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Tu me fais tourner la tête, mon manège à moi, c'est toi ft kelea

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Re: Tu me fais tourner la tête, mon manège à moi, c'est toi ft kelea | Jeu 24 Oct - 17:21
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skeleton ☾ Rien ne semblait jamais aller dans son sens, que ce fut sa carrière ou sa vie personnelle. il était destiné à ne jamais être suffisamment bien pour autrui, subissant son destin plutôt que d’en être le seul et unique maître. et le jeune italien était blessé dans sa fierté, il se sentait incompris par celle qu’il pensait pourtant si compréhensive. mais il en avait oublié que l’être humain était un être égoïste qui finissait inconditionnellement par être aveuglé par ses propres besoins et désirs. Un manque d'attention ne peut venir que de l'égoïsme ou de l'indifférence. Il aurait aimé être capable de relativiser, de passer au dessus, pouvoir la rassurer et lui faire comprendre qu’il ne faisait encore et toujours que la charier. Il aurait aimé cela tout autant qu’il aurait aimé qu’elle n’attende guère des mots et se contente de ses actions. Qu’elle comprenne les risques qu’il prenait pour elle et uniquement pour elle. Qu’elle réaliser que si il n’était pas aussi présent qu’il le désirait c’était pour pouvoir lui offrir le meilleur, un peu plus tard, lorsque sa carrière serait au top et qu’il aurait enfin l’opportunité de lui offrir la vie qu’elle désirait. Mais Caden rencontrait lui aussi des difficultés, le jeune italien ramait bien plus qu’elle ne pouvait l’imaginé, le groupe était bancal, il tenait à peine debout, les membres menaçant de lâcher prise pour filer dans une autre agence. Les Zeus n’étaient pas aussi soudés que ce que l’on pouvait voir au travers des médias, de réseaux et des concerts. Tout lui filer entre les doigts, et c’est bel et bien pour cette raison que ce soir il était incapable de survoler les propos de la jeune femme et cette attitude désobligeante qu’elle avait décidé d’adopter face à une simple taquinerie de son amant. « ah, tu ne veux plus parler? donc tu balances ta haine et après tu refuses de parler? » il souriait comme amusé par le ridicule de la situation, pourtant cela était très loin de le faire rire. « je sais bien que tu as conscience que je ne suis et ne serais jamais kouji alors pourquoi pourquoi tu te perpétues à attendre de moi que j’agisse comme lui ? ça me tue, ça me flingue de te voir agir comme ça alors que je passe mon temps à essayer de te rassurer du mieux que je peux. ça m’exaspère qu’une simple taquinerie nous amène là parceque madame est au summum de sa sensibilité et qu’il me faudrait lui baiser les pieds pour la remercier d’avoir eu l’amabilité de tolérer et d’accepter ma carrière. » il était fatigué, fatigué qu’elle lui reproche par des sous-entendu peu subtiles qu’il ne se montrait pas assez présent vis à vis de sa maladie alors qu’il avait toujours fait de son mieux pour justement lui faire oublier ce dont elle souffrait, lui offrir ce souffle d’air frais dés qu’ils se voyaient, lui rappelant que malade ou non il l’aimerait toujours de la même manière. « pose toi les bonnes questions kelea. je ne suis là pour remplacer personne. j’ai beau être prêt à t’accepter comme tu es, faire de mon mieux pour te rassurer et te prouver les sentiments que j’ai à ton égard si tu n’as pas confiance en moi et en mes intentions, il n’y a rien que je puisse faire. » et Caden en était persuadé, à trop l’aider, le défunt mari de sa douce en avait fait une princesse bien trop dépendante de son partenaire. trop aider ne revenait en rien à aider, car le jour où l’on finissait par disparaitre, son autre se retrouvait démunis et incapable de survivre seul. « ne m’appelle pas un taxi, je peux me débrouiller. je t’en appelle un et je rentrerais à l’agence après. » et sans attendre, il composait un numéro de téléphone, celui d’une chauffeur en qui il avait confiance et qui saurait déposer la jeune femme en sécurité chez elle. dire qu’il n’éprouvait pas de peine pour la jeune femme serait mentir mais avoir pitié d’elle n’était en rien bénéfique à la jeune femme et ce soir, il n’était pas prêt à céder à ses caprices.

