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Refuser la rencontre avec autrui, c'est s'appauvrir. {Mi Ok x Caïn}
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Refuser la rencontre avec autrui, c'est s'appauvrir. {Mi Ok x Caïn} | Dim 17 Nov 2019 - 11:02 Citer EditerSupprimer
Refuser la rencontre avec autrui, c'est s'appauvrir.
ft. Jeong Caïn
La belle aveugle, assise à une table à l’entrée, est occupée à siroter sa boisson sucrée. Elle a du temps à tuer. Dans une habitude monstre à cette heure de ce jour de la semaine, elle venait le passer ici entre ces murs. La métisse s’y sent bien malgré le remue ménage des circulations constantes. La popularité du lieu le rend grouillant de monde.
Mais ce qui lui donne toujours envie de revenir en ce lieu, c’est à cause d’une âme particulière. L’aura que dégageait cette personne lors de leur première bousculade reste en mémoire de l’aveugle. Depuis, Mi Ok revient constamment à son heure libre pour pouvoir la recroiser. Elle n’est pas déçue. Le jeune homme doit être un habitué pour venir aussi fréquemment.
De loin, la jeune femme l’observe toujours. Un fragment dans aura titillait notre jeune musicienne. Elle ne sait pourquoi mais elle veut aborder le jeune homme. Comment ? Elle qui bafouille dans un coréen hésitant, qui rougit pour un rien. Et les remarques peu obligeantes qu’elle subit l’ont refroidit de commencer une conversation, se plongeant aussi dans un mutisme constant depuis son arrivée en Corée. Elle sent bien que la ville ici la rend morose. Kala lui avait bien fait comprendre un jour son changement d’humeur. Mais, bon, là n’est pas la question en ce moment.
Aujourd’hui, elle s’est fait la promesse d’aborder enfin le jeune homme. Une phrase de son père revenait sans cesse : Refuser la rencontre avec autrui, c'est s'appauvrir. Elle compte bien ne pas tomber dans ce travers. Par contre, elle n’avait aucune idée de comment débuter leur rencontre. Elle s’est imaginé tellement de scénarios possible qu’elle ne sait lequel choisir. Elle se dit qu’elle verra le moment venu.
Pour l’instant, elle guette son approche. Elle n’est pas sûre qu’il viendra aujourd’hui. Une part d’elle se fait une joie à cette idée. Le stress qu’elle accumule en ce moment lui met les nerfs à vif. Le regard dans le vide, son attention est portée par ses autres sens. L’ouïe filtrant chaque son, l’odorat chaque senteur. Depuis que la jeune femme l’observe, elle a réussit à le différencier de la foule qui rentre et sort de cet établissement.
Parmi l’amas de transpiration et de parfums agressifs à foison, une odeur se détache, plus calme et sereine. Mi Ok la connaît. Tout d’un coup l’alarme interne se met en route. Il est là ! La tension monte d’un coup dans le petit corps de la métisse. Sans réfléchir, elle se lève d’un bond. Kala fait de même à ces côté. Suivant la traînée odorante, elle se cogne à la source.
Bafouant un pardon timide, elle se reprend. Elle ne peut oublier sa mission ! Face à l’homme, elle inspire un coup et lui demande hésitante :
— Je voulais... je voulais vous demander...
Prise de panique, son coréen est écorché. Elle perd le fil de son idée. Distraite un instant, elle lâche en français : « Mi Ok ressaisis toi espèce d’idiote ! ». Devant ce constat de comportement étrange de sa part, Mi Ok devient rouge comme une tomate. La seule phrase qui demeure dans son cerveau vide est : Qu’est-ce que je fiche ici ?
Mais ce qui lui donne toujours envie de revenir en ce lieu, c’est à cause d’une âme particulière. L’aura que dégageait cette personne lors de leur première bousculade reste en mémoire de l’aveugle. Depuis, Mi Ok revient constamment à son heure libre pour pouvoir la recroiser. Elle n’est pas déçue. Le jeune homme doit être un habitué pour venir aussi fréquemment.
De loin, la jeune femme l’observe toujours. Un fragment dans aura titillait notre jeune musicienne. Elle ne sait pourquoi mais elle veut aborder le jeune homme. Comment ? Elle qui bafouille dans un coréen hésitant, qui rougit pour un rien. Et les remarques peu obligeantes qu’elle subit l’ont refroidit de commencer une conversation, se plongeant aussi dans un mutisme constant depuis son arrivée en Corée. Elle sent bien que la ville ici la rend morose. Kala lui avait bien fait comprendre un jour son changement d’humeur. Mais, bon, là n’est pas la question en ce moment.
