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Let me go ! ft. Jeong Caïn
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Re: Let me go ! ft. Jeong Caïn | Mer 26 Juin - 23:11 Citer EditerSupprimer
Let me go !
Janggok Hye Mi & Jeong Caïn
et ce fut le début de sa plus grande dépendance.
Je l'écoutais. Et plus il parlait, plus il m'énervait. Il me fait tellement penser au genre d'hommes que je déteste. Je plonge mon regard dans le sien et le laisse dire tout ce qu'il a sur le coeur. Si cela peut le soulager, après tout, pourquoi pas. Oui. Je le regardais. Et plus mon regard s'ancre au sien, plus ma déception grandit.Tout en lui respire l'assurance et... l'arrogance ? Je ne saurais dire. Je ne saurais comment le décrire mais il m'est insupportable. Ses paroles, ses commentaires, son avis ne m'importent pas. Ils me fatiguent et m'épuisent l'esprit. Pourquoi ais-je tenté de discuter avec un homme tel que lui ? Pourquoi ais-je craqué ? Pourquoi me suis-je laissé aller ? Il ne mérite pas cela. Et je ne le mérite pas non plus. Bientôt, tout ceci sera terminé. Bientôt nous quitterons la vie de l'autre, pour toujours et pour le bien de tout le monde. Il me suffit, seulement, d'être un peu patiente. Je reprends donc ma place et bois d'une traite le verre d'eau qui était mien jusqu'à lors.
Je croise les jambes ainsi que mes bras. Je continue de le regarder. De le détailler. De le juger. Je n'ai pu m'empêcher de grimacer lors de sa première réaction. Cette langue étrangère était loin d'être belle à entendre. Du russe ou de l'allemand ? Je ne sais pas. Je ne veux pas savoir. Encore un détail déplaisant chez lui. Je laisse échapper un souffle. Seule réponse, parmi ce long silence, que je lui sers depuis qu'il ait fini de parler. J'aurais aimé lui répondre mais à quoi bon ? Pour qu'il réplique de manière encore plus cinglante ? Je pense que ça n'en vaut pas la peine. Nous userions de la salive pour rien. Autant se taire et attendre. Oui. Attendre la délivrance et pouvoir quitter ce lieu maudit. Car, à coup sûr, je ne remettrais plus jamais les pieds ici. Oh non. Jamais. Sauf si bien sûr, cela pourrait me permettre de me venger. Et dans lequel cas, il regrettera de m'avoir sous-estimé. Car je suis loin d'être faible. Et je deviendrais une excellente journaliste. Quant à lui, il est et restera une bien piètre personne.
Il souhaite que j'attende. Des preuves, c'est bien cela ? Très bien. J'attends. Et lorsque que ça arrivera, je partirais aussi vite que le vent lors d'une tempête. Tel un ouragan déchaîné et immortel. Je décide d'enfin détourner le regard. Il a déjà bien trop profité de cet échange que je n'accorde pas si facilement, d'habitude. Il est temps d'y mettre fin. Je regarde, alors, l'un de ses murs. Loin d'être agréable à voir mais je m'en contenterais car ils se rendront vite compte de mon innocence. J'en suis persuadée. Le contraire ne peut exister. Je me retiens de laisser échapper un second souffle. Il pourrait en profiter pour répliquer de nouveau. Hors, j'ai déjà bien assez entendu sa voix pour le restant de ma vie. J'espère qu'il comprendra mon souhait et qu'il me laissera tranquille, en paix, dans le silence reposant qui nous berce depuis quelques minutes.