 
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Re: Tu me fais tourner la tête, mon manège à moi, c'est toi ft kelea | Sam 30 Nov - 19:42
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Elle vacille. Le cœur totalement en miette. Comment peut-il lui dire ça ? Tout ça n’a rien à voir … elle le savait qu’il ne sera jamais Kouji et c’est ce qui faisait qu’elle l’aimait. Elle l’aimait pour lui. Pour ce qu’il était, pour ce qu’il représentait pour elle. Parce que madame est au summum de sa sensibilité et qu’il me faudrait lui baiser les pieds pour la remercier d’avoir eu l’amabilité de tolérer et d’accepter ma carrière. Jamais personne n’avait un jour autant blessé Kelea. Ses propos sont déplacés, lui détruis le cœur et à cet instant Kelea se demande si elle aura assez de courage pour le pardonner. Elle l’aimait c’était une évidence mais parfois l’amour ne suffisait pas. Elle recule et s’accroche à une barrière qui était non loin d’elle. Elle pâlit mais ça il ne peut le voir. Elle l’écoute déblatérer sa colère et son amertume. Elle comprend, qu’il passe sa vie à se comparer, qu’il culpabilise de ne pas être là, de ne pas pouvoir être plus présent … elle voit bien qu’il souffre mais bon sang … pourquoi est-ce qu’elle avait le sentiment de toujours devoir prendre soin de lui et de le rassurer ? L’être humain est ainsi … il aurait simplement suffit qu’il puisse lui dire : je sais Kelea, je comprends, je suis désolé. Mais au lieu de ça … il se montrait insultant et blessant. Pourquoi lui faisait-il ça ? Elle lui avait pourtant dit qu’elle avait tout accepté, qu’elle comprenait, qu’elle ne lui en voulait pas … elle lui a même dit qu’elle était heureuse qu’il soit ici … mais lui … lui sortait des choses tellement plus profondes et douloureuses. Leur relation était compliquée, mais pas l’amour qu’ils se portaient. Elle mourrait, et lui était lié à un contrat et un travail qui lui prenait tout son temps. Elle l’avait toujours accepté, l’avait connu comme ça, l’avait encouragé …
 
Mais cette taquinerie de sa part n’en était pas une. Il avait été sincère et c’est ce qui l’avait le plus blessé. N’en dis pas trop. Bon sang … qu’elle lui en voulait. Vraiment. Finalement une part d’elle était soulagée qu’il doive repartir et qu’il soit occupé. Parce qu’elle avait besoin de prendre du recul, de faire le tri dans ce qu’il lui balançait. Elle comprenait bien qu’il se sentait toujours en compétition avec Kouji, mais ça … elle avait envie de lui dire qu’il se mettait en compétition tout seul. Car Kelea avait laissé son mari six pieds sous terre à reposer en paix. Jamais elle n’avait ramené Kouji sur le tapis, avec personne. Elle n’avait plus jamais prononcé son prénom dès le jour où elle était sortie doucement de sa dépression. Jamais. Même pas à elle-même. Elle pensait parfois à lui, souvent parce qu’il avait été un merveilleux ami, mais il n’était qu’un délicieux souvenir dans une boite secrète qu’elle gardait au fond d’elle. Kelea avait décidé d’avancer. Alors elle avançait. Elle avançait et se construisait, notamment grâce à l’amour qu’elle partageait avec Caden. Mais comment … ? Comment avait-il pu lui dire ça ? Comment ? Estomaquée. Elle recula. Elle comprenait qu’il puisse se sentir coupable, qu’il faisait de son mieux pour être le plus présent dans sa vie. Il était tellement enfermé dans sa culpabilité qu’il ne supportait pas de voir la vérité, la vraie vérité. Elle secoue son visage pour chasser toutes ses pensées. Parfois elle aimerait le secouer et lui dire t’as conscience que je risque de mourir dans 2 mois ? dans 2 ans ? mais elle savait dans le fond qu’il lui répondrait : ouais je sais ! et je fais de mon mieux ! alors tu veux quoi ?! Il resterait sur la défensive, agressif comme ce soir. Il était certain qu’elle avait amorcé la dispute, que sa réaction vexée n’avait en rien aidé … mais après ça … le garçon s’était lâché, il l’avait enchainé et pour être honnête Kelea aurait préféré qu’il la gifle qu’il lui dise tout ça.
