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valse d'amour (insu)
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Re: valse d'amour (insu) | Mar 15 Oct - 22:35 Citer EditerSupprimer
Soutenir le regard d’Insu est autant un calvaire qu’une bénédiction. Il est heureux de le voir aller mieux quand la peur de le perdre avait failli le rendre fou ces dernières semaines, mais il ne peut s’empêcher de repenser à ce qu’il avait fait pour améliorer l’état Insu. Il était certain que si la situation s’était inversée, Insu aurait trouvé une meilleure solution. Il les aurait sorti du pétrin sans avoir à se vendre et laisser sa fierté derrière lui, encore moins piétiner cette promesse de confiance que Namsu avait scellé. Il ne regrette pas de l’avoir fait, qui sait dans quel état serait son ainé sans les précieux soins et toute cette pile de médicament ; il aurait peut-être préféré avoir d’autres solutions, seulement, il n’était pas doué pour grand-chose et il est tombé dans la facilité. Son corps blotti contre celui d’Insu, il se berce des battements plus réguliers de son cœur et s’en rassure. C’était pour la bonne cause. Belle ironie que ce soit dans ce cas-là qu’il se sente sale et mal à l’aise, avant, rien de tout cela ne le dérangeait. Il n’éprouvait aucun sentiment à se remplir les poches sous les attentions d’hommes plus vieux. Tout est différent à présent. Il ne recherche que la présence d’Insu, il est le seul à compter pour lui. Et Namsu aurait souhaité qu’il demeure l’unique. La main d’Insu glisse sur son corps et réchauffe chaque parcelle de peau près de laquelle elle passe. C’est agréable. tu sais que je t’aime…Tous ses membres se figent, son corps entier se raidit. Tant de fois il a imaginé entendre ces mots s’échapper des lèvres d’Insu, lui n’avait jamais hésité à les lui susurrer à chaque instant dès le moment où il avait été certain de ses sentiments. Il est heureux, si heureux, pourtant ça sonne creux. Si seulement cette culpabilité ne le consumait pas de l’intérieur. Il garde les yeux fixé sur Insu, silencieux pendant de longues secondes, la sensation de sa main contre sa nuque vive. « Tu ne me l’as jamais dit… » souffle-t-il bêtement, il essaye encore de réaliser les mots, s’assurer que ce n’est pas un rêve. Qu’importe la situation, c’est la confession qu’il cherchait à entendre depuis des mois. « Moi aussi, moi aussi je t’aime. » répète-t-il, un peu enfantin, ses mains venant encadrer le visage d’Insu maladroitement, il fait attention à mesurer la passion qui brûle en lui et ne dépose qu’une série de chastes baisers sur les lèvres du jeune homme. Des envies de plus s’emmêlent dans son esprit, c’est normal, mais il préserve son calme.
« Je vais nous préparer ça, rejoins-moi dans cinq minutes, okay ? » Il redresse après avoir déposé un baiser sur le front d’Insu. La salle de bain est petite mais elle a quand même le luxe d’avoir une baignoire, ce qui le ravit ce soir. Il ouvre l’eau chaude, la température assez haute pour qu’Insu n’ait pas froid. Il cherche dans les placards l’une des bombes de bain qu’il avait acheté le mois, au moins elles seront réellement utiles. Quand Insu s’approche, il ne tarde pas à encercler son poignet et l’attirer vers lui. « Je t’aide à te déshabiller ? »
valse d'amour
Soutenir le regard d’Insu est autant un calvaire qu’une bénédiction. Il est heureux de le voir aller mieux quand la peur de le perdre avait failli le rendre fou ces dernières semaines, mais il ne peut s’empêcher de repenser à ce qu’il avait fait pour améliorer l’état Insu. Il était certain que si la situation s’était inversée, Insu aurait trouvé une meilleure solution. Il les aurait sorti du pétrin sans avoir à se vendre et laisser sa fierté derrière lui, encore moins piétiner cette promesse de confiance que Namsu avait scellé. Il ne regrette pas de l’avoir fait, qui sait dans quel état serait son ainé sans les précieux soins et toute cette pile de médicament ; il aurait peut-être préféré avoir d’autres solutions, seulement, il n’était pas doué pour grand-chose et il est tombé dans la facilité. Son corps blotti contre celui d’Insu, il se berce des battements plus réguliers de son cœur et s’en rassure. C’était pour la bonne cause. Belle ironie que ce soit dans ce cas-là qu’il se sente sale et mal à l’aise, avant, rien de tout cela ne le dérangeait. Il n’éprouvait aucun sentiment à se remplir les poches sous les attentions d’hommes plus vieux. Tout est différent à présent. Il ne recherche que la présence d’Insu, il est le seul à compter pour lui. Et Namsu aurait souhaité qu’il demeure l’unique. La main d’Insu glisse sur son corps et réchauffe chaque parcelle de peau près de laquelle elle passe. C’est agréable. tu sais que je t’aime…Tous ses membres se figent, son corps entier se raidit. Tant de fois il a imaginé entendre ces mots s’échapper des lèvres d’Insu, lui n’avait jamais hésité à les lui susurrer à chaque instant dès le moment où il avait été certain de ses sentiments. Il est heureux, si heureux, pourtant ça sonne creux. Si seulement cette culpabilité ne le consumait pas de l’intérieur. Il garde les yeux fixé sur Insu, silencieux pendant de longues secondes, la sensation de sa main contre sa nuque vive. « Tu ne me l’as jamais dit… » souffle-t-il bêtement, il essaye encore de réaliser les mots, s’assurer que ce n’est pas un rêve. Qu’importe la situation, c’est la confession qu’il cherchait à entendre depuis des mois. « Moi aussi, moi aussi je t’aime. » répète-t-il, un peu enfantin, ses mains venant encadrer le visage d’Insu maladroitement, il fait attention à mesurer la passion qui brûle en lui et ne dépose qu’une série de chastes baisers sur les lèvres du jeune homme. Des envies de plus s’emmêlent dans son esprit, c’est normal, mais il préserve son calme.
