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Yiseul et Jae Hyuk sont comme le bon vin, meilleurs en vieillissant~
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Re: Yiseul et Jae Hyuk sont comme le bon vin, meilleurs en vieillissant~ | Sam 14 Déc - 23:22 Citer EditerSupprimer
Bai Yiseul & Lee Jae Hyuk
Noona !
Bai Yiseul & Lee Jae Hyuk
Jae Hyuk ne savait pas s’il devait rire ou pleurer de cette nouvelle révélation. Ses épaules redevenaient fraîches maintenant que Yiseul en avait retiré sa chaleur corporelle. Il la regarda dans les yeux avec un air tout aussi hébété. Il comprit tout de suite où elle voulait en venir mais dû attendre son explication pour convaincre son esprit. Il en resta encore quelques instants sans voix et puis se mit à rire.
« C’est pas possible ! » s’exclama-t-il.
Quelques temps encore auparavant, en revenant au début de l’année, il n’avait pas réussi à reconnaître la présidente des sangos. Il avait intégré cette fraternité réellement que pour être plus proche de son frère. Pour avoir une famille, certes, les sangos étaient sa famille et ils les considéraient ainsi. Ils aimaient bien ses camarades de chambre, il aimait croiser quelques visages connus au coin de la cuisine. Mais il se rendait de plus en plus compte qu’il n’avait pas pris le temps d’apprendre à les connaître, ni de les découvrir. Quel naze ! Un futur politicien ne pouvait se comporter ainsi !
« Je suis vraiment un boulet, je crois. » dit-il en regardant. « Je dois t’avouer que je suis pas mal pris par mes études, j’en oublierais presque que je vis dans un dortoir. Il faudrait que je quitte un peu plus la bibliothèque ou ma chambre pour qu’on ai eu l’occasion de se croiser ! » s’exclama-t-il.
Mais à elle, il ne demanda pas si elle connaissait son frère. C’était étrange mais dans son esprit une amie d’enfance ne pouvait le connaître. Non, en fait, il avait honte. Une partie de lui espérait qu’elle n’ai pas fait le lien, qu’elle ne fasse jamais le lien. A l’époque où ils s’étaient fréquentés, il n’était que cet enfant pourri-gâté, arrogant et égoïste. Certes, dans le cadre qu’avait donné leur sport, il se disait qu’avec un peu de recul il n’était pas si horrible en sa présence. Un peu trop taquin, un peu trop compétitif mais la petite fille qu’elle était, avec toute cette confiance qui émanait d’elle, avait calmé ses mauvais instincts. Il ne pouvait se comporter mal avec elle, littéralement, elle l’écrasait. Alors il n’y avait rien d’étonnant à ce qu’encore aujourd’hui, elle soit amicale avec lui, qu’elle ne le prenne pas pour un monstre. Parce que c’est ce qu’il était. Il avait sûrement déjà dû lui dire qu’il n’avait pas de frère, qu’il était enfant unique. Il en était sûr. Le jeune Prince ne pouvait s’empêcher de le crier sur tous les toits, pour échapper à la honte et au dégoût que représentait Jaesang à l’époque. Quand ces souvenirs remontaient à la surface, son cœur se serrait. Comment pouvait-on voir Jaesang de cette manière ? C’était un être humain extra-ordinaire. Il s’en voulait encore aujourd’hui, de la manière dont il l’avait traité. Et Yiseul qui n’était pas au courant, si elle s’en rendait compte, du monstre qu’il était, se comporterait-elle encore de cette manière ? Lui offrirait-elle encore ce café ? Il ne voulait pas trop y penser. Il voulait soudainement détourner son attention pour ne pas qu’elle n’y pense.
« La fraternité, le taekwondo, nos études… On va devoir remettre nos montres à la même heure pour avoir une chance de se recroiser ! »
Et tout en disant ses mots, il se remit en route vers la cafétéria.
« C’est pas possible ! » s’exclama-t-il.
Quelques temps encore auparavant, en revenant au début de l’année, il n’avait pas réussi à reconnaître la présidente des sangos. Il avait intégré cette fraternité réellement que pour être plus proche de son frère. Pour avoir une famille, certes, les sangos étaient sa famille et ils les considéraient ainsi. Ils aimaient bien ses camarades de chambre, il aimait croiser quelques visages connus au coin de la cuisine. Mais il se rendait de plus en plus compte qu’il n’avait pas pris le temps d’apprendre à les connaître, ni de les découvrir. Quel naze ! Un futur politicien ne pouvait se comporter ainsi !
« Je suis vraiment un boulet, je crois. » dit-il en regardant. « Je dois t’avouer que je suis pas mal pris par mes études, j’en oublierais presque que je vis dans un dortoir. Il faudrait que je quitte un peu plus la bibliothèque ou ma chambre pour qu’on ai eu l’occasion de se croiser ! » s’exclama-t-il.
Mais à elle, il ne demanda pas si elle connaissait son frère. C’était étrange mais dans son esprit une amie d’enfance ne pouvait le connaître. Non, en fait, il avait honte. Une partie de lui espérait qu’elle n’ai pas fait le lien, qu’elle ne fasse jamais le lien. A l’époque où ils s’étaient fréquentés, il n’était que cet enfant pourri-gâté, arrogant et égoïste. Certes, dans le cadre qu’avait donné leur sport, il se disait qu’avec un peu de recul il n’était pas si horrible en sa présence. Un peu trop taquin, un peu trop compétitif mais la petite fille qu’elle était, avec toute cette confiance qui émanait d’elle, avait calmé ses mauvais instincts. Il ne pouvait se comporter mal avec elle, littéralement, elle l’écrasait. Alors il n’y avait rien d’étonnant à ce qu’encore aujourd’hui, elle soit amicale avec lui, qu’elle ne le prenne pas pour un monstre. Parce que c’est ce qu’il était. Il avait sûrement déjà dû lui dire qu’il n’avait pas de frère, qu’il était enfant unique. Il en était sûr. Le jeune Prince ne pouvait s’empêcher de le crier sur tous les toits, pour échapper à la honte et au dégoût que représentait Jaesang à l’époque. Quand ces souvenirs remontaient à la surface, son cœur se serrait. Comment pouvait-on voir Jaesang de cette manière ? C’était un être humain extra-ordinaire. Il s’en voulait encore aujourd’hui, de la manière dont il l’avait traité. Et Yiseul qui n’était pas au courant, si elle s’en rendait compte, du monstre qu’il était, se comporterait-elle encore de cette manière ? Lui offrirait-elle encore ce café ? Il ne voulait pas trop y penser. Il voulait soudainement détourner son attention pour ne pas qu’elle n’y pense.
« La fraternité, le taekwondo, nos études… On va devoir remettre nos montres à la même heure pour avoir une chance de se recroiser ! »
Et tout en disant ses mots, il se remit en route vers la cafétéria.
(c) DΛNDELION
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