 
Elle se met à pleurer silencieusement, ses sanglots creusant son ventre. Elle avait voulu couper court à leur dispute parce qu’ils n’en ressortiraient pas entier. Elle avait frôlé ses doigts comme un signe pour lui montrer qu’elle voulait qu’ils soient ensemble mais sans se disputer. « D’accord … » c’est tout ce qu’elle arrive à souffler d’une voix faible. Elle n’est même pas sûr qu’il l’entende. Elle n’a même pas la force de lui dire que le taxi qu’elle voulait appeler était pour elle. Pour lui éviter de la raccompagner et qu’il prenne des risques. Elle croise son regard et souffle « Je t’aime Caden. » mais dieu qu’elle lui en voulait. Il avait été horrible et avait dépassé les limites. Je te déteste Caden. Elle retient un gémissement alors qu’elle sent son ventre se retourner et qu’elle doit courir à la poubelle la plus proche pour vomir ses tripes. Elle sait que si elle lâchait les vannes maintenant elle l’insulterait et lui dirait des choses qu’elle regrette. Kelea est trop faible ce soir pour s’engueuler avec lui mais il était certains qu’elle lui dirait. Qu’elle lui dirait à quel point il a déconné ce soir et il était certains qu’elle lui en voudrait. Qu’elle lui en voudrait jusqu’à ce qu’il s’excuse. Parce que jamais personne ne lui avait fait autant de mal que lui ce soir. N’avait-elle pas le droit d’être blessée ? Ou était juste une sombre idiote au summum de sa sensibilité ? elle s’accroche à la poubelle dans laquelle elle vomit et se redresse parce que Kelea est toujours fière. Elle refuse de se montrer faible. Elle se cramponne aux rebords mais garde la tête haute quand elle essuie la commissure de ses lèvres. D’un geste inhabituel mais assuré elle retire ses talons pour s’éviter de tomber tant son équilibre menaçait de céder à tout moment. Elle n’a pas le courage de se pencher pour récupérer ses chaussures, de peur qu’à se pencher elle tombe. Elle n’a plus envie de le regarder non plus. Elle se mettait en mode pilote automatique. S’il voulait la détester qu’il le fasse. Elle avait ses torts et les reconnaitrait. En ferait-il autant ? Ou n’était-elle que la connasse de sombre idiote égoïste et culpabilisante qu’elle semblait être à ses yeux ?
 
Kelea avait toujours cru s’être montrée patiente et reconnaissante. Discrète et patiente. Mais il fallait croire que non. Elle se renfermait sur elle-même et serrait les dents. Elle se tourne alors vers lui quand elle s’en sent capable ne sachant où il était réellement. Elle voit flou et cligne des yeux et ça n’avait rien à voir avec sa maladie. Mais leur dispute l’achevait. Elle sombrait dans un mode où plus aucune expression ne s’affichait sur son visage. Elle semblait juste fatiguée et sa jolie tenue de déesse grecques semblait d’un coup bien ridicule. « Où est mon taxi ? » demande-t-elle regardant dans le vague avant de poser son regard sur lui.
