«Tu peux me rappeler pourquoi tu m’as traîné jusqu’ici Corvus ? » chuchote le jeune homme au détour d’une énième étagère à l’intention de son frère aîné, qui lui était entrain de parcourir les rayonnages du secteur de psychologie. « Pour bosser petit frère. Tu fous rien et je ne veux pas te voir foirer tes études. Tiens attrapes moi ce livre tu veux ? » lui demande-t-il en pointant un bouquin du doigt et peu ravie par l’idée Orion pousse alors un soupire agacé avant de s’avancer pour venir attraper du bout des doigts le fameux bouquin. « Le syndrome de Stockholm. T’es sérieux ? » marmonne alors le tueur à gages encore moins heureux qu’au début.  « C’est super intéressant tu sais ? Puis ça va tomber au partiel tu verras. Alors tu prends ce bouquin et tu la fermes Orion. » lance alors Corvus d’une voix froide, faisant légèrement tressaillir Orion qui contre toute attente est rapide à se plier aux demandes de son frère et c’est donc les bras chargés de bouquins qu’il finit par s’installer à une table vide non sans râler comme à son habitude. « ça me gave déjà. » dit-il en s’affalant sur la chaise alors qu’à ses côté Corvus ne le lâche pas du regard jusqu’à ce qu’Orion ne se décide finalement à ouvrir le premier bouquin pour échapper au regard assassin de son jumeau. C’est donc ainsi qu’une bonne heure s’écoule avant que la voix de Corvus ne s’éveille à nouveau aux oreilles d’Orion « Orion, regarde cette fille. » lui dit-il alors que le tueur claque alors violemment la couverture de son livre. « Je révises comme tu le souhaites et tu oses me faire chier pour une meuf ? » questionne-t-il le regard noir avant de glisser son regard quelques mètres plus loin pour y apercevoir une jeune femme sur la pointe des pieds, souhaitant visiblement attraper un bouquin. « Génial, une meuf. J’en ai rien à battre. On se casse. » lance alors Orion en commençant à rassembler les livres avant de se faire à nouveau arrêter par son frère « Orion va l’aider s’il te plaît. Sois gentil. » vient presque supplier son frère qui papillonne d’ores et déjà des yeux pour faire craquer le plus petit. « Aish. Tu fais chier. » marmonne-t-il dans sa barbe inexistante, abandonnant alors sa tâche pour se diriger vers la belle. Une fois à ses côtés alors qu’il s’apprêtait à tendre le bras pour attraper son livre, la catastrophe arrive puisque ce même livre qu’il allait attraper pour la jeune femme tombe alors soudainement sous le coup qu’elle avait enfin réussis à donner. Surpris, Orion réagit alors au quart de tour et alors que le lourd bouquin allait rencontrer la tête de la jeune fille il le rattrape de justesse. Quelques secondes s’écoulent alors avant qu’il ne baisse le bras et ne vienne claquer le livre contre la poitrine de l’inconnue. « Tiens ton livre. » lui dit-il froidement sans une once de gentillesse.

