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le mal frappera à ta porte (+) JIHOON

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le mal frappera à ta porte (+) JIHOON | Mar 27 Nov - 18:55
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Un monde sans péché, sans contrainte, sans douleur, sans horreur, où tout est facile, où rien ne tire à conséquence, c'est un monde où le diable a triomphé, sur lequel il a étendu sa paix asphyxiante, qu'il a préparé pour le néant.

T'es sûr que t'es prêt? Une droite, une gauche, front kick, side kick et crescent kick. Ce sont des enchaînements qu'il connaît par coeur mais qu'il a dû laisser derrière lui pendant un an, quand il était aux USA. Mais à peine Jiho a posé un pied en Corée du sud qu'il a vite repris le chemin des entraînements, et donc, des match. Il souffle un coup se tourne vers son coach, 11 ans maintenant qu'il le suit, il est devenu comme un second père pour le jeune Kang. Mais oui. Son coach hausse les épaules. Moi je pense que tu aurais dû attendre avant de te relancer là-dedans. J'veux dire, t'as pas pratiqué pendant un an. Jiho se retourne vers le sac et recommence à taper dedans. J'ai pratiqué là-bas. Dès que je pouvais, je m'entraînais. Son coach hausse les sourcils, il est assez surpris d'entendre ça. Mais s'il le dit, c'est que c'est vrai. Bonne chance alors. Et une demi-heure plus tard, Jiho était sur le ring face à son adversaire. Dire qu'il n'avait pas le trac serait mentir, mais il était assez confiant pour ce soir. Et pour cause: c'est au bout d'un match de 40 minutes qu'il parvient à venir à bout de son adversaire, par K.O, sous l'acclamation du public. Un violent front kick qui a fait tomber son adversaire au sol aussitôt. Son coach est ravi, un sourire triomphant règne sur son faciès: son plus prodigieux élève est de retour et il compte bien le hisser jusqu'à la plus haute marche du podium cette année.

[...]

Tu vois, j'étais prêt. lance Jiho en s'asseyant sur une table. Il porte encore son short de combat. Son coach attrape un t-shirt et le lui jette dessus pour qu'il puisse l'enfiler. C'est bien Jiho. Je suis content. Il faut reprendre sérieusement le travail. J'aimerais te voir à nouveau gagner le titre. C'est normal, on peut pas lui en vouloir, il entraîne un des meilleurs de sa génération, ce serait dommage de ne pas en profiter. Le gumiho enfile son t-shirt et acquiesce plusieurs fois, tout sourire, lorsque la porte de sa loge s'ouvre, laissant apparaître le vigile et un mec, à côté, que Jiho n'avait jamais vu avant. Un inconnu. Ce dernier entre dans la loge et Jiho fronce aussitôt les sourcils. Oui? Vous désirez? Demande le coach, un peu saisi de cette intrusion soudaine. L'inconnu lui fait un signe de tête pour qu'il sorte de la salle, le boxeur hausse les sourcils et s'apprête à intervenir lorsque le vigile fait signe au coach de ne pas insister. Il lui fait même un signe de main très significatif, mais que Jiho ne comprend pas. Et son coach obéit. C'est quoi ce délire?

 
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Re: le mal frappera à ta porte (+) JIHOON | Ven 30 Nov - 0:22
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Un monde sans péché, sans contrainte, sans douleur, sans horreur, où tout est facile, où rien ne tire à conséquence, c'est un monde où le diable a triomphé, sur lequel il a étendu sa paix asphyxiante, qu'il a préparé pour le néant.