Aujourd’hui, elle s’est fait la promesse d’aborder enfin le jeune homme. Une phrase de son père revenait sans cesse : Refuser la rencontre avec autrui, c'est s'appauvrir. Elle compte bien ne pas tomber dans ce travers. Par contre, elle n’avait aucune idée de comment débuter leur rencontre. Elle s’est imaginé tellement de scénarios possible qu’elle ne sait lequel choisir. Elle se dit qu’elle verra le moment venu.
Pour l’instant, elle guette son approche. Elle n’est pas sûre qu’il viendra aujourd’hui. Une part d’elle se fait une joie à cette idée. Le stress qu’elle accumule en ce moment lui met les nerfs à vif. Le regard dans le vide, son attention est portée par ses autres sens. L’ouïe filtrant chaque son, l’odorat chaque senteur. Depuis que la jeune femme l’observe, elle a réussit à le différencier de la foule qui rentre et sort de cet établissement.
Parmi l’amas de transpiration et de parfums agressifs à foison, une odeur se détache, plus calme et sereine. Mi Ok la connaît. Tout d’un coup l’alarme interne se met en route. Il est là ! La tension monte d’un coup dans le petit corps de la métisse. Sans réfléchir, elle se lève d’un bond. Kala fait de même à ces côté. Suivant la traînée odorante, elle se cogne à la source.
Bafouant un pardon timide, elle se reprend. Elle ne peut oublier sa mission ! Face à l’homme, elle inspire un coup et lui demande hésitante :
— Je voulais... je voulais vous demander...
Prise de panique, son coréen est écorché. Elle perd le fil de son idée. Distraite un instant, elle lâche en français : « Mi Ok ressaisis toi espèce d’idiote ! ». Devant ce constat de comportement étrange de sa part, Mi Ok devient rouge comme une tomate. La seule phrase qui demeure dans son cerveau vide est : Qu’est-ce que je fiche ici ?
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Re: Refuser la rencontre avec autrui, c'est s'appauvrir. {Mi Ok x Caïn} | Jeu 12 Déc 2019 - 13:32 Citer EditerSupprimer
Refuser la rencontre avec autrui, c'est s'appauvrir.
ft. Jeong Caïn
Il avait pris l’habitude de prendre son café dans le magasin le plus proche du campus, espérant y croiser Hye Mi, voulant provoquer une nouvelle rencontre. Il ne pouvait s’en empêcher. Et puis, ici, le « blend » était à son goût. Un peu corsé, pas trop fruité, parfait pour des travailleurs nocturnes comme lui. Ses pairs coréens savaient y faire en la matière. Malgré le monde, l’ambiance était agréable. Surtout à l’heure où il venait, jamais la plus bondée. La serveuse au comptoir lui souriait : « Comme d’habitude ? » , il lui servait à son tour un sourire en guise de réponse. Bizarrement, les jours où il souhaitait autre chose, elle arrivait à le deviner. Elle avait fini par réussir à décrypter ses expressions trop souvent mal-interpêtés. Alors en fonction, c’était un americano, un latte double dose ou parfois un mocha si la nuit avait été trop courte et qu’il avait besoin d’une dose de sucre. C’était le cas ce jour-là.
Puis il s’asseyait près de la fenêtre. Il se prenait vingt minutes pour répondre à ses mails et se réchauffer. De temps en temps, il jetait un œil vers l’extérieur ou dans la vaste salle à la recherche de la délicate figure de Janggok Hye Mi. C’est comme cela qu’il avait fini par la remarquer. L’inconnue. Au moins un jour dans la semaine, il n’avait jamais fais attention lequel et il se doutait même qu’il changeait, ils se croisaient. Elle prenait généralement une table proche de la sienne. Parfois, elle repartait quand il arrivait, souvent ils passaient quelques minutes dans l’établissement. Jamais ils ne s’étaient adressés la parole. Il n’avait jmais eu l’occasion de lui tenir la porte et qu’elle le remercia. Il avait remarqué son regard vague, le chien à ses côtés, alors quand il arrivait tôt il s’assurait que sa table soit propre et sa chaise bien mise.
Jusqu’ici, il ne s’était jamais douté qu’elle l’ai remarqué. Il avait même pensé avec un certain plaisir qu’en tant que malvoyante, elle était bien l’une des seules à ne pouvoir le remarquer. Il s’imaginait que son charisme ne passait que par le visuel, la voix.
Et elle n’avait accès à aucun des deux.
