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Recherche l'amitié des meilleurs parmi les hommes ~ Seong Joon Hwan
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Recherche l'amitié des meilleurs parmi les hommes ~ Seong Joon Hwan | Mer 5 Déc - 17:49 Citer EditerSupprimer
@Park Wu-YeongPerfectionne ton amour.
Recherche l'amitié des meilleurs parmi les hommes.
Feat Seong Joon Hwan & Park Wu-Yeong
La Solitude. Ma Solitude. Une amie. Ma très chère amie. Elle sait que les rapports sociaux m'ont souvent dépassés. J'ai l'impression que le partage véritable et l'honnêteté entre humains est plutôt utopique. En fait, j'ai le sentiment, et c'est ce qui me dérange le plus, qu'aucune relation n'est vraiment gratuite. Que quand on passe du temps avec quelqu'un, c'est très souvent intéressé. Ce n'est pas forcément conscient, et encore moins malintentionné, mais les gens ont tellement besoin qu'on les rassure, qu'on les guide, qu'on les rende heureux. Je ne m'en sens pas le pouvoir. C'est trop.
Vous n'imaginez pas, une seule seconde, la tête de mes proches quand je leur dis que je n'ai pas besoin d'eux. Bon, dit comme ça, je peux les comprendre... C'est vrai que je ne suis pas souvent très délicat dans mes propos. Mais ce que je veux dire c'est que je n'ai pas « besoin d'eux ». Je suis là. Je suis moi. Je suis complet. Je suis content. Évidemment, ils rajoutent à mon semblant de bonheur quotidien, ils m'apportent énormément, et on crée de belles choses ensemble, mais c'est un plaisir, ce n'est pas un besoin. Je n'espère rien d'eux, je les aime comme ils sont, sans forcément attendre de retour, simplement parce qu'ils existent. Je suis fier de pouvoir aimer comme cela.
Ais-je le droit d'être si peu commode ? D'être sauvage et sociable en même temps ?
Depuis trois ans, on me questionne sur mon choix de voyager seul. On me félicite ou on me plaint, on me qualifie de courageux ou on me demande ce qui cloche chez moi. Tous les avis se superposent, s'emmêlent, et à moi il m'a fallu tout ce temps pour comprendre les raisons de notre rencontre. À cette chère amie et moi-même.
Mais durant des années, moi aussi je l'appréhendais. J'avais juste besoin de partir, vite, d'aller voir ailleurs, et personne d'autre qu'elle n'était prêt à me suivre. À cette époque, je ne connaissais pas encore toutes les subtilités des rencontres humaines. Et heureusement qu'aujourd'hui encore, je ne les connais que très peu. Elle me suffit, cette solitude chérie.
Tous ces voyages avec elle m'ont profondément changé. Durant ces longs mois, à ne pouvoir compter que sur nous-mêmes, je crois que j'ai vraiment grandi. La vie, ma religion et elle font des enseignants formidables. Ils m'ont appris l'humilité, la bienveillance, la persévérance, et surtout, le courage. Ils m'ont obligé à surmonter le difficile. Je ne pensais pas être si fort.
Alors non, la solitude n'a rien de facile. Elle n'est pas vraiment douce non plus. D'aussi loin que je me rappelle elle n'a jamais essayé de me préserver. Au contraire, elle me poussait à bout. Elle m'impressionnait avec ses grands airs et ses excès. Parfois, elle m'inquiétait. J'avais peur de m'approcher de trop près et de ne plus être capable de rentrer chez moi. Parfois, j'avais peur qu'elle me rende fou. Elle me faisait, des fois, penser aux histoires d'amours passionnées que ma mère pouvait raconter. Comme elles, elle demande un abandon et un dévouement total, comme elles elle peut s'avérer terriblement blessante, ou sublime. Elle est une épreuve à part entière. Elle coûte cher, mais le prix à payer et la récompense sont les mêmes : la liberté.
Aujourd'hui, je ne peux plus me passer d'elle. Elle est devenue un choix réfléchi, et même plus que ça, un engagement. J'ai passé un accord, celui de vivre avec attention et courage, avec lucidité et respect. Malheureusement, je n'ai pas encore tout compris. Je n'ai pas encore fait la paix avec les autres, ni même avec moi. Je crois que c'est ça le vrai but : apprendre à me connaître, à me respecter et à m'aimer. C'est aussi pour cela que je suis solitaire, ma route choisie me mène à mon propre salut.
Depuis peu, je ne ressens plus le besoin de parachute, de semaines routinières, ou de l'assurance d'avoir quelqu'un avec moi toute la journée. Seule la solitude me sécurise. Je sais que quoiqu'il se passe, si dans ma vie je traverse des moments de doute ou de peine, je retrouverai toujours mon souffle à ses côtés. Je sais que quand les angoisses seront trop présentes, et que la situation semblera bloquée, mon secours ultime viendra d'en haut...
C'est donc vrai. « L'âme cesse d'être solitude quand elle devient sanctuaire. »
Prenant mon courage à deux mains, j'ouvre et passe la porte de ma nouvelle chambre. Moi qui ai l'habitude d'être perdu dans mes pensées, ce changement soudain dans ma vie me réveille subitement. D'autant plus, lorsque je pus voir qui se trouvait déjà dans cette chambre. C'était tout bonnement impossible. Joon Hwan ? Ce jeune garçon qui a été mon '' ami '', il y a fort longtemps, se trouvait face à moi. Je l'ai reconnu instantanément. Était-ce un rêve ?
Vous n'imaginez pas, une seule seconde, la tête de mes proches quand je leur dis que je n'ai pas besoin d'eux. Bon, dit comme ça, je peux les comprendre... C'est vrai que je ne suis pas souvent très délicat dans mes propos. Mais ce que je veux dire c'est que je n'ai pas « besoin d'eux ». Je suis là. Je suis moi. Je suis complet. Je suis content. Évidemment, ils rajoutent à mon semblant de bonheur quotidien, ils m'apportent énormément, et on crée de belles choses ensemble, mais c'est un plaisir, ce n'est pas un besoin. Je n'espère rien d'eux, je les aime comme ils sont, sans forcément attendre de retour, simplement parce qu'ils existent. Je suis fier de pouvoir aimer comme cela.
