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silent thoughts (( siwan ))
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Re: silent thoughts (( siwan )) | Dim 10 Mar - 0:38 Citer EditerSupprimer
silent thoughts
il referme la porte aux autres, à n'importe quoi ou n'importe qui pouvant encore les séparer. peut-être qu'il n'assumera pas mais ce bâtiment n'est pas des plus rassurants. il y a trop de pièces, trop d'étages. peut-être même que quelqu'un d'autre était coincé avec eux. taeyang n'irait pas vérifier tout le building mais c'était une possibilité. même s'il n'était pas certain de ses sentiments actuels, une part de lui espérait qu'ils soient seuls. siwan, lui. juste eux. l'occasion devenait de plus en plus belle, comme si tout ce temps passé à s'éviter servait enfin à quelque chose. peut-être que s'ils s'étaient croisés pendant la journée, ils auraient juste passé leur chemin. le fait qu'ils soient enfermés ici à deux, la nuit - c'était différent. ça changeait tout, ça les rendait presque dépendant l'un de l'autre. l'obscurité, l'incertitude. taeyang, il n'avait pas envie que siwan s'en aille. qu'il le laisse seul dans cette pièce trop vide et trop dans la pénombre.
peut-être aussi qu'il a besoin de lui pour d'autres raisons.
(( siwan, il fait battre ton coeur différemment ))
tu feins le calme pour t'en convaincre mais à l'intérieur, c'est la tempête.
sauf qu'elle se contient.
taeyang, il ne s'emballe mais à sa manière. il ne sait pas pourquoi il n'est pas plus troublé. peut-être qu'il se ment juste. il arrive à ordonner les lieux. les matelas, il les remet en place. et puis il finit par s'asseoir. comparé à siwan, il doit paraître parfaitement calme. il essaie de contenir les pensées interdites, il les envoie au loin mais certaines arrivent à revenir. il se demande à quoi siwan pense. pourquoi ne s'assoit-il pas lui non plus ? est-ce qu'il est malaise; géné ou bien agacé par la situation ? taeyang hésite, ne sait pas quoi lire. il n'a toujours pas envie qu'il le quitte. réponse maladroite, taeyang qui fait référence à leur passé. peut-être qu'il aurait dû éviter mais qu'importe. les mots avaient déjà été prononcés. siwan semble capter le malaise; il évite son regard et taeyang l'en remercie à cet instant précis. il voudrait soupirer de soulagement mais ne le fait pas.
il écoute l'incertitude dans la voix de l'autre. maladresse réciproque mais elle n'empêche pas taeyang de persister. il s'approche doucement, entraîne son ex sur les matelas. il n'y aucune résistance, aucun cri, ni aucune main qui se dérobe de la sienne. siwan accepte sa proposition à moitié silencieuse, du moins c'est ce dont il a l'impression. et alors à côté l'un de l'autre, taeyang il décide de le regarder. siwan est beau, siwan laisse aussi son coeur s'emballer. merde. les battements manqués sont à rattraper mais il n'a pas envie de détourner le regard. il attend sans savoir pourquoi. un signe, juste quelque chose. siwan le captive, le fascine malgré l'absence de réelle lumière. il devrait probablement dire quelque chose mais on le devance.
son regard a été trop persistant. il le sait en entendant la voix du garçon. question qui le sort de ses pensées, de sa contemplation silencieuse aussi. « hum ? » réalisation subite. « pardon, je te fixais en réfléchissant. » excuse stupide mais elle passera, il l'espère. siwan ne devrait pas lui en tenir rigueur. il aurait voulu répondre de la beauté à sa question. oui, de la beauté partout sur lui. mais taeyang, il n'était pas sûr de pouvoir se le permettre. les années avaient changé les choses entre eux. taeyang prend légèrement ses distances, main qui gratte sa nuque. timidité qui revient vite. les mots de siwan dans lesquels il se retrouve. « moi aussi. »
une réplique que taeyang laisse échapper à la minute. il voit siwan enfouir sa tête dans ses mains, traits magnifiques malheureusement dissimulés. taeyang continue de le regarder. et il voudrait dire quelque chose d'autre mais rien ne vient. il n'y a que siwan qui parle, encore.
parce que je suis avec toi taeyang.
ça résonne, ça lui empourpre les joues.
ça le fait aussi sourire, stupidement.
il a envie de tirer le visage de siwan, de le sortir de ses mains. il voudrait encore le voir, cela malgré la nervosité commune. « moi aussi, siwan. »
(( parce que c'est toi. toi et pas un autre. toi que j'ai aimé avant tout le reste, toi qui a allumé toutes les étoiles. toi que j'ai quitté trop tôt. ))
silence, calme. taeyang qui attend, encore. peut-être qu'il ne sait faire que ça. siwan fait un autre pas vers lui. ses yeux s'agrandissent, il est bouche bée à l'entente de ses paroles. tu m'as manqué. il le dit comme si c'était facile, comme si ces mots passaient naturellement la barrière de ses lippes. et il y a tout, tout à l'intérieur de lui qui est confus. tout qui se mélange, tout qui le tourmente.
le regard de siwan est trop intense, la distance est trop minime. c'est comme un tourbillon dans lequel il tombe. et taeyang, il vient l'enlacer sans réfléchir. il le prend dans ses bras. il serre, fort. trop, c'est certain. il murmure même s'il n'y a qu'eux. « tu m'as manqué aussi. » il le souffle au creux de son oreille. il sent la chaleur de siwan l'envahir; se remercie de ne pas croiser son regard à cet instant. il ferme les yeux, ne sait pas dire s'ils sont restés comme ça une seconde ou plusieurs minutes. il sait juste qu'il finit par se décoller, comme s'il s'était brûlé.
feu à l'intérieur, les joues rosées parce que cette proximité a tout ravivé - taeyang, c'est le regard gêné qu'il croise celui de siwan. « on devrait dormir, tu crois pas ? » dormir pour oublier que ses yeux dérivent vers les lippes du garçon. oublier qu'il les fixe trop, qu'il a envie d'y goûter à nouveau. taeyang, repris dans sa contemplation muette.
peut-être aussi qu'il a besoin de lui pour d'autres raisons.
(( siwan, il fait battre ton coeur différemment ))
tu feins le calme pour t'en convaincre mais à l'intérieur, c'est la tempête.
sauf qu'elle se contient.
taeyang, il ne s'emballe mais à sa manière. il ne sait pas pourquoi il n'est pas plus troublé. peut-être qu'il se ment juste. il arrive à ordonner les lieux. les matelas, il les remet en place. et puis il finit par s'asseoir. comparé à siwan, il doit paraître parfaitement calme. il essaie de contenir les pensées interdites, il les envoie au loin mais certaines arrivent à revenir. il se demande à quoi siwan pense. pourquoi ne s'assoit-il pas lui non plus ? est-ce qu'il est malaise; géné ou bien agacé par la situation ? taeyang hésite, ne sait pas quoi lire. il n'a toujours pas envie qu'il le quitte. réponse maladroite, taeyang qui fait référence à leur passé. peut-être qu'il aurait dû éviter mais qu'importe. les mots avaient déjà été prononcés. siwan semble capter le malaise; il évite son regard et taeyang l'en remercie à cet instant précis. il voudrait soupirer de soulagement mais ne le fait pas.
il écoute l'incertitude dans la voix de l'autre. maladresse réciproque mais elle n'empêche pas taeyang de persister. il s'approche doucement, entraîne son ex sur les matelas. il n'y aucune résistance, aucun cri, ni aucune main qui se dérobe de la sienne. siwan accepte sa proposition à moitié silencieuse, du moins c'est ce dont il a l'impression. et alors à côté l'un de l'autre, taeyang il décide de le regarder. siwan est beau, siwan laisse aussi son coeur s'emballer. merde. les battements manqués sont à rattraper mais il n'a pas envie de détourner le regard. il attend sans savoir pourquoi. un signe, juste quelque chose. siwan le captive, le fascine malgré l'absence de réelle lumière. il devrait probablement dire quelque chose mais on le devance.
son regard a été trop persistant. il le sait en entendant la voix du garçon. question qui le sort de ses pensées, de sa contemplation silencieuse aussi. « hum ? » réalisation subite. « pardon, je te fixais en réfléchissant. » excuse stupide mais elle passera, il l'espère. siwan ne devrait pas lui en tenir rigueur. il aurait voulu répondre de la beauté à sa question. oui, de la beauté partout sur lui. mais taeyang, il n'était pas sûr de pouvoir se le permettre. les années avaient changé les choses entre eux. taeyang prend légèrement ses distances, main qui gratte sa nuque. timidité qui revient vite. les mots de siwan dans lesquels il se retrouve. « moi aussi. »
une réplique que taeyang laisse échapper à la minute. il voit siwan enfouir sa tête dans ses mains, traits magnifiques malheureusement dissimulés. taeyang continue de le regarder. et il voudrait dire quelque chose d'autre mais rien ne vient. il n'y a que siwan qui parle, encore.
parce que je suis avec toi taeyang.
