Nous avons tous des secrets que nous gardons cachés aux yeux du monde. Des amitiés que l’on prétend… Des relations que l’on cache… Mais les plus dangereux secrets qu’une personne puisse déterrer sont ceux qu’on garde en nous… Je regarde tout autour de moi. Pas mal de monde. Pas mal de personnes. Je souris doucement. C'était un bon moment. Un bon souvenir. Mais, désormais, je dois penser à la raison de ma venue. Le pourquoi du comment. Oui. Pourquoi suis-je ici ? Pour obtenir des noms. Des informations supplémentaires. N'importe quoi. Même le plus petit des indices. C'est pour ça que je m'approche de lui. Yoon Nam Sun. Il doit être affluent, après tout.

Tout comme il y a deux versions à chaque histoire, il y a deux versions à chaque personne. Une version que nous révélons au monde et l’autre que nous gardons cachée… Une dualité gouvernée par l’équilibre de la lumière et de l’obscurité. Chacun de nous a la capacité d’accomplir le bien et le mal mais ceux qui sont capables de brouiller la ligne de division morale détiennent le vrai pouvoir. Je possède beaucoup de pouvoir. Et je suis fière d'en être arrivée là. Mais je continue d'avoir besoin d'aide. Je continue d'avoir besoin des autres. Des hommes que je m'amuse à rencontrer et à séduire. Sans eux, mon pouvoir ne serait qu'à la moitié de sa possibilité.

- Très beau travail ! dis-je, en souriant, en allant enfin parler au "héros" de la journée. J'aime beaucoup le résultat.

Quand j’étais enfant mon idée de la vengeance se limitait à quelques proverbes comme « Ne fais pas de mal aux autres » et « La violence n’est pas une solution ». Or la violence n’est jamais une solution car elle n’égale jamais celle d’autrui. Contre la véritable souffrance on ne trouve satisfaction que de deux seules manières : le pardon absolu ou la vengeance mortelle. Mon histoire n’est pas une histoire sur le pardon. Quand tout ce que vous aimez vous a été enlevé parfois il ne reste que la vengeance. Comme je l’ai dit, ce n’est pas une histoire sur le pardon. Je ne connais pas ce mot. Et pour me venger, je suis prête à tout.

- Est-ce que vous pratiquez depuis longtemps ?
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L’art c’était toute ma vie, peu importe sous quelle forme il se faisait, c’était le plus grosse partie de moi. Le meilleur moyen de s’exprimer à mes yeux. La peinture prenait beaucoup de place dans ma vie et ma passion pour le. Bodypaiting m’avait valu une petite réputation. Je m’étais donc retrouver à devoir en faire une démonstration à un vernissage. J’avais été prévenu bien à l’avance, histoire de pouvoir m’organiser, de me décidé de ce que j’allais peindre, mais surtout de trouver un modèle. Je pensais que ce serait un tâche très dur de trouver quelqu’un qui accepterai. Et puis avec le projet décidé, il me fallait une femme. Heureusement la chance avait été avec moi et j’avais trouvé une fille mannequin qui avait accepter de me servir de muse le temps de l’événement. Elle était très professionnelle la demoiselle et la séance de body painting c’était parfaitement bien passée. Une fois l’oeuvre terminée et quelques photos du résultat prise, je l’avais laissé allez se changer, discutant ici et là avec quelques personnes impressionnées par ce que j’avais réussi à peindre sur un corps. Personnes que j’avais un peu abandonné lorsque la jeune fille, ma toile du jour était venue me parler.

« Merci beaucoup, j’ai hâte de faire imprimer les photos du résultat »

Malheureusement ce n’était pas le genre d’oeuvre qu’on pouvait directement accrocher chez sois, il fallait se contenter de photo de celles-ci pour en garder un souvenir, une trace. Et j’aimais garder une trace de mon art, peut importe la forme qu’il prenait. J’avais pris l’habitude de filmer et photographier tout ce que je faisais et qui ne pouvait pas être conserver tel quel. La danse, la musique, le body painting. En vrai je prenais même mes tableaux sur toile en photos, au cas ou, on ne savait jamais ce qui pouvait se passer. Je lui tendis un verre de champagne, semblable au mien et à ceux de la plupart des gens venu au vernissage.

