par tout ça. tu savais qu'il allait mal réagir lorsque tu lui aurais lâché la bombe mais à ce point ? non, jamais tu ne l'aurais cru capable d'une telle chose, et pourtant, plus rien ou presque aurait pu t'étonner venant de lui. tu relèves le visage, restant au sol, tu le vois simplement partir. tu reposes ton regard sur ta main, quelques gouttes de sang, tu viens tapoter ta lèvre, et ton arcade avant de regarder à nouveau tes doigts qui ont plus de sang encore.
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#tooraya
« lâche moi! » tu hurles presque, dégageant ton bras. t'as pas l'habitude de hurler, et encore moins sur ton frère, t'es pas du genre à t'énerver facilement mais là, t'en peux plus. l'accumulation, sans doute. « reste là! » akiya t'attrape de nouveau le bras, te tournant vers lui. « j'peux t'avoir c'qu'il t'arrive encore ?! tu commences à me faire chier. » tu fermes les yeux quelques secondes, comme pour canaliser ta colère. « quoi ?! » craches-tu, haineux comme jamais. « ça te manque l'époque où je te suivais partout comme un toutou hein ? » t'as beau être dans cet état, ça te fait mal. mal d'en être arrivé à ce stade avec lui, mal de ne pas pouvoir réparer les pots cassés, de former une vraie famille, mais c'est mission impossible désormais, tu en as conscience. ça fait une bonne dizaine de minutes que vous vous criez dessus dans cette rue déserte. « j'comprends pas, t'es devenu complètement taré, démerde toi. » il balance ton bras, tournant les talons alors que les traits de ton visage se détendent. « je vais déménager. » c'est dit. il se tourne vers toi alors que tu plantes ton regard dans le sien, les dents serrés, tu secoues même brièvement la tête. « j'me suis peut-être trouvé un appartement, rien n'est sûr mais je pars, dans tous les cas. j'veux plus vivre avec toi. » « quoi? » akiya s'approche de toi, tes pieds restent plantés dans le sol. tu ne le quittes même pas du regard. « tu te casses? » tu hoches la tête. oui, tu t'en vas, t'es venu en corée pour le suivre, parce que tu ne supporterais pas d'être loin de ton frère mais au final, t'es paumé. tu ne le reconnais même plus, t'as 25 ans, il serait temps pour toi de prendre ton indépendance et peut-être que vivre l'un sur l'autre ne vous aide en rien, même si pour être honnête, tu n'as plus réellement espoir en votre relation. lié à tout ça, l'apparition de ce double, tu te gardes bien de lui dire, mais t'es même pas sûr qu'il soit vraiment ton frère, t'es même plus sûr de savoir d'où tu viens, ta vie est chamboulée depuis de nombreuses semaines et lui, au lieu de t'aider, il ne fait que tout empirer. « tu vois, j'vais plus te faire chier longtemps. » ça t'arrache la gueule de le dire, mais c'est la vérité, vous ne vous supportez plus, tu n'es plus d'accord avec lui, et tu n'arrives plus à prendre sur toi. tu l'as fait pendant trop longtemps, pour le couvrir, pour aller contre tes envies, mais c'est terminé maintenant. « tu sais.. ce qui m'emmerde le plus dans cette histoire. » tu ne bouges pas d'un poil, ton regard rivé sur lui est toujours si noir. « j'ai tout fait pour t'empêcher de devenir... comme ça. » il t'indique sans attention d'un geste de la main. « tu vas t'faire bouffer, nao, t'es trop gentil trop.. con. après tout ce temps passer à te défendre, t'es rien sans moi, nao. mais c'est plus mon problème. tu veux te casser ? alors barre toi. » il a en partie raison, il t'a défendu à de nombreuses reprises, notamment lorsque qu'au collège, des gamins s'amusaient à te tomber dessus. ouais, à cette époque, ton frère t'aidait, à cette époque, tu le pensais sincère avec toi. tu pensais qu'il t'aimait pour faire tout ça, mais t'as aucune preuve d'amour maintenant, tu en espères plus. « j'ai plus besoin de toi. » encore une fois, ça te tord le coeur de le dire, parce que t'as toujours besoin de ton frère, t'as besoin d'une famille, ça compte beaucoup trop pour toi. c'est pour ça que tu t'es battu, pour garder ce qu'il te restait de ta famille, mais il faut que tu l'acceptes, t'as plus de famille, tu n'es même plus sûr de savoir d'où tu viens. « toi, t'avais encore besoin de moi. » tu laisses un silence s'installer, akiya fronce les sourcils, il fait peut-être semblant de ne pas comprendre mais tu sais très bien qu'il a compris. tu t'approches dangereusement de lui. « dire que tu pensais me friter mon héritage... » tu souris, tristement, nerveusement. ça te fait mal de le dire aussi, mais tu sais bien ce qu'il voulait. il gaspille tout son fric, il espérait que tu sois derrière pour couvrir ses frais, et dieu sait qu'il en a beaucoup trop. « trop con? j'ai toujours été le plus intelligent des deux, akiya. j'suis loin d'être débile. » contrairement à ce qu'il pense. « j'ai toujours tout fait pour qu'on soit une famille unie, c'était ce qu'il comptait pour moi. même quand maman et papa était encore en vie. mais t'étais bien trop occupé avec tes potes plus débiles les uns que les autres. » tu indiques la direction derrière lui, comme pour désigner ses soit disant amis. « bien trop occupé à faire tes merdes, à te taper des gonzesses. la famille t'en as rien à foutre, ce qui compte pour toi c'est le blé et ta petite vie d'égoïste. » tu sais que tu le blesses en disant cette vérité, ou plutôt, tu blesses son égo. pour preuve, il lâche un rire nerveux, son regard change, tu le vois bien. « bien joué, nao. » dit-il, sans doute ironiquement. t'es même plus sûr. « t'es officiellement le plus intelligent. en attendant, c'est pas moi la pédale. » tu fronces les sourcils.t'as bien entendu ? bien-sûr que oui, c'est bien ça le souci. « mais t'es mignon de penser qu'il s'agissait vraiment d'tes parents. » tu perds tes moyens, tu baisses même les yeux un court instant. pour la première fois, il vient de t'avouer les choses, pour la première fois, et tu ne sais même pas si tu dois y croire. tu ne sais même pas s'il s'amuse à te blesser ou à te balancer une vérité que tu n'aurais jamais dû savoir, t'en sais rien. « alors casse toi, tu reviendras chialer à mes pieds quand tu seras calmé. » lâche t-il avant de tourner les talons. tu restes paralysé sur place, blessé, perdu. encore une fois, il te prouve bien que ton frère a disparu depuis bien longtemps. pourtant, tu craques. toi qui est loin d'être impulsif, c'était la goutte de trop, trop de temps à encaisser, tu trottines dans sa direction, te plantant devant lui pour l'empêcher de partir et de fuir cette ruelle. parce que ouais, il te pense trop gentil, il pense que tu te laisseras faire. « j't'emmerde! va t'faire foutre! » hurles-tu cette fois, le poussant brutalement à la poitrine. « va t'faire foutre akiya! » répètes-tu, le poussant une nouvelle fois avant qu'il te chope par le col, te rapprochant dangereusement de lui. « j'le répéterai pas. » il est beaucoup plus calme que toi, beaucoup trop même. « dégage. » tu te débats, tu le pousses de nouveau et là, tu finis au sol, la tête tournée vers le mur, ta main vient se loger contre ta joue. il vient de t'en coller une, pour la première fois. il vient de le faire. tout se bouscule dans ta tête, tout, et t'arrives encore à être atteint par tout ça. tu savais qu'il allait mal réagir lorsque tu lui aurais lâché la bombe mais à ce point ? non, jamais tu ne l'aurais cru capable d'une telle chose, et pourtant, plus rien ou presque aurait pu t'étonner venant de lui. tu relèves le visage, restant au sol, tu le vois simplement partir. tu reposes ton regard sur ta main, quelques gouttes de sang, tu viens tapoter ta lèvre, et ton arcade avant de regarder à nouveau tes doigts qui ont plus de sang encore.
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Re: I want to fill the pages of this story that isn’t over yet (tooraya) | Jeu 13 Sep - 0:49 Citer EditerSupprimer
Ma mémoire…. ma mémoire avait toujours été comme …. une sorte de passoire. Je pouvais bien trouver ça dans tous les sens, c’était la meilleure image qui l’a décrivait. C’était un panier percé qui se vidait au fur et à mesure. Si je ne faisais pas un effort considérable pour ne pas oublier les gens que je rencontrais récemment, ou alors oublier les petites choses du quotidien, voire même les plus importantes… du style une partie de ma soirée quand je m’étais fait tabassé par le jumeau maléfique de Naoya. Et une des choses de ma mémoire, c’était que j’avais très peu de souvenirs nets de mon enfance. J’avais des brides de mémoires, des sensations, des impressions, mais jamais un souvenir net et complet. Mais… ces derniers temps les choses avaient changées. J’avais l’impression qu’une porte s’était ouverte dans ma tête. La porte derrière laquelle il y avait tout ce que j’avais pu oublier. Et je ne savais pour quelle raison, la porte avait commencé à s’ouvrir, doucement, laissant une petite embrasure par laquelle je pouvais voir ce qui se cachait derrière. Plusieurs fois j’avais pu voir par cette ouverture - bien que cela eusse été malgré moi - j’avais pu commencer à voir, à revoir quelques souvenirs et tous convergeaient vers lui. Cet enfant. Mon ami d’enfance. Celui sans visage, sans nom, à la voix fluette. J’avais pas plusieurs fois pensé à appeler mes parents, mais rapidement l’idée partie de mon esprit vu que c’était tout sauf la bonne idée. J’avais donc à contrecoeur, retrouvé cet album photo, seul souvenir matériel de cette ancienne vie, celle qui attestait que j’avais un lien avec mes géniteurs, celle qui faisait que j’étais malgré moi encore Tooru. Pourtant je n’avais trouvé la force de l’ouvrir. Trop tôt. Trop douloureux. Il avait fini par rester sur la table de ma table à manger. Je n’avais ressorti que ce ruban rouge. Un simple ruban tombé de l’album par accident. J’avais fini par l’accrocher à mon poignet, le trouvant d’une part, adorable et d’autre part, tout me criait dans mes tripes que ce petit bout de tissu - aussi minuscule soit-il - avait eu une importance capitale pour moi. Mon cœur s’était serré quand je l’avais vu, il avait été important pour moi.
J’avais donc fini par écumer les rues de Seoul, sans vraiment chercher de but, juste histoire de réfléchir, me vider l’esprit, j’avais aussi embarqué dans un sac en bandoulière mon carnet de croquis, histoire capturer quelques instants que j’aurais pu croiser ou dessiner des bâtiments de Séoul. J’avais décidé de laisser mon instinct me guider, je suivais mes pieds, là où ils avaient décidé de m'emmener et advienne que pourra. Sans m’en rendre compte, j’avais commencé à m’enfoncer dans des rues de plus en plus petites, sans vraiment faire attention. Et rapidement, je tombais sur cette scène qui me frappa. Ce genre de scène où je me disais que j’avais vraiment un don pour être au mauvais endroit au mauvais moment. C’était visiblement deux gars qui venaient d’avoir une discussion musclée. Il y en avait un à terre, mais je ne pouvais pas le voir à cause de celui qui était devant. En temps normal, n’importe qui se serait barré en courant, mais moi je ressentais juste une énorme injustice pour le qui était par terre. Quand l’agresseur se retourna et commença à se barrer dans le plus grand des calmes, je pus alors …. constater avec une certaine horreur que je connais le type par terre… je le connaissais très bien que c’était Naoya. Mon coeur se serra brutalement dans mon poitrine. Ca me faisait mal, très mal. NAO-NAO ! Avais-je crié sans m’en rendre compte. Mon corps avait bougé tout seul, j’avais couru vers lui. Je m’étais accroupi vers lui une fois à sa hauteur. L’inquiétude était sur mon visage, je ne pouvais pas lutter, c’était plus fort que moi. Rapidement mes yeux sondaient les dégâts de son visage. Nao-Nao… ça va ? Tu n’a pas trop mal ? Tu m’entends ? Avec une douceur infinie j’avais sortie des mouchoirs de mon sac pour essuyer le sang de son arcade sourcilière. Je paniquais, j’avais peur pour lui, et je ne cherchais même pas à le cacher. Je finis par doucement poser mon front contre le sien. Je suis là maintenant Nao-Nao, je te protège, avais-je murmuré tout bas pour le rassurer. Maintenant…. on allait causer sérieux. Ma panique fit rapidement place à une rage que je ne cherchais pas à maîtriser. Je retirais doucement mon sac en bandoulière pour le laisser par terre à côté de mon amant. Me redressant je me tournais vers le type qui avait osé faire du mal à mon ange. Celui qui méritait de crever. Hey connard ! Je serrais mes poings d'énervement, tellement que je sentis mes propres ongles entamer les paumes de mes mains. J’avais foncé sur lui, rageux comme jamais j’avais pu l’être dans ma vie. J’allais le buter, c’était simple j’allais le buter. J’allais le tuer plusieurs fois si c’était nécessaire. Mais je m’en foutais, personne ne touchait à mon ange. Il était plus grand que moi ? Franchement, détail je m’en foutais complètement. Je le chopais par le col et dans un pic de force que je ne me connaissais pas, je le fis pivoter pour que son dos heurte le mur assez fort pour qu’il le sente. T’es QUI TOI ? POUR QUI TE TE PRENDS POUR FRAPPER NAO-NAO ?! Je hurlais, je ne me maîtrisais plus, j’étais loin, très loin. J’étais un berserker, aveuglé par la colère, nourri par la soif de sang. Ma prise se fit plus forte sur le col du type alors que je recognais son buste contre le mur, simple gratuité. Quel genre de connard peut lui faire ça hein ? QUEL GENRE DE CONNARD T’ES !? Je ne cherchais même pas à avoir une réponse, je savais déjà que j’allais le tuer et bien le faire souffrir. Parce que personne n'avait le droit de s’en prendre à Nao-Nao, PERSONNE.
I want to fill the pages of this story that isn’t over yet.
#tooraya
Ma mémoire…. ma mémoire avait toujours été comme …. une sorte de passoire. Je pouvais bien trouver ça dans tous les sens, c’était la meilleure image qui l’a décrivait. C’était un panier percé qui se vidait au fur et à mesure. Si je ne faisais pas un effort considérable pour ne pas oublier les gens que je rencontrais récemment, ou alors oublier les petites choses du quotidien, voire même les plus importantes… du style une partie de ma soirée quand je m’étais fait tabassé par le jumeau maléfique de Naoya. Et une des choses de ma mémoire, c’était que j’avais très peu de souvenirs nets de mon enfance. J’avais des brides de mémoires, des sensations, des impressions, mais jamais un souvenir net et complet. Mais… ces derniers temps les choses avaient changées. J’avais l’impression qu’une porte s’était ouverte dans ma tête. La porte derrière laquelle il y avait tout ce que j’avais pu oublier. Et je ne savais pour quelle raison, la porte avait commencé à s’ouvrir, doucement, laissant une petite embrasure par laquelle je pouvais voir ce qui se cachait derrière. Plusieurs fois j’avais pu voir par cette ouverture - bien que cela eusse été malgré moi - j’avais pu commencer à voir, à revoir quelques souvenirs et tous convergeaient vers lui. Cet enfant. Mon ami d’enfance. Celui sans visage, sans nom, à la voix fluette. J’avais pas plusieurs fois pensé à appeler mes parents, mais rapidement l’idée partie de mon esprit vu que c’était tout sauf la bonne idée. J’avais donc à contrecoeur, retrouvé cet album photo, seul souvenir matériel de cette ancienne vie, celle qui attestait que j’avais un lien avec mes géniteurs, celle qui faisait que j’étais malgré moi encore Tooru. Pourtant je n’avais trouvé la force de l’ouvrir. Trop tôt. Trop douloureux. Il avait fini par rester sur la table de ma table à manger. Je n’avais ressorti que ce ruban rouge. Un simple ruban tombé de l’album par accident. J’avais fini par l’accrocher à mon poignet, le trouvant d’une part, adorable et d’autre part, tout me criait dans mes tripes que ce petit bout de tissu - aussi minuscule soit-il - avait eu une importance capitale pour moi. Mon cœur s’était serré quand je l’avais vu, il avait été important pour moi.