Ais-je le droit d'être si peu commode ? D'être sauvage et sociable en même temps ?
Depuis trois ans, on me questionne sur mon choix de voyager seul. On me félicite ou on me plaint, on me qualifie de courageux ou on me demande ce qui cloche chez moi. Tous les avis se superposent, s'emmêlent, et à moi il m'a fallu tout ce temps pour comprendre les raisons de notre rencontre. À cette chère amie et moi-même.
Mais durant des années, moi aussi je l'appréhendais. J'avais juste besoin de partir, vite, d'aller voir ailleurs, et personne d'autre qu'elle n'était prêt à me suivre. À cette époque, je ne connaissais pas encore toutes les subtilités des rencontres humaines. Et heureusement qu'aujourd'hui encore, je ne les connais que très peu. Elle me suffit, cette solitude chérie.
Tous ces voyages avec elle m'ont profondément changé. Durant ces longs mois, à ne pouvoir compter que sur nous-mêmes, je crois que j'ai vraiment grandi. La vie, ma religion et elle font des enseignants formidables. Ils m'ont appris l'humilité, la bienveillance, la persévérance, et surtout, le courage. Ils m'ont obligé à surmonter le difficile. Je ne pensais pas être si fort.
Alors non, la solitude n'a rien de facile. Elle n'est pas vraiment douce non plus. D'aussi loin que je me rappelle elle n'a jamais essayé de me préserver. Au contraire, elle me poussait à bout. Elle m'impressionnait avec ses grands airs et ses excès. Parfois, elle m'inquiétait. J'avais peur de m'approcher de trop près et de ne plus être capable de rentrer chez moi. Parfois, j'avais peur qu'elle me rende fou. Elle me faisait, des fois, penser aux histoires d'amours passionnées que ma mère pouvait raconter. Comme elles, elle demande un abandon et un dévouement total, comme elles elle peut s'avérer terriblement blessante, ou sublime. Elle est une épreuve à part entière. Elle coûte cher, mais le prix à payer et la récompense sont les mêmes : la liberté.
Aujourd'hui, je ne peux plus me passer d'elle. Elle est devenue un choix réfléchi, et même plus que ça, un engagement. J'ai passé un accord, celui de vivre avec attention et courage, avec lucidité et respect. Malheureusement, je n'ai pas encore tout compris. Je n'ai pas encore fait la paix avec les autres, ni même avec moi. Je crois que c'est ça le vrai but : apprendre à me connaître, à me respecter et à m'aimer. C'est aussi pour cela que je suis solitaire, ma route choisie me mène à mon propre salut.
Depuis peu, je ne ressens plus le besoin de parachute, de semaines routinières, ou de l'assurance d'avoir quelqu'un avec moi toute la journée. Seule la solitude me sécurise. Je sais que quoiqu'il se passe, si dans ma vie je traverse des moments de doute ou de peine, je retrouverai toujours mon souffle à ses côtés. Je sais que quand les angoisses seront trop présentes, et que la situation semblera bloquée, mon secours ultime viendra d'en haut...
C'est donc vrai. « L'âme cesse d'être solitude quand elle devient sanctuaire. »
Prenant mon courage à deux mains, j'ouvre et passe la porte de ma nouvelle chambre. Moi qui ai l'habitude d'être perdu dans mes pensées, ce changement soudain dans ma vie me réveille subitement. D'autant plus, lorsque je pus voir qui se trouvait déjà dans cette chambre. C'était tout bonnement impossible. Joon Hwan ? Ce jeune garçon qui a été mon '' ami '', il y a fort longtemps, se trouvait face à moi. Je l'ai reconnu instantanément. Était-ce un rêve ?
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Re: Recherche l'amitié des meilleurs parmi les hommes ~ Seong Joon Hwan | Dim 16 Déc - 18:14 Citer EditerSupprimer
@Park Wu-YeongPerfectionne ton amour.
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Feat Seong Joon Hwan & Park Wu-Yeong
Du temps, il m’en avait fallu tellement après cet accident, c’était il y a déjà cinq ans, mais j’ai l’impression que ça ne date pas tant. Recommencer entièrement une nouvelle vie, sans se souvenir de l’ancienne. Etait-ce plus difficile de recommencer à zéro en ayant des souvenirs, peut-être, mais je ne le saurais jamais. Tout ce que j’avais pu récupérer de mon passé c’était des foutus flash qui me mitraillait la tête et qui me laissaient avec plus de douleurs que de véritable souvenir … ou peut-être que c’était simplement ça mes souvenirs, de la douleur, dont mon cerveau a préféré bannir les images. Un passé qui ne devait pas être très beau, en témoigne les cicatrices sur mon corps, qui ne proviennent clairement pas toute de l’accident qui a effacé ma mémoire. C’était peut-être mieux au final que je ne me souvienne pas, c’était peut-être un cadeau pour moi de ne pas connaître ma vie d’avant. Pourtant, même si ça me fait vraiment peur, d’un autre côté, j’aimerais savoir … qui je suis … d’où je viens … comment je suis arrivé là,
Ce temps, il m’en avait aussi fallu pas mal pour m’habituer à JiHo. A sa présence, être habitué à craquer devant lui. C’était aussi surement difficile pour lui au départ aussi. Mais au final, le fait qu’il soit là m’aidait un peu, à dormir mieux, à être à l’aise sans pour autant être seul.
Mais maintenant on nous avait annoncé qu’on ne serait plus seulement deux dans cette chambre, qu’une troisième personne allait se joindre à nous. C’était prévisible en même temps, c’est une chambre pour quatre. Mais ça me stressait énormément et je me sentais désolé pour la personne qui allait venir, qui sera forcée de supporter mes crises. Va aussi falloir que j’explique pourquoi, histoire que je passe un peu moins pour un taré.
Au final, j’avais passé déjà une bonne partie de la journée seul dans ma chambre à me stresser à cause de ça.
Allonger sur un des lit je regardais le plafond en écoutant une mélodie au piano que j’avais mise en bruit de fond, quand le bruit de la porte me fit sursauter. J’avais espoir de voir JiHo se tenir devant la porte, mais ce n’était évidemment pas le cas. Je pris une grande inspiration, puis me dirige vers lui.