Je croisais les bras sur mon torse. Observant la fin du combat. Combat sans appel, victoire sans concession. Oui ce gars n’était pas un champion pour rien, c’était évident. Un sourire mauvais éclairait mon visage alors que je l’observais descendre du ring. Il était clair que Kang Jiho n’était pas n’importe qui. Il ne salissait pas sa réputation et il avait un potentiel exceptionnel. Je me relevai, sortant de la salle principale. Je ne tardais pas à attraper un vigile, un type baraqué, mais qui restait plus petit que moi, chose comique.  Le gamin, j’veux le voir, sec, froid, autoritaire. J’exigeais de lui. Je le vis froncer les sourcils en me jaugeant du regard, il allait ouvrir la bouche quand je me retournais pour remonter ma veste et mon tee-shirt pour montrer la marque j’avais dans le dos. Quelques secondes suffirent avant qu’il ne marmonne des excuses comme s’il allait se chier dessus. Je me retournai, levant les sourcils et attendant qu’il me conduise gentiment aux loges. Le simple fait de montrer mon appartenance aux Stags avait suffit pour le faire marcher la queue entre les jambes. Il fallait dire que c’était un nom qu’on avait pas envie d’entendre contre soi et qu’il valait mieux aller dans notre sens. Je suivais le vigile sans prononcer la moindre parole. Calme. Jusqu’à arriver à l’endroit. Il ouvrit la porte et je rentrai sans même prendre la peine de remercier le vigil, dans mon manque de politesse habituel. Je croisais le regard du coach, regard sans sympathie et aussi glacial que la mort. Sans ouvrir une seule fois la bouche, je lui fis un simple signe de tête, lui intimant de vite dégager de la pièce. Mais rapidement mon ami vigile confirma au coach de ne pas résister. Lui aussi partit la queue entre les jambes. J’eus un sourire en coin. C’était presque trop facile. Mon regard se posa alors sur le jeune homme qui avait l’air effaré.  Pas dégueux ton combat Jiho, commentai-je en m'approchant de lui, c’était sûr que pour le coup, il avait survolé sa rencontre. Le type en face n’avait pas été à la hauteur. Je posais mes fesses sur la table avant de poursuivre en le fixant.  Surtout après une année loin de la compétition. Je levai les sourcils, je savais des choses, beaucoup, j’avais eu mes sources, mes renseignements. Mais loin de moi l’idée de dévoiler toutes mes cartes.  Mais si je peux me permettre, tu es bien loin d’avoir développé toutes tes capacités. Je le regardais avant de me pencher pour attraper un bouteille d’eau, clairement j’étais sans gênes et je me servais comme si c’était chez moi. Je pris le temps de boire avant de sortir mon paquet de cigarette de la poche. Je casais une entre mes lèvres avant de l’allumer. Pas de salutations, pas de présentation. J’étais loin de ces balivernes. J’allais droit au but.

 
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Re: le mal frappera à ta porte (+) JIHOON | Ven 30 Nov - 12:43
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Un monde sans péché, sans contrainte, sans douleur, sans horreur, où tout est facile, où rien ne tire à conséquence, c'est un monde où le diable a triomphé, sur lequel il a étendu sa paix asphyxiante, qu'il a préparé pour le néant.

Ça lui avait manqué, cette sensation d'être fort physiquement et de ne craindre rien, d'être prêt à aller contre vents et marées. Un plaisir pur qui lui avait manqué pendant un an et avec lequel il renoue ce soir. Il a peut-être un peu trop confiance en lui suite à ça parce qu'il a comme l'impression qu'il pourrait relever n'importe quel défi. Mais son coach est là pour calmer ses ardeurs, et ça fonctionne. Il doit se remettre dans la compétition à fond, reprendre les entraînements réguliers, reprendre le sport quotidien... Et il pourra alors penser à atteindre le sommet du podium. Mais alors qu'il s'apprête à discuter du prochain match avec son coach, ils sont interrompus par un inconnu qui se permet d'entrer comme ça. Mais le vigile semble soumis à la volonté de ce gars. Son coach se fait mettre dehors en quelques secondes, sous les airs étonnés de Jiho qui ne comprend pas ce qui se passe. Il hausse les sourcils sans quitter du regard ce type. Un grand gaillard avec une belle gueule. Il commence à complimenter son match mais l'aîné des Kang est sur ses gardes. Ses poings sont serrés, il est prêt à bondir pour en coller une à l'inconnu. Jiho était en terrain conquis ici mais plus maintenant, depuis l'arrivée de ce type qui semble avoir tout le monde sous son contrôle, et ça l'énerve. Il le suit du regard, le regarde s'installer face à lui alors qu'il allume une cigarette. Le chevelu ne détourne pas une fois son attention, il poursuit ce grand brun de son regard méfiant et interrogateur, qui semble un peu trop connaître sa vie. Ça commence à devenir dingue, là. Et qui, par la suite, se permet des critiques sur les capacités du plus jeune. Il a sûrement raison, mais Jiho n'en est pas encore là. Lui, il est resté au stade des présentations. Mais vous êtes qui, vous? Il fronce légèrement les sourcils en le regardant, baissant les yeux vers sa cigarette. Il essaye de trouver un signe, un indice... Mais il ne voit pas. Pourtant, Jiho est certain: il n'a pas n'importe qui face à lui. Et comment vous savez tout ça, sur moi?

