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beware, sweetie (+) MOERAN
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beware, sweetie (+) MOERAN | Sam 16 Mar - 20:27 Citer EditerSupprimer
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ft @harada tomoe strange one ♡
Vendredi, fin d'après-midi. Aran avait terminé les cours à 12h aujourd'hui, décidant d'allègrement sécher pour se permettre de mener Livia chez le médecin. Visite de contrôle. Et après avoir ramené sa petite à l'appartement pour qu'elle se repose, le jeune homme s'est vite retrouvé livré à l'ennui le plus total. Que faire? Les affaires du gang ne reprendront que ce soir. Regardant l'heure à sa montre, il se lève et attrape son casque avant de descendre au parking où il récupère son bijou de moto. Il va aller chercher Yujin à la sortie des cours. Il démarre alors et quitte le parking, prenant de préférence les petites rues pour éviter les embouteillages des heures de pointe. Mais ça ne le fait malheureusement pas éviter les feux rouges. Il s'arrête alors, posant pied à terre lorsqu'il tourne la tête vers la droite. Il reconnaît au loin deux carrures qu'il ne connaît que trop bien, entraîner dans une ruelle adjacente une chevelure blonde. Sourcils froncés, Aran ouvre la vitre de son casque pour se permettre une meilleure vue. Le voilà devant un dilemme: il y va, il y va pas? Ça lui fait ni chaud ni froid que le gang soit coupable d'un énième meurtre, mais vu qu'il a du temps devant lui, il décide de démarrer en trombe pour s'enfoncer dans la rue, évitant avec brillo les obstacles sur sa route. Et il freine net lorsqu'il se retrouve au croisement des deux rues, retrouvant ses deux connaissances sur le point d'agresser cette blondinette qui lui rappelle quelqu'un. Aran pose un pied à terre sans couper le moteur de sa Ducati puis relève le casque, croisant le regard perdu de la pauvre victime. Il l'a déjà reconnu et difficile pour lui de cacher son inquiétude face aux deux mecs, qui ne sont autre que des types qui travaillent pour lui. Le beau brun retire complètement le casque et le dépose sur le guidon. Qu'est-ce que vous faites? ses deux comparses commencent à marcher à reculons en le voyant, jusqu'à se heurter au mur derrière eux. Aran les fixe, neutre, ne laissant rien paraître. Il ne peut pas montrer qu'il les connaît, ni montrer qu'il la connaît elle aussi. Alors il a simplement un signe de tête qui leur demande de partir. Et vite.
☾ tenue ☽
Vendredi, fin d'après-midi. Aran avait terminé les cours à 12h aujourd'hui, décidant d'allègrement sécher pour se permettre de mener Livia chez le médecin. Visite de contrôle. Et après avoir ramené sa petite à l'appartement pour qu'elle se repose, le jeune homme s'est vite retrouvé livré à l'ennui le plus total. Que faire? Les affaires du gang ne reprendront que ce soir. Regardant l'heure à sa montre, il se lève et attrape son casque avant de descendre au parking où il récupère son bijou de moto. Il va aller chercher Yujin à la sortie des cours. Il démarre alors et quitte le parking, prenant de préférence les petites rues pour éviter les embouteillages des heures de pointe. Mais ça ne le fait malheureusement pas éviter les feux rouges. Il s'arrête alors, posant pied à terre lorsqu'il tourne la tête vers la droite. Il reconnaît au loin deux carrures qu'il ne connaît que trop bien, entraîner dans une ruelle adjacente une chevelure blonde. Sourcils froncés, Aran ouvre la vitre de son casque pour se permettre une meilleure vue. Le voilà devant un dilemme: il y va, il y va pas? Ça lui fait ni chaud ni froid que le gang soit coupable d'un énième meurtre, mais vu qu'il a du temps devant lui, il décide de démarrer en trombe pour s'enfoncer dans la rue, évitant avec brillo les obstacles sur sa route. Et il freine net lorsqu'il se retrouve au croisement des deux rues, retrouvant ses deux connaissances sur le point d'agresser cette blondinette qui lui rappelle quelqu'un. Aran pose un pied à terre sans couper le moteur de sa Ducati puis relève le casque, croisant le regard perdu de la pauvre victime. Il l'a déjà reconnu et difficile pour lui de cacher son inquiétude face aux deux mecs, qui ne sont autre que des types qui travaillent pour lui. Le beau brun retire complètement le casque et le dépose sur le guidon. Qu'est-ce que vous faites? ses deux comparses commencent à marcher à reculons en le voyant, jusqu'à se heurter au mur derrière eux. Aran les fixe, neutre, ne laissant rien paraître. Il ne peut pas montrer qu'il les connaît, ni montrer qu'il la connaît elle aussi. Alors il a simplement un signe de tête qui leur demande de partir. Et vite.
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Re: beware, sweetie (+) MOERAN | Mar 26 Mar - 1:10 Citer EditerSupprimer
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Depuis son changement de cursus, l'ennui n'était plus son meilleur ami - ou pire ennemi - quotidien. Ce choix, aussi angoissant fut-il se trouvait être une aubaine pour la Japonaise qui commençait presque à se dégoûter de l'informatique tant les journées lui semblaient longues. L'histoire, était un sujet si vaste et si passionnant, elle passait des heures à dévorer mille et un livre sur tellement de sujets différents, à tel point que si elle continuait, elle finirait bientôt par se retrouver embêtée par le même problème ayant provoqué son changement de cursus. Qu'importe, lorsque quelque chose piquait son intérêt, il était hors de question qu'elle n'en saisisse pas toutes les nuances et subtilités... Elle lisait d'ailleurs tellement assidûment que le livre nommé revient que lui avait prêté Aran n'avait pas fait long-feu. Voilà pourquoi, aujourd'hui même, après les cours elle avait décidé de se rendre chez lui. Ne l'ayant pas recroisé à l'université elle s'était renseignée auprès du service étudiant et avait noté son adresse sur un papier. C'est ce petit bout de papier en main, que Tomoe marchait le nez dans un livre sans vraiment regarder qui croisait son chemin vers le lieu désiré.
Elle était tellement plongée dans sa lecture qu'elle pourrait presque se tromper de chemin et se rendre à l'opposé du logement du brun, mais heureusement, ce n'était pas le cas. Cependant, comme elle ne faisait pas attention à la route qu'elle empruntait, elle ne remarqua pas s'être aventurée dans un quartier plutôt mal famé, aux ruelles insalubres et aux habitants plus que douteux. C'est au détour d'une ruelle qu'une conversation la stoppa nette dans sa lecture. Elle pouvait clairement entendre deux voix d'homme, parler d'une livraison dont elle ne connaissait pas le contenu se demandant s'il s'agissait de pizza ou un autre type de nourriture commandé par quelqu'un. Pourtant, en son fort intérieur, quelque chose lui criait que ça n'était pas normal, qu'un truc clochait et c'est sous le coup d'une montée d'adrénaline qu'elle décida enfin de quitter cette rue au plus vite. Plus difficile à dire qu'à faire quand on est malchanceux. Juste à ses pieds trônait une canette vide, jetée sans doute par une personne peu respectueuse de l'environnement et ce qui devait arriver, ne manqua pas de se produire. La blonde cogna son pied dans le déchet qui roula dans un bruit métallique, tout sauf discret en direction des gros bras, qui ne tardèrent pas à foncer sur elle et l'attraper par les bras violemment. « Lâchez-moi. » Elle n'est pas idiote Tomoe, elle savait bien à leurs regards qu'ils ne comptaient pas lui offrir un thé, elle risquait gros en ce moment même et sentait la peur vriller son estomac. Elle tentait tant bien que mal de défaire l'emprise des gorilles sur elle, mais que pouvait-elle faire avec sa taille de crevette contre deux hommes baraqués et plus grands qu'elle : rien. Elle ne savait pas ce qui l'attendait, mais ce qui était sûr, c'est que ça n'était rien de bon. Alors qu'elle s'apprêtait à tenter une énième fois de cogner l'un des deux hommes certainement en vain, une moto s'arrêta net à leurs côtés et elle jeta un regard presque suppliant en direction de cette personne... Avant de se rendre compte qu'il s'agissait justement de celui qu'elle venait voir. Elle le dévisagea, surprise par l'autorité qu'il avait si facilement exercé sur eux, se demandant ce qui pouvait bien se passer ici. Son regard perdu allait des hommes étranges, en train de disparaître dans une autre rue au motard qu'elle connaissait. « Qu'est-ce qu'il se passe. Tu es quoi au juste ? » Qu'elle demanda alors sans rigoler le moins du monde.
