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Declan & Alana

tenue x Alana foula le sol du bureau de Declan avec une allure de conquérante. Les deux jeunes gens ne se portaient clairement pas dans leur cœur et pourtant leur chemin ne cessait de se croiser et s’entrecroiser comme si le destin avait envie de jouer avec eux … Alana avait écrit un article plus que désobligeant sur le père de Declan et cela lui avait valu les honneurs dans le milieu journalistique. Elle savait qu’ainsi elle pourrait gravir les échelons et quitte à révéler de sombres secrets elle n’était pas celle à blâmer. Elle n’avait que peu de moral quand ça concernait les requins et leur manie de vouloir se faire un tas d’argent. Elle était persuadée de trouver les mêmes gênes chez les fils O’Brien et comptait bien le prouver au travers d’un nouvel article. Pour dire vrai elle avait déjà écrit un article qui descendait le jeune homme et qui ferait grand bruit à sa sortie. Toute fois elle avait demandé un entretien avec lui pour apprendre à le connaitre davantage. Entretient qui s’était fini sur une engueulade et une lueur de défis dans le regard. Elle avait accepté de passer un mois en sa compagnie, partageant son bureau pour pouvoir faire un article juste sur lui. Tout ça n’était en rien professionnelle, qui faisait ça réellement ? Mais il semblerait qu’aucun des deux n’ait l’envie d’accepter l’idée que cette alchimie qui régnait entre eux n’était rien d’autre une attirance physique qu’ils avaient du mal à contrôler ; ils étaient tous les deux des fauves, avec un secret à garder et une fureur de vivre qui faisait des dégâts … c’était donc complexe et tendu entre eux. Son sac sur les épaules la jeune femme entra avec un sourire mauvais. Un brin taquin et moqueur. Elle posa son ordinateur à côté de Declan et lança en s’asseyant sur son bureau, croisant ses jambes sous son nom. « Bonsoir M. O’brien. » Il ne savait pas, à cet instant, qu’il venait de faire entrer le diable dans son bureau. 

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Declan & Alana

tenue xLa journée s'annonçait longue, très longue, il devait réparer les dégâts d'une certaine journaliste qui n'aidait aucunement les affaires. Cloîtré dans son bureau téléphone en main, mail sous les yeux, il se donnait du mal pour convaincre ses clients et nouveaux clients à travailler avec lui. Il allait mourir jeune, il ne voyait que ça. Ce n'était pas possible autrement. Il voyait déjà les cheveux gris et les rides arrivées. Et tout ça ne portait qu'un nom. Seo Alana. Il se demandait encore pourquoi il avait accepté ce mois en sa compagnie. Souhaitait-il se tirer une balle dans la cheville de lui même ? Il semblerait bien. Car Declan savait une chose. Un des deux n'en ressortirait pas vivant. À savoir lequel ? Il n'en savait rien.
Elle allait le mettre à rude épreuve, il le savait. Son accord avait été donné sous la colère. Il était impatient et il ne voulait qu'une chose, qu'elle sorte de son bureau. Elle l'énervait, plus que tout. Mais il y avait aussi autre chose. Quelque chose qu'il voulait freiner avant tout et dont il s'interdisait de penser. Cette attraction peu subtile que tout le monde ressentait. N'importe qui pouvait le dire. Hors eux deux. Ils étaient pareils sur ce point-là. Mais évidemment, la démone de ses nuits entra dans son bureau, s'asseyant à côté de lui, comme si c'était sa place. Il haussa un sourcil, au téléphone. La journée s'annonçait longue, très longue, il devait réparer les dégâts d'une certaine journaliste qui n'aidait aucunement les affaires. Cloîtré dans son bureau téléphone en main, mail sous les yeux, il se donnait du mal pour convaincre ses clients et nouveaux clients à travailler avec lui. Il allait mourir jeune, il ne voyait que ça. Ce n'était pas possible autrement. Il voyait déjà les cheveux gris et les rides arrivées. Et tout ça ne portait qu'un nom. Seo Alana. Il se demandait encore pourquoi il avait accepté ce mois en sa compagnie. Souhaitait-il se tirer une balle dans la cheville de lui même ? Il semblerait bien. Car Declan savait une chose. Un des deux n'en ressortirait pas vivant. À savoir lequel ? Il n'en savait rien.
Elle allait le mettre à rude épreuve, il le savait. Son accord avait été donné sous la colère. Il était impatient et il ne voulait qu'une chose, qu'elle sorte de son bureau. Elle l'énervait, plus que tout. Mais il y avait aussi autre chose. Quelque chose qu'il voulait freiner avant tout et dont il s'interdisait de penser. Cette attraction peu subtile que tout le monde ressentait. N'importe qui pouvait le dire. Hors eux deux. Ils étaient pareils sur ce point-là. Mais évidemment, la démone de ses nuits entra dans son bureau, s'asseyant à côté de lui, comme si c'était sa place. Il haussa un sourcil, au téléphone. « Monsieur, je comprends bien votre peur. Mais j'ai une question toute simple à vous poser. Pouvez-vous me redire mon nom et prénom ? » Son regard se promena sur le corps d'Alana pour retomber sur son sourire qu'il détestait tant. Il leva les yeux au ciel avant de se désintéresser d'elle complètement. « C'est exact, O'Brien Declan. Je ne suis donc pas cette personne décrite dans cet article. Je ne partage juste malheureusement le nom et le sang. » Declan continua à se vendre avant de conclure un accord avec ce client, raccrochant en soupirant, ses doigts massant ses temps. « Qui t'a dit que tu pouvais t'asseoir ici ? Personne. Bouge Alana, je ne suis pas d'humeur. » Il lui lança un regard en coin équivoque, ne voulant pas parler ni argumenter avec elle maintenant.  Son regard se promena sur le corps d'Alana pour retomber sur son sourire qu'il détestait tant. Il leva les yeux au ciel avant de se désintéresser d'elle complètement. « C'est exact, O'Brien Declan. Je ne suis donc pas cette personne décrite dans cet article. Je ne partage juste malheureusement le nom et le sang. » Declan continua à se vendre avant de conclure un accord avec ce client, raccrochant en soupirant, ses doigts massant ses temps. « Qui t'a dit que tu pouvais t'asseoir ici ? Personne. Bouge Alana, je ne suis pas d'humeur. » Il lui lança un regard en coin équivoque, ne voulant pas parler ni argumenter avec elle maintenant.

