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Light up the misery of lonely hearts // jimbae
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Light up the misery of lonely hearts // jimbae | Dim 29 Déc - 22:42 Citer EditerSupprimer
Light up the misery of lonely hearts
(tenue) ― En cette période de fête où tous sont avec leurs amis, leurs familles, je suis dehors à admirer les lumières de la ville en solitaire. Assis sur l’un des murs non loin du dortoir où je vis, je mange une tablette de chocolat que je me suis acheté pour l’occasion, ça fait un peu pitié de dire que je n’ai pas les moyens de me payer un grand festin, mais c’est pourtant la vérité, loin d’être riche ou d’avoir des personnes derrière moi pour m’aider, je dois me débrouiller avec les moyens du bord. Au moins, personne ne va m’ennuyer ici. J’aurais pu me délecter de ce calme longtemps, mais un miaulement attire mon attention, sentant quelque chose se frotter à ma main, tournant la tête vers l’animal en question, c’est un chat, surement abandonné qui réclame des caresses et un peu d’affection. Je ne peux pas résister à la détresse de ce mignon petit chat innocent qui fut jeté dans le froid. Je fouille dans mes poches, mais je n’ai rien à lui donné, le chocolat n’est pas bon pour lui, je ne veux pas me risquer à abimer sa santé, je me contente donc pour l’instant de lui donner des câlins, le laissant monter sur mes genoux avec un sourire tendre, je suis beaucoup plus à l’aise avec les animaux que les humains. Eux au moins ils ne me jugent pas et ne me fuient pas non plus. « Désolé, je n’ai rien à te donner… » Je me sens coupable, je devrais peut-être trouver quelques pièces pour acheter une boîte de pâté ou quelque chose du genre ! Mais il semble plutôt content de se faire chouchouter sous mes doigts dans sa fourrure, je ne peux pas pardonner à ceux qui arrivent à abandonner un être aussi innocent et en quête d’amour, c’est vraiment frustrant.
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Re: Light up the misery of lonely hearts // jimbae | Lun 30 Déc - 17:52 Citer EditerSupprimer
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(tenue) ― Les fêtes ne sont plus aussi réjouissantes que par le passé, à l'époque où maman était encore là et unissait notre belle famille. Soudé, c'est ce que nous étions avant sa mort. Je me souviens du dernier Noël fêté avec elle, tous les trois, dans notre ancien chez nous. Des rires, des éclats de voix, de la joie et de la bonne humeur. C'était notre quotidien, même si parfois les adultes se chamaillaient pour des raisons qui m'échappaient. Je ne voulais pas vraiment savoir pourquoi ils s'engueulaient, ni si je pouvais arranger les choses en me mêlant d'affaires qui ne me regardaient pas. Finalement, maman est partie et nous sommes restés seuls sans elle. Papa a sombré dans l'alcool et la solitude, oubliant jusqu'à ma présence. Si mon cousin n'était pas là, sûrement que je ne vaudrais pas mieux que mon père. Si je me bats tous les jours, c'est pour lui, mais aussi grâce au soutien que l'on m'apporte à côté. Je ne veux pas oublier les gens qui m'ont aidé, ceux qui continuent à le faire malgré les difficultés. En ce moment, mon père s'endort assez tôt. à peine rentré de son boulot qu'il s'écroule sur le canapé, ne donnant presque plus aucun signe de vie. Je profite de ces moments-là pour faire du ménage, pour lui préparer à manger et grignoter à mon tour. Quand je rentre chez moi, j'ai toujours l'occasion de me mettre quelque chose dans l'estomac et ça vaut peut-être la peine d'affronter cette situation. Les boîtes hermétiques rangées dans le frigo, je me suis récupéré une part du repas que j'ai placé dans une autre boîte et glissé dans mon sac, pour plus tard. C'est seulement quand j'ai terminé avec l'appartement que je m'en vais, refermant bien derrière moi. Il ne me reste plus qu'à retourner au campus, étudier ou dormir, selon ma motivation. Cette visite n'a pas été catastrophique, donc je me sens plutôt de bonne humeur. Sur le chemin de retour, je ne m'attendais pas à tomber sur mon « élève ». En temps normal et puisque nous n'avons pas rendez-vous, j'aurais tracé ma route, mais la scène qui se joue sous mes yeux m'empêche d'aller plus loin. Sui Bian dorlote un chat avec une expression que je ne lui connais pas et ça m'attire. étrangement. Mes pieds dévient de leur trajectoire initiale pour m'approcher de lui, curieux. « Sui Bian? Que fais-tu dehors? » Demandais-je, en gardant une distance raisonnable avec lui. C'est une sorte d'instinct, de réflexe. Il y a un bon mètre entre lui et moi, comme si je craignais qu'être trop proche puisse m'apporter des soucis.
