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1, 2Refuser la rencontre avec autrui, c'est s'appauvrir. {Mi Ok x Caïn}
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Re: Refuser la rencontre avec autrui, c'est s'appauvrir. {Mi Ok x Caïn} | Dim 14 Juin 2020 - 12:14
La musicienne écoute attentivement les dires de Caïn. Un soulagement quand elle apprend qu’il n’est pas entièrement coréen. Elle peut oublier un instant les codes du savoir-vivre stricts coréens qui lui donnaient la migraine à chaque conversation.
— Je suis arrivée ici, il y a quelques années. J’avoue que j’ai toujours eu du mal à m’adapter à la vie coréenne qui est bien différente de ma ville natale… Nous sommes pratiquement voisins, en fait, réfléchit la jeune femme tout haut.
Elle se plonge un instant dans ses pensées tous en déambulant dans la rue au coté de Caïn. Elle se sent en sécurité en sa compagnie, même Kala semble aussi l’apprécier.
— Je suis ravie de faire votre connaissance, lui dit Mi Ok dans un allemand scolaire, puis elle ajoute en coréen, là est ma limite en allemand.
Elle sourit timidement devant ce petit pas maladroit pour rappeler les origines de son interlocuteur. Elle connait plusieurs langues, mais l’allemand était de trop pour son parcours scolaire. Ses heures de piano avaient limité l’apprentissage d’autre atout et elle trouvait que connaitre déjà quatre langues était suffisant pour se débrouiller dans la vie.
— Je suis contente d’avoir osé vous parler. Je me sens moins jugée et ça permet de se relâcher entre « européens », finit-elle par dire avec une voix mélancolique.
Refuser la rencontre avec autrui, c'est s'appauvrir.
ft. Jeong Caïn
La musicienne écoute attentivement les dires de Caïn. Un soulagement quand elle apprend qu’il n’est pas entièrement coréen. Elle peut oublier un instant les codes du savoir-vivre stricts coréens qui lui donnaient la migraine à chaque conversation.— Je suis arrivée ici, il y a quelques années. J’avoue que j’ai toujours eu du mal à m’adapter à la vie coréenne qui est bien différente de ma ville natale… Nous sommes pratiquement voisins, en fait, réfléchit la jeune femme tout haut.
Elle se plonge un instant dans ses pensées tous en déambulant dans la rue au coté de Caïn. Elle se sent en sécurité en sa compagnie, même Kala semble aussi l’apprécier.
— Je suis ravie de faire votre connaissance, lui dit Mi Ok dans un allemand scolaire, puis elle ajoute en coréen, là est ma limite en allemand.
Elle sourit timidement devant ce petit pas maladroit pour rappeler les origines de son interlocuteur. Elle connait plusieurs langues, mais l’allemand était de trop pour son parcours scolaire. Ses heures de piano avaient limité l’apprentissage d’autre atout et elle trouvait que connaitre déjà quatre langues était suffisant pour se débrouiller dans la vie.
— Je suis contente d’avoir osé vous parler. Je me sens moins jugée et ça permet de se relâcher entre « européens », finit-elle par dire avec une voix mélancolique.
(c) DΛNDELION
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Re: Refuser la rencontre avec autrui, c'est s'appauvrir. {Mi Ok x Caïn} | Mer 8 Juil 2020 - 16:22
La présence de la jeune femme l’apaise. Marcher à ses côtés, la brise matinale caressant leurs visages. Une rencontre inattendue et une discussion détendue. Elle lui a même fait le plaisir de le laisser entendre son autre langue maternelle. A bien y réfléchir, depuis le départ de son frère (ou plutôt sa disparition), il ne l’avait pas entendu sortir d’une bouche autre que la sienne. Et encore, il ne l’utilisait que pour taquiner son intérêt amoureux, qui d’ailleurs avait décidé de ne pas pointer le bout de son nez ce jour-là. Tant pis, il avait fait une bonne rencontre.
« Danke schön, je m’en satisferais. » répondit-il à sa tentative. « Hum… Oui, que ces coréens peuvent être lourds avec leur politesse … J’ai toujours du mal à m’habituer à leur pudeur également. Enfin, ils ont la même culture des bains publiques que les allemands c’est déjà ça… Et puis la hiérarchie (il soupira) C’est bien pour ça que je suis devenu mon propre patron. Mais je ne vous ai pas demandé ce que vous faisiez dans la vie Mi Ok ? » lui demanda-t-il.