 
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Re: le mal frappera à ta porte (+) JIHOON | Sam 1 Déc - 13:29
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Un monde sans péché, sans contrainte, sans douleur, sans horreur, où tout est facile, où rien ne tire à conséquence, c'est un monde où le diable a triomphé, sur lequel il a étendu sa paix asphyxiante, qu'il a préparé pour le néant.

C’était impressionnant la manière dont les gens pouvaient s’écraser comme des sous-merdes. Sans avoir eu recours la menace physique, le simple poids psychologique de se retrouver avec des ennemis haut placés avait suffit à faire perdre leurs couilles au vigile, mais aussi au coach qui avait laissé son poulain comme ça aux griffes d’un inconnu. J’aurais très bien pu le buter, le coach l’ignorait ça. Par chance j’étais bien loin de vouloir du mal à ce gosse. Gosse qui semblait bien sur ses gardes. Ses poings serrés ne m’avaient pas échappés. S’il était prêt à me sauter dessus à tout instant, moi je le voyais déjà venir à des kilomètres à la ronde. Face à lui, cigarette entre mes lèvres. Je le fixais alors qu’il me posait sa première question. Un rictus amusé étira le coin de ma lèvre alors que j’attrapai une chaise pour monter dessus. Je sortis un couteau papillon et vint  faire sauter le détecteur de fumée de la pièce avant de descendre le plus calmement du monde. En repliant le couteau et le glissant la poche arrière de mon pantalon je regardais Jiho. Tu peux m’appeler Moon. Je l’avais lancé en recrachant la fumée de la cigarette. Disons que je sais parler aux bonnes personnes, je levais les sourcils tout en continuant de le fixer. Je restais mystérieux sans vraiment en dire plus ou en dévoiler plus. Simple le fait de savoir à qui parler pour être au courant. Et tutoies moi, je n’ai qu’une année de plus que toi tu sais, et je n’étais à du genre à avoir l’habitude d’un tel niveau de langage. Autant y aller directement sans prendre de pincettes, c’était plus ma méthode. J’irai droit au but Jiho, ton coach ne te sert à rien. Je haussais les épaules avant d’ajouter. Avec lui tu pourras être bon. Mais tu pourrais être beaucoup plus que “bon”, j’inspirai longuement sur ma cigarette, tapant les cendre pour qu’elles tombent sur le sol. J’avais bien vu tout ce qu’il contenait. Et je voyais bien maintenant que ce type avait le chaud chaud, aussi chaud que le mien, j’étais sûr. C’était un impulsif, un impulsif qui avait besoin de savoir utiliser toute sa rage à bon escient. J’te dis ça, je suis comme toi, moi aussi il n’y a que le ring qui me fait vibrer. Mais ça.... je fis une signe du menton le ring sur lequel il avait défoncé le gars plus tôt. ...ça c’était pas défi un défi pour toi.