Ses réflexions continuent de défiler et je me les remémore en boucle. Cela me fit sourire en coin. De manière presque forcée, comme une sorte de rictus. Il mériterait une bonne correction pour oser se comporter de la sorte. Encore un qui n'a pas été éduqué correctement ou qui s'est foutu de l'autorité de ses parents. Mais pourquoi est-ce que cela m'énerve autant ? Est-ce la réaction qu'il désirait de moi ? Si c'est le cas, alors il a gagné. Il souhaitait peut-être mon silence, de nouveau. Et me voilà en train de lui offrir. Gracieusement. Générosement. Dois-je donc aller contre lui ? Et parler de nouveau ? Ou bien, suis-je déjà dans l'affront ? Car, oui, peut-être qu'il souhaitait que je réplique, à mon tour, et non pas que je me taise. Et dans ce cas, je serais donc la gagnante. Que souhaitait-il vraiment ? Pourquoi ais-je l'impression qu'il n'est pas totalement franc avec moi ? J'ai du mal à l'analyser. Pourtant, d'habitude, j'arrive assez facilement à cerner les inconnus. Surtout les hommes. Mais lui, c'est un grand mystère. Un mystère complet. Dans d'autres circonstances, j'aurais certainement voulu percer son secret. Mais ce n'est plus le cas. Ou pas le cas, suivant l'avis extérieur que chacun peut avoir. Mon souhait actuel ? La chose que je désire le plus en ce moment même ? Le fuir. Pour toujours et à tout jamais.
Je croise les jambes ainsi que mes bras. Je continue de le regarder. De le détailler. De le juger. Je n'ai pu m'empêcher de grimacer lors de sa première réaction. Cette langue étrangère était loin d'être belle à entendre. Du russe ou de l'allemand ? Je ne sais pas. Je ne veux pas savoir. Encore un détail déplaisant chez lui. Je laisse échapper un souffle. Seule réponse, parmi ce long silence, que je lui sers depuis qu'il ait fini de parler. J'aurais aimé lui répondre mais à quoi bon ? Pour qu'il réplique de manière encore plus cinglante ? Je pense que ça n'en vaut pas la peine. Nous userions de la salive pour rien. Autant se taire et attendre. Oui. Attendre la délivrance et pouvoir quitter ce lieu maudit. Car, à coup sûr, je ne remettrais plus jamais les pieds ici. Oh non. Jamais. Sauf si bien sûr, cela pourrait me permettre de me venger. Et dans lequel cas, il regrettera de m'avoir sous-estimé. Car je suis loin d'être faible. Et je deviendrais une excellente journaliste. Quant à lui, il est et restera une bien piètre personne.
Il souhaite que j'attende. Des preuves, c'est bien cela ? Très bien. J'attends. Et lorsque que ça arrivera, je partirais aussi vite que le vent lors d'une tempête. Tel un ouragan déchaîné et immortel. Je décide d'enfin détourner le regard. Il a déjà bien trop profité de cet échange que je n'accorde pas si facilement, d'habitude. Il est temps d'y mettre fin. Je regarde, alors, l'un de ses murs. Loin d'être agréable à voir mais je m'en contenterais car ils se rendront vite compte de mon innocence. J'en suis persuadée. Le contraire ne peut exister. Je me retiens de laisser échapper un second souffle. Il pourrait en profiter pour répliquer de nouveau. Hors, j'ai déjà bien assez entendu sa voix pour le restant de ma vie. J'espère qu'il comprendra mon souhait et qu'il me laissera tranquille, en paix, dans le silence reposant qui nous berce depuis quelques minutes.
