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bulldozer savior (yuuma)
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bulldozer savior (yuuma) | Lun 17 Sep - 19:56 Citer EditerSupprimer
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yuuma & akiko
it's okay to dislike someone, or even dislike someone for no reason. but it's not okay to disrespect, degrade, and humiliate that person.
MARS 2017. l’année scolaire avait commencé depuis peu et t’avais déjà plein de chose à faire, trop même. sauf que bien entendu on vous avait mis en groupe. jusque là ça ne te dérange pas d’être en groupe, parce que ça t’apprenait à travailler avec les autres et à t’ouvrir un peu à eux. sauf ça, ça ne fonctionnait que lorsque tout le monde dans le groupe travaillait et faisait ce qu’il devait faire. mais ce n’était pas le cas de ton groupe, deux personnes avaient soudainement décidé de stopper tout et de ne rien vous dire, vous laissant dans la merde. t’avais eu beau pesté contre eux, rien n’avait changé. tu ne pouvais rien faire malheureusement et ça t’énervait au plus au point. pourquoi fallait-il toujours que tu te retrouves dans ce genre de situation ? pourquoi c’était toujours à toi de te calmer ? ça te saoulait grandement et tu ne pouvais pas t’empêcher de les maudire et d’avoir envie de les frapper. tu pousses un soupir alors que tu ranges tes affaires, aussi vite que tu peux pour sortir le plus rapidement possible et prendre l’air. ça te ferait du bien et tu pourrais déstresser un peu. peut-être même que tu pourrais aller à un cours de boxe thaï même si ce n’était pas ton jour. après tout, frapper sur quelqu’un même si ce n’était pas les gens de ton groupe te ferait un bien fou. tu retrouves un peu ton sourire alors que tu t’avances vers la sortie du campus. tu sors ton téléphone tout en continuant de marcher et tu ne vois pas le groupe d’élèves qui s’étaient rassemblés. tu fonces dedans et fais tomber ton portable. un juron japonais sort de ta bouche tandis que tu l’insultes de tout ton saoul dans ta langue natale. « qu’est-ce qu’elle raconte elle ? dégage. » que tu l’entends dire alors que tu te relèves pour planter ton regard dans celui d’un garçon apeuré. tu pousses un soupir. « laissez le partir. » tu te doutes qu’ils ne le feront pas. mais au moins tu as demandé avant de frapper.
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Re: bulldozer savior (yuuma) | Mer 19 Sep - 16:28 Citer EditerSupprimer
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Yuuma était perdu. Complètement perdu. Cette université était bien trop grande pour lui. Certes, il avait déjà connu l’univers des études supérieures grâce à son école d’officiers, mais ce n’était rien comparé à la Yonsei. C’était sa première semaine de cours, et même s’il avait assisté à la journée d’intégration, où il avait eut le droit à une visite du campus, principalement de la zone des Langues où il allait surtout se retrouver, il ne reconnaissait rien. Ni les bâtiments, ni les affichages, et il comprenait encore moins ce qui était écrit sur les panneaux de direction. Certes, il pouvait les lire, puisqu’il connaissait les hangeul, mais leur sens… ça, c’était un autre problème. Cependant, ce n’était pas dans son caractère d’abandonner, ou de s’apitoyer sur son sort. Alors le nippon tentait de faire fonctionner son instinct, en déambulant dans les couloirs, ses yeux allant et venant un peu partout. Et c’est dans un détour qu’une petite bande, d’ailleurs bien plus grande d’une tête que lui, vint l’interpeller. Yuuma les salua poliment, mais ces garçons commencèrent à non seulement parler bien trop vite pour ce débutant, mais surtout à utiliser des mots complètement inconnus. Impressionné, et ne sachant comment s’exprimer, il baissa simplement la tête, alors qu’ils se rapprochèrent davantage de lui. Que diable lui voulaient-ils ? Alors que son cœur commençait à s’emballer, mais pas pour les bonnes raisons, ses oreilles furent attirées par des mots, une langue plus précisément, qu’il ne connaissait que trop bien. Quelqu’un venait de parler en japonais. Sa tête se redressa immédiatement, et c’est alors qu’il vit cette fille, qui semblait tenir tête à ses oppresseurs. Est-ce qu’il s’agissait bien d’elle ? N’avait-il pas rêver ? Alors, pour en avoir le cœur net, Yuuma décida de lui parler dans sa langue maternelle : « Je… Je ne sais pas qui ils sont, et je ne comprend pas ce qu’ils me disent… ». L’inconnue allait-elle accepter cette main qu'il lui tendait ?