☾ tenue ☽
Depuis son changement de cursus, l'ennui n'était plus son meilleur ami - ou pire ennemi - quotidien. Ce choix, aussi angoissant fut-il se trouvait être une aubaine pour la Japonaise qui commençait presque à se dégoûter de l'informatique tant les journées lui semblaient longues. L'histoire, était un sujet si vaste et si passionnant, elle passait des heures à dévorer mille et un livre sur tellement de sujets différents, à tel point que si elle continuait, elle finirait bientôt par se retrouver embêtée par le même problème ayant provoqué son changement de cursus. Qu'importe, lorsque quelque chose piquait son intérêt, il était hors de question qu'elle n'en saisisse pas toutes les nuances et subtilités... Elle lisait d'ailleurs tellement assidûment que le livre nommé revient que lui avait prêté Aran n'avait pas fait long-feu. Voilà pourquoi, aujourd'hui même, après les cours elle avait décidé de se rendre chez lui. Ne l'ayant pas recroisé à l'université elle s'était renseignée auprès du service étudiant et avait noté son adresse sur un papier. C'est ce petit bout de papier en main, que Tomoe marchait le nez dans un livre sans vraiment regarder qui croisait son chemin vers le lieu désiré.
Elle était tellement plongée dans sa lecture qu'elle pourrait presque se tromper de chemin et se rendre à l'opposé du logement du brun, mais heureusement, ce n'était pas le cas. Cependant, comme elle ne faisait pas attention à la route qu'elle empruntait, elle ne remarqua pas s'être aventurée dans un quartier plutôt mal famé, aux ruelles insalubres et aux habitants plus que douteux. C'est au détour d'une ruelle qu'une conversation la stoppa nette dans sa lecture. Elle pouvait clairement entendre deux voix d'homme, parler d'une livraison dont elle ne connaissait pas le contenu se demandant s'il s'agissait de pizza ou un autre type de nourriture commandé par quelqu'un. Pourtant, en son fort intérieur, quelque chose lui criait que ça n'était pas normal, qu'un truc clochait et c'est sous le coup d'une montée d'adrénaline qu'elle décida enfin de quitter cette rue au plus vite. Plus difficile à dire qu'à faire quand on est malchanceux. Juste à ses pieds trônait une canette vide, jetée sans doute par une personne peu respectueuse de l'environnement et ce qui devait arriver, ne manqua pas de se produire. La blonde cogna son pied dans le déchet qui roula dans un bruit métallique, tout sauf discret en direction des gros bras, qui ne tardèrent pas à foncer sur elle et l'attraper par les bras violemment. « Lâchez-moi. » Elle n'est pas idiote Tomoe, elle savait bien à leurs regards qu'ils ne comptaient pas lui offrir un thé, elle risquait gros en ce moment même et sentait la peur vriller son estomac. Elle tentait tant bien que mal de défaire l'emprise des gorilles sur elle, mais que pouvait-elle faire avec sa taille de crevette contre deux hommes baraqués et plus grands qu'elle : rien. Elle ne savait pas ce qui l'attendait, mais ce qui était sûr, c'est que ça n'était rien de bon. Alors qu'elle s'apprêtait à tenter une énième fois de cogner l'un des deux hommes certainement en vain, une moto s'arrêta net à leurs côtés et elle jeta un regard presque suppliant en direction de cette personne... Avant de se rendre compte qu'il s'agissait justement de celui qu'elle venait voir. Elle le dévisagea, surprise par l'autorité qu'il avait si facilement exercé sur eux, se demandant ce qui pouvait bien se passer ici. Son regard perdu allait des hommes étranges, en train de disparaître dans une autre rue au motard qu'elle connaissait. « Qu'est-ce qu'il se passe. Tu es quoi au juste ? » Qu'elle demanda alors sans rigoler le moins du monde.
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Re: beware, sweetie (+) MOERAN | Sam 6 Avr - 22:53 Citer EditerSupprimer
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accorder du temps à sa famille au-delà du temps qu'il accorde aux stags faisait partie de ses priorités, et quand il pouvait endosser ce rôle de grand frère qui lui rendait un peu d'humanité, aran le faisait sans hésiter, avec le sourire, devenant presque une autre personne. oubliant avec plaisir la tâche qu'il a de gérer un gang dont la réputation va au-delà des frontières. mais cette mission, elle le suit même quand il veut s'en écarter. l'exemple concret aujourd'hui alors qu'il prenait la moto pour chercher yujin à la fac. il aurait pu prendre la voiture mais il savait que yujin aimait monter sur la ducati, en général, quand aran montait dessus, c'était pour des affaires plus importantes. les membres du gang et ceux qui travaillaient pour eux le reconnaissaient à sa moto, unique modèle présent en ville. alors, quand il fait un dérapage contrôlé dans cette ruelle, les deux hommes font quelques pas en arrière. ils l'ont compris, à la façon dont il s'est précipité et l'accélération qu'il a tapé dans la rue adjacente, il n'est pas d'humeur à rire. et s'ils en doutent, ils pourront très bientôt en avoir la confirmation en voyant son regard agacé qu'il dévoile en retirant son casque. regard qu'il porte aussitôt sur la victime potentielle du duo de malfrats. tomoe. aran la regarde de la tête aux pieds, s'assurant qu'elle n'ait rien, avant de reporter son attention sur les deux gaillards. ils sont déjà en train de fuir, dommage, il aurait aimé en savoir plus. il aura une discussion avec eux tôt ou tard, il ne s'inquiète même pas. celle qui attire son inquiétude, pour l'instant, c'est cette tête blonde à ses côtés. il tourne la tête vivement vers elle alors qu'elle lui demande qui il est. ce n'est pas vraiment le moment de poser la question, et ses sourcils froncés lui font comprendre. si tu savais. lâche-t-il froidement en descendant de sa moto. si elle savait seulement dans quoi elle venait de s'embarquer. il attrape son menton et lui fait relever la tête pour contrôler que le couteau ne lui ait pas marqué le cou. ils t'ont fait mal quelque part? demande le beau brun en replongeant son regard dans celui de l'étudiante, sérieux.