ça résonne, ça lui empourpre les joues.
ça le fait aussi sourire, stupidement.
il a envie de tirer le visage de siwan, de le sortir de ses mains. il voudrait encore le voir, cela malgré la nervosité commune. « moi aussi, siwan. »
(( parce que c'est toi. toi et pas un autre. toi que j'ai aimé avant tout le reste, toi qui a allumé toutes les étoiles. toi que j'ai quitté trop tôt. ))
silence, calme. taeyang qui attend, encore. peut-être qu'il ne sait faire que ça. siwan fait un autre pas vers lui. ses yeux s'agrandissent, il est bouche bée à l'entente de ses paroles. tu m'as manqué. il le dit comme si c'était facile, comme si ces mots passaient naturellement la barrière de ses lippes. et il y a tout, tout à l'intérieur de lui qui est confus. tout qui se mélange, tout qui le tourmente.
le regard de siwan est trop intense, la distance est trop minime. c'est comme un tourbillon dans lequel il tombe. et taeyang, il vient l'enlacer sans réfléchir. il le prend dans ses bras. il serre, fort. trop, c'est certain. il murmure même s'il n'y a qu'eux. « tu m'as manqué aussi. » il le souffle au creux de son oreille. il sent la chaleur de siwan l'envahir; se remercie de ne pas croiser son regard à cet instant. il ferme les yeux, ne sait pas dire s'ils sont restés comme ça une seconde ou plusieurs minutes. il sait juste qu'il finit par se décoller, comme s'il s'était brûlé.
feu à l'intérieur, les joues rosées parce que cette proximité a tout ravivé - taeyang, c'est le regard gêné qu'il croise celui de siwan. « on devrait dormir, tu crois pas ? » dormir pour oublier que ses yeux dérivent vers les lippes du garçon. oublier qu'il les fixe trop, qu'il a envie d'y goûter à nouveau. taeyang, repris dans sa contemplation muette.
stellaris
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Re: silent thoughts (( siwan )) | Sam 16 Mar - 18:24 Citer EditerSupprimer
thought i found a way
thought i found a way out
les mots que tu avais pensé depuis l’instant où vous vous étiez quitté, que tu n’avais jamais arrêté de penser une seule seconde loin de lui. il t’a manqué, et tu lui as dit. tes paroles t’ont échappé, tu n’as pas cherché à les retirer. c’était la plus belle des vérités.
tu avais tenté de fuir ce que tu ressentais, mais tu étais comme prisonnier du sort. condamné à des efforts vains, accroché à lui par un fils du destin. même le temps n’avait pas réussi à vous défaire. quand tu regardais taeyang, la sensation qui te réchauffait la poitrine cinq ans auparavant refaisait surface comme si elle n’avait jamais disparu.
but you never go away
pourquoi vouloir y résister ? céder à la tentation, peut-être que c’était inévitable. les sentiments étaient les mêmes, mais la situation était différente. vous n’étiez plus siwan et taeyang les jeunes adolescents sur l’île de jeju. vous aviez grandi. il s’était passé des tas de choses dans ta vie et tu imaginais que ça devait être le cas pour taeyang aussi.
est-ce que tu étais toujours éperdument amoureux de celui que tu avais en face de toi, ou est-ce que tu aimais l’image que tu te faisais encore de lui ? accroché à un souvenir : le souvenir de votre amour passé. le souvenir de tes lèvres contre les siennes, de sa main enlaçant la tienne. le souvenir de taeyang et toi, comme vous étiez avant.
tu lui avais avoué comme si les mots étaient sortis simplement, mais c’était beaucoup trop compliqué. il t’a manqué… et ensuite ?
so i guess i gotta stay now
tu avais redressé la tête et plongé tes iris dans celles de taeyang. tu aurais voulu pouvoir lire dans ses pensées parce qu’il ne disait rien. le souffle coupé, ton regard ne faiblissait pas pour autant. taeyang resta là sans rien dire l’espace de quelques secondes qui t’avaient paru des minutes, puis vint t’entourer de ses bras. tu te laisses faire, sous le choc, surpris par votre rapprochement physique soudain. ton cœur battait avec une force qu’il n’avait pas eu depuis longtemps. taeyang te sert fort et susurre à ton oreille que toi aussi tu lui as manqué. a ses mots, tes yeux se ferment tandis que tes bras viennent se blottir contre le dos de ton ex.
tu aurais voulu que cet instant dure toujours. pendant ces quelques secondes vous aviez lâché prise. il n’y avait plus de doutes et d’incertitudes. pendant ces quelques secondes il n’y avait que vous deux, le reste du monde ne comptait plus. quelques secondes, trop courtes.
taeyang finit par rompre votre étreinte. vos visages retrouvent leur proximité de tout à l’heure et vos regards se croisent de nouveau. tu acquiesces d’un signe de tête face à sa remarque, mais ne fait pas un mouvement pour vous éloigner. ton cerveau te cri qu’il a raison, que vous devriez vous écarter l’un de l’autre et essayer de trouver le sommeil même dans une situation pareille. et ton cœur te hurle de ne pas te défaire de taeyang.
tandis que tes yeux luttent pour ne regarder que ceux qui lui font face, tu remarques que taeyang a beaucoup plus de difficulté. « on devrait dormir… » mais ton corps ne suit absolument pas tes propos. tes mains qui étaient jusque là appuyées sur le matelas, se frayent sans grande difficulté un chemin jusqu’au cou puis aux joues de taeyang. sans le quitter des yeux, tu approches simplement vos visages pour rompre les quelques millimètres qui vous séparaient encore. délicatement, tes lèvres se posent sur les siennes avant de reculer. une seconde fois, elles viennent capturer celles de ton ex avec un peu plus d’insistance. mais avant que les choses n’aillent plus loin, tu t’éloignes et te reprends en essayant de calmer la montée soudaine de chaleur de tout ton corps à tes joues. tu passes tes mains sur ton visage, croyant difficilement à ce que tu viens de faire. « je– j’aurais pas dû… » tu chuchotes presque, comme si tu ne voulais pas vraiment lui dire ça. « c’est juste que… je me suis laissé emporter. »
t’avais plus le droit de l’embrasser comme s’il était avec toi, comme s’il était à toi. cette période était derrière vous.
qui est-ce que tu étais pour lui maintenant ? et s’il avait quelqu’un d’autre dans sa vie désormais ? et si tu arrivais trop tard ? et si c’était trop tard : trop tard pour toi, trop tard pour vous.
t’avais envie d’y croire, mais tu ne pouvais pas t’empêcher d’être effrayé. t’avais peur d’être encore une fois abandonné. fuyard sentimental, incapable de rester serein. c’est peut-être normal d’avoir peur, non ?