Ses réflexions continuent de défiler et je me les remémore en boucle. Cela me fit sourire en coin. De manière presque forcée, comme une sorte de rictus. Il mériterait une bonne correction pour oser se comporter de la sorte. Encore un qui n'a pas été éduqué correctement ou qui s'est foutu de l'autorité de ses parents. Mais pourquoi est-ce que cela m'énerve autant ? Est-ce la réaction qu'il désirait de moi ? Si c'est le cas, alors il a gagné. Il souhaitait peut-être mon silence, de nouveau. Et me voilà en train de lui offrir. Gracieusement. Générosement. Dois-je donc aller contre lui ? Et parler de nouveau ? Ou bien, suis-je déjà dans l'affront ? Car, oui, peut-être qu'il souhaitait que je réplique, à mon tour, et non pas que je me taise. Et dans ce cas, je serais donc la gagnante. Que souhaitait-il vraiment ? Pourquoi ais-je l'impression qu'il n'est pas totalement franc avec moi ? J'ai du mal à l'analyser. Pourtant, d'habitude, j'arrive assez facilement à cerner les inconnus. Surtout les hommes. Mais lui, c'est un grand mystère. Un mystère complet. Dans d'autres circonstances, j'aurais certainement voulu percer son secret. Mais ce n'est plus le cas. Ou pas le cas, suivant l'avis extérieur que chacun peut avoir. Mon souhait actuel ? La chose que je désire le plus en ce moment même ? Le fuir. Pour toujours et à tout jamais.
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Re: Let me go ! ft. Jeong Caïn | Ven 28 Juin - 8:31 Citer EditerSupprimer
Let me go !
Janggok Hye Mi & Jeong Caïn
Proverbes 10 : 12 La haine excite des querelles, Mais l'amour couvre toutes les fautes.
Elle s’est rassise. Elle s’est tue. Décidément. Quel bout de femme. Il en avait rarement vu des pareils. Elle continua à le défier du regard, il le soutint avec une expression neutre. Ne détourna le sien que quand finalement elle rompit leur contact visuel. Il respira, enfin. Il ne s’était même pas rendu compte qu’il manquait d’air. Il enclencha l’humidificateur qui se trouvait à ses côtés.
Ce silence, il était revenu. Ce silence, il s’y complaisait. Il était fatigué de sa journée, il y avait eu trop de bruit, trop de musique, trop de cris. Cette Hye Mi lui en avait rajouté une certaine couche. Elle ne le fixait plus alors il l’observa discrètement. Il aurait dû lui demander son âge. Il pouvait encore le faire, c’est vrai. Mais, bizarrement, il ne voulait pas briser l’étrange tranquillité de cet instant. Même dans sa robe de soirée, elle lui paraissait jeune. Plus jeune que lui, pas non plus une enfant, mais on devait souvent se tromper à lui donner à peine une petit vingtaine. Dans son caractère aussi il y avait une certaine immaturité. Cet incapacité à contrôler ses émotions, même quand ainsi, elle ne faisait rien, ne parlait pas. On pouvait lire en elle comme dans un livre ouvert. Elle passait rapidement de la peur à la colère, ne savait pas se contenir dans une situation où elle aurait eu tout intérêt à rester calme. Quelle journaliste ferait-elle si elle en devenait vraiment une ! Une de celle qui ne voulait pas la jambe dans laquelle elle venait de mordre avant de n’y perdre son entière dentition. De la bêtise, de la naïveté, ou de l’ignorance, appelez cela comme vous voulez, il la trouvait en tout cas rafraîchissante. Par certains aspects, elle lui rappela Cameron, son ex-meilleure amie, dans leur jeunesse. Tellement sûre d’elle qu’elle en faisait n’importe quoi… avec assurance. ( Ou alors était-ce à son jeune lui qu’elle lui faisait penser ? - mais il n’aurait pas voulu l’avouer - )
Deux promesses contradictoires qu’elle lui laissait. Celui de venir laver l’affront qu’il lui faisait en essayant de régler tranquillement son accusation de vol. Et celle de ne plus jamais revenir. Pour autant, il savait qu’il la reverrait bientôt… et régulièrement. Une espèce de pressentiment qui le mit un peu mal à l’aise autant qu’il le remplit d’une joie qu’il aurait eu du mal à expliquer. C’était un mélange de la détermination qu’il avait pu lire dans ses yeux et de cette impression qu’il avait que sans raison bien apparente, elle le détestait. Ne serait-ce pas sa première ennemie qu’il avait un peu de mal à comprendre un sentiment si fort. Qu’avait-il fait bon sang pour mériter qu’elle le dévisage ainsi ? Il avait pourtant été prévenant avec elle, voire gentil, s’était montré professionnel et n’avait haussé le ton qu’à juste titre. Ou alors, c’était une totale emmerdeuse. Mais ça, il le découvrirait bien assez vite, n’est-ce pas ?
