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Yiseul et Jae Hyuk sont comme le bon vin, meilleurs en vieillissant~
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Yiseul et Jae Hyuk sont comme le bon vin, meilleurs en vieillissant~ | Lun 5 Nov - 19:31 Citer EditerSupprimer
Bai Yiseul & Lee Jae Hyuk
C’était un froid mordant d’hiver. Jae Hyuk revoyait très bien la scène. Il marchait d’un pas décidé à travers les tatamis, tout dans son look puait l’arrogance ; son dobok de qualité, d’un blanc éclatant pas comme les vieux équipements jaunis de ses camarades, sa petite mèche noire relevée, son petit sourire en coin quand des têtes se retournaient sur son passage. Son père n’était pas là mais il ne relâchait pas son attitude pour autant. Il parlait toujours avec discernement, se baissait respectueusement (mais toujours un peu moins que les autres), discutait avec chacun pour entretenir son « réseau ». Tout faire pour être comme papa. S’il voyait ça, il serait fier de lui n’est-ce pas ? De toute façon, il n’avait pas besoin de faire grand-chose pour attirer les bons regards de son père. Il était né comme ça : parfait. Pas comme le garçon bizarre qui squattait leur maison. C’était dégradant et honteux à quel point il était nul dans tout ce qu’il entreprenait en plus d’être un sacré débile. Son père le gardait-il à leur côté parce qu’il avait pitié ? Au nom, gravé par le sang, de « fils » ? Il n’était qu’un faux-fils, sa seule et unique fierté c’était lui : Lee Jae Hyuk. A travers tout l’égo qui l’habitait, on pouvait cependant trouver de la pureté. C’était un enfant, il était innocent, il ne faisait que mimer les gestes dont on l’entourait, il croyait ce qu’on lui disait et on lui répétait qu’il était intelligent, que contrairement aux autres, il était « quelqu’un ». Ce terme le laissait toujours un peu pantois, cela voulait t-il dire que le reste du monde, ceux qui n’avaient pas l’argent ou l’influence de son entourage proche, n’était pas « quelqu’un » ? Qu’étaient-ils alors ? Non, décidément il ne comprenait pas et cela le frustrait énormément. Il inspira grandement et grimpa avec force les gradins pour arriver jusqu’à un petit groupe.
« Hyung ! » cria t-il en donnant une pichenette sur le front de l’intéressée. « Hyung, t’es vraiment naze. J’ai jamais vu quelqu’un perdre de façon aussi ridicule ! Tu peux carrément faire mieux, me fait pas honte! balança t-il franchement.
Avec Hyung, il se comportait différemment. Il ne pouvait se comporter que naturellement avec cette enfant. Il l’embêtait, lui faisait des farces. C’était si facile de l’énerver. C’était si drôle. Et puis même s’il gardait ses grands airs, ses sentiments étaient autres (un peu dans le fond). Hyung, il la respectait. Il l’admirait même un peu. On avait jamais vu une autre gamine comme celle-là !
Le froid lui mordait le visage. Les jours glaciales commençaient à revenir. Dire qu’il y a une semaine il faisait si doux… Il s’était levé si tôt, juste pour flâner un peu. De toute façon, il dormait rarement après six heures. Il s’apprêtait pourtant à rentrer, son pauvre petit bout de nez avait drôlement rougi ce qui lui donnait un air adorable. Pourtant, il s’était stoppé en plein milieu d’une cour de la Yonsei. Jae Hyuk regardait le rideau de cheveux soyeux devant lui, le minois joli, les courbes avantageuses. Un sourire flamboyant comme un soleil, comme s’il voulait défier l’hiver, s’afficha sur son visage.
»Hy… Noona! cria t-il pour interpeller la jeune femme qui s’avançait vers lui.
Noona !
Bai Yiseul & Lee Jae Hyuk
C’était un froid mordant d’hiver. Jae Hyuk revoyait très bien la scène. Il marchait d’un pas décidé à travers les tatamis, tout dans son look puait l’arrogance ; son dobok de qualité, d’un blanc éclatant pas comme les vieux équipements jaunis de ses camarades, sa petite mèche noire relevée, son petit sourire en coin quand des têtes se retournaient sur son passage. Son père n’était pas là mais il ne relâchait pas son attitude pour autant. Il parlait toujours avec discernement, se baissait respectueusement (mais toujours un peu moins que les autres), discutait avec chacun pour entretenir son « réseau ». Tout faire pour être comme papa. S’il voyait ça, il serait fier de lui n’est-ce pas ? De toute façon, il n’avait pas besoin de faire grand-chose pour attirer les bons regards de son père. Il était né comme ça : parfait. Pas comme le garçon bizarre qui squattait leur maison. C’était dégradant et honteux à quel point il était nul dans tout ce qu’il entreprenait en plus d’être un sacré débile. Son père le gardait-il à leur côté parce qu’il avait pitié ? Au nom, gravé par le sang, de « fils » ? Il n’était qu’un faux-fils, sa seule et unique fierté c’était lui : Lee Jae Hyuk. A travers tout l’égo qui l’habitait, on pouvait cependant trouver de la pureté. C’était un enfant, il était innocent, il ne faisait que mimer les gestes dont on l’entourait, il croyait ce qu’on lui disait et on lui répétait qu’il était intelligent, que contrairement aux autres, il était « quelqu’un ». Ce terme le laissait toujours un peu pantois, cela voulait t-il dire que le reste du monde, ceux qui n’avaient pas l’argent ou l’influence de son entourage proche, n’était pas « quelqu’un » ? Qu’étaient-ils alors ? Non, décidément il ne comprenait pas et cela le frustrait énormément. Il inspira grandement et grimpa avec force les gradins pour arriver jusqu’à un petit groupe.
« Hyung ! » cria t-il en donnant une pichenette sur le front de l’intéressée. « Hyung, t’es vraiment naze. J’ai jamais vu quelqu’un perdre de façon aussi ridicule ! Tu peux carrément faire mieux, me fait pas honte! balança t-il franchement.
Avec Hyung, il se comportait différemment. Il ne pouvait se comporter que naturellement avec cette enfant. Il l’embêtait, lui faisait des farces. C’était si facile de l’énerver. C’était si drôle. Et puis même s’il gardait ses grands airs, ses sentiments étaient autres (un peu dans le fond). Hyung, il la respectait. Il l’admirait même un peu. On avait jamais vu une autre gamine comme celle-là !