après des années tu avais recroisé le chemin de taeyang, et tu ne savais plus quoi penser de tout ce que t'avait toujours paru certain depuis son départ. il avait tout envoyé valser, il avait tout chamboulé : tes souvenirs, ton cœur.
comment est-ce que t’étais censé t’endormir ?
silent thoughts
thought i found a way
thought i found a way out
les mots que tu avais pensé depuis l’instant où vous vous étiez quitté, que tu n’avais jamais arrêté de penser une seule seconde loin de lui. il t’a manqué, et tu lui as dit. tes paroles t’ont échappé, tu n’as pas cherché à les retirer. c’était la plus belle des vérités.
tu avais tenté de fuir ce que tu ressentais, mais tu étais comme prisonnier du sort. condamné à des efforts vains, accroché à lui par un fils du destin. même le temps n’avait pas réussi à vous défaire. quand tu regardais taeyang, la sensation qui te réchauffait la poitrine cinq ans auparavant refaisait surface comme si elle n’avait jamais disparu.
but you never go away
pourquoi vouloir y résister ? céder à la tentation, peut-être que c’était inévitable. les sentiments étaient les mêmes, mais la situation était différente. vous n’étiez plus siwan et taeyang les jeunes adolescents sur l’île de jeju. vous aviez grandi. il s’était passé des tas de choses dans ta vie et tu imaginais que ça devait être le cas pour taeyang aussi.
est-ce que tu étais toujours éperdument amoureux de celui que tu avais en face de toi, ou est-ce que tu aimais l’image que tu te faisais encore de lui ? accroché à un souvenir : le souvenir de votre amour passé. le souvenir de tes lèvres contre les siennes, de sa main enlaçant la tienne. le souvenir de taeyang et toi, comme vous étiez avant.
tu lui avais avoué comme si les mots étaient sortis simplement, mais c’était beaucoup trop compliqué. il t’a manqué… et ensuite ?
so i guess i gotta stay now
tu avais redressé la tête et plongé tes iris dans celles de taeyang. tu aurais voulu pouvoir lire dans ses pensées parce qu’il ne disait rien. le souffle coupé, ton regard ne faiblissait pas pour autant. taeyang resta là sans rien dire l’espace de quelques secondes qui t’avaient paru des minutes, puis vint t’entourer de ses bras. tu te laisses faire, sous le choc, surpris par votre rapprochement physique soudain. ton cœur battait avec une force qu’il n’avait pas eu depuis longtemps. taeyang te sert fort et susurre à ton oreille que toi aussi tu lui as manqué. a ses mots, tes yeux se ferment tandis que tes bras viennent se blottir contre le dos de ton ex.
tu aurais voulu que cet instant dure toujours. pendant ces quelques secondes vous aviez lâché prise. il n’y avait plus de doutes et d’incertitudes. pendant ces quelques secondes il n’y avait que vous deux, le reste du monde ne comptait plus. quelques secondes, trop courtes.
taeyang finit par rompre votre étreinte. vos visages retrouvent leur proximité de tout à l’heure et vos regards se croisent de nouveau. tu acquiesces d’un signe de tête face à sa remarque, mais ne fait pas un mouvement pour vous éloigner. ton cerveau te cri qu’il a raison, que vous devriez vous écarter l’un de l’autre et essayer de trouver le sommeil même dans une situation pareille. et ton cœur te hurle de ne pas te défaire de taeyang.
tandis que tes yeux luttent pour ne regarder que ceux qui lui font face, tu remarques que taeyang a beaucoup plus de difficulté. « on devrait dormir… » mais ton corps ne suit absolument pas tes propos. tes mains qui étaient jusque là appuyées sur le matelas, se frayent sans grande difficulté un chemin jusqu’au cou puis aux joues de taeyang. sans le quitter des yeux, tu approches simplement vos visages pour rompre les quelques millimètres qui vous séparaient encore. délicatement, tes lèvres se posent sur les siennes avant de reculer. une seconde fois, elles viennent capturer celles de ton ex avec un peu plus d’insistance. mais avant que les choses n’aillent plus loin, tu t’éloignes et te reprends en essayant de calmer la montée soudaine de chaleur de tout ton corps à tes joues. tu passes tes mains sur ton visage, croyant difficilement à ce que tu viens de faire. « je– j’aurais pas dû… » tu chuchotes presque, comme si tu ne voulais pas vraiment lui dire ça. « c’est juste que… je me suis laissé emporter. »
t’avais plus le droit de l’embrasser comme s’il était avec toi, comme s’il était à toi. cette période était derrière vous.
qui est-ce que tu étais pour lui maintenant ? et s’il avait quelqu’un d’autre dans sa vie désormais ? et si tu arrivais trop tard ? et si c’était trop tard : trop tard pour toi, trop tard pour vous.
t’avais envie d’y croire, mais tu ne pouvais pas t’empêcher d’être effrayé. t’avais peur d’être encore une fois abandonné. fuyard sentimental, incapable de rester serein. c’est peut-être normal d’avoir peur, non ?
après des années tu avais recroisé le chemin de taeyang, et tu ne savais plus quoi penser de tout ce que t'avait toujours paru certain depuis son départ. il avait tout envoyé valser, il avait tout chamboulé : tes souvenirs, ton cœur.
comment est-ce que t’étais censé t’endormir ?
stellaris
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Re: silent thoughts (( siwan )) | Lun 1 Avr - 22:14 Citer EditerSupprimer
silent thoughts
ses bras sont criminels, mains qui gardent le corps de siwan captif contre le sien. taeyang, il l'emprisonne. peut-être même qu'il l'empoisonne. ses doigts reposent contre le haut du dos du garçon, légers mouvements sur sa nuque qui se font sentir. il s'accroche à lui comme si le vent allait l'emporter, comme si quelqu'un allait l'entraîner. il pourrait desserrer sa prise, ne faire que l'enlacer avec délicatesse mais c'est pas ce qu'il veut.
sentiments qui brûlent, le coeur qui s'emballe un peu. il a l'impression de perdre le contrôle mais il se répète. à lui aussi siwan lui a manqué, à lui aussi. il voudrait le lui susurrer pendant de longues minutes, le dire à voix hautes pour que ça se cristallise, que ça s'imprègne en l'autre. il n'avait jamais été doué avec ces choses-là, les mots à dire - à taire aussi.
il l'entoure de cet amour remontant à la surface par la simple présence de siwan. quelques bribes de souvenirs refont surface elles aussi. taeyang, il les revoit dans cette même position - des années auparavant. il y avait moins de gène, moins d'hésitations et d'incertitudes en eux. bien sûr, elles existaient mais subtilement. elles s'éclipsaient dans leurs rires maladroits, dans leurs mots balbutiés. il ferme les yeux pendant leur étreinte. il aime sentir les bras de siwan autour de lui. réciprocité manifeste, il s'enivre doucement de son parfum. il profite de cette proximité plus qu'il ne le devrait. il n'est pas sûr qu'ils aient le droit, ni que ce soit une bonne idée.
mais est-ce qu'il doit se préoccuper de tout ça ? bonne, mauvaise idée. il s'en fiche en vrai. il n'y a que siwan à cet instant précis. siwan duquel il s'échappe légèrement lorsqu'il sent l'horloge dans sa tête lui sommer de le faire.
erreur fatale. siwan aux lèvres juste en face des siennes. taeyang, il ne peut même plus écouter sa propre suggestion. ils devraient dormir, il le sait. mais il n'en a pas envie quand son souffle est si proche de celui de siwan.