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Re: bulldozer savior (yuuma) | Lun 22 Oct - 17:50 Citer EditerSupprimer
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MARS 2017.
ton énervement était tel que tu te mets à parler en japonais sans même t’en rendre compte. c’est la langue qui sortait le plus facilement quand tu n’étais pas réellement en état de réfléchir à ce que tu allais dire. et c’est exactement le cas quand tu fais tomber ton téléphone portable par terre parce qu’un groupe est en train d’encerclé un gamin sans défense. tu les insultes allègrement en japonais avant de leur demander de le laisser partir en coréen. sauf que ça ne fonctionne pas vraiment et ils ricanent. t’entends cependant, la voix du garçon qu’ils emmerdent au-dessus de leurs rires et tu détournes les yeux des autres, pour poser ton regard tendre sur celui qui t’a parlé en japonais. « ne t’en fais pas. je vais te sortir de là. ils cherchent simplement à t’intimider, mais je suis plus intimidante qu’eux. » souffles-tu dans ta langue natale avec un sourire avant de reporter ton attention sur les autres mecs. cette fois, ils se sont tous agglutinés autour de toi comme des abeilles autour d’une ruche et tu lèves les yeux vers eux. ils sont plus grands que toi, mais t’es plus forte qu’eux, tu le sais. « je vous le redemanderai qu’une seule fois. laissez le partir avant que je m’énerve. » reprends-tu en coréen, les fixant un à un du regard. tu entends leurs rires une nouvelle fois et tu pousses un soupir quand tu les vois remonter leurs manches comme s’ils allaient te frapper. tu ne baisses pas le regard ou même les yeux. tu t’en fous totalement. même s’ils te frappent, tu leur feras bien plus mal. un sourire continue de grandir sur tes lèvres tandis que tu les regardes s’avancer vers toi. tu laisses le premier mec te pousser avec violence, et tu lances ta jambes contre son tibia pour qu’il se baisse avant de lui attraper le cou, serrant un peu. « rappelle tes toutous et laisse le tranquille. » il hoche la tête et se met à te fuir entrainant les autres avec lui. tu te rapproches de suite du plus jeune, reprenant ta langue natale. « ça va tu n’as rien ? »
ton énervement était tel que tu te mets à parler en japonais sans même t’en rendre compte. c’est la langue qui sortait le plus facilement quand tu n’étais pas réellement en état de réfléchir à ce que tu allais dire. et c’est exactement le cas quand tu fais tomber ton téléphone portable par terre parce qu’un groupe est en train d’encerclé un gamin sans défense. tu les insultes allègrement en japonais avant de leur demander de le laisser partir en coréen. sauf que ça ne fonctionne pas vraiment et ils ricanent. t’entends cependant, la voix du garçon qu’ils emmerdent au-dessus de leurs rires et tu détournes les yeux des autres, pour poser ton regard tendre sur celui qui t’a parlé en japonais. « ne t’en fais pas. je vais te sortir de là. ils cherchent simplement à t’intimider, mais je suis plus intimidante qu’eux. » souffles-tu dans ta langue natale avec un sourire avant de reporter ton attention sur les autres mecs. cette fois, ils se sont tous agglutinés autour de toi comme des abeilles autour d’une ruche et tu lèves les yeux vers eux. ils sont plus grands que toi, mais t’es plus forte qu’eux, tu le sais. « je vous le redemanderai qu’une seule fois. laissez le partir avant que je m’énerve. » reprends-tu en coréen, les fixant un à un du regard. tu entends leurs rires une nouvelle fois et tu pousses un soupir quand tu les vois remonter leurs manches comme s’ils allaient te frapper. tu ne baisses pas le regard ou même les yeux. tu t’en fous totalement. même s’ils te frappent, tu leur feras bien plus mal. un sourire continue de grandir sur tes lèvres tandis que tu les regardes s’avancer vers toi. tu laisses le premier mec te pousser avec violence, et tu lances ta jambes contre son tibia pour qu’il se baisse avant de lui attraper le cou, serrant un peu. « rappelle tes toutous et laisse le tranquille. » il hoche la tête et se met à te fuir entrainant les autres avec lui. tu te rapproches de suite du plus jeune, reprenant ta langue natale. « ça va tu n’as rien ? »