« Bienvenue, je suis Joon Hwan, mais tu peux m’appeler Joon »
Allez, respire, tout se passera bien! Je me demande encore ce qui serait le mieux, attendre encore, peut-être que ma prochaine crise sera dans plusieurs jours, ou alors annoncer directement la couleur. Je sais pas ce qui ferait fuir le plus vite quelqu’un … Pour l’instant je préférerai attendre, j’avais un mince espoir qu’il me mette assez à l’aise rapidement … enfin je pouvais toujours rêver. C’était vraiment insupportable d’avoir peur des gens, surtout peur de leur réaction à cause de mes problèmes. Au final, même si je n’avais pas vraiment de souvenirs, ma vie restait tout de même basée sur les bribes et les marques que ce passé bien trop flou m’avait laissé.
Ce temps, il m’en avait aussi fallu pas mal pour m’habituer à JiHo. A sa présence, être habitué à craquer devant lui. C’était aussi surement difficile pour lui au départ aussi. Mais au final, le fait qu’il soit là m’aidait un peu, à dormir mieux, à être à l’aise sans pour autant être seul.
Mais maintenant on nous avait annoncé qu’on ne serait plus seulement deux dans cette chambre, qu’une troisième personne allait se joindre à nous. C’était prévisible en même temps, c’est une chambre pour quatre. Mais ça me stressait énormément et je me sentais désolé pour la personne qui allait venir, qui sera forcée de supporter mes crises. Va aussi falloir que j’explique pourquoi, histoire que je passe un peu moins pour un taré.
Au final, j’avais passé déjà une bonne partie de la journée seul dans ma chambre à me stresser à cause de ça.
Allonger sur un des lit je regardais le plafond en écoutant une mélodie au piano que j’avais mise en bruit de fond, quand le bruit de la porte me fit sursauter. J’avais espoir de voir JiHo se tenir devant la porte, mais ce n’était évidemment pas le cas. Je pris une grande inspiration, puis me dirige vers lui.
« Bienvenue, je suis Joon Hwan, mais tu peux m’appeler Joon »
Allez, respire, tout se passera bien! Je me demande encore ce qui serait le mieux, attendre encore, peut-être que ma prochaine crise sera dans plusieurs jours, ou alors annoncer directement la couleur. Je sais pas ce qui ferait fuir le plus vite quelqu’un … Pour l’instant je préférerai attendre, j’avais un mince espoir qu’il me mette assez à l’aise rapidement … enfin je pouvais toujours rêver. C’était vraiment insupportable d’avoir peur des gens, surtout peur de leur réaction à cause de mes problèmes. Au final, même si je n’avais pas vraiment de souvenirs, ma vie restait tout de même basée sur les bribes et les marques que ce passé bien trop flou m’avait laissé.
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Re: Recherche l'amitié des meilleurs parmi les hommes ~ Seong Joon Hwan | Lun 17 Déc - 12:15 Citer EditerSupprimer
@Park Wu-YeongPerfectionne ton amour.
Recherche l'amitié des meilleurs parmi les hommes.
Feat Seong Joon Hwan & Park Wu-Yeong
« Bienvenue, je suis Joon Hwan, mais tu peux m’appeler Joon »
Cette simple phrase résonne dans ma tête. Encore. Et encore. Ne m'a-t-il pas reconnu ? C'est impensable. Comment ais-je pu le reconnaître aussi aisément, alors ? Il n'avait pas besoin de se présenter. Je le connaissais déjà, mais je préfère me taire et ne rien signaler sur ce sujet-là. Un trop grand malaise risquerait de s'abattre entre nous, sinon. Et ce n'est pas ce que je veux.
Vous saviez que les enfants possèdent la grâce de passer rapidement de la colère au pardon ? Tout comme ils passent du rire aux larmes. Malheureusement, chez les adultes, cette faculté à ne pas rester bloqué sur des émotions négatives est plutôt rare. D'où la difficulté à se réconcilier avec ses amis après un quiproquo ou une déception. Pourtant, ces amitiés perdues sont parfois celles qui nous manquent le plus. Avec le temps, on réalise souvent que l'on a manqué de souplesse, que l'on s'est enfermé dans une posture rigide au lieu de chercher à comprendre l'autre.
Si vous ressentez l'envie de reprendre contact avec un ami perdu – ou une amie perdue - de vue depuis longtemps, rien ne vaut une lettre qui vous permettra d'exprimer sereinement votre ressenti. Il sera plus simple d'être calme et ouvert par écrit plutôt que par téléphone. J'ai tellement eu envie de renouer le contact avec Joon. Mais je n'ai jamais franchi le cap. Pourquoi ? Simplement, parce que nous étions mieux ainsi. Il était mieux ainsi. Bien mieux.
Cela fait à présent si longtemps que nous nous sommes perdus de vue, que je saurais à peine dire pourquoi nous avons cessé de nous voir. Je me souviens vaguement d'une brouille entre nous, dont le motif était certainement insignifiant au regard de l'amitié qui nous liait. C'était une amitié, nous sommes d'accord ? Ne l'ais-je pas repoussé pour le protéger de mes assaillants ?
En revanche, ce qui dans ma mémoire est resté intact, c'est le souvenir des moments inoubliables que nous avons passés ensemble. Notre complicité me manque beaucoup à présent. J'aimerais avoir l'occasion de repartir sur de bonnes bases et consolider notre amitié. Il est le seul souvenir de moments passés à deux, de bons moments passés à deux. Il y en avait peu mais ils étaient joyeux.
Je ne saurais pas dire depuis combien de temps nous n'avons pas eu l'occasion de nous voir ni même de nous parler. Sans doute est-ce un peu de ma faute car j'ai laissé passer trop de temps avant de prendre de tes nouvelles. Le tourbillon de la vie est tel que parfois on passe à côté des choses importantes. A présent, je me sens un peu embarrassé de venir te demander si tu vas bien car je réalise que j'aurais dû le faire depuis longtemps. J'espère que tu ne m'en veux pas et que tu souhaites, tout comme moi, reprendre le cours de cette belle amitié qui nous unit.
Toutes ces phrases, je me les répète à moi-même. Cependant, je devrais les dire à voix haute. Pour qu'il les entende. Qu'il comprenne que voir un visage connu ici me fait du bien. Mais il semble tellement différent. Il semble m'avoir effacé de sa mémoire. C'est peut-être mieux ainsi...