Alors pourquoi ? Et surtout, comment ? Il se retourna surpris vers le corps frêle qui venait de s’écraser contre lui et écouta la voix douce qui en sortait. Il se laissa le temps de ses excuses et de ses balbutiements pour se traiter d’idiot. Elle est aveugle, pas muette, pourquoi être aussi surpris?
Il sourit pour lui répondre, voyant bien qu’elle n’arriverait pas à finir sa phrase. Pas si inutile que ses commissures se relèvent puisque son expression influencerait sa voix et sa prononciation.
« Oui ? Que puis-je faire pour vous ? » demanda-t-il poliment pour essayer de calmer le stress qui montait à la tête de l’inconnue.
Encore une fois, pourquoi être stressée ? Le connaissait-elle en tant que célébrité ? Et puis soudainement, il fut piqué d’une curiosité nouvelle ; il allait enfin savoir son nom !
Puis il s’asseyait près de la fenêtre. Il se prenait vingt minutes pour répondre à ses mails et se réchauffer. De temps en temps, il jetait un œil vers l’extérieur ou dans la vaste salle à la recherche de la délicate figure de Janggok Hye Mi. C’est comme cela qu’il avait fini par la remarquer. L’inconnue. Au moins un jour dans la semaine, il n’avait jamais fais attention lequel et il se doutait même qu’il changeait, ils se croisaient. Elle prenait généralement une table proche de la sienne. Parfois, elle repartait quand il arrivait, souvent ils passaient quelques minutes dans l’établissement. Jamais ils ne s’étaient adressés la parole. Il n’avait jmais eu l’occasion de lui tenir la porte et qu’elle le remercia. Il avait remarqué son regard vague, le chien à ses côtés, alors quand il arrivait tôt il s’assurait que sa table soit propre et sa chaise bien mise.
Jusqu’ici, il ne s’était jamais douté qu’elle l’ai remarqué. Il avait même pensé avec un certain plaisir qu’en tant que malvoyante, elle était bien l’une des seules à ne pouvoir le remarquer. Il s’imaginait que son charisme ne passait que par le visuel, la voix.
Et elle n’avait accès à aucun des deux.
Alors pourquoi ? Et surtout, comment ? Il se retourna surpris vers le corps frêle qui venait de s’écraser contre lui et écouta la voix douce qui en sortait. Il se laissa le temps de ses excuses et de ses balbutiements pour se traiter d’idiot. Elle est aveugle, pas muette, pourquoi être aussi surpris?
Il sourit pour lui répondre, voyant bien qu’elle n’arriverait pas à finir sa phrase. Pas si inutile que ses commissures se relèvent puisque son expression influencerait sa voix et sa prononciation.
« Oui ? Que puis-je faire pour vous ? » demanda-t-il poliment pour essayer de calmer le stress qui montait à la tête de l’inconnue.
Encore une fois, pourquoi être stressée ? Le connaissait-elle en tant que célébrité ? Et puis soudainement, il fut piqué d’une curiosité nouvelle ; il allait enfin savoir son nom !
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Re: Refuser la rencontre avec autrui, c'est s'appauvrir. {Mi Ok x Caïn} | Sam 14 Déc 2019 - 21:06 Citer EditerSupprimer
Refuser la rencontre avec autrui, c'est s'appauvrir.
ft. Jeong Caïn
Respirant un bon coup, Mi Ok lâche enfin dans un coréen moyen :
— Je voulais vous demander si c’est possible de partager un café avec vous ?
Puis pensant qu’il ne buvait peut-être pas de café, elle rajoute : Ou autre chose, je vous l’offre !
La musicienne se demande qui serait assez sain d’esprit pour accepter une invitation aussi douteuse d’une personne qu’on venait à peine de rencontrer. Elle devient encore plus rouge, enfin, si c’est possible. Elle doit s’expliquer, lui donner la raison de ce soudain élan de sa part.
Anxieuse, elle se mordit la lèvre inférieure. Elle va enfin se jeter à l’eau quand une personne pressée la bouscule dans le dos. Elle atterrit sur un torse musclé. Le parfum à cette distance est encore plus enivrant. Elle se laisse un instant dans ce bonheur.
Mais au lieu de profiter encore un peu, elle s’écarte gênée du jeune homme. Ne sachant plus ou se mettre, elle n’attend pas la réponse. La métisse fait vote face, Kala sur ses talons. Mi Ok sort en trompe, pour une aveugle, de l’établissement.
Les klaxons et les bruits de la route l’accueillent. Un vent giflant lui ébouriffe les cheveux. Pourtant, elle a chaud, même qu’elle se compare à une bouillotte. Quel fiasco ! Il ne voudra plus jamais lui adresser la parole après une telle scène !
