Tenue - ça lui faisait bizarre d'être de retour dans la ville qui l'a vu naître et grandir. Après un an à profiter de la vie la plus pure qui soit, il fallait replonger dans ce quotidien qu'il avait, retour à la FAC, retour au restaurant et aux entraînements. Une vie agitée en sommes, où il n'y avait que peu de place pour les futilités. Et même s'il n'était rentré que depuis une semaine, il fallait déjà se remettre à fond dans la gestion du restaurant. Son père l'avait lâché au centre commercial pour faire les courses du week-end. Jiho a donc passé la première partie de son Vendredi soir dans les rayons d'une grande surface. Son père lui a dit qu'il viendrait le prendre à la fermeture du centre commercial, mais son père c'est aussi le genre à oublier vite les choses. C'était un risque de dépendre d'une seule parole qui venait de lui, mais tant pis. Jiho trouverait, au pire, un plan de secours. 21h, le jeune homme arrive sur le parking du centre commercial qui se vide progressivement, ce qui lui permet de vite voir que son père... n'est pas là. L'étudiant esquisse une grimace et lève la tête au ciel pour regarder les étoiles qui brillaient déjà. L'hiver était bien là et le parking était décoré aux couleurs de Noël. En soit, c'était pas une ambiance déplaisante qui régnait, d'autant plus que les gens qui sortaient du centre commercial portaient en leurs mains des cadeaux qui se trouveront sous leurs sapins dans un mois. Mais le problème, c'est qu'il caille, et que papa Kang ne pointe pas le bout de son nez. Et après avoir attendu une quinzaine de minutes, Jiho décide de sortir son téléphone de la poche de son jean. et là, mauvais délire: il a tout juste le temps de voir le 1% de batterie s'afficher que son téléphone s'éteint là, direct, entre ses doigts. Il déglutit. Pourquoi mettre sa patience à rude épreuve de suite? Il soupire. Ça commence à puer pour lui, là et quand il lève la tête, il voit qu'il n'y a presque plus personne sur le parking. Il attrape les sacs de course entre ses mains et commence à marcher à la recherche de quelqu'un qui pourrait au moins le dépanner d'un téléphone pour passer un coup de fil à son père.
C'est alors qu'il voit une silhouette se dessiner sous la lumière d'un lampadaire du parking. Une fille, mais qu'importe, ça reste un être humain et il y a de fortes chances pour qu'elle ait un téléphone, comme le 3/4 de la population. Jiho s'approche alors d'elle. Sans se douter une seconde de ce qui va lui arriver en pleine figure... Bonsoir! Euh... Est-ce que vous... *bruit d'un coup de poing en pleine tête*
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the midnight meeting + MIHO
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the midnight meeting + MIHO | Dim 25 Nov - 19:35 Citer EditerSupprimer
Oh love, oh love, won't you rain on me tonight? Oh life, oh life, please don't pass me by. Don't stop, don't stop, don't stop when the red lights flash. Oh ride, free ride, won't you take me close to you? Far away, far away, waste away tonight, I'm wearing my heart on a noose.
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Re: the midnight meeting + MIHO | Dim 25 Nov - 23:30 Citer EditerSupprimer
Oh love, oh love, won't you rain on me tonight? Oh life, oh life, please don't pass me by. Don't stop, don't stop, don't stop when the red lights flash. Oh ride, free ride, won't you take me close to you? Far away, far away, waste away tonight, I'm wearing my heart on a noose.
Outfit ♡ L'air est froid mais ce frisson de panique est de mauvaise augure. Il lui glace le sang bien qu'elle ne réponde pas. "Eh. Eh, t'es étudiante pas vrai ?" Malgré ses relances elle continue son chemin entre les voitures stationnées, sauf qu'il se fait tard et qu'à la toute réflexion, il n'en reste plus beaucoup. Un peu comme la foule qui se pressait aux portes du centre commercial, il n'en reste plus une trace. "Tu t'arrêtes deux minutes ? Je veux juste l'heure." Le compromis lui semble parfait : elle lui donne l'heure et il s'en va. Tirant son téléphone de son sac, elle comble sa curiosité sans la moindre émotion. "Il est vingt-et-une heures treize." Déjà. Et avant qu'elle n'ait eu le temps de ranger l'appareil, l'étranger saisit son poignet et le regard noir, quasi meurtrier qu'elle lui jette en silence le fait sourire sinistrement avant de reprendre la parole. "Et ton numéro de téléphone ?" Evidemment. L'approche est presque trop directe pour être prise au sérieux et à cela, Miran ne prend même pas la peine de répondre. Elle s'arrache brusquement à son emprise, pressée de s'éloigner, rapidement suivie sur quelques mètres par des contestations, des protestations si grasses qu'elle hésite entre faire demi-tour ou forcer le pas ; et finalement elle choisit de le semer.