« Bonjour. Enchanté de faire ta connaissance. »
Dis-je, doucement, avant de m'incliner légèrement. Faisons comme si ces retrouvailles étaient notre première rencontre. Tout va bien se passer.
« Je me nomme Park Wu-Yeong ! Merci de m'accepter au sein de ta chambre. »
Cette simple phrase résonne dans ma tête. Encore. Et encore. Ne m'a-t-il pas reconnu ? C'est impensable. Comment ais-je pu le reconnaître aussi aisément, alors ? Il n'avait pas besoin de se présenter. Je le connaissais déjà, mais je préfère me taire et ne rien signaler sur ce sujet-là. Un trop grand malaise risquerait de s'abattre entre nous, sinon. Et ce n'est pas ce que je veux.
Vous saviez que les enfants possèdent la grâce de passer rapidement de la colère au pardon ? Tout comme ils passent du rire aux larmes. Malheureusement, chez les adultes, cette faculté à ne pas rester bloqué sur des émotions négatives est plutôt rare. D'où la difficulté à se réconcilier avec ses amis après un quiproquo ou une déception. Pourtant, ces amitiés perdues sont parfois celles qui nous manquent le plus. Avec le temps, on réalise souvent que l'on a manqué de souplesse, que l'on s'est enfermé dans une posture rigide au lieu de chercher à comprendre l'autre.
Si vous ressentez l'envie de reprendre contact avec un ami perdu – ou une amie perdue - de vue depuis longtemps, rien ne vaut une lettre qui vous permettra d'exprimer sereinement votre ressenti. Il sera plus simple d'être calme et ouvert par écrit plutôt que par téléphone. J'ai tellement eu envie de renouer le contact avec Joon. Mais je n'ai jamais franchi le cap. Pourquoi ? Simplement, parce que nous étions mieux ainsi. Il était mieux ainsi. Bien mieux.
Cela fait à présent si longtemps que nous nous sommes perdus de vue, que je saurais à peine dire pourquoi nous avons cessé de nous voir. Je me souviens vaguement d'une brouille entre nous, dont le motif était certainement insignifiant au regard de l'amitié qui nous liait. C'était une amitié, nous sommes d'accord ? Ne l'ais-je pas repoussé pour le protéger de mes assaillants ?
En revanche, ce qui dans ma mémoire est resté intact, c'est le souvenir des moments inoubliables que nous avons passés ensemble. Notre complicité me manque beaucoup à présent. J'aimerais avoir l'occasion de repartir sur de bonnes bases et consolider notre amitié. Il est le seul souvenir de moments passés à deux, de bons moments passés à deux. Il y en avait peu mais ils étaient joyeux.
Je ne saurais pas dire depuis combien de temps nous n'avons pas eu l'occasion de nous voir ni même de nous parler. Sans doute est-ce un peu de ma faute car j'ai laissé passer trop de temps avant de prendre de tes nouvelles. Le tourbillon de la vie est tel que parfois on passe à côté des choses importantes. A présent, je me sens un peu embarrassé de venir te demander si tu vas bien car je réalise que j'aurais dû le faire depuis longtemps. J'espère que tu ne m'en veux pas et que tu souhaites, tout comme moi, reprendre le cours de cette belle amitié qui nous unit.
Toutes ces phrases, je me les répète à moi-même. Cependant, je devrais les dire à voix haute. Pour qu'il les entende. Qu'il comprenne que voir un visage connu ici me fait du bien. Mais il semble tellement différent. Il semble m'avoir effacé de sa mémoire. C'est peut-être mieux ainsi...
« Bonjour. Enchanté de faire ta connaissance. »
Dis-je, doucement, avant de m'incliner légèrement. Faisons comme si ces retrouvailles étaient notre première rencontre. Tout va bien se passer.
« Je me nomme Park Wu-Yeong ! Merci de m'accepter au sein de ta chambre. »
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Re: Recherche l'amitié des meilleurs parmi les hommes ~ Seong Joon Hwan | Lun 7 Jan - 22:31 Citer EditerSupprimer
@Park Wu-YeongPerfectionne ton amour.
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Feat Seong Joon Hwan & Park Wu-Yeong
Il avait semblé un peu perturber au moment ou je m’étais présenté. Surpris, déçu peut-être ? Je n’étais pas sûre et ma capacité à analyser les gens n’était pas encore très développée. Je faisais de mon mieux pourtant, je crois d’ailleurs que c’était ce qui me plaisait le plus dans mes études de psychologie, réussir à comprendre les gens sans qu’ils mettent des mots sur les choses, je trouvais ça captivant.
« Enchanté »
Et je lui offre un sourire, léger, mais présent quand même. Toujours stresser à l’idée de devoir être proche de nouvelle personne. Tout se passera bien, je me le répétais encore et encore, en sachant pertinement qu’à un moment donné ou un autre je craquerai. Moment que j’aurais penser encore lointain, au moins un peu, mais la vie en avait décidé autrement, mon cerveau ronger par ce dont je ne me souvenais pas en avait décidé autrement. C’est quand il dit son prénom, que je senti un mal de tête venir, de léger flashback sans vraiment de sens particulier. Je fais un pas en arrière, puis deux et cogne dans le bord du lit sur lequel je me laisse tomber en me tenant la tête. Non non pas maintenant que je me répète à moi même, n’étant même pas sûr de si je le disais à voix haute ou non. J’allais le faire flipper alors qu’il venait à peine d’arriver. Je tentais de prendre de grande inspiration, de me calmer, de faire partir, au moins un peu ce mal de crâne affreux qui m’avait pris d’un coup.
Je me suis toujours demandé, étant donner les douleurs que me procurait le fait de pas me souvenir, si, en ayant garder mes souvenirs ça serait pire ou non. Je sais très bien que, le cerveau supprime des souvenirs trop traumatisant, pour se protéger. Etait-ce mon cas ? Ma vie entière aurait été si terrible? Ou alors l’accident avait été un trop gros choque et avait abîmer une partie de mon cerveau. Rien n’était sûr, et aucun médecin n’avait été capable de me dire pourquoi je n’arrivais toujours pas à me souvenir. A force, j’avais fini par peu à peu abandonner l’idée de retrouver un quelconque souvenirs de mon passé.
