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I meant to behave but there were so many other options ✰ Yeong
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Re: I meant to behave but there were so many other options ✰ Yeong | Lun 24 Juin - 23:45 Citer EditerSupprimer
Je soupire une fois de plus, la même ligne de mon cours en boucle dans ma tête comme ce fragment de musique qu'il répète inlassablement sans jamais parvenir à en être satisfait. J’envie la fluidité de ses pas et la facilité déconcertante avec laquelle il rend les gestes les plus techniques ridiculement faciles. Les mouvements sont simples mais réalisés avec une précision quasi-parfaite, je le sais parce que j’ai passé les vingt dernières minutes à me laisser distraire par le crescendo somehow envoutant de ses mouvements à la fois brusques et doux.
Si seulement ses entraînements n’étaient pas autant saccadés, sa frustration prenant le pas sur la mienne jusqu’à le faire complètement perdre pied.
Je n’entends pas la musique lorsqu’elle s’arrête. Le son de ma playlist continue dans mes écouteurs, lèvres pincées alors que je surligne bêtement le millième concept que je ne retiendrais pas ce soir. Je parviens seulement à saisir la fin de ce qu’il dit et pensant qu’il s’adresse à moi, je retire un airpod et j’aurais été incapable de dire avec certitude que le garçon qui jurait devant moi était le même que celui qui me proposait gentiment son aide tout à l’heure.
Ses éclats de voix sont effrayants, intransigeants envers sa performance et la curiosité me fait froncer les sourcils plus que l’irritation de le voir faire preuve de si peu de réserve lorsqu’il n’est pas seul dans la salle. Mais encore une fois, ce n’est pas comme s’il avait à me rendre des comptes, de toute façon totalement invisible alors que je me tenais à quelques mètres de lui pourtant.
Je le fixe en silence et balaye le studio avec de grands yeux ronds. Je sursaute quand sa canette heurte la surface de la table en bois près de la sono, si fort qu’elle s’écrase sous la pression qu’exerce sa main sur le métal. Il n'y a plus un seul bruit à part celui de sa respiration qui cherche à reprendre son rythme, usée et abusée par l'entraînement rigoureux qu'il s'inflige, ses cris et l'agacement palpable qui tord ses muscles et tend sa mâchoire sous sa peau.
Je trouve presque insultant qu’il admette aussi facilement avoir oublié ma présence et quand bien même je le lui aurais demandé un peu plus tôt. "Ravie d’être invisible." Si classe, si smooth que je roule des yeux. Encore une fois, je remarque comme son comportement a changé du fait de ma présence. Plus doux, plus conciliant et dans le silence qui nous entoure, je me sens obligée de lever les yeux une nouvelle fois de mes bouquins. Quelque chose me dit que ce n’est pas tant la perte momentanée de ses repères qui le rend aussi vulnérable mais l’écart de langage qu’il n’a pas su contrôler en ma présence et le calme dont il s’est départi en de mauvaises circonstances. C’était brusque et surprenant ; loin d’être un cas isolé cependant. "T’étais bien, cela dit." Cette phrase n’a aucun sens dans le contexte actuel. "Ta danse, je veux dire" pas lui, duh ! mon regard fuit vers mes flashcards que je m’applique à compléter, ou alors c’est seulement un moyen d’échapper à son regard "elle était bien." Je confie en pinçant doucement mes lèvres, les yeux rivés sur le papier comme une enfant concentrée sur son coloriage. Je sais pas pourquoi je lui dis tout ça, c’est niais et terriblement maladroit. "Si tu pouvais arrêter de stoper la musique toutes les deux secondes maintenant, ce serait mieux." Je fais remarquer, deadass sérieuse et sur un mood-switch complet, comme soulagée par l'existence de ce snarky comment final.
#LUNA #YEONGIE If I can only please one person a day then today isn’t your day. Tomorrow doesn’t look good either.
