la vie avait encore une fois décidé de lui foutre un gros coup de pied dans les couilles. il était à nouveau à terre et n’arrivait pas à se relever. pourquoi cette fois ? simplement parce la femme qu’il aimait, celle avec laquelle il pensait encore une fois finir sa vie, avait fini par le laisser tomber. il avait cherché malia des jours et des nuits durant, sans succès. elle n’avait laissé aucun mot, aucun moyen de la contacter. son téléphone avait été éteint pendant quelques temps avant qu’un homme qu’il ne connaissait pas décroche et l’engueule parce que c’était du harcèlement. il n’avait pas compris euigeon ce qui se passait. il n’avait plus de nouvelles, rien du tout. il avait demandé à toutes les personnes qu’elle avait côtoyé, avait été chez elle et il n’y avait rien du tout. il était totalement perdu sans elle. qu’avait-il mérité pour qu’elle disparaisse comme ça. il avait même mis sa fierté de côté pour demander de l’aide à son père. il lui avait fourni toute l’aide possible et inimaginable mais même avec ça, il avait fait chou blanc. il était épuisé de cette situation et sur le canapé des pyobeom, il ruminait. il n’avait pas pris de douche depuis des jours, n’avait pas mangé non plus. il se laissait totalement allé parce qu’il avait perdu son amour. il avait l’impression d’être revenu à l’époque de narae, où il ne voulait voir personne et où il se foutait de tout. il allume même une clope au milieu du salon comme s’il était dehors et ne fait pas attention aux regards qu’on lui lance. qu’ils aillent tous se faire foutre. il n’allait pas être gentil si on ne lui foutait pas la paix à ce moment. il avait juste envie de tout envoyer chier.

Un soupire qui s'échappe d'entre tes lèvres, ton regard parcourant une fois de plus ta chambre. T'as cherché partout, ça fait plus d'une heure, mais impossible de remettre la main sur ta canne. Et t'en aurais sérieusement besoin aujourd'hui compte tenu de la douleur qui s'est propagée dans ta jambe toute la matinée. Tu finis par t'asseoir sur ton lit, tente de réfléchir à un endroit ou elle aurait pu rester. Quelques minutes à pester contre toi-même, n'imaginant pas avoir pu la laisser dans une partie commune. Pourtant, c'est tout ce qu'il te reste à vérifier pour en avoir le coeur net. Tu finis par te redresser, non sans quelques difficultés, et te met en direction de l'entrée, l'endroit le plus probable pour trouver ta canne - excepté ta chambre. Bobby en a profité pour grimper sur ton dos, ce qui ne t'aide pas vraiment à marcher correctement. Tu descends les escaliers avec la vitesse d'un escargot, sans réellement faire attention aux gens autour de toi. Tu finis par t'arrêter en cours de route pour prendre ton capucin directement dans tes bras avant de reprendre ta route. Il n'y a pas tant de monde que ça au dortoir, ça t'étonne vu l'heure d'ailleurs. Mais tu restes concentré dans ta tâche, désespéré de voir que ta canne reste toujours portée disparue. Peut-être aurais-tu plus de chances dans la salle commune, et encore, mais tu tentes quand même le coup. "J'ai perdu ma canne, est-ce que quelqu'un l'aurait vue ?" lances-tu en arrivant dans la pièce. Tu vois les regards réprobateurs de certains, jusqu'à ce que ton regard ne se pose sur Eui Geon, assis sur l'un des canapés, en train de fumer une clope. Tes sourcils se froncent alors que tu fais signe aux autres d'arrêter de le regarder comme ça. "Ca va bro... ?" oses-tu demander, sans jugement dans la voix, juste une pointe d'inquiétude. Tu te doutes qu'il serait prêt à t'envoyer chier, pourtant, tu te vois mal le laisser croupir tout seul dans cet état.