☾ tenue ☽
accorder du temps à sa famille au-delà du temps qu'il accorde aux stags faisait partie de ses priorités, et quand il pouvait endosser ce rôle de grand frère qui lui rendait un peu d'humanité, aran le faisait sans hésiter, avec le sourire, devenant presque une autre personne. oubliant avec plaisir la tâche qu'il a de gérer un gang dont la réputation va au-delà des frontières. mais cette mission, elle le suit même quand il veut s'en écarter. l'exemple concret aujourd'hui alors qu'il prenait la moto pour chercher yujin à la fac. il aurait pu prendre la voiture mais il savait que yujin aimait monter sur la ducati, en général, quand aran montait dessus, c'était pour des affaires plus importantes. les membres du gang et ceux qui travaillaient pour eux le reconnaissaient à sa moto, unique modèle présent en ville. alors, quand il fait un dérapage contrôlé dans cette ruelle, les deux hommes font quelques pas en arrière. ils l'ont compris, à la façon dont il s'est précipité et l'accélération qu'il a tapé dans la rue adjacente, il n'est pas d'humeur à rire. et s'ils en doutent, ils pourront très bientôt en avoir la confirmation en voyant son regard agacé qu'il dévoile en retirant son casque. regard qu'il porte aussitôt sur la victime potentielle du duo de malfrats. tomoe. aran la regarde de la tête aux pieds, s'assurant qu'elle n'ait rien, avant de reporter son attention sur les deux gaillards. ils sont déjà en train de fuir, dommage, il aurait aimé en savoir plus. il aura une discussion avec eux tôt ou tard, il ne s'inquiète même pas. celle qui attire son inquiétude, pour l'instant, c'est cette tête blonde à ses côtés. il tourne la tête vivement vers elle alors qu'elle lui demande qui il est. ce n'est pas vraiment le moment de poser la question, et ses sourcils froncés lui font comprendre. si tu savais. lâche-t-il froidement en descendant de sa moto. si elle savait seulement dans quoi elle venait de s'embarquer. il attrape son menton et lui fait relever la tête pour contrôler que le couteau ne lui ait pas marqué le cou. ils t'ont fait mal quelque part? demande le beau brun en replongeant son regard dans celui de l'étudiante, sérieux.
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Re: beware, sweetie (+) MOERAN | Sam 6 Avr - 23:09 Citer EditerSupprimer
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Pas un seul instant la Japonaise n’avait imaginé se faire agresser en sortant aujourd’hui. Il lui était souvent arrivé de mettre en colère des gens à cause de son honnêteté légendaire, mais jamais on ne l’avait traînée comme ça pour lui faire quelque chose qu’elle ne préférait même pas imaginer sans la moindre raison. Pourquoi avait-il fallu qu’elle s’arrête pour écouter ces deux hommes parler ? Les conversations des gens étaient d’habitudes si inintéressantes… qu’est-ce qui avait fait que là, sa curiosité avait pris le dessus ? Question sans réponse. Tout ce qu’elle savait, ou ressentait plutôt, n’était autre que la peur qui lui tordait le ventre. Même une fois le danger passé, elle avait l’impression de sentir encore leur présence menaçante la bloquant dans ce coin de rue, un couteau sous la gorge. Lorsqu’ils l’avaient tirée avec force et même violence vers le fond de la ruelle, son poignet avait un peu trop encaissé et la lançait désormais beaucoup. En plein dans l’action, elle n’avait pas fait attention à cette douleur qui lui remontait dans le bras, mais maintenant que la réalité la rattrapait brusquement, elle restait là, inerte et choquée. Elle qui ne supportait pas les changements ou les frayeurs trop brusques, elle se sentait proche de la crise.
Le plus étrange c’était la présence d’Aran sur les lieux, pourquoi et surtout comment un simple étudiant de fac pouvait-il effrayer à ce point deux gorilles pareils, quelque chose ne tournait vraiment pas rond, elle l’avait l’impression d’être dans un univers parallèle presque. Reprenant doucement sa respiration pour essayer de ne pas exploser elle arqua un sourcil inquiet, la réponse du brun ne lui plaisait pas du tout. « Justement j’aimerais savoir Aran. » dit-elle insistante, hors de question qu’elle laisse cet évènement passer sans savoir de quoi il retournait. C’était sans doute la première qu’elle l’appelait par son prénom d’ailleurs. Le soudain contact qu’il exerça sur son menton la fit tourner la tête dans le sens opposé, elle n’était pas la plus grande fan de contacts lorsqu’elle était sur le point de faire une crise, ça la mettait mal à l’aise, d’autant plus qu’en cet instant précis elle ne savait pas si elle devait avoir peur de lui ou pas. « Non, j'ai mal nulle part. » Mensonge. Pourquoi ? Bonne question, mais Tomoe cacha doucement son poignet droit dans son dos pour ne pas qu’il s’aperçoive qu’elle ne le bougeait pas normalement. Avec tout ça, elle en avait totalement oublié le livre qu’elle venait lui rendre et qu’elle avait gardé serré contre elle tout le long de l’altercation de son bras gauche.
☾ tenue ☽
Pas un seul instant la Japonaise n’avait imaginé se faire agresser en sortant aujourd’hui. Il lui était souvent arrivé de mettre en colère des gens à cause de son honnêteté légendaire, mais jamais on ne l’avait traînée comme ça pour lui faire quelque chose qu’elle ne préférait même pas imaginer sans la moindre raison. Pourquoi avait-il fallu qu’elle s’arrête pour écouter ces deux hommes parler ? Les conversations des gens étaient d’habitudes si inintéressantes… qu’est-ce qui avait fait que là, sa curiosité avait pris le dessus ? Question sans réponse. Tout ce qu’elle savait, ou ressentait plutôt, n’était autre que la peur qui lui tordait le ventre. Même une fois le danger passé, elle avait l’impression de sentir encore leur présence menaçante la bloquant dans ce coin de rue, un couteau sous la gorge. Lorsqu’ils l’avaient tirée avec force et même violence vers le fond de la ruelle, son poignet avait un peu trop encaissé et la lançait désormais beaucoup. En plein dans l’action, elle n’avait pas fait attention à cette douleur qui lui remontait dans le bras, mais maintenant que la réalité la rattrapait brusquement, elle restait là, inerte et choquée. Elle qui ne supportait pas les changements ou les frayeurs trop brusques, elle se sentait proche de la crise.
Le plus étrange c’était la présence d’Aran sur les lieux, pourquoi et surtout comment un simple étudiant de fac pouvait-il effrayer à ce point deux gorilles pareils, quelque chose ne tournait vraiment pas rond, elle l’avait l’impression d’être dans un univers parallèle presque. Reprenant doucement sa respiration pour essayer de ne pas exploser elle arqua un sourcil inquiet, la réponse du brun ne lui plaisait pas du tout. « Justement j’aimerais savoir Aran. » dit-elle insistante, hors de question qu’elle laisse cet évènement passer sans savoir de quoi il retournait. C’était sans doute la première qu’elle l’appelait par son prénom d’ailleurs. Le soudain contact qu’il exerça sur son menton la fit tourner la tête dans le sens opposé, elle n’était pas la plus grande fan de contacts lorsqu’elle était sur le point de faire une crise, ça la mettait mal à l’aise, d’autant plus qu’en cet instant précis elle ne savait pas si elle devait avoir peur de lui ou pas. « Non, j'ai mal nulle part. » Mensonge. Pourquoi ? Bonne question, mais Tomoe cacha doucement son poignet droit dans son dos pour ne pas qu’il s’aperçoive qu’elle ne le bougeait pas normalement. Avec tout ça, elle en avait totalement oublié le livre qu’elle venait lui rendre et qu’elle avait gardé serré contre elle tout le long de l’altercation de son bras gauche.