Je soupire une fois de plus, la même ligne de mon cours en boucle dans ma tête comme ce fragment de musique qu'il répète inlassablement sans jamais parvenir à en être satisfait. J’envie la fluidité de ses pas et la facilité déconcertante avec laquelle il rend les gestes les plus techniques ridiculement faciles. Les mouvements sont simples mais réalisés avec une précision quasi-parfaite, je le sais parce que j’ai passé les vingt dernières minutes à me laisser distraire par le crescendo somehow envoutant de ses mouvements à la fois brusques et doux.
Si seulement ses entraînements n’étaient pas autant saccadés, sa frustration prenant le pas sur la mienne jusqu’à le faire complètement perdre pied.
Je n’entends pas la musique lorsqu’elle s’arrête. Le son de ma playlist continue dans mes écouteurs, lèvres pincées alors que je surligne bêtement le millième concept que je ne retiendrais pas ce soir. Je parviens seulement à saisir la fin de ce qu’il dit et pensant qu’il s’adresse à moi, je retire un airpod et j’aurais été incapable de dire avec certitude que le garçon qui jurait devant moi était le même que celui qui me proposait gentiment son aide tout à l’heure.
Ses éclats de voix sont effrayants, intransigeants envers sa performance et la curiosité me fait froncer les sourcils plus que l’irritation de le voir faire preuve de si peu de réserve lorsqu’il n’est pas seul dans la salle. Mais encore une fois, ce n’est pas comme s’il avait à me rendre des comptes, de toute façon totalement invisible alors que je me tenais à quelques mètres de lui pourtant.
Je le fixe en silence et balaye le studio avec de grands yeux ronds. Je sursaute quand sa canette heurte la surface de la table en bois près de la sono, si fort qu’elle s’écrase sous la pression qu’exerce sa main sur le métal. Il n'y a plus un seul bruit à part celui de sa respiration qui cherche à reprendre son rythme, usée et abusée par l'entraînement rigoureux qu'il s'inflige, ses cris et l'agacement palpable qui tord ses muscles et tend sa mâchoire sous sa peau.
Je trouve presque insultant qu’il admette aussi facilement avoir oublié ma présence et quand bien même je le lui aurais demandé un peu plus tôt. "Ravie d’être invisible." Si classe, si smooth que je roule des yeux. Encore une fois, je remarque comme son comportement a changé du fait de ma présence. Plus doux, plus conciliant et dans le silence qui nous entoure, je me sens obligée de lever les yeux une nouvelle fois de mes bouquins. Quelque chose me dit que ce n’est pas tant la perte momentanée de ses repères qui le rend aussi vulnérable mais l’écart de langage qu’il n’a pas su contrôler en ma présence et le calme dont il s’est départi en de mauvaises circonstances. C’était brusque et surprenant ; loin d’être un cas isolé cependant. "T’étais bien, cela dit." Cette phrase n’a aucun sens dans le contexte actuel. "Ta danse, je veux dire" pas lui, duh ! mon regard fuit vers mes flashcards que je m’applique à compléter, ou alors c’est seulement un moyen d’échapper à son regard "elle était bien." Je confie en pinçant doucement mes lèvres, les yeux rivés sur le papier comme une enfant concentrée sur son coloriage. Je sais pas pourquoi je lui dis tout ça, c’est niais et terriblement maladroit. "Si tu pouvais arrêter de stoper la musique toutes les deux secondes maintenant, ce serait mieux." Je fais remarquer, deadass sérieuse et sur un mood-switch complet, comme soulagée par l'existence de ce snarky comment final.