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Re: Light up the misery of lonely hearts // jimbae | Mar 7 Jan - 17:22 Citer EditerSupprimer
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(tenue) ― Ainsi assis dans la rue je ne pensais pas que je pourrais tomber sur une « connaissance », la voix de mon tuteur résonne alors à distance, mais je n’ai qu’à lever les yeux pour croiser son regard. Que me veut-il ? Pourquoi m’approcher alors qu’on n'a aucun rendez-vous ? Je ne sais pas pourquoi ce genre de question me saute à l’esprit, loin d’être habitué à ce qu’une personne vienne à ma rencontre sans arrière-pensées. « Je ne peux pas être dehors ? » La façon qu’il avait de me poser la question me faisait presque croire que je ne devrais pas être ici ou que je faisais quelque chose d’étrange, le chat se colle un peu plus à moi, réclamant de nouvelles caresses que j’avais stoppé le temps de parler à l’autre garçon. « Je sais, tu as faim ? » Je suis un peu démunie devant lui, mais je vais trouver un moyen de le nourrir, même si je dois faire le fond de mes poches. « Je crois qu’il a été abandonné, il n’est pas effrayé pour un chat errant, normalement les animaux de rue se méfient toujours et ne s’approchent pas facilement. » Je me mets à lui expliquer ça comme s’il en avait quelque chose à faire, partageant ainsi mon dilemme. « Il a faim, mais je n’ai que du chocolat… » Chose que je ne peux pas lui donner, montrant ma tablette en preuve à mon tuteur, il va surement trouver ça bizarre, mais bon, je me suis lancé dans cette conversation parce que les animaux et leurs sorts me tiennent à cœur, quand ça me touche je peux devenir bavard naturellement et contrairement à ce qu’on peut croire, j’ai un grand cœur, surement plus gros que la majorité des personnes qui me traitent de monstre.
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Re: Light up the misery of lonely hearts // jimbae | Sam 18 Jan - 21:40 Citer EditerSupprimer
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(tenue) ― Ce n'est pas pour le juger que je l'interroge, c'est juste que je ne m'attendais pas à le voir dehors avec ce froid. Peut-être n'a-t-il pas l'habitude d'être ainsi le centre d'intérêt d'une autre personne ou qu'on lui pose rarement ce genre de question. Dans tous les cas, il semble comme brusqué par ma propre surprise. « Non... Enfin, si. Je veux que oui, tu peux l'être. » Idiot? Il n'y a sûrement pas d'autres mots pour me décrire à l'instant présent. Sui Bian va penser que je me mêle de ce qui ne me regarde pas, pourtant ce n'est pas le cas. C'est là que je remarque le chat collé à mon « élève », celui-ci paraît réclamer toute l'attention du jeune homme assis sur le muret. Paraît-il que les animaux sentent quand une personne est bonne ou mauvaise. à voir ce chat, je peux me rassurer sur les intentions de l'autre. Faim? Parle-t-il au chat ou à moi? Sur le coup, ça me surprend mais je vois à ses yeux braqués sur la boule de poils que je ne suis pas le destinataire de cette question. Il n'a pas tort, un chat qui n'est pas habitué à l'humain va s'en méfier, les premiers temps en tout cas. Généralement, un chat comprend plus ou moins vite qui est la main nourrissante, dont celle sur laquelle il peut compter. Sui Bian a un coeur, finalement. Avec les animaux, je n'en doute pas. Les rumeurs ne parlent pas de