Sori pensait pouvoir contrôler son corps, ses agissements. Mais non. Tout en elle criait Su Nah. Son corps réclamait la chaleur de cette dernière. Sa moiteur exquise qui lui faisait perdre la tête. Sa douceur tendre qui la faisait frémir. Son odeur l'enveloppe doucement et Sori prend sa dose de drogue.
Sori la tient entre la paume de sa main. Ce visage si doux, si parfait, si cruel. Sa phrase gémissante et suppliante n'aide pas Sori à garder les esprits clairs. À dessiner cette ligne entre elles deux pour leur propre bien. « Dis le...Su Nah, souffle le...gémit le comme tu viens de le faire... » Alors qu'elle échappe sa main, Su Nah la rattrape. Elle la regarde lui embrasser la paume une fois, puis deux fois. Sori ne manque pas le mouvement de ses lèvres. Ni du fait qu'elle s'était levée, penchée, désireuse vers elle. Elle le sentait. Elle caressa sa joue avant de la repousser légèrement et de faire le tour du bureau. Son corps frôle le sien doucement alors que ses fesses se posent sur ce bureau. « Je te remercie...je sens qu'elle te plait réellement cette tenue Su Nah... » Elle regarda la jeune femme, attrapant sa main. Elle embrassa sa main, ses doigts, remonta à son poignet. « Je sors en boîte normalement... » Elle se recula un peu plus sur le bureau. Ses jambes s'écartèrent naturellement alors qu'elle invita Su Nah à venir entre. Elle joua avec la bretelle de ce fameux haut blanc. Elle avait envie de poser ses lèvres sur ses clavicules, de remonter dans sa nuque, chatouiller cette dernière, murmurer à son oreille. « Mais mes plans peuvent changer... » Une invitation, une révélation ? Une envie d'être avec la pyo une nouvelle fois ? Sori n'en savait rien mais son instinct avançait juste ainsi. N'importe quel type de soirée, parler, regarder un film, dormir...tant que Su Nah était avec elle, rien ne la dérangeait. C'était l'effet Cho Su Nah sur Nan Sori.

Comment lui résister ?! C’était ce que criait l’esprit de Su Nah. Sori savait pertinemment comment la rendre dingue. Comment lui faire perdre la tête. L’esprit. Elle suffoquait de sa présence. Ou bien était-ce de son absence. Elle ne supportait pas de la savoir si proche et si près … c’est naturellement que Sori s’avance sur son territoire, prenant ce qui était sien. Elle s’installe sur la bureau et Su Nah n’a d’autre chose, d’autre envie, que de venir se glisser entre ses cuisses. Ses doigts se perdent déjà sur ses cuisses qu’elle frôle d’abord comme une caresse à peine perceptible. Puis avec un peu plus d’envie quand la jeune femme se met à jouer avec les bretelles de son débardeur. Su Nah fait naturellement, là encore, tomber son gros gilet gris sur le sol et lève son regard chargé d’envie vers Sori. Putain de merde. Qu’elle est belle. Su Nah lutte si fort que cela devrait être interdit. Elle laisse Sori jouer de son corps, avec ses vêtements, alors qu’elle la regarde longuement, sans broncher, un incapable de se soustraire à son attraction. Su Nah n’en peut plus. De la sentir si proche. Si délicate avec elle. Elle ferme les yeux et frémit à son touché. « En boîte … » répète-t-elle comme un mot inconnu à son vocabulaire. Elle se rapproche de Sori n’en ayant pas assez. De son parfum. De sa peau sous ses doigts. Elle croise son regard et s’approche à nouveau d’elle. Elle embrasse son menton, avec ce petit air timide qui rendait toujours Sori dingue. Puis sa mâchoire … descendant dans son cou, pour embrasser un à un ses tatouages. Ce n’est que là qu’elle remarque cette tâche à peine jaune. Comme un bleu déjà passé. Ou un suçon ? Su Nah se stop, réfléchit. Cela pourrait-être le sien ? Elle ne sait même plus. Elle se redresse, qu’important dans le fond. Soudain tout lui rappelle Sawan. La question lui brûle les lèvres et gémit, avec une envie furieuse « Sori … » ça lui brûle le bas ventre plus encore de savoir qu’elle a couché avec une autre. « T’as couché avec Sawan ? » la question tombe alors que Su Nah venait la rapprocher d’elle pour coller leur bassin. L’illusion d’une soirée tranquille venait de s’évaporer …