 
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Re: le mal frappera à ta porte (+) JIHOON | Lun 10 Déc - 19:21
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Un monde sans péché, sans contrainte, sans douleur, sans horreur, où tout est facile, où rien ne tire à conséquence, c'est un monde où le diable a triomphé, sur lequel il a étendu sa paix asphyxiante, qu'il a préparé pour le néant.

Jiho n'est pas serein. L'inverse serait mentir. Il connaît bien le vigile des lieux, personne ne lui fait peur à ce type. C'est bien la première fois que quelqu'un parvient à passer cette étape sans se faire virer à coup de pied au cul par lui. Et c'est tout aussi impressionnant de voir avec quelle facilité il a fait partir le coach du jeune kick boxeur qui n'est pas non plus le plus docile des mecs. Mais Jiho ne cesse de repasser dans sa tête l'image du vigile qui fait un signe de ses mains au coach. Il doit signifier quelque chose, ce signe. Quelque chose que Jiho ignore. Est-ce qu'il doit s'inquiéter? Se méfier? Le temps le lui dira. Il suit du regard ce type qui se met sur une chaise pour retirer le détecteur de fumé, sous les yeux étonnés du gumiho. Il apprend déjà une chose: son nom. Moon. Jiho ne le sait pas encore, mais il vient de faire la rencontre la plus cruciale de sa vie. Il ne lâche pas du regard l'inconnu. Visiblement, Moon a eu des infos par quelqu'un de plutôt bien renseigné sur Jiho. Un de ses proches? Non, impossible. Personne dans son entourage ne fréquenterait un mec comme Moon. Et ça fait perdre patience à Jiho, qui a toujours besoin de tout comprendre. Il ne desserre pas les poings, trop emporté par la curiosité, mais il hausse les sourcils quand il apprend que son interlocuteur n'a qu'un an de plus que lui. Ça le rend soudainement moins impressionnant... Pour le moment. Selon Moon, le coach de Jiho ne lui sert à rien. Une phrase qui fait secouer longuement la tête aux plus jeune, mais il ne coupe pas la parole à celui qui est face à lui. Il aurait pu pourtant, mais le chevelu commençait à être un peu trop intéressé par ce que laissait entendre Moon. Comment ça, il peut être encore plus que bon? Et grâce à qui? Ah, il a touché là où il fallait. Parce que Jiho, au final, il ne recherche que la perfection. Atteindre un niveau tel que personne ne pourrait espérer le battre un jour. Qui ferait reculer tout adversaire au bout de deux coups de pied.

Nouvelle information importante: ce mec a fréquenté les rings aussi, mais sûrement dans une autre discipline que celle de Jiho. Néanmoins, le plus jeune est toujours aussi curieux d'en savoir plus sur tout ce qu'il vient de lui dire, et sans qu'il s'en rende compte, ses poings se desserrent. Tu pratiques quel sport de combat? demande simplement le gumiho, passant progressivement de la méfiance à l'admiration. Mais, et parce qu'il y a toujours un mais, le fils Kang n'est pas encore totalement satisfait par ça. La situation n'est pas normale... Jiho contemple, pensif, ses poings et les artères ressortant de son avant bras alors qu'il serre les poings. Et il finit par redresser la tête vers Moon. Tu voudrais me rendre meilleur, c'est ça? Un silence. Il va te falloir de bons arguments. Parce que j'ai pas l'intention de lâcher mon coach. Avoue-t-il, honnête. Parce que c'est un bon gars Jiho. Il ne trainerait avec les mauvaises personnes pour aucun prétexte.     
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Re: le mal frappera à ta porte (+) JIHOON | Mar 1 Jan - 21:40
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Un monde sans péché, sans contrainte, sans douleur, sans horreur, où tout est facile, où rien ne tire à conséquence, c'est un monde où le diable a triomphé, sur lequel il a étendu sa paix asphyxiante, qu'il a préparé pour le néant.