— Je voulais vous demander si c’est possible de partager un café avec vous ?
Puis pensant qu’il ne buvait peut-être pas de café, elle rajoute : Ou autre chose, je vous l’offre !
La musicienne se demande qui serait assez sain d’esprit pour accepter une invitation aussi douteuse d’une personne qu’on venait à peine de rencontrer. Elle devient encore plus rouge, enfin, si c’est possible. Elle doit s’expliquer, lui donner la raison de ce soudain élan de sa part.
Anxieuse, elle se mordit la lèvre inférieure. Elle va enfin se jeter à l’eau quand une personne pressée la bouscule dans le dos. Elle atterrit sur un torse musclé. Le parfum à cette distance est encore plus enivrant. Elle se laisse un instant dans ce bonheur.
Mais au lieu de profiter encore un peu, elle s’écarte gênée du jeune homme. Ne sachant plus ou se mettre, elle n’attend pas la réponse. La métisse fait vote face, Kala sur ses talons. Mi Ok sort en trompe, pour une aveugle, de l’établissement.
Les klaxons et les bruits de la route l’accueillent. Un vent giflant lui ébouriffe les cheveux. Pourtant, elle a chaud, même qu’elle se compare à une bouillotte. Quel fiasco ! Il ne voudra plus jamais lui adresser la parole après une telle scène !
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Re: Refuser la rencontre avec autrui, c'est s'appauvrir. {Mi Ok x Caïn} | Sam 14 Déc 2019 - 23:44 Citer EditerSupprimer
Refuser la rencontre avec autrui, c'est s'appauvrir.
ft. Jeong Caïn
Est-ce qu’elle… Le draguait ? Comment les aveugles avaient-ils des crushs sur des inconnus ? Pourquoi s’était-elle approchée de lui en particulier ? Peut-être s’était-elle trompée de personne ? Il jeta un regard autour de lui. Et puis non, elle avait entendu sa voix, elle aurait tout de suite remarqué qu’il n’était pas la personne à qui elle voulait s’adresser. C’était si soudain qu’il ne savait pas trop quoi répondre. Après tout, elle ne voulait peut-être simplement partager un café avec quelqu’un. Ne pas être seule. Il la voyait toujours seule. Comme lui l’était. Elle avait dû le remarquer d’une manière ou d’une autre. Elle en avait du courage pour demander cela à un inconnu ! Il se mit à sourire encore plus, c’était une originale celle-là. Elle venait l’aborder mais la rougeur sur ses joues lui montraient bien que ce n’était pas facile pour elle. Il n’allait quand même pas détruire tous ses efforts.
Mais bien avant qu’il n’ai pu prononcé un seul son, la jeune femme vu violemment projeté sur son torse. Il posa ses mains sur ses épaules pour assurer son équilibre. Il jeta un regard mauvais à l’homme pressé.
« Vous pourriez faire un peu attention ou au moins vous excuser quand vous bousculez quelqu’un ! » l’engueula-t-il. Le jeune homme, un étudiant avec un air très fatigué, s’excusa indiciblement et disparu aussitôt.
Il soupira. Il ne tenait pas à faire une scène dans un lieu public. Les téléphones et les ragots n’étaient jamais trop loin pour Jeong Caïn. Il se retourna vers l’inconnue mais déjà détalait-elle vers la porte. Ses yeux battirent deux fois. Que devait-il faire ? Il hésita à la laisser ainsi, à aller à sa place habituelle et à oublier cette drôle d’altercation mais il repensa aux joues rouges et aux balbutiements. Il attrapa sa commande et sortit à sa poursuite.
« Si vous vouliez prendre votre café dehors, il fallait me prévenir, j’ai failli vous perdre dans toute cette foule ! »
Mais bien avant qu’il n’ai pu prononcé un seul son, la jeune femme vu violemment projeté sur son torse. Il posa ses mains sur ses épaules pour assurer son équilibre. Il jeta un regard mauvais à l’homme pressé.
« Vous pourriez faire un peu attention ou au moins vous excuser quand vous bousculez quelqu’un ! » l’engueula-t-il. Le jeune homme, un étudiant avec un air très fatigué, s’excusa indiciblement et disparu aussitôt.
Il soupira. Il ne tenait pas à faire une scène dans un lieu public. Les téléphones et les ragots n’étaient jamais trop loin pour Jeong Caïn. Il se retourna vers l’inconnue mais déjà détalait-elle vers la porte. Ses yeux battirent deux fois. Que devait-il faire ? Il hésita à la laisser ainsi, à aller à sa place habituelle et à oublier cette drôle d’altercation mais il repensa aux joues rouges et aux balbutiements. Il attrapa sa commande et sortit à sa poursuite.
