Assise dans un coin tranquille. Elle profitait encore du léger beau temps pour profiter dehors et écrire ce qu'elle voulait. Mais ce n'était pas pour écrire n'importe quoi, des histoires un peu particulières sur un sujet un peu particulier. Un sujet sur lequel elle était complètement inexpérimentée. Mais beaucoup de commentaires lui prouvaient que ses lecteurs aimaient tout de même. Certains voulaient plus poussées plus travaillé.
Elle était absorbée dans son écriture, dans ce petit cahier qui semblait si innocent, tout rose, avec des jolies licornes sur la couverture. Mais l'intérieur était beaucoup moins innocent. Alors forcément elle faisait toujours attention d'être à l'abri des regards quand elle écrivait. Ses joues rouges démontraient parfaitement que ce n'était pas rien. Et surtout après sa réaction disproportionné quand une main attrapa c dit cahier précieux. "Non ! Rends le moi !" Elle leva la tête vers ce jeune homme immense. Beaucoup trop immense d'ailleurs. Mais elle n'y faisait pas encore attention, son but était de récupérer son cahier.

irie a déjà remarqué la petite souris qui s’isole quand elle a besoin d’écrire. il a déjà suivi du regard ses pas vers son endroit favori pour le faire et la curiosité a toujours été présente en lui pour se demander tous les jours ce qu’elle pouvait bien coucher dans son cahier. le japonais a bien vu les rougeurs qui s’installaient sur ses joues au fur et à mesure de ses écrits, mais jamais, il n’aurait pu imaginé ce qu’il lirait à l’intérieur. pourtant, jusqu’à maintenant, il n’avait pas été la voir pour lui demander ou même prendre son carnet et lire par lui-même. cependant, aujourd’hui, l’envie se fait bien plus présente alors qu’il la voit une fois encore quitter les coins prisés par les étudiants pour s’isoler. irie l’observe, un sourire moqueur sur les lèvres et s’avance lentement vers elle, comme une panthère prête à sauter sur sa proie pour l’attaquer. il attend quelques instants qu’elle soit bien absorbée par ce qu’elle fait avant d’attraper sans même s’annoncer son cahier, un sourire toujours aussi moqueur sur les lèvres. sa réaction ne se fait pas attendre et irie ne peut pas s’empêcher de lever le bras pour mettre un peu plus ce qui appartient à la jeune femme hors de sa portée. « qu’est-ce qu’il y a ma petite souris ? tu n’arrives pas à l’attraper ? » le jeune homme avait décidé de la surnommer de la sorte parce qu’il trouvait que ça lui convenait très bien. « je me demande ce que tu écris. » il descend un peu le cahier pour poser ses yeux dessus et ainsi commencer à lire.

Si un jour elle avait pensé qu'on viendrait l'embêter pendant qu'elle écrie, elle ne l'aurait cru personne. Et encore moins de voir cette personne devant elle. Liena ne le connaissait pas particulièrement, le voyant par-ci par-là souvent en compagnie d'autres personnes. Mais elle ne s'était jamais arrêtée sur sa personne, sûrement trop dans son monde pour y faire attention. Et aujourd'hui, elle comprit à sa dépend qu'elle aurait dû se concentrer sur lui.
La jeune femme paniqua en voyant son stylo ripper contre son cahier alors que son objet le plus précieux disparut de sous ses yeux. Elle resta un petit moment sans bouger, essayant de comprendre ce qu'il venait de se passer avant de faire volte-face, effrayée. Elle leva immédiatement la main, en parfaite synchronisation avec le jeune homme. « rends le moi ! » Elle monta sur sa chaise, bien trop petite pour rattraper ce jeune homme et tendit la main pour l'empêcher de lire. « tu ne lis pas ! C'est privé ! » hurla-t-elle à moitié, ressemblant plus à un couinement qu'autre chose. Elle savait que c'était trop tard, il lisait. Alors elle employa la manière forte, un coup de pieds dans le ventre, rattrapant rapidement son bien qu'elle sera contre sa poitrine de toute tes forces. « Voleur ! Et...et...voyeur ! » balbutia-t-elle énervée et gênée à la fois.