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Re: bulldozer savior (yuuma) | Lun 29 Oct - 14:30 Citer EditerSupprimer
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Yuuma s’était préparé à la difficulté de la barrière de la langue. Débarquer dans un pays n’étant pas le sien, avec pour seuls bagages une présentation quelque peu bancale, c’était bien plus que léger. Il en avait parfaitement conscience. Mais il comptait sur sa persévérance et sa rigueur pour s’en sortir et faire de beaux progrès. Et jusqu’à cette après-midi là, tout s’était relativement bien passé. Son intégration dans sa fraternité, ses premiers cours, ses premiers tours en ville. Voilà pourquoi il se retrouvait perdu, entouré de cette bande d’inconnus dont il ne comprenait pas un stricte mot. Mais vu le ton de leur voix, ils ne semblaient pas vouloir discuter sagement avec le nippon. Alors que faire ? Il ne savait même pas dire « au secours » ou « j’ai besoin d’aide » en coréen… Commençant à sentir une boule se former dans son ventre, ce fut à ce moment là qu’un ange gardien apparu. Une demoiselle qui parlait sa langue maternelle. Les yeux grand ouvert et brillant de remerciement, Yuuma hocha simplement la tête aux dires de l’inconnue, et resta sans dire un mot devant la scène quelque peu surréaliste. D’où sortait une jeune femme comme elle ? Si forte, si courageuse ? Même lui qui était pourtant policier n’avait pas pu bouger d’un centimètre face à ces garçons. Se pinçant les lèvres, il n’osa pas croiser leurs regards lorsqu’ils déguerpirent. « J-… ca va ! ». S’ébouriffant les cheveux, le jeune homme se pencha ensuite poliment vers sa sauveuse. « Merci beaucoup ! Je… Je ne sais pas pourquoi ils s’en sont prit à moi… ». Car il était étranger ? Ou peu ‘viril’ ? Rougissant alors, quelque peu honteux de cette situation, Yuuma posa finalement son regard sur elle. « Je m’appelle Fujioka Yuuma. Je suis en échange ici. ». Un sourire timide mais chaleureux apparut enfin sur son visage candide.
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Re: bulldozer savior (yuuma) | Dim 4 Nov - 10:46 Citer EditerSupprimer
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MARS 2017.
il ne faut pas t’énerver et encore moins quand tu l’es déjà. alors quand tu as vu la scène qui se déroulait sous tes yeux, tu n’as pas cherché plus loin. en plus c’est un compatriote japonais, alors, tu ne pouvais vraiment pas le laisser se débrouiller tout seul. du coup, tu fonces tête baissée comme à chaque fois. tu ne réfléchis à tes actes et ce que tu fais qu’après coup. mais t’arrives à ce qu’ils se barrent et laissent le pauvre garçon. il a l’air terrorisé ou alors, c’est toi qui le voit comme ça. en tout cas, tu lui demandes comment il va après tout ça et sa réponse te fait sourire. il ment peut-être mais tu ne lui demanderas pas si c’est le cas ou pas. tu laisses un sourire s’afficher sur tes lèvres tandis qu’il te remercie d’être intervenue. ta colère s’évapore de suite en l’entendant te parler. « pas la peine de me remercier. et ils s’en sont pris à toi parce que tu parais faible et que tu ne comprends pas ce qu’ils disent. c’est plus simple pour eux, parce que t’aurais eu aucun moyen de les reporter. » parce que s’il ne savait pas ce qu’ils voulaient, il n’aurait pas eu l’occasion d’aller en parler à qui que ce soit. c’était des cibles faciles les personnes comme le garçon que tu avais devant les yeux. il finit par se présenter et tu lui souris un peu plus. « matsuda akiko. » tu n’es pas en échange ici alors, tu ne dis rien de plus avant de continuer la discussion. « tu viens d’où exactement au japon ? » c’est peut-être un compatriote de osaka. après tout c’est possible. mais tu ne sais pas pourquoi, tu penches plus pour tokyo ou kyoto. « j’allais manger un bout quelque part. tu veux venir ? » au moins manger arrêter de te faire penser au fait que tu allais avoir une double charge de travail suite au départ de l’un des membres de ton groupe pour le projet.