« Si vous vouliez prendre votre café dehors, il fallait me prévenir, j’ai failli vous perdre dans toute cette foule ! »
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Re: Refuser la rencontre avec autrui, c'est s'appauvrir. {Mi Ok x Caïn} | Dim 15 Déc 2019 - 23:03 Citer EditerSupprimer
Refuser la rencontre avec autrui, c'est s'appauvrir.
ft. Jeong Caïn
Bouche-bée, la musicienne ne sait quoi dire. Le jeune homme n’a pas eu peur, il l’a suivie. Soit il est inconscient, fou ou autre, soit il s’est rendu compte de sa gêne de débuter une conversation.
— Je suis désolée... J’étouffais dans cette foule, bredouille-t-elle comme excuse à sa soudaine sortie en trompe.
Elle ne sait comment et ne peut expliquer à l’inconnu ce qu’elle ressent réellement. Mieux vaut un demi mensonge, car ce n’est pas tout à fait faux. Elle ne supportait plus la présence de tant de gens après sa virée au rouge cramoisi.
— Puisque nous sommes dehors, cela ne vous gêne pas de marcher un peu ? J’ai besoin de prendre l’air.
Elle n’en revient pas, elle a osé parler aussi longtemps. Et son coréen n’est pas mauvais. Oh ! Elle s’améliore. Mais ce qui la surprend le plus, c’est qu’elle avait parlé librement, sans retenue. L’homme dégage une aura rassurante. Elle comprend pourquoi elle est si attirée par lui. Elle se permet même un sourire. Elle est contente d’avoir osé passer le pas.
— Je suis désolée... J’étouffais dans cette foule, bredouille-t-elle comme excuse à sa soudaine sortie en trompe.
Elle ne sait comment et ne peut expliquer à l’inconnu ce qu’elle ressent réellement. Mieux vaut un demi mensonge, car ce n’est pas tout à fait faux. Elle ne supportait plus la présence de tant de gens après sa virée au rouge cramoisi.
— Puisque nous sommes dehors, cela ne vous gêne pas de marcher un peu ? J’ai besoin de prendre l’air.
Elle n’en revient pas, elle a osé parler aussi longtemps. Et son coréen n’est pas mauvais. Oh ! Elle s’améliore. Mais ce qui la surprend le plus, c’est qu’elle avait parlé librement, sans retenue. L’homme dégage une aura rassurante. Elle comprend pourquoi elle est si attirée par lui. Elle se permet même un sourire. Elle est contente d’avoir osé passer le pas.
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Re: Refuser la rencontre avec autrui, c'est s'appauvrir. {Mi Ok x Caïn} | Ven 14 Fév 2020 - 21:07 Citer EditerSupprimer
Refuser la rencontre avec autrui, c'est s'appauvrir.
ft. Jeong Caïn
Caïn ne peut s'empêcher de s'inquiéter pour la jeune femme devant ses yeux. Il n'a pourtant pas de grands élans chevaleresques mais voir l'état de panique dans laquelle elle se trouvait le stressait lui-même quelque peu. Il avait de la chance de se sentir aussi à l'aise dans la foule même si avec sa notoriété, il supportait de moins en moins sortir de son club.
Il ne savait toujours pas ce qu'elle pouvait bien lui vouloir mais il voyait mal comment se méfier d'elle. Quelque chose lui disait qu'il pouvait faire confiance à cette parfaite inconnue. Est-ce que sa cécité le rendait lui-même aveugle ? Baissait-il sa défense à cause des faiblesses qu'elle lui montrait ? Non, c'était son audace qui lui faisait dire qu'ils allaient bien s'entendre.
"Mais avec plaisir, je vous suis !" dit il en amorçant le pas.
Il ouvrit l'opercule de son café pour souffler dessus. Il était encore trop chaud pour qu'il y boive sans risquer de s'y brûler. Certaines choses -et par là nous entendrons également certaines personnes- il fallait faire preuve de patience. Il suffisait de les comprendre un peu, de les appréhender et elles se révélaient alors délicieuses. Voire addictives.
"Oh attendez, finalement j'ai une réclamation. Je ne partage pas mon café avec des inconnus... Alors me partageriez vous votre prénom ?"
Il ne savait toujours pas ce qu'elle pouvait bien lui vouloir mais il voyait mal comment se méfier d'elle. Quelque chose lui disait qu'il pouvait faire confiance à cette parfaite inconnue. Est-ce que sa cécité le rendait lui-même aveugle ? Baissait-il sa défense à cause des faiblesses qu'elle lui montrait ? Non, c'était son audace qui lui faisait dire qu'ils allaient bien s'entendre.
