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Sous l'océan

La Doyenne
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La Doyenne
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Re: Sous l'océan | Sam 10 Nov - 0:28
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Le membre 'Zimmer Loïs' a effectué l'action suivante : Lancer de dés


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Ton pire cauchemar mais en pire.
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Re: Sous l'océan | Dim 11 Nov - 11:13
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Re: Sous l'océan | Mar 13 Nov - 11:27
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Re: Sous l'océan | Ven 16 Nov - 23:23
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Re: Sous l'océan | Dim 18 Nov - 12:03
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Re: Sous l'océan | Dim 18 Nov - 17:00
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Zut. Oui c’est clairement le mot le plus approprié pour décrire ce qui lui passe par la tête en ce moment. Ce moment où tu te rends compte que ça dépasse tes attentes. Qu’à la rigueur ça aurait pu juste être une partie de jambe en l’air. Mais non. Malgré tout ce qu’elle essaie de se raconter Aecha sent. Elle sait ait au fond d’elle que c’est plus compliqué que ça. C’est là que réside le problème. Dans ce truc qui s’est réveillée à partir du moment où ils ont commencé à s’embrasser. Ce quelque chose qui semble les relier maintenant. Qui fait dire à Aecha qu’elle au bon endroit au bon moment et qu’elle n’échangerait sa place avec personne. Tout comme elle ne remplacerait Loïs avec aucun autre. Une évidence qu’elle peine à admettre. Qu’elle préfèrerait occulter comme elle l’a si bien fait jusqu’à cette nuit fatidique. Et même si c’est là. Devant ses yeux. Exposé en évidence par les deux corps exaltés. Par les fibrations qui l’étrennent encore. Elle fait comme si de rien n’était. Ignore royalement le sourire qui étire ses lèvres. Et la sensation de chaleur quand ils se serrent l’un contre l’autre.

Elle se perd volontiers contre ses lèvres mais continue de faire la sourde oreille. Quand bien même elle sait qu’il n’est pas encore né celui qui la détournera de Loïs. Ses gestes sont si naturels quand ses bras viennent l’entourer. Comme si c’était évident. Qu’ils n’avaient rien qu’autre à faire que de les presser l’un contre l’autre. C’est si bon. Elle trouve un simple réconfort contre dans sa bouche. Enfant aveuglée par le désir. Ou suivant ses désirs aveuglement. Toujours est-il qu’elle grogne quand il se détache. Elle voudrait le garder pressé contre elle. Que leurs corps se fondent et se confondent encore et toujours. Et la voilà trop vite seule dans la chambre. Perdue avec ses pensées qu’elle ignore. Elle se redresse, hagarde. Perdue entre ses désirs et sa fierté. La jeune femme passe une main entre ses cheveux. Comme ci elle allait y voir plus clair. Elle a envie de rire et de pleurer en même. De se féliciter comme de se réprimander. Son corps répond mal aux ordres envoyés par son cerveau. Elle galère pour retrouver sa culotte qu’elle enfile – par confort parce qu’elle ça plus agréable que de dormir entièrement nue. Et se glisse sous les draps. À se demander ce qu’elle va faire quand il sera revenu. Elle hésite même un instant à faire semblant de s’être endormie. Juste pour retarder le moment où il faudra parler.

