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don't leave me (hakjiu ♡)
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Re: don't leave me (hakjiu ♡) | Dim 13 Jan - 18:47 Citer EditerSupprimer
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tanjiu est malade. son corps ne fonctionne pas comme il le faudrait. l’information a du mal à faire son bout de chemin dans ton esprit. t’arrives pas à croire qu’il ait gardé une telle information pour lui. tu conçois que ce n’était pas quelque chose que facile à dire. mais tu es son petit ami, la personne qui est censée l’épauler dans ce genre de moment. pourtant, tu étais dans l’ignorance totale. t’aurais du le voir, remarquer les signes qui auraient du te mettre la puce à l’oreille. mais tu étais complètement aveugle face à cette maladie qui ronge son cœur. tu es légèrement vexé qu’il ne t’en ait pas parlé avant, mais plus que tout, tu t’en veux de n’avoir rien vu. pourtant, son cœur défaillant ne change en rien les sentiments que tu as pour le jeune homme. jiu est l’homme de ta vie. tu le sais au plus profond de toi. c’est lui et personne d’autre. la preuve, si ce n’était pas le cas, tu n’essaierais pas depuis de longues minutes de le récupérer. et c’est ce que tu fais malgré qu’il s’obstine à te repousser encore et encore. il a de la chance que tu sois dans un état lamentable. tu n’aurais pas été si mal, si désespéré, il y a bien longtemps que tu serais parti au quart de tour parce qu’il refuse de t’obéir. tu le sais qu’une relation n’est pas basée sur l’obéissance de l’autre, mais tu n’arrives pas à faire autrement. tu as ce besoin irrépressible de toujours tout contrôler et encore plus avec jiu. tu dois sûrement l’étouffer d’ailleurs et l’empêcher de faire ce qu’il a envie, mais c’est plus fort que toi. tu dois le faire pour te sentir bien. sauf que là, alors que tu pleures pour que l’homme que tu aimes revienne, tu n’es plus le haknyeon qu’il connait. tu n’es que l’ombre de toi-même et ça te fait peur de te rendre compte d’à quel point il a accès à ton cœur. en un instant il pourrait te détruire définitivement. c’est la première fois que tu ressens quelque chose comme ça pour une autre personne et tu sais que tu veux continuer de le ressentir. t’es prêt à prendre le risque encore et encore si le docteur veut encore de toi. tu te fous bien qu’il soit malade. certes, vous allez devoir tenir compte de son insuffisance cardiaque dans vos projets d’avenir, mais tu te moques complètement qu’il meure dans un an, un mois ou même demain. tu veux passer le reste de sa vie avec lui. tu sais que c’est égoïste parce qu’il ne veut pas te faire subir un deuxième deuil, mais celui-là tu l’auras choisi. celui-là, même si tu ne seras jamais prêt, tu sais qu’il arrivera tôt ou tard. ton regard est bloqué sur le chinois espérant que ton amour et ta sincérité passent dans tes gestes, mais quand il se met encore une fois en position de défense, croisant les bras sur son torse, t’as envie de gueuler, de le frapper pour tout le mal qu’il se fait subir. c’est simple, tu le veux près de toi et il te veut près de lui, alors pourquoi lutte-t-il encore comme ça. quand les mots sortent de sa bouche, tes larmes se stoppent instantanément et tu lèves un sourcil interrogateur. il a peur de quoi ? tu ouvres la bouche pour lui demander, mais il te coupe l’herbe sous le pied en reprenant et t’as l’impression qu’on te déchire le cœur parce que tu réalises encore une fois à quel point tu l’aimes et à quel point il t’aime. tes dents viennent encore une fois mordre dans la chaire de ta lèvre alors que tu l’écoutes pleurer te retenant te le prendre dans tes bras. il s’est éloigné de lui-même, il ne veut sûrement pas de ton embrassade. pourtant, toi tu crèves d’envie de le