SIAL
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Re: I meant to behave but there were so many other options ✰ Yeong | Mar 9 Juil - 0:21 Citer EditerSupprimer
it wasn't about making you mine, it was all about respect |
J’ai toujours un peu de mal à reprendre mon souffle au début, encore plus quand je me retrouve à vider le reste de ma canette en deux gorgées à cause de mon élan de colère. Ma respiration est saccadée, mes muscles sont tendus, j’ai déjà un peu de sueur qui perle sur mon front. Ce sera probablement pire dans quelques heures, parce que je n’ai certainement pas l’intention de m’arrêter là ; c’est à peine le début. C’est après ça que je me souviens que je suis pas tout seul. Je m’excuse auprès d’elle, je lui dis que c’est vraiment pas ce que je fais tout le temps. Je tourne la tête et je me mord la lèvre. « C’est—c’est pas l’idée, je te jure ! Je... je voulais pas vraiment t'oublier. Mais c'est tout le temps comme ça quand je danse. J'oublie toujours tout autour de moi. Il n'y a que la musique et mes mouvements, le reste n'existe plus. » J'essaye de reprendre ma respiration au fur et à mesure, je m'essuie le front avec mon t-shirt et je pose mon regard sur elle, j'essaye de lui faire comprendre que je suis vraiment désolé. Elle me redonne un peu le sourire avec ses mots suivants. « C'était–... enfin. Merci. J'ai fait un peu trop d'erreurs à mon goût, je dois recommencer. Jusqu'à ce que ce soit parfait. »
Je passe ma main dans la nuque au niveau de sa remarque, cependant. C'était pas vraiment voulu, mais elle doit pas le savoir. C'est l'une des rares personnes qui a l'occasion de me voir danser en dehors des cours, alors ça emmerde forcément au début. Puis on finit généralement par s'y habituer. En attendant, je dois reprendre du début. « Je sais pas, t'as rien remarqué qui allait pas ? Un mouvement particulier, un moment plus lent ou– merde, question stupide, t'as le nez dans tes cours. C'était con de ma part, t'as autre chose à faire que me regarder me dandiner sur du hip-hop. » Au moins, c'était dit. Je me penche pour récupérer ma bouteille d'eau dans mon sac, en boire une bonne gorgée pour m'hydrater la bouche. Je m'avance pour récupérer mon téléphone, vérifier les quelques messages et publications sur les réseaux sociaux, mais je me retrouve bien trop souvent à dériver le regard vers elle, parce que je suis envers et contre tout quelques peu inquiet de l'avoir effrayée avec mon écart comportemental. « J'espère vraiment que je t'ai pas effrayée, tout à l'heure. Je suis beaucoup trop dur avec moi-même. Je sais jamais faire rien d'autre que me blâmer, balançant sur tous les toits que c'est pas parfait alors que tous les autres me disent le contraire. C'est pas encore au niveau que je veux. C'est pas ce que je cherche à faire. Il y a toujours un truc pour me faire arrêter. » Et ça s'appelle le manque de confiance en soi, Yeong. Confiance en soi perdue depuis plus de deux ans déjà.
Je passe ma main dans la nuque au niveau de sa remarque, cependant. C'était pas vraiment voulu, mais elle doit pas le savoir. C'est l'une des rares personnes qui a l'occasion de me voir danser en dehors des cours, alors ça emmerde forcément au début. Puis on finit généralement par s'y habituer. En attendant, je dois reprendre du début. « Je sais pas, t'as rien remarqué qui allait pas ? Un mouvement particulier, un moment plus lent ou– merde, question stupide, t'as le nez dans tes cours. C'était con de ma part, t'as autre chose à faire que me regarder me dandiner sur du hip-hop. » Au moins, c'était dit. Je me penche pour récupérer ma bouteille d'eau dans mon sac, en boire une bonne gorgée pour m'hydrater la bouche. Je m'avance pour récupérer mon téléphone, vérifier les quelques messages et publications sur les réseaux sociaux, mais je me retrouve bien trop souvent à dériver le regard vers elle, parce que je suis envers et contre tout quelques peu inquiet de l'avoir effrayée avec mon écart comportemental. « J'espère vraiment que je t'ai pas effrayée, tout à l'heure. Je suis beaucoup trop dur avec moi-même. Je sais jamais faire rien d'autre que me blâmer, balançant sur tous les toits que c'est pas parfait alors que tous les autres me disent le contraire. C'est pas encore au niveau que je veux. C'est pas ce que je cherche à faire. Il y a toujours un truc pour me faire arrêter. » Et ça s'appelle le manque de confiance en soi, Yeong. Confiance en soi perdue depuis plus de deux ans déjà.
