il y avait une attaque dans les dortoirs, nara ignorait encore qui en était le chef - les gumihos ou les sangos - mais ils venaient de réduire en poussière ses rêves de passer une soirée tranquille dans sa chambre. malade et plus qu'énervée de voir ses envies de repos gâchées par la venue intempestive d'intrus dans votre dortoir, la jeune brunette sort de sa chambre en furie, se mêlant rapidement à l'aveuglette à ce qu'il se passait chez les panthères, elle attrape un sac qui atteint une victime à son grand bonheur, si ça pouvait être un des attaquants c'était un bonus, parce que le principe n'était pas de s'en prendre à ses camarades. seulement dans la chute qui suit le cri, une nouvelle explosion - mais ils avaient jeté quoi encore ? - et le nuage de fumée se colore doucement, ce qui lui fait cligner des yeux un peu plus, punaise ce que ça faisait mal ! - et elle rêvait où y'avait des lapins en liberté dans le couloir ? - nara qui manque de marcher sur la pauvre bête, lâchant un cri quand on lui attrape la cheville, elle tombe lourdement en avant tandis que ce qui jonchait le sol lui colle à la peau, l'expression de dégoût qui s'imprime sur son visage, la fièvre n'aidant pas. elle secoue ses jambes avec vigueur dans l'espoir que la personne qui l'avait attrapé la lâcherait, se cognant la tête contre un meuble voisin. « aïe, bordel- » sa vision qui se brouille encore plus. tordant son corps pour atteindre son attaquant, la jeune femme lui attrape le bras qui la maintenait pour retourner la situation à son avantage, se jetant sur le garçon pour le coincer sous elle. « je te tiens ! »

le bordel. littéralement. la situation leur échappait ou plutôt lui échappait. bar frontal, il avait la nette impression que son crâne allait finir par exploser. le coup qu'il avait pris dans le nez n'avait pas été des plus bénins et son agresseur n'en avait décidément guère finis avec lui. " mais merde lâche moi gourdasse. " parceque clairement cela ne pouvait qu'être une panthère pour s'acharner autant sur lui et ne guère avoir reconnus sa voix. il osait espérer qu'aucun gumiho n'aurait eu l'audace de ne pas reconnaître sa voix. il jubilait face au gémissement de douleur de la jeune femme lorsqu'elle chutait à son tour, rampant dans l'optique de retrouver les siens. en vain. " mais tu fous quoi bordel, dégage ! " lachait-il dans une plainte, le corps de l'étudiante le surplombant, l'empêchant de se mouvoir tel qu'il aurait aimé le faire. mordant sa lèvre inférieure, il grognait, sa main se posant sur l'épaule de l'étudiante qu'il poussait,  son regard précédemment aveuglé par la fumée et posé sur l'épaule qu'il maintenait à distance, venait à présent se poser sur le visage de cette pyobeom. visage qu'il souhaitait imprégner dans sa mémoire afin de rendre la vie de cette étudiante des plus pénibles. stupéfaction, il repousse un peu plus violemment la jeune femme, l'obligeant ainsi à se décaler sur le côté. il déglutissait, confus et perplexe, le regard toujours posé sur ce visage bien trop familier. " putain Nara. " mauvais jeu de mots, il manquait de s'étouffer avec sa salive, toussant douloureusement sans pour autant quitter du regard, cette femme dont il payait parfois voir souvent les services.  