serrer contre toi. mais cette fois, tu respectes son choix et ses décisions. cependant, tu as du mal à le suivre, il souffle le chaud et le froid et t’es confus. qu’est-ce que t’es censé faire maintenant ? quand il dit enfin ce que tu avais besoin d’entendre, un immense sourire s’affiche quelques secondes sur tes lèvres. sourire que tanjiu ne voit pas parce qu’il a caché ses yeux de ses mains. tu lèves les yeux au ciel quand il continue de parler et une fois qu’il a fini, tu viens déposes délicatement tes mains sur le dos des siennes, les recouvrant totalement. tu les descends lentement alors que ton sourire a quitté ton visage. « tu n’es pas égoïste si c’est ce que je veux aussi. » tu gardes ses mains dans les tiennes, les caressant de ton pouce pour qu’il se rende compte que tu ne comptes pas partir, jamais. « je me moque de ta maladie jiu. je t’aime et je t’aimerai toujours. » un très mince sourire reprend place sur tes lèvres alors que tu continues. « tu peux bien mourir demain ou dans dix minutes que je voudrai toujours de toi. je veux passer le restant de ta vie à tes côtés. je veux vieillir le plus que je peux avec toi… » tu te rapproches un peu plus de l’homme que tu aimes, et tu te mets sur la pointe des pieds pour être à sa hauteur. « c’est moi l’égoïste dans l’histoire parce que même si tu le souhaitais, je te laisserai plus jamais partir. » tu viens déposer délicatement tes lèvres sur les siennes comme si tu avais peur de le briser. le baiser est chaste, doux et empli d’amour. c’est le genre de baiser que tu ne donnes que lorsque tu es réellement amoureux, parce qu’il a trop de signification. et tu est vraiment amoureux de jiu. tu l’as dans la peau cet homme et qu’importe ce que tu fais, ce sera toujours lui, toujours. « tu es à moi. » que tu murmures contre sa bouche alors que tu colles ton corps contre le sien le plaquant encore plus contre le mur. tes dents viennent s’attaquer alors à sa lèvre, mordant dedans avec un peu de force comme pour le punir. « alors, ne me repousse plus jamais. ne dis plus jamais que tu es un monstre… et ne me laisse plus jamais seul… je te l’interdis. » et tu fermes les yeux, l’embrassant un peu plus franchement alors que tes mains passent derrière sa nuque pour l’empêcher de s’échapper de cette étreinte que tu lui imposes. maintenant qu’il t’a supplié de ne pas le laisser, tu ne comptes pas le faire. qu’il le veuille ou non.
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Re: don't leave me (hakjiu ♡) | Dim 13 Jan - 21:57 Citer EditerSupprimer
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C'est une tempête Jiu, c'est une véritable tornade. Il le sait pourtant que la vie est dure, remplie d'épreuves, de difficultés. Mais jamais il n'avait pu imaginer de telles catastrophes. Ça se voit sur le visage des deux amoureux, ça se lit entre leurs cernes, sur leurs peaux rendues pâles par la fatigue et leur mauvaise alimentation, ça s'entend dans leurs voix brisées, déformées par leurs cordes vocales trop sollicitées par leurs cris de désespoir, ça se voit à leurs paupières gonflées, chargées de larmes qui ont rendu le blanc de leurs yeux rouge à force de trop couler. Ils souffrent tant. Jiu agonise, voudrait s'endormir et que tout aille mieux au réveil. Il a tant souhaité ça, a passé des nuits entières à trop penser, à trop revivre encore et encore les mêmes scènes. Celle où son collègue soufflait l'heure du décès, et puis celle où en sortant brusquement du bloc, le chinois à croisé le regard de l'homme qu'il aime, un regard qui laissait voir qu'il avait compris, un regard détruit. Sa faute, sa faute, tout est de sa faute. Et Tanjiu a l'impression d'être à l'étroite limite entre la vie et la mort tant la douleur liée à ces souvenirs le torture. Tout