son comportement envers les bêtes, mais plutôt sur des trucs qui font peur aux autres, aux élèves principalement. « Le chocolat n'est pas bon pour les animaux. » Il doit le savoir puisqu'il vient de m'en parler comme si c'était impossible de le nourrir avec. « Te nourris-tu de chocolat? » Demandais-je, l'accusant à moitié de manger n'importe quoi. Je ne devrais pas me lancer sur ce sujet épineux, il m'arrive trop souvent de négliger mon alimentation par manque d'argent, de temps, avec beaucoup d'excuses aussi. Ouvrant mon sac, j'en sors la boîte hermétique que j'observe avec un regard compatissant. Tant pis, ce chat a sûrement plus besoin que moi d'un bon repas. « Tiens, c'est encore tiède. » Il peut le prendre pour son nouvel ami. « Je pense qu'il y en a beaucoup pour lui, si jamais tu veux en prendre. » La boîte tendue, j'attends qu'il la récupère avec un sourire timide. « Tu n'as jamais autant parlé depuis qu'on s'est rencontrés. » Plaisantais-je, en essayant de détendre l'atmosphère.
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Re: Light up the misery of lonely hearts // jimbae | Lun 27 Jan - 20:02 Citer EditerSupprimer
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(tenue) ― Je ne suis plus habitué à être questionné ou accosté dans la rue, sa phrase aurait pu sembler banale pour n’importe qui, sauf pour moi. J’ai était bien assez enfermé pour devoir des comptes sur ma présence à l’extérieur, je ne l’agresse pas ou quoi que ce soit. Sa réponse est brouillonne, il s’embrouille surement pris de cours par ma propre question, mais qu’importe, je ne réponds rien. Mon intérêt est surtout sur l’animal qui a faim et me colle, réclamant caresse et friandise, je n’ai absolument rien sur moi qui ne sois bon pour lui, donc… J’en fais part de vive voix à l’autre garçon, qui sait. Il aura peut-être une idée pour aider ce chat errant, je ne refuse aucune proposition tant que c’est pour la bonne cause. Je lui lance un regard qui signifie « je sais » quand il me parle du fait que le chocolat n’est pas bon pour lui. Si je ne lui ai pas donné ce que j’ai entre les mains, c’est bien parce que j’ai conscience du danger que ça représente pour le petit animal affamé. Ah, bingo. « Ouai, ça m’arrive. » Je réponds spontanément, sans vraiment réfléchir. « Pourquoi ? » ça l’intéresse ? Ou alors il me reproche ce détail ? Je ne m’attendais pas à ce qu’il me passe son repas, regardant la boîte avec curiosité et sans trop savoir si je dois vraiment la prendre ou non. « Pourquoi tu me la donne ? » Je ne comprenais pas cet élan de « gentillesse » il peut la donner au chat, mais moi ? Est-ce que je faisais pitié avec mon chocolat ? « C’est juste pour lui que je m’inquiète. » Moi, je n’ai rien demandé, aucune charité, aucun repas, donc il n’a pas à faire ça. Le chat par contre semble très attiré par cette boîte, l’ayant prise pour l’ouvrir, l’odeur donne envie, en donnant un peu à l’animal qui dévore ça comme si sa vie en dépendez. Un sourire sur mes lèvres, je suis content de voir ça, rassuré aussi. « Merci. » Pour lui surtout, quant à sa remarque, je ne fais pas vraiment attention à ses choses là. « De quoi aurais-je pu te parler. » Les rumeurs le faisaient déjà pour moi, à part pour les cours je n’avais rien à dire, surtout quand je sais parfaitement que je le mets mal à l’aise malgré les apparences.