« Je vais nous préparer ça, rejoins-moi dans cinq minutes, okay ? » Il redresse après avoir déposé un baiser sur le front d’Insu. La salle de bain est petite mais elle a quand même le luxe d’avoir une baignoire, ce qui le ravit ce soir. Il ouvre l’eau chaude, la température assez haute pour qu’Insu n’ait pas froid. Il cherche dans les placards l’une des bombes de bain qu’il avait acheté le mois, au moins elles seront réellement utiles. Quand Insu s’approche, il ne tarde pas à encercler son poignet et l’attirer vers lui. « Je t’aide à te déshabiller ? »
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Re: valse d'amour (insu) | Sam 16 Nov - 19:00 Citer EditerSupprimer
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5 minutes c’est bien trop long pour lui … Alors insu se force à rester devant la télé et à prendre son courage à deux mains pour finalement se lever. Il est aussi impatient que courbaturé. Mais la motivation de rejoindre son petit ami dans la baignoire est bien trop forte. Il fait un détour par les toilettes pour se soulager un peu et arrive les pieds trainants dans la salle de bain à peine quelques secondes plus tard. Il est épuisé et son esprit est quelque peu embué. Mais les attentions du garçon, sa douceur et les gestes de tendresses qu’il reçoit le font craquer … quand le gosse lui propose de l’aider à le déshabiller insu laisse échapper un rire doux et l’attire à lui. Il doit admettre que de voir le trouble sur le visage de Namsu alors qu’il lui avait confessé dans le plus naturel des moments qu’il l’aimait Insu avait senti son cœur manquer un battement. Evidemment qu’il l’aimait ce gosse, il en était amoureux, à tel point qu’il en oubliait le passé. Pas ses démons, mais la force de ses sentiments et réalise que ça n’avait pas été le bon moment pour lui mais que maintenant … maintenant si. « Si j’avais su que te dire ce que je ressentais pour toi m’aurais ouvert les portes à tant d’attention je l’aurais dit plus tôt » le taquine-t-il avec un sourire doux. Il se hisse légèrement sur la pointe des pieds pour venir l’embrasser et l’attirer à lui … il caresse ses fesses d’un geste tendre et habituel. Le baiser se rompt naturellement mais In Su ne peut quitter ce sourire doux de ses lèvres. Oh non il est heureux et il a envie de le montrer. Qu’importe qu’ils soient endettés à cet instant. L’argent ne pourrait ternir leur bonheur, il en était persuadé à cet instant. Puis il lève les bras comme un enfant. « Aide moi alors … » puis une fois torse nu souffle les yeux un peu lubriques « et moi je t’aide à retirer ton pantalon … » il laisse un rire échapper de ses lèvres alors qu’il tire sur sa ceinture puis sur le pantalon pour tout descendre. « Il m’a manqué lui aussi. » sourit-il innocemment en lorgnant sur le membre de son petit ami. « Totalement délaissé depuis des jours … je m’occupe de toi bientôt promis ! » dit-il en se penchant pour s’adresser au pénis de son petit ami qu’il embrasse même d’un petit bisou. Insu ne sait jamais trouver drôle mais son humour à la con le faisait rire. Alors c’était le principal.
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Re: valse d'amour (insu) | Dim 17 Nov - 13:40 Citer EditerSupprimer
Attente qu’il ordonne, le temps de tout préparer. Il préfère qu’Insu ne se lève q’une fois que tout sera prêt, lui ménageant ainsi une utilisation non nécessaire du peu de force qu’il lui restait. Il était heureux, Namsu, un enfant auquel on aurait offert toutes les sucreries du monde, peut-être même qu’il l’était davantage. Il s’est tant battu pour créer ce qu’ils sont aujourd’hui que la fierté et la reconnaissance n’en étaient que plus grandes. Et il oublie, un instant, les actes sales qui ont participé à rendre sa santé à Insu, il oublie comment il a offert tous ces soins sans risquer qu’ils ne s’endettent. Une même pensée prévale à tout le reste ; il le fallait, ce n’était qu’une page qu’ils tourneront. Il oubliera et Insu n’en saura jamais rien. Plutôt que de ressasser les tourments moroses, il se concentre sur cette confession tournant en boucle dans son esprit. Un amour qu’il savait que l’ainé ressentait envers lui depuis des semaines déjà mais qu’il était satisfait d’entendre de vive voix pour une fois. La baignoire est presque entièrement remplie et au même moment Insu le rejoint, le plus jeune se propose rapidement pour l’aider à se déshabiller, un acte qu’il avait effectué plusieurs fois au cours de ces jours de maladie, des gestes dénués de sensualité puisqu’il se devait de garder l’esprit lucide. Tout se passera mieux après, quand Insu se rétablira, le jeune homme ne lésinait pas d’ailleurs à lui rappeler à chaque fois. Un sourire vient éclairer le visage du plus jeune, rieur et gêné à la fois. Il ne pensait pas retrouver le visage plus serein d’Insu aussi rapidement et n’en était pas mécontent. Il a détesté le voir souffrant, et aurait surement tout donné pour échanger leur situation. « Je n’ai pas besoin de ça pour être heureux avec toi. » murmure-t-il, plus sérieux, désir de la chair dont il a beaucoup moins besoin depuis que le cœur l’a emporté. « Viens. » Il entrelace leurs doigts et attire délicatement Insu jusqu’à la baignoire, le laissant s’installer en premier avant de le rejoindre. « L’eau n’est pas trop chaude ? » demande-t-il inquiet, le ressenti de la température devait surement être différent pour le jeune homme, l’eau était agréable sur sa peau mais peut-être qu’elle était brûlante sur celle du brun, ou trop froide. Il se fraye doucement une place entre les jambes d’Insu et vient poser sa tête sur son torse, profitant comme bien souvent de la sensation des battements de son cœur qu’il aime.