n'est qu'un enchainement de longs épisodes douloureux. Le décès, l'isolement, la culpabilité maladive. Et maintenant Hak face à lui, Hak en larmes, Hak qui souffre, Hak qui crie. Hak qui l'embrasse. Puis Jiu qui se perd dans ses émotions trop confuses, dans ses pensées en pagaille. Il n'arrive plus à savoir s'il doit continuer de le repousser ou bien s'il doit le supplier de rester. Il y a a toujours cette part de lui convaincu qu'il est le meurtrier de Sojin et dont la culpabilité ne le quittera probablement jamais, il y a toujours cette part de terreur lorsqu'il se rappelle qu'il est malade (qu'il est mourant) et qu'il ne devrait pas laisser le policier s'engager dans une relation avec quelqu'un de si fragile. Il n'est pas fait pour penser à l'avenir, pour imaginer le futur, tout simplement parce que dès la naissance le destin l'en a privé. Mais il y a aussi cette autre part de lui, celle qui rêve de se blottir contre le torse de l'homme qu'il aime et ne plus jamais s'en détacher, celle qui souhaite plus que tout le retrouver et passer l'éternité à ses côtés. Mais Jiu a bien conscience que l'éternité, il n'y aura jamais droit. Il n'a pas non plus le droit de préparer son avenir, pas le droit de rêver d'une vie de couple parfaite, de penser au jour suivant. Il n'a pas le droit d'imposer sa situation à qui que ce soit, c'est d'ailleurs pour cette raison qu'il n'a que très peu d'amis. Il n'a pas le droit de laisser Hak s'attacher à lui alors que tôt ou tard leur histoire prendra fin lorsque son coeur malade cessera de lutter pour battre. Il n'a pas le droit, c'est vrai. Mais bordel, il en a tellement envie. Si fort qu'il n'arrive plus à le repousser, qu'il finit par le supplier de rester dans sa vie, aussi courte soit-elle. Et lorsqu'il sent les mains froides du policier sur les siennes, Jiu ne peut pas s'empêcher de sursauter et de légèrement se crisper, malgré toute la délicatesse dont fait preuve le plus âgé. Son regard toujours noyé par les larmes incessantes croise timidement celui de Hak pendant qu'il tente du mieux qu'il peut de contrôler à la fois ses sanglots, les tremblements de son corps et son rythme cardiaque. Et une myriade de papillons prend sauvagement son ventre d'assaut lorsque son aîné lui fait la plus belle déclaration que Jiu n'ait jamais entendu. Tout son être se gonfle d'amour, ses larmes redoublent d'intensité et il a l'impression que ses côtes vont se briser sous la force des battement effrénés de son coeur. Haknyeon semble si prêt à vouloir continuer avec lui même si c'est pour une durée limitée. Ses pupilles pétillent de détermination, et Tanjiu semble oublier comment respirer lorsque son homme s'approche un peu plus et l'embrasse avec une douceur infime à laquelle il n'avait jamais goûté avant, si bien qu'il ose à peine y répondre de peur de briser la délicatesse du moment. Et les mots de l'homme qu'il aime ont su apaiser en partie la tempête qui a lieu dans la tête du plus grand. Il a envie de le croire, d'être convaincu que Hak ne le laissera jamais, qu'ils seront ensemble jusqu'à son dernier souffle. Et c'est tout son corps qui est parcouru d'un long frisson lorsque son vis-à-vis chuchote si près de ses lippes l'affirmation qu'il lui appartient comme une vérité absolue contre laquelle il ne peut pas lutter. L'oxygène se fait rare entre leurs corps pressés, pourtant Jiu ne s'éloignerait pour rien au monde, se moquant bien d'être prisonnier entre la carrure plus musclée que la sienne et le mur froid. Et il couine à peine lorsque les crocs de son homme percent la chair de sa lèvre, trop hypnotisé par son regard pour vraiment réagir, trop à l'écoute de ses ordres pour protester. Le médecin n'a jamais été capable de lui tenir tête et de refuser l'un de ses ordres. Pas