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Re: Light up the misery of lonely hearts // jimbae | Ven 7 Fév - 0:07 Citer EditerSupprimer
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(tenue) ― Ce n'est pas pour le prendre pour un idiot si je dis que le chocolat n'est pas bon pour le chat. Ce n'était rien de plus qu'un argument pour commenter, il n'était pas obligé de l'écouter, ni de me lancer ce regard. Je déglutis, détournant les yeux vers la rue en pinçant mes lèvres discrètement. Grattant mon front en faisant mine d'observer un point plus loin, je reviens rapidement à lui quand l'ampoule s'allume brusquement. Il ne mange que du chocolat?! Apparemment, ça lui arrive. Je pensais être le seul à atteindre des phases dramatiques en économisant un repas pour le matin et le soir, mais ce Sui Bian me bat presque. Ce n'est pas bon pour sa santé non plus, de trop en manger. Si je le fais remarquer, il va encore me lancer ce regard réprobateur. Il doit le savoir, mais a-t-il seulement le choix? Si c'est comme moi, peut-être que non. Après tout, s'il n'a rien pour cet animal, il ne doit pas avoir plus pour lui. Suis-je sensible? Sûrement. Je ne supporte pas le malheur, encore plus celui des autres que le mien. « Ce n'est pas bon... Pour la santé? » Terminais-je, n'osant pas le dire d'une traite par crainte qu'il ne s'offusque. Ce n'est pas une leçon, ni un reproche. Il le prend comme il le souhaite, je n'ai rien à dire sur sa façon de vivre après tout. Au final, je sors mon repas de mon sac et lui donne, pensant surtout à nourrir le chat que son compagnon de fortune. Il m'interroge et je lui désigne la boule de poils. « C'est surtout pour lui. » Mon sourire apparaît enfin, une empreinte de plaisanterie s'affichant sur mon visage. Je le donne autant au chat qu'à lui, pourquoi s'en plaint-il? « Je m'inquiète aussi pour lui. » Dis-je, les yeux pourtant braqués sur Sui Bian. C'est mon élève, en quelque sorte, je dois prendre soin de lui-même si nous sommes en dehors de l'école. ça me fait plaisir de voir l'enthousiasme du chat et son appétit quand il goûte à mon plat. Au moins un qui s'en réjouit et ne pose aucune question, ni aucune méfiance. Son remerciement me surprend, un battement de coeur plus fort que les autres parvenant à mes tympans. J'en ai oublié de respirer l'espace d'une seconde, mais reprends rapidement mes esprits. De quoi aurait-il pu parler? Sa vie semble bien ennuyante... « N'as-tu jamais rien vécu? » ça paraît pourtant simple, je ne demande pas qu'il me raconte ces rumeurs dont j'en ai déjà entendu parlé. « Tu ne sembles pas beaucoup m'apprécier... » Fis-je remarquer, légèrement déçu qu'il soit autant sur ses gardes avec moi. Allant m'asseoir sur le muret à côté de lui, je garde une légère distance pour ne pas l'envahir et ajoute, doucement penché en avant pour voir son visage. « Ai-je dis ou fais quelque chose qui ne t'a pas plu? »
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Re: Light up the misery of lonely hearts // jimbae | Mar 18 Fév - 18:43 Citer EditerSupprimer
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(tenue) ― Je le sais parfaitement, mais ce n’est pas comme si je pouvais être difficile. Un gosse qui sort de prison n’a pas beaucoup d’avantage dans la société, quand je recherche un job on me regarde avec ce regard suspect, j’ai des difficultés à me réinsérer, mais je n’ai pas d’autre choix que de continuer jusqu’à ce que je tombe sur des personnes capables de croire en moi plus qu’en ce que mes antécédents peuvent dire ou laisser penser. Je n’ai plus personne autour de moi, la famille qui me resté m’a tourné le dos et désormais à part un policier qui m’aide comme il peut et à cru en mon innocence, je suis seul, totalement seul. Je dois me débrouiller et pour les repas je ne rechigne pas, tant que je peux manger quelque chose ça me va, je ne recherche pas la pitié des autres, je ne parle de mes problèmes à personne, je continue simplement à avancer