J’avais donc fini par écumer les rues de Seoul, sans vraiment chercher de but, juste histoire de réfléchir, me vider l’esprit, j’avais aussi embarqué dans un sac en bandoulière mon carnet de croquis, histoire capturer quelques instants que j’aurais pu croiser ou dessiner des bâtiments de Séoul. J’avais décidé de laisser mon instinct me guider, je suivais mes pieds, là où ils avaient décidé de m'emmener et advienne que pourra. Sans m’en rendre compte, j’avais commencé à m’enfoncer dans des rues de plus en plus petites, sans vraiment faire attention. Et rapidement, je tombais sur cette scène qui me frappa. Ce genre de scène où je me disais que j’avais vraiment un don pour être au mauvais endroit au mauvais moment. C’était visiblement deux gars qui venaient d’avoir une discussion musclée. Il y en avait un à terre, mais je ne pouvais pas le voir à cause de celui qui était devant. En temps normal, n’importe qui se serait barré en courant, mais moi je ressentais juste une énorme injustice pour le qui était par terre. Quand l’agresseur se retourna et commença à se barrer dans le plus grand des calmes, je pus alors …. constater avec une certaine horreur que je connais le type par terre… je le connaissais très bien que c’était Naoya. Mon coeur se serra brutalement dans mon poitrine. Ca me faisait mal, très mal. NAO-NAO ! Avais-je crié sans m’en rendre compte. Mon corps avait bougé tout seul, j’avais couru vers lui. Je m’étais accroupi vers lui une fois à sa hauteur. L’inquiétude était sur mon visage, je ne pouvais pas lutter, c’était plus fort que moi. Rapidement mes yeux sondaient les dégâts de son visage. Nao-Nao… ça va ? Tu n’a pas trop mal ? Tu m’entends ? Avec une douceur infinie j’avais sortie des mouchoirs de mon sac pour essuyer le sang de son arcade sourcilière. Je paniquais, j’avais peur pour lui, et je ne cherchais même pas à le cacher. Je finis par doucement poser mon front contre le sien. Je suis là maintenant Nao-Nao, je te protège, avais-je murmuré tout bas pour le rassurer. Maintenant…. on allait causer sérieux. Ma panique fit rapidement place à une rage que je ne cherchais pas à maîtriser. Je retirais doucement mon sac en bandoulière pour le laisser par terre à côté de mon amant. Me redressant je me tournais vers le type qui avait osé faire du mal à mon ange. Celui qui méritait de crever. Hey connard ! Je serrais mes poings d'énervement, tellement que je sentis mes propres ongles entamer les paumes de mes mains. J’avais foncé sur lui, rageux comme jamais j’avais pu l’être dans ma vie. J’allais le buter, c’était simple j’allais le buter. J’allais le tuer plusieurs fois si c’était nécessaire. Mais je m’en foutais, personne ne touchait à mon ange. Il était plus grand que moi ? Franchement, détail je m’en foutais complètement. Je le chopais par le col et dans un pic de force que je ne me connaissais pas, je le fis pivoter pour que son dos heurte le mur assez fort pour qu’il le sente. T’es QUI TOI ? POUR QUI TE TE PRENDS POUR FRAPPER NAO-NAO ?! Je hurlais, je ne me maîtrisais plus, j’étais loin, très loin. J’étais un berserker, aveuglé par la colère, nourri par la soif de sang. Ma prise se fit plus forte sur le col du type alors que je recognais son buste contre le mur, simple gratuité. Quel genre de connard peut lui faire ça hein ? QUEL GENRE DE CONNARD T’ES !? Je ne cherchais même pas à avoir une réponse, je savais déjà que j’allais le tuer et bien le faire souffrir. Parce que personne n'avait le droit de s’en prendre à Nao-Nao, PERSONNE.
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Re: I want to fill the pages of this story that isn’t over yet (tooraya) | Dim 16 Sep - 20:40 Citer EditerSupprimer
il venait de te briser, littéralement. tu es capable de supporter beaucoup de choses, c’est d’ailleurs ce que tu as fait pendant de nombreuses années, mais tu as atteint ce stade où tu n’y arrives plus. pourtant, encore une fois, akiya venait de te prouver qu’il n’était plus ton frère, plus celui qu’il était. qu’il ne le deviendra jamais, puisqu’il a commis l’irréparable. ton regard rivé sur le sang qui se trouve sur ta main, tu ne cesse de te répéter que tu te réveilleras de ce cauchemar. ses paroles, son geste… tout vient de te détruire. est-ce qu’il disait la vérité en te disant que tes parents n’étaient pas tes vrais parents ? est-ce qu’ils t’avaient adopté, ou y avait-il une autre explication qui prouverait qu’ils ont simplement dû se séparer de ton jumeau ? t’en sais rien, et t’as pas réellement le temps d’y réfléchir. tu te tournes, assis sur les fesses, tu ne trouves pas le courage de te relever de suite, pourtant, cette voix te fait relever le visage abîmé. cette voix. sa voix. tsuki ? ici ? ton coeur se resserre, à la fois rassuré qu’il soit là, à la fois apeuré qu’il te voit dans cet état, après ce qu’il vient de se produire. il court vers toi alors que tu n’as pas le temps de réagir à ce qu’il se passe, une nouvelle fois, tout se passe beaucoup trop vite. alors quand il se pose face à toi, détaillant ton visage, tu reprends la parole. « tsuki.. qu’est-ce que tu fais là ? » tu ignores à quoi tu ressembles, à quoi ressemble ces dégats sur ton visage mais vue l’inquiétude qui tu lis dans son regard, ça ne doit pas être joli à voir. tu baisses le regard un court instant, hochant positivement la tête à sa question. tu trouves même la force de retrouver un mince sourire. un sourire présent uniquement pour le rassurer, rien d’autre. « oui je vais bien, ça va.. c’n’est rien. » rien ? c’était tout, pour toi. ton monde qui s’écroulait. mais tu étais comme ça, les autres avant toi, tu savais prendre sur toi alors tu allais le refaire. il vient alors essuyer ton arcade grâce à un mouchoir, il est doux, c’est presque étrange mais pas tant que ça finalement. on vient de t’enterrer plus bas que terre, un peu de douceur était bien ce dont tu avais besoin là, tout de suite. ton sourire s’efface, comme tes forces, elles te quittent. ces sentiments se bousculent dans ton esprit. qu’est-ce que tu vas bien pouvoir lui dire ? la vérité ? tu ne peux pas.. pas entièrement. tu as honte de ton frère, même si tu as parfois du mal à te l’avouer, t’es pas débile. c’est une mauvaise personne, et ça te fait mal d’en parler. tu fermes doucement les yeux en sentant son front se déposer contre le tien, ça te fait du bien, un léger soupir passe même la barrière de tes lèvres alors qu’il reprend la parole pour te dire des mots plus que réconfortants. tu hoches doucement la tête de haut en bas. « t’en fais pas pour moi, tsuki. » soupires-tu, dans le but de le rassurer, tu vois son expression changer, mais tu continues: « ça va aller, c’est.. que.. » tu fronces les sourcils, oubliant presque ce que tu t’apprêtais à dire quand tsuki fait tomber son sac près de toi. il réagit vite, se tournant vers la direction opposée, celle où se trouve akiya, commençant à lui lancer une insulte. tu comprends ce qu’il se passe, il va vouloir te défendre, mais c’est une mauvaise idée. une très mauvaise idée. tu sais de quoi akiya est capable et puis non, tu ne veux pas que tsuki ait de nouveau des problèmes par ta faute. « non, tsuki, non! » tu réagis vite, plaçant ta main face à toi comme pour l’arrêter, tu t’appuies même de ta seconde main pour te relever difficilement dans le but de l’arrêter. il faut que tu l’arrêtes, il ne doit pas y aller. mais tu ne parviens même pas à l’arrêter, il part comme une flèche, tu grimaces. la douleur et la panique, sûrement, mais tu ne peux pas le laisser faire ça. alors tu t’empresses de revenir vers eux. ton sang ne fait qu’un tour lorsque tu le vois attraper akiya par le col afin de le plaquer contre le mur, il lui hurle dessus. t’as déjà vu akiya faire payer des gens pour beaucoup moins que ça, la panique t’égorge, tu veux juste partir d’ici mais surtout, laisser tsuki en dehors de tout ça. tu déposes une main sur le torse d’akiya, faisant la même chose pour tsuki, tu tentes de les séparer comme tu le peux mais t’as pas l’impression que ça serve à grand chose. « tsuki ! on y va ! » tu hausses le ton parce qu’il ne t’entend pas, il est aveuglé par sa colère, et tu le vois bien. tu as l’impression de ne pas être présent, autant pour tsuki que pour akiya. d’ailleurs, tu tournes ton visage vers ton grand frère. « laisse nous, pars! » c’est un service que tu lui demandes. il faut qu’il s’en aille, qu’il ne fasse pas son akiya… parce que tsuki prendra et ça, tu ne le supporteras jamais. de nouveau, tu exerces une pression des deux côtés, parvenant à les séparer de quelques centimètres, quand tsuki est forcé de lâcher prise, tu en profites pour te mettre face à akiya qui reste muet comme une tombe. mais tu le connais, le calme avant la tempête. il relève son regard vers tsuki, un regard noir, il ne t’en adresse pas un seul, comme si tu n’étais pas là. « qu’est-ce que tu viens de faire sale merde? » un pas vers lui, un pas que tu effaces en le poussant. « j’te préviens, tu le laisses tranquille! » tu agis vite, parce que tu crains le pire. tu connais ton frère, tu sais de quoi il est capable, et s’il touche à un seul cheveux de tsuki… toi, tu ne sais pas ce dont tu serais capable. alors rapidement, tu te retournes, attrapant la main de tsuki pour le tirer vers toi, t’apprêtant à partir. mais votre étreinte se brise en une seconde, tu te tourne vers lui, voyant sa main se détacher de la tienne. une douche froide quand tu aperçois ce ruban qu’il portait à son poignet. ta mine se décompose, ta respiration s’accélère davantage mais cette fois, pas dû à la panique… c’est autre chose. tooru. un simple ruban rouge qui pourtant te le rappelle, tu le sais, tu as exactement le même à la maison, mais malheureusement, tu dois réagir une nouvelle fois, puisque si ta main s’est séparé de la sienne, c’est parce qu’akiya venait de le choper lui aussi par le col. de nouveau, après être resté presque paralysé pendant quelques secondes, tu retrouves un brin de lucidité, tu tentes de le pousser, de toute tes forces. « dégage! t’es complètement taré! » lui hurles-tu, toi aussi tu commences à perdre patience, t’es presque méconnaissable. tu es vraiment en train de régler tes problèmes face à tsuki ? tu t’en fous, tu veux juste qu’il le lâche et ça fonctionne, mais pour combien de temps ? « c’est pas tes affaires, toi dégage. » te dit-il, te poussant violemment le bras, assez pour te faire perdre l’équilibre, tu as juste le temps de te retenir contre le mur avant que tu puisses tomber au sol. il se rapproche de nouveau de tsuki. « tu veux qu’on règle nos comptes? on va les régler. » un coup de pied bien placé près de sa cheville pour le faire tomber, il se penche dangereusement vers lui. de nouveau, tu reviens vers eux. quitte à t’en prendre plein la gueule, ça, t’en as rien à foutre. tu lui retiens le bras, sachant pertinemment que son coup allait partir. « lâche le j’te dis! » tu hurles une nouvelle fois, impossible pour toi de te contrôler, tu tentes de le dégager. « c’est à moi que t’en veux, pas à lui! lâche le! » on peut y sentir cette supplique dans ta voix, s’il doit s’en prendre à quelqu’un, c’est à toi, pas à lui.
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#tooraya
il venait de te briser, littéralement. tu es capable de supporter beaucoup de choses, c’est d’ailleurs ce que tu as fait pendant de nombreuses années, mais tu as atteint ce stade où tu n’y arrives plus. pourtant, encore une fois, akiya venait de te prouver qu’il n’était plus ton frère, plus celui qu’il était. qu’il ne le deviendra jamais, puisqu’il a commis l’irréparable. ton regard rivé sur le sang qui se trouve sur ta main, tu ne cesse de te répéter que tu te réveilleras de ce cauchemar. ses paroles, son geste… tout vient de te détruire. est-ce qu’il disait la vérité en te disant que tes parents n’étaient pas tes vrais parents ? est-ce qu’ils t’avaient adopté, ou y avait-il une autre explication qui prouverait qu’ils ont simplement dû se séparer de ton jumeau ? t’en sais rien, et t’as pas réellement le temps d’y réfléchir. tu te tournes, assis sur les fesses, tu ne trouves pas le courage de te relever de suite, pourtant, cette voix te fait relever le visage abîmé. cette voix. sa voix. tsuki ? ici ? ton coeur se resserre, à la fois rassuré qu’il soit là, à la fois apeuré qu’il te voit dans cet état, après ce qu’il vient de se produire. il court vers toi alors que tu n’as pas le temps de réagir à ce qu’il se passe, une nouvelle fois, tout se passe beaucoup trop vite. alors quand il se pose face à toi, détaillant ton visage, tu reprends la parole. « tsuki.. qu’est-ce que tu fais là ? » tu ignores à quoi tu ressembles, à quoi ressemble ces dégats sur ton visage mais vue l’inquiétude qui tu lis dans son regard, ça ne doit pas être joli à voir. tu baisses le regard un court instant, hochant positivement la tête à sa question. tu trouves même la force de retrouver un mince sourire. un sourire présent uniquement pour le rassurer, rien d’autre. « oui je vais bien, ça va.. c’n’est rien. » rien ? c’était tout, pour toi. ton monde qui s’écroulait. mais tu étais comme ça, les autres avant toi, tu savais prendre sur toi alors tu allais le refaire. il vient alors essuyer ton arcade grâce à un mouchoir, il est doux, c’est presque étrange mais pas tant que ça finalement. on vient de t’enterrer plus bas que terre, un peu de douceur était bien ce dont tu avais besoin là, tout de suite. ton sourire s’efface, comme tes forces, elles te quittent. ces sentiments se bousculent dans ton esprit. qu’est-ce que tu vas bien pouvoir lui dire ? la vérité ? tu ne peux pas.. pas entièrement. tu as honte de ton frère, même si tu as parfois du mal à te l’avouer, t’es pas débile. c’est une mauvaise personne, et ça te fait mal d’en parler. tu fermes doucement les yeux en sentant son front se déposer contre le tien, ça te fait du bien, un léger soupir passe même la barrière de tes lèvres alors qu’il reprend la parole pour te dire des mots plus que réconfortants. tu hoches doucement la tête de haut en bas. « t’en fais pas pour moi, tsuki. » soupires-tu, dans le but de le rassurer, tu vois son expression changer, mais tu continues: « ça va aller, c’est.. que.. » tu fronces les sourcils, oubliant presque ce que tu t’apprêtais à dire quand tsuki fait tomber son sac près de toi. il réagit vite, se tournant vers la direction opposée, celle où se trouve akiya, commençant à lui lancer une insulte. tu comprends ce qu’il se passe, il va vouloir te défendre, mais c’est une mauvaise idée. une très mauvaise idée. tu sais de quoi akiya est capable et puis non, tu ne veux pas que tsuki ait de nouveau des problèmes par ta faute. « non, tsuki, non! » tu réagis vite, plaçant ta main face à toi comme pour l’arrêter, tu t’appuies même de ta seconde main pour te relever difficilement dans le but de l’arrêter. il faut que tu l’arrêtes, il ne doit pas y aller. mais tu ne parviens même pas à l’arrêter, il part comme une flèche, tu grimaces. la douleur et la panique, sûrement, mais tu ne peux pas le laisser faire ça. alors tu t’empresses de revenir vers eux. ton sang ne fait qu’un tour lorsque tu le vois attraper akiya par le col afin de le plaquer contre le mur, il lui hurle dessus. t’as déjà vu akiya faire payer des gens pour beaucoup moins que ça, la panique t’égorge, tu veux juste partir d’ici mais surtout, laisser tsuki en dehors de tout ça. tu déposes une main sur le torse d’akiya, faisant la même chose pour tsuki, tu tentes de les séparer comme tu le peux mais t’as pas l’impression que ça serve à grand chose. « tsuki ! on y va ! » tu hausses le ton parce qu’il ne t’entend pas, il est aveuglé par sa colère, et tu le vois bien. tu as l’impression de ne pas être présent, autant pour tsuki que pour akiya. d’ailleurs, tu tournes ton visage vers ton grand frère. « laisse nous, pars! » c’est un service que tu lui demandes. il faut qu’il s’en aille, qu’il ne fasse pas son akiya… parce que tsuki prendra et ça, tu ne le supporteras jamais. de nouveau, tu exerces une pression des deux côtés, parvenant à les séparer de quelques centimètres, quand tsuki est forcé de lâcher prise, tu en profites pour te mettre face à akiya qui reste muet comme une tombe. mais tu le connais, le calme avant la tempête. il relève son regard vers tsuki, un regard noir, il ne t’en adresse pas un seul, comme si tu n’étais pas là. « qu’est-ce que tu viens de faire sale merde? » un pas vers lui, un pas que tu effaces en le poussant. « j’te préviens, tu le laisses tranquille! » tu agis vite, parce que tu crains le pire. tu connais ton frère, tu sais de quoi il est capable, et s’il touche à un seul cheveux de tsuki… toi, tu ne sais pas ce dont tu serais capable. alors rapidement, tu te retournes, attrapant la main de tsuki pour le tirer vers toi, t’apprêtant à partir. mais votre étreinte se brise en une seconde, tu te tourne vers lui, voyant sa main se détacher de la tienne. une douche froide quand tu aperçois ce ruban qu’il portait à son poignet. ta mine se décompose, ta respiration s’accélère davantage mais cette fois, pas dû à la panique… c’est autre chose. tooru. un simple ruban rouge qui pourtant te le rappelle, tu le sais, tu as exactement le même à la maison, mais malheureusement, tu dois réagir une nouvelle fois, puisque si ta main s’est séparé de la sienne, c’est parce qu’akiya venait de le choper lui aussi par le col. de nouveau, après être resté presque paralysé pendant quelques secondes, tu retrouves un brin de lucidité, tu tentes de le pousser, de toute tes forces. « dégage! t’es complètement taré! » lui hurles-tu, toi aussi tu commences à perdre patience, t’es presque méconnaissable. tu es vraiment en train de régler tes problèmes face à tsuki ? tu t’en fous, tu veux juste qu’il le lâche et ça fonctionne, mais pour combien de temps ? « c’est pas tes affaires, toi dégage. » te dit-il, te poussant violemment le bras, assez pour te faire perdre l’équilibre, tu as juste le temps de te retenir contre le mur avant que tu puisses tomber au sol. il se rapproche de nouveau de tsuki. « tu veux qu’on règle nos comptes? on va les régler. » un coup de pied bien placé près de sa cheville pour le faire tomber, il se penche dangereusement vers lui. de nouveau, tu reviens vers eux. quitte à t’en prendre plein la gueule, ça, t’en as rien à foutre. tu lui retiens le bras, sachant pertinemment que son coup allait partir. « lâche le j’te dis! » tu hurles une nouvelle fois, impossible pour toi de te contrôler, tu tentes de le dégager. « c’est à moi que t’en veux, pas à lui! lâche le! » on peut y sentir cette supplique dans ta voix, s’il doit s’en prendre à quelqu’un, c’est à toi, pas à lui.