Je m’étais enfin un peu calmer, la douleur lancinante était encore là, mais plus de flash incessant, du moins pour le moment.
« Pardon je …. J’ai souvent des migraines »
C’est pas totalement faux, ça devrait suffire comme explication … pour le moment.
« Enchanté »
Et je lui offre un sourire, léger, mais présent quand même. Toujours stresser à l’idée de devoir être proche de nouvelle personne. Tout se passera bien, je me le répétais encore et encore, en sachant pertinement qu’à un moment donné ou un autre je craquerai. Moment que j’aurais penser encore lointain, au moins un peu, mais la vie en avait décidé autrement, mon cerveau ronger par ce dont je ne me souvenais pas en avait décidé autrement. C’est quand il dit son prénom, que je senti un mal de tête venir, de léger flashback sans vraiment de sens particulier. Je fais un pas en arrière, puis deux et cogne dans le bord du lit sur lequel je me laisse tomber en me tenant la tête. Non non pas maintenant que je me répète à moi même, n’étant même pas sûr de si je le disais à voix haute ou non. J’allais le faire flipper alors qu’il venait à peine d’arriver. Je tentais de prendre de grande inspiration, de me calmer, de faire partir, au moins un peu ce mal de crâne affreux qui m’avait pris d’un coup.
Je me suis toujours demandé, étant donner les douleurs que me procurait le fait de pas me souvenir, si, en ayant garder mes souvenirs ça serait pire ou non. Je sais très bien que, le cerveau supprime des souvenirs trop traumatisant, pour se protéger. Etait-ce mon cas ? Ma vie entière aurait été si terrible? Ou alors l’accident avait été un trop gros choque et avait abîmer une partie de mon cerveau. Rien n’était sûr, et aucun médecin n’avait été capable de me dire pourquoi je n’arrivais toujours pas à me souvenir. A force, j’avais fini par peu à peu abandonner l’idée de retrouver un quelconque souvenirs de mon passé.
Je m’étais enfin un peu calmer, la douleur lancinante était encore là, mais plus de flash incessant, du moins pour le moment.
« Pardon je …. J’ai souvent des migraines »
C’est pas totalement faux, ça devrait suffire comme explication … pour le moment.
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Re: Recherche l'amitié des meilleurs parmi les hommes ~ Seong Joon Hwan | Mar 8 Jan - 20:21 Citer EditerSupprimer
@Park Wu-YeongPerfectionne ton amour.
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Feat Seong Joon Hwan & Park Wu-Yeong
Il y a des mots et des images qui restent gravées à jamais. Un peu comme un album de souvenirs, dans ma mémoire ils sont stockés. Certains évoquent des moments tendres, d’autres, moins doux, se font entendre. Mais même dans les moments de tristesse, comme actuellement en me rendant compte qu'il ne me reconnaissait pas, ce ne sont plus ses mots qui blessent. Ils ont perdu leur fils tranchants. Ils ne font plus souffrir autant. Sans doute ai-je assimilé assez de choses qui font pleurer. Et dans le livre de ma vie, que je feuillette quand vient la nuit, je me surprends à constater que les moments sombres sont fanés. Ils déambulent dans mes pensées, noyés dans un brouillard épais. Alors que les moments de bonheur, eux, ont su garder leur splendeur. Je peux sentir encore la joie que j’éprouvais ces moments là. Nos rares et anciens moments à deux. Alors que les douleurs vilaines passent par là et puis s’éteignent. C’est un peu comme les nuages qui passent sans qu’il y ait l’orage. Il reste des pages vierges à mon livre. Où j’y mettrais les moments à vivre et je sais, parce que j’ai appris au fil des jours et de ma vie, que les épreuves qui m’attendent viendront aux pages se suspendrent. Et que mes heures de bonheur y mettront leur touche de couleur. Bien plus tard quand je serai vieux, ce livre sera ma merveille. Je pourrai venir y relire les pleurs de ma vie, et les rires, avec mélancolie. Je penserai à ces soucis, qui m'ont suivi durant de nombreuses années, mais avec une grande sagesse. Je savourerai ma vieillesse. Oh oui les peines font grandir et font parties des souvenirs. Parce que la vie est ainsi faite. De belle victoires et défaites. J'espérais juste que mes retrouvailles avec Joon Hwan se transformeraient en victoire...
Elle n'est pas parfaite, la vie. Je ne l'ai pas choisie. Et puis, un jour on m'a dit "Envole toi vas-y. Tu tomberas sur le bitume mais tu prendras l'habitude. Tu y laisseras quelques plumes mais c'est ta vie." La vie fera des promesses qu'elle ne tiendra pas. Elle fera des prouesses aussi, quelques fois. Je ne pourrais pas la connaître car elle est faite de peut-être. Mais elle finit par nous prendre dans ses bras malgré qu'elle soit belle un jour sur deux. "Aime-la, fait comme tu veux. Si jamais ton cœur hésite, cours avant que l'amour t'évite."
Certains voudraient l'échanger contre la mienne. Mais je les envie, plutôt. Sans savoir que chaque espoir traîne la peine comme un boulet invisible, qui nous rend souvent risible. On écrit l'histoire mais ce n'est pas un poème. Page blanche un jour sur deux. "Regarde toujours devant car le temps, non, ne prend pas son temps." Je ne dois juste pas oublier de sourire en chemin et d'espérer que le destin change d'avis.
Peut-être qu'il finira par me reconnaître ? Peut-être arrivera-t-il à se rappeler nos souvenirs et notre passé commun ?
La déception fut si grande et mon désarroi si imposant, que je n'avais même pas remarqué son mal-être. C'est losqu'il tenta d'expliquer la situation que je me rendis compte de la chose. Je m'en voulais de ne pas avoir ouvert les yeux, plus tôt. C'était impardonnable. Alors qu'il me parlait de migraines fréquentes, je cherchais un moyen de me faire pardonner. J'ai alors trouvé, à ma façon. Je sortis de mes affaires, des médicaments pour les migraines et les lui tendis, gentiment. C'est le moins que je puisse faire pour lui, après tout. Nous sommes colocataires, désormais. Et il a été un ami, pour moi, il y a longtemps. Je me dois, donc, d'être présent pour lui et d'être un nouvel ami, digne de ce nom.