Il espéra ne pas avoir trop parler pour elle mais il essayait de faire décoller leur conversation afin qu’elle se sente un peu plus détendue à ses côtés. En attendant patiemment sa réponse, il reprit une gorgée de café.
Refuser la rencontre avec autrui, c'est s'appauvrir.
ft. Jeong Caïn
La présence de la jeune femme l’apaise. Marcher à ses côtés, la brise matinale caressant leurs visages. Une rencontre inattendue et une discussion détendue. Elle lui a même fait le plaisir de le laisser entendre son autre langue maternelle. A bien y réfléchir, depuis le départ de son frère (ou plutôt sa disparition), il ne l’avait pas entendu sortir d’une bouche autre que la sienne. Et encore, il ne l’utilisait que pour taquiner son intérêt amoureux, qui d’ailleurs avait décidé de ne pas pointer le bout de son nez ce jour-là. Tant pis, il avait fait une bonne rencontre. « Danke schön, je m’en satisferais. » répondit-il à sa tentative. « Hum… Oui, que ces coréens peuvent être lourds avec leur politesse … J’ai toujours du mal à m’habituer à leur pudeur également. Enfin, ils ont la même culture des bains publiques que les allemands c’est déjà ça… Et puis la hiérarchie (il soupira) C’est bien pour ça que je suis devenu mon propre patron. Mais je ne vous ai pas demandé ce que vous faisiez dans la vie Mi Ok ? » lui demanda-t-il.
Il espéra ne pas avoir trop parler pour elle mais il essayait de faire décoller leur conversation afin qu’elle se sente un peu plus détendue à ses côtés. En attendant patiemment sa réponse, il reprit une gorgée de café.
(c) DΛNDELION
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Re: Refuser la rencontre avec autrui, c'est s'appauvrir. {Mi Ok x Caïn} | Dim 2 Aoû 2020 - 11:00
La jeune femme prend un grande bouffée d’air, l’odeur des pots d'échappements empeste comme dans chaque ville, ça au moins, ça ne la change pas de Bruxelles. Nostalgique, elle porte sa main à son médaillon. Le triturant dans tous les sens dans un mouvement machinal, elle réfléchit à la question que le jeune homme vient de lui poser.
— Je suis encore étudiante, répond-elle avec un timide sourire, mais ce n’est que passager. Quand je serais plus à l’aise dans la société coréenne, je reprendrais mon parcours de pianiste là où je l’ai laissé en venant ici... Et vous ?
Les mots coulent de source en la présence de Caïn. La musicienne est détendue maintenant. L’épisode de stress intense est loin derrière elle.
Le piano, c’est toute sa vie. Elle ne sait pas encore ce qu’elle va faire pour pouvoir percer dans ce monde d’artiste impitoyable, mais elle ne peut vivre sans son instrument. Il fait parti intégrant d’elle, au point qu’elle avait fait revenir en Corée celui qu’elle utilisait en Belgique. Quand elle joue dessus, elle se plonge dans son monde de forêt verdoyante, ce petit bout sauvage de nature qui l’accompagne toujours dans son cœur.
Elle soupire. Rien que d’y penser, elle a une envie folle de fouler de ses petits doigts les touches noires et blanches du clavier. La présence et l’aura de l’homme à ses côtés l’inspire. Une mélodie se crée dans sa tête et inconsciemment, elle la fredonne.
Refuser la rencontre avec autrui, c'est s'appauvrir.
ft. Jeong Caïn
La jeune femme prend un grande bouffée d’air, l’odeur des pots d'échappements empeste comme dans chaque ville, ça au moins, ça ne la change pas de Bruxelles. Nostalgique, elle porte sa main à son médaillon. Le triturant dans tous les sens dans un mouvement machinal, elle réfléchit à la question que le jeune homme vient de lui poser.— Je suis encore étudiante, répond-elle avec un timide sourire, mais ce n’est que passager. Quand je serais plus à l’aise dans la société coréenne, je reprendrais mon parcours de pianiste là où je l’ai laissé en venant ici... Et vous ?