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Declan & Alana

tenue x Elle l’écoutait, un sourire moqueur sur les lèvres. Elle était persuadée qu’il était comme son père. Un être sans limite, vicieux, pervers, qui ne reculerait devant rien pour obtenir ce qu’il voulait. De plus, Declan avait une chose de plus que son père : une gueule d’ange. Un physique attirant et clairement en sa faveur. On concédait plus facilement les choses et la vérité aux gens beaux, allez savoir pourquoi l’esprit est aussi critique et stupide. Alana en savait quelque chose, elle qui usait de ses charmes comme toujours pour arriver à ses fins. Elle n’était pas franchement mieux que le père de Declan, mais elle avait un handicap de plus : elle était une femme. Une femme dans un monde d’homme et dieu que ça déplaisait. Elle avait pourtant autant d’assurance et d’intelligence que les hommes de son équipe, voir plus et on ne cessait de lui donner des papiers peu intéressants … Elle avait alors fait des pieds et des mains pour obtenir l’article sur le père de Declan pour prouver sa valeur et être enfin reconnu à sa juste valeur … Elle était fatiguée de toujours de voir se battre pour une place qu’elle méritait pourtant. Mais tant que les hommes contrôleront ce monde, elle ne pourra jamais se reposer sur ses lauriers. Pour dire vrai elle avait déjà écrit l’article qu’elle rendrait dans un mois à son employeur. Mais elle s’accordait quelques vacances et un temps de récréation avec cet homme qui semblait ne plus savoir comment protéger sa réputation. Elle sourit en coin fière de son impacte, c’étaient ses mots qui avaient foutue le bordel et ça … Ça, ça lui plaisait. Elle devrait s’en vouloir, être désolée pour lui, mais pourquoi le serait-elle pour un homme qui n’hésiterait pas à l’écraser de son poing à la moindre occasion. Elle change de jambes alors qu’elle les recroise et réponds « Tu manques terriblement d’arguments pour te défendre, si tu espères garder tes clients avec ça tu vas vite te retrouver sur la paille. » assure-t-elle, à la fois un brin moqueur et surtout pleine d’envie de lui montrer qu’elle, elle savait. De toute façon ce qui intéressait les investisseurs c’était l’argent et la réputation. Si vous vous attaquiez à l’un ou l’autre … c’était fini. Elle ne bougea pas pour autant de sa place et ne cessait de la fixer. « T’as l’air crevé. » L’ironie de sa voix était agaçante et son petit air suffisant plus encore. Elle gagnait, elle s’en délectait. 