il ne faut pas t’énerver et encore moins quand tu l’es déjà. alors quand tu as vu la scène qui se déroulait sous tes yeux, tu n’as pas cherché plus loin. en plus c’est un compatriote japonais, alors, tu ne pouvais vraiment pas le laisser se débrouiller tout seul. du coup, tu fonces tête baissée comme à chaque fois. tu ne réfléchis à tes actes et ce que tu fais qu’après coup. mais t’arrives à ce qu’ils se barrent et laissent le pauvre garçon. il a l’air terrorisé ou alors, c’est toi qui le voit comme ça. en tout cas, tu lui demandes comment il va après tout ça et sa réponse te fait sourire. il ment peut-être mais tu ne lui demanderas pas si c’est le cas ou pas. tu laisses un sourire s’afficher sur tes lèvres tandis qu’il te remercie d’être intervenue. ta colère s’évapore de suite en l’entendant te parler. « pas la peine de me remercier. et ils s’en sont pris à toi parce que tu parais faible et que tu ne comprends pas ce qu’ils disent. c’est plus simple pour eux, parce que t’aurais eu aucun moyen de les reporter. » parce que s’il ne savait pas ce qu’ils voulaient, il n’aurait pas eu l’occasion d’aller en parler à qui que ce soit. c’était des cibles faciles les personnes comme le garçon que tu avais devant les yeux. il finit par se présenter et tu lui souris un peu plus. « matsuda akiko. » tu n’es pas en échange ici alors, tu ne dis rien de plus avant de continuer la discussion. « tu viens d’où exactement au japon ? » c’est peut-être un compatriote de osaka. après tout c’est possible. mais tu ne sais pas pourquoi, tu penches plus pour tokyo ou kyoto. « j’allais manger un bout quelque part. tu veux venir ? » au moins manger arrêter de te faire penser au fait que tu allais avoir une double charge de travail suite au départ de l’un des membres de ton groupe pour le projet.
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Re: bulldozer savior (yuuma) | Mar 13 Nov - 22:52 Citer EditerSupprimer
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Yuuma se sentait tout de même honteux de n’avoir pas pu riposter. Et contrairement aux apparences, ce n’était pas le fait d’avoir été « sauvé » par une femme qui le mettait dans cet état. Mais bien car il était officiellement officier de police. Il avait passé deux années, à se donner corps et âme pour cet avenir qui lui tenait à cœur. Comment pourrait sauver les innocents et rendre ce monde meilleur s’il se retrouvait intimidé par des inconnus dès sa première semaine de cours ... ? Il remercia tout de même avec politesse l’inconnue, n’osant imaginer ce qu’il lui serait arrivé sans son intervention. Il se pinça néanmoins les lèvres, en l’entendant expliquer le comportement de ces gars. Si minable… La demoiselle finit par se présenter à son tour ; Akiko, c’était un bien joli prénom. « Matsuda-san… ». Il répéta son nom à voix haute, pour lui-même. « Tu parles vraiment bien coréen. Tu vis ici depuis longtemps ? ». Remettant bien son sac sur le dos, Yuuma lui emboîta le pas lorsqu’elle commença à avancer dans le couloir. « Je suis né à Fukuoka ! Mais j’ai déménagé durant le collège à Osaka. ». La ville et son aéroport étant alors beaucoup pour pratique pour se déplacer à ses compétitions de l’époque. « Oh, ce serait avec plaisir ! Je t’invite, pour te remercier de m’avoir aidé ! ». Il adressa alors un doux sourire à Akiko, bien décidé à honorer ses paroles. « Je suis un peu perdu ici, dans cette ville, ce pays… Aurais-tu de petits conseils pour m’aider à me familiariser ? Nous avons eut une semaine d’orientation, mais cela n’a pas trop servit je trouve... ».