(c) ozzman
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Re: I meant to behave but there were so many other options ✰ Yeong | Dim 14 Juil - 21:29 Citer EditerSupprimer
Son air confiant disparaît, de petits bégaiements tombant en cascade de ses lèvres et sa moue, celle d'un chiot qui vient de se faire gronder. J'ouvre de grands yeux, les doigts resserrés autour de mon bouquin. "Relax, c'était pas un reproche" ou plutôt ça l'était, mais je m'attendais pas à ce qu'il le prenne autant à cœur vu comme depuis le début, mes remarques n'ont l'air d'avoir aucun effet sur lui "je survivrais si t'oubliais ma présence, t'en fais pas..." je murmure un peu troublée et j'espère que ce commentaire suffira à calmer son anxiété.
Son acharnement va si loin qu'en dépit de sa fatigue et même s'il n'arrive plus à aligner deux mots comme il ne devrait plus être en mesure d'aligner ses pas, il insiste devoir continuer à s'entraîner et ce même si ce n'est pas une bonne idée. J'acquiesce en silence et reporte mon attention sur les lignes du cours qui m'ont perdue depuis longtemps. Je peux sentir son regard qui s'attarde sur moi et j'ai beau l'ignorer, je peux rien y faire quand à nouveau, il s'adresse à moi avec une voix plus douce, modérée, presque suppliante.
Il parle tellement que je peux pas en placer une, je peux rien faire à part le regarder avec deux grands yeux ronds et lever un sourcil en me demandant s'il viendra un jour à bout de tout l'air qu'il y a dans ses poumons. Je snort en silence lorsqu'il assume que je dois avoir autre chose à faire que de le regarder se dandiner sur du hip-hop. Je sais pas ce qui me fait le plus jeter les yeux au ciel, le terme dandiner qui m'évoque des mouvements gras et grossiers qu'il est loin d'enchaîner ou le fait que, oui, techniquement je devrais me concentrer sur mes cours plutôt que d'être là, dans la salle de danse alors que j'ai rien à faire ici et seule dans mon coin avec ma panoplie de manuels chiants comme seul prétexte pour échapper à mes responsabilités.
Je profite de son inattention pour fermer mon livre dans un pop qui résonne à la fois comme un son agréable à mes oreilles, celui de la fin de la torture, mais aussi comme celui de l'abandon, le début de l'échec si on va dans ce sens-là... Il continue de parler en me montrant son dos, descendant une énième bouteille d'eau après la canette qui n'a pas bougé de là où elle s'est faite écrasée sur la table tout à l'heure. Et je m'approche de lui doucement, maintenant une distance entre nous en contournant la table du professeur pour m'installer sur l'extrémité la plus éloignée de lui. "Pourquoi mon opinion t'intéresse ? On se connaît même pas et en plus, je t'ai déjà dit que c'était bien, ne me fais pas me répéter." Je le surprends lorsqu'il goupille le bouchon de sa bouteille. "Je croirais pas les gens ici, de toute façon. Je suis là depuis quelques semaines mais j'ai déjà appris une chose : ils diraient n'importe quoi pour nous voir échouer et prendre nos places." Soi-disant de la bienveillance mais depuis que je suis là, j'ai seulement rencontré de l'arrogance et de l'envie, de la jalousie maladive. "En plus, t'as l'air exténué. Prends-le comme tu veux mais t'es pâle et si tu veux mon avis, plutôt que de descendre des boissons énergétiques, tu devrais plutôt manger, tu fais peine à voir." Je parle sur un ton calme et posé avant d'attraper le vestige de sa canette qui traîne derrière moi et l'envoyer en dunk dans la poubelle avec un léger sourire satisfait. "Tu parles trop, aussi. A cause de toi, j'arrive pas à me concentrer et j'arrive plus à réviser. Ce sera de ta faute si j'ai une sale note demain, tu devras t'en porter garant." Je m'arrête et il me fixe. Quoi ? C'était trop direct ?
#LUNA #YEONGIE If I can only please one person a day then today isn’t your day. Tomorrow doesn’t look good either.