tu n’en avais plus grand-chose à faire de tes études, pas plus que de ta vie maintenant. mais tu essayais de faire bonne figure parce que tu ne voulais pas trop inquiéter tes parents et ton grand frère ainsi que tes proches. alors, tu fais ce que tu as à faire sans en faire plus. c’est pour cette raison que tu te rends à la bibliothèque. tu as des recherches à faire pour un cours et tu as besoin de livres parce que tu ne connais pas le sujet. tu parcoures donc les lieux à la recherche de ces précieux ouvrages. tu rencontres des gens que tu connais, mais tu ne t’arrêtes pas pour discuter avec eux. tu l’aurais fait avant. avant de te retrouver brisée. maintenant, tu passes ton chemin, t’excusant avec des regards, des sourires et quelques fois des mots. tu ne veux plus être en contact avec des personnes de peur qu’on te pose des questions. tu en deviens parano, tu le sais, mais tu ne peux pas faire autrement. qui pourrait savoir que tu n’as de femme que le corps ? qui pourrait avoir appris que tu étais stérile ? qui pourrait connaitre le fait que tu avais mis fin à ta relation avec nagisa ? tu le sais que c’est débile et que personne ne le sait, et pourtant, tu as peur que ce genre de questions sortent des lèvres de tes camarades. tu t’isoles, devient à l’école une personne encore plus réservée et solitaire que tu ne l’étais déjà et quand le soir vient tu changes du tout au tout. tu deviens plus exubérante, plus voyante, tout ça grâce à l’alcool. d’ailleurs, ton mal de tête de ce matin en atteste. tu as encore trop bu la veille et tu sais que tu vas encore plus boire ce soir, sachant que le weekend se profile. mais pour le moment, tu ne penses pas à tout ça, essayant de te focaliser sur ta tâche. tu finir par trouver le rayon qui t’intéresse et le livre dont tu as besoin se trouve bien entendu en hauteur. « putain. » que tu jures entre tes dents avant de te mettre sur la pointe des pieds en levant le bras pour l’attraper en vain. tu passes bien quelques minutes à essayer toute sorte de choses pour l’attraper sans que tu n’y parviennes. ton dernier recours est de sauter en espérant l’attraper. et tu penses que c’est le cas, quand tu le vois bouger. sauf que tu sautes trop près de l’étagère et il tombe alors. tu le regardes arriver vers toi, sans réagir et tu fermes les yeux attendant l’impact. cependant, l’impact ne vient pas. tu rouvres les yeux pour découvrir un garçon avec ton livre. il l’a réceptionné avant qu’il ne te tombe dessus et tu le regardes en rougissant. il est beau et semble gentil. tu reviens sur terre quand le livre arrive contre ta poitrine et que tu couines légèrement de douleur en attrapant le livre par réflexe. « m… mer…merci. » que tu balbuties les joues rouges et que tu t’inclines pour le remercier. ta maladresse refait alors surface quand tu sens le bouquin s’échapper de tes mains et atterrir sur les pieds de cet inconnu. « oh mon dieu, je suis désolée. » que tu geins tandis que tu regardes le livre à vos pieds, complètement perdue et que tu te confonds en excuses encore et encore.

Sous l’impulsion de la gentillesse légendaire de son jumeau Orion s’était rapidement retrouvé auprès de la jeune femme à éviter de justesse que celle-ci ne se prenne un livre dans la figure. Et alors, qu’il rattrape le bouquin à quelques microsecondes de l’impact seulement Orion est rapide à lui rendre son livre, d’une façon loin d’être galante bien au contraire. Lui balançant presque le livre contre la poitrine il lève les yeux au ciel lorsque celle-ci couine de douleur et commence à balbutier de piteux remerciements sous le regard agacé et presque moqueur du tueur à gages. Voir cette jeune femme aussi dépassé par les événements le faisait doucement rire, et alors qu’elle s’incline pour le remercier Orion est loin de se douter de la suite des événements. Ainsi, c’est seulement lorsqu’une violence sourde se propage rapidement dans ses pieds. Laissant échapper un gémissement de douleur, le jeune américain est rapide à s’éloigner de la source de sa douleur, fusillant la belle du regard alors qu’il se penche pour masser légèrement ses pieds à travers ses chaussures. « Bordel, tu peux pas faire attention !? » hurle-t-il à son attention avant de soupirer et de se redresser le livre à la main « Enfin bref …Tiens … Et tâches de le garder en main cette fois-ci. » lui dit-il en lui tendant cette fois-ci le livre, en attendant qu’elle le reprenne entre les mains. « Tu sais je comptes pas rester comme ça toute ma vie. Alors c’est soit tu le prends soit il finit au sol pour la seconde fois. » lui lance-t-il froidement sans un seul sourire.