"Mais avec plaisir, je vous suis !" dit il en amorçant le pas.
Il ouvrit l'opercule de son café pour souffler dessus. Il était encore trop chaud pour qu'il y boive sans risquer de s'y brûler. Certaines choses -et par là nous entendrons également certaines personnes- il fallait faire preuve de patience. Il suffisait de les comprendre un peu, de les appréhender et elles se révélaient alors délicieuses. Voire addictives.
"Oh attendez, finalement j'ai une réclamation. Je ne partage pas mon café avec des inconnus... Alors me partageriez vous votre prénom ?"
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Re: Refuser la rencontre avec autrui, c'est s'appauvrir. {Mi Ok x Caïn} | Sam 15 Fév 2020 - 0:46 Citer EditerSupprimer
Refuser la rencontre avec autrui, c'est s'appauvrir.
ft. Jeong Caïn
Le bruit caractéristique de l’opercule et le parfum de café rappellent à l’intéressée qu’elle a laissé le sien à l’intérieur. C’est vrai qu’elle n’a pas prévu de sortir en trombe de l’établissement, laissant sa boisson sur sa table. Quel boulet elle est !
La question du jeune homme brise les réflexions de culpabilité de la jeune femme.
— Mon prénom ? réplique bêtement la métisse.
Se sentant idiote par sa propre interrogation, elle rattrape le coup en lui dévoilant son identité. Comme un perroquet, elle lui demande de même. Bien qu’elle l’a souvent croisé, elle ignore toujours qui il est. Un prénom ne serait pas de refus.
Le vent froid rafraichit Mi Ok. Ses joues ont repris une couleur normale. Elle ne se sent plus du tout gênée, c’est même le contraire, comme si elle a toujours connu le jeune homme. C’est déroutant mais si exaltant en même temps.
A ce moment-là, elle se demande comment va tourner leur conversation. Elle espère juste qu’elle ne va pas couper court. La musicienne commence a apprécier cet instant, cette rencontre. Elle remercie le destin de lui à avoir permis cette rencontre qui s’annonce exaltante.
La question du jeune homme brise les réflexions de culpabilité de la jeune femme.
— Mon prénom ? réplique bêtement la métisse.
Se sentant idiote par sa propre interrogation, elle rattrape le coup en lui dévoilant son identité. Comme un perroquet, elle lui demande de même. Bien qu’elle l’a souvent croisé, elle ignore toujours qui il est. Un prénom ne serait pas de refus.
Le vent froid rafraichit Mi Ok. Ses joues ont repris une couleur normale. Elle ne se sent plus du tout gênée, c’est même le contraire, comme si elle a toujours connu le jeune homme. C’est déroutant mais si exaltant en même temps.
A ce moment-là, elle se demande comment va tourner leur conversation. Elle espère juste qu’elle ne va pas couper court. La musicienne commence a apprécier cet instant, cette rencontre. Elle remercie le destin de lui à avoir permis cette rencontre qui s’annonce exaltante.
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Re: Refuser la rencontre avec autrui, c'est s'appauvrir. {Mi Ok x Caïn} | Ven 24 Avr 2020 - 16:06 Citer EditerSupprimer
Refuser la rencontre avec autrui, c'est s'appauvrir.
ft. Jeong Caïn
Caïn peut être fier de lui, ses attentions ont l’air de fonctionner, la jeune femme se calme et ainsi il peut en faire de même. Il ne peut s’empêcher de la regarder bien qu’elle ne puisse faire de même car tout chez elle l’intrigue. Pourquoi était-elle venue lui parler mais c’était soudainement dégonflée ? Y’avait-il une raison particulière à ce geste où tenait-elle juste à rencontrer l’homme qui partageait son café à distance régulièrement ?
« Leukova… Leukova... » répète-t-il. « Ça sonne Europe du nord, ça. Si je ne me trompe. »
Mais il ne se risquera pas à lui trouver d’origine exacte. On se trompe déjà bien trop sur les siennes, en même temps ses adorables parents (on note l’ironie ici) qui sont donc respectivement coréen et allemande ont eu la merveilleuse idée de lui donner l’écriture française de son prénom. Pas Kane ni Cain mais bien C-A- I TRÉMA- N. Si bien qu’il a subi l’écorchage de son prénom toute sa vie. Le tréma n’existant pas dans un bon nombre de langues…
« Enchanté Leukova Mi Ok au nom sonnant étrangement bien. » (un maître du jeu de mot ce Caïn.) « Quant à moi c’est Jeong Caïn, je sais, ça ne sonne pas tellement coréen non plus. » plaisante-t-il le cœur léger.
