Il était fou. Totalement fou. Liena ne dérangeait personne, absolument personne. Et pourtant, lui, il était encore là, derrière elle. Le pire dans tout ça, c'était qu'il confirmait être fou. Elle fit la moue en l'entendant, secouant la tête. « Pas assez on...dirait puisque tu continues ». Elle avait buté sur le mot, fronçant des sourcils pour le retrouver. Dieu qu'elle détestait être ainsi, elle ne serait probablement pas prise au sérieux.
Et quand il retourna son discours contre elle, des rougeurs se dessinèrent rapidement sur ses joues alors qu'elle secouait agressivement la tête. « Non ! Jamais ! Tu ne viens pas là ! Interdiction !! Pourquoi je voudrais que tu viennes d'abord ?! » Il était fou ? Réellement ! Il lui manquait une case, ce n'était pas possible. Liena écarquilla des yeux quand il emprisonna sa langue entre ses doigts. Elle ne pouvait pas la rentrer ce qui la fit légèrement paniquer. Il lui rappela une nouvelle qu'il avait lu et elle détestait ça, elle donna un coup dans son ventre avant de voir son visage encore plus près. Elle était de nouveau prête à le frapper quand il la lacha finalement, rentrant sa langue dans sa bouche, bien au chaud et à l'abri de...ce pervers. Elle plaqua ses mains sur le torse de cet étranger pour le tenir éloigner, rougissant à ses paroles. Elle l’intéressait ? De quoi il parlait ? « T'intéresser ? En quoi ? Je ne veux pas te supporter, va-t-en. »
Et monsieur se transformait en gentleman, se présentant finalement irie. Elle n'oublierait pas ce prénom. Elle pourrait parfaitement l'éviter maintenant. Il serait loin d'elle, très loin. Le plus loin possible même. « Choo Liena. » Elle se frappa le front se rendant compte qu'elle s'était présentée involontairement. « Oublie mon prénom. Ou retiens le pour m'éviter. Je sais pas... » Elle se recula doucement, confuse avant de faire sa Liena. Le banc la toucha, la surprenant, la faisant tomber ridiculement au sol. Elle cligna des yeux plusieurs fois avant de baisser sa jupe pour lui cacher ses sous-vêtements. Un sexy qu'elle avait crée elle-même. Pas la peine de lui rajouter quelque chose de plus pour l'embêter.

« parce que j’aime bien entendre que je suis fou. ça me rend unique, tu crois pas ? » irie se moquait de la jeune femme et aimait ça en plus. il s’amusait de ses réactions à la fois mignonnes et totalement démesurées. il avait trouvé son nouveau jouet et il allait jouer avec jusqu’à ce qu’il s’en lasse. il retourna contre elle ses mots et la rougeur qui pris possession de ses joues ne fit qu’augmenter l’intérêt du japonais pour la petite souris. « parce que tu rêveras de mon corps d’appolon ma belle. et tu brûleras d’envie que je vienne te rejoindre. » comme toutes les autres, cependant, il passa sous silence ce détail. il n’avait pas envie qu’elle pense qu’elle n’était qu’une fille parmi tant d’autres, surtout sachant qu’il n’en avait pas eu tant que ça. c’était juste une rumeur qui courrait et dont il n’avait jamais nié l’existence. il préférait qu’on le prenne pour un casanova que pour le mec qui avait besoin de sentiments pour coucher avec une personne. irie s’éclata à nouveau avec la langue de la demoiselle, en l’emprisonnant entre ses doigts. sa réaction ne se fit pas attendre et elle paniqua légèrement. vraiment très intéressante cette fille. le jeune homme ne manqua pas de lui faire remarquer et elle le repoussa en mettant ses mains sur son torse. un sourire pervers s’afficha sur ses lèvres. « bien sûr que tu m’intéresses. t’es mignonne, t’as l’air intelligente et tes réactions sont amusantes. » il se pencha un peu plus et son sourire s’agrandit. « d’ailleurs, tu me touches un peu trop pour ne pas être intéressée. » irie se recula pour ne pas qu’elle puisse le frapper et se présenta par la même occasion. instinctivement, elle en fit de même. choo liena, un très beau prénom. « liena, enchanté. » lança-t-il, toujours ce sourire pervers et narquois sur les lèvres. il secoua la tête. il était hors de question qu’il oublie le prénom de la jeune femme et il paniqua un peu en la voyant tomber au sol. rapidement, il s’avança vers elle, tendant la main dans sa direction pour l’aider à se relever. « tu vas bien ? t’as pas eu mal ? » il espérait qu’elle ne l’envoie pas chier et qu’il puisse l’aider quand bien même il était un peu con sur les bords et ne cessait depuis qu’il avait volé son carnet de la taquiner.