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Declan & Alana

tenue xLe démon était dans son bureau, présent, arrogant. Declan n'était pas dans une bonne période. C'était même tout le contraire. Il était fatigué, à cran, un rien l'énervait. Il se retenait toujours de sauter à la gorge de ses clients pour leur dire d'ouvrir leurs yeux.
Et tout ça, c'était la faute à la plume de cette jeune femme. Elle n'avait dit que la vérité dans cet article. C'était vrai tout ce qu'elle disait. Malheureusement. Elle avait souillé son père. Et le voir tomber de son piédestal lui faisait plaisir. Un plaisir malsain qu'il ne cachait pas. Mais ce qui était moins amusant et beaucoup plus dur, douloureux. C'était de voir l'influence qu'il avait toujours sur lui. Malgré ses protections et ses barrières qu'il avait mis entre eux. Partager son nom voulait aussi dire partager sa miséricorde. Bien qu'aucunement lié, Declan subissait la descente aux enfers de son père comme si c'était la sienne. Il bataillait depuis plusieurs jours, il n'en savait rien, il avait arrêté de compter depuis le temps, pour garder ses clients et les nouveaux clients potentiels. Bon nombre l'avait quitté, bon nombre était parti chez la concurrence qui ne cessait de le faire savoir et de lui montrer qu'il n'était qu'un moins que rien. Qu'il était faible à l'heure actuelle. Et surtout, qu'il n'arrivait pas à se défaire de ce géniteur sans vergogne. Qui osait en plus mettre les pieds dans son bureau pour lui ordonner de réparer ses « conneries de tissus de mensonge ». Le jeune homme l'avait évidemment reçu et pas de la manière dont il s'attendait. Oui, il n'allait pas laisser couler cette boîte, c'était la sienne. Et elle le faisait vivre. Et faisait vivre sa mère qui n'avait rien demandé de tout ça. Et pourtant il subissait toujours cette ordure. Comment pouvait-il aimer son père avec tout ça ?
Et ce démon en robe et aux cheveux longs assis dans son bureau. Et ses paroles plus que narquoises, supérieures, de quoi lui faire perdre la tête et l'énerver au plus haut point. Mais il arrivait encore à se contrôler légèrement. Mais pour combien de temps ? « Excuse moi, la paille ? C'est ce que tu veux non ? Que je sois au fond. C'est la raison pour laquelle tu es dans mon bureau non ? Pour me descendre. » Il se détourna d'elle, répondant aux nombreux mails qui bourdonnaient dans sa boîte. Un mal de crâne présent, il avait l'impression qu'il allait exploser. Il serra les poings en l'entendant, soupirant difficilement, l'énervement se lisant parfaitement sur ses traits, sa gestuelle. « Crevé ? Alana, j'ai l'air crevé ?! » Il se leva précipitamment de son siège, ses mains prenant appui sur le bureau. « A cause de qui je ne dors pas depuis je ne sais combien de jour ? Qui a décidé de couler les O'brien ? Mon géniteur est une ordure, je le confirme. Mais par ta connerie, j'en empathie aussi. Tu veux quoi ? Faire un article sur moi ? T'en as rien à faire, tu vois juste mon paternel en moi. Je suis un crétin de la pire espèce non ? La seule chose que j'ai, c'est mon physique avantageux ? C'est ça ? Mais dégage Alana, j'ai pas besoin de toi dans mes pattes sachant que cet article sera juste là pour m'asséner des coups de couteaux. » Il respirait fort, son tempérament impulsif ressortant pleinement, son non-contrôle de soi même. Il baissa les yeux sur ses mains qui commençaient à trembler. Il manquait plus que ça. Il se rassit, ouvrant le premier tiroir et avala un cachet. Ça le faisait chier de savoir qu'alana l'avait vu prendre un médicament. Mais il préférait ça, qu'une crise devant ce démon sans cœur. « Maintenant dégage, va écrire ton putain d'article que je puisse déjà commencer à me défendre. » Et sans un regard de plus, il reprit la lecture de ses mails.