tu regardes cet inconnu reconnaissante de ce qu’il a fait pour toi. certes, tu n’aurais pas eu trop mal en prenant le livre sur la tête, mais il n’était clairement pas obligé de t’aider. alors, tu le remercies, les joues complètement rouges. tout ça parce que son regard te transperce et que même s’il ne dégage pas tellement de chaleur, il t’impressionne. c’est sûrement pour ça, mêlé à ta maladresse, que tu échappes le livre qu’il a rattrapé pour qu’il atterrisse sur ses pieds. tu n’as pas fait exprès et tu te confonds en excuses parce que tu n’as pas envie qu’il t’engueule. il gémit de douleur à cause de ça, et tu grimaces en te ratatinant un peu plus sur toi-même. t’as fait une erreur et tu espères vraiment qu’il te fera pas une scène dans toute la bibliothèque. toi qui déteste être le centre de l’attention, ce serait loupé s’il en venait à gueuler en plein milieu des livres. et malheureusement c’est ce qui arrive. il te hurle de faire attention et ton premier réflexe est de le faire taire. « chuuuuut on est dans une bibliothèque. » que tu lances à ton sauveur, regardant paniquée autour de toi, que personne ne soit là et ne vienne vous faire des réflexions quant à votre volume sonore. le bel inconnu, oui parce qu’il faut dire ce qui est, il est canon, finit par se relever en te tendant le livre. tu hoches la tête comme une gamine prise en flagrant délit et tu attends bêtement que quelque chose se passe sans récupérer le bouquin. tu sursautes quand il reprend la parole et ton regard se pose sur ses mains, grandes et belles. tu restes encore quelques secondes à les observer avant de prendre l’objet d’entre ses doigts. « pardon. désolée. » que tu murmures alors que tu viens enlacer la couverture du livre, le plaquant contre ta poitrine. « merci encore… et désolée. » que tu redis, le rouge te montant toujours aux joues alors que cette fois, ton regard ne se détache pas de lui. tu étudies son visage, comme tu l’aurais fait pour un cours de dessin et sans t’en rendre compte, tu dis dans un souffle. « t’es beau. »

Lorsque la belle prend la parole pour lui intimer de se taire, la réaction d’Orion ne se fait pas attendre et c’est un regard dès plus noir qu’il adresse à l’inconnu, tandis qu’il vient lancer d’un ton agacé « toi tais-toi putain. » lui lance-t-il méchamment alors qu’il attend que la douleur s’estompe pour rajouter « Et ne me dis pas ce que je dois faire. Je déteste ça. » lui fit-il comprendre alors qu’il soupire bruyamment et se redresse pour à nouveau toiser la jeune femme de toute sa hauteur, et venir lui rendre à nouveau le bouquin.  Un livre qu’elle ne prend entre ses mains que quelques longues secondes plus tard, de trop longues secondes pour Orion qui vient faire claquer sa langue contre son palais. « T’as de quoi t’excuser. » lui dit-il alors avant de faire glisser son regard sur son corps, lentement très lentement, l’observant sur toutes les coutures avant de rouler des yeux « aish arrête de me remercier et de t’excuser c’est chiant. » marmonne-t-il dans sa barbe inexistante avant d’écarquiller les yeux en entendant de nouveau la voix de la jeune femme. Beau ? Venait-elle vraiment de dire ça à voix haute ? S’étonne Orion, avant d’afficher un petit sourire en coin et se pencher légèrement sur elle pour murmurer tout contre son visage. « C’est que mademoiselle la maladroite va directement au but. » lui dit-il en souriant de plus belle, tandis qu’il rajoute en lui offrant à la fin de sa phrase un petit clin d’œil « Toi aussi t’es canon. »

elle sursaute au ton employé et au regard qu’il pose sur elle. elle a un peu peur il faut l’avouer. il est intimidant cet étudiant, encore plus quand il la regarde de cette manière. jinhee se sent toute petite et recule un peu sous le coup de la surprise et baisse la tête, gênée par son comportement, totalement soumise à ce nouveau venu. lorsqu’elle récupère le livre qu’elle lui a fait tomber sur les pieds, elle s’excuse encore et reste la tête baissée quand il reprend la parole. la jeune femme réitère alors ses excuses et remerciement, ce qui a le don d’énerver le plus grand qui ne se gêne pas pour lui en faire part. à nouveau, jinhee se recroqueville sur elle-même, légèrement apeurée. il continue de l’impressionner à cause du ton qu’il emploie et de son comportement. « désolée. » qu’elle couine tandis qu’elle sent un élan de courage s’emparer d’elle pour lui faire lever la tête vers l’étudiant qu’elle ne connaissait pas avant cette rencontre. elle étudie son visage, détaille chaque partie dans sa tête. c’est l’étudiante en art qui parle et elle ne peut pas s’empêcher de parler à voix haute, laissant ses pensées s’échapper de ses lèvres en une affirmation soufflée. il est beau, très beau même et il doit le savoir parce qu’un sourire s’affiche sur ses lèvres et qu’il s’avance vers elle, tandis que la chu se rend compte qu’elle a laissé sa voix sortir. elle sent aussitôt que ses joues deviennent rouges et elle balbutie quelques mots incompréhensifs. si akiko, sa cousine, avait été à sa place, elle aurait attrapé le col de cet inconnu pour l’embrasser. mais jinhee n’était pas elle, et ne le serait probablement jamais. du coup, elle se met à expliquer pourquoi elle a dit ça, pour éviter de passer pour une cruche, sans se rendre compte qu’elle s’enfonce toujours un peu plus. « je suis étudiante en art… c’est pour ça. tu as un beau visage… il a les proportions parfaites pour être dessiné. » elle se recule par réflexe et mesure de sécurité. elle a besoin de son espace personnel pour respirer à nouveau normalement. « je suis pas attirée par toi. » lance-t-elle autant pour qu’il enlève ce sourire de ses lèvres que parce qu’elle ne veut pas qu’il la taquine à cause de ce qu’elle a dit.

