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It's time to talk...ft Satan Family

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Re: It's time to talk...ft Satan Family | Sam 19 Oct 2019 - 22:43
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La blonde savait que sa mère voulait lui parler. Mais elle n'avait pas pensé qu'elle voulait le faire dès maintenant. Mais au moins, elle avait réussi à la faire retarder et de pouvoir être à la résidence pyo et non à l'hôpital comme elle avait été la dernière fois.
Toutefois, rien ne se passait comme jamais, tombant au sol, la douleur assourdissante. Elle pensa à Woo quand des bras la soulevèrent mais le choc se lut rapidement sur ses traits de poupées, découvrant le visage de son frère. Elle ne fit même plus attention à ce qu'il disait à sa mère. Et encore moins le fait que cette dernière l'avait entendu tomber. Et Lili savait que c'était fini pour elle, un interrogatoire allait avoir lieu.
Quand elle fut posée dans le canapé, c'était comme si elle reprenait vie. Elle se décala rapidement de lui, grogna en sentant sa main sur sa blessure, enlevant son pieds. Ça faisait un mal de chien et lui posait la main dessus. Elle le regarda à sa question, avant de tourner la tête, les yeux rapidement brillant et incroyablement humides. Gamine se répéta-t-elle. « Pôle danse. » Elle se cala encore plus loin dans le canapé, attrapant un coussin qu'elle serra dans ses bras, observant sa cheville, cherchant à savoir si un troisième pied allait poussé. Mais par chance, il semblait que non.
Elle décida néanmoins de défaire son atèle pour vérifier l'état de cette dernière. Et alors qu'elle défait le premier scratch, elle entend sa voix cassée, s'arrête dans son geste alors qu'elle se mordait les lèvres. Elle respira profondément, essayant de se contrôler. « Rien. Tu peux y aller. » Elle déglutit péniblement, tremblant dans ses gestes alors qu'elle enleva sa protection. C'était pire que ce qu'elle pensait, sa cheville était encore plus noire et enflée. Elle soupira, laissant sa tête retombée contre le dossier du canapé. Venait-elle de transformer sa petite entorse en grande entorse ? Probablement.
Lilith ferma les yeux, sentant toujours la présence de son frère, sur ce canapé. Et ça la tuait. Cette situation était invivable, tellement que les larmes se mirent à pourfendre ses joues, silencieuses, discrètes. « I'm sorry..;I love you » murmure-t-elle, certaine qu'il n'ait pas entendu. Mais elle s'en moquait.

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