Pour moi c’était l’évidence même. Le coach de Jihi ne l’aiderait jamais à s’améliorer. Ce type n’était qu’un branquignole qui aidait ce gosse à contenir sa propre colère. Parce que c’était ce qu’on disait qu’on on t’apprenait à te battre dans un club. Maîtriser ses coups. Gérer sa rage. Le but n’était de faire mal, mais de se contrôler soi-même. C’était bien une notion à laquelle j’étais parfaitement étranger. Je n’avais jamais eu de limite et il était clair que tous les coachs que j’avais eu par le passés s’étaient littéralement arrachés les cheveux à cause de moi. Le fait était que j’étais bon, j’avais toujours été bon. Mais mon caractère était complètement merdique. Entre les blessures que je faisais à mes adverses, parfois à leur coach ou encore aux arbitres. Mais le fait était que ce n’était pas le secret pour être fort. C’était le secret pour être bon et être bon, ça n’était pas suffisant pour survivre. Et c’était le cas de Jiho. Il n’avait pas besoin d’être bon. Être bon ça ne devait pas lui suffir. Je le savais, je le savais parce que dans le fond, on était foutus sur ces mêmes valeurs. Et je savais qu’à cet instant j’avais capté son attention, ou en tout cas j’avais au moins attisé sa curiosité, et ça c’était un putain de bon point pour moi. Et je le terminais en précisant que si j’étais capable de cause de tout ça, c’était uniquement parce que j’étais un combattant comme lui. J’avais fréquenté les rings, j’avais fréquenté les compétitions comme lui et, en théorie, je fréquentais toujours les rings pour les cours. Le fait était que les compétitions m’avaient fiché et que plus personne ne devait vouloir de moi dans les compétitions officielles. Principalement ? Le Taekwondo. Mais je touche à un peu de tout. Je continuais à fumer tranquillement tout en fixant celui que je voulais entraîner très personnellement. Celui que je voulais dans mon gang, mais je savais aussi que j’allais devoir le travailler à mort pour lui faire accepter ça. Il ne venait pas d’un milieu illégal à la base, il n’était pas comme Aran ou moi. J’allais devoir le plonger la-dedans, façon baptême. Alors qu’il parla, je levai un sourcil amusé, au moins il avait de la réplique. Oui. Je continuais de fumer avec mon air impertinent fixé sur ma tronche. Je suis sûr que tu peux tirer plus de ton potentiel. Je me levais pour m’approcher de lui et le toiser de toute ma hauteur, clope toujours au bord des lèvres. Je croisais son regard directement avant de recracher la fumée dans son visage. Je vais te dire ce qu’il te manque Jiho pour dépasser le stade du bon. Désobligeant au possible je balançais le mégot de ma cigarette sur le sol avant de l’écraser avec la semelle de ma chaussure. Ce qui te manque c’est une vraie raison pour te battre. Je vins fourrer mes mains dans mes poches. Gagner des trophées, des médailles, c’est rien ça. Je me souvenais encore quand j’avais été embrigadé là-dedans. Quand j’avais vu les factures s’accumuler, les impayés, le propriétaires nous menacer de nous virer de chez nous. J’avais pris des raclées à l’époque, pas qu’un peu même. J’en avais pris plein à la tronche pour apprendre à survivre, à la dure. J’ai cru comprendre que ta famille tenait un restaurant. La dèche des fins de mois non ? Je levai les sourcils avant de préciser. Me regarde pas comme ça, on est tous égaux, j’ai des frais médicaux à payer moi. Je finis par croiser les bras en regardant le plus petit. Si je te disais que tu n'aurais plus à penser à ça ? T'en dirais quoi. Je savais sa réponse. Je la connaissais déjà. Je savais déjà parce qu’à cette époque j’avais tout donné pour protéger ma mère. La protéger d’elle-même, la protéger de tout ce que le monde voulait lui imposer. S’il était comme moi, la famille c’était plus important que tout et lui aussi donnerait tout pour eux.

 
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Re: le mal frappera à ta porte (+) JIHOON | Mar 29 Jan - 17:58
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Un monde sans péché, sans contrainte, sans douleur, sans horreur, où tout est facile, où rien ne tire à conséquence, c'est un monde où le diable a triomphé, sur lequel il a étendu sa paix asphyxiante, qu'il a préparé pour le néant.