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Re: beware, sweetie (+) MOERAN | Dim 7 Avr - 1:16 Citer EditerSupprimer
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Il détestait que des gens qu'il croisait à la fac se permettent de venir mettre les pieds dans ce quartier hostile de la ville, où il est clairement le Roi. Mais être le Roi de ces rues a du bon et du mauvais. Quel est cet étrange sentiment qui l'a envahi quand il a vu Tomoe entre les mains de ses deux coéquipiers? La déception qu'elle découvre déjà la vérité? La peur qu'elle n'en sorte pas indemne? Ou est-ce que c'était peut-être un mélange des deux? Comme il n'est pas du genre à trop réfléchir, il n'y pense pas, il se dit même qu'il ne se posera pas la question ce soir, quand il se retrouvera seul. L'urgence est ailleurs. L'urgence, c'est qu'une inconnue semble avoir surpris une conversation qu'elle n'aurait jamais dû entendre, ce qui expliquerait le comportement soudainement agressif des deux casseurs de gueule attitrés du gang. Tomoe est curieuse, elle voudrait savoir ce qui se passe mais chaque chose en son temps se répète-t-il, alors qu'il regarde chaque parcelle de son corps pour contrôler qu'elle ne repart pas de cette altercation avec des blessures. Il ne répond donc pas à sa question, préférant l'ignorer alors qu'il remarque bien sûr qu'elle cache sa main dans son dos. Il relève son regard sévère vers elle, plantant ses yeux dans ceux de la nippone. Vraiment? il porte son regard sur son bras, qu'il vient ensuite attraper doucement pour regarder son poignet. T'as des progrès à faire dans l'art du mensonge. Je t'apprendrai, si tu veux. assure-t-il avec un petit sourire moqueur qui s'évanouit progressivement alors qu'il lui suffit de voir que son poignet commence à enfler pour comprendre. Une grimace étire ses lèvres et le voilà énervé, pour des raisons qui restent sombres encore. Il envoie un message rapide à Yujin pour le prévenir qu'il ne sera pas là pour le récupérer, à cause d'un contre temps. Ça de fait, il range son téléphone dans sa poche. Écoute, on passera aux explications plus tard. Il lui tend le casque de sa moto. Met ça. Faut qu'on bouge. Et il la laisse enfiler le casque tandis que lui retourne à sa ducati sur laquelle il monte, levant la pédale. Il se tourne vers elle puis, voyant qu'elle a l'air hésitante, il se dit qu'il devrait prendre le temps de la rassurer. Lors de leur premier rendez-vous, elle lui avait semblé si insensible qu'il la croyait plus forte que la peur. Mais pas aujourd'hui, visiblement. Et ça se comprend. Crois moi, je suis la meilleure compagnie que tu puisses avoir dans ces rues. Alors grimpe. Parce qu'il n'y avait que lui qui pouvait la protéger, ici. Lui, et personne d'autre.
☾ tenue ☽
Il détestait que des gens qu'il croisait à la fac se permettent de venir mettre les pieds dans ce quartier hostile de la ville, où il est clairement le Roi. Mais être le Roi de ces rues a du bon et du mauvais. Quel est cet étrange sentiment qui l'a envahi quand il a vu Tomoe entre les mains de ses deux coéquipiers? La déception qu'elle découvre déjà la vérité? La peur qu'elle n'en sorte pas indemne? Ou est-ce que c'était peut-être un mélange des deux? Comme il n'est pas du genre à trop réfléchir, il n'y pense pas, il se dit même qu'il ne se posera pas la question ce soir, quand il se retrouvera seul. L'urgence est ailleurs. L'urgence, c'est qu'une inconnue semble avoir surpris une conversation qu'elle n'aurait jamais dû entendre, ce qui expliquerait le comportement soudainement agressif des deux casseurs de gueule attitrés du gang. Tomoe est curieuse, elle voudrait savoir ce qui se passe mais chaque chose en son temps se répète-t-il, alors qu'il regarde chaque parcelle de son corps pour contrôler qu'elle ne repart pas de cette altercation avec des blessures. Il ne répond donc pas à sa question, préférant l'ignorer alors qu'il remarque bien sûr qu'elle cache sa main dans son dos. Il relève son regard sévère vers elle, plantant ses yeux dans ceux de la nippone. Vraiment? il porte son regard sur son bras, qu'il vient ensuite attraper doucement pour regarder son poignet. T'as des progrès à faire dans l'art du mensonge. Je t'apprendrai, si tu veux. assure-t-il avec un petit sourire moqueur qui s'évanouit progressivement alors qu'il lui suffit de voir que son poignet commence à enfler pour comprendre. Une grimace étire ses lèvres et le voilà énervé, pour des raisons qui restent sombres encore. Il envoie un message rapide à Yujin pour le prévenir qu'il ne sera pas là pour le récupérer, à cause d'un contre temps. Ça de fait, il range son téléphone dans sa poche. Écoute, on passera aux explications plus tard. Il lui tend le casque de sa moto. Met ça. Faut qu'on bouge. Et il la laisse enfiler le casque tandis que lui retourne à sa ducati sur laquelle il monte, levant la pédale. Il se tourne vers elle puis, voyant qu'elle a l'air hésitante, il se dit qu'il devrait prendre le temps de la rassurer. Lors de leur premier rendez-vous, elle lui avait semblé si insensible qu'il la croyait plus forte que la peur. Mais pas aujourd'hui, visiblement. Et ça se comprend. Crois moi, je suis la meilleure compagnie que tu puisses avoir dans ces rues. Alors grimpe. Parce qu'il n'y avait que lui qui pouvait la protéger, ici. Lui, et personne d'autre.
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Re: beware, sweetie (+) MOERAN | Dim 7 Avr - 2:06 Citer EditerSupprimer
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Si Tomoe avait toujours l'air d'un calme inébranlable et semblait ne s'intéresser à rien ni personne, ce n'était qu'une couverture créée par son asperger. Dans le fond, elle ne se comportait tout simplement pas comme la plupart des êtres humains, mais cela ne faisait pas d'elle une personne totalement dénuée de sentiments, bien au contraire. Ça bouillonnait en elle, elle avait toujours les sens et le cerveau en ébullition et elle ne comprenait pas un dixième de ce qu'elle ressentait la plupart du temps, ce qui s'avérait tellement frustrant. Étonnement ou pas, en ce moment précis, la peur qui lui avait soudainement vrillé les entrailles elle l'avait identifiée sans peine, voilà pourquoi elle semblait si confuse et si hésitante envers le mystérieux brun qui l'avait "sauvée". Tous ses sens étaient en alerte à cause du trop violent choc provoqué par la peur, le fait qu'elle ne soit pas déjà recroquevillée au sol en hurlant et frappant tout ce qui se trouvait à sa portée relevait du miracle.
