kill me form inside

Declan & Alana

Elle se laisse faire, faussement docile, peu impressionnée par son attitude. Toute fois elle se saisit de la cravate et fait glisser lentement de sa bouche avec un rictus amusé. Même cette petite tape sur la tête n’était qu’un geste presque enfantin à ses yeux. Elle réalisait qu’elle avait en face d’elle un homme bourré d’inquiétudes et de peurs. Elle le pensait davantage inébranlable mais n’aurait su dire si c’était un trop plein ou qu’il lâchait prise. Elle réalisait aussi qu’il n’était vraisemblablement comme son père et ça c’était un point plutôt positif. Elle avait déjà écrit son futur article et se tâtait à changer ce point. Elle verra à la fin du mois ce qu’elle acceptera ou non de changer dans son article, mais sans le savoir, il faudrait au jeune homme beaucoup d’effort pour arriver à la convaincre du contraire. Un simple article avait pu l’ébranler, deux elle le mettait à terre. C’était certains. Etait-ce ce qu’elle voulait ? Non, mais elle voulait bouger les choses. Les changer. C’était ça le rêve d’Alana. Changer le monde. Le rendre meilleur mais elle n’apparaissait que vénale et intéressée. Elle avait depuis longtemps appris à donner des coups et surtout à les rendre. Les coups bas était fréquent dans le milieu, davantage quand nous étions une femme. Davantage quand vous n’étiez à leurs yeux qu’une femme malade. Finalement peu de personnes connaissaient la maladie d’Alana mais ses principaux concurrents s’étaient rapidement fait tourner l’informations. Elle n’avait pas peur, mais savait qu’elle devrait dès lors redoubler d’effort pour les avoir … Elle voulait être première, être reconnue à sa juste valeur et maudissait ce monde où la femme n’avait pas de place. Elle étouffait mais refusait de les laisser gagner. Tout aurait été plus simple si elle avait abandonné. Mais elle faisait pire, elle gagnait du terrain tout en se moquant des dommages collatéraux. Declan en était un. Une partie d’elle en était désolée, une autre se rassurait en se disant qu’il aurait littéralement fait la même chose à sa place. (Fait bien erronée mais la jeune femme prendra le temps de le connaitre plus tard). Pour l’instant elle se rassoit correctement dans la chaise qu’il lui avait attribuée et fixait son écran, cherchait à le voir travailler, à comprendre comment il agissait, sa logique, sa façon de penser, de travailler. Elle était sincère quand elle disait qu’elle voulait apprendre à le connaitre, mais leur caractère et leur passif n’aidait en rien. Elle respecterait leur deal. Elle prenait des notes mentales de sa gestuel, posture et de la façon dont il avait de répondre au téléphone. Quand son assistante entra dans le bureau, elle me jeta un regard noir et déposa des dossiers sur le bureau de Declan en réclamant une signature d’une voix douce et remplie de … miel. Une fois de nouveau seul elle se permit de lancer « Et depuis quand savez-vous que votre assistante est amoureuse de vous ? » son ton n’avait rien de moqueur ni de carnassier. Bien au contraire. Elle était juste curieuse parce qu’elle savait que Declan n’était pas stupide au point de ne pas le voir … Elle se demandait juste combien de fois ils avaient pu coucher ensemble, parce qu’elle se doutait aussi qu’il n’était pas le genre d’homme à se contenter de sa main. Mélangeait-il travail et vie privée, elle devenait curieuse. La vie est pleine de surprise et jamais elle n’aurait cru possible que ce soit lui qui soit en face d’elle des années après qu’il lui ait prit sa virginité … 

kill me form inside

Declan & Alana

Declan se moquait de la façon dont elle le voyait. Sincèrement, à son sourire, il voyait qu'elle aurait voulu être martyrisé, réellement dominé. Mais Declan n'en avait que faire à l'heure actuelle. Il n'allait pas s'occuper d'elle pour son plus grand plaisir. Surtout pour voir par la suite dans l'article en gros titre, le fait qu'il avait baisé avec elle et qu'il était comme son père.
Alors oui, il s'était de nouveau réfugié dans son travail, parlementant avec ses clients, un sourire victorieux quand il comprit qu'il les gardait. Ses efforts payés et c'était tant mieux. Il avait mis du temps pour monter cet entreprise, pour la faire marcher comme elle devait marcher. Declan en avait manger, il avait pris tellement de refus, d'échecs au début qu'il refusait de recommencer une nouvelle fois.