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Re: I want to fill the pages of this story that isn’t over yet (tooraya) | Lun 17 Sep - 23:09 Citer EditerSupprimer
Est-ce que je paniquais ? Oui clairement. Quand mon cerveau avaiut compris que la personne qui se faisait tabasser n’était autre que Naoya, mon sang n’avait fait qu’un tour dans ma tête. Quelqu’un venait de blesser mon ange, de le frapper. J’avais courru après de lui, surtout pris dans mon inquiétude. Est-ce qu’il allait bien ? Est-ce qu’il était gravement blessé ? Toute cette inquiétde s’était retransmise dans ma voix, je ne cherchais même pas à le cacher en fait. Je tenais à cet homme et le voir dans cet état me faisait crever d’inquiétude et en même temps de colère. Alors qu’il me demandait ce que je faisais là je répondis directement. Je remplissais mon carnet de croquis, avais-je dit tout en regardant son visage et essuyant le sang qui coulait. Son visage était abimé, ce connard n’y était pas allé de main morte avec une seule beigne. Lèvre ouverte et arcade sourcilière aussi, j’avais déjà sorti des mouchoir pour éponger le sang qui coulait et il avait beau dire que ce n’était rien, ce n’était pas rien. Quelqu’un qui touchait à mon homme, c’était le monde qui risquait de s'abattre sur le coin de sa tronche. ce n’était pas rien. je n’avais pas répondu, mais dans ma tête ce n’était pas rien. C’était loin d’être rien. Alors je me faisais doux pour lui, j’essuyais le sang de son visage. Puis doucement je vins poser mon front sur le sien, j’étais là maintenant et je comptais bien ne plus jamais laisser quelqu’un le blesser, lui faire du mal ou juste en avoir l’intention. Nao avait-il conscience de tout ça ? A quel point je m’étais attaché à lui ? Il me disais de ne pas m’en faire, mais c’était foutu, je me faisais du soucis. Pire que ça, j’étais énervé à mort contre ce type. Le temps de retirer mon sac et j’étais déjà en train de foncer tel un taureau sur le gars. j’allais lui casser la tronche et le tuer. Une vraie furie. Je l’avais choppé par le col pour le plaquer contre le mur ce gros connard. Il se prenait pour qui hein ? Je lui hurlais dessus, je lui déversai ma haine sur sa gueule et j’étais aveugle, complètement aveugle. Tellement je sentis à peine la main de Nao se poser sur mon torse. Je ne voyais de la face de ce gars et comment j’allais pouvoir lui coller mon poing sa tronche de connard de merde. Alors qu’il finit par forcer une nouvelle fois, je lâchais mon emprise sur le col de l’agresseur, mais je ne comptais pas le laisser s’en tirer comme ce petit con. Mes yeux sur lui, il me regardais, je ne savais pas s’il était énervé ou bien, mais je m’en foutais complètement en fait. Petite merde ? Vas-y insulte moi connard, je m’en foutais d’être insulté, tu pouvais même de traiter de pute que je m’en foutais. mais touche pa à Nao-Nao. J’allais lui foncer dessus une nouvelle fois, mais mon ange se mit entre nous, alors je cessais complètement mon mouvement, je ne voulais surtout pas le blesser lui. C’est qu’il…. était très courageux Nao quand même, j’en oublais presque ma colère alors qu’il était complètement en train de me défendre. Il me défendait MOI alors que c’était lui qui avait reçu…. je ne méritais vraiment ce mec. J’étais presque en train d’accepter le fait de me barrer avec lui, j’allais lui proposer d’aller chez moi pour le soigner. Quand je sentis sa main se glisser dans la mienne, je liais machinalement nos doigts ensemble. Mais je n’eus pas le temps savourer cette idée que l’agresseur était maintenant sur moi, il m’avait chopé par le col et je dûs lâcher la main de mon amant malgré moi. J’avais automatiquement posé mes mains sur les avant bras de ce connard pour les serrer aussi fort que je pouvais, j’avais déjà commencé à me débattre comme un dingue. Nao criait, Nao me défendait alors que c’était à moi de le défendre de ce dingue. Le type finit même par me lâcher, mais il se tourna vers mon homme et le poussa brutalement. Nao-Nao ! Avais-je crié immédiatement alors que je voyais retomber au sol. J’avais voulu l’aider, voir comment il allait, mais ce connard me bloqua. Je n’eus pas le temps de réagir que je me reçu un gros coup de pied qui me fis tomber un genou au sol. Allez vas-y balance ta patate mon gars, vas-y, tu crois que c’est un coup de poing qui va me faire flancher ? Tu crois vraiment que tu me faisais peur ? Je m’étais fait tabasser un tas de fois dans la rue et par des plus gros que toi. Alors vas-y balance la ta patate. Mais au moment où il arma son poing, Nao l’en empêcha. Je posais mes yeux sur mon japonais… il était quand même sexy quand il criait et qu’il me défendait. Putain c’était pas le moment de penser ça Tsuki ! Je le regardais, il me défendait, il me défendait vraiment. Il tenait à moi. Il tenait vraiment à moi. C’est le moment où je décidais ne plus me laisser faire. Sans réfléchir, je me relevais et fonçais tête baissée pour choper l’agresseur à la taille, en foutant toute ma force, et t’inquiète j’en avais de la force, j’étais loin d’être un gringalet. J’avais réussi à le déséquilibrer, mais le soucis, c’était que moi aussi et que je finis au sol en même temps que le gars, tout en recevant une décharge algique au niveau de mes côtes, souvenir de ma dernière mauvaise rencontre. Je me relevai le plus rapidement possible et je me jetais sur lui au sol. Je pris rapidement place au dessus de lui et j’avais commencé lui foutre des coups de poing directement au visage. Mais rapidement il me poussa et la position s’inversa, à mon tour je pris coup dans la tronche et là…. j’eus le réflexe de lui balancer mon genou dans les couilles…. vicieux, mais pour survivre, tous les moyens étaient bons. Il s’écroula au sol, je me relevais, difficilement parce que je j’étais un peu sonné par les quelques coups que j’avais reçu dans la tronche, mais lui c’était pire que moi. Je le regardais au sol et je lui donnais un de pied dans l’estomac. T’as compris ? Tu ne touche pas Nao. Tu le touche plus ! Tu l’approches et je te bute. je lui redonnais un coup de pied. Je secouai la tête, mon crâne me faisait mal très mal. J’eus ce sentiment, ce sentiment que cet homme, c’était quelqu’un de mauvais, de très mauvais. Et ce nom qui arriva dans mon esprit. Akiya, avais-je dit tout bas. Je fronçais les sourcils, je ne lui faisais pas confiance, je ne voulais pas lui faire confiance. Tu es une mauvaise personne Akiya ! JE T’AI JAMAIS FAIT CONFIANCE ! La seule chose que t’ai jamais fait c’est l’oublier, tu ne le mérites pas ! J’avais craché les mots sans même m’en rendre compte. Sans même les comprendre. Je le regardais de haut avant de lui foutre un autre coup de pied dans le visage cette fois, il aurait son compte. TU ES UNE MAUVAISE PERSONNE AKIYA !
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Est-ce que je paniquais ? Oui clairement. Quand mon cerveau avaiut compris que la personne qui se faisait tabasser n’était autre que Naoya, mon sang n’avait fait qu’un tour dans ma tête. Quelqu’un venait de blesser mon ange, de le frapper. J’avais courru après de lui, surtout pris dans mon inquiétude. Est-ce qu’il allait bien ? Est-ce qu’il était gravement blessé ? Toute cette inquiétde s’était retransmise dans ma voix, je ne cherchais même pas à le cacher en fait. Je tenais à cet homme et le voir dans cet état me faisait crever d’inquiétude et en même temps de colère. Alors qu’il me demandait ce que je faisais là je répondis directement. Je remplissais mon carnet de croquis, avais-je dit tout en regardant son visage et essuyant le sang qui coulait. Son visage était abimé, ce connard n’y était pas allé de main morte avec une seule beigne. Lèvre ouverte et arcade sourcilière aussi, j’avais déjà sorti des mouchoir pour éponger le sang qui coulait et il avait beau dire que ce n’était rien, ce n’était pas rien. Quelqu’un qui touchait à mon homme, c’était le monde qui risquait de s'abattre sur le coin de sa tronche. ce n’était pas rien. je n’avais pas répondu, mais dans ma tête ce n’était pas rien. C’était loin d’être rien. Alors je me faisais doux pour lui, j’essuyais le sang de son visage. Puis doucement je vins poser mon front sur le sien, j’étais là maintenant et je comptais bien ne plus jamais laisser quelqu’un le blesser, lui faire du mal ou juste en avoir l’intention. Nao avait-il conscience de tout ça ? A quel point je m’étais attaché à lui ? Il me disais de ne pas m’en faire, mais c’était foutu, je me faisais du soucis. Pire que ça, j’étais énervé à mort contre ce type. Le temps de retirer mon sac et j’étais déjà en train de foncer tel un taureau sur le gars. j’allais lui casser la tronche et le tuer. Une vraie furie. Je l’avais choppé par le col pour le plaquer contre le mur ce gros connard. Il se prenait pour qui hein ? Je lui hurlais dessus, je lui déversai ma haine sur sa gueule et j’étais aveugle, complètement aveugle. Tellement je sentis à peine la main de Nao se poser sur mon torse. Je ne voyais de la face de ce gars et comment j’allais pouvoir lui coller mon poing sa tronche de connard de merde. Alors qu’il finit par forcer une nouvelle fois, je lâchais mon emprise sur le col de l’agresseur, mais je ne comptais pas le laisser s’en tirer comme ce petit con. Mes yeux sur lui, il me regardais, je ne savais pas s’il était énervé ou bien, mais je m’en foutais complètement en fait. Petite merde ? Vas-y insulte moi connard, je m’en foutais d’être insulté, tu pouvais même de traiter de pute que je m’en foutais. mais touche pa à Nao-Nao. J’allais lui foncer dessus une nouvelle fois, mais mon ange se mit entre nous, alors je cessais complètement mon mouvement, je ne voulais surtout pas le blesser lui. C’est qu’il…. était très courageux Nao quand même, j’en oublais presque ma colère alors qu’il était complètement en train de me défendre. Il me défendait MOI alors que c’était lui qui avait reçu…. je ne méritais vraiment ce mec. J’étais presque en train d’accepter le fait de me barrer avec lui, j’allais lui proposer d’aller chez moi pour le soigner. Quand je sentis sa main se glisser dans la mienne, je liais machinalement nos doigts ensemble. Mais je n’eus pas le temps savourer cette idée que l’agresseur était maintenant sur moi, il m’avait chopé par le col et je dûs lâcher la main de mon amant malgré moi. J’avais automatiquement posé mes mains sur les avant bras de ce connard pour les serrer aussi fort que je pouvais, j’avais déjà commencé à me débattre comme un dingue. Nao criait, Nao me défendait alors que c’était à moi de le défendre de ce dingue. Le type finit même par me lâcher, mais il se tourna vers mon homme et le poussa brutalement. Nao-Nao ! Avais-je crié immédiatement alors que je voyais retomber au sol. J’avais voulu l’aider, voir comment il allait, mais ce connard me bloqua. Je n’eus pas le temps de réagir que je me reçu un gros coup de pied qui me fis tomber un genou au sol. Allez vas-y balance ta patate mon gars, vas-y, tu crois que c’est un coup de poing qui va me faire flancher ? Tu crois vraiment que tu me faisais peur ? Je m’étais fait tabasser un tas de fois dans la rue et par des plus gros que toi. Alors vas-y balance la ta patate. Mais au moment où il arma son poing, Nao l’en empêcha. Je posais mes yeux sur mon japonais… il était quand même sexy quand il criait et qu’il me défendait. Putain c’était pas le moment de penser ça Tsuki ! Je le regardais, il me défendait, il me défendait vraiment. Il tenait à moi. Il tenait vraiment à moi. C’est le moment où je décidais ne plus me laisser faire. Sans réfléchir, je me relevais et fonçais tête baissée pour choper l’agresseur à la taille, en foutant toute ma force, et t’inquiète j’en avais de la force, j’étais loin d’être un gringalet. J’avais réussi à le déséquilibrer, mais le soucis, c’était que moi aussi et que je finis au sol en même temps que le gars, tout en recevant une décharge algique au niveau de mes côtes, souvenir de ma dernière mauvaise rencontre. Je me relevai le plus rapidement possible et je me jetais sur lui au sol. Je pris rapidement place au dessus de lui et j’avais commencé lui foutre des coups de poing directement au visage. Mais rapidement il me poussa et la position s’inversa, à mon tour je pris coup dans la tronche et là…. j’eus le réflexe de lui balancer mon genou dans les couilles…. vicieux, mais pour survivre, tous les moyens étaient bons. Il s’écroula au sol, je me relevais, difficilement parce que je j’étais un peu sonné par les quelques coups que j’avais reçu dans la tronche, mais lui c’était pire que moi. Je le regardais au sol et je lui donnais un de pied dans l’estomac. T’as compris ? Tu ne touche pas Nao. Tu le touche plus ! Tu l’approches et je te bute. je lui redonnais un coup de pied. Je secouai la tête, mon crâne me faisait mal très mal. J’eus ce sentiment, ce sentiment que cet homme, c’était quelqu’un de mauvais, de très mauvais. Et ce nom qui arriva dans mon esprit. Akiya, avais-je dit tout bas. Je fronçais les sourcils, je ne lui faisais pas confiance, je ne voulais pas lui faire confiance. Tu es une mauvaise personne Akiya ! JE T’AI JAMAIS FAIT CONFIANCE ! La seule chose que t’ai jamais fait c’est l’oublier, tu ne le mérites pas ! J’avais craché les mots sans même m’en rendre compte. Sans même les comprendre. Je le regardais de haut avant de lui foutre un autre coup de pied dans le visage cette fois, il aurait son compte. TU ES UNE MAUVAISE PERSONNE AKIYA !