Caïn acheva de détourner son attention sur autre chose quand son téléphone personnel se mit à vibrer. Sûrement pas un message d’Abel qui trouvait que l’heure était tardive et s’inquiétait de savoir quand il allait rentrer. Cet abruti. Il était plus probable qu’il soit déjà en train de rendre les boissons qu’il avait consommé dans la journée dans un coin de rue sombre à moitié mort ou alors à s’attirer des ennuis en sonnant une énième fois aux portes de pauvres citoyens tranquillement endormis. Et comme toujours, il allait réveiller son cher frère en rentrant très bruyamment aux aurores. Il se mit à compter les heures de sommeil qu’il allait pouvoir attraper, trop peu il le craignait. Il soupira et son souffle fit écho à celui de la jeune femme. Il releva la tête, surpris. Qu’est-ce qu’elle avait encore celle là ? Il lui jeta un air désapprobateur et se replongea dans sa conversation téléphonique. Ses paupières étaient lourdes, sa tête tombait de plus dans la main qui la soutenait. Il se leva pour ne pas s’endormir. Finit d’un cul sec son verre, reprit celui de sa cliente, les ramena au mini-bar et resservit un verre d’eau – accompagné d’un glaçon cette fois – à la jeune femme. Un message arriva sur son portable professionnel cette fois. Il le passa en revu en quelques secondes et sans prendre le temps d’y répondre, il se releva brusquement et ouvrit la porte avec une telle rapidité que le « gorille » en sursautant.
« Madame Janggok, vous allez pouvoir repartir vers vos si aimées amies pour finir votre petite soirée. Le malentendu est réglé, je n’ai aucune raison de vous retenir plus longtemps. Monsieur Kim va vous escorter. » déclara-t-il, un grand sourire sur le visage.
Il se retourna vers son employé et ajouta, cette fois avec un ton neutre : « Tu veilleras à présenter tes excuses à la jeune femme. Apporte personnellement une bouteille de Dom Perignon pour fêter l’anniversaire de son amie et dit leur que le reste des consommations seront offert par la maison pour la gêne occasionnée. En vérité, elles seraient retenues du salaire de ce crétin et il semblait bien l’avoir compris à voir sa mine déconfite.
Et avant que sa prisonnière n’ai eu le temps de s’échapper. Il tendit la main en sa direction.
« Madame. J’ai été ravi de faire votre connaissance. »
Un sourire presque carnassier rayonnait sur son visage. Il aurait difficile de se foutre plus ouvertement de sa gueule.