Son air confiant disparaît, de petits bégaiements tombant en cascade de ses lèvres et sa moue, celle d'un chiot qui vient de se faire gronder. J'ouvre de grands yeux, les doigts resserrés autour de mon bouquin. "Relax, c'était pas un reproche" ou plutôt ça l'était, mais je m'attendais pas à ce qu'il le prenne autant à cœur vu comme depuis le début, mes remarques n'ont l'air d'avoir aucun effet sur lui "je survivrais si t'oubliais ma présence, t'en fais pas..." je murmure un peu troublée et j'espère que ce commentaire suffira à calmer son anxiété.
Son acharnement va si loin qu'en dépit de sa fatigue et même s'il n'arrive plus à aligner deux mots comme il ne devrait plus être en mesure d'aligner ses pas, il insiste devoir continuer à s'entraîner et ce même si ce n'est pas une bonne idée. J'acquiesce en silence et reporte mon attention sur les lignes du cours qui m'ont perdue depuis longtemps. Je peux sentir son regard qui s'attarde sur moi et j'ai beau l'ignorer, je peux rien y faire quand à nouveau, il s'adresse à moi avec une voix plus douce, modérée, presque suppliante.
Il parle tellement que je peux pas en placer une, je peux rien faire à part le regarder avec deux grands yeux ronds et lever un sourcil en me demandant s'il viendra un jour à bout de tout l'air qu'il y a dans ses poumons. Je snort en silence lorsqu'il assume que je dois avoir autre chose à faire que de le regarder se dandiner sur du hip-hop. Je sais pas ce qui me fait le plus jeter les yeux au ciel, le terme dandiner qui m'évoque des mouvements gras et grossiers qu'il est loin d'enchaîner ou le fait que, oui, techniquement je devrais me concentrer sur mes cours plutôt que d'être là, dans la salle de danse alors que j'ai rien à faire ici et seule dans mon coin avec ma panoplie de manuels chiants comme seul prétexte pour échapper à mes responsabilités.
Je profite de son inattention pour fermer mon livre dans un pop qui résonne à la fois comme un son agréable à mes oreilles, celui de la fin de la torture, mais aussi comme celui de l'abandon, le début de l'échec si on va dans ce sens-là... Il continue de parler en me montrant son dos, descendant une énième bouteille d'eau après la canette qui n'a pas bougé de là où elle s'est faite écrasée sur la table tout à l'heure. Et je m'approche de lui doucement, maintenant une distance entre nous en contournant la table du professeur pour m'installer sur l'extrémité la plus éloignée de lui. "Pourquoi mon opinion t'intéresse ? On se connaît même pas et en plus, je t'ai déjà dit que c'était bien, ne me fais pas me répéter." Je le surprends lorsqu'il goupille le bouchon de sa bouteille. "Je croirais pas les gens ici, de toute façon. Je suis là depuis quelques semaines mais j'ai déjà appris une chose : ils diraient n'importe quoi pour nous voir échouer et prendre nos places." Soi-disant de la bienveillance mais depuis que je suis là, j'ai seulement rencontré de l'arrogance et de l'envie, de la jalousie maladive. "En plus, t'as l'air exténué. Prends-le comme tu veux mais t'es pâle et si tu veux mon avis, plutôt que de descendre des boissons énergétiques, tu devrais plutôt manger, tu fais peine à voir." Je parle sur un ton calme et posé avant d'attraper le vestige de sa canette qui traîne derrière moi et l'envoyer en dunk dans la poubelle avec un léger sourire satisfait. "Tu parles trop, aussi. A cause de toi, j'arrive pas à me concentrer et j'arrive plus à réviser. Ce sera de ta faute si j'ai une sale note demain, tu devras t'en porter garant." Je m'arrête et il me fixe. Quoi ? C'était trop direct ?