Il en aurait oublié la raison de ses visites autour de l’université, réservant ce moment et son esprit, pour une fois depuis quelques semaines, à une autre femme.
« Leukova… Leukova... » répète-t-il. « Ça sonne Europe du nord, ça. Si je ne me trompe. »
Mais il ne se risquera pas à lui trouver d’origine exacte. On se trompe déjà bien trop sur les siennes, en même temps ses adorables parents (on note l’ironie ici) qui sont donc respectivement coréen et allemande ont eu la merveilleuse idée de lui donner l’écriture française de son prénom. Pas Kane ni Cain mais bien C-A- I TRÉMA- N. Si bien qu’il a subi l’écorchage de son prénom toute sa vie. Le tréma n’existant pas dans un bon nombre de langues…
« Enchanté Leukova Mi Ok au nom sonnant étrangement bien. » (un maître du jeu de mot ce Caïn.) « Quant à moi c’est Jeong Caïn, je sais, ça ne sonne pas tellement coréen non plus. » plaisante-t-il le cœur léger.
Il en aurait oublié la raison de ses visites autour de l’université, réservant ce moment et son esprit, pour une fois depuis quelques semaines, à une autre femme.
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Re: Refuser la rencontre avec autrui, c'est s'appauvrir. {Mi Ok x Caïn} | Sam 2 Mai 2020 - 21:53 Citer EditerSupprimer
Refuser la rencontre avec autrui, c'est s'appauvrir.
ft. Jeong Caïn
La prononciation qu’il fait de son nom de famille fait sourire la métisse. Elle n’avait trouvé aucun coréen assez « french » pour pouvoir prononcer ce nom typiquement étranger. Mais celui-ci ne s’en sort pas si mal. Il s’appliquait à le articuler de la meilleure manière, répétant du mieux qu’il peut celle de la jeune femme.
Elle comprend pourquoi il s’appliquait autant à l’écoute de son propre prénom. Caïn, c’est clair que celui-ci n’a aucun origine coréenne, et c’est rare, à moins d’être partager encore deux cultures comme Mi Ok.
— Original, nous sommes un peu pareil, ironisa timidement la musicienne. Vous, votre prénom et moi, mon nom de famille. Êtes-vous...
Elle commence sa question avant de s’interrompre. Est-ce que celle-ci serait-elle un peu déplacée pour une première discussion ? La métisse a encore du mal à bien doser le savoir-vivre coréen, les limites à ne pas franchir avec des gens qui sont encore inconnus.
Mais tout ce que laisse paraître le jeune homme à travers les sens aiguisée de l’aveugle semblent lui montrer qu’elle peut continuer sur sa lancée.
— Êtes-vous aussi métisse, Jeong Caïn ? demande-t-elle en prononçant correctement à la française ce prénom particulier.
Kala, aux pieds de sa maîtresse, s’est délicatement écartée pour se mettre entre les deux individus. Très protectrice, elle se méfie de tout le monde, même de ceux donc son instinct ne s’alarme pas. Il lui faut du temps pour fermer l’œil sur tous ceux qui s’intéressent à sa maîtresse.
Elle comprend pourquoi il s’appliquait autant à l’écoute de son propre prénom. Caïn, c’est clair que celui-ci n’a aucun origine coréenne, et c’est rare, à moins d’être partager encore deux cultures comme Mi Ok.
— Original, nous sommes un peu pareil, ironisa timidement la musicienne. Vous, votre prénom et moi, mon nom de famille. Êtes-vous...
Elle commence sa question avant de s’interrompre. Est-ce que celle-ci serait-elle un peu déplacée pour une première discussion ? La métisse a encore du mal à bien doser le savoir-vivre coréen, les limites à ne pas franchir avec des gens qui sont encore inconnus.
Mais tout ce que laisse paraître le jeune homme à travers les sens aiguisée de l’aveugle semblent lui montrer qu’elle peut continuer sur sa lancée.
— Êtes-vous aussi métisse, Jeong Caïn ? demande-t-elle en prononçant correctement à la française ce prénom particulier.
Kala, aux pieds de sa maîtresse, s’est délicatement écartée pour se mettre entre les deux individus. Très protectrice, elle se méfie de tout le monde, même de ceux donc son instinct ne s’alarme pas. Il lui faut du temps pour fermer l’œil sur tous ceux qui s’intéressent à sa maîtresse.