Le froid lui mordait le visage. Les jours glaciales commençaient à revenir. Dire qu’il y a une semaine il faisait si doux… Il s’était levé si tôt, juste pour flâner un peu. De toute façon, il dormait rarement après six heures. Il s’apprêtait pourtant à rentrer, son pauvre petit bout de nez avait drôlement rougi ce qui lui donnait un air adorable. Pourtant, il s’était stoppé en plein milieu d’une cour de la Yonsei. Jae Hyuk regardait le rideau de cheveux soyeux devant lui, le minois joli, les courbes avantageuses. Un sourire flamboyant comme un soleil, comme s’il voulait défier l’hiver, s’afficha sur son visage.
»Hy… Noona! cria t-il pour interpeller la jeune femme qui s’avançait vers lui.
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Re: Yiseul et Jae Hyuk sont comme le bon vin, meilleurs en vieillissant~ | Ven 9 Nov - 23:54 Citer EditerSupprimer
Bai Yiseul & Lee Jae Hyuk
Dongsaeng ! !
Bai Yiseul & Lee Jae Hyuk
La jeune femme était pressée, le temps lui manquait terriblement pour rendre à la salle des professeurs une dissertation faite à la dernière minute. Ce n’est que la pression et sa conscience altérée par la fatigue qui l’ont plongé dans un état second mais pas assez comateux pour qu’une illumination la frappe et lui permette de noircir les lignes de son devoir. Trois heures de sommeil, une douche froide pour la réveiller, voilà comment elle commença sa journée, dans le rush. Le temps qui lui resta, elle le passa à relire ses notes, concentrée sur les mots, traquant la moindre faute mais sa concentration fut coupée. Alors qu’elle leva les yeux vers son interlocuteur, un sourire étira ses lèvres. Lee Jaehyuk. Pour lui, elle avait suffisamment de temps.
« Hyung » corrigea-t-elle en insistant bien sur le mot tandis que les commissures de ses lèvres se relèvent légèrement, trahissant ainsi cette expression sévère qu’elle essayait de garder. Il l’avait toujours appelé avec ce suffixe, par confusion certes, mais cette erreur marquait une histoire de pseudo-rivalité, un épisode amusant du passé qui se passait sur un tatami bleu un peu délavé par le temps et les frottements. « Ça fait longtemps dis-moi » s’exclama-t-elle en lui donnant deux vigoureuse à l’épaule droite, avant de lui entourer les deux épaules pour le faire marcher. Du temps, Yiseul en avait toujours à lui offrir, mais en revanche, elle n’était pas certaine que son professeur se montre conciliant si jamais elle remettait en retard sa copie. « Discutons en marchant, j’ai un document à rendre, d’accord ? Enfin, je dis ça, mais tu es embarqué avec moi », elle lui agita les feuilles au nez, avant de le forcer à faire de grands pas, d’avancer à un rythme assez soutenu. Ils avaient tous deux de longues jambes, la distance qu’elle le forçait à parcourir était plus courte par ce simple fait. Après tout, seulement cinq centimètres les suffisaient, voire un peu moins avec les petites talonnettes qu’elle portait. « Sauf si tu me dis que tu as cours, alors je serais obligée de remettre à plus tard notre promenade car je ne voudrais pas être responsable de ton échec scolaire même si je doute fortement que cela puisse arriver » fit-elle remarquer en s’arrêtant, braquant son regard sur lui en espérant que la réponse serait négative – à défaut de ne pas vouloir être responsable d’un échec scolaire, elle ne voulait pas non plus l’inciter à faire l’école buissonnière.
« Hyung » corrigea-t-elle en insistant bien sur le mot tandis que les commissures de ses lèvres se relèvent légèrement, trahissant ainsi cette expression sévère qu’elle essayait de garder. Il l’avait toujours appelé avec ce suffixe, par confusion certes, mais cette erreur marquait une histoire de pseudo-rivalité, un épisode amusant du passé qui se passait sur un tatami bleu un peu délavé par le temps et les frottements. « Ça fait longtemps dis-moi » s’exclama-t-elle en lui donnant deux vigoureuse à l’épaule droite, avant de lui entourer les deux épaules pour le faire marcher. Du temps, Yiseul en avait toujours à lui offrir, mais en revanche, elle n’était pas certaine que son professeur se montre conciliant si jamais elle remettait en retard sa copie. « Discutons en marchant, j’ai un document à rendre, d’accord ? Enfin, je dis ça, mais tu es embarqué avec moi », elle lui agita les feuilles au nez, avant de le forcer à faire de grands pas, d’avancer à un rythme assez soutenu. Ils avaient tous deux de longues jambes, la distance qu’elle le forçait à parcourir était plus courte par ce simple fait. Après tout, seulement cinq centimètres les suffisaient, voire un peu moins avec les petites talonnettes qu’elle portait. « Sauf si tu me dis que tu as cours, alors je serais obligée de remettre à plus tard notre promenade car je ne voudrais pas être responsable de ton échec scolaire même si je doute fortement que cela puisse arriver » fit-elle remarquer en s’arrêtant, braquant son regard sur lui en espérant que la réponse serait négative – à défaut de ne pas vouloir être responsable d’un échec scolaire, elle ne voulait pas non plus l’inciter à faire l’école buissonnière.
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Re: Yiseul et Jae Hyuk sont comme le bon vin, meilleurs en vieillissant~ | Sam 10 Nov - 19:18 Citer EditerSupprimer
Bai Yiseul & Lee Jae Hyuk
Noona !
Bai Yiseul & Lee Jae Hyuk
Le visage de Jae Hyuk était radieux, souriant.
« Oh non Noona ! Je ne peux plus t’appeler Hyung tu es une belle jeune femme maintenant ! » lui lança t-il indigné. Sa galanterie naturelle ne pouvait se résoudre à l’appeler autrement.
Qu’il était content de la retrouver. Si physiquement, il l’avait à peine reconnu : la petite bouboule aux cheveux courts faisaient désormais de la concurrence aux plus belles actrices coréennes, qui aurait pu deviner qu’elle changerait à ce point ? Par contre, son caractère était le même. Joueuse, franche. Elle n’avait pas hésité à l’embarquer, lui qu’elle n’avait pas vu depuis des années. La dernière fois… ce devait être à une compétition de takwondo avant qu’il ne trouve ça trop ennuyeux d’y participer. Elle semblait avoir du mal avec l’adolescence, assumer son corps changeant et le regard des autres, elle qui avait un cœur si pur et inoffensif. Pas sûr qu’il soit resté le même ce dernier, elle devait faire tourner bien des têtes désormais. Il s’étonnait lui-même de l’avoir reconnu du premier coup même si les réseaux sociaux l’avaient pas mal aidé à observer la transformation de la chenille en magnifique papillon. Elle s’arrêta soudainement, s’inquiétant de lui prendre de son précieux temps.