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Attente qu’il ordonne, le temps de tout préparer. Il préfère qu’Insu ne se lève q’une fois que tout sera prêt, lui ménageant ainsi une utilisation non nécessaire du peu de force qu’il lui restait. Il était heureux, Namsu, un enfant auquel on aurait offert toutes les sucreries du monde, peut-être même qu’il l’était davantage. Il s’est tant battu pour créer ce qu’ils sont aujourd’hui que la fierté et la reconnaissance n’en étaient que plus grandes. Et il oublie, un instant, les actes sales qui ont participé à rendre sa santé à Insu, il oublie comment il a offert tous ces soins sans risquer qu’ils ne s’endettent. Une même pensée prévale à tout le reste ; il le fallait, ce n’était qu’une page qu’ils tourneront. Il oubliera et Insu n’en saura jamais rien. Plutôt que de ressasser les tourments moroses, il se concentre sur cette confession tournant en boucle dans son esprit. Un amour qu’il savait que l’ainé ressentait envers lui depuis des semaines déjà mais qu’il était satisfait d’entendre de vive voix pour une fois. La baignoire est presque entièrement remplie et au même moment Insu le rejoint, le plus jeune se propose rapidement pour l’aider à se déshabiller, un acte qu’il avait effectué plusieurs fois au cours de ces jours de maladie, des gestes dénués de sensualité puisqu’il se devait de garder l’esprit lucide. Tout se passera mieux après, quand Insu se rétablira, le jeune homme ne lésinait pas d’ailleurs à lui rappeler à chaque fois. Un sourire vient éclairer le visage du plus jeune, rieur et gêné à la fois. Il ne pensait pas retrouver le visage plus serein d’Insu aussi rapidement et n’en était pas mécontent. Il a détesté le voir souffrant, et aurait surement tout donné pour échanger leur situation. « Je n’ai pas besoin de ça pour être heureux avec toi. » murmure-t-il, plus sérieux, désir de la chair dont il a beaucoup moins besoin depuis que le cœur l’a emporté. « Viens. » Il entrelace leurs doigts et attire délicatement Insu jusqu’à la baignoire, le laissant s’installer en premier avant de le rejoindre. « L’eau n’est pas trop chaude ? » demande-t-il inquiet, le ressenti de la température devait surement être différent pour le jeune homme, l’eau était agréable sur sa peau mais peut-être qu’elle était brûlante sur celle du brun, ou trop froide. Il se fraye doucement une place entre les jambes d’Insu et vient poser sa tête sur son torse, profitant comme bien souvent de la sensation des battements de son cœur qu’il aime.
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Re: valse d'amour (insu) | Lun 2 Déc - 22:19 Citer EditerSupprimer
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C’était devenu plus facile entre eux de se dire les choses, comme si la pudeur des débuts laissait place à une douceur et une quiétude bien plus délicieuse. In Su lui avait confessé ses sentiments avec une facilité déconcertante, n’ayant même pas réfléchie ou préméditer ses mots. En croisant son regard toute l’affection qu’il portait au gosse l’avait débordé et il n’avait pu faire autrement que de lui dire. Je t’aime. Bon sang que oui il l’aimait, beaucoup trop pour ne pas se dire qu’il était temps que Namsu emménage à plein temps ici … au moins ils n’auraient plus besoin de payer dix milles loyer, ils pourraient être tous les deux et même si cet appartement n’était pas des plus fameux, il restait un cocon douillet pour eux deux. Il s’enfonce dans les bains et place ses mains sur le ventre du plus jeune en savourant leur proximité. Il pousse un soupir d’aise et savoure la chaleur du bain. Il serre un peu plus le gosse contre lui avec un sourire amusé et ferme les yeux pour se relaxer plus encore. « C’parfait … » souffle Insu se noyant déjà dans une somnolence apaisante. Le moment aurait pu durer toujours qu’In Su l’aurait savouré, chaque seconde, jusqu’à la fin. Il ne sait pas vraiment s’il s’endort mais le temps semble défilé soudain bien vite et il rouvre les yeux à demi clos pour s’assurer qu’il ne rêve pas. Le corps de son petit ami contre le sien il frémit avant de se rendormir paisiblement. Quelques minutes seulement. Il voulait profiter de ce moment, et si les buées de l’eau chaude le gardaient dans un cocon douillet il trouva le courage de souffler « tu me fais un massage après ? » avec un rictus amusé en coin, parce qu’il le taquinait mais il savait pertinemment que Namsu serait ok. Alors le plus vieux en profitait, taquin, avec une certaine tendresse. Il finit par se redresser légèrement pour mieux s’asseoir et s’étirer le dos en appréciant le bruit de ses articulations qui craquaient. Ça faisait du bien. Il se frotte les yeux et pose le regard sur son petit ami avant d’apercevoir une tâche qui ne lui parle pas vraiment sur le coup. Il la fixe d’ailleurs sans vraiment le réaliser avant que son esprit fatigué ne comprenne ce que c’était réellement. Il se stop et attrape la gorge de Namsu d’un geste maladroit et brusque, sans vraiment de délicatesse. « C’est quoi ça ?! » lâche-t-il dans un râle sourd. Un hématome se formait à la base de la nuque de son petit ami et il aurait été bien stupide pour ne pas reconnaitre un suçon. Un suçon récent qui peinait à disparaitre. Un suçon qu’il ne lui avait clairement pas fait. « C’est quoi ça putain ?! » répète-t-il en serrant les dents.