« Je fais de la peinture depuis petit, j’aime m’exprimer par l’art. Pour le bodypainting je m’y suis sérieusement mis il y a environ 6 ans »

Passant beaucoup de temps à peindre, surtout sur moi, à faire des croquis de ce qui pourrait être fait sur d’autres, à convaincre des amis d’être mes toiles et également de pouvoir poster ce que je faisais sur les réseaux. Ça, puis la danse, la musique, j’avais mon petit nom en tant qu’artiste très diversifié on va dire.

« Je ne fais pas que de la peinture d’ailleurs, je touche un peu à tout, ça change des gens très focalisé sur une seule compétence, c’est peut-être ça qui fait ma spécialité »

Je souriais en buvant une gorgée, assez fière de mon succès de la journée.

« Je te remercie vraiment d’avoir accepter d’être mon modèle, tout ça aurait pas été possible sans toi. »
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Un être est porté à se projeter dans son passé par manque de discipline émotionnelle, aimant repasser les événements heureux ou malheureux qu’il a vécus parce qu’il n’est pas pleinement satisfait dans le présent par manque de créativité. Moins un être s’aime et s’apprécie, plus il se projette dans le passé ou le futur, pour échapper à un présent qui lui pèse, ou plus il se cherche un paradis artificiel pour fuir la réalité, pour sombrer dans l’oubli. Mais c’est une perte de temps et un risque que de se projeter dans le passé. C’est une perte de temps parce que le passé ne peut renaître et que le temps qu’on y pense, on perd l’essentiel de l’instant présent dans des circonstances dépassées qu’on retient de façon malencontreuse dans son psychisme. C’est ainsi qu’on développe une personnalité stagnante ou aigrie, devenant un désemparé émotionnel. À trop penser à son passé, on se crée des joies factices et désuètes, on se déphase et on se fait inutilement du mal à soi même.

Mais cette partie de ma personnalité, personne ne la connaît. Et jamais personne n'apprendra à la connaître. Plutôt mourir que de me montrer aussi faible devant autrui. Oui. Plutôt mourir. Et dignement. Je prends une profonde inspiration pour chasser toutes ces idées noires de mon esprit. Je dois me concentrer sur ce qu'il se passe, actuellement. Il en va de ma réussite. De mon plan. De ma vengeance. Je dois ouvrir une brèche vers cet homme et l'utiliser pour avancer mes pions. L'utiliser pour m'approcher de mon objectif final. Un meurtre.

- On voit à ta façon de parler que tu es passionné et que tu sais ce que tu fais. C'est agréable de rencontrer un si grand professionnel ! dis-je en souriant, avant de secouer la tête négativement. Non. C'est à moi de te remercier. J'ai vécu une expérience unique et inoubliable. Tout ça grâce à toi.

Je lève doucement mon verre dans sa direction, tout en souriant. J'y pose, ensuite, mes lèvres et bois une gorgée. Comme si je buvais en son honneur. Tout ceci n'est qu'un cinéma. Flatter les hommes et leur égo, je sais faire. C'est ce que je fais de mieux.
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Passionné, c’était le mot. Tout ce qui avait un côté artistique m’avait toujours attiré, depuis petit. La musique, la danse, la peinture, tout ce qui me permettait de m’exprimer autrement que par les mots. Pourtant j’avais rapidement développer un grand intérêt pour la peinture, puis par la suite le body painting. J’aimais mêler l’idée de dessiner, de peindre au contact humain et c’était un art qui si apprêtait parfaitement. Petit à petit je m’étais amélioré, apprenant, expérimentant d’abord sur moi et ensuite sur quelques personnes qui acceptaient gentiment de servir de modèle. Et puis de fil en aiguille je m’étais retrouvé ici, ce jour-là à faire une performance de cette art que j’aimais tant devant un public. Je ne pensais pas avoir de la facilité à trouvé un modèle et pourtant. Dans le privé d’un studio c’était plus simple, mon gênant, parce que cela demandais au modèle d’être très dénudées, voir complètement pour ceux qui le voulaient.
Evidement pour cette performance mon modèle n’était pas complètement nu, mais je pense que peu de monde aurait accepter de se mettre en sous-vêtements devant un public pour servir de toile vivante, alors j’étais assez reconnaissant que Tae Hee aie accepté de collaborer avec moi pour ce projet.