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Re: I want to fill the pages of this story that isn’t over yet (tooraya) | Dim 23 Sep - 17:58 Citer EditerSupprimer
tsuki qui te défend... tsuki qui se met dans un tel état pour toi. comme si tu comptais plus que tu ne devrais pour lui. ça serait mentir de dire que ça ne te touche pas, bien évidemment, ça te fait quelque chose. seulement, l'inquiétude reprend trop rapidement le dessus. tu connais akiya, tu sais de quoi il est capable, tu n'as pas envie que tsuki y soit mêlé, non, t'as pas envie de ça... alors tu n'as pas le temps de laisser tes ressentis faire battre ton petit cœur, non, tu dois agir et vite. il faut que vous partiez d'ici. tu fonces un peu dans la gueule du loup, et bien que tu sois totalement contre la violence -étant bien trop doux pour ça- elle ne te fait pas peur. pour la simple et bonne raison que tu y es habitué malgré toi. oh oui, tu as vu ton frère dans de sales histoires, tu as vu ton frère se battre ou tabasser des autres. t'y es habitué mais tu ne t'y fais pas forcément, t'as horreur de ça, t'es tellement différent de lui.. et là, il s'agit de tsuki. mais rien à faire, tu savais bien que akiya n'était pas du genre à laisser tomber mais tu tentes le tout pour le tout, avant qu'il finisse par te pousser au sol. ce qui fait aussitôt réagir tsuki. bordel... tu veux juste te casser d'ici, ou du moins, l'emmener loin de lui. toi, tu t'en fiches pas mal, mais lui... tu sais que akiya ne le lâchera pas, encore moins avec ce qu'il vient de faire, et ça t'effraie. tes sentiments se bousculent tellement entre tout ce qu'il se passe, des émotions qui ne sont pas censé se combinés, un mélange amer qui te fait perdre tes esprits un petit moment. ta vie est une blague, une énorme blague. en quelques semaines, elle a dérapé du tout au tout, parfois dans le bon sens du terme, parfois dans le mauvais sens. t'as l'impression de passer ton temps à essayer de comprendre ce qu'il se passe, à avoir des réponses, parce que tu détestes rester sans réponse. seulement.. tu n'en as pas toujours, et ça te rend fou. et puis, encore une fois, tout se passe beaucoup trop vite pour que tu aies le temps de comprendre quoi que ce soit. comme à chaque fois. cette fois, c'est tsuki qui lui fonce dessus, le faisant basculer au sol. « tsuki, stop! » hurles-tu de nouveau. tu n'arrivais à gérer aucun des deux n'étaient en état de t'écouter, mais comme d'habitude, tu essayais. tu tentes de te relever rapidement, attrapant tsuki par le bras pour le ramener vers toi. ses mouvements sont brusques, mais ça ne t'effraie pas. tu t'en fiches de prendre un coup perdu. tu veux seulement qu'ils s'arrêtent, ton frère, tu as l'habitude, mais tsuki... non, et tu n'as pas spécialement envie de la prendre, cette habitude. tu ne veux pas le savoir dans cet état, et encore une fois, c'est à cause de toi. pourtant, les coups sont de plus en plus violents. tu y mets de ta force, mais la colère de tsuki est bien trop imposante. t'as vraiment l'impression d'être invisible, de ne pas savoir calmer le jeu, et ce n'est pas faute d'essayer de t'interposer de nouveau. pourtant, il finit par lui donner un coup de pied bien placé, histoire de se relever, tu en profites pour te glisser entre les deux, les séparant comme tu le peux. c'est alors que tsuki reprend la parole, des paroles qui réchauffent et font gonfler ton cœur malgré tout, malgré cette crainte et cette panique que tu ressens, cette envie de partir avec lui, de l'éloigner d'akiya, et toi aussi par la même occasion. parce qu'il t'avait fait du mal. et tu ne parles même pas du coup que t'as reçu au visage, mais de ses paroles. tsuki avait été clair, s'il s'approchait de nouveau de toi, il le tuait. et tu voulais le prendre dans tes bras. par envie oui, même si la situation était très mal choisie mais surtout pour le calmer. c'est ce que tu veux faire là, tout de suite, le prendre dans tes bras, mais il ne décolère pas. tellement que ta présence ne l'empêche en rien de lui donner un nouveau coup dans l'estomac. « s'il te plaît... » tu tentes de calmer le jeu mais encore fois, si tu n'étais pas là, ça serait la même chose. tu tournes le regard vers ton frère, voyant son état, son visage en sang, tu grimaces. comment ton cœur peut encore se serrer à cette vision ? il a peut-être raison, t'es peut-être un peu trop con quand ça concerne ta famille. seulement, tu es borné à l'idée de partir avec tsuki. encore une fois, tu crains le pire venant d'akiya, et tu n'as pas envie qu'il touche à un seul cheveu de tsuki. tu as déjà envie de t'y mêler, après avoir vu ce qu'il s'était passé, mais t'es raisonnable. la meilleure chose à faire, c'est de vous séparer. maintenant, tout de suite. il secoue la tête, tu scrutes son visage, déposant tes mains de chaque côté de ses joues. « on s'en va.. » déglutis-tu difficilement, t'essayes de le rassurer, d'être tendre, mais avec tout ça, c'est bien difficile pour toi, l’envie de le prendre tout contre toi se fait davantage présente. cette vision te déchire le cœur, alors en sentant tsuki devenir étrangement calme, tu en profites pour te tourner vers akiya, encore au sol. « non mais t'as vu c'que t'as fait! j'tai dit d'te casser! » putain, ça te rend fou ça. tu lui avais dit de partir, s'il l'avait fait, vous en seriez pas là. sa seule réponse ? un coup de pied dans ta jambe, qui te pousse violemment quelques mètres plus loin. tu parviens à garder l'équilibre, jurant dans ta tête. incapable de lui parler, sans grande surprise. pourtant, alors que tu t'apprêtes à t’immiscer de nouveau entre eux, les paroles de tsuki te glacent sur place. ton corps est immobilisé, tout comme ton esprit. tes yeux s'écarquillent. ouais, il connaissait son prénom, c'est étrange, bizarre, mais ça te met la puce à l'oreille. ses paroles... ses paroles. comme s'il avait vécu certaines choses avec toi. comment peut-il connaître son prénom ? comment peut-il dire tout ça alors qu'il ignorait son existence ?
il connaît akiya, il te connaît toi, aussi. il a ce ruban autour du poignet. ses traits du visage, cette manière de te défendre. ce surnom qu'une seule personne pouvait te donner. une manière de parler qui te faisait remonter tous ces souvenirs. cette familiarité. ça n'a jamais été qu'une impression. et tu commences à en être certain. ça te rassure autant que ça te fait peur. ton coeur bat à une vitesse ahurissante, alors que tu peines à souffler un simple: « tooru? » tu es sûr de toi, ça ne fait aucun doute, pourtant, quand il se tourne vers toi, répondant à ce nom, ton coeur s’arrête, le temps s’arrête un court instant. dû au choc, tu peines à faire ce pas en arrière, ton visage se décompose aussitôt. tu as l’impression de sentir tes jambes trembler, d’avoir reçu un coup de massue dans la tronche, tes forces te quittent, ta lucidité aussi. encore une fois, tout se bouscule. tsuki est tooru. tsuki est tooru. le mec qui te plaît est tooru. le mec avec qui tu as couché, le mec auquel tu commences d'ores-et-déjà à t'attacher, est tooru. tooru. cette personne qui n'a jamais quitté ton esprit, cette personne qui s'était faite une place dans ton cœur dès ton plus jeune âge. tooru. celui pour qui tu aurais tué. celui à qui tu aurais tout donné. tout donné pour avoir ne serait-ce de ses nouvelles. celui qui a toujours été ton ange, celui dont tu ne supportes pas l’absence. il est là, devant toi, et c'est tsuki. tes sourcils froncés, tu détailles son visage. c'était pourtant si évident... pourquoi tu n'as rien vu ? pourquoi tu as simplement cru qu'il lui ressemblait sur certains points. ton instinct t'a clairement pas emmené dans ce salon de tatouage pour rien. et ça te déroute totalement, doucement, tu viens déposer une de tes mains sur ton coeur, t’as l’impression qu’il va lâcher d’une seconde à l’autre. le voir autrement. voir.. voir tooru, et plus tsuki. c'est un bordel dans ton esprit, un véritable chantier, mais tu ne parviens pas à quitter... tooru, du regard.
I want to fill the pages of this story that isn’t over yet.
#tooraya
tsuki qui te défend... tsuki qui se met dans un tel état pour toi. comme si tu comptais plus que tu ne devrais pour lui. ça serait mentir de dire que ça ne te touche pas, bien évidemment, ça te fait quelque chose. seulement, l'inquiétude reprend trop rapidement le dessus. tu connais akiya, tu sais de quoi il est capable, tu n'as pas envie que tsuki y soit mêlé, non, t'as pas envie de ça... alors tu n'as pas le temps de laisser tes ressentis faire battre ton petit cœur, non, tu dois agir et vite. il faut que vous partiez d'ici. tu fonces un peu dans la gueule du loup, et bien que tu sois totalement contre la violence -étant bien trop doux pour ça- elle ne te fait pas peur. pour la simple et bonne raison que tu y es habitué malgré toi. oh oui, tu as vu ton frère dans de sales histoires, tu as vu ton frère se battre ou tabasser des autres. t'y es habitué mais tu ne t'y fais pas forcément, t'as horreur de ça, t'es tellement différent de lui.. et là, il s'agit de tsuki. mais rien à faire, tu savais bien que akiya n'était pas du genre à laisser tomber mais tu tentes le tout pour le tout, avant qu'il finisse par te pousser au sol. ce qui fait aussitôt réagir tsuki. bordel... tu veux juste te casser d'ici, ou du moins, l'emmener loin de lui. toi, tu t'en fiches pas mal, mais lui... tu sais que akiya ne le lâchera pas, encore moins avec ce qu'il vient de faire, et ça t'effraie. tes sentiments se bousculent tellement entre tout ce qu'il se passe, des émotions qui ne sont pas censé se combinés, un mélange amer qui te fait perdre tes esprits un petit moment. ta vie est une blague, une énorme blague. en quelques semaines, elle a dérapé du tout au tout, parfois dans le bon sens du terme, parfois dans le mauvais sens. t'as l'impression de passer ton temps à essayer de comprendre ce qu'il se passe, à avoir des réponses, parce que tu détestes rester sans réponse. seulement.. tu n'en as pas toujours, et ça te rend fou. et puis, encore une fois, tout se passe beaucoup trop vite pour que tu aies le temps de comprendre quoi que ce soit. comme à chaque fois. cette fois, c'est tsuki qui lui fonce dessus, le faisant basculer au sol. « tsuki, stop! » hurles-tu de nouveau. tu n'arrivais à gérer aucun des deux n'étaient en état de t'écouter, mais comme d'habitude, tu essayais. tu tentes de te relever rapidement, attrapant tsuki par le bras pour le ramener vers toi. ses mouvements sont brusques, mais ça ne t'effraie pas. tu t'en fiches de prendre un coup perdu. tu veux seulement qu'ils s'arrêtent, ton frère, tu as l'habitude, mais tsuki... non, et tu n'as pas spécialement envie de la prendre, cette habitude. tu ne veux pas le savoir dans cet état, et encore une fois, c'est à cause de toi. pourtant, les coups sont de plus en plus violents. tu y mets de ta force, mais la colère de tsuki est bien trop imposante. t'as vraiment l'impression d'être invisible, de ne pas savoir calmer le jeu, et ce n'est pas faute d'essayer de t'interposer de nouveau. pourtant, il finit par lui donner un coup de pied bien placé, histoire de se relever, tu en profites pour te glisser entre les deux, les séparant comme tu le peux. c'est alors que tsuki reprend la parole, des paroles qui réchauffent et font gonfler ton cœur malgré tout, malgré cette crainte et cette panique que tu ressens, cette envie de partir avec lui, de l'éloigner d'akiya, et toi aussi par la même occasion. parce qu'il t'avait fait du mal. et tu ne parles même pas du coup que t'as reçu au visage, mais de ses paroles. tsuki avait été clair, s'il s'approchait de nouveau de toi, il le tuait. et tu voulais le prendre dans tes bras. par envie oui, même si la situation était très mal choisie mais surtout pour le calmer. c'est ce que tu veux faire là, tout de suite, le prendre dans tes bras, mais il ne décolère pas. tellement que ta présence ne l'empêche en rien de lui donner un nouveau coup dans l'estomac. « s'il te plaît... » tu tentes de calmer le jeu mais encore fois, si tu n'étais pas là, ça serait la même chose. tu tournes le regard vers ton frère, voyant son état, son visage en sang, tu grimaces. comment ton cœur peut encore se serrer à cette vision ? il a peut-être raison, t'es peut-être un peu trop con quand ça concerne ta famille. seulement, tu es borné à l'idée de partir avec tsuki. encore une fois, tu crains le pire venant d'akiya, et tu n'as pas envie qu'il touche à un seul cheveu de tsuki. tu as déjà envie de t'y mêler, après avoir vu ce qu'il s'était passé, mais t'es raisonnable. la meilleure chose à faire, c'est de vous séparer. maintenant, tout de suite. il secoue la tête, tu scrutes son visage, déposant tes mains de chaque côté de ses joues. « on s'en va.. » déglutis-tu difficilement, t'essayes de le rassurer, d'être tendre, mais avec tout ça, c'est bien difficile pour toi, l’envie de le prendre tout contre toi se fait davantage présente. cette vision te déchire le cœur, alors en sentant tsuki devenir étrangement calme, tu en profites pour te tourner vers akiya, encore au sol. « non mais t'as vu c'que t'as fait! j'tai dit d'te casser! » putain, ça te rend fou ça. tu lui avais dit de partir, s'il l'avait fait, vous en seriez pas là. sa seule réponse ? un coup de pied dans ta jambe, qui te pousse violemment quelques mètres plus loin. tu parviens à garder l'équilibre, jurant dans ta tête. incapable de lui parler, sans grande surprise. pourtant, alors que tu t'apprêtes à t’immiscer de nouveau entre eux, les paroles de tsuki te glacent sur place. ton corps est immobilisé, tout comme ton esprit. tes yeux s'écarquillent. ouais, il connaissait son prénom, c'est étrange, bizarre, mais ça te met la puce à l'oreille. ses paroles... ses paroles. comme s'il avait vécu certaines choses avec toi. comment peut-il connaître son prénom ? comment peut-il dire tout ça alors qu'il ignorait son existence ?
il connaît akiya, il te connaît toi, aussi. il a ce ruban autour du poignet. ses traits du visage, cette manière de te défendre. ce surnom qu'une seule personne pouvait te donner. une manière de parler qui te faisait remonter tous ces souvenirs. cette familiarité. ça n'a jamais été qu'une impression. et tu commences à en être certain. ça te rassure autant que ça te fait peur. ton coeur bat à une vitesse ahurissante, alors que tu peines à souffler un simple: « tooru? » tu es sûr de toi, ça ne fait aucun doute, pourtant, quand il se tourne vers toi, répondant à ce nom, ton coeur s’arrête, le temps s’arrête un court instant. dû au choc, tu peines à faire ce pas en arrière, ton visage se décompose aussitôt. tu as l’impression de sentir tes jambes trembler, d’avoir reçu un coup de massue dans la tronche, tes forces te quittent, ta lucidité aussi. encore une fois, tout se bouscule. tsuki est tooru. tsuki est tooru. le mec qui te plaît est tooru. le mec avec qui tu as couché, le mec auquel tu commences d'ores-et-déjà à t'attacher, est tooru. tooru. cette personne qui n'a jamais quitté ton esprit, cette personne qui s'était faite une place dans ton cœur dès ton plus jeune âge. tooru. celui pour qui tu aurais tué. celui à qui tu aurais tout donné. tout donné pour avoir ne serait-ce de ses nouvelles. celui qui a toujours été ton ange, celui dont tu ne supportes pas l’absence. il est là, devant toi, et c'est tsuki. tes sourcils froncés, tu détailles son visage. c'était pourtant si évident... pourquoi tu n'as rien vu ? pourquoi tu as simplement cru qu'il lui ressemblait sur certains points. ton instinct t'a clairement pas emmené dans ce salon de tatouage pour rien. et ça te déroute totalement, doucement, tu viens déposer une de tes mains sur ton coeur, t’as l’impression qu’il va lâcher d’une seconde à l’autre. le voir autrement. voir.. voir tooru, et plus tsuki. c'est un bordel dans ton esprit, un véritable chantier, mais tu ne parviens pas à quitter... tooru, du regard.
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Re: I want to fill the pages of this story that isn’t over yet (tooraya) | Lun 24 Sep - 21:36 Citer EditerSupprimer
Sa voix me semblait loin. Si loin. Il était là, je savais qu’il était là. Je sentais ses mains sur moi. Il voulait me calmer, mais j’étais beaucoup trop énervé. J’avais foutu ce type au sol, je l’avais tatané et lui aussi m’avait foutu quelques coups de poings, donc je n’étais pas très frais non plus. Il fallait dire que mon agression ne remontait à pas si longtemps que ça, quelques semaines et mes côtes étaient encore fragilisée. Pourtant ça ne m’avait pas empêché de foncer tête baissée pour défendre celui qui peuplait toutes mes pensées et ce vieux gars n’avait pas intérêt de revenir emmerdé mon Nao-Nao sinon j’allais vraiment le buter, j’aurais été parfaitement incapable de me contrôler, j’aurais pu devenir fou à ce point là, je le savais parfaitement. Je secouais ma tête alors qu’un vif mal de tête s’empara de ma boîte crânnienne, je sentis les mains rassurantes de Naoya au niveau de mon visage. Mais je ne le regardais pas. Il n’y avait que ce nom qui me revenait en boucle dans le cerveau. Akiya. Et tout ce que nom pouvait m’évoquer, une myriade de sentiments, mais aucun d’eux n'était positifs, je ne ressentais que de la colère, de la crainte, de la peur aussi, ce sentiments d’insécurité. Akiya. Cet homme s’appelait Akiya. Ma respiration doucement redevint plus calme, mais toujours aussi forte. Mes yeux finirent par se décaller pour retomber sur le visage abîmé de mon homme. S’en aller ? Oui, il fallait qu’on parte. Partir loin de cet homme horrible. Je voulais tomber dans les bras de Nao-Nao, ça faisait…. beaucoup d’émotions d’un coup quand même. Mais je n’eus pas le temps d’agir - toujours pris entre tous mes sentiments. Le japonais reparle à ce type et lui ? Lui en réponse il le frappait à nouveau ? Il était vraiment aussi débile que ça ? C’était le geste de trop. Je commençais à lui hurler dessus. je vomissais toutes ces paroles sans même vraiment les comprendre moi-même. Je lui foutais un coup de pied directement dans sa tronche. C’était une mauvaise personne. Et je ne voulais plus qu’il s’approche de nous de Nao-Nao pour le blesser encore, encore plus que par le passé. Encore une fois je perdis complètement le cours de ma respiration, bien trop énervé, bien trop aveuglé par ma colère. par toutes ces informations qui m’arrivaient de force dans le crâne et qui me faisaient souffrir. J’avais comme le sentiment que ma tête allait exploser. Mais ce que je n’avais pas prévu, c’était ce que Nao-Nao allait me dire. Mon prénom. Mon véritable prénom. Tooru. Yang Tooru, ce garçon mort que plus personne ne connaissait sauf rares exceptions. Et j’ignorai pourquoi, mais quand sa voix énonça mon prénom, j’eus ce stupide réflexe de me retourner. Parce que que je suis disais, ben j’étais Tooru et Tooru était encore en moi. Mais quelques suffirent pour que tout bascule. Alors que je le fixais cette scène me passant en tête. Sauf que je ne saurai l’expliquer, cette fois, j’étais l’enfant. J’entendis ma propre voix dire ses mots. Joyeux anniversaire Nao-Nao ? Sans m’en rendre compte je l’avais appelé à haute voix. Je restais figé avant que la douleur de mon crâne me secoue une nouvelle, plus violemment. Je portais les paumes de mes main à mes tempes et mon buste se courba complètement vers l’avant à cause de la douleur. Tous ces souvenirs et d’autre moins agréables qui s’imposaient dans mon crâne. Démon ! C’est Satan qui t’a donné ces pensée sodomites. Mon regard paniqué commença filer de partout comme si la voix avait vraiment existée. J’étais égaré. Alors que le phénomène recommença. Tooru, j’ai honte de toi; Tooru, Tooru, TOORU ! Je tendis ma main vers l’avant et reculai brutalement en arrière en me protégeant de mon autre bras. NON ! Ma respiration était agitée, preuve de ma panique, ma colère, mon angoisse, tout ça réuni. Mon regard tomba à nouveau sur Nao… il avait dit Tooru. Comment…. Comment il connaissait mon prénom ? COMMENT IL LE CONNAISSAIT !? Mais … tout mon énervement resta coincé dans ma gorge. Nao…. Naoya. Non. Il ne fallait pas qu’il voit ça. Il ne fallait pas que je cris et…. j’allais crier. Laisse moi ! Avais-je dit précipitamment à mon amant avant de me retourner en boitant légèrement, avant de commencer carrément à courir en oubliant la douleur de mon crâne, de ma jambe, de mon coeur. Je courais sans m’arrêter. Sans me retourner, me découvrant une énergie incroyable, l’énergie de la fuite. Il m’avait suivi ? Je n’en savais trop rien. Je ne voulais pas savoir. Je ne voulais pas qu’il…. me voit dans cet état. Ce n’était pas moi. C’était…. mes sentiments qui prenaient le dessus.Et je… je ne maîtrisais pas, je ne maitrisais plus. Ce n’était plus moi. Et… j’aurais pu lui faire du mal, le blessé malgré moi et…. je ne voulais pas lui faire du mal, aussi bien physiquement que mentalement. Je m’en serai trop voulu. Beaucoup trop.