orbes scintillantes dans leur pénombre. siwan acquiesce mais ne bouge pas. taeyang non plus. il est comme figé, sentant le danger mais ne pouvant s'en échapper. que siwan le dévore, que siwan choisisse leur sort. il accepterait tout. les lippes de siwan se mouvent. vol de mots, il préférerait qu'il lui vole un baiser. taeyang ne fait qu'acquiescer, un léger hum s'échappant en signe d'accord. sa tête bouge mais lui non. il ne tourne pas le dos à siwan pour s'affaisser et dormir. non, il continue d'attendre. de le regarder, de le prier. vénération silencieuse. prière entendue quand il sent les mains du garçon sur lui. elles remontent, lentement. et ils sont un peu plus proches qu'avant. un peu plus au bord du gouffre. les yeux dans les yeux, le coeur qui manque de stupides battements. taeyang voit siwan venir cueillir ses lèvres. ses yeux se ferment à l'impact, léger. il le sent reculer puis revenir plus intense. il répond à son baiser avant que les pulpeuses ne disparaissent. il est comme peiné de cette rapidité.
il observe siwan sous le choc. entend son chuchotement. sourit à ses mots. il ressent la même chose, incertitude foudroyante. il veut pourtant plus, encore. mot qui se répète dans sa tête, presque comme un mantra. « fais-le encore. » juste une fois, peut-être deux. que leurs baisers restent dans cette pièce, que ce soir soit le seul - que s'il doive être le dernier, taeyang n'ait aucun regret. il ôte les mains de siwan de son visage malgré sa timidité qui d'ordinaire est reine. l'absence de lumière aide sa bravoure. « j'en avais envie aussi. » confession alors que lui aussi initie un autre baiser. taeyang, il glisse doucement vers siwan. il hésite quelques instants, le frôle encore de ses lèvres mais il s'abandonne finalement. ses mains caressent le bas de la nuque de siwan, il laisse son corps s'approcher pour mieux l'embrasser. il met toutes les émotions interdites dans ce baiser, tous les sentiments dissimulés. flamme qui semble ne s'être jamais éteinte.
mais il doit lui aussi redonner de l'oxygène à siwan. « pardon, c'était égoïste. » cet autre baiser, rougeurs qui s'installent sur ses joues. égoïste mais désiré, désiré autant que siwan. il n'a pas envie de dormir. il voudrait compter les étoiles avec siwan, juste goûter au passé une nouvelle fois. quitte à ce que ce soit éphémère;
« mais avec toi, c'est différent. »
ça l'a toujours été. ça le sera toujours. y'a que siwan qui t'enflamme, que siwan qui te brûle le cœur agréablement. que lui qui te fait te sentir si petit et si grand à la fois, siwan maître de tes nuits; de ta nuit aujourd'hui.
sentiments qui brûlent, le coeur qui s'emballe un peu. il a l'impression de perdre le contrôle mais il se répète. à lui aussi siwan lui a manqué, à lui aussi. il voudrait le lui susurrer pendant de longues minutes, le dire à voix hautes pour que ça se cristallise, que ça s'imprègne en l'autre. il n'avait jamais été doué avec ces choses-là, les mots à dire - à taire aussi.
il l'entoure de cet amour remontant à la surface par la simple présence de siwan. quelques bribes de souvenirs refont surface elles aussi. taeyang, il les revoit dans cette même position - des années auparavant. il y avait moins de gène, moins d'hésitations et d'incertitudes en eux. bien sûr, elles existaient mais subtilement. elles s'éclipsaient dans leurs rires maladroits, dans leurs mots balbutiés. il ferme les yeux pendant leur étreinte. il aime sentir les bras de siwan autour de lui. réciprocité manifeste, il s'enivre doucement de son parfum. il profite de cette proximité plus qu'il ne le devrait. il n'est pas sûr qu'ils aient le droit, ni que ce soit une bonne idée.
mais est-ce qu'il doit se préoccuper de tout ça ? bonne, mauvaise idée. il s'en fiche en vrai. il n'y a que siwan à cet instant précis. siwan duquel il s'échappe légèrement lorsqu'il sent l'horloge dans sa tête lui sommer de le faire.
erreur fatale. siwan aux lèvres juste en face des siennes. taeyang, il ne peut même plus écouter sa propre suggestion. ils devraient dormir, il le sait. mais il n'en a pas envie quand son souffle est si proche de celui de siwan.
orbes scintillantes dans leur pénombre. siwan acquiesce mais ne bouge pas. taeyang non plus. il est comme figé, sentant le danger mais ne pouvant s'en échapper. que siwan le dévore, que siwan choisisse leur sort. il accepterait tout. les lippes de siwan se mouvent. vol de mots, il préférerait qu'il lui vole un baiser. taeyang ne fait qu'acquiescer, un léger hum s'échappant en signe d'accord. sa tête bouge mais lui non. il ne tourne pas le dos à siwan pour s'affaisser et dormir. non, il continue d'attendre. de le regarder, de le prier. vénération silencieuse. prière entendue quand il sent les mains du garçon sur lui. elles remontent, lentement. et ils sont un peu plus proches qu'avant. un peu plus au bord du gouffre. les yeux dans les yeux, le coeur qui manque de stupides battements. taeyang voit siwan venir cueillir ses lèvres. ses yeux se ferment à l'impact, léger. il le sent reculer puis revenir plus intense. il répond à son baiser avant que les pulpeuses ne disparaissent. il est comme peiné de cette rapidité.
il observe siwan sous le choc. entend son chuchotement. sourit à ses mots. il ressent la même chose, incertitude foudroyante. il veut pourtant plus, encore. mot qui se répète dans sa tête, presque comme un mantra. « fais-le encore. » juste une fois, peut-être deux. que leurs baisers restent dans cette pièce, que ce soir soit le seul - que s'il doive être le dernier, taeyang n'ait aucun regret. il ôte les mains de siwan de son visage malgré sa timidité qui d'ordinaire est reine. l'absence de lumière aide sa bravoure. « j'en avais envie aussi. » confession alors que lui aussi initie un autre baiser. taeyang, il glisse doucement vers siwan. il hésite quelques instants, le frôle encore de ses lèvres mais il s'abandonne finalement. ses mains caressent le bas de la nuque de siwan, il laisse son corps s'approcher pour mieux l'embrasser. il met toutes les émotions interdites dans ce baiser, tous les sentiments dissimulés. flamme qui semble ne s'être jamais éteinte.
mais il doit lui aussi redonner de l'oxygène à siwan. « pardon, c'était égoïste. » cet autre baiser, rougeurs qui s'installent sur ses joues. égoïste mais désiré, désiré autant que siwan. il n'a pas envie de dormir. il voudrait compter les étoiles avec siwan, juste goûter au passé une nouvelle fois. quitte à ce que ce soit éphémère;
« mais avec toi, c'est différent. »
ça l'a toujours été. ça le sera toujours. y'a que siwan qui t'enflamme, que siwan qui te brûle le cœur agréablement. que lui qui te fait te sentir si petit et si grand à la fois, siwan maître de tes nuits; de ta nuit aujourd'hui.
stellaris
Invité
Invité
Re: silent thoughts (( siwan )) | Jeu 4 Avr - 22:02 Citer EditerSupprimer
c’est en déposant tes lèvres sur celles de taeyang que tu te rendis soudain compte d’à quel point elles t’avaient manqué. tout de taeyang t’avait manqué, et pendant quelques secondes tu t’étais permis de re-goûter à ce qui pourtant t’était désormais interdit. tu n’avais jamais vraiment oublié cette sensation. il y avait eu d’autres baisers depuis ton ex, mais jamais aucun autre ne t’avait fait ressentir ce que tu ressentais lorsqu’il s’agissait de taeyang.
tu t’étais simplement laissé aller à tes désirs. tu avais simplement permis à tes lèvres de retrouver leurs âmes-sœurs. la légèreté n’est que passagère cependant, car vite tu te rends comptes de ce qui vient de se passer. tu romps le baiser et recule en balbutiant ce qui pouvait s’apparenter à des excuses. tu n’avais pas envie de t’excuser. la vérité, c’était que tu ne regrettais pas d’avoir fait ce pas vers taeyang, mais tu avais peur de la réaction qu’il pourrait avoir.