elle semble désespérée à récupérer son précieux cahier et ça intrigue encore plus irie. il veut savoir ce qui se cache dedans. alors, il lève le bras pour l’empêcher de le reprendre tandis qu’elle monte sur une chaise pour essayer d’être plus grande. en vain, le japonais est bien trop grand pour elle. un sourire moqueur s’affiche sur ses lèvres alors qu’il l’écoute couiner pour qu’il lui rende son bien. sauf qu’il n’est pas prêt à le faire et il commence sa lecture. il est tellement absorbé dedans qu’il ne se rend pas compte que sa souris se rebelle et lui donne un coup dans le ventre. s’il avait pu être préparé, il aurait très certainement contracté ses abdos mais vu que ce n’est pas le cas, il se plie en deux à cause de la douleur, donnant l’occasion à la pyo de lui arracher des mains son cahier. il sourit un peu plus et se relève, laissant la douleur en second plan, bien trop intéressé par ce qu’il venait de lire. « et bien dis moi petite souris, tu es une petite perverse. » il était tombé sur un passage assez osé et ça l’avait fait rire la façon dont c’était écrit. c’était trop pur, trop innocent et irie en venait à la conclusion qu’elle était inexpérimentée. peut-être pas vierge, mais avec peu d’expérience. il s’approche d’elle et attrape son menton entre ses doigts pour lui faire relever le visage vers elle. « tu n’es pas allée jusqu’au bout dans ce que t’as écris… » il marque une pause pour rapprocher encore un peu plus son visage d’elle, passant sans s’en rendre compte sa langue sur ses lèvres. « as-tu besoin que je t’enseigne ce que tu ne marques pas ? » demande-t-il fier et se pavanant un peu puisque lui savait faire les choses.

« Je ne vois pas de quoi tu parles ! Et je suis bien loin de l'être ! » Pourquoi le serait-elle d'ailleurs ? Liena se mit à jurer en chinois, l'insultant de tous les noms. Bien qu'elle le murmurait presque. La pyo papillonna des yeux en relevant la tête contre son gré vers lui. Elle recula un peu, manquant de tomber en sentant le siège. Mais il était beaucoup trop proche d'elle. Et elle n'aimait pas particulièrement. « ça ne te regarde en rien ce que j'écris » réplique-t-elle dans une tentative veine de le faire taire. Mais au contraire, c'était lui qui lui coupé la chique en se raprochant un peu plus. Ses yeux louchèrent sur cette langue furtive qui venait de passer. Elle qui ne pensait pas pouvoir devenir encore plus rouge, venait d'apprendre le contraire. Elle le poussa, tomba sur le banc avant de passer rapidement de l'autre côté de la table. « Va voir...tes....trucs et va...te vider avec elles ! Laisse moi tranquille ! » Elle savait qu'elle était ridicule à lui parler ainsi. Mais c'était au-dessus d'elle tout de même. « Puis tu veux m'apprendre quoi d'abord ? » Lui demanda-t-elle incrédule avant de secouer des mains. « Non, non je ne veux pas savoir ! Au revoir ! » Elle tourna rapidement des talons pour s'enfuir de cette situation embarrassante.

le sourire moqueur que irie porte s’agrandit quand les mots de la jeune fille sorte de sa bouche. elle est une perverse et ce même si elle dit ne pas l’être et vouloir se convaincre du contraire. mais en attendant pour écrire ce genre de chose, c’est que clairement elle avait un attrait pour la chose. ou alors, elle était comme ces gamines qui lisaient cinquante nuances de grey pour fantasmer sur quelque chose qu’elles n’auraient probablement jamais ou qu’elles ne connaissaient pas. le japonais pense que c’est la deuxième option, elle n’y connait rien et il compte bien lui apprendre. il a trouvé une petite proie et il ne compte pas la lâcher de sitôt. il l’oblige à la regarder et remarque son regard qui se pose sur sa langue. il fait exprès de la sortir à nouveau avant de se faire pousser par sa force. il ne recule même pas mais elle, elle tombe sur le banc derrière elle. il rit légèrement et l’écoute. ses paroles ont le don de le faire encore plus rire. elle était vraiment ridicule mais ça ne la rendait que plus intéressante. « j’ai pas envie de te laisser tranquille. » il ne relève pas le fait qu’elle parle d’autres femmes dont il se sert comme vide couilles. il n’était pas comme ça irie. certes, il avait quelques personnes avec qui il couchait régulièrement, mais jamais simplement pour se faire du bien tout seul. la souris reprend la parole et le sourire moqueur du plus grand d’agrandit encore si c’était possible. il ouvre la bouche pour lui répondre mais elle tourne les talons ne le laissant pas faire. elle est mal barrée avec lui parce qu’il fait de l’athlétisme et pourrait la rattraper aisément. d’ailleurs, c’est ce qu’il fait. il la rattrape par le bras, la faisant se retourner vers lui avant de se baisser pour approcher une nouvelle fois son visage du sien. « tu n’imagines pas toutes les choses que je pourrai t’apprendre petite souris. tu pourrais écrire tout dans ton cahier du coup. » et encore une fois, il sort sa langue, la passant sur ses lèvres sèches.