A bonne distance des bus, elle ne peut s'empêcher de féliciter son sang-froid. On lui avait toujours appris à réagir dans la mesure des événements. A savoir que si ton petit camarade te crie dans les oreilles à l'heure de la pause, ce n'est pas une raison suffisante pour lui offrir un vol plané sur le bitume de la cour de récréation. Assez souvent, c'est ce commandement-là qu'elle avait tendance à ne pas respecter à la lettre. Et son coach, ses parents, ses professeurs avaient beau lui répéter la leçon, elle avait toujours été de ces gamins qui, précisément fougueux, réagissaient d'instinct avant de convoquer leur conscience pour une consultation au sommet.
Mais ce type-là il avait quelque chose de différent. De son air railleur, incapable d'entendre le non, il avait déclenché la sonnette d'alarme et même s'il n'était plus là, Miran se rendit rapidement compte qu'il l'avait laissée sur la défensive, les poings serrés sous les manches de son manteau.
Et lorsqu'elle entend des pas résonner derrière elle pour la seconde fois ce soir, c'est la panique en trop et elle n'attend pas que l'ombre résolument masculine saisisse une nouvelle fois son bras pour lui envoyer sa main au visage ; mais stressée comme elle est, la claque s'est transformée en un coup de poing foudroyant, comme rarement elle en avait donné. "Ça suffit maintenant !" Si ce n'est qu'elle s'immobilise à deux doigts de lui en rajouter une couche avec ses sacs de shopping, la silhouette tordue de douleur ne ressemblant pas, mais alors pas du tout à l'homme de tout à l'heure. Pire encore. "J-Jiho-ssi ?" Et peut-être (juste peut-être) elle réalise qu'elle vient de cartonner la mauvaise personne. Le fils de ses employeurs par-dessus le marché. "Est-ce que ça va ? Je suis désolée ! Je suis désolée, je pensais que c'était encore le type étrange de tout à l'heure, et puis... et puis j'ai paniqué, tu m'as fait peur, faut PAS me faire ça bon sang !" Du sang. Sa mâchoire tombe grande ouverte et elle cherche après un mouchoir dans son sac qu'elle lui tend, cherchant désespérément quelque chose à faire, quoi qu'elle en ai déjà fait assez. Et éprise de culpabilité, elle tire son portefeuille de son sac sans jamais le quitter des yeux pour surveiller son état. "Je vais aller chercher de la glace ! Avec un peu de chance le supermarché sera encore ouvert, bouge pas !" Tu parles d'un sang-froid.
A bonne distance des bus, elle ne peut s'empêcher de féliciter son sang-froid. On lui avait toujours appris à réagir dans la mesure des événements. A savoir que si ton petit camarade te crie dans les oreilles à l'heure de la pause, ce n'est pas une raison suffisante pour lui offrir un vol plané sur le bitume de la cour de récréation. Assez souvent, c'est ce commandement-là qu'elle avait tendance à ne pas respecter à la lettre. Et son coach, ses parents, ses professeurs avaient beau lui répéter la leçon, elle avait toujours été de ces gamins qui, précisément fougueux, réagissaient d'instinct avant de convoquer leur conscience pour une consultation au sommet.
Mais ce type-là il avait quelque chose de différent. De son air railleur, incapable d'entendre le non, il avait déclenché la sonnette d'alarme et même s'il n'était plus là, Miran se rendit rapidement compte qu'il l'avait laissée sur la défensive, les poings serrés sous les manches de son manteau.