Elle eut beau tenter de cacher son poignet endolori, Aran n'était pas le dernier des idiots loin de là, son intuition battait des records et le voilà qui prenait doucement son bras pour examiner l'état de la zone qui lançait la blonde. Ce simple mouvement la fit grimacer un peu, l'état de son poignet la surpris elle-même elle ne pensait qu'il puisse être si amoché, la douleur devrait déjà être passée. « bon peut-être que si finalement. » Marmonna-t-elle presque bougonne retenant une grimace de douleur. Elle n'en oubliait pas pour autant sa question laissée sans réponse, mais sentait bien que le motard n'était absolument pas enclin à y répondre pour le moment ce qui la frustrait. « je n'aime pas mentir. » Habituellement, elle ne mentait jamais, les choses sortaient telles quelles, mais là sa raison avait prit le dessus la poussant à ne rien dire, en vain. Difficile de manquer l'air contrit d'Aran lorsqu'il se rendit compte de l'état de son poignet, son petit sourire avait vite prit la poudre d'escampette. Sans plus d'explications, affirmant qu'elle y aurait droit plus tard, il lui donna un casque qu'elle enfila maladroitement à cause de son poignet et le regarda sans trop savoir quoi faire. Devait-elle vraiment grimper avec lui et le suivre elle ne savait où ? Après tout, il semblait très impliqué dans toute cette histoire, elle était en droit de douter. « je ne suis pas sûre d'avoir confiance en toi. » Dit-elle loin d'être hésitante. Cependant, il finit de la convaincre d'enfourcher cette moto, ce qu'elle fit sans plus attendre, enroulant ses bras autour de lui un peu mal à l'aise. Face au large dos du brun, elle pouvait sentir son parfum lui chatouiller le nez, ce qu'elle ne trouvait pas si désagréable que ça. « où est-ce qu'on va au juste ? » Moe se gratta la gorge, définitivement peu à l'aise d'être aussi proche de lui, ça allait vraiment à l'encontre de ses habitudes.
☾ tenue ☽
Si Tomoe avait toujours l'air d'un calme inébranlable et semblait ne s'intéresser à rien ni personne, ce n'était qu'une couverture créée par son asperger. Dans le fond, elle ne se comportait tout simplement pas comme la plupart des êtres humains, mais cela ne faisait pas d'elle une personne totalement dénuée de sentiments, bien au contraire. Ça bouillonnait en elle, elle avait toujours les sens et le cerveau en ébullition et elle ne comprenait pas un dixième de ce qu'elle ressentait la plupart du temps, ce qui s'avérait tellement frustrant. Étonnement ou pas, en ce moment précis, la peur qui lui avait soudainement vrillé les entrailles elle l'avait identifiée sans peine, voilà pourquoi elle semblait si confuse et si hésitante envers le mystérieux brun qui l'avait "sauvée". Tous ses sens étaient en alerte à cause du trop violent choc provoqué par la peur, le fait qu'elle ne soit pas déjà recroquevillée au sol en hurlant et frappant tout ce qui se trouvait à sa portée relevait du miracle.
Elle eut beau tenter de cacher son poignet endolori, Aran n'était pas le dernier des idiots loin de là, son intuition battait des records et le voilà qui prenait doucement son bras pour examiner l'état de la zone qui lançait la blonde. Ce simple mouvement la fit grimacer un peu, l'état de son poignet la surpris elle-même elle ne pensait qu'il puisse être si amoché, la douleur devrait déjà être passée. « bon peut-être que si finalement. » Marmonna-t-elle presque bougonne retenant une grimace de douleur. Elle n'en oubliait pas pour autant sa question laissée sans réponse, mais sentait bien que le motard n'était absolument pas enclin à y répondre pour le moment ce qui la frustrait. « je n'aime pas mentir. » Habituellement, elle ne mentait jamais, les choses sortaient telles quelles, mais là sa raison avait prit le dessus la poussant à ne rien dire, en vain. Difficile de manquer l'air contrit d'Aran lorsqu'il se rendit compte de l'état de son poignet, son petit sourire avait vite prit la poudre d'escampette. Sans plus d'explications, affirmant qu'elle y aurait droit plus tard, il lui donna un casque qu'elle enfila maladroitement à cause de son poignet et le regarda sans trop savoir quoi faire. Devait-elle vraiment grimper avec lui et le suivre elle ne savait où ? Après tout, il semblait très impliqué dans toute cette histoire, elle était en droit de douter. « je ne suis pas sûre d'avoir confiance en toi. » Dit-elle loin d'être hésitante. Cependant, il finit de la convaincre d'enfourcher cette moto, ce qu'elle fit sans plus attendre, enroulant ses bras autour de lui un peu mal à l'aise. Face au large dos du brun, elle pouvait sentir son parfum lui chatouiller le nez, ce qu'elle ne trouvait pas si désagréable que ça. « où est-ce qu'on va au juste ? » Moe se gratta la gorge, définitivement peu à l'aise d'être aussi proche de lui, ça allait vraiment à l'encontre de ses habitudes.
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Re: beware, sweetie (+) MOERAN | Dim 7 Avr - 23:49 Citer EditerSupprimer
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Le regard sévère, Aran regarde un instant les deux colosses s'éloigner au fin fond de la ruelle en direction du QG. Or, ce n'était peut-être pas une bonne idée d'y aller maintenant en sachant qu'Aran allait s'y rendre. Peut-être auront-ils l'intelligence de se rendre ailleurs, car s'ils ont bien vu le regard qu'il leur a lancé au moment où il s'est arrêté à leur hauteur, ils ont compris qu'il était mécontent de leur manière de faire. Surtout avec une fille. Qui voudrait faire du mal à une telle poupée? Quand il regarde son visage, Aran s'en amuse. Dommage qu'elle ne semble pas ouverte socialement parlant, il en aurait sûrement fait son quatre heures. Mais là n'est pas la question, il doit s'occuper de son poignet, réparer les pots cassés par son équipe et vu qu'il n'a confiance en personne, il préfère s'en occuper lui-même. Il sait qu'il la met à l'épreuve, qu'il lui demande de faire confiance à un inconnu mais si elle est un tant soit peu intelligente, elle saura qu'elle ne pourra pas faire un mètre de plus sans subir une crise d'angoisse suite au traumatisme vécu. Il la regarde mettre son casque maladroitement, s'appuyant sur le guidon de sa moto. Une fois qu'elle a enfilé le casque, il se penche légèrement pour l'attraper par sa veste en cuir et la rapprocher de lui de quelques pas, venant resserrer la sangle du casque et le boucler. C'est à ce moment là qu'ils échangent un regard, bref, mais significatif. Le genre de regard qu'il n'a échangé qu'avec une fille maintenant à ce jour, Miso. Le regard dans lequel il laisse percevoir pendant un instant alors une once de faiblesse et de doute. Est-ce que t'as le choix? lui demande-t-il, le regard toujours dans le sien. Mais bien vite, il reporte son attention sur le cadran de son bolide et attend que Moe grimpe sur la moto. Il enfile le deuxième casque qu'il avait pensé à prendre pour prêter à Yujin. Dans un endroit sûr. Mais tous les endroits où elle ira seront sûrs, tant qu'elle sera avec lui. Accroche toi. lui conseille-t-il alors qu'il sent son emprise se resserrer sur lui. A ce moment là, il démarre sa ducati et déboule en trombe sur l'avenue adjacente, qu'il remonte alors en flirtant avec les 80km/h en peu de secondes.
Conduire une ducati demande de l'audace et un amour pour les sensations fortes. Heureusement, le trajet est court et Aran pénètre dans un parking sous-terrain s'ouvrant automatiquement à son passage. Il gare la moto, la cale grâce à la béquille, puis retire son casque, lui décoiffant les cheveux par la même occasion. Ça va? demande-t-il en tournant la tête pour essayer de l'apercevoir. Il l'aide à enlever son casque parce qu'il se doute qu'avec son pauvre poignet, elle n'aurait pas assez de force pour le retirer. Et quand il enlève enfin le casque, il ne peut s'empêcher de remarquer à quel point le casque l'a décoiffé.