Elle leva les yeux au ciel à sa réponse avant de faire la moue. Voilà qu'il se moquait d'elle maintenant. Il ne faisait vraiment rien pour qu'elle l'apprécie. Vraiment.
Liena avait l'impression que son visage entier était rouge maintenant. Ses oreilles l'étaient déjà et c'était beaucoup trop. « jamais ! Jamais je ne rêverais de toi ! Le seul qui me rejoindra sera celui que j'aime ! Et c'est seulement avec lui que je ferais des rêves érotiques ! » bouda-t-elle à moitié avant de rajouter. « toi, je veux te mettre un coup de boule, c'est tout. » C'était vrai, elle avait envie de lui faire ravaler ce sourire et ce sentiment de supériorité. Mais Liena n'était pas fan de se blesser. Vraiment pas. Et maladroite comme elle était, elle se blesserait beaucoup plus elle que lui. Elle en était certaine. Absolument certaine.
Sa réponse ne lui plaisait pas, pas du tout. Pour elle, il mentait juste. Il devait être de ses hommes avec tous pleins de femmes autour de lui. La chinoise n'aimait pas juger. Mais c'était ce qu'elle voyait en le regardant, à ses actions, à ses paroles. C'était ça qu'elle voyait. Et elle voulut le frapper. Mais lui, il se recula rapidement. Beaucoup trop rapidement. « Ce n'est que des mensonges. Retourne voir tes fans. Et non, je ne suis pas intéressée...je mets un... » Elle bafouilla cherchant son mot. « un truc de sécurité voilà... »
Elle gonfla les joues, peu contente de s'être présentée naturellement, instinctivement. Et surtout, elle détestait ce sourire sur ses lèvres. Elle avait vraiment l'impression qu'il allait la manger, qu'il pouvait devenir chaque courbe de son corps. Et Liena n'aimait pas ça. Vraiment pas. Mais évidemment, Liena fit sa Liena. La chinoise tomba sur ses fesses, se faisant mal par la même occasion. Néanmoins, elle ne s'attendait pas à le voir en preux chevalier, s'attendant plus à des rires et des moqueries. Hésitante, elle prit sa main pour s'aider à se relever avant de ressuyer légèrement sa jupe. « Je crois merci... » Elle passa une main sur l'arrière de sa cuisse, ses doigts étaient légèrement en sang. « Il semblerait que je me suis blessée, je vais me soigner...Et hum...merci. » Elle le regarda avant de reprendre ses affaires pour partir au moins désinfecté. C'était sûrement à cet endroit là que le banc avait rappé, l'ouvrant légèrement. Liena avait toujours été d'une faible constitution, se blessant beaucoup trop facilement. Ses parents avaient été très souvent effrayé par ses actes.