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Re: Tu me fais tourner la tête, mon manège à moi, c'est toi ft kelea | Ven 10 Avr - 10:44
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skeleton ☾ dire qu’il ne lui en voulait guère serait mentir. il lui en voulait pour tout ces sous-entendus qu’elle lui adressait, pour cette manie qu’elle avait de l’agresser et d’attendre de lui qu’il prenne sur lui et ne réplique guère. il lui en voulait de transformer des paroles qu’il voulait taquines en reproches, reproches qui ne se serait jamais permis de lui faire. lui qui voulait simplement se jouer d’elle, voir son visage se froncer et l’entendre rire à l’idée qu’ils vivaient une relation secrète et interdite, se retrouvait estomaqué par une réaction enfantine, de jeune fille frustrée et capricieuse. et ce n’était pas la kelea qu’il aimait. caden était prêt à être présent pour elle dans les bons et les mauvais moments, prêt à sécher ses larmes, encaisser les coups lorsqu’elle aurait besoin de se défouler mais il n’était pas prêt à essuyer une attitude pareille. il n’avait pas besoin qu’elle lui rappelle par des biais subtiles qu’elle était malade et risquait de le quitter du jour au lendemain, il n’avait pas besoin de ce sentiment constant de culpabilité qui lui murmurait à l’oreille à quel point il était inutile. et le soucis qu’il rencontrait constamment, à chaque dispute avec la jeune femme c’était cette manie qu’elle avait de se victimiser, de lui faire regretter d’avoir été lui même blesser comme si, comme si seule elle était en droit de souffrir, que la maladie lui donnait ce droit, rendait ses émotions plus importantes que les siennes. il la savait sensible, il la savait faible physiquement et psychologiquement, il se savait peu présent, constamment à jongler entre boulot, études et petite amie. alors que voulait-elle de lui si ce n’est abandonner sa carrière pour se consacrer entièrement à elle, attendre à son chevet et se lamenter sur sa maladie plutôt que de la lui faire oublier du mieux qu’il le pouvait. il était fatigué caden, fatigué de toujours avoir à se soucier de tout sauf de lui. d’une carrière branlante, d’études chancelantes et de ces moindres faits et gestes qui, si il ne se montrait guère extrêmement prudent lui reviendrait violemment en pleine face. alors ce soir il était incapable de faire des concessions, incapable de prétendre être en tort lorsque la situation actuelle le mettait hors de lui. injuste, inéquitable, mal fondé. il aurait eu beaucoup plus d’aisance à accepter une dispute occasionné par un retard, une absence ou une promesse non tenue qu’une dispute occasionné par une taquinerie. parcequ’elle pourrait penser ce qu’elle voudrait, il ne lâcherait pas l’affaire, à aucune moment il avait sous-entendu par celle-ci qu’elle ne le soutenait pas suffisamment, qu’elle n’était pas discrète ou n’apportait pas assez d’importance à sa carrière. jamais. mais cette dispute aurait permis de déceler un problème qu’il n’avait jusque là guère vu venir. kelea ne supportait plus l’obsession de Caden pour sa carrière, ne voulait possiblement pas en entendre parler lorsqu’ils étaient ensemble, désirant qu’il se concentre pleinement et entièrement sur elle. il venait de le comprendre, il n’en parlerait plus, ça n’en valait clairement pas la peine.

l’observant affaissé sur la poubelle, il se contentait de rester à ses côtés conscient que l’aider ne ferait qu’envenimer les choses. il n’était ni prêt à être de nouveau rejeté ni prêt à se faire insulter. tout deux butés, tout deux bien trop blessés dans leur fierté. silencieux il se contentait donc de venir s’emparer des chaussures de la jeune femme, attendant patiemment que celle-ci se relève et si elle le lui demandait alors il l’aiderait. « ton taxi arrive, ya beaucoup de traffic ce soir. falloir attendre un peu. » se contentait-il de répondre, passant une main sur son visage éreinté, en retirant ainsi une bonne partie du maquillage par mégarde. au point où il en était cela l’importait peu voir pas du tout. ils ne pourraient tous les deux pas faire pire en cette soirée d’halloween. peut-être aurait-il mieux fait de s’abstenir de venir, au moins la jeune femme aurait eu la chance de passer une bonne soirée avec ses amies. « je t’aime aussi kelea, n’en doute pas. » peut-être ne l’aimait-il pas comme elle l’aurait désiré. son amour était peut être trop simple, pas assez passionné ? qu’en savait-il si ce n’est que ce n’était pas suffisant d’aimer. « me semble que c’est ce taxi. » murmurait-il, tendant le bras en direction du véhicule jaune. dire qu’il n’avait pas la gorge nouée serait mentir, caden n’était pas désagréable par plaisir, mais tous deux avaient besoin de se remettre en question avant que discussion ne puisse avoir lieu.