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Re: bulldozer savior (yuuma) | Lun 10 Déc - 20:01 Citer EditerSupprimer
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MARS 2017.
t’étais plutôt contente de ne pas avoir eu besoin de vraiment leur faire du mal pour qu’il laisse le plus jeune s’échapper. mais ça aurait pu te défouler parce que tu étais en colère. sauf que cette colère s’évapore bien vite quand tu commences à discuter avec yuuma que tu viens de sauver. un sourire tendre s’affiche même sur tes lèvres quand il répète ton nom de famille accompagné de la particule san. tu secoues doucement la tête avant de répondre à sa question. « appelle moi akiko. matsuda-san c’est mon père. et pour te répondre, je suis arrivée en corée l’année de mes treize ans. » c’était bizarre de se faire appeler comme son père alors tu préférais qu’il utilise ton prénom. tu finis par sortir de ce couloir, le japonais sur tes talons. tu apprends quelques trucs sur lui, notamment les villes où il est né et a grandi. « je suis née à osaka. » tu mentionnes même s’il ne t’avait pas demandé d’où tu venais. bien que ce soit toi qui ait proposé de manger un bout, yuuma accepte mais seulement s’il paie. tu ne peux cependant pas accepter. ça te met mal à l’aise. t’aurais l’impression d’extorquer de l’argent à un gamin. « la prochaine fois tu paieras. » mais même s’il y avait une prochaine fois, tu ne le laisserais pas sortir son porte-monnaie pour toi. c’était hors de question. le plus jeune reprend la parole et tu as l’impression de t’entendre des années auparavant quand tu étais arrivée dans ce pays dont tu ne connaissais pas réellement la langue. « le mieux c’est de te faire des amis rapidement. ça t’apprendra à apprendre la langue plus facilement et tu ne te retrouveras plus dans ce genre de situation. » tu sors ton téléphone pour lui donner après l’avoir déverrouillé et mis sur les contacts. « donne moi ton téléphone. on va échanger nos contacts comme ça si tu as un soucis, tu peux m’appeler quand tu as besoin. » parce que tu ne serais pas forcément toujours là au bon moment et au bon endroit. « qu’est-ce que tu veux manger du coup ? » parce qu’il peut choisir, toi tu sors juste le porte-monnaie.
t’étais plutôt contente de ne pas avoir eu besoin de vraiment leur faire du mal pour qu’il laisse le plus jeune s’échapper. mais ça aurait pu te défouler parce que tu étais en colère. sauf que cette colère s’évapore bien vite quand tu commences à discuter avec yuuma que tu viens de sauver. un sourire tendre s’affiche même sur tes lèvres quand il répète ton nom de famille accompagné de la particule san. tu secoues doucement la tête avant de répondre à sa question. « appelle moi akiko. matsuda-san c’est mon père. et pour te répondre, je suis arrivée en corée l’année de mes treize ans. » c’était bizarre de se faire appeler comme son père alors tu préférais qu’il utilise ton prénom. tu finis par sortir de ce couloir, le japonais sur tes talons. tu apprends quelques trucs sur lui, notamment les villes où il est né et a grandi. « je suis née à osaka. » tu mentionnes même s’il ne t’avait pas demandé d’où tu venais. bien que ce soit toi qui ait proposé de manger un bout, yuuma accepte mais seulement s’il paie. tu ne peux cependant pas accepter. ça te met mal à l’aise. t’aurais l’impression d’extorquer de l’argent à un gamin. « la prochaine fois tu paieras. » mais même s’il y avait une prochaine fois, tu ne le laisserais pas sortir son porte-monnaie pour toi. c’était hors de question. le plus jeune reprend la parole et tu as l’impression de t’entendre des années auparavant quand tu étais arrivée dans ce pays dont tu ne connaissais pas réellement la langue. « le mieux c’est de te faire des amis rapidement. ça t’apprendra à apprendre la langue plus facilement et tu ne te retrouveras plus dans ce genre de situation. » tu sors ton téléphone pour lui donner après l’avoir déverrouillé et mis sur les contacts. « donne moi ton téléphone. on va échanger nos contacts comme ça si tu as un soucis, tu peux m’appeler quand tu as besoin. » parce que tu ne serais pas forcément toujours là au bon moment et au bon endroit. « qu’est-ce que tu veux manger du coup ? » parce qu’il peut choisir, toi tu sors juste le porte-monnaie.