« Tiens, prends-en ! J'en ai plein. »
Elle n'est pas parfaite, la vie. Je ne l'ai pas choisie. Et puis, un jour on m'a dit "Envole toi vas-y. Tu tomberas sur le bitume mais tu prendras l'habitude. Tu y laisseras quelques plumes mais c'est ta vie." La vie fera des promesses qu'elle ne tiendra pas. Elle fera des prouesses aussi, quelques fois. Je ne pourrais pas la connaître car elle est faite de peut-être. Mais elle finit par nous prendre dans ses bras malgré qu'elle soit belle un jour sur deux. "Aime-la, fait comme tu veux. Si jamais ton cœur hésite, cours avant que l'amour t'évite."
Certains voudraient l'échanger contre la mienne. Mais je les envie, plutôt. Sans savoir que chaque espoir traîne la peine comme un boulet invisible, qui nous rend souvent risible. On écrit l'histoire mais ce n'est pas un poème. Page blanche un jour sur deux. "Regarde toujours devant car le temps, non, ne prend pas son temps." Je ne dois juste pas oublier de sourire en chemin et d'espérer que le destin change d'avis.
Peut-être qu'il finira par me reconnaître ? Peut-être arrivera-t-il à se rappeler nos souvenirs et notre passé commun ?
La déception fut si grande et mon désarroi si imposant, que je n'avais même pas remarqué son mal-être. C'est losqu'il tenta d'expliquer la situation que je me rendis compte de la chose. Je m'en voulais de ne pas avoir ouvert les yeux, plus tôt. C'était impardonnable. Alors qu'il me parlait de migraines fréquentes, je cherchais un moyen de me faire pardonner. J'ai alors trouvé, à ma façon. Je sortis de mes affaires, des médicaments pour les migraines et les lui tendis, gentiment. C'est le moins que je puisse faire pour lui, après tout. Nous sommes colocataires, désormais. Et il a été un ami, pour moi, il y a longtemps. Je me dois, donc, d'être présent pour lui et d'être un nouvel ami, digne de ce nom.
« Tiens, prends-en ! J'en ai plein. »
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Re: Recherche l'amitié des meilleurs parmi les hommes ~ Seong Joon Hwan | Mar 8 Jan - 21:24 Citer EditerSupprimer
@Park Wu-YeongPerfectionne ton amour.
Recherche l'amitié des meilleurs parmi les hommes.
Feat Seong Joon Hwan & Park Wu-Yeong
Tout ces gens, tellement de gens qui m’avait dit qu’il m’enviait, simplement parce qu’eux aussi aimerait oublier leur passé, à défaut de le changer, ils voudraient tous ne pas s’en rappeler, ne plus y penser, comme si rien n’avait exister. Mais il ne comprenne pas que savoir qu’on ne se souviens plus est bien pire que de garder les souvenirs. Du moins c’est mon point de vue et je me demande si, en me souvenant un jour de ce qui m’est arriver quand j’étais jeune, je préférerais revenir en arrière et tout oublier à nouveau.
J’avais abandonner l’idée de retrouver mes souvenirs, parce qu’après tout ce temps je m’étais rendu à l’évidence, ce serait impossible. Pourtant je continuais à me poser la questions, me demander si je voudrais vraiment me souvenir ou si je préférais rester dans cet ignorance, avec mes maux de têtes contre lesquels je ne peux rien faire et les cauchemars, les flashbacks qui me hantent comme des fantômes que je ne peux pas vraiment voir, me donnant simplement des images floues, des spectres sans formes, des images qui me hantent sans que je puisse vraiment savoir ce qui défile devant mes yeux pendant mes crises. Des couleurs et des formes flous, des mots, des voix qui parlent toutes en même temps et rendent impossible la compréhension d’un quelconque mot, d’une quelconque phrase dans le brouhaha qu’elles créaient. Je pensais pouvoir m’y habituer, vivre avec, comme vivre avec une pensées qui nous hantent, un fantôme qui nous suit, un poids constant sur les épaules qu’on ne sentait plus à force. Mais rien ne s’attenuait, à force j’avais arrêté toute médication, ça n’avait aucune effet ou alors de rare fois des effets secondaires, ceux notez sur la notice que personne ne lit jamais. J’avais juste appris à attendre que ça passe, essayer de ne pas trop calculer le temps avant ma prochaine crises. De toute façon elles étaient toujours imprévisible, venant à moi sans forcément une raison particulière, aux grès de leurs envie, pour me torturer, encore et toujours.
Celle-ci avait été minime, heureusement. Le mal de crâne était là, lancinant, mais j’arrivais encore à rester calme, alors que je m’excusais auprès de mon nouveau colocataire de chambre. Je relève la tête vers lui, lentement et fixe la boîte de médicaments qu’il me tend, je la fixe peut-être un peu trop.
« Je … c’est gentil mais … je sais que ça n’aura aucun effet »
Et tout ce que je pouvais faire, comme d’habitude, c’est attendre, attendre sagement que la douleur se calme, en espérant qu’elle ne soit la que pour un court moment, espérant qu’elle me laissera tranquille pour le reste de la journée.
J’avais abandonner l’idée de retrouver mes souvenirs, parce qu’après tout ce temps je m’étais rendu à l’évidence, ce serait impossible. Pourtant je continuais à me poser la questions, me demander si je voudrais vraiment me souvenir ou si je préférais rester dans cet ignorance, avec mes maux de têtes contre lesquels je ne peux rien faire et les cauchemars, les flashbacks qui me hantent comme des fantômes que je ne peux pas vraiment voir, me donnant simplement des images floues, des spectres sans formes, des images qui me hantent sans que je puisse vraiment savoir ce qui défile devant mes yeux pendant mes crises. Des couleurs et des formes flous, des mots, des voix qui parlent toutes en même temps et rendent impossible la compréhension d’un quelconque mot, d’une quelconque phrase dans le brouhaha qu’elles créaient. Je pensais pouvoir m’y habituer, vivre avec, comme vivre avec une pensées qui nous hantent, un fantôme qui nous suit, un poids constant sur les épaules qu’on ne sentait plus à force. Mais rien ne s’attenuait, à force j’avais arrêté toute médication, ça n’avait aucune effet ou alors de rare fois des effets secondaires, ceux notez sur la notice que personne ne lit jamais. J’avais juste appris à attendre que ça passe, essayer de ne pas trop calculer le temps avant ma prochaine crises. De toute façon elles étaient toujours imprévisible, venant à moi sans forcément une raison particulière, aux grès de leurs envie, pour me torturer, encore et toujours.