Ses réactions sont de plus en plus intéressantes et Irie ne peut pas s’empêcher de vouloir la voir rougir et s’énerver un peu plus. Cette souris est tellement drôle, qu’elle brise l’ennui dans lequel il était. Ce n’était peut-être pas la bonne méthode pour l’approcher, mais c’était une méthode comme une autre. Et encore une fois, le rouge prend possession de ses joues et il la trouve mignonne. « Arrête de te mentir. Tu rêveras de moi tôt ou tard. Et vouloir me mettre un coup de boule c’est déjà pas mal. Mais tu te ferais plus mal qu’à moi. » Il se moquait encore de la jeune femme mais c’était vraiment trop tentant, surtout en voyant son visage. Irie ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Il a envie de voir jusqu’où elle peut aller et il continue ses taquineries, aimant réellement la voir perdre ses moyens. « Tu es intéressée. Tu ne t’en rends pas encore compte. » murmure-t-il près de son visage avant de se reculer pour éviter de prendre un coup de cahier. Il humidifie encore une fois ses lèvres parce qu’elles sont sèches et sourit quand elle se présente. Elle était vraiment mignonne à essayer de le faire partir alors qu’il restait près d’elle comme une moule sur un rocher. Irie ne voulait pas encore la quitter alors qu’il commençait juste à apprendre à la connaitre, tandis qu’elle laissait échapper des informations sur sa personne qu’elle n’aurait jamais voulu lui dire. Le japonais est alors le témoin de la maladresse de la petite souris et il se dépêche de venir l’aider. C’était peut-être un connard à ses yeux parce qu’il se moquait d’elle et de ses écrits, mais si elle se faisait mal, il ne riait pas et lui portait assistance. Il lui présente sa main pour l’aider à se relever, lui demandant même si elle allait bien et si elle n’avait pas mal. Il panique un peu en voyant le sang et son instinct de médecin prend le dessus quand il la voit s’éloigner, ce liquide coulant sur l’arrière de sa cuisse. Il n’y avait pas grand-chose, mais c’était assez pour l’inquiéter. « Liena attends. » dit-il en la rattrapant. Irie passe alors un de ses bras sous ses cuisses et l’autre dans son dos et soulève la jeune femme dans ses bras comme si elle ne pesait pas grand-chose, ce qui était le cas. Pour quelqu’un comme lui qui passait son temps à la salle, Liena n’était pas lourde du tout. « Je t’amène à l’infirmerie. Et je ne veux pas entendre de discussion. » Il la réprimande légèrement du regard alors qu’il tourne la tête vers la sienne qui est à sa hauteur. Il ne voulait pas entendre de non de sa part. Il l’amènerait à l’infirmerie comme ça, qu’elle le veuille ou non. « Tiens toi bien. » Et il prend la direction de l’infirmerie, la souris dans ses bras.

Liena ne savait pas comment agir avec cet individu. Généralement, les personnes de son genre se tenaient éloignées d'elle, sachant qu'ils n'auraient rien. Et surtout, ils la trouvaient inintéressantes. Alors Liena ne comprenait pas pourquoi il ne faisait pas pareil, restant près d'elle. Souvent beaucoup trop prêt d'elle d'ailleurs. « Je ne me mens pas ! Je suis incapable de mentir déjà ! » Comme si c'était un argument tout à fait valable. « Je ne rêverais pas de toi ! Plutôt mourir que de rêver de toi et moi en train de....Non ! Jamais ! » Le rouge était devenu la couleur intégrante de son visage, allant jusqu'à ses petites oreilles. « Non je te ferais mal à toi, j'espérerais même que tu te casses une dent ! » C'était un pur mensonge, elle ne voudrait pas le voir autant blessé et la vérité se lisait déjà sur son visage. Liena n'aimait pas forcément la violence bien qu'elle lui avait pas mal démontré le contraire à l'heure actuelle. Elle lui lança un regard noir, se mordant les lèvres. « Je ne suis pas intéressée par toi ! Je vais finir par croire que toi oui ! » Douce hérésie. Comment un homme comme lui le pouvait ? Liena ne pouvait que reconnaître sa beauté et son côté aimant vis-à-vis de la gente féminine. Liena était naïve sur l'amour mais pas assez pour ne pas sentir le danger. Irie était un homme dangereux. Si elle tombait amoureuse de lui, elle était finie. Elle le savait.