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Re: bulldozer savior (yuuma) | Mar 11 Déc - 22:39 Citer EditerSupprimer
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Yuuma voyait son aînée comme une super-woman. En effet, elle avait débarqué de nul part, pour chasser les méchants et sauver cette blanche brebis. C’était un peu comme s’il avait été projeté dans l’un de ces mangas qu’il avait lu dans sa jeunesse, mais où les rôles du garçon et de la fille avaient été inversés. Continuant donc à faire la connaissance d’Akiko, il hocha simplement la tête pour accepter sa requête de l’appeler par son prénom. Il allait avoir du mal, mais pour ne pas offusquée la demoiselle, il ferait son possible pour honorer cette demande. Il lui fit alors part de sa vie, ou plutôt des deux villes qui l’avaient vu grandir et qu’il chérissait. C’est ainsi qu’elle le surprit : « Aaah, je me disais bien que tu avais un accent ! C’est dommage, on aurait pu s’y croiser ! Tu y retournes de temps en temps ? ». Yuuma parlait trop. Sûrement trop pour cette fille qu’il venait à peine de rencontrer. Mais il était ainsi. Se dirigeant tranquillement vers l’endroit qui appelait leurs estomacs, il se pinça les lèvres lorsqu’Akiko insista pour payer leur petite collation. Un ange tombé du ciel ! La remerciant donc poliment, il écouta ensuite son conseil, qui semblait très logique. « Je vais être avec d’autres étrangers dans mes cours, mais je suis entré dans une fraternité ! Ils ont prévu un week-end d’intégration euh… la semaine prochaine je crois ! Et puis il y a les autres garçons de ma chambre, on s’est présenté et ils ont l’air gentils. ». Yuuma était un garçon sociable, il ne doutait pas sur ses capacités à se faire des amis. Mais la barrière de la langue était pourtant son pire ennemi. Un léger sursaut le prit lorsque sa camarade japonaise lui tendit son téléphone : « Oh ! D’accord ! Merci beaucoup ! ». Il entra donc son numéro et inscrivit son nom de famille en japonais comme contact. « Voilà ! Ça te dérange si même par sms je te parle en japonais… ? ». Peut-être avait-elle oublié un peu de sa langue maternelle. Le nippon finit par relever sa bouille vers les tableaux des menus. « Euh… Un jus d’orange et… un donut au chocolat ! ». Quelque chose de simple, pour un petit goûter.