elle devait avoir l'air de sortir d'un film d'horreur probablement, le visage blanc et les yeux rouges, jamais elle ne s'était sentie aussi mal que ce soir, elle était pratiquement shootée aux médicaments mais il semblerait qu'une fraternité adverse ait décidé que c'était le bon soir pour attaquer le dortoir. la fumée empêchant de voir à plus d'un mètre devant elle, des lapins courant en liberté dans les couloirs et un liquide suspect jonchant le sol, le dortoir des pyobeoms ne devait ressembler à rien, et l'humeur de la jeune brune ne va pas en s'arranger puisqu'un de ces idiots avait décidé de la prendre pour cible, sa main fermement accroché à sa cheville et la faisait chuter au sol. elle allait l'étrangler, dès qu'elle aurait mis la main sur le con qui la tenait, donnant des coups à l'aveugle en l'incendiant. cela ne pouvait pas être un de ses camarades, du moins elle l'espérait mais avec cette fumée tout était possible, en attendant elle finit par réussir à atteindre le garçon et prendre partiellement l'avantage de la situation en se jetant sur la pauvre âme qui était tombée sur son chemin. une nara malade et furieuse, ce n'était pas un bon mélange. « et toi alors pauvre taré, on t'a jamais dit de pas traiter les filles de cette façon ? » qu'elle rétorque en sifflant, ses mains cherchant n'importe quoi pour continuer de lui asséner des coups. ce n'est que quand son regard s'habitue finalement à la fumée, qu'elle peut observer plus longuement le visage de son assaillant - et dire qu'elle se figea de surprise était un euphémisme. c'était comme si son corps s'était littéralement changer en glace quand elle reconnait le visage de jie lun. « qu'est-ce que- jie lun ? » les mots lui manquent, elle reste là à moitié assise sur le jeune homme qui avait partagé ses draps à plusieurs reprises. « mais qu'est-ce que tu fous là ? » c'était pourtant évident non ? sa présence ici et l'état du dortoir, tout ceci était lié.

“La moindre chose qui se forme au monde est toujours le produit d'une formidable coïncidence.” jielun n'avait jamais été friand des coïncidences pour la simple et bonne raison qu'il ne pouvait guère les prévenir et se préparer aux conséquences qui s'en suivraient. son regard plongé dans celui de Nara, la terre semble avoir cessée de tourner, le temps que chacun d'entre eux n'assimilent les faits et en viennent à une conclusion. le monde était-il si petit que cela? " non, toi qu'est-ce que tu fous ici ? depuis quand t'es étudiante ? " il doutait fortement que la jeune femme se trouve actuellement dans les dortoirs pyobeom pour le boulot. Peu rentable et bien trop risqué pour que la demoiselle ne perde son temps avec des étudiants au sein même de l'université. là, son amante, si il pouvait la qualifiait de telle, à moitié assise sur son torse, il en oubliait l'attaque de sa fratrie, le brouhaha avoisinant et sa mission en elle-même. " tu ne m'as jamais rien dis. tu savais que j'étais à la yonsei pourtant. " elle n'avait aucune obligation et ne lui devait strictement rien. et pourtant. pourtant ces nuits où ils avaient partagés les mêmes draps n'avaient pas été que sexe. il y avait eu de ces conversations bien plus profondes et réfléchies, ces conversations que l'on n'avait pas avec n'importe qui et surement pas avec une prostituée. " et donc, de toutes les fratries il a fallut que tu choisis la plus cinglée? " pour ne pas dire la plus biatch des fratries de la yonsei. clairement jielun n'aurait jamais su imaginer nara au sein des panthères, peut-être n'avait-il même jamais pris le temps de l'imaginer étudiante, se contentant d'assumer qu'elle se prostituait à temps plein. mais que savait-il donc de la jeune femme si ce n'est ce qu'elle avait bien accepté de lui dire?

tout se passait trop vite, comme d'ordinaire quand une attaque était lancée contre un dortoir, ce n'était pas comme s'ils allaient envoyer un petit mot pour prévenir de leur arrivée. sauf qu'au vu de l'état de la jeune femme, elle n'était pas d'humeur à jouer avec les imbéciles qui n'avaient rien trouvé de mieux à faire. sauf qu'elle ne s'était pas attendue à se retrouver dans une telle position... et encore moins à faire face à un visage qu'elle connaissait si bien, qui avait partagé ses nuits et hantait ses pensées. jie lun. ce n'était qu'une mauvaise blague, n'est-ce pas ? une affreuse et cruelle blague, cela ne pouvait pas être réel. « je- tu crois que t'es en position de pouvoir poser les questions ? » qu'elle rétorque en se mordant la lèvre, son coeur qui cogne un peu trop fort dans sa poitrine, elle commençait lentement à paniquer. elle avait toujours pris soin de garder son rôle à la maison close séparé de sa vie d'étudiante, il s'agissait de deux mondes différents. ses bras qui viennent retomber le long de son corps, toujours assise sur le jeune homme, ils semblaient trop perturbés par cette rencontre imprévue pour se soucier de ce détail. une pointe de culpabilité vient alourdir son coeur aux paroles du jeune homme, oui il lui avait dit pourtant elle n'avait jamais osé lui dire qu'elle aussi. c'était une barrière qu'elle n'avait pas eu le courage de baisser en sa présence, ce n'était pas un manque de confiance envers lui. elle avait eu peur, peur que si elle lui disait, peur que s'ils venaient à se voir en dehors, cela serait passer une limite. et que si cela se passait mal, elle le perdrait. elle ne se souciait plus du chaos les entourant, il n'y avait que lui. « ce n'est pas contre toi, jie lun. » qu'elle murmure finalement avant de sentir ses yeux ciller à sa remarque. « et t'as vu la tienne ? » si il y avait bien une chose qu'il devait éviter de faire, c'était d'insulter sa fraternité alors qu'il n'était pas en position de jouer les malins. « tu comptes faire quoi maintenant ? » parlait-elle de l'attaque ? ou de ce qu'il venait d'apprendre ? elle-même ne savait pas.