Declan était surpris de réussir à se détacher du regard si perçant d'Alana. Il avait l'habitude qu'on le scrute, qu'on regarde tous ses faits et gestes. Il avait appris la perfection, à cacher son problème. Mais pour autant, il n'aimait pas ça. Si jamais une crise se déclenchait, Alana le descendrait si bas sous terre, qu'il n'était pas sûr de garder son self-contrôle. Declan était impulsif, il agissait avant de réfléchir. Et malheureusement, les situations n'aidaient aucunement à régler ses problèmes et surtout, à redorer son image.
De plus, elle n'était pas n'importe qui. Malheureusement pour lui. Il lui avait pris sa virginité. Elle lui avait pris une partie de son cœur cette nuit-là. Comment rester calme devant cette femme ? Cette femme qui voulait simplement le détruire à l'heure actuelle. Et il s'en serait bien passé.
Un message attira son attention, le faisant tiquer tout bonnement. Son père. Cet homme qui détruisait sa vie venait le supplier maintenant de lui redonner vie. Un rire amer sortit d'entre ses lèvres alors qu'il ignora tout simplement les différents appels, restant focus sur ses dossiers. Et c'est à ce moment-là que sa secrétaire entra. Il ne fit aucunement attention, ni encore moins à ses regards aguicheurs en sa faveur. Il la remercia et ouvra les différents dossiers pour avoir une vue d'ensemble. Et surtout, trouver ce qu'il voulait. Il se pinça l'arrête du nez à l'entente de la question d'alana. « Depuis que j'ai arrêté de coucher avec elle. » Il lui lança un regard en biais, n'ayant senti aucune animosité dans sa question. Néanmoins, il ne voyait pas ou ça pouvait l'amener. « Une fois que j'ai compris, j'ai arrêté. » Il détourna de nouveau son attention d'elle, se replongeant dans ses dossiers. Mais évidemment, sa secrétaire entra de nouveau, ayant oublié un message important. Il remarqua cette fois-ci le regard mauvais pour Alana. Un sourire narquois naquit sur ses lèvres alors qu'il prit la feuille, la congédiant de nouveau après avoir eu cette superbe vue sur sa poitrine qui ne lui fit aucun effet.

Une fois la porte fermée, son sourire narquois toujours sur les lèvres, il regarda Alana. « On dirait que je ne suis pas le seul à ne pas vous apprécier. Même si les raisons semblent complètement différentes. » Il regarda par la suite le mot, soupirant. Declan avait été clair mais la présence d'Alana semblait lui faire croire qu'elle pourrait avoir quelque chose de nouveau. « Excusez-moi, j'ai une personne à remettre en place. » Declan se leva de son siège, se dirigeant à la porte de son bureau, il l'ouvrit, laissant un gros plan sur le bureau de sa secrétaire qui sourit toute guillerette. Il se pencha vers elle, sachant parfaitement que seule elle et Alana si elle s'approche puissent entendre. « J'ai été clair. Nous deux. C'était du cul. Rien d'autre. Les amourettes, c'est pour les fillettes. Tu es bien mignonne mais reste à ta place. » Il la regarda se décomposer avant de revenir dans son bureau, reprenant son travail comme si de rien n'était.