« Oui, c’est vraiment quelque chose que j’adore »

Et que je pourrais faire presque tout les jours sans en être lassé, si j’avais le temps, mais bon je devais tout de même suivre mon cursus universitaire et faire mon boulot en tant que président des Cheonglyong.

« Je ne me considère pas comme un grand pro, ni comme un professionnel à vrai dire, mais je suis content que l’experience t’aie plu »

Je trinquais avec elle en souriant, buvant moi aussi le verre que je venais de prendre, heureux de ce que j’avais peint aujourd’hui.

« Tu m’as dit que tu était mannequin, tu fais ça depuis longtemps? »

Dans le dictionnaire, le chagrin est défini comme une intense souffrance morale ou une détresse due à une perte. Une douleur aiguë. Un regret douloureux. Mais dans la vie, les définitions s'appliquent rarement. Dans la vie, le chagrin peut avoir l'air de plein de choses qui ressemblent à une douleur aiguë. Le chagrin peut être une chose qu'on a tous en nous, mais il est différent chez tout le monde. Il n'y a pas que la mort qui nous cause de la peine. Il y a la vie, la perte de quelque chose, le changement. Et quand on se demande pourquoi c'est aussi nul parfois, pourquoi ça fait aussi mal, la chose à ne pas oublier c'est que ça peut changer en un clin d'oeil. C'est comme ça qu'on reste en vie. Quand ça fait si mal qu'on ne peut plus respirer, c'est comme ça qu'on survit. En se rappelant qu'un jour, de toute façon, quoi qu'il arrive, on ne ressentira plus ça, ça ne fera plus aussi mal. Le chagrin vient, pour chacun de nous, en son temps et à sa manière. Alors le mieux qu'on puisse faire, le mieux que chacun puisse faire, c'est d'essayer d'être honnête. Le truc vraiment nul, ce qu'il y a de terrible dans le chagrin, c'est qu'on ne peut pas le contrôler. Le mieux qu'on puisse faire c'est d'essayer de ressentir le chagrin quand il vient. Et de le laisser partir quand on peut. Le pire c'est qu'à la minute où vous pensez l'avoir surmonté, ça revient vous submerger. Et toujours, à chaque fois, ça vous empêche de respirer.

Pourquoi maintenant ? Il n'y a aucune raison, pourtant. Absolument aucune raison. Rien de triste ou d'affreux qui pourrait me rappeler mon passé ou ma soeur. Alors, pourquoi est-ce qu'à cet instant je me sens affreusement triste ? Je bois mon verre assez vite comme pour noyer rapidemet mon chagrin et ce qui me fait souffrir. Très vite, la réalité me rattrape et me permet de sortir de mon gouffre devenu si profond.

- Hmm ? demandais-je, en éloignant mon verre avant de lui sourire. Oui. Je le suis depuis un peu plus d'un an, maintenant ! C'est un travail qui demande beaucoup de rigueur et de sacrifices mais que j'apprécie énormément. Il me permet de faire beaucoup de rencontres. De très belles rencontres. Comme la tienne, aujourd'hui. Mettons cette rencontre sur le dos de mon métier et de mes connaissances qui m'ont permises de savoir qui tu étais et ce que tu faisais !
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Le domaine artistique était loin d’être un domaine facile, surtout pour en faire sa carrière. Parfois il était sûrement plus aisé de s’investir dans la musique ou la danse … enfin encore fallait-il être engagé. La peinture était un terrain tout aussi bancal pour une carrière. Pourtant j’aimais ça, d’oû mon choix d’étude. Mes peintures et quelques performances de bodypainting me rapportaient un peu d’argent, même s’il allait falloir que je trouve un job supplémentaire à mi-temps histoire d’avoir un peu plus de revenu. Mais la peinture c’était important pour moi, ça me détendais, ça me permettait de m’exprimer et le body painting c’était encore un autre level, parce que je partageais ça avec quelqu’un et que peindre sur un corps était une experience très différente.
Mon modèle ce jour-là, je ne la connaissais pas tant, mais elle avait une peau et un corps agréable à peindre et j’avais été très satisfait du rendu final et puis la performance semblait avoir plu aux personnes présentes.