par peur de sa réaction, mais simplement parce qu'il connaît l'histoire de Haknyeon, son rapport à l'autorité, et par dessus tout parce chacune de ses paroles l'enchante comme un tour de magie murmuré entre les basses de sa voix. Et il n'a pas le temps de répondre, ses mots meurent dans sa gorge quand son aîné l'embrasse de nouveau, mais cette fois Jiu ne reste pas figé par la surprise. Cette fois il répond franchement à l'échange, laissant ses larmes s'écouler sans les retenir, embrassant encore et encore ses lippes, ses bras venant instinctivement se croiser derrière la nuque de l'homme qu'il aime pour le garder près, si près de lui. Ses baisers ne sont interrompus que par des « Je t'aime » et des « Je suis à toi » à peine soufflés, et Tanjiu ne se détache de lui que lorsque l'air lui manque cruellement. L'une de ses paumes vient se poser contre la poitrine de Hak comme pour lui demander de lui laisser quelques secondes pour reprendre son souffle, les yeux clos. Puis il les rouvre lentement, peine à ajuster sa vue qui lui joue des tours à cause de la fatigue et garde sa main là où elle est, contre le torse de Haknyeon. « Je.. » La gêne reprend le dessus, accompagnée de l'incertitude qui refuse de le laisser. « Je dois retourner travailler... les patients ont besoin de moi, je peux pas les laisser sinon... sinon qui sait ce qui pourrait leur arriver. » Depuis ce fameux jour, Jiu a une peur panique de quitter l'hôpital, convaincu qu'il y aura encore des morts qu'il ne pourra pas sauver s'il n'est pas là, si bien qu'il a enchaîné les gardes autant de jour que de nuit, dépassant largement le quota maximal d'heures par semaine. « Mais je m'enfuis pas Hak, j'te le jure, je te fuis pas, plus jamais. Je t'aime. Mais je dois y aller c'est mon devoir, j'peux pas les laisser mourir... »
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Re: don't leave me (hakjiu ♡) | Lun 14 Jan - 0:52 Citer EditerSupprimer
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tu sais pas vraiment si tu es déçu ou en colère de ne pas avoir appris la maladie de jiu avant tout ça. pourquoi a-t-il fallut la mort de ta petite sœur et cette séparation forcée entre vous pour que tu le saches ? est-ce que tanjiu allait encore te le cacher longtemps ? quand est-ce qu’il allait te le dire si sojin avait encore été là et que tout allait bien entre vous dans le meilleur des monde ? c’est quand même quelque chose d’important et tu pensais, peut-être à tort, que votre couple était sérieux. étais-tu le seul dans cet état ? tu ne sais pas vraiment, mais cette idée trotte dans ta tête alors que tu te focalises à nouveau sur l’homme que tu aimes. tu chercheras une réponse à cette question plus tard. pour le moment, il faut que tu rassures jiu. ça ne change rien à tes sentiments. au contraire, tu as encore plus envie de passer du temps avec lui parce qu’il peut mourir à tout moment et te laisser seul. tu sais d’ors et déjà que tu ne survivras pas à sa mort. tu aurais pu si sojin avait été là avec toi, difficilement, mais tu n’aurais pas été seul. là, quand le docteur décédera, tu seras tout seul, vraiment tout seul. si avant la solitude ne t’avait jamais fait peur, aujourd’hui, elle te terrifie. elle te paralyse de panique parce que tu auras perdu tous tes repères, tous les gens qui ont compté dans ta vie. ton cerveau dans cette situation te crie de ne pas t’impliquer plus longtemps avec tanjiu, que tu finiras brisé et par souffrir plus que nécessaire. pourtant, ton cœur ne peut se résoudre à abandonner. tu as le chinois dans la peau et pour rien au monde tu ne le laisseras, qu’importe sa durée de vie. tu l’aimes et tu l’aimeras toujours même s’il doit mourir maintenant dans tes bras et tu veux qu’il le sache. alors, tu lui dis. toi qui