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Re: valse d'amour (insu) | Jeu 5 Déc - 12:32 Citer EditerSupprimer
Plus le temps passaient et plus Insu semblait prendre ses aises à ses côtés, la timidité des premières semaines de relation troquée contre une alchimie réelle et une aisance à naviguer l’un en compagnie de l’autre. Namsu a toujours été certain de ses sentiments, des corps vers lesquels ses yeux s’arrêtent plus que d’autres. Les hommes étaient une évidence, et l’un d’eux plus que les autres ; Insu. S’il était loin d’être le premier à parcourir son corps de ses doigts, il était le seul à lui avoir fait rater quelques battements de cœur, à faire grandir ces émois, jusqu’à le transformer en amour. Il est le seul pour qui il ressent toute cette inquiétude, l’unique pour qui il préférerait que la maladie l’ait pris lui pour cible simplement pour ne plus l’observer souffrir, spectateur silencieux et incapable de soulager les maux de son amant. Il n’y avait que le temps et les médicaments pour le soulager, si pour le premier, Namsu ne pouvait qu’attendre qu’il s’écoule péniblement, le second lui était plus accessible et il avait fait le nécessaire pour qu’ils aient les moyens de se procurer les pilules les plus couteuses. Argent sale mais qu’importe, surtout quand Insu est voué à ne jamais l’apprendre. Insu finit par le rejoindra dans le bain et le plus jeune vient se blottit contre lui, place de prédilection, davantage quand Insu le serre contre lui. Il peut sentir le sourire dans ses paroles et il est heureux de pouvoir lui faire penser à autre chose que la douleur qui devait certainement lui élancer les membres seconde après seconde. « Tout ce que tu voudras. » souffle-t-il simplement, tant que cela aiderait au confort d’Insu. Le silence se fait entre eux et il se demande si son petit-ami s’est déjà endormi, il ne se tourne pas, craignant que le moindre geste le réveille, se contenant de jouer délicatement avec les bulles du bain, du bout des doigts. Il sent finalement Insu bouger derrière, signe qu’il est plus alerte et il tremble quand il sent les doigts de l’ainé contre sa gorge, lui coupant le souffle. Il ne comprend pas, la surprise le figeant un instant avant qu’il ne se tourne. « Insu, tu me fais mal. » Un gémissement de douleur lui échappe, tentant de déloger la main du brun de sa prison, en vain. Ses yeux glissent sur son propre cou, le mouvement est difficile mais il arrive malgré tout à remarquer la marque rougeâtre sur sa peau, moins vive que celle qu’Insu lui causait à contour sur l’épiderme laiteux de sa nuque. « Arrête, arrête, c’est rien. Surement un moustique, ou j’ai dû me gratter trop fort, qu’est-ce que j’en sais ? » Il est sur la défensive à son tour, réprimant avec mal un juron. Il avait fait attention à ce qu’aucun de ces hommes ne marque sa peau, les repoussant à chaque fois. Et il est plus en colère de réaliser que sa vigilance avait des lacunes que d’avoir été découvert. Sa main couvre celle du plus vieux, essayant toujours de la décroche. « Lâche-moi. » souffle-t-il de nouveau, les paroles aussi tremblantes que son corps.
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Plus le temps passaient et plus Insu semblait prendre ses aises à ses côtés, la timidité des premières semaines de relation troquée contre une alchimie réelle et une aisance à naviguer l’un en compagnie de l’autre. Namsu a toujours été certain de ses sentiments, des corps vers lesquels ses yeux s’arrêtent plus que d’autres. Les hommes étaient une évidence, et l’un d’eux plus que les autres ; Insu. S’il était loin d’être le premier à parcourir son corps de ses doigts, il était le seul à lui avoir fait rater quelques battements de cœur, à faire grandir ces émois, jusqu’à le transformer en amour. Il est le seul pour qui il ressent toute cette inquiétude, l’unique pour qui il préférerait que la maladie l’ait pris lui pour cible simplement pour ne plus l’observer souffrir, spectateur silencieux et incapable de soulager les maux de son amant. Il n’y avait que le temps et les médicaments pour le soulager, si pour le premier, Namsu ne pouvait qu’attendre qu’il s’écoule péniblement, le second lui était plus accessible et il avait fait le nécessaire pour qu’ils aient les moyens de se procurer les pilules les plus couteuses. Argent sale mais qu’importe, surtout quand Insu est voué à ne jamais l’apprendre. Insu finit par le rejoindra dans le bain et le plus jeune vient se blottit contre lui, place de prédilection, davantage quand Insu le serre contre lui. Il peut sentir le sourire dans ses paroles et il est heureux de pouvoir lui faire penser à autre chose que la douleur qui devait certainement lui élancer les membres seconde après seconde. « Tout ce que tu voudras. » souffle-t-il simplement, tant que cela aiderait au confort d’Insu. Le silence se fait entre eux et il se demande si son petit-ami s’est déjà endormi, il ne se tourne pas, craignant que le moindre geste le réveille, se contenant de jouer délicatement avec les bulles du bain, du bout des doigts. Il sent finalement Insu bouger derrière, signe qu’il est plus alerte et il tremble quand il sent les doigts de l’ainé contre sa gorge, lui coupant le souffle. Il ne comprend pas, la surprise le figeant un instant avant qu’il ne se tourne. « Insu, tu me fais mal. » Un gémissement de douleur lui échappe, tentant de déloger la main du brun de sa prison, en vain. Ses yeux glissent sur son propre cou, le mouvement est difficile mais il arrive malgré tout à remarquer la marque rougeâtre sur sa peau, moins vive que celle qu’Insu lui causait à contour sur l’épiderme laiteux de sa nuque. « Arrête, arrête, c’est rien. Surement un moustique, ou j’ai dû me gratter trop fort, qu’est-ce que j’en sais ? » Il est sur la défensive à son tour, réprimant avec mal un juron. Il avait fait attention à ce qu’aucun de ces hommes ne marque sa peau, les repoussant à chaque fois. Et il est plus en colère de réaliser que sa vigilance avait des lacunes que d’avoir été découvert. Sa main couvre celle du plus vieux, essayant toujours de la décroche. « Lâche-moi. » souffle-t-il de nouveau, les paroles aussi tremblantes que son corps.