Ce qui tombe à l’eau quand dans un réflexe trop humain elle attrape le bras de Loïs lorsque ce dernier se couche à moitié sur elle. Et qu’elle sourit comme une bien heureuse. C’est tout naturellement qu’elle vient embrasser son bras et remue lorsqu’il vient faire même sur son épaule. Alors que ses gestes et ses pensées sont diamétralement opposés. On dit que le corps ne ment pas. Il serait peut-être pour Aecha de le comprendre. Et quand elle est à deux doigts de réaliser quelque chose de très important il vient tout foutre en l’air. L’honnêteté de la musicienne est balayée par le rire graveleux de Loïs et sa remarque. Mais quel con. Un facepalm intérieur plus tard, elle se redresse en rageant. « t’es vraiment le pire ! le roi des beaufs. » Et c’est une professionnelle qui parle. « je voudrais ruiner l’ambiance que j’aurais pas fait mieux. » Si elle s’écoutait, elle lui aurait déjà foutu un coussin dans la figure. L’imbécile. « comme si la nationalité avait quelque chose à voir là-dedans. » Ok. Là c’est du jamais vu. C’est peut-être la chose la plus honnête qu’elle aura pu lui dire depuis qu’ils se connaissent. Et Aecha sent déjà ses joues se réchauffer.
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Re: Sous l'océan | Lun 17 Déc - 15:59
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Quelle douce et sage décision de s'arrêter là. Peut-être est-ce par choix ? Ou par nécessité. Ce phénomène  tant attendu par les hommes et redouté par les femmes. Un trop plein d'endorphines qui fait opposition à cette fameuse période réfractaire. Mais tu veux pas qu'elle se vexe. Et elle n'a pas l'air de se vexer. T'as besoin de prendre ton temps c'est tout. Tu sais que tu n'as pas été parfait. Tu sais que t'as du t'excuser encore et encore. Et t’espères qu'elle puisse le comprendre. T'espères qu'elle comprenne que vous n'avez pas eu le même passé. Et surtout pas les mêmes occasions. T'espères qu'elle comprenne que ton rapport aux femmes n'est pas le même que son rapport aux hommes. Tu veux qu'elle comprenne tout ça sans t'en porter préjudice. T'aimerais lui dire que c'est compliqué d'être un homme à votre époque. Mais elle te répondra sans doute que c'est compliqué d'être une femme à son époque. Et elle n'aura définitivement pas tort. Alors disons-cela : c'est compliqué d'être humain à notre époque. C'est compliqué d'être humain lorsque la société veut vous mettre dans des cases et des normes. Alors que la normalité elle-même n'existe pas. La nature oui mais pas la normalité. Alors tu restes contre elle. Caressant sa cuisse du bout des doigts, remontant vers le petit puis le grand fessier, et ensuite l'iliaque. T'as jamais autant apprécié un corps humain que ce soir. Un corps à toi. Un corps que tu peux toucher, apprécier. Juste à toi. Tu voudrais la remercier de nouveau. De ce cadeau. Car oui, tu vois ça comme un cadeau. Elle n'était pas obligé de s'offrir à toi, mais elle l'a fait pour une raison ou pour une autre. Tu l'embrasses une dernière fois sur l'épaule. Mais à la place de remerciements te voilà en train de lui demander indirectement tes performances olympiques au lit. Tu ris. Tu te redresses. Elle se redresse. Et son regard veut tout dire. Et encore ce fameux rire gras que t'aimes tant faire ressortir. Tu passes ta langue sur tes lèvres machinalement. «CoMmE sI LA nAtiOnaLité aVaIt qUelquE cHosE à vOir lA-dEdaaans » ton imitation parfaite d'Aecha te fait éclater soudainement de rire. Et tu te tiens alors les côtes, ne pouvant pas retenir ce fourire. «Okay okay garde tes petits secrets pour toi, j'insisterai pas. Mais si je suis le roi des beaufs, toi t'en es la reine ! » lances-tu en haussant les épaules avant de venir te pencher à l'autre bout du lit pour allumer la lumière. Besoin de fumer pressant. Tu sors du lit pour la seconde fois, fessier en évidence, à la recherche de ton boxer que tu trouves rapidement et que tu enfiles «C'est fou tu vois, je dis peut-être ça car l'alcool et ce qu'on a fait ça fait peut-être pas bon ménage et que je suis pas encore...enfin...totalement moi, mais, je t'ai jamais trouvé aussi belle que maintenant, je veux dire là, maintenant, tout de suite. » dis-tu, en désignant son corps, allongée sur le lit. T'es sérieux. Tu sais que tu regrettes déjà ses paroles mais tu la trouves vraiment belle et même si ta fierté en prend peut-être un coup, il faut appeler un chat, un chat, et Aecha est belle.
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Re: Sous l'océan | 
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