« J’imagine oui, ce n’est pas un domaine facile. Ca doit être dur mentalement non? C’est un peu vendre son corps, se considérer comme une sorte d’objet non? »

Le manequinat, l’idoling c’était ça, devenir une sorte de poupée pour vendre, devenir un idéal inateignable pour faire envie à d’autre. Comme être une publicité vivante en soit. Un truc qui ne me plairait pas le moins du monde, j’aimais avoir un revenu de ce que je faisais, mais pas de ma personne, pas de mon corps. Ce n’est pas moi que je vendais, mais mon art, contrairement à elle qui devait sûrement faire beaucoup de sacrifice pour atteindre les paliers plus élevé de son métier.

« Tu dois en rencontrer du beau monde, c’est un métier ou le réseau de contact est très important je suppose »

Parce quand dans la société actuel, avoir les bons contact était souvent plus valorisé que d’avoir un vrai talent au final, ce qui était bien dommage.

En acceptant ce contrat, j'avais l'espérance de tomber sur un gros poisson, si je puis dire. Mais plus le temps passait et plus j'avais comme une mauvaise impression.Me serais-je trompée ? Perdrais-je mon temps ? Non... Impossible...

- On peut décrire la chose ainsi, c'est vrai...  Mais je n'y pense pas vraiment, à vrai dire. Je me concentre essentiellement sur les différentes rencontres qui me sont offertes.

Je souris. J'essaie de rester calme et sereine. De garder confiance en moi et en la situation. Comment le contraire pourrait-il exister ? Je ne me suis pas trompée. Je ne veux pas le croire. Mais plus j'y pense, plus j'y réfléchis et moins je comprends mon choix. Pourquoi avoir accepté ? Pourquoi m'être proposé, finalement ? Rien ne signifiait que c'était une rencontre digne de ce nom qui pourrait me permettre de rencontrer des personnes influentes, capables de me venir en aide ou de m'apporter un soutien quelconque. Et pourtant, je n'ai pas réfléchi bien longtemps. Pourquoi ? Car plus je regarde les personnes présentes et celui qui est sous les projecteurs et plus je me dis que je ne suis pas au bon endroit.

- Oui, le réseau est très certainement le point le plus important. À quasi égalité avec la beauté et les possibilités corporelles, je dirais ! dis-je, tout en réfléchissant à la question. Mais il n'y a pasque moi qui suis sujette aux belles rencontres. Tu dois en fréquenter, également, du beau monde ! Non ?

Je n'aurais plus à me poser la question longtemps, ainsi. Je vais très vite avoir le fin mot de l'histoire.

LC’est vrai que les contacts devaient aussi faire beaucoup pour elle. Au final, comme dans beaucoup de métier, connaître les bonnes personnes au bon moment eh bien cela aidait beaucoup à gravir les échelons. Le pistonnage devenu plus rentable que le talent. Enfin, le mieux était encore d’avoir les deux. Pourtant c’était tout de même triste de se dire qu’un bon contact pouvait faire de l’ombre à un grand talent, bien dommage comme situation. Mais c’était la jungle, surtout dans le domaine artistique. Je hoche la tête en l’écoutant parler. Le mannequinat devait lui ouvrir bien plus de porte que ce qui s’offrait à moi en tant que « peintre » si je pouvais me catégorisé ainsi. J’étais heureux de gagner un peu d’argent avec mes talents artistique, que ce soit la peinture, la danse ou la musique. Mais je voyais difficilement comment cela pourrait être mon seul revenu. J’étais plutôt bon, mais jamais assez. Et puis pour moi tout ça c’était des passions, quelques chose que j’affectionnais énormément. Si je pouvais en faire mon seul métier je serais heureux, mais je ne voulais pas trop me forcer jusqu’à être dégouté de ce que j’aimais tant. Ce qui arrivait souvent je pense, quand des gens décidaient de faire de leur passion leur unique gagne pain.