Celle-ci avait été minime, heureusement. Le mal de crâne était là, lancinant, mais j’arrivais encore à rester calme, alors que je m’excusais auprès de mon nouveau colocataire de chambre. Je relève la tête vers lui, lentement et fixe la boîte de médicaments qu’il me tend, je la fixe peut-être un peu trop.
« Je … c’est gentil mais … je sais que ça n’aura aucun effet »
Et tout ce que je pouvais faire, comme d’habitude, c’est attendre, attendre sagement que la douleur se calme, en espérant qu’elle ne soit la que pour un court moment, espérant qu’elle me laissera tranquille pour le reste de la journée.
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Re: Recherche l'amitié des meilleurs parmi les hommes ~ Seong Joon Hwan | Lun 14 Jan - 13:07 Citer EditerSupprimer
@Park Wu-YeongPerfectionne ton amour.
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Feat Seong Joon Hwan & Park Wu-Yeong
Je le regarde décliner mon offre. Mon aide. Je baisse alors le bras et range ma boîte de médicaments. Je m'asseois sur le lit qui semble être le mien et le regarde un peu. J'espère que je trouverais ma place, ici, dans cette chambre. Au milieu de trois garçons qui se connaissent déjà. Aux côtés d'un garçon qui a tant compté pour moi mais qui ne se souvient même pas de qui je suis. Je souffle doucement et laisse le silence s'immiscer entre nous. Un silence lourd et pesant. Je ne sais pas quoi lui dire d'autre et il ne semble pas partant pour une quelconque conversation. Alors autant le laisser tranquille. Je ne veux pas forcer le contact. Je ne veux pas le faire fuir. Comme j'ai l'habitude de le faire à chaque fois. Non, je refuse.
J'aimerais le guider et qu'il ne soit pas étonné. J'aimerais qu'il me guide aussi, en retour. Je veux juste retrouvé cet " ami " perdu. Cela me fait mal au coeur de ne plus compter à ses yeux. Mais peut-être n'ais-je jamais compté ? J'ai déjà aimé pas mal de personnes mais j'ai essentiellement pleuré dans ma vie. Et j'aimerais que cela s'arrête. On pourrait dîner, lui et moi. Mais accepterait-il l'invitation ? Il pourrait rester. Même si je suis maladroit. Mal parfait. Mal peigné. On pourrait gagner du temps sur les préliminaires de notre amitié. Ce n'est pas la vie en rose mais je sais que je peux lui plaire. Je ne suis plus le faible garçon que personne ne voulait fréquenter autrefois. Je me cache du chagrin quotidien que me procure la vie. Déposant la tête entre mes mains, le temps de quelques secondes, j'essaie de me reprendre. Je suis timide mais je peux y faire face. Je suis courageux mais un peu peureux, c'est vrai. C'est à moi de changer.
- Est-ce que je peux faire quelque chose pour t'aider ? dis-je en relevant la tête et en le regardant gentiment.
Je veux pouvoir lui servir à quelque chose. Me rendre utile. Me sentir utile.
J'aimerais le guider et qu'il ne soit pas étonné. J'aimerais qu'il me guide aussi, en retour. Je veux juste retrouvé cet " ami " perdu. Cela me fait mal au coeur de ne plus compter à ses yeux. Mais peut-être n'ais-je jamais compté ? J'ai déjà aimé pas mal de personnes mais j'ai essentiellement pleuré dans ma vie. Et j'aimerais que cela s'arrête. On pourrait dîner, lui et moi. Mais accepterait-il l'invitation ? Il pourrait rester. Même si je suis maladroit. Mal parfait. Mal peigné. On pourrait gagner du temps sur les préliminaires de notre amitié. Ce n'est pas la vie en rose mais je sais que je peux lui plaire. Je ne suis plus le faible garçon que personne ne voulait fréquenter autrefois. Je me cache du chagrin quotidien que me procure la vie. Déposant la tête entre mes mains, le temps de quelques secondes, j'essaie de me reprendre. Je suis timide mais je peux y faire face. Je suis courageux mais un peu peureux, c'est vrai. C'est à moi de changer.
- Est-ce que je peux faire quelque chose pour t'aider ? dis-je en relevant la tête et en le regardant gentiment.
Je veux pouvoir lui servir à quelque chose. Me rendre utile. Me sentir utile.
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Re: Recherche l'amitié des meilleurs parmi les hommes ~ Seong Joon Hwan | Ven 18 Jan - 11:59 Citer EditerSupprimer
@Park Wu-YeongPerfectionne ton amour.
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Je refuse poliment sa proposition et l’observe du coin de l’oeil ranger les médicaments et se poser sur le lit en silence. Au final seul le bruit de l’horloge résonne dans la pièce. Je baisse mes yeux sur mes mains, je ne sais pas quoi dire. J’aimerais pouvoir bien l’accueillir ici, j’aimerais qu’il se sente à l’aise. Mais à l’aise c’est ce que je ne suis pas avec les relations sociale … je l’avais juste accueilli avec un bonjour et une de mes mini-crises. Je me sens nul et triste pour lui. Comme à chaque fois, je ne sais pas comment agir et ça me stresse …. Non non … pas de crise de panique maintenant, c’est déjà assez gênant comme situation. Je ferme les yeux pour prendre une grande inspiration, la tête toujours baissée. C’est lui qui pris la paroles et je décide de relever le visage vers lui, croisant son regard au même moment. Sa phrase n’a même pas dû atteindre mes oreilles, parce que ce regard … il me déconnecte. Le mal de tête reviens plus fort, alors que des images défilent devant mes yeux à une vitesse affolante. C’est comme regarder un film en super accélérer. Un film qu’on à déjà vu parce que malgré la vitesse le cerveau reconnait des passages et te balance les sensations que tu aurais eu ce moment précis. Mais c’est trop rapide pour vraiment voir ce qui défile sous mes yeux, et tout ce qui me reste c’est le ressenti qui y correspond.