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Re: bulldozer savior (yuuma) | Dim 10 Fév - 13:21 Citer EditerSupprimer
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MARS 2017. le plus jeune te parle de sa vie et tu ne peux pas t’empêcher de le trouver cute. il semble totalement perdu en corée et il te rappelle toi quand tu as mis les pieds ici pour la première fois de ta vie. tu ne connaissais pas vraiment la langue et tu n’avais personne à qui te confier à part ta famille. mais apparemment lui était tout seul. ça te faisait mal au cœur. c’était sûrement pour cette raison que tu te montrais si avenante avec lui alors que tu ne l’étais pas forcément d’ordinaire. tu souris en lui répondant. « j’y retourne de temps en temps. mes grands-parents y habitent encore. je n’ai déménagé qu’avec mes parents et mes frères. » tu lui épargnes le fait que tu avais déjà de la famille ici et que ta maîtrise de la langue s’était fait à leur contact. heureusement que tu avais eu yury, minhee et jinhee pour l’apprendre plus rapidement. tu aurais bien été perdue si ça n’avait pas été le cas. tu continues de donner des conseils à yuuma parce que tu voudrais qu’il s’intègre le plus facilement possible mais également parce que tu n’as pas envie qu’il se retrouve à nouveau dans ce genre de situation. « c’est bien que tu sois dans une fraternité. tu as choisi laquelle ? sûrement pas les pyobeom. je t’y aurais vu. » parce que tu ne te souviens de l’avoir vu parcourir les couloirs du dortoir parce que tu as l’œil pour repérer les nouveaux. tu souris encore un peu au jeune homme avant de lui tendre ton téléphone pour que vous y ajoutiez vos numéros respectifs. comme ça, s’il a un souci, il peut totalement t’appeler et tu répondras présente. « non il n’y a pas de problème. on peut communiquer en japonais ensemble. même à l’oral si c’est plus simple pour toi. » et surtout le temps qu’il apprenne à bien maitriser le coréen. toi, tu avais de la chance parce qu’à cause de tes nombreux voyages, tu avais réussi à apprendre l’anglais donc, n’importe où tu allais, tu pouvais te faire plus ou moins comprendre. tu finis par lui demander ce qu’il voulait prendre et hèle le serveur pour qu’il vienne prendre vos commandes. tu commandes pour lui en coréen et te prends un bubble tea à la mangue avec un morceau de fraisier. tu laisses repartir le serveur avant de reporter ton attention vers le plus jeune. « tu es venu en corée pourquoi yuuma ? »
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Re: bulldozer savior (yuuma) | Mar 12 Fév - 18:16 Citer EditerSupprimer
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Yuuma se demandait bien combien de ses compatriotes du pays du Soleil Levant se trouvaient dans cette université. Une dizaine ? Une centaine ? Un petit millier ? Il n’en avait aucune idée. Il avait bien envie de poser la question à sa sauveuse, mais peut-être qu’elle n’en savait pas plus que lui. Surtout qu’elle semblait davantage se considérer comme coréenne que japonaise, faute d’avoir vécue plus longtemps en Corée. Pas de problèmes, il allait mener l’enquête plus tard, à la façon Detective Conan. « Ooh, c’est vraiment bien ça ! Je vais essayer d’y retourner dès que je peux, chaque vacances sûrement. Mais ma petite sœur va venir, c’est certain. Elle aime beaucoup voyager, mais la barrière de la langue lui fait peur. Donc je lui servirai de guide ! ». Et rien que d’imaginer la scène l’amusait. S’en vint la sujet de l’intégration du nippon, et Akiko le questionna sur cette fameuse fraternité qu’il avait rejoint. « Je suis chez les sangos ! Ils sont vraiment gentils, et le dortoir est magnifique ! C’est si grand, je ne m’attendais pas du tout à ça ! Il y a même un salon avec un aquarium dans le sol ! ». Ahurissant pour Yuuma, lui qui malgré son statut au Japon avait toujours vécut de façon humble. « Pyobeom, ce sont les panthères, c’est ça ? On m’a dit qu’ils faisaient souvent la fête. ». Ce qui n’était pas un reproche, tout du moins, pour sa part. Une fois les numéros échangés et leur commande passée, ils purent enfin s’installer correctement à une table, le garçon appréciant ces tabourets style de bar. « Mh ? Oh, bah, j’avais finit mon école et avant de commencer à travailler je voulais profiter une dernière fois du statut d’étudiant. Et comme j’aime beaucoup la k-pop et les dramas coréens, venir ici était une évidence ! ». Il n’avait aucune honte à l’avouer. « Si tout va bien je suis partit pour quelques années ici ! Et je pense que ça va m’aider dans mon travail, car je vais rencontrer de nouvelles personnes, vivre de nouvelles expériences. Ça va me faire mûrir – dixit ma mère. ». Yuuma sourit alors tendrement à Akiko. « Et toi ? Que veux-tu faire dans la vie ? ».
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