les regards réprobateurs qu’on lui lançait ne l’atteignaient pas. rien ne l’atteignait plus. il avait perdu le goût de vivre parce qu’il venait de perdre encore une fois la femme avec laquelle il pensait finir sa vie. encore une fois, il se retrouvait abandonné mais pas pour les mêmes raisons. narae l’avait trompé alors que malia l’avait simplement laissé tombé. il ne savait pas s’il avait plus souffert avec narae ou malia. mais ce qu’il savait c’est qu’il avait mal. il ne voulait plus souffrir, plus jamais. il fermerait son cœur à tout le monde et surtout aux femmes. plus jamais il ne tomberait amoureux, plus jamais. une voix le sortit de ses pensées et il posa un regard vide sur la personne qui avait prononcé ces mots. evan, un de ses potes. un de ceux qui l’avait déjà vu dans cet état quand il avait perdu narae. un rire froid et sarcastique s’échappa des lèvres du pyobeom. « j’ai l’air d’aller bien ? » demanda-t-il un peu trop agressif. il ne se rendait pas compte euigeon. il avait juste mal et il voulait juste qu’on lui foute la paix. « j’en ai marre evan. chaque fois que je pense que c’est la bonne, elle disparait entre mes doigts… » il comprendrait de quoi il en retournait. le jeune homme reprit une taffe de sa cigarette et souffla la fumée dans la direction opposée à evan. il était un connard, mais il n’était pas un bâtard. il surpris encore quelques regards désapprobateurs à son égard mais haussa simplement les épaules. il s’en foutait. s’ils étaient gênés, c’était eux, qui devaient partir. on disait bien que les plus gênés partaient. lui resterait là. « viens t’asseoir… t’as l’air d’être prêt à tomber. » même alors que son chagrin d’amour était pire que tout, euigeon pensait quand même au bien être de son ami.

T'arrêtes de penser à ta canne au moment ou ton regard se pose sur Eui Geon. T'as comme une mauvaise impression de déjà vu qui n'assure rien de bon. Ta question parait stupide, pourtant, c'est la première qui te vient, naïvement. Bien sûr qu'il ne va pas bien, ça se voit. Ce se ressent. Et tu n'aimes pas ça, toi qui fait toujours de ton mieux pour voir un sourire sur les visages de tes amis. Tes sourcils se froncent rapidement, alors que tu finis par aller t'installer à côté de lui. Tu n'es pas sûr de comprendre exactement la situation, mais tu te doutes que ça a un lien avec Malia. "Attends... Me dis pas qu'elle t'a quitté ?" T'es toi-même étonné des mots qui sortent de ta bouche, parce qu'ils avaient l'air heureux et que tu ne t'attendais pas à une telle chose entre eux. Mais surtout, tu te rends compte que tu n'as pas été très délicat, et t'en mordrais presque les doigts. "J'veux dire... Je m'attendais pas vraiment à ça." Tu te pinces les lèvres, presque nerveusement, alors que ton regard vagabonde dans la pièce. Tu laisses Bobby quitter tes bras pour aller embêter les autres alors que tu peux finalement reporter ton attention sur lui, te tournant en sa direction. "J'suis désolé pour toi bro, vraiment... Dis-moi si j'peux faire quelque chose." T'es pas là pour l'enfoncer, ni même faire en sorte qu'il s'apitoie un peu plus sur son sort. Mais tu dois avouer que t'es pris au dépourvu. Tu baisses légèrement ta tête, prêt à lui offrir ton aide pour quoi que ce soit. Et s'il veut fumer sa clope au beau milieu du dortoir, tu le laisses faire, parce que tu sais qu'il n'a aucunement besoin qu'on le brusque, qu'on l'énerve dans l'immédiat.