le jeune chinois était pris de court, face à une réalité qu'il n'avait jusque là jamais ne serait-ce que envisagé. comme toutes attaques les évènements s'étaient déroulés à une vitesse telle qu'il n'avait guère reconnu la jeune femme et comme toutes les attaques celle-ci avait une fois de plus, bien trop dérapé. mais n'était-ce pas le but, comment auraient-ils pu prévenir les incidents lorsque l'attaque elle-même était une surprise pour leurs opposants. nara assise sur lui, il se mordait légèrement la lèvre inférieure quelque peu décontenancé par la situation. il avait partagé bien trop de choses avec la jeune femme qu'il était lui même incapable d'expliquer concrètement que la retrouver à présent dans une telle position et ce pour des raisons bien différentes de celles pour lesquelles ils se retrouvaient habituellement, le laissait bouche bée. et ce n'est qu'après une poignée de minutes qu'il se décidait à répondre à son amante, le regard moqueur et cet air qu'il se voulait je m'enfoutiste dessiné sur son visage. " pas en position de poser des questions ? parceque tu penses que tu fais le poids nara ? " c'était jouer avec le feu et se brûler que d'oser remettre en question les capacités physique du jeune homme plus encore après les longues nuits torrides que les amants avaient partagés ensemble. amante. un terme qui n'avait de cesse de lui revenir à l'esprit sans qu'il ne sache si celui-ci était réellement adapté à leur relation. après tout n'était-elle pas payé pour le satisfaire? " ce que je compte faire ? tu me demandes vraiment ce que je compte faire? " il riait amusé par la question de la jeune femme qui sonnait comme étant existentielle. que pouvait-il bien faire d'autre que de ne prendre le dessus sur elle. un sourire sur ses lèvres, il la faisait donc basculer sur le côté, un simple mouvement qui faisait voler la jeune femme, inversant leur position alors qu'il se retrouver à présent au dessus d'elle la surplombant. " j'espère que tu ne t'ai pas imaginé ne serait-ce qu'un instant pouvoir t'en sortir comme ça " jielun était un mauvais perdant et quand bien même il s'agissait de l'hypnotisante nara, il n'était pas prêt à laisser filer l'adversaire. " tu mérites d'être punie, ça fait beaucoup de conneries là. le mensonge par omission,  l'adhésion à la mauvaise fratrie et ce trop plein de confiance en toi ? tututu c'est pas bien mademoiselle nara " murmure t-il tout en venant tapoter son index sur le bout du nez de la jeune panthère. et maintenant qui était en positionnant de poser des questions ?