SIAL
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Re: I meant to behave but there were so many other options ✰ Yeong | Sam 20 Juil - 6:08 Citer EditerSupprimer
it wasn't about making you mine, it was all about respect |
J'avais presque déjà à nouveau mit toute mon attention sur mon téléphone qu'elle me surprend en fermant son bouquin soudainement. Un léger sursaut m'échappe, je réussis à le faire taire, mais elle a de nouveau toute mon attention comme si je n'avais jamais décroché mon regard de son visage pendant tout ce temps. Elle se pose à l'autre extrémité de la table, et en temps normal j'aurais probablement eu le réflexe de me rapprocher un peu plus. Chose que je ne fais pas, parce que je crois qu'on va s'en tenir là sur les écarts comportementaux. Quand je l'entends à nouveau causer, je me retrouve à tourner la tête pour lever les yeux au ciel le temps d'un instant. Est-ce qu'elle sait ce que c'est qu'avoir du tact ? Je m'apprêtais à en placer une quand elle m'interrompt avant même que je le fasse, et ce qu'elle dit me fait froncer les sourcils. Je tourne la tête brusquement en la regardant avec un air sérieux. « Quoi, tu le penses vraiment ? » Sur le coup, ça me fait douter de toutes mes capacités en danse. Et s'ils se jouaient juste de moi en disant que c'était suffisant et parfait d'une manière ou d'une autre, alors que c'était juste une manière de faire en sorte à ce que je me rétame le jour des examens pratiques ?
C'est presque déprimant.
Ça se trouve, en fait, j'étais tout sauf bon. Bien joué, je vais me taper une crise existentielle ce soir et je vais probablement pas pouvoir danser sans y penser à chacun de mes pas. « J'ai pas besoin de manger énormément. Juste le nécessaire et beaucoup de protéines pour que je tienne le coup de mes entraînements. » Sur le coup, je me regarde rapidement dans le reflet de mon téléphone. C'est vrai qu'elle a pas entièrement tord. Je suis pas dans le meilleur des états. Entre mon arrivée récente et mouvementée chez les gumihos, le déplacement de toutes mes affaires et la cadence des entraînements que je gardais coûte que coûte, je me dépensais plus que d'habitude et mon corps a l'air d'en pâtir un peu. Je hausse un sourcil à sa prochaine remarque. Quoi, elle se fout de moi là ? « Hé, je te rappelle que je t'ai proposé de t'aider, tu pourras t'en prendre qu'à toi-même ! À force de te la jouer perso, tu finis par te mordre la queue. » Et vlan, ça, c'est pour les commentaires désagréables auxquels j'ai eu le droit depuis tout à l'heure. « Sinon... sérieux, je suis pâle à ce point ? Ça m'était pas arrivé depuis des lustres, à moins que je sois trop aveugle pour faire gaffe à mon état de santé. » Et ça, ça m'étonnerait même pas. « Je pense que t'as dû capter que j'étais un hardworker, je lâche pas l'affaire tant que je suis pas satisfait. J'ai encore beaucoup trop de boulot ce soir, je peux pas juste rentrer là, maintenant. Toi, tu devrais, tu seras un peu plus au calme pour réviser. » Je hausse un sourcil et je lâche un sourire, rien qu'à l'idée de lui dire ce que j'ai envie de lui dire. « Au lieu de m'accuser parce que t'as pas d'excuses valables. » C'était gratuit, mais c'est mérité, vraiment.
C'est presque déprimant.
Ça se trouve, en fait, j'étais tout sauf bon. Bien joué, je vais me taper une crise existentielle ce soir et je vais probablement pas pouvoir danser sans y penser à chacun de mes pas. « J'ai pas besoin de manger énormément. Juste le nécessaire et beaucoup de protéines pour que je tienne le coup de mes entraînements. » Sur le coup, je me regarde rapidement dans le reflet de mon téléphone. C'est vrai qu'elle a pas entièrement tord. Je suis pas dans le meilleur des états. Entre mon arrivée récente et mouvementée chez les gumihos, le déplacement de toutes mes affaires et la cadence des entraînements que je gardais coûte que coûte, je me dépensais plus que d'habitude et mon corps a l'air d'en pâtir un peu. Je hausse un sourcil à sa prochaine remarque. Quoi, elle se fout de moi là ? « Hé, je te rappelle que je t'ai proposé de t'aider, tu pourras t'en prendre qu'à toi-même ! À force de te la jouer perso, tu finis par te mordre la queue. » Et vlan, ça, c'est pour les commentaires désagréables auxquels j'ai eu le droit depuis tout à l'heure. « Sinon... sérieux, je suis pâle à ce point ? Ça m'était pas arrivé depuis des lustres, à moins que je sois trop aveugle pour faire gaffe à mon état de santé. » Et ça, ça m'étonnerait même pas. « Je pense que t'as dû capter que j'étais un hardworker, je lâche pas l'affaire tant que je suis pas satisfait. J'ai encore beaucoup trop de boulot ce soir, je peux pas juste rentrer là, maintenant. Toi, tu devrais, tu seras un peu plus au calme pour réviser. » Je hausse un sourcil et je lâche un sourire, rien qu'à l'idée de lui dire ce que j'ai envie de lui dire. « Au lieu de m'accuser parce que t'as pas d'excuses valables. » C'était gratuit, mais c'est mérité, vraiment.