Ce silence, il était revenu. Ce silence, il s’y complaisait. Il était fatigué de sa journée, il y avait eu trop de bruit, trop de musique, trop de cris. Cette Hye Mi lui en avait rajouté une certaine couche. Elle ne le fixait plus alors il l’observa discrètement. Il aurait dû lui demander son âge. Il pouvait encore le faire, c’est vrai. Mais, bizarrement, il ne voulait pas briser l’étrange tranquillité de cet instant. Même dans sa robe de soirée, elle lui paraissait jeune. Plus jeune que lui, pas non plus une enfant, mais on devait souvent se tromper à lui donner à peine une petit vingtaine. Dans son caractère aussi il y avait une certaine immaturité. Cet incapacité à contrôler ses émotions, même quand ainsi, elle ne faisait rien, ne parlait pas. On pouvait lire en elle comme dans un livre ouvert. Elle passait rapidement de la peur à la colère, ne savait pas se contenir dans une situation où elle aurait eu tout intérêt à rester calme. Quelle journaliste ferait-elle si elle en devenait vraiment une ! Une de celle qui ne voulait pas la jambe dans laquelle elle venait de mordre avant de n’y perdre son entière dentition. De la bêtise, de la naïveté, ou de l’ignorance, appelez cela comme vous voulez, il la trouvait en tout cas rafraîchissante. Par certains aspects, elle lui rappela Cameron, son ex-meilleure amie, dans leur jeunesse. Tellement sûre d’elle qu’elle en faisait n’importe quoi… avec assurance. ( Ou alors était-ce à son jeune lui qu’elle lui faisait penser ? - mais il n’aurait pas voulu l’avouer - )
Deux promesses contradictoires qu’elle lui laissait. Celui de venir laver l’affront qu’il lui faisait en essayant de régler tranquillement son accusation de vol. Et celle de ne plus jamais revenir. Pour autant, il savait qu’il la reverrait bientôt… et régulièrement. Une espèce de pressentiment qui le mit un peu mal à l’aise autant qu’il le remplit d’une joie qu’il aurait eu du mal à expliquer. C’était un mélange de la détermination qu’il avait pu lire dans ses yeux et de cette impression qu’il avait que sans raison bien apparente, elle le détestait. Ne serait-ce pas sa première ennemie qu’il avait un peu de mal à comprendre un sentiment si fort. Qu’avait-il fait bon sang pour mériter qu’elle le dévisage ainsi ? Il avait pourtant été prévenant avec elle, voire gentil, s’était montré professionnel et n’avait haussé le ton qu’à juste titre. Ou alors, c’était une totale emmerdeuse. Mais ça, il le découvrirait bien assez vite, n’est-ce pas ?
Caïn acheva de détourner son attention sur autre chose quand son téléphone personnel se mit à vibrer. Sûrement pas un message d’Abel qui trouvait que l’heure était tardive et s’inquiétait de savoir quand il allait rentrer. Cet abruti. Il était plus probable qu’il soit déjà en train de rendre les boissons qu’il avait consommé dans la journée dans un coin de rue sombre à moitié mort ou alors à s’attirer des ennuis en sonnant une énième fois aux portes de pauvres citoyens tranquillement endormis. Et comme toujours, il allait réveiller son cher frère en rentrant très bruyamment aux aurores. Il se mit à compter les heures de sommeil qu’il allait pouvoir attraper, trop peu il le craignait. Il soupira et son souffle fit écho à celui de la jeune femme. Il releva la tête, surpris. Qu’est-ce qu’elle avait encore celle là ? Il lui jeta un air désapprobateur et se replongea dans sa conversation téléphonique. Ses paupières étaient lourdes, sa tête tombait de plus dans la main qui la soutenait. Il se leva pour ne pas s’endormir. Finit d’un cul sec son verre, reprit celui de sa cliente, les ramena au mini-bar et resservit un verre d’eau – accompagné d’un glaçon cette fois – à la jeune femme. Un message arriva sur son portable professionnel cette fois. Il le passa en revu en quelques secondes et sans prendre le temps d’y répondre, il se releva brusquement et ouvrit la porte avec une telle rapidité que le « gorille » en sursautant.
« Madame Janggok, vous allez pouvoir repartir vers vos si aimées amies pour finir votre petite soirée. Le malentendu est réglé, je n’ai aucune raison de vous retenir plus longtemps. Monsieur Kim va vous escorter. » déclara-t-il, un grand sourire sur le visage.
Il se retourna vers son employé et ajouta, cette fois avec un ton neutre : « Tu veilleras à présenter tes excuses à la jeune femme. Apporte personnellement une bouteille de Dom Perignon pour fêter l’anniversaire de son amie et dit leur que le reste des consommations seront offert par la maison pour la gêne occasionnée. En vérité, elles seraient retenues du salaire de ce crétin et il semblait bien l’avoir compris à voir sa mine déconfite.
Et avant que sa prisonnière n’ai eu le temps de s’échapper. Il tendit la main en sa direction.