tu fuis son regard, embarrassé. tu n’as pas envie de l’entendre te faire un reproche, alors tu n’oses pas lever les yeux vers lui. t’as peur qu’il soit en colère ou qu’il te regarde avec dégoût. t’as peur que, contrairement à toi, il puisse regretter. alors tu aurais pu imaginer tellement de mots sortir de sa bouche, tellement de mots : sauf ceux-ci. encore. taeyang t’en demande encore et tu ne sais plus quoi lui répondre. « taeyang… » tes iris se replongent dans les siennes alors que tu sens peu à peu le contrôle sur la situation t’échapper toujours plus. tu es attentif à chacun de ses mouvements. taeyang se rapproche dangereusement, il semble hésiter un moment et alors tu lui chuchotes : « fais-le... » ce sont les seules paroles que tu réussis à prononcer avant que vos lèvres ne se retrouvent une nouvelle fois réunies.
vos sentiments s’emmêlent et s’entremêlent dans une danse sensuelle de vos lèvres que tu voudrais ne jamais avoir à séparer. ta conscience qui t’interdisait de t’approcher trop près de celui qui t’avait abandonné déjà une fois semble avoir totalement disparu, elle n’a plus aucun pouvoir sur ton corps. l’espace d’un instant tout semble être reparti à zéro. toutes les peines que tu avais ressenties, toutes ces fois où tu avais été triste à cause de lui. l’espace d’un instant il n’y a plus le passé qui se met entre vous. il n’y a plus de peurs, plus de doutes.
l’espace d’un instant vous n’étiez que deux garçons pleins d’amour l’un pour l’autre, et il n’y avait plus que ça qui comptait.
tu reprends difficilement ton souffle, ne voulant plus jamais quitter taeyang des yeux. tu voudrais passer tes heures à simplement le regarder, l’admirer, le contempler. rattraper tout ce temps où tu n’avais pas pu le faire. tu ne saurais pas mettre de mot sur ce que tu ressentais, c’était bien trop inhabituel pour toi. ça n’arrivait jamais avec personne d’autre que lui. lui, il n’était pas comme les autres. ensemble, vous étiez uniques.
« différent comment ? » les mots s’échappent tout seuls de tes lèvres. parce que tu voudrais l’entendre te le dire, te dire tout ce que tu avais tenté de fuir pendant cinq ans. « est-ce que… » je suis spécial pour toi aussi ? qu’est-ce qu’on est au juste, taeyang ? qu’est-ce que je représente pour toi ? tu n’arrives pas à lui demander, tu ne parvins pas à briser ce dernier mur. « non, laisse tomber… c’est impossible. »
peut-être que t’avais tellement peur qu’on t’abandonne encore une fois ou qu’une personne que tu aimes s’en aille, que tu t’empêchais d’espérer que le contraire soit possible. et si taeyang finissait par partir encore une fois ?
tu voudrais lui dire tellement de choses, lui parler pendant des heures : de tout, de rien.
lui dire qu’il t’a manqué à chaque seconde où il était loin de toi.
lui dire que t’avais fini par accepter que tu doives vivre avec, mais que maintenant tu ne savais plus où tu en étais.
lui dire que tu ne l’avais jamais oublié.
qu’il avait été ton premier amour et ton seul.
lui dire qu’il l’était toujours.
silent thoughts
c’est en déposant tes lèvres sur celles de taeyang que tu te rendis soudain compte d’à quel point elles t’avaient manqué. tout de taeyang t’avait manqué, et pendant quelques secondes tu t’étais permis de re-goûter à ce qui pourtant t’était désormais interdit. tu n’avais jamais vraiment oublié cette sensation. il y avait eu d’autres baisers depuis ton ex, mais jamais aucun autre ne t’avait fait ressentir ce que tu ressentais lorsqu’il s’agissait de taeyang.
tu t’étais simplement laissé aller à tes désirs. tu avais simplement permis à tes lèvres de retrouver leurs âmes-sœurs. la légèreté n’est que passagère cependant, car vite tu te rends comptes de ce qui vient de se passer. tu romps le baiser et recule en balbutiant ce qui pouvait s’apparenter à des excuses. tu n’avais pas envie de t’excuser. la vérité, c’était que tu ne regrettais pas d’avoir fait ce pas vers taeyang, mais tu avais peur de la réaction qu’il pourrait avoir.
tu fuis son regard, embarrassé. tu n’as pas envie de l’entendre te faire un reproche, alors tu n’oses pas lever les yeux vers lui. t’as peur qu’il soit en colère ou qu’il te regarde avec dégoût. t’as peur que, contrairement à toi, il puisse regretter. alors tu aurais pu imaginer tellement de mots sortir de sa bouche, tellement de mots : sauf ceux-ci. encore. taeyang t’en demande encore et tu ne sais plus quoi lui répondre. « taeyang… » tes iris se replongent dans les siennes alors que tu sens peu à peu le contrôle sur la situation t’échapper toujours plus. tu es attentif à chacun de ses mouvements. taeyang se rapproche dangereusement, il semble hésiter un moment et alors tu lui chuchotes : « fais-le... » ce sont les seules paroles que tu réussis à prononcer avant que vos lèvres ne se retrouvent une nouvelle fois réunies.
vos sentiments s’emmêlent et s’entremêlent dans une danse sensuelle de vos lèvres que tu voudrais ne jamais avoir à séparer. ta conscience qui t’interdisait de t’approcher trop près de celui qui t’avait abandonné déjà une fois semble avoir totalement disparu, elle n’a plus aucun pouvoir sur ton corps. l’espace d’un instant tout semble être reparti à zéro. toutes les peines que tu avais ressenties, toutes ces fois où tu avais été triste à cause de lui. l’espace d’un instant il n’y a plus le passé qui se met entre vous. il n’y a plus de peurs, plus de doutes.
l’espace d’un instant vous n’étiez que deux garçons pleins d’amour l’un pour l’autre, et il n’y avait plus que ça qui comptait.
tu reprends difficilement ton souffle, ne voulant plus jamais quitter taeyang des yeux. tu voudrais passer tes heures à simplement le regarder, l’admirer, le contempler. rattraper tout ce temps où tu n’avais pas pu le faire. tu ne saurais pas mettre de mot sur ce que tu ressentais, c’était bien trop inhabituel pour toi. ça n’arrivait jamais avec personne d’autre que lui. lui, il n’était pas comme les autres. ensemble, vous étiez uniques.
« différent comment ? » les mots s’échappent tout seuls de tes lèvres. parce que tu voudrais l’entendre te le dire, te dire tout ce que tu avais tenté de fuir pendant cinq ans. « est-ce que… » je suis spécial pour toi aussi ? qu’est-ce qu’on est au juste, taeyang ? qu’est-ce que je représente pour toi ? tu n’arrives pas à lui demander, tu ne parvins pas à briser ce dernier mur. « non, laisse tomber… c’est impossible. »
peut-être que t’avais tellement peur qu’on t’abandonne encore une fois ou qu’une personne que tu aimes s’en aille, que tu t’empêchais d’espérer que le contraire soit possible. et si taeyang finissait par partir encore une fois ?
tu voudrais lui dire tellement de choses, lui parler pendant des heures : de tout, de rien.
lui dire qu’il t’a manqué à chaque seconde où il était loin de toi.
lui dire que t’avais fini par accepter que tu doives vivre avec, mais que maintenant tu ne savais plus où tu en étais.
lui dire que tu ne l’avais jamais oublié.
qu’il avait été ton premier amour et ton seul.
lui dire qu’il l’était toujours.