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Declan & Alana

 Alana le fixe, le regarde perdre pied, craquer. Elle mentirait si elle disait qu’elle n’éprouvait pas une pointe de satisfaction à le voir ainsi. Mais Alana n’avait pas un mauvais fond, elle était juste coriace et fatiguée de devoir prouver sa valeur dans un monde d’homme. Elle ne supportait plus leur domination et leur ego surdimensionné. Elle était n’était pas de ces féministes qui ont de nos jours une mauvaise image, tout ce qu’elle voulait c’était d’être reconnue à sa juste valeur. Mais cela semblait encore impossible pour l’esprit étriqué de ses compères. Elle ressentait une pointe d’empathie pour Declan, jugé pour ce qu’il n’était pas, par les apparences, par son ascendance, elle savait qu’elle causait du tort injustement, mais ce monde n’avait rien de juste. Declan semblait l’apprendre encore. Elle croise les jambes et penche la tête sur le côté ne pouvant s’empêcher de le trouver sexy quand il se mettait en colère. Alana avait la réputation d’avoir un cœur de pierre et c’était vrai. Alors qu’il s’énervait et qu’il semblait à bout de nerfs elle ne se sentait pas concernée, comme étrangère à la scène, occultant avec une facilité déconcertante la fureur du garçon. La façon dont sa mâchoire se crispe, dont son regard se plisse, sa bouche en devient même attrayante. Alana esquisse un petit sourire qui ne pourrait qu’énerver davantage le jeune homme mais c’est plus fort qu’elle. Elle l’attrape par la chemise et l’attire brusquement à elle. « Va vraiment falloir que t’apprennes à garder ton calme si tu veux surpasser ton père Declan. » elle le relâche doucement mais lisse les pans de sa chemise avant d’ajouter en levant son visage vers lui « Prouves moi que j’ai tort. » souffle-t-elle, l’attitude provocante et le regard félin. Elle penche la tête sur le côté et l’attire à elle un peu plus. « Je sais que tu me détestes mais je sais aussi que tu n’as pas oublié … » murmure-t-elle. Elle jouait clairement avec ses nerfs. Elle voulait le tester, le pousser dans ses retranchements. Profiter aussi, il fallait l’avouer. Declan était un garçon attrayant, plus encore quand il était en colère. 

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Declan & Alana

Comment se sortir de ce traquenard dont il s'était mis tout seul à l'intérieur. Declan pensa subitement au film « le diable s'habille en prada ». C'était un titre parfait pour la demoiselle qui se trouvait dans son bureau, assise, heureuse de voir sa perte. Declan n'était pas connu pour avoir un self-contrôle, non il était impulsif. Ses poings parlaient beaucoup plus que ses lèvres. Et c'était très embêtant quand il devait éviter de faire une quelconque vague.
Ses actions, ses petits sourires, tout l'énervait. Absolument tout. Elle pouvait simplement respirer que ça l'énervait tout bonnement. Il ne savait pas comment agir avec elle sans que la colère ne monte. Entre lui et son père, ils avaient assez souffert des manigances de cette journaliste. Il avait beau lui dire de dégager, elle restait là, dans son bureau, assise, avec ce sourire qu'il aimerait bien lui faire bouffer. Combien d'homme avait-elle fait craquer avec cette bouille ? Cette audace que seule elle arrivait à rendre sexy ? Lui même avait craquer une fois pour elle, cette petite vierge entreprenante. Avant de la voir disparaître aussi soudainement. Avait-il été blessé à l'époque ? Absolument. Aujourd'hui, il était passé outre et s'en moquait. Il avait mieux à faire que de se rappeler de ça.
Il plissa des yeux en la sentant l'attirer à lui. Mais encore plus à ses paroles. « T'es qu'une garce Alana. Apprends ta place avant de venir me parler. Tu détruits les autres pour prouver ta position. Tu n'es pas mieux que lui. » Il était tranchant et ne mâcher pas ses mots. À quoi bon le faire ? Elle ne l'écoutait même pas.