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Re: Refuser la rencontre avec autrui, c'est s'appauvrir. {Mi Ok x Caïn} | Jeu 11 Juin 2020 - 18:41 Citer EditerSupprimer
Refuser la rencontre avec autrui, c'est s'appauvrir.
ft. Jeong Caïn
La jeune femme dégage une impression qui plait bien à Caïn. Bien qu'un peu trop timide, même si cela faisait aussi parti de son charme, elle avait des manières et se souciait de l'impact des mots sur son interlocuteur. Si elle prenait un peu de panache, elle ferait sûrement une excellente femme d'affaire.
Puisqu'il se sentait à l'aise avec elle, sans s'en rendre compte, il s'était doucement rapproché. Limite à ne pas encore franchir lui rappela le chien de la dame en se plaçant entre lui et sa propriétaire. Il lâcha un sourire à l'animal pour tenter de l'apprivoiser (sans tenter une quelconque caresse ou autre, il savait qu'un chien en service ne devait pas être dérangé).
"Vous savez, contrairement à mes comparses coréens, je ne pense pas qu'être métisse soit une insulte. Vous pouvez me le demander plus franchement. Et pour vous répondre : Oui ! Madame ! Ma mère est allemande, berlinoise pour être plus précis. Aussi le suis-je donc puisque j'y ai passé la plupart de ma jeunesse. Mais à votre accent, je parierais que je suis sur le sol coréen depuis plus longtemps que vous... Est-ce que je me trompe ?" répondit-il avec enthousiasme.
Ce que ce pays pouvait être raciste. Au début, lui et son frère essayait de cacher leurs origines. Surtout quand ils étaient petits, ils avaient donc depuis longtemps appris à cacher leur accent. Bien qu'ayant vécu quatre ans à Busan et étant sa ville de cœur, il cultivait l'accent du sud sans aucune intention d'un jour reprendre celui de Seoul. Désormais, il ne cachait plus son métissage, il lui avait permis de se créer son personnage et d'aider à sa popularité. Et puis bizarrement, être allemand aidait pour les affaires. Encore quelques clichés que les coréens avaient sur sa patrie mais pour le coup, il ne pouvait pas s'en plaindre. Et du dialecte séoulite, il en était venu à exclusivement parler allemand à son abruti de frère, et celui-ci, sans aucune concertation, l'avait suivi. Sûrement parce qu'une part d'eux ne voulait pas laisser partir leur première nationalité (dont ils étaient aujourd'hui dépourvus). Si son corps appartenait à Séoul, son cœur à Busan alors Berlin détenait son esprit et l'Allemagne son âme.
Puisqu'il se sentait à l'aise avec elle, sans s'en rendre compte, il s'était doucement rapproché. Limite à ne pas encore franchir lui rappela le chien de la dame en se plaçant entre lui et sa propriétaire. Il lâcha un sourire à l'animal pour tenter de l'apprivoiser (sans tenter une quelconque caresse ou autre, il savait qu'un chien en service ne devait pas être dérangé).
"Vous savez, contrairement à mes comparses coréens, je ne pense pas qu'être métisse soit une insulte. Vous pouvez me le demander plus franchement. Et pour vous répondre : Oui ! Madame ! Ma mère est allemande, berlinoise pour être plus précis. Aussi le suis-je donc puisque j'y ai passé la plupart de ma jeunesse. Mais à votre accent, je parierais que je suis sur le sol coréen depuis plus longtemps que vous... Est-ce que je me trompe ?" répondit-il avec enthousiasme.
Ce que ce pays pouvait être raciste. Au début, lui et son frère essayait de cacher leurs origines. Surtout quand ils étaient petits, ils avaient donc depuis longtemps appris à cacher leur accent. Bien qu'ayant vécu quatre ans à Busan et étant sa ville de cœur, il cultivait l'accent du sud sans aucune intention d'un jour reprendre celui de Seoul. Désormais, il ne cachait plus son métissage, il lui avait permis de se créer son personnage et d'aider à sa popularité. Et puis bizarrement, être allemand aidait pour les affaires. Encore quelques clichés que les coréens avaient sur sa patrie mais pour le coup, il ne pouvait pas s'en plaindre. Et du dialecte séoulite, il en était venu à exclusivement parler allemand à son abruti de frère, et celui-ci, sans aucune concertation, l'avait suivi. Sûrement parce qu'une part d'eux ne voulait pas laisser partir leur première nationalité (dont ils étaient aujourd'hui dépourvus). Si son corps appartenait à Séoul, son cœur à Busan alors Berlin détenait son esprit et l'Allemagne son âme.
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