Je ne sais pas combien de temps j’ai déconnecter du monde réel. Mais mes yeux me montraient à nouveau la réalité présente devant moi. Je ne sais pas si j’ai fermer les yeux ou non, mais dans tout les cas il est toujours en face de moi, à me regarder … et tout ce que j’ai retenu de ce cours instant c’est cette sensation de déjà-vu. Cette sensation commune à énormément de monde, mais pour moi elle était particulière, parce qu’elle signifiait vraiment que j’avais vécu quelque chose de similaire, déjà vu la personne … mais je me demandais toujours si ça venait d’un passage pas important et récent … ou si cela venait de mon passé. Cela dépendait des situations, même si la plupart venaient d’avant mon accident. Malheureusement aucun souvenirs ne semblait vouloir refaire complètement surface … non … juste cette sensation de déjà vécu.
« Wu-Yeong …. On … on s’est déjà vu? »
Je ne sais pas combien de temps j’ai déconnecter du monde réel. Mais mes yeux me montraient à nouveau la réalité présente devant moi. Je ne sais pas si j’ai fermer les yeux ou non, mais dans tout les cas il est toujours en face de moi, à me regarder … et tout ce que j’ai retenu de ce cours instant c’est cette sensation de déjà-vu. Cette sensation commune à énormément de monde, mais pour moi elle était particulière, parce qu’elle signifiait vraiment que j’avais vécu quelque chose de similaire, déjà vu la personne … mais je me demandais toujours si ça venait d’un passage pas important et récent … ou si cela venait de mon passé. Cela dépendait des situations, même si la plupart venaient d’avant mon accident. Malheureusement aucun souvenirs ne semblait vouloir refaire complètement surface … non … juste cette sensation de déjà vécu.
« Wu-Yeong …. On … on s’est déjà vu? »
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Re: Recherche l'amitié des meilleurs parmi les hommes ~ Seong Joon Hwan | Dim 20 Jan - 17:07 Citer EditerSupprimer
@Park Wu-YeongPerfectionne ton amour.
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Plus les minutes passaient, plus le temps passait et plus je le trouvais étrange. Comme si je ne l'avais jamais connu. Il m'intrigue. Mais je ne sais pas quoi faire pour communiquer davantage avec lui. Toutes mes tentatives, jusqu'à maintenant, ont été vaines. J'ai comme la sensation qu'il ne souhaite pas me parler. Et je ne peux pas lui en vouloir. Parler à un étranger n'est pas une chose que j'apprécie. De même que lui. Pourtant, je ne suis pas censé être un étranger. Mais comment le lui faire comprendre ? Je ne veux pas le brusquer. Ni même le fâcher. Mais alors que j'étais prêt à accepter ce rôle d'inconnu, il me pose une question qui me figea sur place. Se souvient-il, enfin, de qui je suis ? Est-ce vrai ? Je deglutis alors légèrement et décide d'y croire. On ne sait jamais, après tout.
- Oui, on s'est déjà croisé. Il y a... Longtemps!
J'étais, tout à coup, mal à l'aise. La réponse que je venais de lui donner allait, sans doute, se faire suivre de beaucoup de questions. Et je ne sais pas si j'étais prêt à cela.
- Oui, on s'est déjà croisé. Il y a... Longtemps!
J'étais, tout à coup, mal à l'aise. La réponse que je venais de lui donner allait, sans doute, se faire suivre de beaucoup de questions. Et je ne sais pas si j'étais prêt à cela.
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Re: Recherche l'amitié des meilleurs parmi les hommes ~ Seong Joon Hwan | Lun 4 Fév - 9:58 Citer EditerSupprimer
@Park Wu-YeongPerfectionne ton amour.
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Les flash qui se heurtent dans mon crâne, les images, les sons, les souvenirs qui tentent de refaire surface en vain. Mais la sensation me fait rapidement comprendre que j’ai déjà dû le rencontrer ce garçon. A force de crise comme celle-ci, j’ai commencer à comprendre à les déchiffrer et apprendre à deviner si c’était l’action qui m’était familière ou la personne en face de moi. Et cette fois-ci, j’avais rapidement compris que j’avais déjà dû, une fois dans ma vie au moins, croiser le jeune homme assis en face de moi. Et sa réponse confirme le léger doute qui planais encore. Je repense au quelques minutes qui viennent de s’écouler et réalise que lui m’avais probablement reconnu.
« Je … suis amnésique … j’ai perdu tout mes souvenirs il y a quelques années … je … désolé de pas vraiment me souvenir de toi »
Il est vraiment rare pour moi de croiser des gens de mon passé et si ça se trouve, Wu-Yeong n’avait été que de court passage, je n’en savais rien. Ceux qui auraient pu faire partie de mon passer avaient toute disparue comme mes souvenirs. Personne ne m’avait chercher, personne n’avait demandé de mes nouvelles, comme si j’avais atterri sur cette planète à l’âge de 15 ans, mais c’est impossible non?
Je fini par me lever et venir m’asseoir à côté de lui, pourtant je continue de fixer le sol, le regard dans le vide.
« Dit … tu te souviens bien de moi? »
La curiosité ne m’avait jamais vraiment quittée, malgré la peur de découvrir ce que mon cerveau avait décidé d’effacer. Peut-être pourra-t-il me donner quelques bribes de mon passé.
« Je … suis amnésique … j’ai perdu tout mes souvenirs il y a quelques années … je … désolé de pas vraiment me souvenir de toi »
Il est vraiment rare pour moi de croiser des gens de mon passé et si ça se trouve, Wu-Yeong n’avait été que de court passage, je n’en savais rien. Ceux qui auraient pu faire partie de mon passer avaient toute disparue comme mes souvenirs. Personne ne m’avait chercher, personne n’avait demandé de mes nouvelles, comme si j’avais atterri sur cette planète à l’âge de 15 ans, mais c’est impossible non?
Je fini par me lever et venir m’asseoir à côté de lui, pourtant je continue de fixer le sol, le regard dans le vide.
« Dit … tu te souviens bien de moi? »
La curiosité ne m’avait jamais vraiment quittée, malgré la peur de découvrir ce que mon cerveau avait décidé d’effacer. Peut-être pourra-t-il me donner quelques bribes de mon passé.
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