Pourquoi devrait-il lâcher son coach alors qu'ils viennent à peine de se retrouver? Ce n'est pas son père ou son pote mais il y a toujours une relation spéciale entre un coash et son poulain. Un lien basé sur la confiance, sur le respect de l'autre. En le lâchant pour un sombre inconnu, Jiho ferait non seulement de la peine à son coach mais ne respecterait pas vraiment ses valeurs. Alors il attend des arguments en béton et il est loin de s'imaginer que c'est déjà trop tard pour lui. Il se retrouve embrigadé dans une affaire qui va aller loin, qui va aller au-dessus de tout ce qu'il imagine. Que ce mec face à lui va avoir une importance capitale dans sa vie... Qu'il va y mettre un bordel pas croyable.

D'après Moon, il peut devenir encore plus fort. Loin de lui l'idée de se vanter mais Jiho serait plutôt du genre à penser qu'il est très bien au niveau qu'il a. Il se contente toujours de ce qu'il a, depuis tout petit. Mais si pour une fois, il tentait de voir encore plus loin que ça? Il serait mentir de dire que ce type ne l'intrigue pas. Qu'est-ce qu'il y a derrière ce signe de mains qu'a fait le vigile? Qu'est-ce qu'il y a derrière cette belle gueule qui respire le mystère? D'un côté, Jiho ne sent rien de bon mais c'est exactement la raison pour laquelle il n'est pas encore parti. Ce gars-là sait bien trop de choses sur son compte, et quand il parle alors de sa famille, Jiho inspire en basculant la tête en arrière. Non, tout, mais pas ça. Pas sa famille. Pas eux. Il baisse un regard vexé vers Moon qui le calme immédiatement. Ouais, tout le monde est pareil dans ce pays. Yen a simplement qui ont plus de facilité que d'autres. Les Kang roulent pas sur l'or et pourtant le restaurant est une véritable fortune, mais les charges à payer, la scolarité de chacun, la bouffe, l'accès aux soins quand ya besoin, ça coûte des sous aux parents... Et Jiho essaye de les aider comme il peut, mais ses stages en kinésithérapie ne lui rapportent pas grand chose malheureusement. Il pousse un soupir et passe un doigt sur l'arrête de son nez alors qu'il lève enfin les yeux vers Moon. Il est en train de réussir sa mission. Tu me proposes quoi? demande le jeune sportif alors qu'il semble déjà déçu de lui-même. Déçu de poser cette question, de montrer une porte ouverte à des possibles négociations, à une possible soumission avec le mal. Le mal a frappé à sa porte ce soir et il l'a laissé entrer sans même comprendre de ce que ça allait causer dans sa vie.  
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Re: le mal frappera à ta porte (+) JIHOON | Lun 18 Fév - 17:31
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Un monde sans péché, sans contrainte, sans douleur, sans horreur, où tout est facile, où rien ne tire à conséquence, c'est un monde où le diable a triomphé, sur lequel il a étendu sa paix asphyxiante, qu'il a préparé pour le néant.