es si peu friand de mots et d’expression, aujourd’hui, tu te laisses aller, ne retenant pas les mots qui te viennent. ils sortent sans que tu n’y penses, sans filtre. c’est sûrement ce qui fait que c’est encore plus beau. tu ne ressens pas une once d’embarrassement alors que tu ouvres ton cœur au plus jeune. tu veux qu’il sache ce que tu ressens. tu veux qu’il comprenne que tu ne le lâcheras jamais, que tu es l’égoïste dans l’histoire, parce que si précédemment tu étais prêt à le voir partir s’il avait une bonne raison, maintenant ce n’est plus le cas. il ne peut pas te repousser éternellement, pas après que tu lui aies ouvert ton cœur de la sorte. alors, tu lui fais savoir que tu ne supporterais pas un refus de sa part. il t’aime, tu l’aimes, tu ne vois pas la difficulté à accepter votre relation. le futur ? vous en parlerez certainement et même s’il est incertain, à cause de sa maladie, tu le veux toujours avec lui. et tu embrasses jiu, comme si ta vie en dépendait, comme si tu prenais ta dose de drogue après des jours de sevrage. pour la première fois depuis que tu vous as enfermé dans cette pièce, tanjiu répond à ton baiser et ton cœur manque de s’arrêter à cause de tous ces sentiments qui prennent possession de ton corps. tu sens les fourmillements familiers dans le creux de ton ventre alors que tu t’approches encore plus si c’était possible de lui, ses bras derrière ta nuque. tu souris à chaque « je t’aime », chaque « je suis à toi » lâchés par le jeune homme et quand il te repousse, tu ne le prends pas mal. maintenant tu comprends pourquoi il est toujours le premier à arrêter vos baisers, pourquoi vous ne pouvez pas avoir de deuxième round, pourquoi il ne fait pas de sport. tout ça parce que son cœur ne lui permet pas. et maintenant que tu le sais, tu te rends compte que tu as été un peu trop pressant avec lui, le fatiguant plus que nécessaire, et lui, n’a jamais rien dit. tu te mords la lèvre alors que tu poses ta main sur celle de jiu sur ton torse, comme pour lui demander pardon et tu lèvres les yeux vers les siens. quand il reprend la parole, tu ouvres la bouche en grand et tu fronces les sourcils. depuis quand il n’a pas quitté l’hôpital ? depuis quand il n’a pas pris de jours de repos ? « non. » tu dis fermement alors que toute trace de tristesse a quitté tes yeux. maintenant, ils sont tout aussi impassible que ton visage. « est-ce que tu cherches à mourir ? » parce que clairement, c’est la seule explication que tu vois maintenant qu’il ne veut plus te fuir. tu récupères sa main qui était sur ton torse pour la poser sur le sien, là où son cœur bat encore énormément et vite. « je veux pas que ta maladie te définisse, mais toi plus que tout le monde devrait connaitre tes limites. et clairement là tu l’as dépassé depuis longtemps, je me trompe ? » tu finis par attraper le visage de jiu dans ta main et tu lui fais baisser la tête vers toi. là, tu happes son regard dans le tien, essayant de faire en sorte qu’il ne s’échappe pas. « depuis quand tu n’as pas pris de jours de repos ? depuis quand tu travailles autant d’heures ? » tu n’attends pas vraiment de réponses de sa part, parce que tu sais que c’est depuis la mort de ta petite sœur. « tu crois que je me sentirai comment si tu te tuais à la tâche jiu… y a des tonnes de médecins ici. tu peux prendre un ou deux jours pour te reposer. parce que si tu es fatigué, ton travail en sera moins bon et c’est là que quelqu’un risque de mourir. » parce qu’il risque de faire une faute professionnelle s’il n’est pas au mieux de sa forme. « alors, tu prends au moins quarante-huit heures pour te reposer, et c’est non négociable. » n’essaies même pas de négocier tanjiu t’as envie de lui dire, mais tu ne le fais pas, ton regard s’en charge à ta place.