« J’essaie on va dire. De me faire des contacts assez bon pour rentabiliser un peu ce que je sais faire de mes mains »

Et du reste de mon corps d’ailleurs, pour la partie danse évidement. Je ne m’adonnerais pas à des pratique étrange comme vendre réellement mon corps pour de l’argent.

« C’est grâce à quelques contact bien choisi que j’ai réussi à être embauché pour présenter ce que je faisais ici »

Une chance pour moi, de pouvoir montrer publiquement ce dont j’étais capable.

« J’imagine que ça te plairait de rencontrer l’organisateur ? »

Elle aussi les bon contact pouvait l’aider dans sa carrière, alors pourquoi pas lui donner un coup de main. Surtout qu’elle m’avait été d’une grande aide en acceptant de me servir de toile.

Il est vrai que la situation dans laquelle je me mets, toute seule, est assez triste. Devoir et vouloir rencontrer du monde simplement pour en tirer quelque chose. Du profit et toujours du profit. Rien d'autre ne m'intéresse. Je ne rencontre jamais quelqu'un par le simple plaisir de rencontrer. Chaque rencontre doit me servir sinon j'en viens à perdre un temps précieux. Inutilement. Je lui laisse le temps de me répondre et hoche régulièrement la tête. Manière aiguisée et polie de lui montrer que je l'écoute attentivement et que je comprends bien ce qu'il me dit. Il me prouve également qu'il n'est pas si connu que ça. Mais je fais bonne figure. Je ne vais certainement pas me décourager et montrer ma déception devant lui et devant toutes ces personnes. Je m'y refuse. Je suis bien plus forte que ça.

- Tu mérites d'être reconnu. J'espère que ça finira par vraiment payer pour toi !

Est-ce que j'essaie, uniquement, de faire bonne figure ? Ou est-ce que je suis sincère cette fois ? Je l'ignore moi même. Je suis tellement habituée à jouer un double jeu, que je ne me connais plus moi même. Puis, tout à coup, la lumière au bout du tunnel. L'espérance. Je lui souris et acquiesce rapidement.

- Avec grand plaisir !

Finalement, je n'étais peut-être pas venue pour rien.

- Est-ce que c'est la première fois que tu as à faire à lui ?

J’avais espoir qu’elle disait vrai, que je méritais une reconnaissance. Tout autant que j’espérais pouvoir en gagner un peu plus quelques chose de ce hobby. Enfin je ne comptais pas trop là-dessus nous plus. Etre artiste ne m’apportait qu’un maigre revenu, qui était loin d’être suffisant pour survivre. Ce qui ne m’empêchait en aucun cas de continuer à peindre, danser et jouer de la musique. J’aimais être occupé, tout le temps, c’est sûrement pour ça que j’avais autant de hobby.
Enfin elle aussi pour son métier elle avait besoin de contact, probablement encore plus que moi, étant donné que elle semblait vivre de ce travail là. Le bouche à oreille, les bons contacts ça aidait beaucoup pour ça. Donc c’est naturellement que je lui avait proposé de rencontrer l’organisateur de l’événement. Si moi je n’avais encore que des petits contact, lui en avait sûrement des bien meilleurs. Je savais que j’allais garder cet homme dans ma liste de contact, en espérant qu’un jour l’on puisse se recontacter pour une autre exposition. Et lui présenter Tae Hee ne me couterait rien. Avec son approbation, j’avais chercher l’homme en question dans la salle, avant de me dirigé vers lui.

« Non pas du tout, c’est un ami de ma maman qui nous à mis en contact »

Enfin, l’une de mes mamans!
Heureusement pour nous, l’organisateur venait de terminer une discussion quand nous sommes arrivé à sa hauteur, un parfait timing.

« Bonjour monsieur Lee, encore merci de m’avoir laissé participer »

Je m’inclinais poliment, le sourire au lèvres.

« Je voulais vous présentez mon modèle, Go Tae Hee. Je dois avouer que je me sens chanceux d’avoir eu une aussi joli mannequin pour faire ma demonstration »

Présentation faites, je les laissais faire connaissance un instant, regardant un peu autour de moi.

« Je vais vous laissez discuter et aller voir un peu le reste de l’exposition si vous permettez, Monsieur Lee, Tae Hee »

Je m’inclinais encore une fois, avant de circuler entre les gens pour aller faire un tour.