kill me form inside

Declan & Alana

« Je sais. » sourit-elle en coin à sa remarque. « J’énerve les hommes autant que je leurs plais et je fais pâlir les femmes de jalousies, autant qu’elles me détestent. Bien que certaines me trouvent à leur goût. » s’amuse-t-elle à dire. Cela aurait pu passer pour de l’arrogance mais Alana n’avait que faire de se couvrir d’une fausse humilité. Elle savait qu’elle plaisait aux hommes et mêmes à la gente féminines, elle n’avait pas le temps de mentir ou de ne pas se montrer pleines d’assurance. Elle n’avait pas honte et était très aux claires sur ce qu’elle faisait ressentir aux autres. La plupart des gens ne la supportait pas car elle était froide, arrogante et le plus souvent insolente. Elle se protégeait des critiques, des remarques, beaucoup l’attaquait sur son passé de gymnaste prometteuse ratée. Il était évident qu’elle cachait un secret et bon nombre étaient ceux qui avaient essayé de le découvrir. Mais Alana était doué pour dissimuler ce qu’elle ressentait alors un secret, ce n’était que presque trop facile pour elle. D’ailleurs, elle pouvait sentir que Declan cachait lui aussi quelque chose mais elle n’aurait su dire quoi. Une femme ? un mariage ? un enfant ? Un détournement de fond ? Une passion pour du bénévolat à l’orphelinat du coin ? Il était clair que pour cette dernière idée elle se moquait de lui. Lui qui semblait si bon samaritain. Alana reposa ce qu’elle était en train de faire en le voyant quitter son bureau se dirigeant vers sa secrétaire. Elle ne manqua rien du spectacle et secoua la tête vis-à-vis de la réaction de la secrétaire qui semblait retenir ses larmes. Elle en était ridicule. Que croyait-elle ? Qu’un homme comme Declan pouvait s’éprendre réellement d’une femme comme elle s’en saveur qui ne se basait que sur son physique pour obtenir ce qu’elle voulait ? Il était évident que Declan ne se contenterait pas d’une femme qui servait les autres. Il lui fallait une lionne, une directrice au moins. Une femme d’envergure avec de l’audace, de l’aplomb et du caractère. Il s’ennuierait rapidement sans ça. Elle en était certaine. Elle ne se sentait pas visée par ce descriptif mais savait pertinemment que si elle le voulait vraiment elle pourrait le rendre fou, tout comme il pourrait la rendre folle. Elle passe une main dans ses cheveux en croisant les bras alors qu’il revenait vers son bureau. « Je découvre tant de facettes de votre personnalité. N’avez-vous pas peur que j’écrive dans mon article que vous couchez avec votre secrétaire en dépit de ses sentiments ? » Mais Alana était une femme de parole et ce qu’elle écrivait dans ses journaux n’avaient pas pour but de plaire au commérage de bas étage. L’article qu’elle avait écrit sur son père n’avait été que factuel, précis, il n’avait concerné que son boulot quand bien même elle avait pris soin de souligner les méthodes de harcèlement et perverses dont il faisait preuve avec les femmes. Elle l’avait attaqué sur tous les fronts possibles et la vérité avait été destructrice. En tâchant même le travail de Declan. Puis marquant une pause elle ajoute sans lui laisser le temps de répondre à sa précédente question « Je ne cherchais pas à vous nuire Declan, mais l’homme qu’est votre père est un danger … il fallait que quelqu’un l’arrête. Je n’aurais pas eu un effet trop dévastateur vous le savez aussi bien que moi … il a une armée d’avocats qui vont le défendre et faire en sorte de lui sauver la peau … mais il est un monstre qui a besoin de comprendre qu’on a pas peur de lui … » sa voix était douce, même désolée car elle ne voulait pas blesser Declan mais dans le fond il fallait qu’il comprenne pourquoi elle avait écrit cet article et ce qu’elle cherchait en venant ici. La vérité. Et qu’importe qu’elle ne soit pas vendeuse, ni captivante. Elle ne voulait pas faire du sale, mais trouver la vérité. L’article qu’elle avait écrit n’avait pour but que de se venger, jamais elle ne l’éditerait. Elle n’était pas comme ça. Mais l’écrire l’avait soulagée avant de venir le trouver. Comme pour exorcisé tous ses aprioris et venir ici l’esprit plus claire. Finalement elle n’était pas si neutre que ça vis-à-vis de lui. Elle s’en rendit compte en posant son regard sur sa mâchoire crispée. Elle ne l’avait pas oublié, quoiqu’elle s’amuse à dire. 