euigeon est sûrement bien trop agressif avec son ami. mais il n’y peut rien. il n’arrive pas à se défaire de cette colère, de cette frustration de ne pas retrouver malia. il pensait qu’elle l’aimait vraiment, qu’elle ne le quitterait pas comme ça, comme une pauvre merde. seulement, il se fourvoyait. elle était partie du jour au lendemain, sans lui laisser de mot. il se retrouvait donc tout seul avec ses questionnements et cette impression d’avoir encore une fois été pris pour un con. ça ne lui plaisait pas vraiment et il évacuait tout ça sur evan. heureusement, il avait déjà vécu cet état quand narae avait quitté euigeon et il savait donc que ce n’était pas contre lui. cependant, quand evan reprend ses mots pour lui demander si la jeune femme l’avait quitté, il darde un regard noir sur le jeune homme. heureusement, il se reprend bien vite et euigeon hausse les épaules. « moi non plus je m’attendais pas à ça. elle disait qu’elle m’aimait et qu’elle voulait recommencer à zéro… et puis quelques semaines après, elle me laisse seul, sans explications… » il pousse un soupir et détourne les yeux pour les poser sur les gens toujours à le regarder parce qu’il fumait dans la salle commune. est-ce que ça les emmerdait ? ouais très certainement, mais euigeon n’en avait rien à foutre. s’il n’était pas content, ils n’avaient qu’à quitter les lieux. rien ne les retenait ici et encore moins le jeune homme au cœur brisé. evan reprend la parole et il se tourne à nouveau vers lui, haussant une nouvelle fois ses épaules. il a l’impression d’avoir toute la misère du monde sur lui. « me dire ce qui s’est passé. pourquoi elle est partie sans rien dire ? pourquoi je peux pas la joindre ? et plus que tout, ce que j’ai fait de mal pour qu’elle m’abandonne… » sans dire qu’il était parfait, euigeon mettait tout en œuvre pour être à l’écoute de sa partenaire. c’était pour cette raison que pendant des années quand il était avec narae, il s’es restreint au niveau sexuel parce qu’elle n’aimait pas ça. alors, il ne comprenait pas le comportement da malia et il voulait comprendre.

T'as l'impression de revenir quelques années en arrière, à cette période ou Euigeon a quitté Narae. Alors forcément, tu ne lui en veux pas d'être dans un tel état. Tu ne lui en veux pas de te lancer ce regard noir quand t'agis comme un boulet. Parce que c'est pas le moment pour ça, et t'en es bien conscient. Même si tu tentes au mieux de te rattraper. T'imagines à quel point ça doit être dur pour lui d'encaisser ce départ, cette sorte d'abandon, finalement. Et là, t'es pris au dépourvu. T'aurais aucune réponse à lui donner, ce qui te fend le coeur quand ton regard se pose à nouveau sur ton ami. "C'est bizarre qu'elle soit partie comme ça." finis-tu par murmurer, plus pour toi que pour lui. A vrai dire, à les voir, tu ne t'attendais déjà pas à une rupture, alors un départ aussi soudain de la part de la demoiselle semble d'autant plus improbable. Tu te redresses finalement, un soupire s'échappant d'entre tes lèvres. T'es mal pour lui, ça se voit, même si tu voudrais le cacher. "Et... Personne dans son entourage n'a eu d'explication non plus ? J'veux dire... On disparaît difficilement sans raison apparente..." T'es maladroit dans tes mots, mais ça a toujours été comme ça avec toi. Alors tu reprends, tu tentes autant que possible de ne pas utiliser des mots qui peuvent raviver ces blessures. "Tu veux que je me renseigne ?" oses-tu finalement demander, l'espoir finalement de pouvoir faire quelque chose pour lui. Parce que ça te fait mal de le voir comme ça.  Et que tu te sens impuissant face à cette situation. Si seulement les choses pouvaient être plus simples parfois. Pas seulement pour toi, mais pour tes proches aussi.