« Ne t’inquiète pas ! Pour toi j’ai tout mon temps. » lui déclara t-il en la prenant à son tour par les épaules pour leur faire reprendre leur marche énergique.
Il avait trois mille questions, une petite puce surexcitée. Mais par quoi commencer ? Si quand il était petit, il avait tendance à beaucoup l’embêter, elle était la fille qu’il préférait. Différente, originale, elle-même. Pas comme toutes ces filles qui voulaient grandir trop vite et qui faisaient de la gym ou de la danse pour rentrer dans le moule, rêvant toutes d’être repérée par une agence, de devenir trainee. Yiseul était une brise de printemps en plein cagnard.
« Mais dit moi ! Ca fait pourtant plus d’un an que je suis arrivée à la Yonsei, pourquoi on ne s’est jamais croisé ? Tu deviens quoi ? Je te jure je me suis même inscrit au club de taekwondo cette année dans l’espoir de te revoir ! »
Une vraie pipelette.
« Oh non Noona ! Je ne peux plus t’appeler Hyung tu es une belle jeune femme maintenant ! » lui lança t-il indigné. Sa galanterie naturelle ne pouvait se résoudre à l’appeler autrement.
Qu’il était content de la retrouver. Si physiquement, il l’avait à peine reconnu : la petite bouboule aux cheveux courts faisaient désormais de la concurrence aux plus belles actrices coréennes, qui aurait pu deviner qu’elle changerait à ce point ? Par contre, son caractère était le même. Joueuse, franche. Elle n’avait pas hésité à l’embarquer, lui qu’elle n’avait pas vu depuis des années. La dernière fois… ce devait être à une compétition de takwondo avant qu’il ne trouve ça trop ennuyeux d’y participer. Elle semblait avoir du mal avec l’adolescence, assumer son corps changeant et le regard des autres, elle qui avait un cœur si pur et inoffensif. Pas sûr qu’il soit resté le même ce dernier, elle devait faire tourner bien des têtes désormais. Il s’étonnait lui-même de l’avoir reconnu du premier coup même si les réseaux sociaux l’avaient pas mal aidé à observer la transformation de la chenille en magnifique papillon. Elle s’arrêta soudainement, s’inquiétant de lui prendre de son précieux temps.
« Ne t’inquiète pas ! Pour toi j’ai tout mon temps. » lui déclara t-il en la prenant à son tour par les épaules pour leur faire reprendre leur marche énergique.
Il avait trois mille questions, une petite puce surexcitée. Mais par quoi commencer ? Si quand il était petit, il avait tendance à beaucoup l’embêter, elle était la fille qu’il préférait. Différente, originale, elle-même. Pas comme toutes ces filles qui voulaient grandir trop vite et qui faisaient de la gym ou de la danse pour rentrer dans le moule, rêvant toutes d’être repérée par une agence, de devenir trainee. Yiseul était une brise de printemps en plein cagnard.
« Mais dit moi ! Ca fait pourtant plus d’un an que je suis arrivée à la Yonsei, pourquoi on ne s’est jamais croisé ? Tu deviens quoi ? Je te jure je me suis même inscrit au club de taekwondo cette année dans l’espoir de te revoir ! »
Une vraie pipelette.
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Re: Yiseul et Jae Hyuk sont comme le bon vin, meilleurs en vieillissant~ | Ven 7 Déc - 21:58 Citer EditerSupprimer
Bai Yiseul & Lee Jae Hyuk
Dongsaeng ! !
Bai Yiseul & Lee Jae Hyuk
L’indignation de son cadet lui arracha un sourire furtif qu’elle s’empressa d’effacer par une expression plus sévère. Le compliment la faisait plaisir car après tout, il était flatteur et sincère mais pour autant, elle savait qu’elle devait faire preuve de fermeté dès le début si elle voulait qu’il continue à l’appeler comme il l’avait toujours fait. « Appelle-moi encore Noona et tu devras me trouver une bonne raison pour ne pas te mettre à terre » répondit-elle d’une voix calme mais pour autant, son regard en disait long sur ce qu’elle était prête à faire. C’était loin d’être des menaces en l’air. « Ce n’est pas parce que j’ai les cheveux longs ou que je triche de trois centimètres sur ma taille, que quelque chose à changer entre nous… Ou alors tu me sous-estimes pour ça ? » Elle semblait sérieuse mais ce n’était pas le cas, voire presque car elle tenait à ce qu’elle continue de l’appeler Hyung, tout comme elle savait qu’il était loin de la sous-estimer.
L’étudiante manquait de temps pour rendre son devoir, mais elle en avait toujours assez pour lui remonter les bretelles ou simplement lui en donner. Si cela ne tenait qu’à elle, elle se serait arrêtée, mais elle avait une année à valider. « J’aime lorsqu’on est sur la même longueur d’onde toi et moi » répondit-elle en esquissant un sourire amusé avant de le forcer prendre le couloir de droite pour ensuite prendre les escaliers. Un peu de sport, ce n’était pas plus mal. Il fallait simplement qu’elle ne se trompe pas d’étage et ça, c’était pas gagné. Cela faisait bien trop longtemps qu’elle ne s’était pas rendue là-bas. « Je ne sais pas, peut-être que tu me fuyais inconsciemment ? », elle le taquina mais pas longtemps, « j’imagine que nos cours ne devaient pas se passer au même bâtiment, je suis en droit et science politique, et toi ? » Sans s’arrêter pour autant, elle lui tapota l’épaule amicale tandis qu’elle le guidait vers un autre couloir – ne se fiant qu’aux indications donnés tantôt par le point d’information au rez-de-chaussé « je suis surprise que tu ne t’inscrives que maintenant, en tout cas tu as choisi le meilleur des clubs, on risque de se voir souvent maintenant »
L’étudiante manquait de temps pour rendre son devoir, mais elle en avait toujours assez pour lui remonter les bretelles ou simplement lui en donner. Si cela ne tenait qu’à elle, elle se serait arrêtée, mais elle avait une année à valider. « J’aime lorsqu’on est sur la même longueur d’onde toi et moi » répondit-elle en esquissant un sourire amusé avant de le forcer prendre le couloir de droite pour ensuite prendre les escaliers. Un peu de sport, ce n’était pas plus mal. Il fallait simplement qu’elle ne se trompe pas d’étage et ça, c’était pas gagné. Cela faisait bien trop longtemps qu’elle ne s’était pas rendue là-bas. « Je ne sais pas, peut-être que tu me fuyais inconsciemment ? », elle le taquina mais pas longtemps, « j’imagine que nos cours ne devaient pas se passer au même bâtiment, je suis en droit et science politique, et toi ? » Sans s’arrêter pour autant, elle lui tapota l’épaule amicale tandis qu’elle le guidait vers un autre couloir – ne se fiant qu’aux indications donnés tantôt par le point d’information au rez-de-chaussé « je suis surprise que tu ne t’inscrives que maintenant, en tout cas tu as choisi le meilleur des clubs, on risque de se voir souvent maintenant »
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Re: Yiseul et Jae Hyuk sont comme le bon vin, meilleurs en vieillissant~ | Mer 16 Jan - 1:37 Citer EditerSupprimer
Bai Yiseul & Lee Jae Hyuk
Noona !