kill me form inside

Declan & Alana

L'irlandais l'écouta se vanter, peu intéressé par ses paroles en réalité. Alana était une belle femme, très belle. Mais le physique ne l'avait jamais réellement intéressé. Pourquoi faire quand on découvrait un vide intersidérale une fois qu'on parlait avec ?
Sauf que Declan le savait parfaitement. Et c'était ça qui l'énervait. Elle était loin d'être une cruche sans sujet de conversation inintéressant.  Il n'en avait pas le moindre doute, si elle le voulait, elle pouvait lui faire tourner la tête. Elle ne pourrait pas le mener à la baguette parce qu'il n'était pas ce genre d'homme à se laisser aller au plaisir d'une femme. Son caractère l'en empêchait tout bonnement. Son côté impulsif probablement. Mais elle était de ces femmes de couleurs et de caractères qui retenaient son attention quelque peu.
En réalité, ça serait mentir à soit-même de ne pas dire qu'Alana l'avait déjà fait. Le rendre fou d'elle en seulement quelques secondes. Et c'était cette fichue première rencontre qui l'avait foutu en l'air par la suite. Mais elle ne s'en souvenait probablement pas. Alors il ne disait rien, préférant enterrer cette partie de sa vie. Ou il avait encore eu un cœur pour une femme autre que sa mère. La seule et unique fois. « C'est à s'en brûler les ailes, ça serait dommage de les perdre. » Son ton n'était que narquois.

L'irlandais était un chef d'entreprise sûr, souvent impulsif, ses paroles partant rapidement. Mais ce n'était pas pour autant qu'il ne faisait pas du bon boulot. Il travaillait énormément pour amener une prospérité suffisante. Il avait tellement de bouche à nourrir qu'il n'allait pas s’enquiquiner d'une telle secrétaire, raison pour laquelle il était la remettre à sa place directement. En la voyant au bord des larmes, son visage ne se referma que plus, le rendant encore plus séduisant. Et pourtant si sombre. Mais évidemment, la vipère dans son bureau n'hésita pas une seule seconde à se jeter sur cette scène pour en parler. Il fit tourner un stylo dans sa main avant de reposer son regard sur elle. « Voilà une bonne journaliste qui détourne directement les paroles d'un pauvre patron. N'ai-je pas dit avoir arrêter de coucher avec une fois que je me suis rendue compte de ses sentiments ? Vous devriez revoir vos notes mademoiselle Seo. » Un sourire narquois puis il se remit au boulot. Il en était désolé pour elle. Mais elle n'allait voir rien d'intéressant dans son bureau. Quand il travaillait, il travaillait. Et il ne faisait rien d'autre.

Toutefois, elle le surprit par son discours. Etait-elle en train d'essayer de le consoler ? Elle n'en savait rien. « Je vous arrête tout de suite. Je haïs mon père. J'ai déjà failli le tuer plus jeune quand j'en suis venu aux mains. Alors sincèrement, sur ce coup-là, je suis heureux de le voir souffrir autant. Et ça m'amuse même de le voir ramper à mes pieds pour avoir de l'aide, lui qui a toujours été aussi arrogant. » Il posa son dossier sur son bureau, regardant finalement Alana. « La vérité devait éclore. Mais il y a quelque chose à laquelle vous ne pensez pas dans votre ascension. J'admire le travail fourni et la rage avec laquelle vous faites tout pour être la meilleure. Sur ça, on pourrait dire que nous sommes pareils. » Il s'arrêta, s'humectant doucement les lèvres. Sa langue fit plusieurs passages, réfléchissant aux mots qu'il devait employé. « Mais il y a une différence qui nous sépare grandement. Vous ne pensez pas aux dommages collatéraux, vous détruisez tout sur votre passage sans penser ne serait-ce qu'une seule seconde aux personnes qui allaient en souffrir. Je suis relié à cet homme par le sang. Mais aussi par ce nom. O'brien. Mon entreprise a été directement relié à lui alors que je n'ai aucun rapport avec cet homme. » Son regard ne la lâchait pas une seule seconde. « Je ne détruis pas les pauvres innocents. Vous êtes heureuses parce que cet homme souffre. Tout comme moi. Il n'est qu'un géniteur pathétique. Mais la vérité est là, descendez dans les bureaux et voyait tous ses visages, chaque employé, de la femme de ménage qui cumule plusieurs postes à un directeur, retenez chaque trait. C'est à eux que vous avez détruit la vie. Simplement et purement pour votre ascension et soif de vérité. » Il posa ses mains sur son bureau, se levant, penché vers elle. « Et c'est une chose que je ne ferais jamais. » Il ouvrit un tiroir et sortit un paquet de clope avant de sortir sur sa terrasse. Il en alluma une, s'appuyant contre la rambarde. La nuit était apaisante, plus que la chaleur à l'intérieur de cette pièce.  Avait-il été trop dur avec elle ? Elle voulait la vérité ? Il venait de lui en donner une, brute dure. Et surtout, extrêmement moche.