☾ tenue ☽
Le regard sévère, Aran regarde un instant les deux colosses s'éloigner au fin fond de la ruelle en direction du QG. Or, ce n'était peut-être pas une bonne idée d'y aller maintenant en sachant qu'Aran allait s'y rendre. Peut-être auront-ils l'intelligence de se rendre ailleurs, car s'ils ont bien vu le regard qu'il leur a lancé au moment où il s'est arrêté à leur hauteur, ils ont compris qu'il était mécontent de leur manière de faire. Surtout avec une fille. Qui voudrait faire du mal à une telle poupée? Quand il regarde son visage, Aran s'en amuse. Dommage qu'elle ne semble pas ouverte socialement parlant, il en aurait sûrement fait son quatre heures. Mais là n'est pas la question, il doit s'occuper de son poignet, réparer les pots cassés par son équipe et vu qu'il n'a confiance en personne, il préfère s'en occuper lui-même. Il sait qu'il la met à l'épreuve, qu'il lui demande de faire confiance à un inconnu mais si elle est un tant soit peu intelligente, elle saura qu'elle ne pourra pas faire un mètre de plus sans subir une crise d'angoisse suite au traumatisme vécu. Il la regarde mettre son casque maladroitement, s'appuyant sur le guidon de sa moto. Une fois qu'elle a enfilé le casque, il se penche légèrement pour l'attraper par sa veste en cuir et la rapprocher de lui de quelques pas, venant resserrer la sangle du casque et le boucler. C'est à ce moment là qu'ils échangent un regard, bref, mais significatif. Le genre de regard qu'il n'a échangé qu'avec une fille maintenant à ce jour, Miso. Le regard dans lequel il laisse percevoir pendant un instant alors une once de faiblesse et de doute. Est-ce que t'as le choix? lui demande-t-il, le regard toujours dans le sien. Mais bien vite, il reporte son attention sur le cadran de son bolide et attend que Moe grimpe sur la moto. Il enfile le deuxième casque qu'il avait pensé à prendre pour prêter à Yujin. Dans un endroit sûr. Mais tous les endroits où elle ira seront sûrs, tant qu'elle sera avec lui. Accroche toi. lui conseille-t-il alors qu'il sent son emprise se resserrer sur lui. A ce moment là, il démarre sa ducati et déboule en trombe sur l'avenue adjacente, qu'il remonte alors en flirtant avec les 80km/h en peu de secondes.
Conduire une ducati demande de l'audace et un amour pour les sensations fortes. Heureusement, le trajet est court et Aran pénètre dans un parking sous-terrain s'ouvrant automatiquement à son passage. Il gare la moto, la cale grâce à la béquille, puis retire son casque, lui décoiffant les cheveux par la même occasion. Ça va? demande-t-il en tournant la tête pour essayer de l'apercevoir. Il l'aide à enlever son casque parce qu'il se doute qu'avec son pauvre poignet, elle n'aurait pas assez de force pour le retirer. Et quand il enlève enfin le casque, il ne peut s'empêcher de remarquer à quel point le casque l'a décoiffé.
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Re: beware, sweetie (+) MOERAN | Lun 8 Avr - 1:05 Citer EditerSupprimer
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Lui faire confiance, c'était tellement plus facile à dire qu'à faire... Elle qui n'accordait déjà pas aisément sa confiance, qui restait à l'écart des autres et ne se mêlait pas de leur vie, là voilà qui se retrouvait confrontée à une situation problématique. S'il n'avait été dans la peau que de ce simple étudiant en histoire qu'elle avait rencontré, peut-être aurait-elle moins hésité, mais là, c'était trop lui en demander. Cependant, elle ne broncha pas plus que ça et enfourcha la moto non sans oublier de demander le lieu vers lequel ils se rendaient. La réponse donnée, une nouvelle fois, plus qu'évasive ne lui plût absolument pas, elle devait tout savoir Moe, tout comprendre, elle ne pouvait pas laisser un petit élément qui l'intriguait sans réponse. Le brun jouait vraiment avec ses nerfs aujourd'hui... N'était-ce pas à chaque fois en fait ? Dès qu'elle le voyait, celui-ci venait briser sa quiétude impudemment. C'était surprenant qu'elle ne cherche pas à l'éviter ou l'ignorer comme elle faisait avec la plupart des gens, non, il s'agissait même du contraire : sa compagnie lui plaisait, chose dont elle ne se rendait même pas compte. « C'est sympa. » La Japonaise parlait de la moto, c'était sa première fois sur un de ces engins que sa mère qualifiait de dangereux et dignes de jeunes à problèmes. « je parle de la moto. » Précisa-t-elle au cas où, son besoin de précision oblige.
Une fois son casque retiré, non sans l'aide du motard, Tomoe regarda attentivement autour d'elle, dans un silence religieux. Elle ne savait pas où ils se trouvaient, mais ce garage semblait tellement vide et silencieux que s'il lui arrivait quelque chose, personne n'en saurait jamais rien. L'état de ses cheveux, dont elle n'avait même pas connaissance, la préoccupait guère, elle n'était pas du genre à vouloir être parfaite sous toutes les coutures. « Où est-ce qu'on est ? » Demanda-t-elle alors en plongeant son regard, qui ne perdait jamais de son intensité, dans les yeux d'Aran. De nombreuses personnes évitaient de regarder la blonde dans les yeux, par crainte de ce regard qu'elle avait : il semblait toujours pénétrer dans l'âme et découvrir absolument tout sur son passage. Ce qui n'était pas vraiment le cas, elle ne se rendait même pas compte que fixer les gens aussi intensément mettait mal à l'aise. « et tu n'as pas répondu à ma question, qui es-tu et qu'est-ce qu'il s'est passé dans cette rue ? » Rares étaient les fois où Moe était aussi éloquente, cependant la situation dans laquelle elle se trouvait et certainement la personne à qui elle s'adressait lui déliaient la bouche.
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Lui faire confiance, c'était tellement plus facile à dire qu'à faire... Elle qui n'accordait déjà pas aisément sa confiance, qui restait à l'écart des autres et ne se mêlait pas de leur vie, là voilà qui se retrouvait confrontée à une situation problématique. S'il n'avait été dans la peau que de ce simple étudiant en histoire qu'elle avait rencontré, peut-être aurait-elle moins hésité, mais là, c'était trop lui en demander. Cependant, elle ne broncha pas plus que ça et enfourcha la moto non sans oublier de demander le lieu vers lequel ils se rendaient. La réponse donnée, une nouvelle fois, plus qu'évasive ne lui plût absolument pas, elle devait tout savoir Moe, tout comprendre, elle ne pouvait pas laisser un petit élément qui l'intriguait sans réponse. Le brun jouait vraiment avec ses nerfs aujourd'hui... N'était-ce pas à chaque fois en fait ? Dès qu'elle le voyait, celui-ci venait briser sa quiétude impudemment. C'était surprenant qu'elle ne cherche pas à l'éviter ou l'ignorer comme elle faisait avec la plupart des gens, non, il s'agissait même du contraire : sa compagnie lui plaisait, chose dont elle ne se rendait même pas compte. « C'est sympa. » La Japonaise parlait de la moto, c'était sa première fois sur un de ces engins que sa mère qualifiait de dangereux et dignes de jeunes à problèmes. « je parle de la moto. » Précisa-t-elle au cas où, son besoin de précision oblige.