Liena s'énervait dans son coin. Et encore plus avec ses expressions. Tout son visage l'énervait. Son sourire l'énervait. Et sa langue l'énervait encore plus. Pourquoi la sortait-il encore ? N'avait-il donc pas des dents pour la retenir ? Devait-elle chercher à la faire couper ? Des ciseaux seraient efficaces. Ou un couteau, elle hésitait. Mais au passage, elle se chargerait aussi de se sourire suffisant, supérieur, comme si il comprenait tout. Comme si il était au-dessus d'elle à l'heure actuelle.
Et pourquoi fixait-elle cette langue d'ailleurs dès qu'elle sortait ? Liena était en train de péter un plomb dans son coin et rien de bon n'allait en ressortir, c'était sûr. Elle claqua sa langue contre son palais, en signe de désapprobation. « Laisse moi tranquille ! Ce n'est pas comme si on se connaissait ! »

Liena avait une option dans sa tête. Une seule. La fuite. Et elle la mit rapidement en place. Mais son mètre cinquante n'était rien comparé à ce géant vert inutile de japonais qui était déjà presque la. Liena couina en sentant son bras être retenu avant de se retrouver face à lui, son visage était encore bien trop proche. Ses yeux s'écarquillèrent alors qu'elle rougissait face à ses paroles. Et son regard se posa de nouveau sur cette langue. Mais cette fois-ci, elle abattit son cahier dessus avant de reculer plus loin. « Y a rien à écrire et surtout rien à imaginer ! » Elle gonfla les joues, désapprobatrice, se libérant au passage. Elle s'éloigna avant de rajouter . « Et garde ta fichue langue à l'intérieur de ta bouche, moi aussi je sais la tirer ! » Et comme pour lui montrer, elle sortit la sienne avant de partir en courant, comprenant bien que marcher ne l'aiderait en rien à fuir. Alors autant courir. Elle se servit de sa taille pour se cacher derrière les gens avant de se trouver un coin tranquille et de s'asseoir sur un banc, soupirant. Et sans s'en rendre compte, elle humidifia ses lèvres avec sa langue.

« mais on peut apprendre à se connaitre ma petite souris. » dit-il en la regardant avec un sourire qui ne le quitte pas depuis qu’il a volé le cahier de la plus jeune et qu’il a lu ce qu’il contenait. il a envie d’en apprendre plus sur cette petite souris qui ne cesse de vouloir lui échapper. il se sent comme un chat qui doit attraper sa proie. il a l’impression de jouer avec elle comme un chat le ferait avec son repas. et cette dernière fait tout pour le fuir. sauf qu’elle est bien trop petite pour ça et ses jambes ne sont pas assez longues pour que sa fuite soit assez rapide. irie arrive à rattraper la jeune femme et son visage est encore une fois près du sien. inconsciemment, sa langue sort une nouvelle fois de sa bouche pour humidifier ses lèvres. il les a toujours sèches et c’est devenu un toc de la sortir pour la passer sur ses lippes. la petite a alors une réaction qu’il n’aurait jamais pu prévoir. elle frappe sa langue avec son cahier, le faisant grimacer de douleur et couiner légèrement parce que les feuilles l’ont coupé. le japonais sort donc à nouveau sa langue pour récupérer le sang sur ses lèvres. la pyo commence à s’énerver et il la regarde avec un sourire encore plus moqueur quand elle mentionne sa langue. il se met à rire en la voyant tirer la sienne. la souris s’enfuit à nouveau, en courant cette fois et il s’élance à sa poursuite, essayant de ne pas la perdre du regard. il manque de la voir disparaitre et au dernier moment, il voit sa chevelure. il ralentit l’allure et se dirige vers le lieu où elle s’est cachée de lui. ça l’amuse de se comporter de la sorte. il devrait sûrement la laisser tranquille, mais ses réactions sont trop intéressantes pour qu’il le fasse. il finit par la trouver et irie passe derrière elle avant de s’accroupir à sa hauteur et de souffler à son oreille. « tu me donnes envie de mordre ta langue, petite souris. » il s’éloigne presque aussitôt, ayant retenu la leçon des fois précédente. « ne me fuis pas. je te retrouverai toujours. » ce n’était pas une menace, juste une constatation.