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Re: valse d'amour (insu) | Ven 20 Mar - 16:35 Citer EditerSupprimer
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In Su avait compris, dès la seconde où ses yeux s’étaient posés sur le suçon, In Su avait compris. Il avait simplement compris que Nam Su était allé voir ailleurs, qu’il avait couché avec un, ou peut-être même plusieurs hommes pendant que lui combattait sa grippe. Il n’arrivait simplement pas à comprendre pourquoi ? Dans quel but ? ce qui avait bien pu pousser le gosse à faire … ça. Ça ! le trahir, le tromper. Ils se l’étaient pourtant promis. De ne plus jamais fauter. De ne plus jamais se mentir ou se trahir. Et putain que c’était dur parce qu’ils n’étaient à pas à l’aise tous les deux dans les relations d’amour, les relations humaines. In Su le premier avait merdé un bon nombre incalculable de fois mais dans son for intérieur il s’était dit que jamais … non jamais il n’aurait fait ça à Namsu. Laisser son corps à un autre, lui voler cette intimité que seul eux pouvait posséder. C’était bien là la seule chose qu’ils pourraient se voler, n’avoir que pour eux seul … mais n’était-ce pas là une utopie ? un énième mensonge. Ce suçon dans le cou de son petit ami le rendait fou. In Su n’arrivait pas à garder son calme et tonna alors dans la salle de bain « Quitte à me regarder droit dans les yeux quand tu me mens, fait le bien Namsu ! » Il frappe le chambranle de la porte de la salle de bain pour ne plus avoir à faire mal à Namsu mais doit se libérer de toute cette tension. Sa fièvre remonte en flèche mais lui est bien incapable de se calmer ou de faire ce qu’il faut pour protéger sa santé. Soudain il semble comprendre et siffle d’une voix cassée « Combien d’hommes … ? Comme de fric tu t’es fait ?! » sa voix est grave. Basse. Un peu trop pour ne pas paraitre menaçante. Il arrache une serviette du séchoir et sort en trombe pour aller dans la cuisine. Et il ne sait pas s’il suffoque parce qu’il est encore malade ou si c’est parce qu’il ne peut supporter la situation. Qu’est-ce qu’il avait ? Pourquoi avait-il fait ça ? il aurait fallu être stupide pour ne pas comprendre … quelle putain d’ironie d’apprendre que votre petit ami avait vendu son cul pour vous payer les facture d’hôpital une heure après lui avoir dit son premier je t’aime. Ouais quelle putain d’ironie. « Elle est où ?! » cri-t-il en retournant la cuisine « Elle est où cette putain de lettre ! » Et ça l’insupporte de ne pas trouver. Et ça l’insupporte de ne pas avoir les réponses à ses questions à la seconde où il les veut. Il savait dans le fond qu’il n’offrait pas une vie stable ni franchement luxueuse à son petit ami. Que ses frais de scolarité lui coutaient une fortune et que depuis qu’il se contentait de bosser comme tous les autres, il gagnait beaucoup moins. In Su savait que leur amour et leur relation avait dû demander des sacrifices … In Su n’arrivait pas à se retirer de la tête des images de Nam Su se faisant baiser par d’autres hommes qui ne l’aurait payé que pour pouvoir rembourser ses frais d’hôpitaux. Finalement c’était sa faute dans le fond non ?