Voir la jeune femme aussi désemparée et surtout si morte de peur face à lui avait pour conséquence de faire jubiler intérieurement Orion qui s’amusait à la voir se noyer dans des émotions si intenses. En bon vampire qu’il était notre beau psychopathe en plus d’adorer le goût et la vue du sang, se nourrissait de la peur et des émotions des autres. Et la douce artiste en était un excellent exemple. Ainsi, Orion n’hésita pas à profiter de son léger lapsus pour se rapprocher de la belle, et murmurer à quelques centimètres seulement de son visage des mots qui vinrent teinter les douces joues de sa camarade. Rapidement, celle-ci se recula alors par réflexe murmurant et baragouinant des mots qu’il ne comprit pas, puis finalement tentant de se justifier. Malheureusement pour elle, Orion n’était pas dupe et presque immédiatement il se mit à rire, se redressant à son tour pour faire glisser de longues secondes son regard sur le corps de l’inconnue, observant chaque parcelle de celui-ci avant de lui dire d’une voix pleine de sous-entendues « Si mon visage possède des proportions parfaites joli cœur, je suis heureux de t’annoncer que ton corps les possède lui aussi … Tu sais quoi ? Je serais ravie de le dessiner pour toi, ce si joli corps se doit d’être admiré ma belle. Me laisserais-tu te dessiner ? » questionna-t-il en souriant avant de venir mordre sa lèvre inférieure, avant de sourire en coin « ce n’est qu’une question de temps avant que tu ne le sois. D’ailleurs quel nom porte notre fameuse maladroite ? »

elle se sent stupide de s’excuser, stupide de lui expliquer les raisons qui l’ont poussé à dire qu’il était beau, et encore plus stupide à dire qu’il ne l’attire pas. elle lui a avoué qu’elle le trouvait beau, bien sûr qu’il est attirant physiquement. il représente tout ce qu’elle attend d’un mec. il a l’air cultivé et gentil avec les femmes. sauf qu’elle ne veut pas qu’il le sache et elle se justifie maladroitement. trop sûrement parce qu’il se met à rire. jinhee se sent vexée avec sa réaction et elle se retient de croiser les bras sur sa poitrine, à cause du bouquin qu’elle tient dans les mains. elle ne prendrait pas le risque de le refaire tomber sur le jeune homme. elle se met à rougir encore plus quand il reprend la parole. pourquoi se met-il à parler de ça ? pire pourquoi elle se dit qu’elle le laisserait bien la dessiner. elle ouvre la bouche pour répondre, mais elle est coupée une fois encore par la voix de l’inconnu. « jinhee… » murmure-t-elle presque trop bas pour qu’il l’entende. « je m’appelle jinhee et toi ? » reprend-elle avec un peu plus d’assurance après s’être raclé la gorge. elle élude sa question sur le fait de la dessiner exprès et elle plante son regard qu’elle se veut confiant sur lui. « tu as l’air quand même vachement sûr de toi. tu crois vraiment que je pourrai être attirée par toi ? prétentieux. » elle n’est sûre d’elle qu’en apparence. s’il gratte un peu, il verra bien que ce n’est plus le cas.