Ce gosse, ce gosse me faisait pensé à moi. Ou du moins la personne que j’aurais pu être si j’avais eu une vie de famille normale. Probable que si mon daron était resté avec ma mère plutôt que d’aller en engrosser d’autres, j’aurais probablement été comme la famille de Jiho, la galère des fins de moi, mais avec des parents, un cadre de vie, des frères, des soeurs, un vrai milieu pour me protéger. Mais le fait était qu’il n’y avait rien eu de tout cela dans ma vie, c’était bien cela qui me différenciait de Jiho. Il avait vécu, moi j’avais survécu toute ma vie. mais pourtant à cet instant c’était bien lui qui semblait se laisser doucement tenter par des zones plus obscurs que pouvaient lui offrir la vie. Nous étions pareils à cet instant lui en moi, sur un pied d’égalité. Il n’y avait pas petit champion et encore moins que champion des combats de rues. Il n’y avait que deux mecs qui voulaient aider leurs familles respectives, tout simplement. Si ça famille galérait avec leur restaurant, moi j’avais une mère qui vivait dans un établissement psychiatrique depuis déjà plusieurs années, des nids à frics pour les deux. Et les quelques paroles qui avaient prononcé prouvaient largement qu’il était en train de se laisser plus que tenter. Il commençait à envisage d’accepter les propositions d’un type aussi louche que moi qui était arrivé à soudoyer un garde du corps et à faire plier son coach. C’que je te propose, c’est de te battre. Mais dans un endroit où il n’y a pas règles. Tué ou être tué. La loi de la jungle, c’était le plus fort qui arriverait à dompter son adversaire et se faire une place dans ce milieu. Et moi ça faisait déjà huit années que j’évoluais dans ce milieu et que je m’étais élevé au rang d’invaincu. Il n’y avait plus de défi pour moi, simplement à amasser le pognon.  Tu comprends bien que cette solution n’est en rien légale ? Mais elle te permettrait à toi aux tiens de ne pas avoir à penser aux dettes. Je m’adossais tranquillement contre le mur terminant ma cigarette et venant l’écraser contre le mur sur lequel j’étais posé.  Je te vois venir, ça n’affectera pas ta famille, je te promets que ça ne les mettra en rien en danger. Je levais les yeux vers lui, parce qu’il avait tout l’air de celui qui était attaché à sa famille, ça c’était vu à ses réactions.  J’te force à rien Jiho, j’ai été dans la même situation que toi. Mon daron est aux abonnés absents depuis toujours et élever un gamin seule dans chien de pays c’est pas facile, surtout quand on est malade. Je me redressais pour m’approcher du gamin et lui poser la main sur son épaule.  Et c’est justement pour ça que je te propose cette option.

 
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Re: le mal frappera à ta porte (+) JIHOON | Mar 12 Mar - 1:16
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Un monde sans péché, sans contrainte, sans douleur, sans horreur, où tout est facile, où rien ne tire à conséquence, c'est un monde où le diable a triomphé, sur lequel il a étendu sa paix asphyxiante, qu'il a préparé pour le néant.

Et soudain, il se souvient de ce jour où il a rangé sa guitare dans son placard pour ne plus jamais la retoucher. La fin du lycée, le début des choses sérieuses. Et sa mère qui pestait depuis le salon qu'elle était déçue de son choix, qu'elle aurait aimé qu'il reste dans la musique et non pas dans ce sport de brute qu'est la boxe. Ce jour là, il lui a répondu qu'il pratiquait le sport officiellement et que c'était pas un bandit des rues qui gagnait de l'argent pour déboiter des mâchoires. Et qu'il n'en viendrait jamais à ce point. Et pourtant ce soir, sous ses yeux, il a un mec qu'il ne connaît ni d'Adam ni d'Eve qui est en train de lui faire une proposition qu'il aurait normalement décliné il y a de ça un an. Ou plus. Mais depuis son retour, il a constaté avec effroi que sa famille est un peu plus dans la galère qu'il y a un an. Le loyer du restaurant, les études de chacun, les courses, les impôts... Ya beaucoup d'argent qui sort. Plus qu'il n'en rentre au final. Être auto-entrepreneur, c'est dur et Jiho l'a bien vu ces derniers jours quand il a fait les comptes et que sa mère lui a soudainement pris la calculette des mains en lui gueulant de se mêler de ses affaires. Flagrant. Yavait bien un problème, de toute façon il avait eu le temps de conclure qu'ils ne faisaient pas de grosses recettes. Il ferme alors les yeux, pris de désespoir. Je sais que c'est illégal. c'est vrai, ça le rassurait en rien de savoir que c'est illégal, mais il pense surtout à l'argent qui allait tomber derrière, et qui allait pouvoir aider la famille. Il rouvre ses yeux pour les poser directement sur Moon qui tente de le rassurer en lui promettant que sa famille ne sera pas impactée par ça. Mais il n'est pas vraiment satisfait, pas encore, et on le voit à son regard hésitant qu'il porte sur Moon. Mais rapidement, son regard vient se poser au sol alors qu'il se plonge dans ses pensées les plus profondes. Il s'imagine l'avenir s'il accepte cette solution. Est-ce qu'il ne finira pas par être un fugitif? Un mec qui fuit les dégâts qu'il provoque dans la rue en échange de quelques billets? Est-ce que ça vaut le coup, tout ça? de se mettre en danger pour de l'argent?  Mais c'est la main sur son épaule qui le sort de ses pensés et le fait porter son attention sur celui qu'il va bientôt appeler son mentor. Avant d'accepter quoique ce soit, je veux voir comment ça se passe. Et savoir l'argent que j'y gagnerai. et il baisse les yeux vers ses poings, qu'il serre, faisant ressortir ses phalanges. Il voit les visages de chaque membre de sa famille, qui lui murmurent de ne pas accepter... Mais il est à deux doigts de craquer Jiho. Il ferait n'importe quoi pour sa famille. N'importe quoi. Quitte à se mettre en danger. 
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Re: le mal frappera à ta porte (+) JIHOON | Mer 27 Mar - 19:31
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Un monde sans péché, sans contrainte, sans douleur, sans horreur, où tout est facile, où rien ne tire à conséquence, c'est un monde où le diable a triomphé, sur lequel il a étendu sa paix asphyxiante, qu'il a préparé pour le néant.