jamais la jeune femme aurait pu imaginer se retrouver nez à nez avec jie lun dans les dortoirs de sa fraternité, ni dans une telle situation en vérité. elle qui avait pris soin de garder sa vie privée séparée de son autre vie. na ra n'était pas prête à baisser cette ultime barrière, de peur de voir son coeur brisé si elle s'attachait trop - plus que ce qu'elle ressentait déjà, et que tout partait en fumée, elle ne le supporterait pas. son coeur était bien plus fragile qu'elle ne voulait bien l'admettre, et maintenant les voilà. perdue et l'esprit embrumé par la fièvre, elle ne cache pas sa surprise de le voir, paroles qui glissent entre ses lèvres alors que ses yeux bruns ne le quittent plus du regard, son palpitant cognant dans sa cage thoracique, l'air provocant de jie lun ne faisant qu’aggraver l'état émotionnel de l'étudiante. c'étaient comme s'ils avaient oublié le reste, ne se concentrant plus que l'un sur l'autre, na ra ignorait les bruits environnants, le liquide visqueux qui lui collait à la peau, la douleur qui vrillait le côté de son crâne suite au choc survenu plus tôt. « disons que j'ai mes arguments, tu les connais bien n'est-ce pas ? » qu'elle décide de répondre, toute aussi provocatrice que lui, s'il voulait jouer, elle pouvait très bien le faire également. jouant sur les souvenirs, sur les nuits passées ensemble, corps enlacés et esprits occupés par les flammes du désir. fronçant les sourcils quand il lui répond, les frissons qui viennent fourmiller sur sa peau avant qu'il ne les basculent sur le côté, prenant le dessus sur elle et c'est à son tour de se retrouver à nouveau dans le liquide gluant. elle grimace en tentant de se débattre, n'appréciant pas de sentir sa peau couverte de cette horreur. pourtant quand jie lun enchaîne, elle s'arrête pour le regarder longuement, regard enflammé tandis qu'il joue avec sa patience, la provoquant même en venant lui taper le bout du nez comme si elle était une enfant venant de faire une bêtise. « et alors quoi jie lun, je devrais jouer la vilaine fille maintenant, tu veux pas que je mette un uniforme aussi tant qu'on y est ? tu veux jouer le professeur et moi l'élève ? » qu'elle rétorque en laissant un sourire narquois étirer ses lèvres, mains venant caresser les bras du jeune homme par pur défi. « ou on a qu'à faire le flic et la voleuse, ça te dit l'uniforme de policier ? j'ai toujours trouvé ça excitant moi. » qu'elle roucoule un peu plus, jouant délibérément avec le feu.

Nombreux sont ceux qui pensent à distraire leur esprit, rares sont ceux qui songent à le concentrer. Et c’était bien là l’erreur même du jeune chinois. Incapable de se concentrer sur l’attaque de sa fratrie lorsque son regard croisait celui félin de son amante. et le pire dans tout cela c’est qu’il n’en éprouverait aucun regret. que ce soit l’attaque ou ce moment providentiel. il n’y avait rien de sérieux dans cette attaque si ce n’est un jeu continuel entre les fratries de l’université, un délire à proprement parler qui n’engageait guère son avenir ou sa vie professionnelle. un moyen courant de se socialiser, d’appartenir à un groupe et de rendre ses souvenirs d’étudiants plus divertissant plus marquant. les lieux n’étaient guère propices à des retrouvailles que ce soit en terme d’atmosphère, de circonstance, d’odeur et de confort mais c’est ça qui amusait le jeune chinois. les surprises. le regard confus de la douce posé sur lui alors qu’il la surplombait de tout son être et ce besoin qu’ils partageaient de provoquer l’autre. existait-il quelque chose de plus excitant que cette tension sexuel qui régnait irrémédiablement entre eux ? « pourquoi éprouves-tu constamment ce besoin d’être dominé nara ? » lâchait-il tout en riant amusé par cette obstination qu’elle avait de sans cesse se rabaisser face à ses partenaires. peut-être n’était-ce qu’une des nombreuses conséquences négatives du métier qu’elle pratiquait. « qui te dit que ce n’est pas l’inverse que je désire. tu as toujours été bien plus somptueuse quant tu prenais le dessus, que tu avais confiance en toi et que tu prenais les décisions. » il est honnête jielun, c’est ce qui l’a toujours attiré chez la jeune courtisane, cet aura qu’elle dégageait, cette présomption et cet témérité qu’elle affichait et ce quand bien même, il n’en doutait guère, elle était détruite de l’intérieure. « ne te rabaisse pas aussi facilement après tout je ne suis qu’un mauvais élève. » soufflait-il avant de venir lui voler un baiser, du bout des lèvres, ce sourire coriace qui venait appuyer ses propos et cet air qui sous entendait. qu’attends-tu pour me faire payer mes actions, mes paroles ? « argh j’ai franchis la limite. la panthère va me faire payer pour cette insolence ? je n’ai pourtant aucune monnaie sur moi. » la taquinait-il tout en passant sa langue sur ses dents blanches. jielun ne cherchait pas à dénigrer le métier de la jeune femme ni même à la rabaisser, il ne faisait que jouer un jeu dont il avait conscience de la dangerosité. car ce genre d’attentions en dehors de leurs échanges dans un cadre « professionnels » étaient on-ne-peut-plus risqués.