J’avais fini par me retrouver devant chez moi. Plus essoufflé que jamais, je ne savais pas combien de temps j’avais mis par arriver, mais j’étais vidé.J’étais rentré dans mon duplex précipitamment, claquant la porte derrière moi. J’avais foncé sous la douche pour me calmer, pour virer la sueur. Puis après avoir enfilé une nouvelle tenue décontractée, j’étais revenu face…. à ce que j’avais absolument voulu éviter. Je m’en souvenais. Ce dernier souvenir. Je m’étais entendu dire son prénom, son surnom. Naoya. J’avais entendu ma voix d’enfant lui parler. Mais…. non je ne pouvais pas dire que c’était impossible, parce que c’était possible justement. Et c’était ça qui me faisait flippé. Parce que ça aurait…. expliqué beaucoup de chose. C’était le moment, le moment d’affronter mes peurs. Installé à ma table à manger, j’ouvris l'album photo pour la première fois depuis cinq putain d’années. Je tournais les pages, à la recherche d’une réponse. Les photos s'enchaînent, les pages se tournaient puis… cette photo. Cette image. Ce visage, ce petit garçon brun, ses grand yeux en amande, ses lèvres épaisses. Je posais ma main sur ma bouche alors que je sorti la photo pour la retourner. Tooru et... Naoya. J’étouffais un sanglot. Mais se fut pire alors qu’en descendant mon regard je vis les autres photos. Toutes ces autres photos. Je les sortis une à une, sentant doucement mon regardant s’embrumer de plus en plus, jusqu’à ce que mes joues deviennent toutes humides, mes larmes roulant sur mes joues. Toutes ces photos, TOUTES c’était lui. C’était Naoya. Jes les observais dans mes pleurs silencieux. Le constat était là. Naoya avait fait partie de ma vie. Et moi… moi je l’avais oublié et… je l’avais oublié, effacé de ma mémoire. Je finis par laisser mon front lourdement tomber sur ma table. J’avais oublié Naoya…. peut-être même que je l’avais abandonné. Mes larmes coulèrent d’autant plus, j’étais un être horrible. Et le pire c’était que même avec ces photos, je n’arrivais pas à me souvenir clairement de lui. Je n’évais que ces flash de temps en temps. Pourtant les faits étaient là, Naoya était le petit garçon de mon enfance, mon ami qui avait tant compté pour moi, cet ami sans visage et sans nom…. c’était lui, ça avait été lui depuis le début. J’étais vraiment un monstre, c’était mes parents qui avaient raison. Je n’étais qu’un monstre. Ce fut le son de la porte qui me tira de mes pensées, quelqu’un frappait à la porte. Sa voix. La sienne, il était venu. Nao-Nao, il m’avait suivi. J’étais…. je ne savais pas en fait, mais au moins j’étais plus calme. Mon coeur se serra dans ma poitrine, autant de tristesse que de sentiment affectueux. Je ne répondis pas directement, mais rapidement j’allais ouvrir la porte. Il était là, mon regard sur lui je tournais la tête sur le côté pour mettre mes cheveux devant mon visage pour cacher mes yeux rougis et mes joues humide. Je… te laisse rentrer si... Je m’arrêtais une seconde avant de reprendre. M’appelle plus comme ça s’il te plait…. Too... C’était dur à dire, même pour moi. Tooru. S’il te plait. Je m’appelle Tsuki, avais-je dit dans un ton qui s’approchait plus d’une supplique. C’est moi…. mais… Je serrai les dents, j’avais fini par m’éloigner sans terminer mon explication, juste pour qu’il rentre, je m’enfonçai dans mon domicile et allai naturellement vers la table que j’avais quitté. Je pris une des photo entre mes doigts avant de lui la tendre. Je crois que…. tu as le droit de me détester. Mon regard remonta doucement vers le sien. Ca me faisait mal de l’avouer mais tout prouvait que j’avais été une personne horrible pour Nao. Je t’ai… abandonné hein ? Dans le fond je n’étais pas mieux qu’Akiya. J’étais même pire que lui.
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#tooraya
Sa voix me semblait loin. Si loin. Il était là, je savais qu’il était là. Je sentais ses mains sur moi. Il voulait me calmer, mais j’étais beaucoup trop énervé. J’avais foutu ce type au sol, je l’avais tatané et lui aussi m’avait foutu quelques coups de poings, donc je n’étais pas très frais non plus. Il fallait dire que mon agression ne remontait à pas si longtemps que ça, quelques semaines et mes côtes étaient encore fragilisée. Pourtant ça ne m’avait pas empêché de foncer tête baissée pour défendre celui qui peuplait toutes mes pensées et ce vieux gars n’avait pas intérêt de revenir emmerdé mon Nao-Nao sinon j’allais vraiment le buter, j’aurais été parfaitement incapable de me contrôler, j’aurais pu devenir fou à ce point là, je le savais parfaitement. Je secouais ma tête alors qu’un vif mal de tête s’empara de ma boîte crânnienne, je sentis les mains rassurantes de Naoya au niveau de mon visage. Mais je ne le regardais pas. Il n’y avait que ce nom qui me revenait en boucle dans le cerveau. Akiya. Et tout ce que nom pouvait m’évoquer, une myriade de sentiments, mais aucun d’eux n'était positifs, je ne ressentais que de la colère, de la crainte, de la peur aussi, ce sentiments d’insécurité. Akiya. Cet homme s’appelait Akiya. Ma respiration doucement redevint plus calme, mais toujours aussi forte. Mes yeux finirent par se décaller pour retomber sur le visage abîmé de mon homme. S’en aller ? Oui, il fallait qu’on parte. Partir loin de cet homme horrible. Je voulais tomber dans les bras de Nao-Nao, ça faisait…. beaucoup d’émotions d’un coup quand même. Mais je n’eus pas le temps d’agir - toujours pris entre tous mes sentiments. Le japonais reparle à ce type et lui ? Lui en réponse il le frappait à nouveau ? Il était vraiment aussi débile que ça ? C’était le geste de trop. Je commençais à lui hurler dessus. je vomissais toutes ces paroles sans même vraiment les comprendre moi-même. Je lui foutais un coup de pied directement dans sa tronche. C’était une mauvaise personne. Et je ne voulais plus qu’il s’approche de nous de Nao-Nao pour le blesser encore, encore plus que par le passé. Encore une fois je perdis complètement le cours de ma respiration, bien trop énervé, bien trop aveuglé par ma colère. par toutes ces informations qui m’arrivaient de force dans le crâne et qui me faisaient souffrir. J’avais comme le sentiment que ma tête allait exploser. Mais ce que je n’avais pas prévu, c’était ce que Nao-Nao allait me dire. Mon prénom. Mon véritable prénom. Tooru. Yang Tooru, ce garçon mort que plus personne ne connaissait sauf rares exceptions. Et j’ignorai pourquoi, mais quand sa voix énonça mon prénom, j’eus ce stupide réflexe de me retourner. Parce que que je suis disais, ben j’étais Tooru et Tooru était encore en moi. Mais quelques suffirent pour que tout bascule. Alors que je le fixais cette scène me passant en tête. Sauf que je ne saurai l’expliquer, cette fois, j’étais l’enfant. J’entendis ma propre voix dire ses mots. Joyeux anniversaire Nao-Nao ? Sans m’en rendre compte je l’avais appelé à haute voix. Je restais figé avant que la douleur de mon crâne me secoue une nouvelle, plus violemment. Je portais les paumes de mes main à mes tempes et mon buste se courba complètement vers l’avant à cause de la douleur. Tous ces souvenirs et d’autre moins agréables qui s’imposaient dans mon crâne. Démon ! C’est Satan qui t’a donné ces pensée sodomites. Mon regard paniqué commença filer de partout comme si la voix avait vraiment existée. J’étais égaré. Alors que le phénomène recommença. Tooru, j’ai honte de toi; Tooru, Tooru, TOORU ! Je tendis ma main vers l’avant et reculai brutalement en arrière en me protégeant de mon autre bras. NON ! Ma respiration était agitée, preuve de ma panique, ma colère, mon angoisse, tout ça réuni. Mon regard tomba à nouveau sur Nao… il avait dit Tooru. Comment…. Comment il connaissait mon prénom ? COMMENT IL LE CONNAISSAIT !? Mais … tout mon énervement resta coincé dans ma gorge. Nao…. Naoya. Non. Il ne fallait pas qu’il voit ça. Il ne fallait pas que je cris et…. j’allais crier. Laisse moi ! Avais-je dit précipitamment à mon amant avant de me retourner en boitant légèrement, avant de commencer carrément à courir en oubliant la douleur de mon crâne, de ma jambe, de mon coeur. Je courais sans m’arrêter. Sans me retourner, me découvrant une énergie incroyable, l’énergie de la fuite. Il m’avait suivi ? Je n’en savais trop rien. Je ne voulais pas savoir. Je ne voulais pas qu’il…. me voit dans cet état. Ce n’était pas moi. C’était…. mes sentiments qui prenaient le dessus.Et je… je ne maîtrisais pas, je ne maitrisais plus. Ce n’était plus moi. Et… j’aurais pu lui faire du mal, le blessé malgré moi et…. je ne voulais pas lui faire du mal, aussi bien physiquement que mentalement. Je m’en serai trop voulu. Beaucoup trop.
J’avais fini par me retrouver devant chez moi. Plus essoufflé que jamais, je ne savais pas combien de temps j’avais mis par arriver, mais j’étais vidé.J’étais rentré dans mon duplex précipitamment, claquant la porte derrière moi. J’avais foncé sous la douche pour me calmer, pour virer la sueur. Puis après avoir enfilé une nouvelle tenue décontractée, j’étais revenu face…. à ce que j’avais absolument voulu éviter. Je m’en souvenais. Ce dernier souvenir. Je m’étais entendu dire son prénom, son surnom. Naoya. J’avais entendu ma voix d’enfant lui parler. Mais…. non je ne pouvais pas dire que c’était impossible, parce que c’était possible justement. Et c’était ça qui me faisait flippé. Parce que ça aurait…. expliqué beaucoup de chose. C’était le moment, le moment d’affronter mes peurs. Installé à ma table à manger, j’ouvris l'album photo pour la première fois depuis cinq putain d’années. Je tournais les pages, à la recherche d’une réponse. Les photos s'enchaînent, les pages se tournaient puis… cette photo. Cette image. Ce visage, ce petit garçon brun, ses grand yeux en amande, ses lèvres épaisses. Je posais ma main sur ma bouche alors que je sorti la photo pour la retourner. Tooru et... Naoya. J’étouffais un sanglot. Mais se fut pire alors qu’en descendant mon regard je vis les autres photos. Toutes ces autres photos. Je les sortis une à une, sentant doucement mon regardant s’embrumer de plus en plus, jusqu’à ce que mes joues deviennent toutes humides, mes larmes roulant sur mes joues. Toutes ces photos, TOUTES c’était lui. C’était Naoya. Jes les observais dans mes pleurs silencieux. Le constat était là. Naoya avait fait partie de ma vie. Et moi… moi je l’avais oublié et… je l’avais oublié, effacé de ma mémoire. Je finis par laisser mon front lourdement tomber sur ma table. J’avais oublié Naoya…. peut-être même que je l’avais abandonné. Mes larmes coulèrent d’autant plus, j’étais un être horrible. Et le pire c’était que même avec ces photos, je n’arrivais pas à me souvenir clairement de lui. Je n’évais que ces flash de temps en temps. Pourtant les faits étaient là, Naoya était le petit garçon de mon enfance, mon ami qui avait tant compté pour moi, cet ami sans visage et sans nom…. c’était lui, ça avait été lui depuis le début. J’étais vraiment un monstre, c’était mes parents qui avaient raison. Je n’étais qu’un monstre. Ce fut le son de la porte qui me tira de mes pensées, quelqu’un frappait à la porte. Sa voix. La sienne, il était venu. Nao-Nao, il m’avait suivi. J’étais…. je ne savais pas en fait, mais au moins j’étais plus calme. Mon coeur se serra dans ma poitrine, autant de tristesse que de sentiment affectueux. Je ne répondis pas directement, mais rapidement j’allais ouvrir la porte. Il était là, mon regard sur lui je tournais la tête sur le côté pour mettre mes cheveux devant mon visage pour cacher mes yeux rougis et mes joues humide. Je… te laisse rentrer si... Je m’arrêtais une seconde avant de reprendre. M’appelle plus comme ça s’il te plait…. Too... C’était dur à dire, même pour moi. Tooru. S’il te plait. Je m’appelle Tsuki, avais-je dit dans un ton qui s’approchait plus d’une supplique. C’est moi…. mais… Je serrai les dents, j’avais fini par m’éloigner sans terminer mon explication, juste pour qu’il rentre, je m’enfonçai dans mon domicile et allai naturellement vers la table que j’avais quitté. Je pris une des photo entre mes doigts avant de lui la tendre. Je crois que…. tu as le droit de me détester. Mon regard remonta doucement vers le sien. Ca me faisait mal de l’avouer mais tout prouvait que j’avais été une personne horrible pour Nao. Je t’ai… abandonné hein ? Dans le fond je n’étais pas mieux qu’Akiya. J’étais même pire que lui.