Une fois son casque retiré, non sans l'aide du motard, Tomoe regarda attentivement autour d'elle, dans un silence religieux. Elle ne savait pas où ils se trouvaient, mais ce garage semblait tellement vide et silencieux que s'il lui arrivait quelque chose, personne n'en saurait jamais rien. L'état de ses cheveux, dont elle n'avait même pas connaissance, la préoccupait guère, elle n'était pas du genre à vouloir être parfaite sous toutes les coutures. « Où est-ce qu'on est ? » Demanda-t-elle alors en plongeant son regard, qui ne perdait jamais de son intensité, dans les yeux d'Aran. De nombreuses personnes évitaient de regarder la blonde dans les yeux, par crainte de ce regard qu'elle avait : il semblait toujours pénétrer dans l'âme et découvrir absolument tout sur son passage. Ce qui n'était pas vraiment le cas, elle ne se rendait même pas compte que fixer les gens aussi intensément mettait mal à l'aise. « et tu n'as pas répondu à ma question, qui es-tu et qu'est-ce qu'il s'est passé dans cette rue ? » Rares étaient les fois où Moe était aussi éloquente, cependant la situation dans laquelle elle se trouvait et certainement la personne à qui elle s'adressait lui déliaient la bouche.
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Re: beware, sweetie (+) MOERAN | Mar 16 Avr - 23:07 Citer EditerSupprimer
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« c'est sympa. » Il fronce les sourcils en se tournant vers elle. Bien vite, elle précise qu'elle parle de la moto, et là, Aran comprend que Tomoe n'était jamais montée sur une moto avant. Il ne réagit pas à son commentaire et se contente de l'aider à retirer son casque, non sans esquisser un sourire discret en voyant sa chevelure blonde complètement décoiffée. Une fois ça de fait, il pose le caque sur le guidon de la moto avant de retirer le sien alors que dans son dos, Moe semble comme une enfant perdue dans un univers inconnu. Il dépose son casque sur le cadran de la moto et fait craquer son cou en tournant la tête doucement dans tous les sens. Dans mon monde. lui répond-il, vague, alors que c'est la stricte vérité. Elle vient de mettre pour la première fois les pieds dans l'antre du loup et ne se rend peut-être pas compte de ce que cela implique. Elle s'en rendra compte quand elle verra l'intérieur, les gens courber l'échine sur le passage d'Aran, et les gens être à ses petits soins alors qu'il ne leur a rien demandé. Elle va commencer à comprendre quand elle va revoir les deux gaillards qui ont failli lui arracher les yeux se mettre à genoux devant lui pour demander pardon.
Enfin, elle comprendra. Elle est loin d'être bête.
Descends. ordonne-t-il à la jeune femme, qui finit par s'exécuter. Aran la suit, posant pied à terre, et range les clés de la moto dans la poche de son blouson en jean. La voilà qui recommence avec ses questions. Il soupire et lève les yeux au ciel avant de les reposer sur elle, l'air clairement agacé par ses questions. Suis moi, et tu sauras. et il entame le pas jusqu'à rejoindre l'ascenseur qui les conduit directement au rez de chaussé d'un hôtel classé 4 étoiles au style baroque. L'homme à l'accueil se précipite aussitôt sur son téléphone pour passer un coup de fil alors qu'Aran s'appuie sur le comptoir d'accueil. Le jeune homme raccroche le combiné, les mains tremblantes. Je serai au dernier étage. Qu'on ne me dérange pas. et sur ces paroles, il passe devant Moe, lui faisant signe de le suivre alors qu'il retourne à l'ascenseur. Quand elle le rejoint, il appuie sur le bouton "13" et attend que les portes se referment. Bienvenue au QG des Stags, Blondie. Garde la bouche bien fermée quand tu es ici, et encore plus quand tu en sortiras. Il s'appuie contre la paroi de l'ascenseur et regarde les étages défiler. Pour ton information, les stags sont un gang du Sud de Séoul. et il tourne la tête vers elle. Je te passerai les détails sur ce qu'on fait, mais rien de bien joli, crois moi. Les portes de l'ascenseur s'ouvrent enfin. Il se permet de passer devant elle puis tourne la tête pour la regarder. Moi, je suis le chef. Rien qu'ça. Il marche et la conduit jusqu'à une chambre qui sert d'infirmerie pour les STAGS. Il ferme la porte derrière elle et l'empêche de faire un pas de plus en posant sa main contre le mur, près de son visage. Il plonge son regard dans le sien, sérieux, puis finit par lui confier ces quelques mots. Tout ce qui s'est passé toute à l'heure et tout ce qui va se passer maintenant... sera notre petit secret. et il garde son regard dans celui de la blonde, s'assurant qu'elle comprenne bien par ce regard qu'il ne plaisante guère.
☾ tenue ☽
« c'est sympa. » Il fronce les sourcils en se tournant vers elle. Bien vite, elle précise qu'elle parle de la moto, et là, Aran comprend que Tomoe n'était jamais montée sur une moto avant. Il ne réagit pas à son commentaire et se contente de l'aider à retirer son casque, non sans esquisser un sourire discret en voyant sa chevelure blonde complètement décoiffée. Une fois ça de fait, il pose le caque sur le guidon de la moto avant de retirer le sien alors que dans son dos, Moe semble comme une enfant perdue dans un univers inconnu. Il dépose son casque sur le cadran de la moto et fait craquer son cou en tournant la tête doucement dans tous les sens. Dans mon monde. lui répond-il, vague, alors que c'est la stricte vérité. Elle vient de mettre pour la première fois les pieds dans l'antre du loup et ne se rend peut-être pas compte de ce que cela implique. Elle s'en rendra compte quand elle verra l'intérieur, les gens courber l'échine sur le passage d'Aran, et les gens être à ses petits soins alors qu'il ne leur a rien demandé. Elle va commencer à comprendre quand elle va revoir les deux gaillards qui ont failli lui arracher les yeux se mettre à genoux devant lui pour demander pardon.
Enfin, elle comprendra. Elle est loin d'être bête.
Descends. ordonne-t-il à la jeune femme, qui finit par s'exécuter. Aran la suit, posant pied à terre, et range les clés de la moto dans la poche de son blouson en jean. La voilà qui recommence avec ses questions. Il soupire et lève les yeux au ciel avant de les reposer sur elle, l'air clairement agacé par ses questions. Suis moi, et tu sauras. et il entame le pas jusqu'à rejoindre l'ascenseur qui les conduit directement au rez de chaussé d'un hôtel classé 4 étoiles au style baroque. L'homme à l'accueil se précipite aussitôt sur son téléphone pour passer un coup de fil alors qu'Aran s'appuie sur le comptoir d'accueil. Le jeune homme raccroche le combiné, les mains tremblantes. Je serai au dernier étage. Qu'on ne me dérange pas. et sur ces paroles, il passe devant Moe, lui faisant signe de le suivre alors qu'il retourne à l'ascenseur. Quand elle le rejoint, il appuie sur le bouton "13" et attend que les portes se referment. Bienvenue au QG des Stags, Blondie. Garde la bouche bien fermée quand tu es ici, et encore plus quand tu en sortiras. Il s'appuie contre la paroi de l'ascenseur et regarde les étages défiler. Pour ton information, les stags sont un gang du Sud de Séoul. et il tourne la tête vers elle. Je te passerai les détails sur ce qu'on fait, mais rien de bien joli, crois moi. Les portes de l'ascenseur s'ouvrent enfin. Il se permet de passer devant elle puis tourne la tête pour la regarder. Moi, je suis le chef. Rien qu'ça. Il marche et la conduit jusqu'à une chambre qui sert d'infirmerie pour les STAGS. Il ferme la porte derrière elle et l'empêche de faire un pas de plus en posant sa main contre le mur, près de son visage. Il plonge son regard dans le sien, sérieux, puis finit par lui confier ces quelques mots. Tout ce qui s'est passé toute à l'heure et tout ce qui va se passer maintenant... sera notre petit secret. et il garde son regard dans celui de la blonde, s'assurant qu'elle comprenne bien par ce regard qu'il ne plaisante guère.