Les mots coulent de source en la présence de Caïn. La musicienne est détendue maintenant. L’épisode de stress intense est loin derrière elle.
Le piano, c’est toute sa vie. Elle ne sait pas encore ce qu’elle va faire pour pouvoir percer dans ce monde d’artiste impitoyable, mais elle ne peut vivre sans son instrument. Il fait parti intégrant d’elle, au point qu’elle avait fait revenir en Corée celui qu’elle utilisait en Belgique. Quand elle joue dessus, elle se plonge dans son monde de forêt verdoyante, ce petit bout sauvage de nature qui l’accompagne toujours dans son cœur.
Elle soupire. Rien que d’y penser, elle a une envie folle de fouler de ses petits doigts les touches noires et blanches du clavier. La présence et l’aura de l’homme à ses côtés l’inspire. Une mélodie se crée dans sa tête et inconsciemment, elle la fredonne.
(c) DΛNDELION
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Re: Refuser la rencontre avec autrui, c'est s'appauvrir. {Mi Ok x Caïn} | Sam 8 Aoû 2020 - 15:39
Caïn commença à siffloter sur l’air fredonner par la jeune étrangère.
« Vous devez vraiment aimer la musique. » laissa-t-il échapper avec un sourire attendri.
Ce n’était pas son domaine de prédilection. Dans le monde si bruyant dans lequel il vivait, le silence était d’or. Il se souvenait de sa mère qui peignait toujours dans son atelier la radio poussée à fond, se déhanchant sur les sons pop du moment. Cette madeleine de Proust n’était pas si nostalgique, quand elle peignait, elle s’enfermait dans sa bulle et rien ne pouvait la ramener à la réalité, la musique couvrant les pleurs et l’estomac vide de son fils qui se manifestait. Pourtant de temps en temps il appréciait un bon Max Richter.
« Un monde compliqué n’est-ce pas… Il faut en avoir du courage. Ou de la passion. Les deux je suppose ? Je gère une boîte de nuit, on organise souvent des soirées privées avec quelques stars de la pop ou des artistes underground en vogue. J’ai toujours eu un attrait pour toutes les formes d’art mais mon seul talent c’est le commerce… soupira-t-il en pensant à sa maternelle et son abruti de frère, les artistes de la famille. Ses pensées le menèrent à sa galerie d’art qu’il gérait en secret et à tous ses petits protégés dont il ne parlait jamais…
« Si je vous confie un secret, vous sauriez le garder ? »
Bizarrement, il avait plus confiance en cette inconnue avec qui il parlait depuis cinq minutes que la plupart des gens qu’il fréquentait depuis dix ans.
Refuser la rencontre avec autrui, c'est s'appauvrir.
ft. Jeong Caïn
Caïn commença à siffloter sur l’air fredonner par la jeune étrangère. « Vous devez vraiment aimer la musique. » laissa-t-il échapper avec un sourire attendri.
Ce n’était pas son domaine de prédilection. Dans le monde si bruyant dans lequel il vivait, le silence était d’or. Il se souvenait de sa mère qui peignait toujours dans son atelier la radio poussée à fond, se déhanchant sur les sons pop du moment. Cette madeleine de Proust n’était pas si nostalgique, quand elle peignait, elle s’enfermait dans sa bulle et rien ne pouvait la ramener à la réalité, la musique couvrant les pleurs et l’estomac vide de son fils qui se manifestait. Pourtant de temps en temps il appréciait un bon Max Richter.
« Un monde compliqué n’est-ce pas… Il faut en avoir du courage. Ou de la passion. Les deux je suppose ? Je gère une boîte de nuit, on organise souvent des soirées privées avec quelques stars de la pop ou des artistes underground en vogue. J’ai toujours eu un attrait pour toutes les formes d’art mais mon seul talent c’est le commerce… soupira-t-il en pensant à sa maternelle et son abruti de frère, les artistes de la famille. Ses pensées le menèrent à sa galerie d’art qu’il gérait en secret et à tous ses petits protégés dont il ne parlait jamais…
« Si je vous confie un secret, vous sauriez le garder ? »
Bizarrement, il avait plus confiance en cette inconnue avec qui il parlait depuis cinq minutes que la plupart des gens qu’il fréquentait depuis dix ans.
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