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Re: I want to fill the pages of this story that isn’t over yet (tooraya) | Jeu 11 Oct - 3:44 Citer EditerSupprimer
dans sa tête, c’était le bordel. il ne parvenait même pas à y mettre de l’ordre. tsuki.. tooru.. ça expliquait tellement de choses, en vérité, ça expliquait même absolument tout. à tel point qu’il se demanda comment cette vérité si flagrante avait pu lui échapper. mais il fallait le comprendre, tooru connaissait son vrai prénom, pourquoi n’avait-il pas réagi ? est-ce qu’il se faisait passer volontairement pour quelqu’un d’autre ? tant de questions, et incapable de calmer toute cette agitation dans sa tête. et au moment où il prononça son nom, ce fût encore pire. les battements de son coeur s'accélèrent alors qu’il repensa à tout ces moments passés avec tsuki, c’était tooru, tooru depuis le début. naoya n’avait même plus conscience de ce qu’il se passait, il était transporté dans un autre monde, totalement perdu. il n’avait plus aucune lucidité, il restait là, à fixer tooru, se répétant que ça ne pouvait pas être possible. toutes ces questions encore sans réponse continuaient de le ronger, pourtant il finit par faire ce pas vers lui. sûrement le pas de trop, puisque tooru réagit aussitôt en plaçant sa main face à lui, non, lui avait-il crié. tooru paniquait, il était apeuré, ce qui fit froncer les sourcils du japonais. il lui en voulait ? il ne voulait pas le voir ? mais pourquoi avait-il passé tant de temps avec lui ? il savait très bien qu’il s’agissait de lui. de sasaki naoya… pas vrai ? pourquoi aurait-il fait ça ? pourquoi aurait-il été jusqu’à coucher avec lui ? il ne comprenait plus rien. le plus jeune reprit la parole, lui criant de le laisser. le.. laisser ? comment pouvait-il faire ça ? pourtant, naoya était pétrifié, il ne bougea plus un seul orteil. plus le temps passait, plus il était perdu. pourtant, tooru prit la fuite, il courait si vite. ce qui fit réagir le japonais, il détestait ne pas comprendre, ne pas avoir les réponses à ses questions, et puis quand bien même, il n’allait pas rester dans cet état… ni laisser tooru dans cet état. « non ! tooru attend j- » il n’eût même pas le temps de terminer sa phrase, alors qu’il s’apprêtait à partir dans sa direction, il fût retenu par son frère. encore en piteux état, ses doigts serraient son bras, il grimaça. « toi, tu restes là. » il tenta de se dégager de son emprise, tournant à nouveau le regard vers tooru… mais il avait déjà disparu. à nouveau, il regardait akiya. « tooru.. tu dis. » il grimaçait lui aussi, il avait bien du mal à tenir debout, pour preuve, il vint s’appuyer sur le mur. d’un geste brusque, naoya parvint enfin à se libérer de son emprise, il ne répondit rien, il lui lançait seulement ce regard noir avant de reprendre la route. il savait que son frère n’allait pas oublier ce qu’il s’était passé, pire, qu’il pourrait très bien se venger. il s’abaissa, attrapant les affaires de tooru avant de quitter les lieux, une boule au ventre.
il poussa la porte de son appartement, se dirigeant aussitôt vers sa chambre. il ouvrit son placard pour y sortir une grosse boîte, contenant certains de ses souvenirs. on pouvait y trouver une photo de ses parents, certaines de leurs affaires, et même le premier scoubidou que naoya avait pu faire. en bref, toutes sortes de choses, mais aussi, ses souvenirs avec tooru. il s’installa sur le lit, sortant quelques photos ainsi qu’une seconde petite boîte. kyle, curieux, s’empressa devenir renifler l’intérieur de la boîte. il attrapa une photo, une photo de lui et tooru qu’il fixa longuement, le coeur serré. son visage… les traits de son visage. c’était lui. il avait bien du mal à réaliser ce qu’il se passait, retrouver tooru était un doux rêve que le temps avait fini par effacer. il ne parvenait pas à calmer son coeur, et ça ne se calmait pas lorsqu’il posa les yeux sur ce ruban rouge. rapidement, il se leva, rangeant la boite et glissant le ruban dans sa poche. il ne pouvait pas le laisser. il n’allait pas faire ça, alors il sortit de sa chambre, rapidement. beaucoup trop rapidement qu'il en oublia les affaires de tooru dans sa chambre. il se mit en direction de son appartement.
« tooru... » il toqua une nouvelle fois. il était perdu, il ne comprenait strictement rien à ce qu'il se passait, il avait besoin d'explication, besoin de comprendre pourquoi tooru avait réagit de cette manière. il toqua plusieurs fois. encore et encore. « ouvre moi s'il te plaît... » pourquoi avait-il fui ? est-ce qu'il n'allait plus jamais vouloir le revoir ? cette idée lui faisait beaucoup trop de mal, fort heureusement, la porte s'ouvrit, laissant apparaître le jeune homme face à lui. de nouveau, son coeur se serra. se rappelant qu'il faisait face à tooru, et non plus à tsuki. qu'il n'avait jamais été un autre que celui avec qui il avait partagé tous ces moments. le mec dont il était en train de tomber amoureux, c'était tooru. ce dernier reprit la parole, lui disant qu'il le laissait entrer s'il ne l'appelait plus comme ça. comme ça... tooru ? naoya pencha son visage, ses sourcils froncés d'inquiétude. pourquoi cachait-il son visage de cette manière ? et pourquoi ne devait-il plus l'appeler comme ça ? il précisa même qu'il s'appelait tsuki, même s'il s'agissait de tooru. naoya était encore plus perdu. qu'est-ce que c'était que cette histoire ? tooru, ou plutôt tsuki, quitta la pièce sans même terminer sa phrase. pourquoi ne devait-il plus l'appeler comme ça ? il n'avait pas la réponse à sa question, il allait respecter son choix, évidemment, il voulait lui parler, comprendre, pas le mettre mal. est-ce que c'était pour cette raison qu'il avait fui ? parce qu'il l'avait appelé tooru ? naoya s'avança dans la pièce, fermant la porte derrière lui. timidement, il suivit tsuki avant qu'il lui tende une photo. de nouveau, il fronça les sourcils, restant toujours aussi silencieux, il baissa le regard sur cette fameuse photo, qu'il finit par tenir de ses deux mains. une photo de lui, plus jeune. une photo qu'il ne possédait pas. lui.. et tooru. tsuki. lui et le garçon qui avait marqué sa vie, celui qui se trouvait face à lui. comment ça, il avait le droit de le détester ? doucement, il releva le visage vers lui. et sa question ne l'aida en rien à y voir plus clair. il lui demanda s'il l'avait abandonné. la voix coupé, il baissa de nouveau la tête vers cette photo. cette photo qui avait le don de faire chavirer son cœur. tellement qu'en remontant le regard vers lui, il s'avança brusquement, le prenant dans ses bras. un sentiment de soulagement l'envahissait aussitôt. depuis le temps qu'il rêvait de pouvoir serrer tooru dans ses bras. et c'était ce qu'il faisait, il le serrait dans ses bras, soulagé, même s'il n'avait aucune réponse à ses questions. il ferma même les yeux un court instant, soufflant un: « tu m'as manqué... » soupira t-il de soulagement. c'était plus fort que lui, il fallait qu'il le sache. s'il savait à quel point il avait toujours compté pour lui. seulement, encore une fois, il ne pensait jamais le revoir. il resta quelques longues secondes dans cette position avant de reculer son visage, scrutant le sien. « tu... » il était hésitant, mais il ne voulait pas gaffer. s'il ne voulait pas qu'il l'appelle par son prénom, ce n'était pas sans raison.. et peut-être qu'il n'y avait pas que ça. « tu te souviens de moi, hein? » parce que oui, ça lui avait traversé l'esprit. ce qui expliquerait pourquoi il n'avait pas réagi avant, ils étaient jeunes... tout le monde n'avait pas la mémoire de naoya, peut-être même qu'il ne l'avait pas autant marqué que lui. il fixa la photo, le cœur toujours serré, alors qu'il prit place sur la chaise derrière lui sans aucune attention. ses jambes peinaient à tenir debout. « pourquoi tu n'as jamais répondu à mes lettres...? » ça ne sonnait pas comme un reproche, c'était même tout le contraire, on pouvait entendre cette tristesse que le japonais ressentait. que ça l'avait atteint. c'était quelque chose qu'il n'avait jamais compris. du jour au lendemain, plus aucune nouvelle de tooru. il n'avait pourtant rien fait de mal, enfin.. il pensait. « j'ai.. fait quelque chose de mal ? j'comprends pas... » ça le dépassait, ses émotions avaient le contrôle sur lui depuis plusieurs heures maintenant.
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dans sa tête, c’était le bordel. il ne parvenait même pas à y mettre de l’ordre. tsuki.. tooru.. ça expliquait tellement de choses, en vérité, ça expliquait même absolument tout. à tel point qu’il se demanda comment cette vérité si flagrante avait pu lui échapper. mais il fallait le comprendre, tooru connaissait son vrai prénom, pourquoi n’avait-il pas réagi ? est-ce qu’il se faisait passer volontairement pour quelqu’un d’autre ? tant de questions, et incapable de calmer toute cette agitation dans sa tête. et au moment où il prononça son nom, ce fût encore pire. les battements de son coeur s'accélèrent alors qu’il repensa à tout ces moments passés avec tsuki, c’était tooru, tooru depuis le début. naoya n’avait même plus conscience de ce qu’il se passait, il était transporté dans un autre monde, totalement perdu. il n’avait plus aucune lucidité, il restait là, à fixer tooru, se répétant que ça ne pouvait pas être possible. toutes ces questions encore sans réponse continuaient de le ronger, pourtant il finit par faire ce pas vers lui. sûrement le pas de trop, puisque tooru réagit aussitôt en plaçant sa main face à lui, non, lui avait-il crié. tooru paniquait, il était apeuré, ce qui fit froncer les sourcils du japonais. il lui en voulait ? il ne voulait pas le voir ? mais pourquoi avait-il passé tant de temps avec lui ? il savait très bien qu’il s’agissait de lui. de sasaki naoya… pas vrai ? pourquoi aurait-il fait ça ? pourquoi aurait-il été jusqu’à coucher avec lui ? il ne comprenait plus rien. le plus jeune reprit la parole, lui criant de le laisser. le.. laisser ? comment pouvait-il faire ça ? pourtant, naoya était pétrifié, il ne bougea plus un seul orteil. plus le temps passait, plus il était perdu. pourtant, tooru prit la fuite, il courait si vite. ce qui fit réagir le japonais, il détestait ne pas comprendre, ne pas avoir les réponses à ses questions, et puis quand bien même, il n’allait pas rester dans cet état… ni laisser tooru dans cet état. « non ! tooru attend j- » il n’eût même pas le temps de terminer sa phrase, alors qu’il s’apprêtait à partir dans sa direction, il fût retenu par son frère. encore en piteux état, ses doigts serraient son bras, il grimaça. « toi, tu restes là. » il tenta de se dégager de son emprise, tournant à nouveau le regard vers tooru… mais il avait déjà disparu. à nouveau, il regardait akiya. « tooru.. tu dis. » il grimaçait lui aussi, il avait bien du mal à tenir debout, pour preuve, il vint s’appuyer sur le mur. d’un geste brusque, naoya parvint enfin à se libérer de son emprise, il ne répondit rien, il lui lançait seulement ce regard noir avant de reprendre la route. il savait que son frère n’allait pas oublier ce qu’il s’était passé, pire, qu’il pourrait très bien se venger. il s’abaissa, attrapant les affaires de tooru avant de quitter les lieux, une boule au ventre.
il poussa la porte de son appartement, se dirigeant aussitôt vers sa chambre. il ouvrit son placard pour y sortir une grosse boîte, contenant certains de ses souvenirs. on pouvait y trouver une photo de ses parents, certaines de leurs affaires, et même le premier scoubidou que naoya avait pu faire. en bref, toutes sortes de choses, mais aussi, ses souvenirs avec tooru. il s’installa sur le lit, sortant quelques photos ainsi qu’une seconde petite boîte. kyle, curieux, s’empressa devenir renifler l’intérieur de la boîte. il attrapa une photo, une photo de lui et tooru qu’il fixa longuement, le coeur serré. son visage… les traits de son visage. c’était lui. il avait bien du mal à réaliser ce qu’il se passait, retrouver tooru était un doux rêve que le temps avait fini par effacer. il ne parvenait pas à calmer son coeur, et ça ne se calmait pas lorsqu’il posa les yeux sur ce ruban rouge. rapidement, il se leva, rangeant la boite et glissant le ruban dans sa poche. il ne pouvait pas le laisser. il n’allait pas faire ça, alors il sortit de sa chambre, rapidement. beaucoup trop rapidement qu'il en oublia les affaires de tooru dans sa chambre. il se mit en direction de son appartement.
« tooru... » il toqua une nouvelle fois. il était perdu, il ne comprenait strictement rien à ce qu'il se passait, il avait besoin d'explication, besoin de comprendre pourquoi tooru avait réagit de cette manière. il toqua plusieurs fois. encore et encore. « ouvre moi s'il te plaît... » pourquoi avait-il fui ? est-ce qu'il n'allait plus jamais vouloir le revoir ? cette idée lui faisait beaucoup trop de mal, fort heureusement, la porte s'ouvrit, laissant apparaître le jeune homme face à lui. de nouveau, son coeur se serra. se rappelant qu'il faisait face à tooru, et non plus à tsuki. qu'il n'avait jamais été un autre que celui avec qui il avait partagé tous ces moments. le mec dont il était en train de tomber amoureux, c'était tooru. ce dernier reprit la parole, lui disant qu'il le laissait entrer s'il ne l'appelait plus comme ça. comme ça... tooru ? naoya pencha son visage, ses sourcils froncés d'inquiétude. pourquoi cachait-il son visage de cette manière ? et pourquoi ne devait-il plus l'appeler comme ça ? il précisa même qu'il s'appelait tsuki, même s'il s'agissait de tooru. naoya était encore plus perdu. qu'est-ce que c'était que cette histoire ? tooru, ou plutôt tsuki, quitta la pièce sans même terminer sa phrase. pourquoi ne devait-il plus l'appeler comme ça ? il n'avait pas la réponse à sa question, il allait respecter son choix, évidemment, il voulait lui parler, comprendre, pas le mettre mal. est-ce que c'était pour cette raison qu'il avait fui ? parce qu'il l'avait appelé tooru ? naoya s'avança dans la pièce, fermant la porte derrière lui. timidement, il suivit tsuki avant qu'il lui tende une photo. de nouveau, il fronça les sourcils, restant toujours aussi silencieux, il baissa le regard sur cette fameuse photo, qu'il finit par tenir de ses deux mains. une photo de lui, plus jeune. une photo qu'il ne possédait pas. lui.. et tooru. tsuki. lui et le garçon qui avait marqué sa vie, celui qui se trouvait face à lui. comment ça, il avait le droit de le détester ? doucement, il releva le visage vers lui. et sa question ne l'aida en rien à y voir plus clair. il lui demanda s'il l'avait abandonné. la voix coupé, il baissa de nouveau la tête vers cette photo. cette photo qui avait le don de faire chavirer son cœur. tellement qu'en remontant le regard vers lui, il s'avança brusquement, le prenant dans ses bras. un sentiment de soulagement l'envahissait aussitôt. depuis le temps qu'il rêvait de pouvoir serrer tooru dans ses bras. et c'était ce qu'il faisait, il le serrait dans ses bras, soulagé, même s'il n'avait aucune réponse à ses questions. il ferma même les yeux un court instant, soufflant un: « tu m'as manqué... » soupira t-il de soulagement. c'était plus fort que lui, il fallait qu'il le sache. s'il savait à quel point il avait toujours compté pour lui. seulement, encore une fois, il ne pensait jamais le revoir. il resta quelques longues secondes dans cette position avant de reculer son visage, scrutant le sien. « tu... » il était hésitant, mais il ne voulait pas gaffer. s'il ne voulait pas qu'il l'appelle par son prénom, ce n'était pas sans raison.. et peut-être qu'il n'y avait pas que ça. « tu te souviens de moi, hein? » parce que oui, ça lui avait traversé l'esprit. ce qui expliquerait pourquoi il n'avait pas réagi avant, ils étaient jeunes... tout le monde n'avait pas la mémoire de naoya, peut-être même qu'il ne l'avait pas autant marqué que lui. il fixa la photo, le cœur toujours serré, alors qu'il prit place sur la chaise derrière lui sans aucune attention. ses jambes peinaient à tenir debout. « pourquoi tu n'as jamais répondu à mes lettres...? » ça ne sonnait pas comme un reproche, c'était même tout le contraire, on pouvait entendre cette tristesse que le japonais ressentait. que ça l'avait atteint. c'était quelque chose qu'il n'avait jamais compris. du jour au lendemain, plus aucune nouvelle de tooru. il n'avait pourtant rien fait de mal, enfin.. il pensait. « j'ai.. fait quelque chose de mal ? j'comprends pas... » ça le dépassait, ses émotions avaient le contrôle sur lui depuis plusieurs heures maintenant.