Sa maladresse revient rapidement au galop, ne lui laissant aucun répit. Elle se fait mal mais ne pleure pas. Elle pleurerait plus tard dans la journée pour une raison qu'elle ignorait encore. Le sang la fait grimacer mais il pouvait y avoir pire. Au moins, elle était une personne optimiste. C'était le principal. Et c'était aussi une bonne raison pour Liena de fuir du japonais. Mais évidemment, c'était trop demandé. En entendant son prénom, elle se retourna naturellement mais la suite ,elle ne la vit pas venir. Le choc et la surprise se lisaient sur son visage alors qu'elle ne touchait plus le sol. Ses bras s'enroulent rapidement autour de sa nuque après un mouvement de panique. Elle allait ouvrir la bouche avant de la refermer à son semi-ordre qui ne laissait place à aucune remarque. Liena se mit à bouder comme une enfant, se tenant bien comme il lui dit. « Je suis lourde et je peux marcher... » murmure-t-elle néanmoins en regardant les nombreux regards féminins sur sa personne. « Je ne veux pas avoir de problème par la suite. » Une honnêteté brutale sortant de ce petit corps qui voyait déjà toute la haine être dirigée vers elle. Par nervosité, elle humidifia ses lèvres, sa langue trainant un peu plus sur ses lèvres. Ses petites mains s'agrippent à l'épaule d'Irie alors qu'elle ne savait comment agir face à tous ses regards de jalousie. Elle n'était pourtant rien, alors pourquoi avait-elle tout cet intérêt portait sur elle ? Liena n'était pas à l'aise avec cette lumière sur sa personne et ça se lisait sur son visage.

Irie sourit face à cette nouvelle information que la jeune femme lui donne. Elle ne sait pas mentir et ça, ça l’intéresse autant que le reste. Il a connu trop de femmes qui mentaient et avoir quelqu’un qui ne sait pas le faire dans son entourage est quelque chose qui lui plait. Parce que oui, il compte garder cette souris près de lui, qu’importe ce qu’elle en pense. Elle était vraiment trop intrigante pour qu’il la laisse partir. Alors, il continue de la taquiner pour voir cette jolie couleur rouge s’afficher sur ses joues et son visage. Irie ne décèle plus une seule partie de peau blanche de cette si belle figure. Il ne répond pas quand elle lui dit qu’elle ne rêvera pas de lui. Il sait que c’est faux. Il voit dans ses yeux que même si elle souhaiterait qu’il soit ailleurs, elle est intriguée. « Tu ne sais pas mentir petite souris, tu l’as dit toi-même. Tu ne veux pas me faire de mal. » Et le japonais sourit un peu plus parce qu’il est content de sa répartie, bien enfantine puisqu’il lui tire la langue comme elle a pu le faire quelques minutes plus tôt. Il continue de l’embêter gentiment. « Je te l’ai déjà dit. Tu m’intéresses. Je ne mens jamais. » Et c’était vrai, la plupart du temps. Il n’aimait pas réellement le mensonge et ne l’utilisait qu’en cas d’extrême urgence, comme une surprise ou un cadeau. Et encore, ça le mettait un peu mal à l’aise à dire vrai, d’ailleurs.
Quand Liena tombe à cause de sa maladresse, il ne peut pas s’empêcher de ressentir de la panique. Et si elle s’était fait mal ? Et si ça n’allait pas et qu’elle ne voulait pas le dire parce qu’il l’avait ennuyé ? Irie n’écoute que son instinct de futur médecin et la porte dans ses bras comme une princesse, les bras de la jeune femme entourant presque immédiatement son cou. Il secoue la tête aux mots de la jeune femme. « Tu n’es pas lourde crois moi. Je soulève plus lourd quand je fais de la muscu. » Est-ce qu’il avait besoin de donner ce genre de détails à la jeune femme ? Non pas vraiment, mais c’était pour qu’elle se rende compte qu’elle n’était pas lourde du tout. C’était même un poids plume. Irie ne comprend pas où la jeune femme veut en venir en parlant de problèmes et il fronce les sourcils. « Tu parles de quoi Liena ? » murmure-t-il lui aussi, pour faire comme elle. Il ne comprend réellement pas ce qu’elle a en tête et ça lui semble un peu bizarre. « Tu m’expliques ? » Il veut savoir et lui demande gentiment, sans remarquer une seule seconde qu’elle n’est pas à l’aise dans ses bras.