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Re: valse d'amour (insu) | Ven 1 Mai - 16:35 Citer EditerSupprimer
Pris au piège, Namsu se sent comme acculé à mur – proie au plus vil des prédateurs, son propre mensonge. Le corps est grand mais en ce moment il est plus frêle et vulnérable qu’il ne l’avait jamais été auparavant. Il ne sait que faire, que dire, si ce n’est s’enfoncer dans d’autres mensonges devenus à présent si grotesque qu’il ne sait pas de quelle façon il arrive encore à les déballer. Evidemment qu’Insu n’en croira rien, la maladie ne l’avait pas rendu plus stupide et qu’importe si la fièvre montait, son esprit semblait demeurer assez alerte pour déceler toutes ses émotions et trouver réponses à ses questions. Namsu savait qu’il avait fauté, ce qu’il avait fait ; qu’importe le raisonnement, était un acte d’infidélité. Pourtant, il avait passé des jours et des nuits à se convaincre du contraire. Il n’aime qu’Insu, il avait détesté plus que tout que ces mains d’inconnus se posent sur son corps. Il avait promis à Insu de s’éloigner de ce genre de dérives et il avait failli. Certes, il l’avait fait pour lui, pour s’assurer que la santé lui revienne et que tout ne soit plus qu’un passager orage qui avait tourmenté leur quotidien pour un temps. C’était naïf, mais il n’est qu’un enfant au fond, et il avait réellement cru qu’il n’y aura aucune conséquence. Il tremble quand Insu grappe le chambranle de la porte, les paupières closes brusquement sous l’effet de la peur. Il n’était plus capable de le regarder, encore moins de continuer à parler. Qu’y avait-il de plus à dire ? Il ne ferait que creuser plus son chemin vers sa perte. Leur perte. « Je sais pas…Je sais pas… » continue-t-il de bégayer, tremblant et craintif. Il ne voulait pas le perdre, c’était impossible. Insu ne pouvait pas le laisser, même s’il avait fauté. Il quitte la baignoire à son tour alors que la silhouette d’Insu avait disparu et enfile avec hâte un boxer et un large t-shirt qui se colle inconfortablement à sa peau mouillée. « Arrête, tu la trouveras pas. » Il essaie de transparaitre un calme dont il est incapable dans sa voix et il s’approche avec précaution d’Insu, glissant ses doigts tendrement autour du bras de l’homme, conscient qu’il se fera sans doute repousser. « J-je…j’ai merdé, je le sais, j’aurais pas dû. Je…Quelles excuses pouvait-il bien donner quand il avait promis de ne plus vendre son corps pour des liasses de billets. Rien ne lui vient, si ce n’est le poids lourd de sa culpabilité. Je te demande pas de me pardonner, j’accepterai la moindre de tes décisions. Juste, je t’en supplie, tu dois te reposer pour le moment. » Parce que si son état s’empire davantage à cause de lui, rien n’en aurait valu la peine. Il baisse les yeux, les doigts toujours tremblant et l’estomac serré. Il ne voit plus d’issues et c’est avec peine qu’il réprime les larmes.
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Pris au piège, Namsu se sent comme acculé à mur – proie au plus vil des prédateurs, son propre mensonge. Le corps est grand mais en ce moment il est plus frêle et vulnérable qu’il ne l’avait jamais été auparavant. Il ne sait que faire, que dire, si ce n’est s’enfoncer dans d’autres mensonges devenus à présent si grotesque qu’il ne sait pas de quelle façon il arrive encore à les déballer. Evidemment qu’Insu n’en croira rien, la maladie ne l’avait pas rendu plus stupide et qu’importe si la fièvre montait, son esprit semblait demeurer assez alerte pour déceler toutes ses émotions et trouver réponses à ses questions. Namsu savait qu’il avait fauté, ce qu’il avait fait ; qu’importe le raisonnement, était un acte d’infidélité. Pourtant, il avait passé des jours et des nuits à se convaincre du contraire. Il n’aime qu’Insu, il avait détesté plus que tout que ces mains d’inconnus se posent sur son corps. Il avait promis à Insu de s’éloigner de ce genre de dérives et il avait failli. Certes, il l’avait fait pour lui, pour s’assurer que la santé lui revienne et que tout ne soit plus qu’un passager orage qui avait tourmenté leur quotidien pour un temps. C’était naïf, mais il n’est qu’un enfant au fond, et il avait réellement cru qu’il n’y aura aucune conséquence. Il tremble quand Insu grappe le chambranle de la porte, les paupières closes brusquement sous l’effet de la peur. Il n’était plus capable de le regarder, encore moins de continuer à parler. Qu’y avait-il de plus à dire ? Il ne ferait que creuser plus son chemin vers sa perte. Leur perte. « Je sais pas…Je sais pas… » continue-t-il de bégayer, tremblant et craintif. Il ne voulait pas le perdre, c’était impossible. Insu ne pouvait pas le laisser, même s’il avait fauté. Il quitte la baignoire à son tour alors que la silhouette d’Insu avait disparu et enfile avec hâte un boxer et un large t-shirt qui se colle inconfortablement à sa peau mouillée. « Arrête, tu la trouveras pas. » Il essaie de transparaitre un calme dont il est incapable dans sa voix et il s’approche avec précaution d’Insu, glissant ses doigts tendrement autour du bras de l’homme, conscient qu’il se fera sans doute repousser. « J-je…j’ai merdé, je le sais, j’aurais pas dû. Je…Quelles excuses pouvait-il bien donner quand il avait promis de ne plus vendre son corps pour des liasses de billets. Rien ne lui vient, si ce n’est le poids lourd de sa culpabilité. Je te demande pas de me pardonner, j’accepterai la moindre de tes décisions. Juste, je t’en supplie, tu dois te reposer pour le moment. » Parce que si son état s’empire davantage à cause de lui, rien n’en aurait valu la peine. Il baisse les yeux, les doigts toujours tremblant et l’estomac serré. Il ne voit plus d’issues et c’est avec peine qu’il réprime les larmes.