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Re: I want to fill the pages of this story that isn’t over yet (tooraya) | Dim 14 Oct - 14:21 Citer EditerSupprimer
Quelqu’un avait frappé à ma porte. Et ce quelqu’un, c’était Naoya. Mon cœur se serra instantanément alors que sa voix voit se fit entendre. Il avait fini par venir me suivre. Malgré mes paroles. Il était venu. Et mon cœur se serrait d’autant plus. Malgré tout ce qu’il s’était passé, il était là. Il m’avait vu dans mon état de rage le plus intense, cet état qui me faisait ressembler à un fou échappé d’un asile et même après lui avoir hurlé dessus, il était revenu. alors peut-être qu’il venait me dire qu’il ne voulait plus me voir, qu’il me haïssait. Mais je n’en avais pas l’impression ? Sa voix avait plus l’air triste que énervée ? J’avais fini par ouvrir la porte, laissant mes cheveux décolorés - qui commençaient à se faire un peu trop long - devant mon visages pour cacher mes yeux rougeoyants à cause des larmes que j’avais versé juste avant. Mais je lui laissais comprendre que je ne voulais plus entendre ce prénom. Tooru. CVa me faisait du mal rien que d’y penser, j’avais …. trop de mauvais souvenirs liés à ce simple prénom. Je ne pouvais le nier Yang Tooru, c’était moi. C’était le nom avec lequel j’étais né. Celui avec lequel j’avais grandi et celui que j’avais encore sur tous les papiers administratifs. Mais Tooru…. Tooru était mort et enterré. Tooru était mort à petit feu à cause de toutes ces épreuves. Toutes ces épreuves qui l’avait achevé. Finir à la rue. Dormir sur un carton. Vendre son cul pour vivre. Les premiers jours sans manger. La drogue. Oui, Tooru était mort, il ne restait plus que cette épave qu’était Tsuki. Et le simple fait d’entendre ce nom… c’était trop pour moi. Normalement Junhee l’utilisait quand on s’engueulait et ça me faisait devenir complètement fou de rage. J’avais déjà frappé mon ex après qu’il ait eu l’audace de m’appeler comme ça pendant une dispute… sans pouvoir me maîtriser et… je ne voulais de Nao-Nao ait à subir ça. Je voulais le préserver de ma colère… et de moi. Alors je tentais de lui expliquer la situation, que j’étais bien la personne qu’il pensait que j’étais, mais que… tout était compliqué. Je préférais le laisser entrer. J’avais fini par attraper cette photo. La photo que j’avais trouvé en premier lieu. Avec nos deux visages de gamins. C’était lui, c’était évident c’était Naoya. Il avait gardé ces traits caractéristiques, bien sûr plus mature et masculin, mais il était reconnaissable, tout comme moi. Mais…. même avec ça, je ne me souvenais pas. Nao avait fait partie de ma vie et…. je ne me souvenais plus de lui. Il avait le droit de me haïr, de me détester…j’avais de ce sentiment de l’avoir abandonné. Pourtant, sa réaction, je ne m’y attendais pas. Il s’avança d’un coup vers moi et me pris dans ses bras. Je fermais quelques instants les yeux, posant ma tête contre la sienne. Jamais qu’il me prenne dans ses bras… mais ses mots… je lui avais manqué ? Depuis quelques heures hein ? Je ne compris pas tout de suite ce qu’il voulait dire, jusqu’à ce qu’il se recule pour me regarder, voyant mon incompréhension, la question fut immédiate. Me souvenir de lui ? Je baissais le regard avant de me reculer pour imposer cette distance entre lui et moi. Nerveusement avec mes doigts comme un gosse qui avait fait une bêtise. Alors qu’il finit par s’asseoir, j’avouais que j’avais surtout envie de m’enfuir une nouvelle fois. Mais s’enfuir de son propre appartement, c’était compliqué. Je commençais doucement à sentir mon amie la culpabilité se reposer sur mes épaules. Il m’avait confirmé que…. que je l’avais abandonné. Alors je senti les larmes me remonter aux yeux. J’étais une personne horrible. Je me détestais. Et se fut pire quand il parla de lettres ? Quelles lettres ? Mon regard vint à nouveau chercher celui de mon amant. Mon regard était de plus en plus embrumé, tellement que je le voyais complètement flou. Et à nouveau mes larmes coulèrent. Il n’avait rien fait de mal. C’était MOI la seule personne mauvaise ici et le pire, c’était que je ne comprenais rien. Nao-Nao…. je suis tellement…. désolé. Je posais ma main sur ma bouche pour étouffer un sanglot. Je ne…. me souviens pas, je baissais à nouveau les yeux, n’ayant pas la force d’affronter son regard. Il devait me détester c’était sûr. J’ai des…. soucis de mémoire Nao. C’était sortit, enfin je commençai à lui parler de ce qui clochait chez moi. Et…. il allait fuir. Je le savais. J’étais un monstre, un anomalie, un truc dysfonctionnel. Et personne n’avait envie de passer son temps avec un type avec un cerveau qui ne fonctionnait pas. Je suis malade, c’est pour ça… que je ne me souviens pas de mon enfance et… que j’oublie des choses qui viennent de se passer, je suis un putain de détraqué Nao-Nao, je sanglotais à nouveau avant de finir par m’asseoir sur mon canapé pour recroqueviller mes jambes contre mon torse et enfouir mon visage sur mes genoux pour continuer à pleurer silencieusement. Je n’ai pas… reçu de lettre, je crois ? Je… non sinon je les aurais gardé et…. j’aurais pu me rappeler de toi, je pris une pause avant de vite rajouter. Tu es une personne bien Nao-Nao, t’as rien fait de mal. Je suis le seul monstre ici, tu … ferais mieux de partir, personne devrait avoir à me subir, surtout pas toi, tu mérites mieux que moi. je secouai la tête tristement. J’avais été un imbécile de penser que Nao et moi ça pouvait fonctionner. Le japonais est homme si doux, compréhensif, beau, intelligent, patient, il était parfait. Non il méritait une personne mieux que moi, j’en étais sûr. j’avais beaucoup trop de sentiments, tout était en vrac dans ma tête. Je n’arrivais pas à retrouver le fil de ma propre pensée alors j’essayais de raconter les choses comme elles me venaient. Quand j’étais petit…. j’avais un ami au Japon. Mon seul ami et… je crois que j’étais amoureux de lui ? Et… on devait se marier ? Et avoir notre famille à nous ? C’est…. flou. Tout en disant ça, j’avais posé inconsciemment mon regard sur le ruban que j’avais accroché à mon poignet et glissa mes doigts sur lui. Le petit garçon… quand je commence à me souvenir, j’arrive pas à avoir son visage ou à me souvenir de son nom, avais-je soufflé pour en continuant mes caresses sur le ruban rouge avant de venir chercher le regarde de mon japonais. C’est…. c’est toi ? Nao-Nao… c’est toi le petit garçon hein ? Tu étais mon amoureux ? Je frissonnais alors que mon cœur se serra dans ma poitrine. C’était stupide, je l’avais la réponse. Les photos, ce dernier…. souvenir. Je savais que c’était lui. Mais … je voulais qu’il me le dise. Je voulais l’entendre de sa bouche. Naoya avait été mon meilleur ami, mon amoureux, la personne la plus important de mon mon d’enfant… et en phase pour devenir la plus important de mon monde de jeune adulte.
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#tooraya
Quelqu’un avait frappé à ma porte. Et ce quelqu’un, c’était Naoya. Mon cœur se serra instantanément alors que sa voix voit se fit entendre. Il avait fini par venir me suivre. Malgré mes paroles. Il était venu. Et mon cœur se serrait d’autant plus. Malgré tout ce qu’il s’était passé, il était là. Il m’avait vu dans mon état de rage le plus intense, cet état qui me faisait ressembler à un fou échappé d’un asile et même après lui avoir hurlé dessus, il était revenu. alors peut-être qu’il venait me dire qu’il ne voulait plus me voir, qu’il me haïssait. Mais je n’en avais pas l’impression ? Sa voix avait plus l’air triste que énervée ? J’avais fini par ouvrir la porte, laissant mes cheveux décolorés - qui commençaient à se faire un peu trop long - devant mon visages pour cacher mes yeux rougeoyants à cause des larmes que j’avais versé juste avant. Mais je lui laissais comprendre que je ne voulais plus entendre ce prénom. Tooru. CVa me faisait du mal rien que d’y penser, j’avais …. trop de mauvais souvenirs liés à ce simple prénom. Je ne pouvais le nier Yang Tooru, c’était moi. C’était le nom avec lequel j’étais né. Celui avec lequel j’avais grandi et celui que j’avais encore sur tous les papiers administratifs. Mais Tooru…. Tooru était mort et enterré. Tooru était mort à petit feu à cause de toutes ces épreuves. Toutes ces épreuves qui l’avait achevé. Finir à la rue. Dormir sur un carton. Vendre son cul pour vivre. Les premiers jours sans manger. La drogue. Oui, Tooru était mort, il ne restait plus que cette épave qu’était Tsuki. Et le simple fait d’entendre ce nom… c’était trop pour moi. Normalement Junhee l’utilisait quand on s’engueulait et ça me faisait devenir complètement fou de rage. J’avais déjà frappé mon ex après qu’il ait eu l’audace de m’appeler comme ça pendant une dispute… sans pouvoir me maîtriser et… je ne voulais de Nao-Nao ait à subir ça. Je voulais le préserver de ma colère… et de moi. Alors je tentais de lui expliquer la situation, que j’étais bien la personne qu’il pensait que j’étais, mais que… tout était compliqué. Je préférais le laisser entrer. J’avais fini par attraper cette photo. La photo que j’avais trouvé en premier lieu. Avec nos deux visages de gamins. C’était lui, c’était évident c’était Naoya. Il avait gardé ces traits caractéristiques, bien sûr plus mature et masculin, mais il était reconnaissable, tout comme moi. Mais…. même avec ça, je ne me souvenais pas. Nao avait fait partie de ma vie et…. je ne me souvenais plus de lui. Il avait le droit de me haïr, de me détester…j’avais de ce sentiment de l’avoir abandonné. Pourtant, sa réaction, je ne m’y attendais pas. Il s’avança d’un coup vers moi et me pris dans ses bras. Je fermais quelques instants les yeux, posant ma tête contre la sienne. Jamais qu’il me prenne dans ses bras… mais ses mots… je lui avais manqué ? Depuis quelques heures hein ? Je ne compris pas tout de suite ce qu’il voulait dire, jusqu’à ce qu’il se recule pour me regarder, voyant mon incompréhension, la question fut immédiate. Me souvenir de lui ? Je baissais le regard avant de me reculer pour imposer cette distance entre lui et moi. Nerveusement avec mes doigts comme un gosse qui avait fait une bêtise. Alors qu’il finit par s’asseoir, j’avouais que j’avais surtout envie de m’enfuir une nouvelle fois. Mais s’enfuir de son propre appartement, c’était compliqué. Je commençais doucement à sentir mon amie la culpabilité se reposer sur mes épaules. Il m’avait confirmé que…. que je l’avais abandonné. Alors je senti les larmes me remonter aux yeux. J’étais une personne horrible. Je me détestais. Et se fut pire quand il parla de lettres ? Quelles lettres ? Mon regard vint à nouveau chercher celui de mon amant. Mon regard était de plus en plus embrumé, tellement que je le voyais complètement flou. Et à nouveau mes larmes coulèrent. Il n’avait rien fait de mal. C’était MOI la seule personne mauvaise ici et le pire, c’était que je ne comprenais rien. Nao-Nao…. je suis tellement…. désolé. Je posais ma main sur ma bouche pour étouffer un sanglot. Je ne…. me souviens pas, je baissais à nouveau les yeux, n’ayant pas la force d’affronter son regard. Il devait me détester c’était sûr. J’ai des…. soucis de mémoire Nao. C’était sortit, enfin je commençai à lui parler de ce qui clochait chez moi. Et…. il allait fuir. Je le savais. J’étais un monstre, un anomalie, un truc dysfonctionnel. Et personne n’avait envie de passer son temps avec un type avec un cerveau qui ne fonctionnait pas. Je suis malade, c’est pour ça… que je ne me souviens pas de mon enfance et… que j’oublie des choses qui viennent de se passer, je suis un putain de détraqué Nao-Nao, je sanglotais à nouveau avant de finir par m’asseoir sur mon canapé pour recroqueviller mes jambes contre mon torse et enfouir mon visage sur mes genoux pour continuer à pleurer silencieusement. Je n’ai pas… reçu de lettre, je crois ? Je… non sinon je les aurais gardé et…. j’aurais pu me rappeler de toi, je pris une pause avant de vite rajouter. Tu es une personne bien Nao-Nao, t’as rien fait de mal. Je suis le seul monstre ici, tu … ferais mieux de partir, personne devrait avoir à me subir, surtout pas toi, tu mérites mieux que moi. je secouai la tête tristement. J’avais été un imbécile de penser que Nao et moi ça pouvait fonctionner. Le japonais est homme si doux, compréhensif, beau, intelligent, patient, il était parfait. Non il méritait une personne mieux que moi, j’en étais sûr. j’avais beaucoup trop de sentiments, tout était en vrac dans ma tête. Je n’arrivais pas à retrouver le fil de ma propre pensée alors j’essayais de raconter les choses comme elles me venaient. Quand j’étais petit…. j’avais un ami au Japon. Mon seul ami et… je crois que j’étais amoureux de lui ? Et… on devait se marier ? Et avoir notre famille à nous ? C’est…. flou. Tout en disant ça, j’avais posé inconsciemment mon regard sur le ruban que j’avais accroché à mon poignet et glissa mes doigts sur lui. Le petit garçon… quand je commence à me souvenir, j’arrive pas à avoir son visage ou à me souvenir de son nom, avais-je soufflé pour en continuant mes caresses sur le ruban rouge avant de venir chercher le regarde de mon japonais. C’est…. c’est toi ? Nao-Nao… c’est toi le petit garçon hein ? Tu étais mon amoureux ? Je frissonnais alors que mon cœur se serra dans ma poitrine. C’était stupide, je l’avais la réponse. Les photos, ce dernier…. souvenir. Je savais que c’était lui. Mais … je voulais qu’il me le dise. Je voulais l’entendre de sa bouche. Naoya avait été mon meilleur ami, mon amoureux, la personne la plus important de mon mon d’enfant… et en phase pour devenir la plus important de mon monde de jeune adulte.