c'était un jeu cruel du destin, il n'y avait pas d'autre façon de le dire, et c'était ainsi que la brune prenait la rencontre inattendue avec le jeune homme dans une telle ambiance, elle qui avait pourtant pris soin de ne jamais se trouver sur le même chemin que lui. elle n'oubliait pas qu'il était ici, il lui avait dit mais elle n'avait pas trouvé le courage, ni le coeur de lui dire qu'elle aussi, une barrière de protection qu'elle n'avait pas voulu abaisser et dont elle tentait toujours de tenir en parfait état alors que son corps n'avait qu'une envie de fuir. mais c'était plus fort qu'elle, comme un papillon attiré par la lumière et venant se brûler les ailes, elle ne peut lutter nara face à cette tornade qui vient la percuter et l'emporter au loin dans un jeu dangereux. sourire narquois aux coins des lèvres, les yeux noisettes se posant sur le visage si familier de son compagnon, celui qui avait partagé tant de nuits avec elle, comblant la solitude de son coeur pour le garder avec lui. elle lui en voulait, autant qu'elle s'en voulait à elle de s'être laissée charmer par lui. entre eux, c'était passionnel, comme deux forces opposés qui refusaient de baisser les bras, s'entrechoquant pour déclencher un séisme sur leur passage. la situation qui se renverse quand elle se retrouve sous lui, le dégoût se formant sur ses traits à l'idée de traîner dans le liquide mais cela n'était rien en songeant à ce qu'il venait de lui dire, son rythme cardiaque qui s'emballe alors qu'une vague de colère vient la prendre par surprise. il ne cherchait sûrement pas à la blesser, il n'était pas aussi bas mais il avait touché un point sensible de sa vie, une blessure piquée à vif qui laisse un goût amer dans la gorge de la jeune femme. « tu ne sais pas de quoi tu parles, jie lun. » elle marmonne à voix basse, espérant presque qu'il ne puisse pas entendre les tremblements dans sa voix, les souvenirs sombres qui lui reviennent en mémoire, tout ce qu'elle avait dû accepter sans broncher dans le cadre de ton travail. elle se sentait sale dans ces moments-là. mais le jeune homme continue sur sa lancée, l'amertume et les blessures silencieuses qui se transforment en un braiser incandescent, les frissons qu'elle retient plus les laissant librement parcourir son corps, lui lançait-il un défi ? cette rage sourde qui se mue ne laissant derrière elle qu'un profond amusement, une lueur dans ces yeux bruns tandis que ses mains bougent d'elles-mêmes, remontant le long des bras de jie lun avec expertise, chemin qu'elle connaissait sur le bout des doigts alors que les lèvres du jeune homme se pose à peine une fraction de seconde sur les siennes. elle voulait plus nara, elle avait besoin de plus. « tu es un petit joueur, mon ange. » elle roucoule du bout des lèvres, le narguant en se mordant la lèvre pour qu'il le voit. « plutôt que de faire le beau parleur, agis. » ses mains qui caresse son cou avant d’amener son visage près du sien, ses lèvres venant capturer les siennes avec ferveur, elle en avait marre d'attendre, il voulait qu'elle prenne les rennes alors elle le ferait, collant son corps au sien pour qu'il n'y ait plus de distance entre eux, une main restant contre son cou alors que l'autre vient se perdre dans ses cheveux, appréciant de les sentir entre ses doigts. « tss tss tss, succomber à l'ennemi, jie lun, quelle idée. » elle murmure contre ses lèvres.