Elle plissa des yeux à sa réponse, peu certaine de la tournure de sa phrase. « Je ne vois pas pourquoi on le ferait maintenant. Je t'aime bien en inconnu. » Loin de son cahier. Et loin d'elle pour lui rappeler qu'il a lu. Et semble avoir bien lu. Lui mettant sous le nez sans cesse qu'elle est vierge. Mais Liena en a rien à faire et préfère se préserver pour celui qu'elle aime. Si il voulait bien montrer le bout de son nez.
Irie semblait aimer envahir son espace vital, continuant à s'approcher d'elle. Sa propre réaction l'avait surprise, ses mains bougeant plus vite que sa pensée. Et quand elle avait vu le sang, ses doigts avaient failli toucher sa langue, comme pour s'excuser et prendre soin de lui avant de se raviser rapidement.
Le jeu de chat était lancé. Liena n'avait pas conscience de l'intérêt qu'elle venait d'allumer chez le japonais. Pour elle, ça allait passer, demain, il n'y penserait plus. Ou alors c'était tout simplement elle qui voulait s'en persuader, qu'elle était tranquille pour les prochaines années.
Son cœur faillit lâcher en l'entendant à son oreille, sursautant. Elle le vit s'éloigner tandis que son cahier tomba à ses pieds, ses mains posées sur son cœur. Elle le regarda complètement effarée. « Tu es fou ! » Elle rattrapa rapidement sa licorne avant qu'il ne décide de relire un peu. « Déjà, une langue, ça ne se mord pas ! » Elle rangea finalement son bien dans son sac chat, ce qu'elle aurait du faire depuis le début avant de le fusiller du regard. « Tu ne peux pas toujours me retrouver. Exemple, ma chambre ! Ou sous la douche! Impossible! » Elle ferma son sac avant de regarder de nouveau Irie. « Maintenant oust ! » Elle lui tira la langue comme une gamine.

sa réflexion le fait sourire. elle a dit qu’elle l’aimait bien. il n’enregistre pas la suite parce que ça n’a pas d’importance. elle l’aime bien et ça, c’est le principal. ils viennent seulement de se rencontrer, ne se connaissent pas plus que ça, et irie est déjà un con avec la jeune femme. il la poursuit sur le campus sans se soucier du fait qu’elle veut être seule et qu’elle essaie de le fuir lui et sa langue. apparemment, la petite souris fait une fixette sur sa langue et ça le fait rire. il ne comprend pas ça mais n’a pas réellement apprécié qu’elle lui coupe les lèvres en voulant le frapper. alors, il continue de la chercher jusqu’à se placer derrière elle pour murmurer à son oreille. sa réaction lui tire un nouveau sourire. irie a l’impression qu’elle surréagit, qu’elle en fait trop et pourtant, il sait que ce n’est pas le cas. elle a réellement eu peur de lui et elle le traite même de fou. « on me le dit souvent oui. » rebondit-il sur ses paroles. oui il était fou et ça l’amusait de la courser et de l’emmerder. ce qu’il avait vu l’intriguait et il voulait en lire plus. il aurait pu avoir l’occasion là en récupérant son carnet, mais la souris est plus rapide que lui et le récupère au sol. tant pis, il aura d’autres occasions, il le savait. il l’écoute et un rire s’échappe de ses lèvres tandis qu’un sourire pervers s’affiche sur ses lèvres. « tu voudrais que je vienne te retrouver dans ta chambre et sous la douche petite souris ? » il s’approche d’elle et attrape du bout des doigts cette langue qu’elle lui tire, la serrant un peu pour ne pas qu’elle la rentre. « c’est que tu es une petite coquine… mais après avoir lu, je suis pas si étonné que ça. » irie s’approche encore une peu plus comme s’il allait l’embrasser mais à la place il lâche sa langue pour qu’elle puisse la ranger. « tu m’intéresses trop pour que je m’en aille. tu vas devoir me supporter… » il marque une pause en se rendant compte qu’il ne connaissait pas son prénom. il sourit un peu plus et finit par se présenter. « au fait, moi c’est irie. et toi petite souris ? » il ne sait pas si elle allait lui répondre, mais au moins, on ne pouvait pas lui reprocher de ne pas être poli.