cette situation t’agace au plus au point. tu n’as rien à te reprocher et elle te prend pour le voleur. ça t’énerve, encore plus parce que tu es un bon citoyen et que tu n’as jamais rien fait de mal. sauf que tu as beau lui prouver par a plus b que tu n’es pas méchant et en aucun cas un malfrat, elle ne semble pas vouloir le croire. tu te masses les tempes en soupirant. « mais parce que je n’ai ni vu, ni senti ce papier glisser de votre portemonnaie. ce n’est que lorsque j’ai voulu récupérer mes clés que je l’ai découvert. » tu montres tes clés que tu tiens dans ta main pour montrer ta bonne foi. si elle ne veut pas te croire, ce n’est pas ton problème. un nouveau soupir s’échappe de tes lèvres alors que tu écoutes ce qu’elle te demande. « très bien. si ça peut arrêter de vous faire croire que je veux à tout prix vous voler. » tu sors ce que tu as dans tes poches. les objets se retrouvent au sol, un à un. ton téléphone, tes clés de maison, de voiture, et ta liste de course. il n’y a rien de plus parce que tu ne l’as pas volé. « vous voyez ? tout ceci est à moi. » tu récupères même le papier par terre pour l’ouvrir pour qu’elle puisse lire les aliments que tu vas aller acheter après votre discussion. « vous êtes satisfaite maintenant ? ou vous voulez continuez de me suspecter, alors que je ne fais que mon boulot de citoyen. » tu comprends de plus en plus que les gens ne sont pas comme toi, pas de bonne foi. tu es une exception parmi le commun des mortels. un être trop gentil, trop adorable pour ce monde. mais tu ne changeras pas. c’est dans ta nature.