stellaris
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Re: silent thoughts (( siwan )) | Ven 12 Avr - 13:54 Citer EditerSupprimer
tes lèvres contre les siennes, c'est mathématiques. c'est évident, c'est comme le résultat d'une équation. c'est lui + toi, vous pour le final. vous pour que ça ait du sens, vous pour que ce soit important. tu t'imprègnes de lui, tu t'abandonnes contre ses pulpeuses. tu aimes leur contact, la façon dont elles collent les tiennes - comme si elles ne les avaient jamais quittées. contre siwan, t'as l'impression d'être le lendemain de votre dernier baiser. jeju, toujours ancrée en vous.
taeyang, il profite du moment. il ne sait pas s'il doit mettre des mots sur les battements irréguliers de son coeur, sur la présence de siwan qui lui brûle les entrailles. l'embarras se joint à eux. il y a des bribes d'excuses, des silences interrogateurs. qu'est-ce qu'on a fait, pourquoi. ça se répète dans la tête de taeyang mais il chasse tout. met ça de côté. son attention ne veut se poser que sur siwan. rien d'autre, personne d'autre non plus.
siwan.
il fuit ton regard, semble craindre les mots qui pourraient s'échapper d'entre tes lippes. tu ne comprends pas. tu n'as jamais rien dit
(( non, jamais )).
taeyang, il se questionne. est-ce que siwan regrette ? lui non. il en veut encore. un peu plus, juste un peu plus. nouvelle drogue qui lui ravive l'esprit, un besoin qui se fait sentir. son prénom retentit chez siwan. taeyang continue de le regarder, de l'admirer dans la trop grande pénombre. il confesse son absence de regrets, de rejet. et puis, il y a aussi la timidité qui le quitte momentanément. il n'est que désir, les pensées rivées sur siwan - les yeux ne le lâchant plus. l'hésitation s'en mêle quand même mais siwan l'en sauve. fais-le. fais-le. c'est un ordre, une supplication peut-être. si seulement. taeyang obéit à leurs envies. il l'embrasse comme si c'était la dernière fois. tout son coeur dans ses lippes, dans leur façon de ne pas lâcher celles de siwan.
il se sent troublé dans leur baiser, aussi apaisé que chaotique. s'ils n'avaient pas besoin de respirer, taeyang ne l'aurait jamais arrêté. baiser terminé, la chamade qui le hante. siwan est aussi haletant que lui; taeyang se demande si son cœur est aussi tourmenté que le sien. il s'excuse naïvement taeyang, il lui demande pardon. il sent ses joues qui s'enflamment, ne sait pas quoi ajouter mais ses lippes devancent sa pensée. différent. évidemment que ça l'était.
la question de siwan le perturbe. il est pendu à ses lippes, comme s'il attendait lui-même une réponse aux siennes. il est presque déçu que siwan lui dise de laisser tomber. ne l'avaient-ils pas déjà fait il y a plusieurs années ? taeyang aurait voulu avoir le courage de crier, de dire les trois mots. mais il ne sait pas. il ne veut pas faire face au rejet, à siwan qui pourrait lui dire que c'était juste comme ça. qu'il a quelqu'un d'autre. qu'eux deux, c'était juste une amourette.
instants silencieux, quelques secondes. taeyang finit par parler. « différent parce que ça a du sens. » doit-il en dire plus ? doit-il confesser quelque chose ? « est-ce que pour toi...» il s'arrête à mi-chemin. ça en a aussi. mots coincés dans sa gorge. il le regarde comme si siwan devait lire en ses iris. comme si les réponses à leurs questions pouvaient s'écrire d'elles-mêmes.
et peut-être est-ce la force de son regard. ou juste ce soir si spécial qui lui permet de parler. de faire un premier pas. « tu comptes toujours pour moi siwan. » poids de ses mots ou rien, il se laisse tomber sur le matelas. dos contre celui-ci, les yeux qui papillonnent mais reviennent bien trop rapidement sur siwan. il se sent si vulnérable, comme si tout le rongeait de l'intérieur. « c'est comme si rien n'avait changé depuis jeju. c'est stupide, je sais. » stupide d'être encore coincé à cette époque, d'avoir l'infime espoir que siwan ne soit pas amoureux de quelqu'un d'autre; qu'il soit encore à sa portée.
silent thoughts
tes lèvres contre les siennes, c'est mathématiques. c'est évident, c'est comme le résultat d'une équation. c'est lui + toi, vous pour le final. vous pour que ça ait du sens, vous pour que ce soit important. tu t'imprègnes de lui, tu t'abandonnes contre ses pulpeuses. tu aimes leur contact, la façon dont elles collent les tiennes - comme si elles ne les avaient jamais quittées. contre siwan, t'as l'impression d'être le lendemain de votre dernier baiser. jeju, toujours ancrée en vous.
taeyang, il profite du moment. il ne sait pas s'il doit mettre des mots sur les battements irréguliers de son coeur, sur la présence de siwan qui lui brûle les entrailles. l'embarras se joint à eux. il y a des bribes d'excuses, des silences interrogateurs. qu'est-ce qu'on a fait, pourquoi. ça se répète dans la tête de taeyang mais il chasse tout. met ça de côté. son attention ne veut se poser que sur siwan. rien d'autre, personne d'autre non plus.
siwan.
il fuit ton regard, semble craindre les mots qui pourraient s'échapper d'entre tes lippes. tu ne comprends pas. tu n'as jamais rien dit
(( non, jamais )).
taeyang, il se questionne. est-ce que siwan regrette ? lui non. il en veut encore. un peu plus, juste un peu plus. nouvelle drogue qui lui ravive l'esprit, un besoin qui se fait sentir. son prénom retentit chez siwan. taeyang continue de le regarder, de l'admirer dans la trop grande pénombre. il confesse son absence de regrets, de rejet. et puis, il y a aussi la timidité qui le quitte momentanément. il n'est que désir, les pensées rivées sur siwan - les yeux ne le lâchant plus. l'hésitation s'en mêle quand même mais siwan l'en sauve. fais-le. fais-le. c'est un ordre, une supplication peut-être. si seulement. taeyang obéit à leurs envies. il l'embrasse comme si c'était la dernière fois. tout son coeur dans ses lippes, dans leur façon de ne pas lâcher celles de siwan.
il se sent troublé dans leur baiser, aussi apaisé que chaotique. s'ils n'avaient pas besoin de respirer, taeyang ne l'aurait jamais arrêté. baiser terminé, la chamade qui le hante. siwan est aussi haletant que lui; taeyang se demande si son cœur est aussi tourmenté que le sien. il s'excuse naïvement taeyang, il lui demande pardon. il sent ses joues qui s'enflamment, ne sait pas quoi ajouter mais ses lippes devancent sa pensée. différent. évidemment que ça l'était.
la question de siwan le perturbe. il est pendu à ses lippes, comme s'il attendait lui-même une réponse aux siennes. il est presque déçu que siwan lui dise de laisser tomber. ne l'avaient-ils pas déjà fait il y a plusieurs années ? taeyang aurait voulu avoir le courage de crier, de dire les trois mots. mais il ne sait pas. il ne veut pas faire face au rejet, à siwan qui pourrait lui dire que c'était juste comme ça. qu'il a quelqu'un d'autre. qu'eux deux, c'était juste une amourette.
instants silencieux, quelques secondes. taeyang finit par parler. « différent parce que ça a du sens. » doit-il en dire plus ? doit-il confesser quelque chose ? « est-ce que pour toi...» il s'arrête à mi-chemin. ça en a aussi. mots coincés dans sa gorge. il le regarde comme si siwan devait lire en ses iris. comme si les réponses à leurs questions pouvaient s'écrire d'elles-mêmes.
et peut-être est-ce la force de son regard. ou juste ce soir si spécial qui lui permet de parler. de faire un premier pas. « tu comptes toujours pour moi siwan. » poids de ses mots ou rien, il se laisse tomber sur le matelas. dos contre celui-ci, les yeux qui papillonnent mais reviennent bien trop rapidement sur siwan. il se sent si vulnérable, comme si tout le rongeait de l'intérieur. « c'est comme si rien n'avait changé depuis jeju. c'est stupide, je sais. » stupide d'être encore coincé à cette époque, d'avoir l'infime espoir que siwan ne soit pas amoureux de quelqu'un d'autre; qu'il soit encore à sa portée.