et exister comme je suis censé le faire malgré ce passé que je traine comme un boulet à mon pied à cause d’une simple erreur, un accident. Je ne lui dis rien, soufflant juste, il dit des choses évidentes, mais que pourrais-je dire de mon côté ? Que je le sais ? Et après ? Ça ne changerait rien pas vrai ? Le repas qu’il me donne, je le prends pour le chaton, moi je n’ai pas besoin de charité. « Tant mieux. » Si c’est pour lui, je ne pouvais pas refuser. « Ce n’est pas le premier chat abandonné et ce ne sera pas le dernier… » Malheureusement, on ne peut pas tous les sauver et les aider, mais ceux que je croise je ne peux les laisser. Je ne m’attendais pas à ce qu’il rebondisse sur notre manque de conversation, il faut bien avouer que je ne vois pas ce que j’aurais pu lui raconter, il n’en a peut-être pas conscience, mais je sens qu’il s’interroge et me craint d’une certaine façon, alors à quoi bon se rapprocher de moi ? Je ne comprends pas. « Pourquoi je devrais te raconter ce que j’ai vécu ? » Ce n’est pas comme si on se connaissait ou comme si cela était important, surtout que les évènements qui me viennent en tête se relient à ce qui s’est passé ensuite. Je souris, lui lançant un regard simple, sans animosité. « Lequel de nous deux n’apprécie pas l’autre ? Tu as peur de moi non ? » Autant le dire Franco. « Ta façon de détourner les yeux, tu as entendu les rumeurs sur mon compte. » Ce n’est pas une surprise, tout le monde a dû les entendre, ma réputation est faite depuis mon retour à l’université.
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Re: Light up the misery of lonely hearts // jimbae | Mar 18 Fév - 21:12 Citer EditerSupprimer
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(tenue) ― Quel mal y a-t-il à accepter mon repas pour lui, autant que pour le chaton qui réclame à manger chez la seule personne qui ne possède rien de mangeable pour lui? Je ne le prends pas en pitié, je veux juste l'aider. S'il refuse mon cadeau, je pourrais le comprendre puisque moi-même j'ai toujours du mal à approuver les invitations où on propose de m'offrir la consommation. Peu de monde est au courant pour mes soucis de finance, pour mes problèmes familiaux et je ne tiens pas à ce que ça se sache pour autant. Je préfère me débrouiller par moi-même, quitte à trimer et à avoir une vie difficile. C'est moi que ça regarde, pourtant je ne peux pas m'empêcher de vouloir donner cette nourriture à ce garçon, qui n'a rien de plus qu'une barre de chocolat. Il n'a pas tort, ce n'est pas le premier chat abandonné, ni le dernier... Malheureusement je ne peux pas nourrir tout un quartier d'animaux errants. Je ne parviens déjà pas à me nourrir convenablement moi-même. Le fait de ne pas beaucoup discuter avec lui malgré les rumeurs que j'ai entendues, me pose de plus en plus problème. Je ne peux pas faire étudier à un élève qui ne dit jamais rien, bien que j'aie conscience de l'importance de la vie privée ou du fait qu'il n'a sûrement pas envie de discuter avec moi en dehors de nos cours. Sa repartie ne manque pas de me sécher sur place, tandis que je me mordille la lèvre. Pourquoi, hein? J'en sais rien moi. Qu'est-ce que je dois répondre à ça? Je me sens surtout gêné d'être ainsi recalé. Sui Bian continue sur sa lancée, comme animée par une nouvelle volonté. Il a remarqué toutes ces choses sur moi, ces choses dont je pensais être assez discret... On dirait que non. « Tu as raison, j'ai entendu pas mal de rumeurs à ton sujet et je ne sais pas qu'en penser. Est-ce vrai ou pas? » Je soupire, glissant une main dans mes mèches blondes. Juger les gens sur ce que j'entends ne me ressemble pas... Faut dire qu'il est plutôt intimidant. « Ce n'est pas que je ne t'apprécie pas, mais... N'aurais-tu pas des doutes à ma place? » Les gens parlent beaucoup, ça doit forcément venir d'un point de départ. « Si je veux en savoir plus sur toi, c'est justement pour m'assurer que ces rumeurs sont fausses. » Ou vraies, difficile à dire.