« Madame. J’ai été ravi de faire votre connaissance. »
Un sourire presque carnassier rayonnait sur son visage. Il aurait difficile de se foutre plus ouvertement de sa gueule.
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Re: Let me go ! ft. Jeong Caïn | Sam 29 Juin - 0:11 Citer EditerSupprimer
Let me go !
Janggok Hye Mi & Jeong Caïn
et ce fut le début de sa plus grande dépendance.
Le silence. Ce troisième compagnon présent dans la pièce. Cela me rendit même mal à l'aise, au bout d'un moment. Tellement que je me suis sentie obligée de le regarder. Du coin de l'oeil. Le plus discrètement possible. Il semblait bien plus occupé par son téléphone que par ma présence, dorénavant. C'était une bonne chose. Non ? Alors, pourquoi sentais-je mes lèvres esquisser une grimace comme si son comportement me vexait ? N'importe quoi. Pourquoi est-ce que cela compterait ? Il n'y a aucune raison pour que ça le soit. Important. Alors, passons à autre chose.
Il le fit lui même en se levant assez brusquement. Je ne m'y attendais pas. Je me sentis, alors, sursauter de surprise. Le suivant du regard, je vis qu'il nous remplit, de nouveau, nos verres et hausse un sourcil. Pourquoi un tel comportement, maintenant ? Si soudainement ? Il est assez rare pour moi de l'admettre mais cet homme m'intrigue. Tout en lui semble m'intéresser pour une raison que j'ignore mais que je finirais par découvrir, un jour, pour sûr. Il était évident qu'il était différent pour moi. Restait à savoir en quoi. La partie la plus importante mais aussi la plus dangereuse. Personne ne sait qui il est, après tout. De manière générale, si. Mais personnellement ? Pour moi ? Qui pourrait m'apporter la réponse à ma question ? Est-il un homme dont j'ai besoin dans mon futur ?
- Merci... murmurais-je, doucement, suite à la réception de ce deuxième verre.
Pourquoi est-ce que je viens de le remercier ? Que m'arrive-t-il ? Est-il en train de m'hypnotiser ? Alors que je continuais de l'observer de mon oeil discret, je le vis s'occuper, à nouveau, de l'un de ses téléphones. Décidément, ma présence ne compte plus, pour lui. Comme si je n'étais rien. Merci la politesse. Je comptais lui exprimer mon mécontentement mais il me prit, une fois de plus, au dépourvu. Cette fois, ce n'est pas pour me servir à boire mais pour aller ouvrir la porte. Qu'est-ce que cela veut dire ? Est-il sérieux ? Suis-je autorisée à m'en aller ? Je n'ai même pas le temps de demander qu'il me répond de suite. Cela devrait me satisfaire. Alors, pourquoi est-ce que le ton employé ainsi que le sourire qu'il arbore me paraissent faux ? Certainement parce qu'ils le sont. Il n'y a rien de plus déplaisant que de faire face à quelqu'un qui se moque de nous. Ouvertement. Comme il le fait, actuellement. Il mériterait de recevoir un rappel à l'ordre et au respect mais je ne suis pas sa mère.
- Enfin... dis-je, dans un souffle, avant de me lever et de m'approcher de la porte.
Je pensais pouvoir quitter cette pièce en silence. Il m'était impensable qu'il ait encore quelque chose à dire, après son discours hypocrite. Mais il faut croire que je l'ai sous-estimé. Oh oui. Même un peu trop. Car sa dernière réplique me figea sur place. Je le fixe, de nouveau. Cherchant le contact avec ses yeux, j'essaie de comprendre le sens caché de ses derniers mots, accompagnés de ce sourire que je n'aime décidément, et définitivement, pas. A quoi peut-il bien jouer ? J'hésitais entre plusieurs réactions. Plusieurs réponses. Une claque. Des injures. Non, trop violent. Le déni. La méprise. Non, trop froid. Je sais.