stellaris
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Re: silent thoughts (( siwan )) | Sam 13 Avr - 17:34 Citer EditerSupprimer
in another life i would be your man
we keep all our promises be us against the world
pourquoi est-ce que tu l’aimais ?
qu’est-ce qui t’avait attiré chez taeyang ? pour quelles raisons est-ce qu’il avait eu cet effet sur toi ? tu l’aimais. tu l’avais toujours aimé. même les choses que tu croyais détester, si c’était taeyang, tu les aimais. et tu voulais être avec lui. et tu aurais voulu qu’il en ait envie lui aussi. mais on ne contrôle pas tout, et tu as dû en faire les frais lorsque vous vous êtes séparés. pourtant, tu ne le lui as jamais dit : je t’aime. ces mots pleins de sens et que tu avais pensé chaque instant passé avec lui. tu n’as jamais rien dit, t’avais bien trop peur. trop peur de ce qu’ils pouvaient signifier, de ce qu’ils pouvaient impliquer. aimer, c’était risquer de le perdre.
le goût de ses lèvres contre les tiennes, encore et encore. la sensation d’être de nouveau proche de lui, comme si vous ne vous étiez jamais quittés. pendant ces quelques minutes tu te sens comme cinq ans en arrière, mais la réalité te rattrape bien trop tôt. vous vous séparez et tu oses lui demander : avec toi, c’était différent comment ? tu voudrais rajouter autre chose, mais tu t’arrêtes tout seul. non. c’était impossible. taeyang devait sans doute avoir fini par passer à autre chose. toi, votre histoire à tous les deux : c’était il y a bien longtemps maintenant. il s’était passé tellement de choses depuis. tu n’avais pas le droit de le ramener cinq ans en arrière sous prétexte que toi tu n’avais pas réussi à avancer depuis. tu n’avais pas réussi à l’oublier depuis.
in another life i would make you stay
so i don't have to say you were the one that got away
le silence est pesant pendant quelques secondes. tu regrettes d’avoir poser ta question, tu baisses les yeux. puis taeyang fini par répondre. différent parce que ça a du sens. ton regard retrouve celui de ton ex, surpris. tu cherches quelque chose dans ses iris, quelque chose qui pourrait te convaincre de la véracité de ses mots. vous ne finissez pas vos phrases, comme si vous laissiez vos iris plongées les unes dans les autres le faire pour vous.
et taeyang le dit. ce que vous pensiez tous les deux, incapables jusqu’à alors de vous l’avouer. un sourire que tu n’arrives pas à cacher naît sur tes lèvres tandis que teayang se laisse tomber sur le matelas. tu ne te retournes pas vers lui tout de suite. il t’explique qu’il avait l’impression que rien n’avait changé depuis jeju. toi aussi. lorsqu’il ajoute qu’il trouve ça stupide, tu retrouves enfin ses yeux. « non, moi aussi. » tu dis simplement. tes lèvres s’étirent à nouveau dans un sourire nostalgique. « je… » dis-lui. pourtant tu voudrais tellement lui dire. « enfin, tu comptes toujours pour moi aussi taeyang. il n’y a pas eu un moment où ce n’était plus le cas… »
tu te laisses tomber sur le matelas à ton tour, aux côtés de celui que tu aimais. tu regardes le plafond un moment, comme perdu dans tes pensées. « alors dis pas que c’est stupide. c’est pas stupide. » vous seriez tous les deux des idiots. tu te tournes vers taeyang, retrouvant une nouvelle fois cette proximité. ta main vient se perdre dans sa chevelure, doucement, tendrement. « c’est tout sauf stupide... » tu lui souffles en souriant. « j’aurais aimé qu’on ne se soit pas quitté. cette fois-là, à jeju. » j’aurais aimé passer toutes ces années avec toi. « mais je suis content qu’on se retrouve ici. » comme si c’était le destin.
taeyang, siwan. deux étoiles : elles se mêlent et se confondent l'une en l'autre, d'un mélange si universel qu'elles effacent et ne retrouvent plus la couture qui les a jointes.
pourquoi est-ce que tu l’aimais ?
parce que c'était lui, parce que c'était toi.
silent thoughts
in another life i would be your man
we keep all our promises be us against the world
pourquoi est-ce que tu l’aimais ?
qu’est-ce qui t’avait attiré chez taeyang ? pour quelles raisons est-ce qu’il avait eu cet effet sur toi ? tu l’aimais. tu l’avais toujours aimé. même les choses que tu croyais détester, si c’était taeyang, tu les aimais. et tu voulais être avec lui. et tu aurais voulu qu’il en ait envie lui aussi. mais on ne contrôle pas tout, et tu as dû en faire les frais lorsque vous vous êtes séparés. pourtant, tu ne le lui as jamais dit : je t’aime. ces mots pleins de sens et que tu avais pensé chaque instant passé avec lui. tu n’as jamais rien dit, t’avais bien trop peur. trop peur de ce qu’ils pouvaient signifier, de ce qu’ils pouvaient impliquer. aimer, c’était risquer de le perdre.
le goût de ses lèvres contre les tiennes, encore et encore. la sensation d’être de nouveau proche de lui, comme si vous ne vous étiez jamais quittés. pendant ces quelques minutes tu te sens comme cinq ans en arrière, mais la réalité te rattrape bien trop tôt. vous vous séparez et tu oses lui demander : avec toi, c’était différent comment ? tu voudrais rajouter autre chose, mais tu t’arrêtes tout seul. non. c’était impossible. taeyang devait sans doute avoir fini par passer à autre chose. toi, votre histoire à tous les deux : c’était il y a bien longtemps maintenant. il s’était passé tellement de choses depuis. tu n’avais pas le droit de le ramener cinq ans en arrière sous prétexte que toi tu n’avais pas réussi à avancer depuis. tu n’avais pas réussi à l’oublier depuis.
in another life i would make you stay
so i don't have to say you were the one that got away
le silence est pesant pendant quelques secondes. tu regrettes d’avoir poser ta question, tu baisses les yeux. puis taeyang fini par répondre. différent parce que ça a du sens. ton regard retrouve celui de ton ex, surpris. tu cherches quelque chose dans ses iris, quelque chose qui pourrait te convaincre de la véracité de ses mots. vous ne finissez pas vos phrases, comme si vous laissiez vos iris plongées les unes dans les autres le faire pour vous.
et taeyang le dit. ce que vous pensiez tous les deux, incapables jusqu’à alors de vous l’avouer. un sourire que tu n’arrives pas à cacher naît sur tes lèvres tandis que teayang se laisse tomber sur le matelas. tu ne te retournes pas vers lui tout de suite. il t’explique qu’il avait l’impression que rien n’avait changé depuis jeju. toi aussi. lorsqu’il ajoute qu’il trouve ça stupide, tu retrouves enfin ses yeux. « non, moi aussi. » tu dis simplement. tes lèvres s’étirent à nouveau dans un sourire nostalgique. « je… » dis-lui. pourtant tu voudrais tellement lui dire. « enfin, tu comptes toujours pour moi aussi taeyang. il n’y a pas eu un moment où ce n’était plus le cas… »
tu te laisses tomber sur le matelas à ton tour, aux côtés de celui que tu aimais. tu regardes le plafond un moment, comme perdu dans tes pensées. « alors dis pas que c’est stupide. c’est pas stupide. » vous seriez tous les deux des idiots. tu te tournes vers taeyang, retrouvant une nouvelle fois cette proximité. ta main vient se perdre dans sa chevelure, doucement, tendrement. « c’est tout sauf stupide... » tu lui souffles en souriant. « j’aurais aimé qu’on ne se soit pas quitté. cette fois-là, à jeju. » j’aurais aimé passer toutes ces années avec toi. « mais je suis content qu’on se retrouve ici. » comme si c’était le destin.