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Re: valse d'amour (insu) | Ven 1 Mai - 17:25 Citer EditerSupprimer
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Insu tremblait, il était furieux, il n’avait pas envie d’y croire. Dans sa tête il n’y avait plus rien de logique. Il comprenait, mais ne voulait pas comprendre. C’était aussi paradoxale qu’assassinant. Il ne supportait pas l’idée que Namsu ait pu faire ça. Oui le pire c’était de ne pas savoir, d’imaginer, de le voir se faire sauter. Il en avait des nausées et le peu de son repas de ce soir lui remonta jusque dans le fond de la gorge. Des remontées acides qui lui arrachait des grimaces douloureuses. Le touché de Namsu le brûlait, il le repoussa avec colère « Me touche plus ! » parce qu’il étouffait, suffoquait de cette fièvre qui remontait en flèche et de ce qu’il voyait comme images dans son cerveau. Ça le tuait putain. Il voulait la preuve qu’il n’avait plus rien à payer. Il voulait la preuve que Namsu l’avait trompé pour payer ses putains de dettes. Il voulait la preuve pour tout rendre plus réelle, plus douloureux aussi. Il recule, refuse que Namsu ne l’approche mais seulement parce qu’il a peur de lui faire mal. De le frapper sous l’effet de la colère. In Su n’a pas perdu ses réflexes de la prison et ce mauvais penchant qu’il a pour la violence. Il n’est pas devenu un de ces accrocs à la douleur, mais il sait que quand la colère est trop forte, son poing partirait que trop facilement. Cette simple idée l’horrifie et c’était un geste qu’il ne pourrait jamais se pardonner et qui rendrait la tromperie de Namsu bien minime. Il ne voulait pas le blesser quand bien même l’acte de Namsu résonnait comme une trahison douloureuse au fond de lui. Il sent les larmes lui monter au yeux, son corps s’épuise déjà mais In Su a besoin de réponse. Il renifle et inspire profondément pour tenter de rassembler un tant soit peu de calme. La vision de Namsu dévasté le bute et il gémit « Namsu j’ai besoin que tu me dises la vérité. J’ai besoin de savoir. Parce que … parce que imaginer c’est pire alors répond moi. » sa voix se casse sur la fin et il doit prendre appuie sur une chaise pour ne pas vaciller. Puis d’une voix qu’il maitrise du mieux qu’il peut reprends. « Combien de fois ? Quand ? Combien de mec ? Combien de thune tu t’es fait … tu me dois au moins ça … » dit-il même si la vérité serait tout aussi cruelle à entendre. Mais il avait besoin de savoir. Il retient ses larmes mais palis. Il ne bougera pas, n’ira ni s’asseoir ni s’allonger, tant qu’il n’aura pas ses réponses et son air le prouve bien à Namsu et le dissuade de forcer pour qu’il se repose. In Su voulait savoir.
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Re: valse d'amour (insu) | Sam 2 Mai - 23:01 Citer EditerSupprimer
Une rage qu’il était incapable d’apaiser chez le plus âgé, qu’y-avait-il à dire pour sa défense ? Les excuses lui manquaient et jamais il n’oserait dire que tout ce qu’il avait fait, c’était pour Insu, ce serait jeter la faute sur lui. Insu ne lui avait jamais rien, il aurait largement préféré les dettes, même tourner le dos aux soins couteux de l’hôpital et simplement prier silencieusement pour que la maladie se lasse de son chevet. Namsu n’y arrivait pas. Il ne voulait pas attendre, ni même voir Insu se démener pendant des mois, à joindre les deux bouts tout en essayant de payer les frais. A quoi bon se remettre sur pieds, si c’était pour se tuer à la tâche ensuite. Logique enfantine, bien trop simpliste, Namsu qui n’a jamais vu la vie autrement. Et la facilité lui avait ouvert les bras, il avait toujours ses contacts dans le milieu et il avait rompu la promesse –presque sans remords, certain de ses choix. Le pire est surement qu’il l’aurait refait si on le faisait revenir en arrière. Insu n’aurait peut-être pas été là, en face de lui, capable de crier et s’énerver si ce n’était pour tous les excellents soins qu’il a eu. Namsu ramène sa main contre son torse, docile aux ordres de l’autre. Ce n’était pas le moment de l’irriter davantage. Il baisse les yeux, ne sachant comment satisfaire les demandes d’Insu. Ça ne fera que plus mal, à chacun d’eux, rappelant plus vivement ces actions. Ça ne pouvait pas leur faire du bien, impossible. « Insu… » Gémissement plaintif, comme pour pousser l’autre abandonner mais il sent qu’Insu ne renoncera pas à ses réponses. Il soupire et s’assoit sur la chaise, non sans attraper la lettre qu’il avait cachée. Il s’humidifie les lèvres nerveusement, les épaules tremblantes. Il voulait mourir, plutôt que d’affronter la situation. « Okay…Il inspire longuement, cherchant du courage dans chaque bouffée d’oxygène, Insu n’aimerai rien de ce qu’il allait lui révéler. Plusieurs fois, pendant tout ton séjour à l’hôpital.Je restais la journée à tes côtés et…ensuite, je, la voix se brise et sa lippe se fait un instant prisonnière de la prise ferme et douloureuse de ses dents. Je rencontrais deux ou trois hommes par nuit, des femmes aussi parfois. C’était rapide. » Il ferme les yeux, ses doigts venant s’accrocher à son épaule qu’il masse comme pour se réconforter lui-même. Il finit par les rouvrir et tend la lettre ouverte au brun. « J’ai payé la facture, plus quelques médicaments. J’ai arrêté dès que j’ai eu assez d’argent pour tout ça. » Sa confession sonnait comme la fin d’eux et Namsu réalisait n’avoir jamais rien connu de plus pénible. Il l’aimait plus que tout.