Bai Yiseul & Lee Jae Hyuk
L’air sérieux de Yiseul lui tira un sourire deux fois plus grand que son visage. Il ne pouvait pas voir autre chose que la petite fille qui boudait aux taquineries du garçonnet un brin cruel. Elle était devenue grande et belle, certes, l’avait-il aperçu une à deux fois dans sa vie adulte, mais l’image familière restait ancrée dans ses prunelles comme un filtre photo. Alors non, ce ne devrait pas être si compliqué de continuer à l’appeler « Hyung » malgré ses manières de gentleman qui s’affolaient. C’était juste que ces vieilles habitudes se manifestaient et se contredisaient avec les nouvelles. Il avait envie de lui répondre avec un air légèrement arrogant, voire condescendant, et à la fois il voulait la noyer de compliments et de petits mots doux. Ce mignon contraste l’euphorisait.
« Je n’ai pas l’habitude d’appeler une si jolie demoiselle Hyung mais pour le plaisir que ça puisse te donner de t’entendre appeler par ton ancien surnom, et aussi parce que je me souviens de la justesse de tes coups, je vais me forcer hein ! » lui répondit-il dans un éclat de rire tandis qu’elle continuait de le trimballer avec force dans les couloirs de la Yonsei. Jae Hyuk ne pouvait pas douter de ce que renfermait ce corps si frêle quand le sien, pourtant celui d’un jeune homme si sportif, se laissait mené avec si peu de conviction. Il dû pourtant user de sa musculature pour les forcer tous deux à s’arrêter un instant. Sa bouche s’ouvrit dans une voyelle claire puis se referma quand ses sourcils se froncèrent. Il agrippa la jeune femme et lui donna une impulsion pour l’intimer à reprendre leur rythme de marche. Il ne voulait pas que son étonnement ne la mette en retard.
« Noon… Hyung, je suis également en science politique. Alors, je veux bien, je ne suis pas à l’université depuis si longtemps. Mais quand même, comment a-t-on fait pour jamais se croiser ? Moi qui me pensais populaire… Tu remets mon orgueil en question là ! »
Avait-t-elle raison ? L’avait-il fui inconsciemment ? Non. Ce raisonnement paraissait bien trop absurde. Au contraire, que de joie éprouvait-il de la savoir dans son université, dans son club. Cette femme si singulière. Il ressentirait presque une petite pointe au cœur de mélancolie s’il n’étais pas aussi heureux de la recroiser. Bien des gens avaient disparus de sa vie après qu’il ait pris la décision lourde de changer radicalement de comportement, de se défaire de son père et du rapport de force qui en avait découlé. Sa meilleure amie, sa « Hyung » et une ribambelle de gamins de chaebol qu’il trouvait fort sympathique dans son enfance et dont les valeurs capitalistes qu’ils étalaient au reste du monde avaient finis par le prendre en grippe. Eun Ki et leurs styles de vie qui ne pouvaient plus s’aligner. Le taekwondo et l’obsession de son père de le voir réussir plutôt que de poursuivre les passions qui l’animaient. Il avait abandonné le taekwondo pour se concentrer sur ses études, c’est ce qu’il disait. La réalité c’est qu’il l’avait fait pour que son père lâche l’affaire sur ce que ce sport représentait pour lui. Il avait tellement détesté devoir abandonner les compétitions qu’il n’avait même plus penser à continuer à les regarder, ne serait-ce que pour soutenir ses anciens camarades, rester en contact avec eux. Voilà comment lui et Yiseul s’étaient perdus de vue, pour de la fierté. L’ex-héritier ne pouvait que s’en vouloir et s’en pardonner. C’était passé, et devant lui, où plutôt à ses côtés, se trouvait la preuve qu’il n’avait pas à ruminer autant sur ses actions impulsives. Voilà deux bons amis que le temps avait séparé et qui se retrouvaient comme si au contraire, il s’était figé. L’heure n’était pas aux regards fuyants et larmoyants comme il avait su si bien faire mais plutôt à l’ambiance légère et aux vacheries lancés avec délicatesse (aussi délicatement qu'on puisse lancer une vache ceci-dit).
« Ne me dis pas que c’est toi qui me fuyais Hyung ! Avoue, tu avais trop peur que malgré toutes les années où je n’ai pas pratiqué je te mettes au tapis à nouveau, n’est-ce pas ? » lui lâcha-t-il avec cet air d’imbécile heureux si caractéristique de la progéniture de la prestigieuse famille Lee.
« Je n’ai pas l’habitude d’appeler une si jolie demoiselle Hyung mais pour le plaisir que ça puisse te donner de t’entendre appeler par ton ancien surnom, et aussi parce que je me souviens de la justesse de tes coups, je vais me forcer hein ! » lui répondit-il dans un éclat de rire tandis qu’elle continuait de le trimballer avec force dans les couloirs de la Yonsei. Jae Hyuk ne pouvait pas douter de ce que renfermait ce corps si frêle quand le sien, pourtant celui d’un jeune homme si sportif, se laissait mené avec si peu de conviction. Il dû pourtant user de sa musculature pour les forcer tous deux à s’arrêter un instant. Sa bouche s’ouvrit dans une voyelle claire puis se referma quand ses sourcils se froncèrent. Il agrippa la jeune femme et lui donna une impulsion pour l’intimer à reprendre leur rythme de marche. Il ne voulait pas que son étonnement ne la mette en retard.