Et lorsqu'elle entend des pas résonner derrière elle pour la seconde fois ce soir, c'est la panique en trop et elle n'attend pas que l'ombre résolument masculine saisisse une nouvelle fois son bras pour lui envoyer sa main au visage ; mais stressée comme elle est, la claque s'est transformée en un coup de poing foudroyant, comme rarement elle en avait donné. "Ça suffit maintenant !" Si ce n'est qu'elle s'immobilise à deux doigts de lui en rajouter une couche avec ses sacs de shopping, la silhouette tordue de douleur ne ressemblant pas, mais alors pas du tout à l'homme de tout à l'heure. Pire encore. "J-Jiho-ssi ?" Et peut-être (juste peut-être) elle réalise qu'elle vient de cartonner la mauvaise personne. Le fils de ses employeurs par-dessus le marché. "Est-ce que ça va ? Je suis désolée ! Je suis désolée, je pensais que c'était encore le type étrange de tout à l'heure, et puis... et puis j'ai paniqué, tu m'as fait peur, faut PAS me faire ça bon sang !" Du sang. Sa mâchoire tombe grande ouverte et elle cherche après un mouchoir dans son sac qu'elle lui tend, cherchant désespérément quelque chose à faire, quoi qu'elle en ai déjà fait assez. Et éprise de culpabilité, elle tire son portefeuille de son sac sans jamais le quitter des yeux pour surveiller son état. "Je vais aller chercher de la glace ! Avec un peu de chance le supermarché sera encore ouvert, bouge pas !" Tu parles d'un sang-froid.
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Re: the midnight meeting + MIHO | Lun 26 Nov - 20:12 Citer EditerSupprimer
Oh love, oh love, won't you rain on me tonight? Oh life, oh life, please don't pass me by. Don't stop, don't stop, don't stop when the red lights flash. Oh ride, free ride, won't you take me close to you? Far away, far away, waste away tonight, I'm wearing my heart on a noose.
Tenue - "Ça suffit maintenant !", c'est la seule chose qu'il a eu à peu près le temps d'entendre avant de se prendre une droite en pleine gueule. Il recule de deux pas en posant aussitôt ses mains sur son nez, se penchant en arrière. Ya de la force, ya de la précision, alors il vient à se demander s'il n'a pas rêvé la voix féminine entendue au début (oui le machoooo vous pouvez le frapper pour ça). Mais finalement, il comprend vite que c'est une fille pour une seule raison: le poing est petit et même s'il lui a fait mal, il ne laisse que très peu de dégâts derrière son passage. Néanmoins, Jiho a la tête en arrière et a l'impression de voir d'avantage d'étoiles dans le ciel. Puis, il secoue la tête à l'entente de cette voix. Il lui semble la reconnaître. L'aîné des Kang redresse le haut de son corps d'un coup et se retrouve donc face à Miran, la jolie serveuse du restaurant de ses parents. Depuis quand elle boxe comme ça? Mais son esprit divague, il se reporte sur la douleur lançante dans son nez et le haut du crâne maintenant, alors qu'elle débite des paroles qu'il n'arrive pas trop à assimiler. Elle s'excuse plusieurs fois et le jeune homme lève les yeux pour la regarder. Hug, elle est trop belle. Pourquoi Dieu a mis dans ce joli être humain l'âme d'un combattant surhumain? La vie est mal faite. N'empêche qu'elle se plaint qu'il faut pas lui faire des frayeurs comme ça. Apparemment, elle a été embêtée par un autre gars avant lui et forcément, avec sa légendaire chance, c'est Jiho qui a tout pris. J'étais pas censé savoir que tu réagirais comme ça! répond le boxeur de son accent pointu à cause de sa main sur son nez, le regard rancunier rivé sur elle. Miran lui donne un mouchoir qu'il prend et il en a bien besoin: elle a réussi à le faire saigner. Il le déplie de sa main libre avant de le poser sous son nez pour absorber le sang, pendant qu'elle sort son portefeuille et qu'il la regarde faire de son oeil attentif et intrigué. Elle pense faire quoi, là? Miran se redresse un peu et lui annonce qu'elle va partir pour aller acheter de la glace. Dans un réflexe qui lui est propre, il attrape le bras de la serveuse de sa main libre. Laisse tomber, c'est fermé. il retire le mouchoir pour faire état des dégâts. Pas trop mal quand même pour une fille. Il tourne la tête vers la sango