taeyang, siwan. deux étoiles : elles se mêlent et se confondent l'une en l'autre, d'un mélange si universel qu'elles effacent et ne retrouvent plus la couture qui les a jointes.
pourquoi est-ce que tu l’aimais ?
parce que c'était lui, parce que c'était toi.
stellaris
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Re: silent thoughts (( siwan )) | Ven 10 Mai - 20:20 Citer EditerSupprimer
silent thoughts
leurs baisers sont des caresses; des souvenirs du passé qui reviennent les hanter. c'est étrange quand leurs lippes se quittent, retournent à leur morne solitude. taeyang, il voudrait que ça dure éternellement. siwan, il pourrait lui promettre tout et n'importe quoi. le silence s'immisce entre eux mais la voix de taeyang le brise. il a plus de courage ce soir qu'il n'en a eu lorsqu'ils étaient plus jeunes. peut-être que tout aurait été différent s'il avait parlé. si au lieu de rougir, ses lèvres s'étaient mouvées pour dire les mots qui résonnaient dans son coeur. peut-être que siwan les aurait dits aussi; peut-être qu'il serait parti. peut-être qu'aujourd'hui, il ne le verrait plus comme son premier amour. tant de questions qui se posent face à ce futur envisagé, probablement en train de se dérouler dans un univers parallèle.
différent. c'est le mot adéquat, à défaut d'en trouver un autre. parce que quand siwan souriait, tout était plus beau. quand siwan riait, c'est taeyang qui souriait. quand siwan parlait, taeyang était pendu à ses lèvres comme si sa vie dépendait de ce qui allait en sortir. avec lui, tout a toujours eu du sens. les conversations banales existaient mais les plus profondes dominaient. avec siwan, ce n'était pas monochrome. c'était tout, une palette d'émotions; de sentiments. chaque moment qui était à noter, à retenir. instants précieux et taeyang n'avait jamais ressenti quelque chose d'aussi fort avec quelqu'un d'autre. il n'y a qu'avec siwan que c'est comme ça. c'est peut-être stupide vu le temps passé mais son coeur n'est en rien logique.
taeyang n'a pas la force de finir sa question. il offre ses yeux en guise de paroles; d'explication. il n'y a que siwan qui peut comprendre, siwan qui peut lire en lui lorsqu'il le lui permet. mais à force de le regarder, il cède. il parle à nouveau, continue - peut-être même qu'il s'enfonce. il lui dit qu'il compte toujours; subtile confession. et il se trouve stupide, en tombe sur le matelas. mais il a encore le coeur qui bat, comme ce dernier soir où il a vu siwan; où il l'a embrassé. il aurait aimé ne jamais lui dire au revoir. il ne sait pas comment siwan va réagir; il le regarde par petites touches.
son coeur saute un battement; le manque tragiquement lorsque siwan lui dit que lui aussi compte toujours. il n’y a pas eu un moment où ce n’était plus le cas. il aimerait comprendre entièrement; savoir si c'était juste des mots ou autre chose. siwan tombe à ses côtés, taeyang ne peut qu'observer son profil. il sourit presque gêné aux mots de siwan. c'est pas stupide. il voudrait pouvoir le croire. siwan se tourne vers lui; taeyang sent ses doigts glisser dans ses cheveux. geste tendre, affectueux. il est focalisé sur la voix du garçon, sur la proximité qui n'est que trop grande entre eux. « moi aussi..» il aurait voulu ne jamais partir. il aurait voulu que ses parents ne meurent jamais dans cet accident, qu'aucune tragédie ne frappe sa famille. il aurait voulu la paix, la vie bercée de tranquillité et secrets. mais taeyang, il n'a eu que la marée. les vagues houleuses, pas de calme océan. « ça me manque. jeju...» mais plus que jeju, siwan. jeju avec siwan, jeju avec leur jeunesse. jeju avec le champ de possibles qui a été réduit sans qu'ils n'y puissent rien.
« tu penses que c'est le destin ? » il se prend à le demander, à lever un peu la tête pour croiser le regard de siwan. et taeyang, il sourit. fait marche-arrière. « on ferait mieux de dormir. » il rit légèrement; suggère que siwan ne réponde pas. ils verront d'eux-mêmes si c'est le destin. sa main vient attraper celle que siwan avait dans ses cheveux, il l'ôte - la fait dériver le long de leurs corps. il ne lâche pourtant rien, il entrelace naïvement ses doigts dans ceux de siwan. « bonne nuit. » taeyang, il ne voulait pas que siwan disparaisse au petit matin; que tout ça ne soit qu'une chimère.
différent. c'est le mot adéquat, à défaut d'en trouver un autre. parce que quand siwan souriait, tout était plus beau. quand siwan riait, c'est taeyang qui souriait. quand siwan parlait, taeyang était pendu à ses lèvres comme si sa vie dépendait de ce qui allait en sortir. avec lui, tout a toujours eu du sens. les conversations banales existaient mais les plus profondes dominaient. avec siwan, ce n'était pas monochrome. c'était tout, une palette d'émotions; de sentiments. chaque moment qui était à noter, à retenir. instants précieux et taeyang n'avait jamais ressenti quelque chose d'aussi fort avec quelqu'un d'autre. il n'y a qu'avec siwan que c'est comme ça. c'est peut-être stupide vu le temps passé mais son coeur n'est en rien logique.
taeyang n'a pas la force de finir sa question. il offre ses yeux en guise de paroles; d'explication. il n'y a que siwan qui peut comprendre, siwan qui peut lire en lui lorsqu'il le lui permet. mais à force de le regarder, il cède. il parle à nouveau, continue - peut-être même qu'il s'enfonce. il lui dit qu'il compte toujours; subtile confession. et il se trouve stupide, en tombe sur le matelas. mais il a encore le coeur qui bat, comme ce dernier soir où il a vu siwan; où il l'a embrassé. il aurait aimé ne jamais lui dire au revoir. il ne sait pas comment siwan va réagir; il le regarde par petites touches.
son coeur saute un battement; le manque tragiquement lorsque siwan lui dit que lui aussi compte toujours. il n’y a pas eu un moment où ce n’était plus le cas. il aimerait comprendre entièrement; savoir si c'était juste des mots ou autre chose. siwan tombe à ses côtés, taeyang ne peut qu'observer son profil. il sourit presque gêné aux mots de siwan. c'est pas stupide. il voudrait pouvoir le croire. siwan se tourne vers lui; taeyang sent ses doigts glisser dans ses cheveux. geste tendre, affectueux. il est focalisé sur la voix du garçon, sur la proximité qui n'est que trop grande entre eux. « moi aussi..» il aurait voulu ne jamais partir. il aurait voulu que ses parents ne meurent jamais dans cet accident, qu'aucune tragédie ne frappe sa famille. il aurait voulu la paix, la vie bercée de tranquillité et secrets. mais taeyang, il n'a eu que la marée. les vagues houleuses, pas de calme océan. « ça me manque. jeju...» mais plus que jeju, siwan. jeju avec siwan, jeju avec leur jeunesse. jeju avec le champ de possibles qui a été réduit sans qu'ils n'y puissent rien.
« tu penses que c'est le destin ? » il se prend à le demander, à lever un peu la tête pour croiser le regard de siwan. et taeyang, il sourit. fait marche-arrière. « on ferait mieux de dormir. » il rit légèrement; suggère que siwan ne réponde pas. ils verront d'eux-mêmes si c'est le destin. sa main vient attraper celle que siwan avait dans ses cheveux, il l'ôte - la fait dériver le long de leurs corps. il ne lâche pourtant rien, il entrelace naïvement ses doigts dans ceux de siwan. « bonne nuit. » taeyang, il ne voulait pas que siwan disparaisse au petit matin; que tout ça ne soit qu'une chimère.
stellaris
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