« Noon… Hyung, je suis également en science politique. Alors, je veux bien, je ne suis pas à l’université depuis si longtemps. Mais quand même, comment a-t-on fait pour jamais se croiser ? Moi qui me pensais populaire… Tu remets mon orgueil en question là ! »
Avait-t-elle raison ? L’avait-il fui inconsciemment ? Non. Ce raisonnement paraissait bien trop absurde. Au contraire, que de joie éprouvait-il de la savoir dans son université, dans son club. Cette femme si singulière. Il ressentirait presque une petite pointe au cœur de mélancolie s’il n’étais pas aussi heureux de la recroiser. Bien des gens avaient disparus de sa vie après qu’il ait pris la décision lourde de changer radicalement de comportement, de se défaire de son père et du rapport de force qui en avait découlé. Sa meilleure amie, sa « Hyung » et une ribambelle de gamins de chaebol qu’il trouvait fort sympathique dans son enfance et dont les valeurs capitalistes qu’ils étalaient au reste du monde avaient finis par le prendre en grippe. Eun Ki et leurs styles de vie qui ne pouvaient plus s’aligner. Le taekwondo et l’obsession de son père de le voir réussir plutôt que de poursuivre les passions qui l’animaient. Il avait abandonné le taekwondo pour se concentrer sur ses études, c’est ce qu’il disait. La réalité c’est qu’il l’avait fait pour que son père lâche l’affaire sur ce que ce sport représentait pour lui. Il avait tellement détesté devoir abandonner les compétitions qu’il n’avait même plus penser à continuer à les regarder, ne serait-ce que pour soutenir ses anciens camarades, rester en contact avec eux. Voilà comment lui et Yiseul s’étaient perdus de vue, pour de la fierté. L’ex-héritier ne pouvait que s’en vouloir et s’en pardonner. C’était passé, et devant lui, où plutôt à ses côtés, se trouvait la preuve qu’il n’avait pas à ruminer autant sur ses actions impulsives. Voilà deux bons amis que le temps avait séparé et qui se retrouvaient comme si au contraire, il s’était figé. L’heure n’était pas aux regards fuyants et larmoyants comme il avait su si bien faire mais plutôt à l’ambiance légère et aux vacheries lancés avec délicatesse (aussi délicatement qu'on puisse lancer une vache ceci-dit).
« Ne me dis pas que c’est toi qui me fuyais Hyung ! Avoue, tu avais trop peur que malgré toutes les années où je n’ai pas pratiqué je te mettes au tapis à nouveau, n’est-ce pas ? » lui lâcha-t-il avec cet air d’imbécile heureux si caractéristique de la progéniture de la prestigieuse famille Lee.
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Re: Yiseul et Jae Hyuk sont comme le bon vin, meilleurs en vieillissant~ | Mar 12 Fév - 18:25 Citer EditerSupprimer
Bai Yiseul & Lee Jae Hyuk
Dongsaeng ! !
Bai Yiseul & Lee Jae Hyuk
Un brin autoritaire et plutôt à imposer sa vision des choses que de donner du crédit à ce que les autres pouvaient penser. Cette description de Yiseul était inexacte mais pas tout à fait mensonger. Sur certains points, elle aimait que les choses restent telles qu’elle le souhaitait. Le passé était une chose qu’elle chérissait hormis un épisode sombre, mais pour garder les souvenirs intacts, elle mettait un point d’honneur à vouloir les faire continuer à exister, par le simple emploi d’un qualificatif que ses nouvelles rencontres ne pouvaient désormais plus lui donner. « Je vois que tu es devenu beau-parleur, je ne sais pas si je dois te féliciter de t’engager dans une voie potentielle de lady-killer », elle était loin d’en être affecté, trop jeune et pas intéressée. Elle préférait se satisfaire de l’idée de le retrouver plus qu’autre chose.
Poussant la porte de la salle des professeurs, elle déposa son devoir dans le casier du professeur en question à défaut de l’entrapercevoir avec ses collègues qui discutaient autour d’un bon café. Bonjour, au revoir, elle pouvait désormais concentrer son attention sur Jaehyuk, bavard comme jamais. « Oh pardon, je ne voulais pas remettre en cause ta popularité mais il semblerait que tu ne fasses pas d’aussi grande vague que tu aurais pu le penser », elle le taquinait, jouait avec lui car elle pouvait se le permettre, dans cette université, ils étaient hoobae et sunbae. « J’imagine que la raison est que tu n’es pas là depuis longtemps mais qu’il a fallu ce petit laps de temps pour qu’on se retrouve ».
Plissant du nez quand son esprit eut la fâcheuse idée de superposer la bouille de son dongsaeng à celui d’un abruti qui lui tournait autour tel un chiot errant qui avait décidé de s’adopter contre le gré de son propriétaire, elle fit claquer sa langue contre son palais, croisant les bras. Ils avaient un air de ressemblance, par cette expression, mais les deux étaient le jour et la nuit et elle refusa que son esprit continue à trouver des similarités entre ces deux personnes qu’elle appréciait différemment. « Soit disant populaire et maintenant arrogant, je crois qu’on voulait m’éviter d’assister à cette déchéance » répliqua-t-elle, toujours impassible à sa provocation, du moins un léger rictus se dessinait sur son sourire. Elle l’observait, glissant son regard de haut en bas avant de lâcher un petit carillon de rire qu’elle tentait à peine d’étouffer de son simple index. « Je crois que tes souvenirs sont inexacts, permets-moi de te corriger en te rappelant que nos derniers combats se sont terminés avec toi au tapis ». L’étudiante en droit savait pertinemment que c’était une mauvaise idée de jouer avec les sentiments de son cadet, qu’elle devait laisser un peu de place à sa fierté, mais c’était impossible. Elle ne pouvait simplement pas s’en empêcher, c’était plus fort qu’elle.
Poussant la porte de la salle des professeurs, elle déposa son devoir dans le casier du professeur en question à défaut de l’entrapercevoir avec ses collègues qui discutaient autour d’un bon café. Bonjour, au revoir, elle pouvait désormais concentrer son attention sur Jaehyuk, bavard comme jamais. « Oh pardon, je ne voulais pas remettre en cause ta popularité mais il semblerait que tu ne fasses pas d’aussi grande vague que tu aurais pu le penser », elle le taquinait, jouait avec lui car elle pouvait se le permettre, dans cette université, ils étaient hoobae et sunbae. « J’imagine que la raison est que tu n’es pas là depuis longtemps mais qu’il a fallu ce petit laps de temps pour qu’on se retrouve ».