Je préfère dire ça sort du cadre qu’on nous impose, je comprennais bien ce qu’il pouvait ressentir. Parce que moi-même je l’avais vécu cette situation. Une seule différence c'était qu’à cette époque, c’était alors que je m’étais approché de mes quinze ans. Gamin m’a mère m’avait toujours payé les cours de taekwondo, parce que j’étais un gamin colérique qui castagnait à l’époque, j’avais toujours cette colère en moi que j’avais été incapable de canaliser. Mais même avec ça, personne avait jugé moi de m’apprendre à gérer mes émotions. Mais je n’étais pas stupide j’avais bien vu que l’état psychologique de ma mère s’était dégradé au fil du temps. Je voyais bien que bien des fois elle se mettait à parler seule à être hors de la réalité et j’avais bien compris à cette époque. J’avais trouvé les personnes, les bonnes personnes pour m’introduire dans ce milieu illégal, toujours accompagné par Sun. Tout le monde s’était foutu de ma gueule quand j’étais entré la première fois dans le ring, ils m’avaient sous-estimé et j’avais gagné le premier combat. Mais le second ? Le second je m’étais pris la défaite de ma vie, des côtés fêlées, des plaies sur le torse, je m’en souviendrai toujours. J’avais rien dit à mon meilleur ami, je m’étais démerdé à tout recoudre la salle de bain, en serrant une serviette dans ma bouche pour en pas crier et ne pas laisser ma mère l’entendre. Je m’étais juré de devenir fort, plus fort, le plus fort. déjà huit années de passées, dont sept avec Pornsawan. Alors que les premières conditions se posèrent, je hochais la tête. Bien évidement. Je croisais les bras sur mon torse tout en le fixant. Tu viendras avec moi, ils ne diront rien si tu me suis. Parce huit années m'avaient permis de me faire une place indiscutable dans le milieu. Même sans être le bras droit d’Aran, la seconde tête des Stags, je savais que j’étais connu la-bas. Je sortis mon téléphone de mon blouson en cuir, envoyant quelques messages rapidement à quelques contacts. Et que dirais-tu de maintenant ? Je relevais mon regard vers lui, doucement je le testais, savoir où se situait sa limite. Jusqu’où était-il prêt à sombrer le gamin ? Parce que moi je comptais bien l’attirer loin dans l’illégalité, et ça ? C’était le tout premier pas.

 
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Re: le mal frappera à ta porte (+) JIHOON | 
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