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Re: beware, sweetie (+) MOERAN | Lun 6 Mai - 0:10 Citer EditerSupprimer
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Quel pouvait être le monde d'Aran ? La réponse du brun n'avait fait qu'attiser la flemme ardente et dévorante qu'était la curiosité de Tomoe, toujours en quête de réponses. Il était amusant de voir à quel point, il pouvait la rendre folle, la sortant toujours de sa zone de confort sans prévenir. Si elle était bien sûre d'une chose, c'était qu'il allait certainement lui apporter un bon nombre d'ennuis, elle en aurait mis sa main à couper. Il dégageait une aura telle qu'elle se sentait toute petite et pourtant, aussi étrange que cela puisse paraître venant d'elle ou - d'un aspie en général - elle ressentait presque l'envie de rester à ses côtés. Le ton froid et ferme de son interlocuteur ne lui donna pas vraiment envie de désobéir, encore plus lorsqu'elle ne savait ni où elle se trouvait, ni ce qui se tramait, alors elle descendit de la moto lui jetant un dernier coup d’œil. Beaucoup dans le cas de la Japonaise n'auraient pas eu envie de le suivre, même si cela impliquait de rester dans le flou et de ne pas avoir le fin mot de l'histoire, cependant elle se sentait presque trop impliquée pour fuir à toutes jambes.
Silencieuse durant tout le trajet et la montée de l'ascenseur, elle eut des difficultés à retenir la surprise qui prit possession de son visage lorsqu'il s'ouvrit sur une pièce bien trop luxueuse. Aran avait beau toujours sembler propre sur lui, elle n'avait jamais envisagé la possibilité que sa famille soit aussi riche, mais était-ce vraiment sa famille ? Le plus étonnant n'était même pas tout le luxe qui s'étalait sous ses yeux, non, c'était le silence pesant et les regards mi-effrayés, mi-respectueux que les personnes présentes jetaient au brun. Elle s’empêcha tout juste de poser une cinquantième question tant la situation lui paraissait grotesque. Le pauvre homme interpellé à l'accueil lui, avait perdu tous ses moyens et la blonde en venait à se demander s'il avait encore le contrôle de sa vessie. Être riche, c'était un fait : effrayer tout le monde en était un autre. « Les stags ? Mais ça ne veut rien dire, ou alors c'est un acrony... un gang ? » Garder la bouche fermée hein ? Raté, elle n'avait pas tenu longtemps sans dire le fond de sa pensée, mais la réalité brutale et effrayante était venue la frapper de plein fouet, sans qu'elle ne puisse finir sa phrase. Comment ça un gang ? Dans quoi est-ce qu'elle s'était embarquée ? Finalement, elle allait peut-être être renvoyée par petits morceaux à ses parents dans différents colis... Les romans policiers ne lui réussissaient définitivement pas. « oh, le chef. » Il le lui avait annoncé tellement simplement, comme si être chef de gang était une activité normale et à la mode, que tout le monde exerçait. Une fois enfermée dans cette pièce, seule avec lui, Tomoe déglutît nerveusement, elle ne pouvait s'empêcher de se poser plein de questions et son regard ne parvenait pas à se poser sur un point en particulier. « D'accord, mais on fait quoi ici ? Tu vas me tuer ? » Tomoe un, Tact zéro. Malgré son visage d'apparence calme, venaient de prouver tout le contraire, d'autant plus que la proximité entre eux ne faisait qu'augmenter son malaise. Elle n'appréciait pas de se sentir oppressée de cette manière et tentait de maintenir sa respiration la plus calme possible préférant éviter une crise soudaine. Son poignet lui, refusait de cesser de la lancer, lui provoquant de temps à autre des grimaces de douleur de quoi bien lui rappeler qu'elle était blessée.
☾ tenue ☽
Quel pouvait être le monde d'Aran ? La réponse du brun n'avait fait qu'attiser la flemme ardente et dévorante qu'était la curiosité de Tomoe, toujours en quête de réponses. Il était amusant de voir à quel point, il pouvait la rendre folle, la sortant toujours de sa zone de confort sans prévenir. Si elle était bien sûre d'une chose, c'était qu'il allait certainement lui apporter un bon nombre d'ennuis, elle en aurait mis sa main à couper. Il dégageait une aura telle qu'elle se sentait toute petite et pourtant, aussi étrange que cela puisse paraître venant d'elle ou - d'un aspie en général - elle ressentait presque l'envie de rester à ses côtés. Le ton froid et ferme de son interlocuteur ne lui donna pas vraiment envie de désobéir, encore plus lorsqu'elle ne savait ni où elle se trouvait, ni ce qui se tramait, alors elle descendit de la moto lui jetant un dernier coup d’œil. Beaucoup dans le cas de la Japonaise n'auraient pas eu envie de le suivre, même si cela impliquait de rester dans le flou et de ne pas avoir le fin mot de l'histoire, cependant elle se sentait presque trop impliquée pour fuir à toutes jambes.
Silencieuse durant tout le trajet et la montée de l'ascenseur, elle eut des difficultés à retenir la surprise qui prit possession de son visage lorsqu'il s'ouvrit sur une pièce bien trop luxueuse. Aran avait beau toujours sembler propre sur lui, elle n'avait jamais envisagé la possibilité que sa famille soit aussi riche, mais était-ce vraiment sa famille ? Le plus étonnant n'était même pas tout le luxe qui s'étalait sous ses yeux, non, c'était le silence pesant et les regards mi-effrayés, mi-respectueux que les personnes présentes jetaient au brun. Elle s’empêcha tout juste de poser une cinquantième question tant la situation lui paraissait grotesque. Le pauvre homme interpellé à l'accueil lui, avait perdu tous ses moyens et la blonde en venait à se demander s'il avait encore le contrôle de sa vessie. Être riche, c'était un fait : effrayer tout le monde en était un autre. « Les stags ? Mais ça ne veut rien dire, ou alors c'est un acrony... un gang ? » Garder la bouche fermée hein ? Raté, elle n'avait pas tenu longtemps sans dire le fond de sa pensée, mais la réalité brutale et effrayante était venue la frapper de plein fouet, sans qu'elle ne puisse finir sa phrase. Comment ça un gang ? Dans quoi est-ce qu'elle s'était embarquée ? Finalement, elle allait peut-être être renvoyée par petits morceaux à ses parents dans différents colis... Les romans policiers ne lui réussissaient définitivement pas. « oh, le chef. » Il le lui avait annoncé tellement simplement, comme si être chef de gang était une activité normale et à la mode, que tout le monde exerçait. Une fois enfermée dans cette pièce, seule avec lui, Tomoe déglutît nerveusement, elle ne pouvait s'empêcher de se poser plein de questions et son regard ne parvenait pas à se poser sur un point en particulier. « D'accord, mais on fait quoi ici ? Tu vas me tuer ? » Tomoe un, Tact zéro. Malgré son visage d'apparence calme, venaient de prouver tout le contraire, d'autant plus que la proximité entre eux ne faisait qu'augmenter son malaise. Elle n'appréciait pas de se sentir oppressée de cette manière et tentait de maintenir sa respiration la plus calme possible préférant éviter une crise soudaine. Son poignet lui, refusait de cesser de la lancer, lui provoquant de temps à autre des grimaces de douleur de quoi bien lui rappeler qu'elle était blessée.
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