evan le dit lui-même. c’est bizarre qu’elle soit partie comme ça et il le sait. euigeon n’est pas con. il sait que quelque chose s’est passé et qu’il lui faudrait faire des recherches plus poussées pour apprendre la vérité. mais il a déjà fait tout ce qui était en son pouvoir pour ça. sauf que malia est introuvable. il ne sait réellement pas ce qui s’est passée dans la tête de sa petite amie pour qu’elle ne le contacte plus du jour au lendemain et disparaisse de cette manière. il aurait aimé au moins un message, un signe d’elle. là, il ne savait même pas si elle était en vie ou pas. cependant, le fait de ne pas voir son nom dans les colonnes de la rubrique nécrologique, le rassurait sur le fait qu’elle n’était pas six pieds sous terre. son ami mentionne son entourage et euigeon secoue la tête, négativement. « j’ai demandé à tout le monde… même son meilleur ami ne sait pas où elle est. elle s’est réellement évaporée dans la nature sans laisser de trace. » evan veut se renseigner et il sourit au jeune homme. c’est gentil de sa part de faire ça pour lui. parce que même s’il sait qu’il ne trouvera rien, euigeon lui est reconnaissant de vouloir essayer. « tu peux… si tu trouves quelque chose, ça pourrait m’aider. mais je doute que tu trouves. j’ai déployé tout ce que je pouvais pour la trouver et j’ai fait chou blanc. » le jeune homme connaissait la prospérité de la famille im et savait donc que l’étudiant avait tout fait pour la retrouver, avais mis tous les moyens possibles et inimaginables sans succès. euigeon avait presque baisser les bras. il ne la retrouverait jamais, il en était persuadé. « je comprends vraiment pas evan… j’ai l’impression de bien faire et au final, je me fais abandonner ou alors on me trompe… » il pousse un soupir et baisse la tête, retenant les larmes qui menaçaient de couler sur son visage. « je suis peut-être pas assez bien pour elles… je fais sûrement les choses mal. » il en venait à se convaincre qu’il était lui le problème et qu’il fallait qu’il change.

Tu ne comprends pas, ce qui a bien pu se passer dans la tête de Malia pour s’évaporer comme ça. Et il serait possible d’imaginer un millier de scénarios possibles, t’en es bien conscient. T’es d’ailleurs assez doué dans ce domaine. Mais il n’est pas question d’en faire part, cela pourrait réveiller de plus grandes inquiétudes encore chez ton ami, et il serait préférable d’éviter. Alors tu l’écoutes, c’est ce que tu sais faire de mieux, dans ce genre de situations. T’essaies à ton tour de comprendre, comment il a pu en arriver là. T’aimerais pouvoir répondre à toutes ses questions, mais c’est en dehors de tes moyens, pour le coup. « On sait jamais… Mais j’te promet que si j’entend parler de quoi que ce soit, j’te tiendrais au courant. » Tu lui souris, sincèrement. De cet air réconfortant que tu tentes d’aborder, pour ton ami. Et tu te doutes bien que les grands discours ne serviraient à rien, là, dans l’immédiat, alors tu te contentes d’une simple promesse, même si tu te doutes qu’il a déjà mis toutes ses chances de son côté pour la retrouver. Qui sait, au détour d’un couloir, tu pourrais obtenir une information qui pourrait l’aider, à un moment ou à un autre. Ton regard toujours posé sur lui, tu aimerais pouvoir lui donner une explication logique à tout ça, mais même toi, tu n’en as pas. Le plus dur dans tout ça, finalement. « Tu sais… En tant que mecs, on a souvent l’mauvais rôle. Mais des fois, c’est pas forcément nous le problème. » C’est une constatation, après avoir vécu tant de malheurs dans ta vie sentimentale. « Tu peux pas dire que c’est toi le fautif sans savoir. Autant, ça n’a rien à voir avec toi. J’sais que t’as toujours fait de ton mieux. Alors oui, j’connais pas tous les détails de ta relation avec elle, mais j’sais que t’es un mec bien, faut pas que tu l’oublies. »