Elle ne savait pas comment se sortir de cette situation. Le japonais était complètement glué à elle à sortir des horreurs et des bêtises pas possible qu'elle ne savait pas quoi en penser. Liena avait beau parler, rien de bon n'en sortait par la suite. Elle ne savait pas comment le faire. Puis les rougeurs sur son visage ne semblait pas vouloir partir, plutôt ancré sur son visage. Elle fit la moue en entendant sa phrase. Certes, elle ne savait pas mentir. Totalement pas même. Mais à l'heure actuelle, seulement la vérité sortait de sa bouche. « Je ne dis que la vérité ! Et rien que la vérité ! » Piètre défense de sa part mais elle était tout simplement perplexe et perdue pour pouvoir trouver la réplique parfaite. Quoique, elle ne l'aurait jamais trouvé, ce n'est absolument pas son genre. Tout simplement. Quand il lui avoua de but en blanc que oui, il était intéressé par elle, elle ne le crut pas. Pourquoi le ferait-elle ? Elle passerait à côté de lui dans un couloir, il ne la remarquerait même pas ! « Arrête de mentir, c'est méchant et petit. Des filles sont sûrement amoureuse de toi et si tu leur dis ça, leur espoir va simplement décoller. Alors que tu n'en as rien à faire » Elle croisa ses bras sous sa poitrine. C'était vrai, ça pouvait arriver. Et si Liena ne le trouvait pas si embêtant, elle aurait pu craquer pour lui. Mais pas là, n'est-ce pas ?
Une chose dont elle ne se serait jamais attendu était le côté gâlant du jeune homme. Oui, elle n'aurait jamais pensé qu'il allait la porter ainsi. Plutôt mourir que de lui avouer qu'elle avait toujours rêvé d'être porté ainsi par un jeune homme. Par exemple à la nuit de noce. Mais plutôt se taire que de lui raconter ce rêve de gamine. « Tu soulèves combien ? Tu ne connais même pas mon poids » réplique-t-elle doucement. La lumière qui était actuellement sur elle ne lui plaisait vraiment pas. Elle aurait aimé pouvoir partir en courant pour se cacher dans une petite pièce et n'en sortir qu'une fois sûr que tout le monde avait oublié. Son regard se pose sur Irie, rougissant immédiatement en voyant cette proximité. Elle sentait son souffle sur ses lèvres et c'était très étrange. Elle tourna la tête sur le côté pour cacher son trouble. Elle n'avait jamais été aussi proche d'un homme. Elle se mordit la lèvre à sa question. « Hum... » Son regard s'accrocha à une belle brune, voluptueuse, l'image parfaite d'une femme sensuelle. Elle perdit le peu de sourire qu'elle avait, baissant les yeux. « Tu plais aux femmes Irie....Les femmes sont flippantes entre elles...quand on touche à quelque chose qu'elles convoitent... » Elle aimerait pouvoir se cacher dans le creu de son cou ou son haut. Au moins, ainsi, elle ne verrait personne la fixer. Mais si elle faisait ça, elle s'attirerait encore plus les foudres. Je suis petite, je ressemble plus à une enfant, on ne me voit pas comme une menace...pour les personnes comme toi.. » souffle-t-elle, son regard se reposant sur le visage du japonais. « Et à l'instant, je viens d'être mise sous la lumière...dans tes bras... »

Il hoche la tête comme il l’aurait fait avec une enfant même s’il ne pensait pas que ses mots étaient vrais parce que ça devenait stérile comme conversation. Liena restait campée sur ses positions comme quoi, elle disait la vérité alors, que Irie lui, voyait bien que ce n’était pas le cas. Certes, elle voudrait qu’il soit ailleurs qu’avec elle, mais jamais, elle ne voudrait lui faire de mal. Il le voit très bien, mais cesse de l’embêter avec ça. A la place, il lui dit qu’elle l’intéresse mais encore une fois, elle pense que ce ne sont que des mensonges. Il lève les yeux au ciel. « Je ne mens pas Liena. Tu me plais et m’intéresses réellement. Tu es vraiment mignonne. » La petite souris ne veut pas le croire, ce