puis pointe d'un signe du menton un des sacs qu'il portait il y a encore quelques secondes. Ya des surgelés dans ce sac, ça fera l'affaire, t'inquiète pas. C'est pas comme si c'était le premier coup qu'il prenait dans le nez. Ça ne lui fait déjà plus grand chose. Alors il se penche par dessus le sac de surgelés pour regarder ce qu'il pourrait prendre. Des petits pois? Oui, des petits pois! Ça fera l'affaire! Il met en boule le mouchoir et le garde dans sa main droite tandis qu'il vient poser le sac de petit pois sur son nez un peu gonflé et saignant, la tête penchée en arrière pour éviter que le sang ne coule trop. Ravi de faire ta connaissance, Miran. lâche l'aîné des Kang en la regardant du coin de l'oeil, esquissant un sourire un peu moqueur de la situation. Je voulais te demander ton téléphone. OUPS WRONG WAY JIHO, WRONG WAY! Pas ton numéro hein!! Ton téléphone pour passer un coup de fil à mon père. le tout en ayant la tête penchée en arrière et en restant debout. Souple le mec!
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Re: the midnight meeting + MIHO | Mer 28 Nov - 22:41 Citer EditerSupprimer
Oh love, oh love, won't you rain on me tonight? Oh life, oh life, please don't pass me by. Don't stop, don't stop, don't stop when the red lights flash. Oh ride, free ride, won't you take me close to you? Far away, far away, waste away tonight, I'm wearing my heart on a noose.
Outfit ♡ Il marque un point, se dit-elle, et ça l’embête de l’avouer parce qu’il ne serait pas le premier à pointer du doigt ses instincts de guerrière. A tout hasard il fallait qu’elle tombe sur lui, oubliant que si elle avait eu l’occasion d’entendre parler de lui en toute circonstance grâce à ses parents et ses frères – quant à la dernière elle lui avait surtout montré ses dessins en bâtons censés flatter le physique de son grand-frère – Jiho lui ne connaissait rien d’elle, en dehors évidemment de la rencontre détonante qu’il venait de faire avec son poing. Définitivement pas la meilleure façon d’amorcer les présentations, d’autant plus qu’elle avait cru comprendre qu’ils fréquentaient tous les deux la même université. Encore une chose, ne put-elle s’empêcher de penser, qui allait lui retomber dessus pour ne pas arranger sa réputation déjà bien établie de simili ninja sauvage.
A présent, il saurait. Mais ce détail, elle s'était bien gardée de le lui rappeler compte tenu de la fraîcheur des événements.
Pensant en avoir fait assez pour ce soir, qu'après la surprise et la culpabilité il était temps de réagir, elle ne s'attendait pas à ce qu'il l'arrête dans ses mouvements, attrapant son bras d'une main pour la retenir. Ce geste vraiment simple suffit pourtant à l'immobiliser, lèvres pincées tandis qu'elle suit du regard les sacs qu'il lui indique avant qu'il ne se penche à l'avant fouiller dedans. Et quelque part, dans la gravité de la situation, et son énormité aussi, elle ne peut s'empêcher de pouffer. Des petits pois, vraiment ? Naturellement, elle vient plaquer sa main contre ses lèvres dans une vaine tentative de discrétion, avant que finalement elle ne fasse un mouvement sur lui, sa main frôlant juste assez la sienne pour récupérer le sac de surgelé et le repositionner pour lui. "Juste là... laisse-moi faire, t'es complètement à côté." Cette fois-ci, elle s'applique à couvrir la zone rougie par l'impact, franchement soulagée qu'il ne hisse pas de douleur, soulagée aussi de ne pas y avoir été assez fort pour briser quoi que ce soit. Alors oui, drôle de façon de faire des présentations. Pour peu qu'ils se soient croisés à quelques reprises pendant les services, qu'ils n'aient échangé que très peu de conversations en dehors des commandes du restaurant. Elle est surprise qu'il se souvienne d'elle et qu'il remette son nom avec autant de facilité, sans se montrer agacé. Ça ne devrait pas l'étonner et pourtant, on pourrait la croire charmée. "Bon retour ?" Et bien qu'elle ait une façon encore plus drôle de le lui souhaiter, son regard croise le sien dans un sourire timide, se demandant si ce n'est pas plutôt elle qui aurait besoin d'un pack de glace pour apaiser le feu à ses joues...