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Declan & Alana

Alana était remplie d’une colère qui l’aveuglait. Son premier démon restait son père. Ce père qui lui faisait vivre un enfer, il était le premier à la faire ployer sous son joug. Elle avait passé la majeure partie de sa vie à rechercher son attention, son amour, sa fierté … Mais rien n’allait jamais. Son plus gros défaut restait celui de ressembler à sa mère. Il ne supportait pas sa beauté, ni le fantôme qu’elle représentait. Un fantôme faible. Malade. Qui ne pouvait pas atteindre les buts qui lui avait fixé. Celui d’être une étoile montante de la gymnastique. Douée. Souple. Féroce. Alana avait tout pour réussir mais son corps s’est affaiblie, sa maladie a pris le dessus et la voilà rejetée, ignorée, seule. Sa petite sœur, celle qui avait pris la vie de sa mère en naissant, semblait tout à coup une fille bien plus intéressante. Douée, moins qu’Alana, mais douée, jolie, moins qu’Alana, mais jolie. Elle était sociable et le soleil ne la tuait pas. Elle savait manier les journalistes de son charme. Elle avait des fans, un compte Instagram bien remplie. Elle avait tout pour plaire et elle au moins était docile. Son père les aimait toutes les deux mais ne le montrait qu’à l’une d’entre elle. Qu’à celle qui pouvait lui apporter quelque chose. Alana n’était qu’une déception. Elle avait changé de voie, elle avait quitté la maison, elle avait disparu et malgré tout. Une fois par mois elle revenait pour le repas de famille auquel elle se forçait à participer pour se souvenir à quel point sa famille est cruelle. Elle s’enfermait davantage dans sa carapace et se noyer dans le boulot. On pourrait croire qu’elle enchainait les relations d’un soir, les nuits longues remplies de sexe et de passion, mais Alana détestait que des inconnues puissent toucher son corps. Sa relation plus que toxique avec son ex l’avait traumatisé. Elle avait tout pour être fière d’elle et rester une femme forte … mais dans le fond on lui avait si souvent rabâché qu’elle était laide et faible qu’une part d’elle infime avait fini par le croire … et elle refusait qu’un homme puisse voir son corps et pire encore, les tâches qui le recouvraient. Quand Declan perd davantage patience avec elle, elle ne peut retenir un sourire insolent, son regard s’ancre au sien alors qu’il écrase ses doigts sur ses joues. Elle a mal, il faut l’admettre pourtant elle ne grimace pas. Elle s’accroche à son poignet et son regard se met à briller étrangement. Elle se laisse retomber, se défaisant de sa poigne. Contre toute attente elle se met à rire totalement surprise. Elle reste un peu choquée de la réaction de son corps. C’était cette tension qu’il y avait entre eux depuis le début qui la poussait à vouloir l’anéantir. Son père l’avait dégoûté et elle voulait que ce porc qui l’avait tripoté en la coinçant dans un coin puisse subir ses foudres, pourtant quand elle regardait Declan il y avait quelque chose chez lui qui la poussait à demander toujours plus … Son article bouclé, elle n’avait pas besoin de ce mois pour apprendre à le connaitre et écrire quelques choses. Mais elle se sentait étrangement attirée par lui, comme un aimant, comme si elle crevait d’envie de découvrir ce qu’il cachait derrière sa carapace. Elle plisse les yeux et pince ses lèvres en se relevant. « Tu ne devrais pas agir ainsi Declan, c’est terriblement sexy. » elle lisse sa jupe et masse sa joue. « Mais la prochaine fois donne au moins l’impression d’avoir un peu de force et de domination. » bien que son aura l’ait totalement subjugué. Elle récupère ses affaires et va s’asseoir sur un coin de bureau pour lui tourner le dos et l’ignorer. Pour surtout reprendre contenance et contrôler ses émotions.

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Declan & Alana

Le jeune homme détestait son nom de famille. Il le reliait à cet homme sans vergogne, sans pitié et sans humanité. Quoiqu'il fasse, il était toujours rattaché à son père. Alors qu'il n'était en aucun cas comme lui. Declan était totalement différent. Droit dans ses baskets, impulsif et prêt à tout pour donner le meilleur de soi-même. Et que sa boîte marche. Sans pour autant écraser ses employés. Non, il était bien différent de lui. Trop même.
Mais ce qu'il détestait le plus chez son père. C'était comment il avait blessé sa mère. Comment avait-il pu blesser sa femme ? Declan était un fils à maman, un véritable fils à maman. Il ferait tout pour elle, absolument tout. Comment pouvait-il lui refuser quelque chose alors qu'elle lui demandait avec tant d'amour et de tendresse ? Il ne pouvait pas. Il voulait prendre soin d'elle et lui donner le meilleur. Que le meilleur. Mais avec l'article d'Alana, ça allait devenir plus difficile. Beaucoup plus. Et il ne voulait pas voir cet air inquiet sur les traits fatigués de sa mère. Non, il refusait. Alors il devait parfaitement remonté sa boîte avant que ça n'empire. Il était obligé de le faire. Beaucoup de monde comptait sur lui et il ne pouvait pas les décevoir. C'était inconcevable.