n’était pas grave, il continuera de lui dire jusqu’à ce qu’elle accepte la vérité. Se répéter n’était quelque chose qu’il aimait faire mais il le ferait là avec plaisir même. Comme il la portait avec plaisir parce qu’elle était blessée pour aller à l’infirmerie. Il sourit à sa question. « Beaucoup plus que ton poids petite souris. Vraiment plus. A vue de nez tu fais pas plus de cinquante kilos toute mouillée. » Il n’était pas loin de la vérité parce qu’il avait l’habitude de porter du poids et que Liena était beaucoup plus légère que ce qu’il soulevait à la salle. Ils continuent tous les deux leur chemin et la chinoise a un discours que Irie ne comprend pas. Il lui demande donc de s’expliquer et quand elle le fait, il saisit enfin la situation. Il pousse un soupir mais ne lâche pourtant pas la jeune femme. « Le soucis, c’est que toutes ces personnes ne m’intéressent pas Liena. Franchement, elle sont totalement inintéressantes et elles ne m’auront jamais. » Parce qu’il n’était vraiment le genre à sortir avec quelqu’un simplement pour les apparences. Il voulait que sa petite amie soit quelqu’un avec qui il pourrait discuter, avec qui il pourrait avoir des chamailleries de gamin et surtout quelqu’un qui l’aimerait pour lui et pas parce qu’il était le fils de et qu’il avait de l’argent. Il ne ressentait donc aucun intérêt pour ces femmes vulgaires et superficielles. « Désolé… Je ferai plus attention la prochaine fois. » Il lui indiquait comme ça qu’elle allait devoir encore le supporter un peu plus longtemps que prévu. Il finit par arriver devant l’infirmerie et repose son regard sur Liena. « Accroche toi bien. Je vais ouvrir la porte. » Dès qu’elle a obtempéré, il relâche l’une de ses mains pour leur ouvrir et pénètre dans les lieux. « Y a quelqu’un ? » demande-t-il espérant voir l’infirmière mais seul le silence lui répond. Il dépose délicatement la chinoise sur la chaise avant de s’accroupir à sa hauteur. « Je suis en médecine… Je peux te soigner. Tu m’y autorises ? » Jamais il ne la toucherait sans qu’elle n’ait donné son accord avant.

Les rougeurs sur ses joues semblaient vouloir s'installer éternellement sur ses joues. Elle était mignonne. Voilà ce qu'il venait de lui dire. Liena avait du mal à lui croire. Depuis quand elle pouvait plaire aux hommes ? Elle n'avait tellement pas confiance en elle qu'elle n'avait pas conscience de sa féminité. Elle baissa la tête, juste simplement gênée de tout ça. Parce qu'elle ne savait pas comment agir. Elle joua doucement avec ses doigts. Est-ce qu'il commençait à l'atteindre ? Peut-être.

Liena n'aurait jamais parié être dans ses bras. Et c'était confortable. Réellement. Elle se sentit à l'aise à l'intérieur bien qu'elle ne lui avouerait jamais. Évidemment. Il dégageait une chaleur réconfortante qui lui permettait de rester dedans. Elle n'avait pas forcément envie d'en sortir. « C'est combien plus ? Et tu peux en enlever » murmura-t-elle la moue boudeuse.  Son regard capta une certaine chose. Liena ne bougeait plus vraiment dans les bras de Irie, même à l'aise plutôt. Mais le regard des autres ne lui donnaient que ça. Liena n'était en rien une menace pour elles. Et pourtant, elle avait l'impression d'être le pire ennemie possible sur terre. Son regard se posa sur Irie qui lui répondit. « Inintéressantes ? Tu les as regardé Irie ? » souffle-t-elle dans l'incompréhension. Elles avaient tout pour plaire aux hommes. Vraiment. Elle n'était pas bête pour ne pas le voir. « La prochaine fois ? » Parce qu'il y allait avoir une prochaine fois ? Et il ferait quoi cette fois-ci ? Vraiment ?
A son conseil, Liena s'accrocha un peu plus à lui. « J'aurais pu ouvrir moi avec ma main... » dit-elle la moue boudeuse. Ça l'aurait empêché de se coller un peu plus au jeune homme.