- Veuillez m'excuser, monsieur... commençais-je, poliment, tout en acceptant le contact avec sa main. Mais ce plaisir n'est pas partagé.
Et sur cette dernière réplique, je lui adresse un de mes plus beaux, et faux, sourires et retire ma main de la sienne. Avant de suivre, calmement, son employé. Je suis enfin débarrassée de cette histoire ridicule et de ce patron odieux. Vivement que je rentre chez moi afin d'oublier, à jamais, cette affreuse et abominable aventure.
Il le fit lui même en se levant assez brusquement. Je ne m'y attendais pas. Je me sentis, alors, sursauter de surprise. Le suivant du regard, je vis qu'il nous remplit, de nouveau, nos verres et hausse un sourcil. Pourquoi un tel comportement, maintenant ? Si soudainement ? Il est assez rare pour moi de l'admettre mais cet homme m'intrigue. Tout en lui semble m'intéresser pour une raison que j'ignore mais que je finirais par découvrir, un jour, pour sûr. Il était évident qu'il était différent pour moi. Restait à savoir en quoi. La partie la plus importante mais aussi la plus dangereuse. Personne ne sait qui il est, après tout. De manière générale, si. Mais personnellement ? Pour moi ? Qui pourrait m'apporter la réponse à ma question ? Est-il un homme dont j'ai besoin dans mon futur ?
- Merci... murmurais-je, doucement, suite à la réception de ce deuxième verre.
Pourquoi est-ce que je viens de le remercier ? Que m'arrive-t-il ? Est-il en train de m'hypnotiser ? Alors que je continuais de l'observer de mon oeil discret, je le vis s'occuper, à nouveau, de l'un de ses téléphones. Décidément, ma présence ne compte plus, pour lui. Comme si je n'étais rien. Merci la politesse. Je comptais lui exprimer mon mécontentement mais il me prit, une fois de plus, au dépourvu. Cette fois, ce n'est pas pour me servir à boire mais pour aller ouvrir la porte. Qu'est-ce que cela veut dire ? Est-il sérieux ? Suis-je autorisée à m'en aller ? Je n'ai même pas le temps de demander qu'il me répond de suite. Cela devrait me satisfaire. Alors, pourquoi est-ce que le ton employé ainsi que le sourire qu'il arbore me paraissent faux ? Certainement parce qu'ils le sont. Il n'y a rien de plus déplaisant que de faire face à quelqu'un qui se moque de nous. Ouvertement. Comme il le fait, actuellement. Il mériterait de recevoir un rappel à l'ordre et au respect mais je ne suis pas sa mère.
- Enfin... dis-je, dans un souffle, avant de me lever et de m'approcher de la porte.
Je pensais pouvoir quitter cette pièce en silence. Il m'était impensable qu'il ait encore quelque chose à dire, après son discours hypocrite. Mais il faut croire que je l'ai sous-estimé. Oh oui. Même un peu trop. Car sa dernière réplique me figea sur place. Je le fixe, de nouveau. Cherchant le contact avec ses yeux, j'essaie de comprendre le sens caché de ses derniers mots, accompagnés de ce sourire que je n'aime décidément, et définitivement, pas. A quoi peut-il bien jouer ? J'hésitais entre plusieurs réactions. Plusieurs réponses. Une claque. Des injures. Non, trop violent. Le déni. La méprise. Non, trop froid. Je sais.
- Veuillez m'excuser, monsieur... commençais-je, poliment, tout en acceptant le contact avec sa main. Mais ce plaisir n'est pas partagé.
Et sur cette dernière réplique, je lui adresse un de mes plus beaux, et faux, sourires et retire ma main de la sienne. Avant de suivre, calmement, son employé. Je suis enfin débarrassée de cette histoire ridicule et de ce patron odieux. Vivement que je rentre chez moi afin d'oublier, à jamais, cette affreuse et abominable aventure.
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