Plissant du nez quand son esprit eut la fâcheuse idée de superposer la bouille de son dongsaeng à celui d’un abruti qui lui tournait autour tel un chiot errant qui avait décidé de s’adopter contre le gré de son propriétaire, elle fit claquer sa langue contre son palais, croisant les bras. Ils avaient un air de ressemblance, par cette expression, mais les deux étaient le jour et la nuit et elle refusa que son esprit continue à trouver des similarités entre ces deux personnes qu’elle appréciait différemment. « Soit disant populaire et maintenant arrogant, je crois qu’on voulait m’éviter d’assister à cette déchéance » répliqua-t-elle, toujours impassible à sa provocation, du moins un léger rictus se dessinait sur son sourire. Elle l’observait, glissant son regard de haut en bas avant de lâcher un petit carillon de rire qu’elle tentait à peine d’étouffer de son simple index. « Je crois que tes souvenirs sont inexacts, permets-moi de te corriger en te rappelant que nos derniers combats se sont terminés avec toi au tapis ». L’étudiante en droit savait pertinemment que c’était une mauvaise idée de jouer avec les sentiments de son cadet, qu’elle devait laisser un peu de place à sa fierté, mais c’était impossible. Elle ne pouvait simplement pas s’en empêcher, c’était plus fort qu’elle.
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Re: Yiseul et Jae Hyuk sont comme le bon vin, meilleurs en vieillissant~ | Ven 15 Mar - 16:40 Citer EditerSupprimer
Bai Yiseul & Lee Jae Hyuk
Noona !
Bai Yiseul & Lee Jae Hyuk
La remarque de son ancienne partenaire de taekwondo l’étonna. Lui ? Beau parleur ? Certes, il choisissait ses mots et cherchait toujours à renvoyer la meilleure image de lui-même. Mais il ne s’attendait pas à ce qu’on prenne ses sentiments sincères pour du vulgaire flirt ! Il savait bien que ce n’était pas la position de Yiseul, elle ne savait juste pas accepter les compliments qu’il ne lui avait pas donné l’habitude d’entendre, et puis il était toujours délicat de les recevoir. Son caractère n’avait pas changé. Elle savait ce qu’elle valait et n’en démordait pas. Sa forte personnalité l’avait toujours intrigué et attiré, pas dans le sens romantique du terme bien sûr. Il fut un temps où ses critères de jugement d’un être humain, qu’il ne pourrait plus utiliser aujourd’hui, avait fait d’une petite fille un être bien exceptionnelle à ses yeux. Tel un fauve devant une souris farouche, il s’était amusé à jouer avec sans jamais ne vouloir la blesser. Le rapport de force n’avait d’ailleurs pas été si claire, elle lui tenait la plupart du temps clairement tête et si sa fierté de l’époque n’avait pas pu l’accepter à l’époque, il s’en rendait compte maintenant : elle avait un certain contrôle sur lui.
« Je ne suis entrée à la Yonsei qu’après ma licence… Si j’avais su que tu y étais, je serais venu bien plus tôt ! » Foutaises. Il lui avait fallu rassembler du temps et du courage avant de se balader dans les mêmes couloirs que son frère. D’ailleurs, maintenant qu’il y pensait. Sa Hyung(/i] devait avoir le même âge que son [i}Hyung. Serait-ce possible qu’ils se connaissent ? Non, ça paraissait peu probable. Il voulait bien que les Sangos et les Stapsiens voient à peu près qui était Lee Jaesang mais s’il n’avait pas croisé la belle depuis son arrivée à la Yonsei, qu’elle était la probabilité pour que ces deux là se connaissent ? Il écarte ce qui aurait pu être une drôle de coïncidence, et qui était en réalité une histoire au plot digne d’un drama pour ménagères, loin de ses pensées.
Elle se permettait de le taquiner, peut être un peu plus que par le passé, mais ça ne le gênait pas. Le petit prince arrogant était resté dans leurs souvenirs communs. Yiseul avait dû le sentir, ce changement de personnalité. Il avait presque l’impression qu’elle le testait, curieuse de voir à quel point il avait changé quand elle, était restée si fidèle à elle-même bien qu’encore plus admirable qu’auparavant.
« On remettra nos souvenirs en place sur un tapis et en tenue demoiselle ! » (et toc, elle pouvait se mettre les honorifiques dans son orgueil) « Mais j’ai quand même la légère impression que Hyung va me faire passer un sale quart d’heure là-bas, non ? » ajouta-t-il en éclatant de rire.
L’avait-elle réellement battu lors de leurs dernières rencontres ? Il semblerait que l’ancien Jae Hyuk est pris soin d’effacer ce détail de sa mémoire. Cependant, vu l’air farouche de l’étudiante et la manière qu’elle avait eu jusque là de le balader partout dans l’université, il craignait quelque peu pour son intégrité physique.
« Dit, il est encore tôt. Si tu n’as rien d’autre à faire, me permettrais-tu de t’offrir un café pour nous réveiller et se réchauffer ? Je me dirigeais vers mon dortoir mais on peut également aller ailleurs... » Proposition certes un peu sorti de nulle part mais ils n’allaient pas rester en plein milieu des couloirs de la Yonsei à discuter. Il serait d’autant plus agréable que les deux vieux amis se retrouvent autour de la vapeur d’une boisson caféiné et dans l’intimité d’un coin plus réchauffé .
« Je ne suis entrée à la Yonsei qu’après ma licence… Si j’avais su que tu y étais, je serais venu bien plus tôt ! » Foutaises. Il lui avait fallu rassembler du temps et du courage avant de se balader dans les mêmes couloirs que son frère. D’ailleurs, maintenant qu’il y pensait. Sa Hyung(/i] devait avoir le même âge que son [i}Hyung. Serait-ce possible qu’ils se connaissent ? Non, ça paraissait peu probable. Il voulait bien que les Sangos et les Stapsiens voient à peu près qui était Lee Jaesang mais s’il n’avait pas croisé la belle depuis son arrivée à la Yonsei, qu’elle était la probabilité pour que ces deux là se connaissent ? Il écarte ce qui aurait pu être une drôle de coïncidence, et qui était en réalité une histoire au plot digne d’un drama pour ménagères, loin de ses pensées.
Elle se permettait de le taquiner, peut être un peu plus que par le passé, mais ça ne le gênait pas. Le petit prince arrogant était resté dans leurs souvenirs communs. Yiseul avait dû le sentir, ce changement de personnalité. Il avait presque l’impression qu’elle le testait, curieuse de voir à quel point il avait changé quand elle, était restée si fidèle à elle-même bien qu’encore plus admirable qu’auparavant.
« On remettra nos souvenirs en place sur un tapis et en tenue demoiselle ! » (et toc, elle pouvait se mettre les honorifiques dans son orgueil) « Mais j’ai quand même la légère impression que Hyung va me faire passer un sale quart d’heure là-bas, non ? » ajouta-t-il en éclatant de rire.