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Re: don't leave me (hakjiu ♡) | Lun 14 Jan - 18:36 Citer EditerSupprimer
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C'est la première fois que Jiu avoue sa maladie ainsi, c'est la première fois qu'il ose en parler, expliquer qu'il n'est pas comme les autres, qu'il mourra bien avant son entourage, même avant ses parents, et qu'il ne pourra jamais guérir. C'est aussi la première fois qu'il prend pleinement conscience de la fragilité de sa vie, et à quel point la perdre le terrorise. Il n'a pas vraiment d'amis Tanjiu, trop peu de personne de qui il est proche, même son ex copain est trop différent pour pouvoir comparer les situations. Tous les médecins de l'hôpital sont au courant de l'insuffisance cardiaque du chinois, après tout il venait pour ses examens mensuels bien avant d'entrer ici en tant qu'interne, et sa condition fait qu'il doit être plus ou moins ménagé, et surtout surveillé. Alors même ce médecin avec qui Jiu est sorti savait pour sa maladie, et pour une raison que l'étudiant est incapable de donner, il n'était pas si angoissé que ça à cette époque, lui qui était pourtant bien amoureux. Mais pour Hak c'est différent. Il est le premier à qui Jiu parle de son coeur, et surtout il est le seul qui le fait battre ainsi. Le chinois s'est toujours demandé si les âmes soeurs existaient vraiment, et depuis qu'il a rencontré le policier il a tendance à penser que oui. Qu'ils sont faits l'un pour l'autre. Pourtant lui avouer sa maladie a été bien compliqué, il ne se sentait jamais vraiment prêt pour ça. Sans doute parce qu'il part de lui craignait que Hak décide de s'en aller pour se protéger, même si le plus jeune aurait trouvé cette réaction légitime et que jamais il ne lui en aurait voulu pour ça. Après tout, combien sont capables de rester avec une personne condamnée ? Les deux garçons sont à un âge où certains on déjà tout leur avenir tracé, leur vie de couple bien mise en place et de nombreux projets pour le futur. Or, tout ça est impossible avec Tanjiu. Et aujourd'hui plus que jamais il rêve d'être débarrassé de cette maladie, juste pour ne jamais être séparé de l'homme qu'il aime, pour rester avec lui pour toujours. Et Haknyeon semble si convaincu, si convaincant lorsqu'il dit que ça ne change rien, qu'il veut rester avec lui peu importe son état de santé. Réalise-t-il seulement tout ce que ça implique ? Comprend-il qu'ils ne pourront jamais rien bâtir sur le long terme ? Qu'il va fatalement le perdre dans les quelques années à venir ? À vrai dire, Jiu en doute, il est même convaincu que son aîné n'a aucune idée de tout ce dont il va se priver en restant avec un condamné. Mais il est incapable de le repousser plus longtemps, monstre d'égoïsme qui l'aime trop pour le laisser partir, quitte à lui imposer toutes ses tares. Il sait que tout aurait été mieux pour le coréen s'il avait réussi à le chasser pour de bon, qu'une peine passagère liée à leur rupture aurait été bien mieux pour Hak que toute la souffrance qu'il va subir en restant à ses côtés. Pourtant il est là, à l'embrasser à en perdre haleine, à sentir son coeur malade se comprimer douloureusement dans sa poitrine. Il est là à le serrer contre lui, à s'imprégner de son parfum, à dévorer ses lèvres, à lui souffler ce qu'il veut entendre. L'amour a toujours été plus fort que la raison après tout. Du moins pour le médecin. Son vis-à-vis lui est visiblement assez lucide pour faire fonctionner sa raison lorsqu'il capture son regard et use de son autorité naturelle pour le faire quitter l'hôpital. Et Tanjiu panique, secoue frénétiquement la tête. L'apaisement n'était que momentané, et dès qu'il se souvient de ses patients ses angoisses remontent à la surface. Il sait parfaitement