kill me form inside

Declan & Alana

tenue x Elle afficha un petit sourire en coin à sa remarque. Bien sûr que non elle n’allait pas détourner ses paroles, elle le cherchait, comme une enfant. Elle le testait, jaugeait son répondant. Il était presque touchant à se débattre ainsi. Elle ne lui voulait pas de mal dans le fond. Non, elle voulait juste qu’il comprenne. Mais ils avaient une vision des choses trop différentes tous les deux. Il affirmait qu’elle ne pensait pas aux conséquences de ses actes, des dommages collatéraux … elle y avait pensé, mais dans ce choix que représentait condamner son homme ou épargner des vies innocentes … elle savait que son article n’avait mis que les feux aux poudres et que sa tombe il l’avait creusé seul. Elle n’était pas heureuse de voir ces gens souffrir mais elle en avait assez de faire taire la vérité et rendre ces monstres puissants pour épargner la vie des malheureux qui ont croisé sa route. Elle l’écoute, acquiesce, apprécie difficilement sa façon qu’il a de l’accusé, mais que pouvait-elle y faire ? Les gens ne fonctionnent que comme ça. Il accuse, incapable de savoir dire les choses autrement. Elle déglutit et retient un petit soupire. « Vous me condamner avant de savoir. » elle esquisse un sourire contrit mais ne s’en plaint pas. « Savez-vous le nombre de plaintes que j’ai réussis à récolter contre votre pour attouchement et abus sexuel ? » beaucoup trop … « J’ai passé 15 minutes dans un bureau avec votre père. Il a réussi en 15 minutes à me coincer contre un mur et à toucher mon corps comme s’il pouvait lui appartenir. Alors non, loin de moi l’idée que vous pensiez que cet article soit une vengeance de ma part, le coup de genoux qu’il a reçu sur ses parties intimes me suffit amplement. Mais j’ai une collègue qui n’a pas eu cette chance … » elle croise les bras et ajoute « Croyez-moi quand je vous dit que je suis désolée pour ces personnes qui souffrent de cette situation … mais elle souffre à cause de la réputation de votre père, pas parce que j’ai osé dire les choses. Ne punissez pas le messager quand le coupable reste et restera votre père. »  Elle se redresse et contourne le bureau pour rassembler ses affaires dans son sac qui était tombé par terre « Cela fait des années que les gens lui collent des procès et qu’il s’en sort. Les gens n’ont ni le courage, ni les moyens de combattre votre père … mais il est temps que les choses changent et j’en suis désolée si cela vous affecte autant dans votre travail. Mais prouvez leur que vous n’êtes pas comme lui. Tenez-vous à mes côtés dans les condamnations de votre père. Montrez que même son fils à la présence d’esprit de lui rendre justice … » parce qu’après tout si Declan s’alliait avec l’opposition … il pourrait faire comprendre aux autres que ses valeurs sont plus fortes que son père. Elle s'attendait à ce qu'il lui dise qu'il y avait d'autres façon de faire, peut-être meme qu'il avait préparé un truc contre son père. En ce cas elle attendait, elle attendait des preuves, des actions, des agissements ... elle en avait marre de devoir attendre et de voir des gens souffrir à cause de son père directement.