(c) ozzman
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Re: I meant to behave but there were so many other options ✰ Yeong | Mer 7 Aoû - 22:44 Citer EditerSupprimer
Je sais pas ce que j'ai pu dire pour que son sourire disparaisse et qu'il me dévisage avec une telle intensité. Je voulais simplement lui redonner confiance en lui sans qu'il ait besoin de se comparer constamment aux autres et pour une fois que je comptais pas le descendre gratuitement, je me sens mal que ma première remarque vraiment sincère soit finalement la seule à lui faire du mal. "Quelle partie exactement ? La compétition maladive qu'impose cette école ou ton air de zombie ?" Les deux n'étaient que trop vrais à l'évidence. Je laisse un soupir agacé noyer le malaise. J'ai qu'une seule envie, c'est de fuir son regard peiné. Comment est-ce qu'il peut être aussi frustrant ?! Irritée, je laisse mon humeur boudeuse influer sur ma réponse. "Pourquoi tu leur accordes autant d'importance." A une question qui n'attend pas spécialement de réponse, mon regard tombe sur ses mains presque tremblantes, la proéminence des veines sous sa peau, un mélange de tension, d'adrénaline et de fatigue qu'il semble à peine réaliser sous le spectre de l'arrogance et de la désillusion.
Il m'énerve, il m'agace avec ses grands yeux brillants et je m'en veux de m'être emportée parce que je sais qu'il le mérite pas. Mais je suis nulle pour réconforter les gens alors pourquoi c'est sur moi que ça doit tomber alors qu'à l'origine, c'est plutôt lui qui devrait me rassurer et chercher à se faire pardonner ?
A nouveau, un soupir moqueur à sa réponse presque trop prévisible. "Yeah, right." Ça me prend une volonté phénoménale de pas le traiter d'idiot mais je sais mieux que de l'insulter une fois de plus quand il semble si sûr de lui sur sa routine et tout ce qu'est capable d'endurer son corps.
Mais je suis pas sa copine, je suis pas sa mère et en fait, je suis même pas une amie. "Ouais, tu m'as aussi demandé mon avis sur ta choré mais t'as l'air de t'en foutre complètement, et je devrais accepter que tu m'aides pour mon exam ?" Je lève un sourcil et pour seule réponse à ses inquiétudes naissantes sur son teint pâle et gris, je hausse les épaules et traverse le studio en diagonale pour aller récupérer mes affaires. "Je suis peut-être pas la plus agréable de tes rencontres so far depuis le début de l'année" et en disant ça, je me penche récupérer mon sac et fourrer mon bouquin et mon sweatshirt dedans "mais contrairement à d'autres, je suis pas du genre à mentir ou à sugar-coat la vérité. Désolé pour toi."
Je vais pour trouver la sortie lorsque sa voix s'élève à nouveau par-dessus le fond de musique qui anime un peu le silence entre nous deux. Un rictus aux lèvres, je m'arrête, dos à lui et mords dans ma lèvre tant l'envie de répliquer quelque chose d'au moins aussi salé que son commentaire est présente. Fair enough. J'ai un peu été une bitch avec lui, je devrais être capable d'encaisser ce commentaire qui en plus, même si je suis loin d'être prête à l'avouer, est plutôt vrai.
"Et toi tu parles trop. Peut-être que si tu te taisais un peu plus, t'entendrais un peu mieux la musique ?" Je suis la première à être surprise par la légèreté de ma voix, là où je suis généralement abonnée au sarcasme et franchement, c'est surprenant.