La chinoise est agréablement surprise de la douceur dont il fait preuve pour l'asseoir avant qu'elle ne regarde autour. Elle allait lui dire de partir, qu'elle attendrait sagement. Mais la proposition de ce dernier la surprit. Elle ne savait pas qu'il était en médecine. Elle ne l'aurait pas vu en ça. « Tu es en médecine ? » Seule réponse qu'elle avait réussi à lui fournir. Elle se mordit à la lèvre avant de regarder sa cuisse. Elle devrait bien soulever sa robe tout de même pour lui présenter la blessure. Mais au moins, ça serait fait. Elle soupira avant de soulever sa tenue, dévoilant sa peau laiteuse. « Oui s'il te plait... » Elle n'en perdait pas moins sa politesse.

Elle ne pesait presque rien dans ses bras et il était content de pouvoir la porter. Ainsi, il pouvait l’observer de plus près sans avoir l’air d’être un pervers. Parce qu’elle était mignonne Liena avec ses joues rouges de gêne et de honte, avec ce petit nez qui lui donnait envie de mordre dedans et cette bouche d’où sortait parfois une langue taquine. Il aimait bien aussi la forme de ses yeux et le fait qu’elle plissait quand elle se mettait un peu en colère. Alors, il ne se gêne pas pour la fixer, et même faire un commentaire sur son poids. Irie grimace légèrement quand elle boude parce qu’il lui a donné trop de kilos. « Je soulève quatre-vingt-dix kilos quand je suis couché et un peu plus de soixante-dix quand je suis debout. Quarante kilos ? » ajoute-t-il peu sûr de lui. Est-ce qu’il en a encore laissé trop ? Il ne sait pas et il continue son chemin vers l’infirmerie. Leur conversation s’oriente sur les jeunes femmes qui lancent des regards noirs à Liena et énamourés à Irie. Sauf que lui s’en moque de tout ça. « Oui je les ai regardées. Mais non elles ne m’intéressent pas. Elles sont toutes superficielles et ne m’intéresse absolument pas. » Il est honnête avec la petite souris qu’il porte dans ses bras. Ces filles ne lui font aucun effet. Il les trouve insipides et totalement transparentes. Il n’a jamais été attiré par les femmes refaites de partout et malheureusement, lui les attire. Irie ne répond pas quand la plus jeune rebondit sur ses paroles. Oui il y aura une prochaine fois. Il n’était pas prêt de la laisser tranquille. D’abord parce qu’il voulait lire plus de ses écrits, mais aussi parce qu’elle lui plaisait réellement. Il ne faisait pas semblant juste pour se moquer d’elle. Ils arrivent enfin devant l’infirmerie et le jeune homme lui demande de se tenir pour qu’il puisse ouvrir la porte. Il sourit à sa remarque. « Oui c’est vrai, mais tu aurais raté l’occasion de voir mes muscles en action. » Le japonais essaie de détendre un peu l’atmosphère afin qu’elle ne se sente pas trop gênée de n’être qu’avec lui puisque l’infirmière est absente. Irie lui propose donc de s’occuper des soins. Il est habilité à le faire grâce à ses études de médecine. Certes, il veut être dans la médecine pédiatrique, mais Liena est comme une enfant après tout. « Oui. En médecine pédiatrique. Je veux m’occuper des enfants. » Il sourit un peu plus parce qu’il est fier de sa spécialisation. Les enfants ont toujours été son point faible. La surprise peut clairement se lire sur son visage quand la chinoise accepte sa proposition. Jamais il n’aurait cru qu’elle le ferait et pourtant c’est le cas. Elle remonte sa robe et les yeux de Irie se pose sur sa peau. Il détourne le regard pour ne pas la mettre mal à l’aise et évolue dans la pièce à la recherche de ce dont il a besoin : coton, désinfectant et pansement. Il revient près de la jeune femme et un masque sérieux prend place sur son visage. « Ne prends pas mes gestes pour des gestes pervers. Je ne fais que te soigner. » Le japonais se baisse à nouveau à la hauteur de la jeune femme et attrape délicatement sa jambe pour la poser sur la sienne en imbibant un coton de désinfectant. Il s’applique à bien nettoyer la peau avant de passer le morceau de coton ainsi que le pansement une fois la plaie propre. Pendant tout le temps, il garde sa langue à moitié sortie, signe de sa concentration et dès qu’il finit, il relève son regard vers Liena. « C’est bon. C’est fait. »