« Jinhee… » répète alors l’américain avec un tendre sourire « C’est joli Jinhee … Tout  comme toi. » lui murmure-t-il d’une voix grave et sensuelle qui en ferait chavirer plus d’une, plus d’une sauf elle apparemment pense le garçon alors qu’il l’observe attentivement, hésitant quelques seconde avant de répondre « Orion. », il marque une pause et reprend « Comme la constellation. » ajoute-t-il comme si il avait besoin d’indiquer ce fait, alors qu’il se rapproche de la jeune femme, pour lentement mais surement la coincer entre son corps et l’étagère où repose les nombreux livres de la bibliothèque. « Prétentieux ? Ne me mens pas Jinhee, tout chez toi indique le fait que je ne te laisse pas indifférent … Et tu sais quoi ? Je suis même prêt à te proposer un rendez-vous, rien que toi et moi. Ça ne t’intéresse pas de sortir avec un prétentieux tel que moi ma douce ? » demande-t-il avant de glisser sa main entre eux et récupérer le livre qu’elle avait entre ses mains pour le replacer en haut de l’étagère, un sourire narquois aux lèvres. « Regarde donc, c’est malin tu n’as plus de bouquin pour réviser … C’est un signe qu’il faut que tu acceptes pas vrai ? » lui dit-il en souriant de plus belle, tandis qu’il vient glisser ses doigts sur le menton de la jeune femme, pour la forcer à redresser le visage et le regarder dans les yeux « Alors ? Plutôt cinéma ou restaurant ? » questionne-t-il avec cet éternel sourire aux lèvres, ce si beau et tendre sourire qui en réalité ne faisait que masquer la sombre vérité. Orion était intéressé par Jinhee et pas pour la plus belle des raisons … Il avait besoin d’une nouvelle proie, d’un nouveau jouet qu’il allait pouvoir dresser et détruire à sa guise, et soyons honnête surtout baiser comme il aime.

les compliments qu’il lui fait ainsi que la façon dont il a de répéter son prénom la font rougir un peu plus. elle n’est plus habituée à tout ça et même si nagisa lui en faisait, ce n’est pas pareil parce que ce mec est un inconnu. enfin plus si inconnu que ça, puisque maintenant, elle sait son prénom. orion, comme la constellation. s’il le dit. elle ne va pas le contredire sur ça. elle n’y connait rien en astronomie et elle n’a pas réellement envie de s’y intéresser. ce n’est pas quelque chose qui lui servira plus tard. jinhee ouvre donc la bouche pour complimenter également son prénom mais n’a pas réellement le temps de le faire. elle se retrouve bloquée entre lui et la bibliothèque et ça ne lui plait que moyennement. son cœur bat la chamade alors que ses joues prennent une couleur écarlate. elle n’aime pas beaucoup cette situation. vraiment pas même. orion rebondit sur ses propos et elle secoue la tête. non, elle ne veut pas sortir avec lui. elle veut simplement qu’il la laisse tranquille maintenant. elle serre même le livre dans ses bras en espérant qu’il lui servira de bouclier contre cet homme. sauf qu’il a la bonne idée de lui enlever des mains pour le replacer en hauteur, là où sa petite taille ne lui permet pas de l’attraper. « hey ! mon livre. » qu’elle geint, cherchant à tout prix un moyen de lui faire ravaler ce sourire narquois. elle ne le supporte pas et n’a qu’une envie le taper pour qu’il la laisse tranquille. le jeune homme reprend une nouvelle fois la parole et elle détourne le regard. « non j’ai autre chose à faire. » oui elle avait autre chose à faire, réviser un peu et surtout, sortir pour arrêter de se morfondre sur la perte de son petit ami et sa stérilité. mais une fois encore, il n’en fait qu’à sa tête et jinhee se retrouve obligée de le regarder. elle est happée par son regard et son sourire la fait fondre, si bien que lorsqu’il insiste, elle hésite vraiment à accepter. « pourquoi un rendez-vous ? t’as pas l’air d’être le genre de mec romantique. » elle ne se base que sur son apparence. « tu veux juste mon corps pas vrai ? alors pourquoi tu t’emmerdes à me proposer un rencard ? » elle ne comprenait pas sa démarche.