que son état n'est pas naturel, que le traumatisme d'avoir vu quelqu'un mourir devant lui pour la première fois dicte son comportement. C'est pour cette raison que les internes encore en formation ne rentrent pas dans les blocs pour de tels cas, pour cette raison qu'aucun médecin n'est autorisé auprès d'un patient qu'il connaît personnellement. Mais Jiu a insisté, motivé par les suppliques de l'homme qu'il aime, déterminé à apaiser ses peurs en sauvant sa soeur. Mais il a échoué. Et aujourd'hui, même après plusieurs semaines, le traumatisme mêlé à la culpabilité lui fait perdre toute rationalité. Il est convaincu qu'il doit absolument rester à l'hôpital, que s'il ose s'en aller des gens vont mourir par sa faute, encore une fois. Par ailleurs il se trouve que personne ne fait réellement attention aux nombres d'heures de travail des internes, au contraire même l'hôpital à tendance à les surcharger, alors personne ici ne s'est inquiété du planning bien trop chargé, voire même illégal du chinois, pas même lui. Et dans l'immédiat, il ne se sent pas vraiment bien. Il a ce besoin incontrôlable de retourner s'occuper des patients, mais l'autorité de son homme l'en empêche, et il lui faut plusieurs secondes pour parvenir à se défaire de l'emprise hypnotisante de son regard. « Non je peux pas Hak ils ont besoin de moi, je peux pas en laisser un autre mourir, pas encore... je termine ma garde demain matin, ou peut-être le soir je sais plus, je me reposerai à ce moment, peut-être. » Évidemment qu'il est épuisé Jiu, et maintenant que toute l'adrénaline est redescendue il sent le poids de la fatigue l'écraser, mais il s'interdit de se reposer. Comment le pourrait-il alors que des gens meurent ? Il doit les sauver. Alors il s'approche pour embrasser timidement son aîné, autant pour se donner du courage que pour le rassurer. Et il a totalement oublié son aveu à propos de sa maladie, ne pense plus qu'aux patients qui attendent d'être soignés. « Tu comprends pas vrai ? Je dois y aller c'est ma responsabilité. Ils ont besoin de moi, mes supérieurs me laisseraient pas partir de toute façon »
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Re: don't leave me (hakjiu ♡) | Lun 14 Jan - 19:31 Citer EditerSupprimer
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la mort de sojin a été plus traumatisante que tu ne l’aurais pensé pour tanjiu et pourtant, elle était personne pour lui. enfin, si elle était ta petite sœur, la femme que tu aimais le plus au monde et ils se connaissaient bien tous les deux. mais tu ne te doutais pas que le fait qu’elle soit morte presque dans ses bras ait eu autant d’impact sur lui. mais tu le vois maintenant tu veux qu’il prenne du repos, autant parce qu’il en a besoin que pour son cœur. le fait que jiu, en secouant la tête, ne veut pas t’écouter encore une fois te fait serrer les dents. tu as vraiment un problème avec l’autorité et le fait qu’on te dise non. tu devrais réellement te faire soigner pour ça, surtout si tu prévois un avenir avec le jeune. tu sais que le temps vous est compté, qu’il peut mourir à tout instant à cause de sa maladie, tu l’as compris, et même si tu lui as dit que tu l’acceptais, ce n’est pas aussi simple que ça. tu voudrais vraiment accepter sa maladie, mais comment pourrais-tu le faire complètement, alors que la personne que tu aimes le plus au monde risque d’avoir son dernier souffle à tout moment ? personne sain d’esprit ne pourrait accepter ça et tu devrais sûrement le laisser et faire ta vie avec quelqu’un d’autre, quelqu’un avec qui tu pourrais pleinement construire un avenir, te marier et avoir des enfants. pourtant, même si cette idée fait son bout de chemin dans ton esprit, c’est jiu que tu vois dans le rôle de ton mari, dans celui du père de tes