L’avait-elle réellement battu lors de leurs dernières rencontres ? Il semblerait que l’ancien Jae Hyuk est pris soin d’effacer ce détail de sa mémoire. Cependant, vu l’air farouche de l’étudiante et la manière qu’elle avait eu jusque là de le balader partout dans l’université, il craignait quelque peu pour son intégrité physique.
« Dit, il est encore tôt. Si tu n’as rien d’autre à faire, me permettrais-tu de t’offrir un café pour nous réveiller et se réchauffer ? Je me dirigeais vers mon dortoir mais on peut également aller ailleurs... » Proposition certes un peu sorti de nulle part mais ils n’allaient pas rester en plein milieu des couloirs de la Yonsei à discuter. Il serait d’autant plus agréable que les deux vieux amis se retrouvent autour de la vapeur d’une boisson caféiné et dans l’intimité d’un coin plus réchauffé .
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Re: Yiseul et Jae Hyuk sont comme le bon vin, meilleurs en vieillissant~ | Dim 16 Juin - 12:48 Citer EditerSupprimer
Bai Yiseul & Lee Jae Hyuk
Dongsaeng ! !
Bai Yiseul & Lee Jae Hyuk
Il devait certainement l’ignorer puisqu’elle ne comptait pas le lui dire, mais le revoir était certainement ce qui rendait cette journée parfaitement monotone plus agréable. Cela faisait longtemps qu’elle ne l’avait pas revu et pas un seul instant elle ne s’était imaginée pouvoir le revoir ailleurs que sur un tatami. La plupart de ses souvenirs avec lui se situait toujours dans le même lieu, et si elle devait pointer un changement entre aujourd’hui et avant, c’était le fait qu’ils ne se contentaient plus d’échanger quelques mots mais discutait simplement et pas forcément de taekwondo. « Oh, comment ça qu’après ta licence ? » demanda-t-elle par curiosité sans se douter un seul instant de la raison, ignorant totalement ce qui le liait à son pire ennemi, Jaesang. Elle n’osait lui dire qu’elle avait pris une pause dans ses études et que même s’il s’était inscrit d’abord à la Yonsei, les chances pour qu’ils se soient croisés étaient rares. « Mieux vaut tard que jamais, du coup, est-ce que je dois te souhaiter la bienvenue et te faire visiter le campus ? », elle le taquinait même si l’idée de passer du temps avec lui, dans un des recoins de l’université, lui plaisait bien après réflexion.
Yiseul le trait de la même façon que par le passé, peut-être même avec plus d’entrain puisqu’il semblait bien le prendre (avait-il seulement le choix ? Après tout, elle prenait toujours ses aises). Elle devait admettre qu’il avait un peu changé en le voyant éclater de rire, il semblait plus serein que par le passé. « Hyung ! » le corrigea-t-elle en lui faisant une pichenette, espérant que la douleur puisse lui faire imprimer l’information correctement et définitivement. « Ça dépend, si tu continues ainsi, ne pense pas quitter le tatami sans regretter tes mots », elle ne pouvait s’empêcher de le traiter comme un enfant car il était son cadet, pour autant, elle savait qu’une fois en dobok, il restait un adversaire toutefois redoutable.
Maintenant qu’elle avait remis son devoir, elle avait toute la journée devant elle alors la proposition de Jaehyuk ne pouvait pas mieux tomber. « Bonne idée, allons prendre un café pour discuter tranquillement et puis, c’est moi qui offre » répondit-elle esquissant un sourire qui sous-entendait qu’elle ne lui laissait pas le choix sur qui des deux allaient sortir son portemonnaie. Cela lui faisait plaisir de lui offrir une boisson chaude et puis, le contraire la gênait en réalité. « Ton dortoir ? Tu as rejoint une fraternité ? »
Yiseul le trait de la même façon que par le passé, peut-être même avec plus d’entrain puisqu’il semblait bien le prendre (avait-il seulement le choix ? Après tout, elle prenait toujours ses aises). Elle devait admettre qu’il avait un peu changé en le voyant éclater de rire, il semblait plus serein que par le passé. « Hyung ! » le corrigea-t-elle en lui faisant une pichenette, espérant que la douleur puisse lui faire imprimer l’information correctement et définitivement. « Ça dépend, si tu continues ainsi, ne pense pas quitter le tatami sans regretter tes mots », elle ne pouvait s’empêcher de le traiter comme un enfant car il était son cadet, pour autant, elle savait qu’une fois en dobok, il restait un adversaire toutefois redoutable.
Maintenant qu’elle avait remis son devoir, elle avait toute la journée devant elle alors la proposition de Jaehyuk ne pouvait pas mieux tomber. « Bonne idée, allons prendre un café pour discuter tranquillement et puis, c’est moi qui offre » répondit-elle esquissant un sourire qui sous-entendait qu’elle ne lui laissait pas le choix sur qui des deux allaient sortir son portemonnaie. Cela lui faisait plaisir de lui offrir une boisson chaude et puis, le contraire la gênait en réalité. « Ton dortoir ? Tu as rejoint une fraternité ? »
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Re: Yiseul et Jae Hyuk sont comme le bon vin, meilleurs en vieillissant~ | Ven 19 Juil - 1:17 Citer EditerSupprimer
Bai Yiseul & Lee Jae Hyuk
Noona !
Bai Yiseul & Lee Jae Hyuk
Il y avait un parfum de nostalgie agréable qui se dégageait de Yiseul. Il n’aurait jamais pensé qu’une personne tirée de son plus sombre passé puisse, avec du recul, toujours l’avoir apprécié. Il n’aurait jamais pensé avoir des souvenirs qui ne soient pas honteux qui pourraient ressortir de l’enfant pourri gâté qu’il avait été. Et encore, elle accueillait sa nouvelle version comme si l’ancienne lui était semblable. Peut-être parce qu’avec elle il avait toujours été différent et que cela n’avait pas changé avec les années. Une drôle de pensée qui lui traversa l’esprit : une part de lui était resté. Un peu comme la jeune femme, elle était… métamorphosée. Mais pourquoi ne voyait-il que la petite fille un peu ronde qui aimait le taquiner et l’attaquer par surprise ? Elle rigola sur leur rencontre tardive, lui demandant si elle devait tout de même lui souhaiter la bienvenu. Après tout, elle le pouvait. Le Lee Jae Hyuk qu’elle avait sous les yeux n’étaient pas le même qu’elle avait connu et puis, c’était inutile, elle le connaissait déjà si bien paradoxalement.
« Je crois que je ne me perds plus trop, je vais économiser de ton temps mais merci de la proposition ! » rigola-t-il.