 
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Re: Tu me fais tourner la tête, mon manège à moi, c'est toi ft kelea | Jeu 23 Avr - 1:18
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La jeune femme tentait de rester digne, peut-être pour ne pas lui faire honte si des regards se posaient sur eux. Elle leva un bref regard vers lui. Elle voulait rentrer, mais le quitter lui donnait l’impression que leur histoire se terminerait. Elle avait la trouille. Peut-être qu’ils avaient trop espéré ? Qu’ils n’étaient finalement pas compatibles ? Pourtant … Ils avaient fait tellement d’efforts pour que leur relation fonctionne. Ce soir en était la preuve. Il était venu malgré l’interdiction qui planait au-dessus de sa tête. Elle avait tout gâché, elle le savait, mais elle lui en voulait beaucoup trop pour pouvoir passer au-dessus de tout ça, ce soir en tout cas. Elle ne voulait pas le perdre, rester en colère contre lui et perdre son temps dans une dispute alors qu’ils auraient très largement pu passer une merveilleuse soirée. Une soirée à s’aimer, à jouer les amoureux sans que personne ne vienne gâcher ça. Mais les choses avaient été différentes et Kelea le regrettait dans le fond. Elle avait froid au pied. Le temps était frais ce soir. Elle grelottait mais ne savait si c’était de froid ou d’émotions. Elle renifle en fixant le sol. Son taxi sera long à venir, elle patientera. Elle retient un nouveau sanglot au mot du garçon. Oui quelque part ça la rassurait qu’il puisse lui dire ça. Mais elle ne put relever son visage vers lui. Elle ne voulait pas qu’il la voit pleurer ainsi. Son maquillage coulé elle devait être hideuse, bien que cela soit le cadet de ses soucis à cet instant. Ils restent plantés ici comme deux idiots, incapable de se dire un mot. Puis soudain un taxi arrive. Se gare. Les regarde. Oui c’est sûrement le sien. Du coin de l’œil elle peut voir son bras retomber. Pourtant ils ne bougent pas. Elle ne sait pas si elle veut partir et rentrer. Elle ravale ses larmes. Compte jusqu’à dix comme si cela pouvait changer quelques choses, lui donner du courage ? Elle attrape délicatement ses chaussures, frôles les doigts de Caden au passage. Pourquoi on se fait ça hein ? Elle fait un pas en direction du taxi mais se ravise et se tourne vers Caden. Elle ne peut retenir ses larmes, mais pleure en silence. Elle l’observe, ce visage si fermé. Tu me détestes ? a-t-elle envie de lui demander. Moi je crois que oui. Enfin je crois. Je ne sais pas. Je sais que je t’aime, et que j’ai mal. Mais je ne sais plus si c’est de tes mots, ton attitude ou notre incompréhension. Elle savait qu’elle avait merdé avec son attitude, qu’elle avait été agressive mais elle était ainsi. Il lui faudrait apprendre à changer. Elle aimerait pouvoir lui dire tout ça, mais les mots restent bloqués dans sa gorge. Elle s’approche alors de lui et commence à doucement étaler le blanc de son visage pour le recouvrir du mieux qu’elle pouvait du bout de ses doigts. La jeune femme contient ses sanglots. Le toucher pour se convaincre qu’il n’allait pas disparaitre. Elle déglutit et le fixe, cette fois dans les yeux. Elle lui aurait sûrement volé un baiser si elle n’avait pas vomi quelques minutes plus tôt. Elle fait un pas vers lui et se laisse aller contre son torse en posant son front contre son épaule. Elle reste ainsi de longues secondes avant de s’écarter doucement. « Merci … d’être venu ce soir. » dit-elle de sa voix basse et cassée. Chargée d’émotions. Elle se détourne sans être capable de le regarder, craignant sûrement ce qu’elle pourrait lire sur son visage. Elle referme ses bras sur elle, le froid l’assaille toujours loin de Caden et s’avance vers le taxi qui s’impatiente déjà et qui lui crie au loin qu’il a déjà lancé le compteur. Et Kelea ça l’énerve de l’entendre lui hurler dessus ainsi et lui lance un regard noir sous ses cils bordés de larmes.
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Re: Tu me fais tourner la tête, mon manège à moi, c'est toi ft kelea | 
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