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Re: I want to fill the pages of this story that isn’t over yet (tooraya) | Jeu 8 Nov - 22:37 Citer EditerSupprimer
naoya ne comprenait rien, c'est vrai quoi, tout s'était passé beaucoup trop vite pour qu'il puisse comprendre quoi que ce soit. des informations beaucoup trop importantes à assimiler lui étaient tombés dessus, et pourtant, la plupart de ses questions restaient sans réponse. hors, naoya détestait ne pas comprendre. il avait horreur de ça, il voulait que tout soit clair, il voulait savoir, alors il était venu chercher des réponses, mais pas que. il était aussi venu s'assurer de l'état de tsuki... il avait l'air si mal, et ça atteignait le japonais. et puis, tsuki.. c'était tooru. comment c'était possible ? c'était à la fois évident, à la fois insensé. il ne savait plus sur quel pied danser, alors il tentait de comprendre, il voulait comprendre. le jeune japonais fronça les sourcils en voyant tsuki reculer, imposant une distance entre eux. il avait dit quelque chose de mal ? il avait fait une connerie ? il ne comprenait rien du tout. son cœur se serra lorsqu'il pût apercevoir ses larmes couler, il avait envie de le prendre dans ses bras, de le serrer contre lui tant ça lui faisait du mal de le voir comme ça, mais il doutait que ça soit une bonne idée. s'il avait imposé une distance, ce n'était pas pour rien, pas vrai ? tsuki s'excusa, étouffant un sanglot, il finit par lui dire qu'il ne se souvenait de rien. naoya baissa le regard, il était davantage paumé, qu'est-ce que ça voulait dire ? il n'en savait rien, il ne voulait juste pas qu'il pleure. rapidement, il releva le regard, cherchant son regard mais tsuki l'évitait. il détestait ça, son coeur rata un battement alors qu'il lui précisa qu'il avait des soucis de mémoire. des soucis de mémoires ? il s'était passé quelque chose ? il lui précisa qu'il était malade, qu'il ne se souvenait plus de son enfance, et de beaucoup de choses, il ajouta même qu'il était un « détraqué » ce qui fit hocher la tête du japonais. non.. pas du tout. ce n'était pas comme ça qu'il voyait les choses. tooru se recula, prenant place sur le canapé. naoya eût le réflexe de s'avancer vers lui mais ses pas se stoppèrent aussitôt, peut-être que tooru ne voulait pas qu'il s'approche de lui, toutes ces informations à digérer, il ne savait plus quoi faire pendant de longues secondes. il reprit la parole, lui disant qu'il n'avait pas reçu de lettres, il ajouta même que naoya était une bonne personne, et qu'il n'avait rien fait de mal... mais pourquoi se décrivait-il comme un monstre ? de nouveau, le coeur du plus vieux se serra dans sa poitrine, ses mots étaient horribles, déchirant. comment ça, il ferait mieux de partir ? il n'avait pas envie de partir, et puis, il ne pensait pas comme lui. il méritait mieux ? c'était pas sa vision des choses. tooru était loin d'être un monstre. il voulait reprendre la parole, pour le rassurer, mais il laissa tooru parler. peut-être que ça lui faisait du bien et puis, plus il en saura, plus il saura comment réagir de la meilleure des manières. tooru lui confia même avoir eu un ami au japon quand il était plus jeune. c'était lui, c'était naoya, et ses confidences firent battre son cœur. il ne pût même s'empêcher de sourire quand il lui précisa qu'il était amoureux de lui. pendant un instant, il baissa le regard sur le ruban rouge qu'il avait au poignet, tooru le tripotait, quand il lui demanda finalement s'il s'agissait de lui, malgré les circonstances, naoya ne pût s'empêcher de sourire tendrement. pas le sourire le plus joyeux du monde, mais c'était son coeur qui parlait, ses sentiments, et ceux du jeune naoya qu'il était. alors doucement, pour ne pas le brusquer, il s'approcha de lui, toujours aussi silencieux, il prit place à ses côtés, prenant une profonde inspiration. il en avait des choses à dire. « t'es pas un monstre, tsuki. » il fit même attention à ne pas prononcer le mauvais prénom. mais il voulait qu'il le sache, il ne le voyait pas comme un monstre. « je partirai pas d'ici. » lâcha t-il d'une voix sûre d'elle. il ne voulait pas partir d'ici et ne le ferait pas, ou seulement si tsuki le voulait, mais naoya en avait aucune envie. « c'est.. grave ? comment ça tu es malade ? » pour le coup, ce n'était pas de la curiosité mais de l'inquiétude. c'était grave, ce qu'il avait ? non pas que ça changerait quelque chose, mais il voulait le savoir. « tu sais.. ce n'est pas grave si tu t'en souviens pas. c'est pas un drame. » il était sincère, qu'est-ce que ça pouvait faire ? peut-être que tsuki s'en voulait, en pensant que naoya allait lui en vouloir mais ce n'était pas le cas. « j'n'ai pas envie que tu t'vois comme un monstre. j'te vois pas comme ça... » il s'approcha doucement de lui, encore une fois, il ne voulait pas le brusquer, mais délicatement, il vint poser sa main sur la sienne. il la serra très fort, comme pour marquer ses mots. « j'serai toujours là pour toi. » quoi qu'il arrivait, naoya serait là. c'était ce qu'il lui avait promis étant plus jeune, et ça ne changerait jamais. tooru avait toujours énormément compté pour lui, ça expliquait pourquoi il avait été poussé à rentrer dans ce salon, pourquoi le feeling passait si bien depuis le début, à croire que son cœur avait reconnu tooru avant que naoya le reconnaisse lui-même. « quand je t'ai parlé de mon ami.. celui à qui tu me faisais penser, tu m'as dit de garder espoir. qu'un jour je le reverrais peut-être. » un tendre sourire étira ses lèvres qu'il conclut enfin « t'avais raison. » il lâcha sa main, venant fouiller dans sa poche pour y sortir son ruban rouge à lui, celui qu'il avait récupéré à son appartement avant de venir ici. « et.. oui. » répondit-il enfin, releva les yeux vers lui, un sourire bondé de sentiments. « c'était moi. »
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naoya ne comprenait rien, c'est vrai quoi, tout s'était passé beaucoup trop vite pour qu'il puisse comprendre quoi que ce soit. des informations beaucoup trop importantes à assimiler lui étaient tombés dessus, et pourtant, la plupart de ses questions restaient sans réponse. hors, naoya détestait ne pas comprendre. il avait horreur de ça, il voulait que tout soit clair, il voulait savoir, alors il était venu chercher des réponses, mais pas que. il était aussi venu s'assurer de l'état de tsuki... il avait l'air si mal, et ça atteignait le japonais. et puis, tsuki.. c'était tooru. comment c'était possible ? c'était à la fois évident, à la fois insensé. il ne savait plus sur quel pied danser, alors il tentait de comprendre, il voulait comprendre. le jeune japonais fronça les sourcils en voyant tsuki reculer, imposant une distance entre eux. il avait dit quelque chose de mal ? il avait fait une connerie ? il ne comprenait rien du tout. son cœur se serra lorsqu'il pût apercevoir ses larmes couler, il avait envie de le prendre dans ses bras, de le serrer contre lui tant ça lui faisait du mal de le voir comme ça, mais il doutait que ça soit une bonne idée. s'il avait imposé une distance, ce n'était pas pour rien, pas vrai ? tsuki s'excusa, étouffant un sanglot, il finit par lui dire qu'il ne se souvenait de rien. naoya baissa le regard, il était davantage paumé, qu'est-ce que ça voulait dire ? il n'en savait rien, il ne voulait juste pas qu'il pleure. rapidement, il releva le regard, cherchant son regard mais tsuki l'évitait. il détestait ça, son coeur rata un battement alors qu'il lui précisa qu'il avait des soucis de mémoire. des soucis de mémoires ? il s'était passé quelque chose ? il lui précisa qu'il était malade, qu'il ne se souvenait plus de son enfance, et de beaucoup de choses, il ajouta même qu'il était un « détraqué » ce qui fit hocher la tête du japonais. non.. pas du tout. ce n'était pas comme ça qu'il voyait les choses. tooru se recula, prenant place sur le canapé. naoya eût le réflexe de s'avancer vers lui mais ses pas se stoppèrent aussitôt, peut-être que tooru ne voulait pas qu'il s'approche de lui, toutes ces informations à digérer, il ne savait plus quoi faire pendant de longues secondes. il reprit la parole, lui disant qu'il n'avait pas reçu de lettres, il ajouta même que naoya était une bonne personne, et qu'il n'avait rien fait de mal... mais pourquoi se décrivait-il comme un monstre ? de nouveau, le coeur du plus vieux se serra dans sa poitrine, ses mots étaient horribles, déchirant. comment ça, il ferait mieux de partir ? il n'avait pas envie de partir, et puis, il ne pensait pas comme lui. il méritait mieux ? c'était pas sa vision des choses. tooru était loin d'être un monstre. il voulait reprendre la parole, pour le rassurer, mais il laissa tooru parler. peut-être que ça lui faisait du bien et puis, plus il en saura, plus il saura comment réagir de la meilleure des manières. tooru lui confia même avoir eu un ami au japon quand il était plus jeune. c'était lui, c'était naoya, et ses confidences firent battre son cœur. il ne pût même s'empêcher de sourire quand il lui précisa qu'il était amoureux de lui. pendant un instant, il baissa le regard sur le ruban rouge qu'il avait au poignet, tooru le tripotait, quand il lui demanda finalement s'il s'agissait de lui, malgré les circonstances, naoya ne pût s'empêcher de sourire tendrement. pas le sourire le plus joyeux du monde, mais c'était son coeur qui parlait, ses sentiments, et ceux du jeune naoya qu'il était. alors doucement, pour ne pas le brusquer, il s'approcha de lui, toujours aussi silencieux, il prit place à ses côtés, prenant une profonde inspiration. il en avait des choses à dire. « t'es pas un monstre, tsuki. » il fit même attention à ne pas prononcer le mauvais prénom. mais il voulait qu'il le sache, il ne le voyait pas comme un monstre. « je partirai pas d'ici. » lâcha t-il d'une voix sûre d'elle. il ne voulait pas partir d'ici et ne le ferait pas, ou seulement si tsuki le voulait, mais naoya en avait aucune envie. « c'est.. grave ? comment ça tu es malade ? » pour le coup, ce n'était pas de la curiosité mais de l'inquiétude. c'était grave, ce qu'il avait ? non pas que ça changerait quelque chose, mais il voulait le savoir. « tu sais.. ce n'est pas grave si tu t'en souviens pas. c'est pas un drame. » il était sincère, qu'est-ce que ça pouvait faire ? peut-être que tsuki s'en voulait, en pensant que naoya allait lui en vouloir mais ce n'était pas le cas. « j'n'ai pas envie que tu t'vois comme un monstre. j'te vois pas comme ça... » il s'approcha doucement de lui, encore une fois, il ne voulait pas le brusquer, mais délicatement, il vint poser sa main sur la sienne. il la serra très fort, comme pour marquer ses mots. « j'serai toujours là pour toi. » quoi qu'il arrivait, naoya serait là. c'était ce qu'il lui avait promis étant plus jeune, et ça ne changerait jamais. tooru avait toujours énormément compté pour lui, ça expliquait pourquoi il avait été poussé à rentrer dans ce salon, pourquoi le feeling passait si bien depuis le début, à croire que son cœur avait reconnu tooru avant que naoya le reconnaisse lui-même. « quand je t'ai parlé de mon ami.. celui à qui tu me faisais penser, tu m'as dit de garder espoir. qu'un jour je le reverrais peut-être. » un tendre sourire étira ses lèvres qu'il conclut enfin « t'avais raison. » il lâcha sa main, venant fouiller dans sa poche pour y sortir son ruban rouge à lui, celui qu'il avait récupéré à son appartement avant de venir ici. « et.. oui. » répondit-il enfin, releva les yeux vers lui, un sourire bondé de sentiments. « c'était moi. »
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Re: I want to fill the pages of this story that isn’t over yet (tooraya) | Jeu 15 Nov - 22:59 Citer EditerSupprimer
Horrible. Il n’y avait pas d’autre mots je me sentais horrible. Je venais alors de réaliser que j’avais réellement oublié Naoya. J’avais fait partie de sa vie et moi de la sienne et je l’avais oublié. Mémoire effacé par ces traitements qui m’avaient gâché la vie et effacé l'existence du japonais de mon esprit. J’avais fini par aller m’asseoir sur mon canapé, me recroquevillant sur moi-même comme pour me protéger. Pourtant mes doigts glissaient inconsciemment sur ce ruban rouge. Mais alors que je terminais mon discours, je sentis son poids à côté de moi. Il venait de s’asseoir à mes côtés. Mon regard remonta vers mon aîné. Je l’écoutais, sans rien, simplement en gardant mon grand regard larmoyant sur lui. Mais ces premières paroles suffirent pour aller droit dans mon petit coeur. Il avait même dit Tsuki comme je lui avais demandé. Et ce n’était pas fini. Il ne partirai pas d’ici. Naoya comptait resté ici et ce même si je ne me souvenais plus de lui. Assez grave pour que ça me suive pour le reste de ma vie, soufflai-je tout bas. Ca m’avait gaché la vie, ça m’avait empêché de vivre normalement et ça m’empêchait encore de vivre normalement. Mais il était clair qu’avant quand je vivais à la rue ça avait majoré mes troubles et que maintenant avec une vie plus stable, ça se voyait largement moins. mais ces troubles étaient bien là et c’était pour ça que j’avais peur de mes propres sentiments, de ma propre colère. Tu as connu mes parents je suppose ? Tu te souviens d’eux ? je pris une grande inspiration avant de trouver le courage de lui expliquer. Quand j’étais ado je suis tombé amoureux Nao, c’était un garçon. Mes parents n’ont pas…. supporté ça. Et il m’ont donné des cachets pour… supprimer le désir physique. Je serrai un peu plus mes jambes contre moi, je n’aimais pas ces souvenirs. ma vie me semblait si floue à cette époque là, je me souvenais de cette fatigue que j’avais ressenti, ce ralentissement, d’être devenu que l’ombre de moi-même. Ils m’ont forcé à y prendre pendant trois années Nao. Trois années, c’est…. c’est pour ça que je perds parfois la mémoire, j’ai des…. des séquelles, je relevais le regard vers lui. Allait-il rester même après de tel aveux ? Il m’avait dit que oui et j’avais confiance en Nao. Je voulais avoir confiance. Je savais que je pouvais lui faire confiance. Mais lui il continua avec ses paroles. Ses douces paroles. Naoya…. il était parfait. Pourquoi un être si doux débarquait dans ma vie ? Parce qu’il ne voulait pas que je me vois comme une monstruosité de la nature, parce qu’il ne me voyait pas comme ça. Comment tu me vois Nao-Nao ? Demandais-je avec une voix presque innocente d’enfant. Mon regard vint capté le sien alors que la main de mon amant se posa sur la mienne, tout en provoquant un léger frisson dans ma colonne vertébrale. J’eus un faible sourire alors qu’il serrait ma main en disant qu’il serait toujours la pour moi. Mon coeur s’était emballé dans ma poitrine. Nao-Nao,dis-je tout bas. Mais alors qu’il repris mon discours quand je l’avais tatoué, sur le fait de ne pas perdre espoir et que j’avais raison…. je compris. Je compris alors que j’étais cet ami dont il parlait. Je lui avais fait pensé à cet ami… parce que… j’étais cet ami depuis le début. Et…. il était mon ami. Mon esprit se stoppa net alors que je regardais le ruban rouge qu’il avait sorti. Je dépliais mes jambes alors que je fixais ce ruban. je vins le saisir doucement entre mes doigts tout en regardant le mien. C’était le même. Exactement le même. Alors sans crier gare, je me jetais au cou du japonais, venant nouer mes bras derrière sa nuque pour le serrer contre moi. C’était toi, c'était toi depuis le début Nao-Nao, je continuais d’avancer jusqu’à carrément venir à califourchon sur les cuisses de mon amant. Mes larmes continuaient de couler, mais cette fois, ce n’était pas de la tristesse, j’étais heureux. Après quelques minutes comme ça, je m’éloignais de mon aîné, je vins attrapé son poignet et religieusement je nouais le ruban rouge autour de celui-ci. Je comprends pourquoi ce bout de tissus me semblait si important, dis-je avec un sourire fin avant de remonter les yeux vers celui qui faisait battre mon coeur comme jamais personne ne l’avait fait par le passé. Je ne m’éloignerai plus jamais de toi Nao-Nao. Plus jamais. J’étais sincère, il faudrait me tuer pour arriver à atteindre ce but. Puis avec un sourire je vins doucement poser mes lèvres sur les siennes. Une promesse que je lui faisais. Mais bien plus. Je voulais me souvenir. Me rappeler du passé, savoir ce que j’avais raté mais surtout me créer des nouveaux souvenirs avec Naoya. Parce que je savais maintenant que tous mes sentiments étaient…. il était forts parce que je l’avais connu. C’était pour ça, tout ce feeling ? Tu vas avoir beaucoup de choses à me raconter, je veux savoir… tout ce que j’ai raté dans ta vie Nao-Nao.
I want to fill the pages of this story that isn’t over yet.
#tooraya
Horrible. Il n’y avait pas d’autre mots je me sentais horrible. Je venais alors de réaliser que j’avais réellement oublié Naoya. J’avais fait partie de sa vie et moi de la sienne et je l’avais oublié. Mémoire effacé par ces traitements qui m’avaient gâché la vie et effacé l'existence du japonais de mon esprit. J’avais fini par aller m’asseoir sur mon canapé, me recroquevillant sur moi-même comme pour me protéger. Pourtant mes doigts glissaient inconsciemment sur ce ruban rouge. Mais alors que je terminais mon discours, je sentis son poids à côté de moi. Il venait de s’asseoir à mes côtés. Mon regard remonta vers mon aîné. Je l’écoutais, sans rien, simplement en gardant mon grand regard larmoyant sur lui. Mais ces premières paroles suffirent pour aller droit dans mon petit coeur. Il avait même dit Tsuki comme je lui avais demandé. Et ce n’était pas fini. Il ne partirai pas d’ici. Naoya comptait resté ici et ce même si je ne me souvenais plus de lui. Assez grave pour que ça me suive pour le reste de ma vie, soufflai-je tout bas. Ca m’avait gaché la vie, ça m’avait empêché de vivre normalement et ça m’empêchait encore de vivre normalement. Mais il était clair qu’avant quand je vivais à la rue ça avait majoré mes troubles et que maintenant avec une vie plus stable, ça se voyait largement moins. mais ces troubles étaient bien là et c’était pour ça que j’avais peur de mes propres sentiments, de ma propre colère. Tu as connu mes parents je suppose ? Tu te souviens d’eux ? je pris une grande inspiration avant de trouver le courage de lui expliquer. Quand j’étais ado je suis tombé amoureux Nao, c’était un garçon. Mes parents n’ont pas…. supporté ça. Et il m’ont donné des cachets pour… supprimer le désir physique. Je serrai un peu plus mes jambes contre moi, je n’aimais pas ces souvenirs. ma vie me semblait si floue à cette époque là, je me souvenais de cette fatigue que j’avais ressenti, ce ralentissement, d’être devenu que l’ombre de moi-même. Ils m’ont forcé à y prendre pendant trois années Nao. Trois années, c’est…. c’est pour ça que je perds parfois la mémoire, j’ai des…. des séquelles, je relevais le regard vers lui. Allait-il rester même après de tel aveux ? Il m’avait dit que oui et j’avais confiance en Nao. Je voulais avoir confiance. Je savais que je pouvais lui faire confiance. Mais lui il continua avec ses paroles. Ses douces paroles. Naoya…. il était parfait. Pourquoi un être si doux débarquait dans ma vie ? Parce qu’il ne voulait pas que je me vois comme une monstruosité de la nature, parce qu’il ne me voyait pas comme ça. Comment tu me vois Nao-Nao ? Demandais-je avec une voix presque innocente d’enfant. Mon regard vint capté le sien alors que la main de mon amant se posa sur la mienne, tout en provoquant un léger frisson dans ma colonne vertébrale. J’eus un faible sourire alors qu’il serrait ma main en disant qu’il serait toujours la pour moi. Mon coeur s’était emballé dans ma poitrine. Nao-Nao,dis-je tout bas. Mais alors qu’il repris mon discours quand je l’avais tatoué, sur le fait de ne pas perdre espoir et que j’avais raison…. je compris. Je compris alors que j’étais cet ami dont il parlait. Je lui avais fait pensé à cet ami… parce que… j’étais cet ami depuis le début. Et…. il était mon ami. Mon esprit se stoppa net alors que je regardais le ruban rouge qu’il avait sorti. Je dépliais mes jambes alors que je fixais ce ruban. je vins le saisir doucement entre mes doigts tout en regardant le mien. C’était le même. Exactement le même. Alors sans crier gare, je me jetais au cou du japonais, venant nouer mes bras derrière sa nuque pour le serrer contre moi. C’était toi, c'était toi depuis le début Nao-Nao, je continuais d’avancer jusqu’à carrément venir à califourchon sur les cuisses de mon amant. Mes larmes continuaient de couler, mais cette fois, ce n’était pas de la tristesse, j’étais heureux. Après quelques minutes comme ça, je m’éloignais de mon aîné, je vins attrapé son poignet et religieusement je nouais le ruban rouge autour de celui-ci. Je comprends pourquoi ce bout de tissus me semblait si important, dis-je avec un sourire fin avant de remonter les yeux vers celui qui faisait battre mon coeur comme jamais personne ne l’avait fait par le passé. Je ne m’éloignerai plus jamais de toi Nao-Nao. Plus jamais. J’étais sincère, il faudrait me tuer pour arriver à atteindre ce but. Puis avec un sourire je vins doucement poser mes lèvres sur les siennes. Une promesse que je lui faisais. Mais bien plus. Je voulais me souvenir. Me rappeler du passé, savoir ce que j’avais raté mais surtout me créer des nouveaux souvenirs avec Naoya. Parce que je savais maintenant que tous mes sentiments étaient…. il était forts parce que je l’avais connu. C’était pour ça, tout ce feeling ? Tu vas avoir beaucoup de choses à me raconter, je veux savoir… tout ce que j’ai raté dans ta vie Nao-Nao.
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