Mais y'a pas mal de choses surprenantes chez ce garçon, et je me demande en laissant la porte du studio de danse se refermer en battant derrière moi, si je serais capable de me concentrer pleinement sur mes révisions quand dans ma tête, les choses sont encore plus compliquées que ce matin.
#LUNA #YEONGIE If I can only please one person a day then today isn’t your day. Tomorrow doesn’t look good either.
Je sais pas ce que j'ai pu dire pour que son sourire disparaisse et qu'il me dévisage avec une telle intensité. Je voulais simplement lui redonner confiance en lui sans qu'il ait besoin de se comparer constamment aux autres et pour une fois que je comptais pas le descendre gratuitement, je me sens mal que ma première remarque vraiment sincère soit finalement la seule à lui faire du mal. "Quelle partie exactement ? La compétition maladive qu'impose cette école ou ton air de zombie ?" Les deux n'étaient que trop vrais à l'évidence. Je laisse un soupir agacé noyer le malaise. J'ai qu'une seule envie, c'est de fuir son regard peiné. Comment est-ce qu'il peut être aussi frustrant ?! Irritée, je laisse mon humeur boudeuse influer sur ma réponse. "Pourquoi tu leur accordes autant d'importance." A une question qui n'attend pas spécialement de réponse, mon regard tombe sur ses mains presque tremblantes, la proéminence des veines sous sa peau, un mélange de tension, d'adrénaline et de fatigue qu'il semble à peine réaliser sous le spectre de l'arrogance et de la désillusion.
Il m'énerve, il m'agace avec ses grands yeux brillants et je m'en veux de m'être emportée parce que je sais qu'il le mérite pas. Mais je suis nulle pour réconforter les gens alors pourquoi c'est sur moi que ça doit tomber alors qu'à l'origine, c'est plutôt lui qui devrait me rassurer et chercher à se faire pardonner ?
A nouveau, un soupir moqueur à sa réponse presque trop prévisible. "Yeah, right." Ça me prend une volonté phénoménale de pas le traiter d'idiot mais je sais mieux que de l'insulter une fois de plus quand il semble si sûr de lui sur sa routine et tout ce qu'est capable d'endurer son corps.
Mais je suis pas sa copine, je suis pas sa mère et en fait, je suis même pas une amie. "Ouais, tu m'as aussi demandé mon avis sur ta choré mais t'as l'air de t'en foutre complètement, et je devrais accepter que tu m'aides pour mon exam ?" Je lève un sourcil et pour seule réponse à ses inquiétudes naissantes sur son teint pâle et gris, je hausse les épaules et traverse le studio en diagonale pour aller récupérer mes affaires. "Je suis peut-être pas la plus agréable de tes rencontres so far depuis le début de l'année" et en disant ça, je me penche récupérer mon sac et fourrer mon bouquin et mon sweatshirt dedans "mais contrairement à d'autres, je suis pas du genre à mentir ou à sugar-coat la vérité. Désolé pour toi."
Je vais pour trouver la sortie lorsque sa voix s'élève à nouveau par-dessus le fond de musique qui anime un peu le silence entre nous deux. Un rictus aux lèvres, je m'arrête, dos à lui et mords dans ma lèvre tant l'envie de répliquer quelque chose d'au moins aussi salé que son commentaire est présente. Fair enough. J'ai un peu été une bitch avec lui, je devrais être capable d'encaisser ce commentaire qui en plus, même si je suis loin d'être prête à l'avouer, est plutôt vrai.
"Et toi tu parles trop. Peut-être que si tu te taisais un peu plus, t'entendrais un peu mieux la musique ?" Je suis la première à être surprise par la légèreté de ma voix, là où je suis généralement abonnée au sarcasme et franchement, c'est surprenant.
Mais y'a pas mal de choses surprenantes chez ce garçon, et je me demande en laissant la porte du studio de danse se refermer en battant derrière moi, si je serais capable de me concentrer pleinement sur mes révisions quand dans ma tête, les choses sont encore plus compliquées que ce matin.
SIAL
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