Mais Alana était imprévisible et il ne comprenait pas ou elle voulait en venir. Le détruire ? Absolument. Mais alors pourquoi cherchait-elle du contact avec lui ? N'avait-elle pas dénoncer les activités de son paternel ? Rien n'avait de sens. Et encore moins cette lueur qui s'était allumée dans ses yeux alors qu'il lui parlait comme si elle n'était rien du tout. Absolument rien. Elle s'accrochait à son poignet, comme si elle cherchait à avoir plus de violence. Et il ne la comprit encore moins quand elle éclata de rire. Il s'était attendue à tout sauf cette réaction. Des pleurs, une crise de colère, une claque aussi ? Tout sauf ça. Declan ne pouvait jamais réellement s'amuser au lit, aucune n'acceptait d'être traité comme il le faisait, aucune n'arrivait à suivre ses désirs. Rien. Et elle, elle éclatait de rire comme si elle avait attendu ça ? Comme si elle avait aimé ? Il la regardait perdu avant de lever les yeux au ciel en l'entendant dire qu'il était sexy. « Et donc ? Tu vas me sauter dessus par la suite ? » Il l'écoute par la suite, haussant un sourcil, un sourire amusé. Elle ne pensait pas du tout ce qu'elle venait de dire.

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Declan & Alana

Inviter le démon dans son propre bureau était-ce la meilleure idée du siècle qu'il avait eu ? Absolument pas. C'était même la plus terrible. La pire. Mais elle était là. Et ses paroles sifflaient digne de balles atteignant sa cible. Il était fatigué, à bout. Tout ça à cause de ce joli cœur en robe qui s'amusait de tout. Détruire les autres pour monter au sommet. Une action que Declan n'aimait pas. Oui il voulait être au sommet. Mais ce n'était pas pour autant qu'il écrasait ses adversaires comme si de rien n'était. Non, ce n'était pas son but ni même sa raison de vivre. Alors oui, il était fatigué. Mais pourtant, il joua avec elle. Il lui parla, cruement, aucune femme n'avait jamais accepté ses paroles, ses mots si durs et si repoussant. Mais pourtant elle, elle semblait s'en délectait. C'était même presque étrange de voir le désir flambait dans ses prunelles. Elle était une véritable pécheresse qui voulait brûler en enfer.
Et comme toujours avec Alana, elle ne suivit pas ses paroles. Probablement que s'il n'avait rien dit, elle aurait mordu presque à sang. Mais elle avait changé de tactique. Il arqua un sourcil en sentant son corps entrer en contact avec lui avant de grimacer face à la douleur légère mais présente toute de même. « Un véritable chaton. Rien d'effrayant. » « Tes paroles sont dignes d'un poison qui ne m'atteint pas. Si tu penses m'attaquer avec mon père marcherait ainsi, tu aurais du apparaître à ma naissance. ». Il avait tellement entendu cette phrase qu'elle ne lui faisait plus aucun effet. C'était vide de sens. Rien de bien intéressant. Il la relacha néanmoins, un rire jaune s'échappant de ses lèvres. « Ne va pas me faire croire que tu crois en moi Alana, même un sourd entendrait cette fausse sincérité. Il décrocha sa cravate, attrapa le poignet de la demoiselle avant de la forcer à s'asseoir sur une chaise plus loin. Une fois fait, il lui fourra la cravate dans la bouche, tapotant doucement sa tête, imbécile heureux. Une expression arrogante sur le visage, il ajouta. « Voila, tu es mieux avec quelque chose dans la bouche. Au moins, je ne te t'entendrais plus et je pourrais commencer à réellement travailler. Bonne chienne. » Il lui fit un clin d’œil avant de se retourner complètement désintéresser par sa présence et de reprendre contact avec ses clients. Son entreprise avant la démone. .