A sa requête elle le fixe un instant, surprise à la panique qu'il affiche et qui semble monter graduellement. "Ah ! Oui, bien sûr." Elle ne relève pas le malentendu, ni le rose qui lui monte aux joues et qui la fait sourire discrètement. Tirant son téléphone de son sac, elle hésite avant de le tendre en sa direction, mal à l'aise et sans doute bien plus que lui. "Est-ce que... je dois appeler un avocat ?" Elle plaisante, affichant une moue si adorable qu'elle espère faire oublier la force de ses poings. Jiho n'a pas l'air de le retenir contre elle mais au fond, elle aimerait bien en avoir le cœur net. Et dire qu'elle se plaisait tant dans ce restaurant, même ses employeurs étaient des personnes extra qu'elle appréciait autant qu'elle les respectait. Bonjour, j'ai cogné votre fils par inadvertance hier, qu'est-ce qu'on a au menu de ce soir ?
A présent, il saurait. Mais ce détail, elle s'était bien gardée de le lui rappeler compte tenu de la fraîcheur des événements.
Pensant en avoir fait assez pour ce soir, qu'après la surprise et la culpabilité il était temps de réagir, elle ne s'attendait pas à ce qu'il l'arrête dans ses mouvements, attrapant son bras d'une main pour la retenir. Ce geste vraiment simple suffit pourtant à l'immobiliser, lèvres pincées tandis qu'elle suit du regard les sacs qu'il lui indique avant qu'il ne se penche à l'avant fouiller dedans. Et quelque part, dans la gravité de la situation, et son énormité aussi, elle ne peut s'empêcher de pouffer. Des petits pois, vraiment ? Naturellement, elle vient plaquer sa main contre ses lèvres dans une vaine tentative de discrétion, avant que finalement elle ne fasse un mouvement sur lui, sa main frôlant juste assez la sienne pour récupérer le sac de surgelé et le repositionner pour lui. "Juste là... laisse-moi faire, t'es complètement à côté." Cette fois-ci, elle s'applique à couvrir la zone rougie par l'impact, franchement soulagée qu'il ne hisse pas de douleur, soulagée aussi de ne pas y avoir été assez fort pour briser quoi que ce soit. Alors oui, drôle de façon de faire des présentations. Pour peu qu'ils se soient croisés à quelques reprises pendant les services, qu'ils n'aient échangé que très peu de conversations en dehors des commandes du restaurant. Elle est surprise qu'il se souvienne d'elle et qu'il remette son nom avec autant de facilité, sans se montrer agacé. Ça ne devrait pas l'étonner et pourtant, on pourrait la croire charmée. "Bon retour ?" Et bien qu'elle ait une façon encore plus drôle de le lui souhaiter, son regard croise le sien dans un sourire timide, se demandant si ce n'est pas plutôt elle qui aurait besoin d'un pack de glace pour apaiser le feu à ses joues...
A sa requête elle le fixe un instant, surprise à la panique qu'il affiche et qui semble monter graduellement. "Ah ! Oui, bien sûr." Elle ne relève pas le malentendu, ni le rose qui lui monte aux joues et qui la fait sourire discrètement. Tirant son téléphone de son sac, elle hésite avant de le tendre en sa direction, mal à l'aise et sans doute bien plus que lui. "Est-ce que... je dois appeler un avocat ?" Elle plaisante, affichant une moue si adorable qu'elle espère faire oublier la force de ses poings. Jiho n'a pas l'air de le retenir contre elle mais au fond, elle aimerait bien en avoir le cœur net. Et dire qu'elle se plaisait tant dans ce restaurant, même ses employeurs étaient des personnes extra qu'elle appréciait autant qu'elle les respectait. Bonjour, j'ai cogné votre fils par inadvertance hier, qu'est-ce qu'on a au menu de ce soir ?
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