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Une rage qu’il était incapable d’apaiser chez le plus âgé, qu’y-avait-il à dire pour sa défense ? Les excuses lui manquaient et jamais il n’oserait dire que tout ce qu’il avait fait, c’était pour Insu, ce serait jeter la faute sur lui. Insu ne lui avait jamais rien, il aurait largement préféré les dettes, même tourner le dos aux soins couteux de l’hôpital et simplement prier silencieusement pour que la maladie se lasse de son chevet. Namsu n’y arrivait pas. Il ne voulait pas attendre, ni même voir Insu se démener pendant des mois, à joindre les deux bouts tout en essayant de payer les frais. A quoi bon se remettre sur pieds, si c’était pour se tuer à la tâche ensuite. Logique enfantine, bien trop simpliste, Namsu qui n’a jamais vu la vie autrement. Et la facilité lui avait ouvert les bras, il avait toujours ses contacts dans le milieu et il avait rompu la promesse –presque sans remords, certain de ses choix. Le pire est surement qu’il l’aurait refait si on le faisait revenir en arrière. Insu n’aurait peut-être pas été là, en face de lui, capable de crier et s’énerver si ce n’était pour tous les excellents soins qu’il a eu. Namsu ramène sa main contre son torse, docile aux ordres de l’autre. Ce n’était pas le moment de l’irriter davantage. Il baisse les yeux, ne sachant comment satisfaire les demandes d’Insu. Ça ne fera que plus mal, à chacun d’eux, rappelant plus vivement ces actions. Ça ne pouvait pas leur faire du bien, impossible. « Insu… » Gémissement plaintif, comme pour pousser l’autre abandonner mais il sent qu’Insu ne renoncera pas à ses réponses. Il soupire et s’assoit sur la chaise, non sans attraper la lettre qu’il avait cachée. Il s’humidifie les lèvres nerveusement, les épaules tremblantes. Il voulait mourir, plutôt que d’affronter la situation. « Okay…Il inspire longuement, cherchant du courage dans chaque bouffée d’oxygène, Insu n’aimerai rien de ce qu’il allait lui révéler. Plusieurs fois, pendant tout ton séjour à l’hôpital.Je restais la journée à tes côtés et…ensuite, je, la voix se brise et sa lippe se fait un instant prisonnière de la prise ferme et douloureuse de ses dents. Je rencontrais deux ou trois hommes par nuit, des femmes aussi parfois. C’était rapide. » Il ferme les yeux, ses doigts venant s’accrocher à son épaule qu’il masse comme pour se réconforter lui-même. Il finit par les rouvrir et tend la lettre ouverte au brun. « J’ai payé la facture, plus quelques médicaments. J’ai arrêté dès que j’ai eu assez d’argent pour tout ça. » Sa confession sonnait comme la fin d’eux et Namsu réalisait n’avoir jamais rien connu de plus pénible. Il l’aimait plus que tout.
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Re: valse d'amour (insu) | Ven 8 Mai - 10:38 Citer EditerSupprimer
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In Su n’a jamais connu de stabilité dans sa vie. Que ce soit depuis l’enfance à sa vie d’adulte, semé d’embûche et de faux pas. Il savait que chacun portait sa croix et que chacun devait faire face à ses propres démons, In Su ne cherchait pas à s’apitoyer sur son sort. Sa vie n’avait été qu’un bordel chaotique car il avait toujours été incapable de faire le bon choix. La réalité c’est que seul son cousin et Namsu avait une réelle importance à ses yeux. Et que dans cette vie Namsu était sa plus belle réussite, son plus beau cadeau, mais ce soir tout semblait avoir volé en éclat. Il aimait Namsu, il savait au fond de lui qu’ils arriveront à surmonter ça mais il fallait bien admettre qu’à cet instant In Su était incapable de réfléchir à tête posée. Il ne voyait que ces hommes, combien ça faisait ? Il ne cherchait même pas à compter tant le chiffre lui collait déjà la nausée. « T’as vendu ton cul pour moi. » se met-il à rire, désabusé en prenant appui sur le dossier de la chaise à côté lui. Il arrache la lettre des mains de Namsu et pose son regard dessus. Aucun frais à déclarer. Voilà, c’était officiel. Namsu avait fait en sorte de rembourser chaque centime que leur avait couté l’hospitalisation d’In Su et putain qu’il détestait ça In Su, surtout en voyant le montant qu’avait dû sortir Namsu. Il était certain qu’il rembourserait son petit ami car cet argent sale il n’en voulait pas. Non il ne voulait pas se dire que ce putain de fric avait été gagné par son petit ami en se faisant baiser par on ne sait combien de connard. Et des femmes. In Su malsain, dévasté, imaginait les scènes dans sa tête et réalisa combien Namsu avait été souillé et qu’il ne lui restait rien, pas un centimètre de peau capable d’être touché sans qu’In Su n’ait envie de vomir. Dieu qu’il n’a pas envie d’être dégoûté de l’homme qu’il aime. In Su suffoque, oscille entre s’effondrer ou libérer sa colère. Il gémit en posant enfin un regard sur Namsu. « Dis-moi que tu mens … » parce que ça l’achevait tellement de le savoir … de le savoir … « Putain Namsu pourquoi t’as fait ça pour moi ? » il grimace, connait la réponse et secoue la tête avant de se détourner. Il déglutit, sens qu’il est sur le poids de vomir, ou de s’évanouir, il ne sait pas trop. Il s’avance vers Namsu mais sans le toucher s’arrête à côté de lui « Je … je sais que t’as fait ça pour m’aider, pour nous sortir de la merde et des dettes … mais là je … » il pince ses lèvres et souffle la voix brisée « j’peux même pas te regarder Namsu. Je dormirais dans le canapé ce soir. » il grimace, peine à s’éloigner, mais sa fureur, la blessure de son cœur. Il ne peut pas rester face à cette situation. Il ne pensait plus jamais à ressentir ce trou béant dans sa poitrine, il faut croire qu’il avait tort.
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