Clairement, Euigeon en avait marre de souffrir autant pour ce qui était censé être le plus beau sentiment du monde. Il ne supportait plus de devoir avoir le cœur brisé à chaque fois qu’il essayait de l’ouvrir à la femme qu’il pensait être la bonne. Il n’aimait pas cette sensation d’être impuissant face à une situation, parce que c’était le cas. Il était impuissant face à tout ça. Il ne savait pas où Malia était, ni même ce qu’elle faisait. Est-ce qu’elle allait bien ? Est-ce qu’elle pensait à lui, autant que lui pensait à elle ? Il n’en savait rien et ça commençait à l’emmerder. Il n’arrivait pas à voir le verre à moitié plein et le voyait à moitié vide. Heureusement, il pouvait compter sur ses amis et Evan, même s’il savait qu’il ne pourrait très certainement rien obtenir sur la jeune femme, allait quand même essayer. « C’est gentil Evan. » murmure-t-il en hochant la tête. Euigeon avait fait le tour du campus, de la ville, de Séoul et même de son dortoir. Personne ne savait où elle était ni même ce qu’elle faisait et encore moins pourquoi elle était partie comme ça sans rien dire. Le jeune homme pousse un soupir tandis qu’il fait part de ce qu’il ressent à Evan. Il n’a pas honte de dire tout ça parce que de toute manière, il est déjà brisé. Il l’avait déjà vu dans cet état en plus, quand il venait tout juste de rompre avec Narae parce qu’elle l’avait trompé. A croire que l’histoire se répétait et que Euigeon était voué à toujours souffrir en ce qui concernait les femmes. Il écoute les mots de Evan et lentement, il sent son cœur se gonfler un peu. Ce n’était peut-être pas de lui qu’il aurait aimé entendre ça, mais c’était mieux que rien. « Merci Evan… J’espère que c’est pas moi le problème. » Il espérait mais en même temps, sans preuve du contraire, il ne pouvait pas ne pas penser qu’il était la source de tout ça. Un soupir s’échappe de ses lèvres alors qu’il détourne les yeux pour écraser le mégot de cigarette dans le cendrier. « Les femmes sont tellement compliquées putain. Je vais finir par me mettre aux mecs. Ça ira peut-être mieux. » Bien entendu, il rigolait. L’amoureux des oiseaux ne pourraient pas se passer des seins d’une femme et ne supporterait pas de toucher sexuellement le corps d’un homme. Mais il y pensait de plus en plus avec tout ce qui se passait dans sa vie sentimentale.

Quelque part, tu peux comprendre ce qu’il ressent. Ce sentiment de désarroi, d’incompréhension qui prend toujours plus d’ampleur. Tu n’oses pas imaginer ce que ça aurait provoqué en toi si ça devait t’arriver. Mais tu te doutes qu’il n’y a rien de facile là dedans. T’as vécu une forme d’abandon différente, qui a laissé des séquelles en toi, et pour lequel t’as mis de long mois à te remettre, alors t’essaies de trouver des mots réconfortants, des vérités qu’on aurait besoin d’entendre dans ce genre de situation. Tu sais pourtant, que ces mots auraient plus d’impact, venant de quelqu’un d’autre. Mais dans un sens, t’as le mérite de te dire que tu peux le faire, que ça sera toujours un petit pas en avant. « Si elle n’a rien dit, il y a forcément autre chose. » Tu tentes toi-même de te convaincre, aussi. T’aurais du mal à croire que ton ami ai pu faire quelque chose de grave à l’encontre de celle qu’il aime. Tu ne le connais peut-être pas parfaitement, mais assez pour savoir qu’il ne fait pas de mal intentionnellement à quelqu’un dont il est proche. Sa dernière remarque t’arraches un rire, timide, et pourtant presque incontrôlé. Ton attention qui se reporte sur lui, alors que t’aurais bien du mal à l’imaginer aux bras d’un homme. « J’suis pas sûr que ça change grand chose. » commences-tu par avouer, un sourire sur les lèvres. « J’crois qu’au final, c’est les relations qui sont compliquées, que ce soit avec un mec, ou une meuf. » Ca, t’en es persuadé. Sans parler de ta propre expérience, mais de ce que tu vois autour de toi. T’as du mal à croire qu’un couple d’hommes aura forcément moins de problème qu’un couple hétérosexuel. Parce qu’en terme d’amour, personne n’est capable de savoir exactement comment l’autre réagira. Tout est bien trop abstrait dans ce sentiment que tout le monde recherche. Et cette idée là, tu ne pourras pas t’en défaire, quoi qu’on en dise.