enfants. depuis qu’il est entré dans ta vie, c’est de lui que tu rêves la nuit quand il n’est pas près de toi. c’est lui que tu veux entendre te dire « je t’aime » à chaque instant de votre existence. alors, tu ne peux pas le laisser repartir travailler dans son état. il est clairement à bout et tu te doutes qu’il n’en faut pas beaucoup pour qu’il s’effondre de fatigue. ce n’est clairement pas bon pour son cœur, tu le sais et ce sans être médecin. alors, tu le laisses s’expliquer, te donner toutes les excuses du monde et dans un sens tu peux le comprendre. t’as réagi de la même façon la première fois que tu n’as pas pu sauvé une femme d’une agression. t’as passé tellement de temps à t’en vouloir à essayer de te rattraper en prenant de plus en plus de gardes, mais t’as fini par te rendre compte que c’était nocif autant pour ta santé que pour les gens que tu essayais de sauver. tu étais plus irritable, plus que d’ordinaire ce qui en soit est déjà un exploit. et pire que tout, tu as fait quelques bavures passées sous silence parce que tu es un bon élément. mais t’as quand même eu des avertissements dont tu t’es moqué. c’est pas comme si ça te faisait quelque chose. après tout, t’as toujours fait ce que tu voulais et jusqu’à maintenant ça t’avait plutôt bien réussi. mais là, c’est de jiu qu’on parle. lui est malade, lui a besoin de repos et même si tu veux pas que sa maladie le définisse, t’es obligé de la prendre en compte. alors quand cette fois, au lieu de gestes, ce sont ses mots qui refusent ce que vous savez tous les deux qu’il a besoin. tu serres encore une fois les dents, mordant dans la peau intérieure de ta joue pour contrôler ce besoin que tu as d’avoir le dessus sur lui. pourtant cette fois, tu le sais et jiu le sait, tu as raison. même son baiser timide n’arrive pas à te détendre et c’est à ton tour de secouer la tête. « donc t’en as rien à foutre que ton cœur ne tienne pas la route ? t’en as rien à foutre de t’épuiser à la tâche et de me laisser seul ? » tu joues la carte de la culpabilité. tu t’en rends compte et tu le fais même exprès. tu te recules pour te baisser et récupérer ton arme de service qui reprend place à ta ceinture. tu pourrais l’utiliser à nouveau mais tu as bien vu à quel point tanjiu a paniqué en la voyant entre ses mains. tu ne peux pas lui faire ressentir ça encore une fois. mais tu n’hésiteras pas à te blesser pour qu’il se repose. « je crois pas que tu avais le choix en fait tanjiu. tu quittes cet hôpital maintenant. » t’accentues le mot maintenant, fronçant les sourcils pour lui montrer que tu ne rigoles pas et que tu n’accepteras pas un autre refus. « j’en ai rien à foutre de ce que tes supérieurs pensent. je peux les coffrer pour travail illégal et exploitation des employés. » parce que clairement c’est le cas, et si tu peux accepter qu’il fasse plus d’heures parce qu’ils sont en manque d’infirmiers ou de docteur, tu ne peux pas accepter qu’il le fasse alors qu’il est presque à sa limite. « alors, tu rentres avec moi et tu ne discutes pas jiu. je suis pas d’humeur là. » tu utilises encore une fois ton autorité et le fait que jiu est plus « faible » que toi pour le contrôler et imposer ta volonté mais c’est tout ce que tu peux faire dans cette situation. tu t’en veux d’agir de la sorte, mais t’es obligé. tu ne peux pas le perdre alors que tu viens de le retrouver. tu finis par te rapprocher à nouveau de lui et t’attrapes le col de sa blouse de ta main blessée, grimaçant légèrement à cause de la douleur. tu bloques son regard dans le sien. « ne me le fais pas répéter. » il a assez abusé de ta patience là. c’est d’ailleurs bien le seul à pouvoir te dire non et argumenter comme ça et à ne pas en subir les conséquences.
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