Elle le faisait se sentir bien cette vieille amie. Un peu moins quand il du déglutir devant ses menaces. Une part de lui, fuyard, ne voulait pas plus lui donner envie de le mettre à terre – car la chute serait évidemment plus douloureuse que plaisante – mais son égo aurait bien aimé répliquer. C’est sa lâcheté qui l’emporte, il se contenta de rire et de lui tapoter l’épaule et répétant qu’il ne referait pas l’erreur de la féminiser autant. Puis, lui donner la sucrerie après le coup de bâton, elle lui proposa de lui offrir le fameux café qu’il avait lui-même proposé. Sa galanterie lui imposait de répliquer et de sortir son propre porte-monnaie mais cela laissait présumer qu’il la remettrait encore une fois à sa place de femme et elle semblait détester cela en sa présence. Alors il se contenta de dire :
« Si c’est toi qui offres, je te suis ! » Puis pour répondre à sa question il enchaîna avec son air le plus innocent : « Oui, j’ai rejoins les sangos il y a quelques temps. Et toi ? Tu es dans une fraternité aussi ? »
Ses yeux papillonnèrent en sa direction. Il n’avait absolument aucune idée que son amie était en réalité également sa camarade.
« Je crois que je ne me perds plus trop, je vais économiser de ton temps mais merci de la proposition ! » rigola-t-il.
Elle le faisait se sentir bien cette vieille amie. Un peu moins quand il du déglutir devant ses menaces. Une part de lui, fuyard, ne voulait pas plus lui donner envie de le mettre à terre – car la chute serait évidemment plus douloureuse que plaisante – mais son égo aurait bien aimé répliquer. C’est sa lâcheté qui l’emporte, il se contenta de rire et de lui tapoter l’épaule et répétant qu’il ne referait pas l’erreur de la féminiser autant. Puis, lui donner la sucrerie après le coup de bâton, elle lui proposa de lui offrir le fameux café qu’il avait lui-même proposé. Sa galanterie lui imposait de répliquer et de sortir son propre porte-monnaie mais cela laissait présumer qu’il la remettrait encore une fois à sa place de femme et elle semblait détester cela en sa présence. Alors il se contenta de dire :
« Si c’est toi qui offres, je te suis ! » Puis pour répondre à sa question il enchaîna avec son air le plus innocent : « Oui, j’ai rejoins les sangos il y a quelques temps. Et toi ? Tu es dans une fraternité aussi ? »
Ses yeux papillonnèrent en sa direction. Il n’avait absolument aucune idée que son amie était en réalité également sa camarade.
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Re: Yiseul et Jae Hyuk sont comme le bon vin, meilleurs en vieillissant~ | Dim 8 Déc - 12:50 Citer EditerSupprimer
Bai Yiseul & Lee Jae Hyuk
Dongsaeng ! !
Bai Yiseul & Lee Jae Hyuk
Forte, confiante, il était difficile de rester insensible à cette énergie positive qu’elle dégageait et de ne pas se retrouver emporter par cette vague. Et pourtant, cette attitude confiante qu’elle affichait n’avait pas toujours été la sienne. Elle cachait en réalité des blessures plus profondes, bien que le temps ait pu l’aider à résoudre ses maux, ils persistaient d’une certaine façon et elle ne réalisait bien quand elle avait fini par trouvé la personne qui en était à l’origine, Lee Jae Sang. Ces plaies n’étaient pas béantes, mais lui piquaient par moment, lui rappelant ainsi des souvenirs qu’elle aurait préféré oublier. Déplaisants mais invisibles, elle se retrouvait à présent à devoir les affronter une nouvelle fois. Elle qui pensait les avoir surmontés, en être ressortie plus forte, s’en trouvait parfois ébranlée – surtout quand le coupable ne semblait pas réaliser ses méfaits. Si elle restait toutefois réticente à revoir les gens de son passé, ceux qui ont connu la fille tourmentée qu’elle avait pu être et même celle d’avant, Lee Jae Hyuk était une exception. Peut-être parce ce qu’il ne connaissait pas toute l’histoire, peut-être parce ce qu’il les liait était avant tout le sport. Il était un compétiteur, un rival, un ami qui ne la connaissait que sous un certain aspect.
« Oh ho ! Je vois que tu sais toujours saisir les opportunités » s’exclama-t-elle en lui donnant une petite frappe entre les omoplates tandis qu’elle entourait ses épaules de son bras pour le diriger vers la cafeteria. Un geste amical, ils n’avaient jamais eu ce genre de relation par le passé, mais pour une raison qui lui échappait, elle avait vraiment l’impression d’avoir retrouvé, un vieil ami. « Vraiment ?! », elle s’arrête, le regarde les yeux écarquillés avant de rire. « Décidément… On s’est vraiment raté ! » réussit-elle à articuler en secouant la tête, dépitée par cette révélation. S’il ne l’avait pas interpellé, auraient-ils passé leur année à se rater ? Le monde était un paradoxe, à la fois petit et vaste, et le destin, une étrange farce. « Pardon » murmura-t-elle, réalisant qu’elle le laissait dans l’incompréhension la plus totale, même si elle ne se doutait pas que l’esprit vif du garçon en tirerait certaines conclusions. « Non mais… c’est dingue ça ! Parce qu’on est dans la même fraternité ! »
Très sincèrement, elle ne savait pas quoi penser tant cela la fascinait.
« Oh ho ! Je vois que tu sais toujours saisir les opportunités » s’exclama-t-elle en lui donnant une petite frappe entre les omoplates tandis qu’elle entourait ses épaules de son bras pour le diriger vers la cafeteria. Un geste amical, ils n’avaient jamais eu ce genre de relation par le passé, mais pour une raison qui lui échappait, elle avait vraiment l’impression d’avoir retrouvé, un vieil ami. « Vraiment ?! », elle s’arrête, le regarde les yeux écarquillés avant de rire. « Décidément… On s’est vraiment raté ! » réussit-elle à articuler en secouant la tête, dépitée par cette révélation. S’il ne l’avait pas interpellé, auraient-ils passé leur année à se rater ? Le monde était un paradoxe, à la fois petit et vaste, et le destin, une étrange farce. « Pardon » murmura-t-elle, réalisant qu’elle le laissait dans l’incompréhension la plus totale, même si elle ne se doutait pas que l’esprit vif du garçon en tirerait certaines conclusions. « Non mais… c’est dingue ça ! Parce qu’on est dans la même fraternité ! »
Très sincèrement, elle ne savait pas quoi penser tant cela la fascinait.
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