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Re: Light up the misery of lonely hearts // jimbae | Mar 18 Fév - 21:37 Citer EditerSupprimer
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(tenue) ― La vie privée, en vérité je ne sais pas trop ce que c’est. Cela fait longtemps que j’entends des histoires sur mon compte, des vérités modifiées, entachée, je ne cherche pas vraiment à ce qu’on prenne le temps de savoir si oui ou non les rumeurs sont vraies, j’ai pris l’habitude des messes basses et des regards fuyants, comme ceux qu’il me porte, que ce soit inconsciemment ou non, je lui fais remarquer, en exprimant le fait que c’est le seul à donner l’impression de ne pas m’apprécier, de douter de moi, d’avoir peur de moi, que pourrais-je faire contre ça ? « Ça dépend, qu’est-ce qui est vrai ou non. » Il n’y a pas qu’une seule rumeur après tout, comment répondre sans savoir de quoi il parle. « Je n'en sais rien, je ne suis pas à ta place. » Je ne peux donc pas trop savoir ce que je penserais si les rôles étaient inversés, ce que je sais, c’est qu’être mis de côté, jugé, accusé à tort de monstre et voir sa vie chamboulée pour un accident c’est loin d’être facile à vivre et a accepté, je reste de marbre en apparence, mais mon quotidien est un combat, bien plus difficile que ceux que j’ai pu mener par le passé alors que j’exerçais un sport et participé à des compétitions, à côté c’était du gâteau. « Qu’est-ce que tu veux savoir ? » Dis-je en caressant le chat à mes côtés, se régalant de la nourriture donnée. « Je ne suis pas doué pour parler de moi, donc si tu veux des réponses, demande. »
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Re: Light up the misery of lonely hearts // jimbae | Mar 18 Fév - 22:05 Citer EditerSupprimer
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(tenue) ― à sa place, je ne pourrais pas vivre sereinement avec autant de fausses histoires sur mon compte. Au bout d'un moment, ça me ferait un peu chier d'être la cible des ragots et de subir l'hypocrisie des autres. Ok, je l'ai mal jugé la première fois et je ne sais toujours pas ce que je dois croire ou non sur lui, mais... Sui Bian est le mieux placé pour me dire si, oui ou non, je dois être aussi stupide que les autres pour penser que c'est vrai. Nous allons vite tourner en rond de cette manière. Qu'est-ce qui est vrai ou faux dans les rumeurs? A-t-il vraiment tué quelqu'un? Est-il capable d'être violent? A-t-il des gênes de psychopathe? Je n'en sais rien, qu'il éclaire ma lanterne. C'est vraiment le genre de mec mystérieux dont on ne peut rien soutirer, je suis sûr qu'il battrait des records en matière de torture s'il fallait lui arracher des informations par la force. Nous ne sommes pas dans un film, mais ça y ressemble à se méprendre. Qu'est-ce que je veux savoir? D'accord, c'est à moi de développer. Une tache assez compliquée mais que je me suis un peu imposé malgré moi. Il y a au moins un heureux parmi nous, le seul qui n'en a rien à faire de toute cette histoire et je l'envie presque ce chat. « D'accord, procédons par point. » Il va sûrement me prendre pour un fou ou un gars qui regarde trop de série Américain, ce qui n'est pas du tout le cas. « J'entends souvent la même chose, que tu as tué quelqu'un, que je devrais me méfier de toi car tu es certainement capable de te débarrasser de moi ou encore, que tu as des fréquentations dans la mafia. » Oui, les rumeurs vont loin parfois, trop loin à mon goût mais qui suis-je pour en juger? Puisqu'il est là, autant me confirmer ce qui est vrai ou pas. « Jusqu'à maintenant, tu n'as pas essayé de me faire du mal. » Il va définitivement me regarder de travers en pensant que je suis comme tous les autres, un imbécile sans cerveau. « Je me doute que tu en as sûrement rien à faire de savoir comment je t'ai considéré la première fois, mais je suis quand même ton tuteur. » Pour les cours particuliers, mais ça revient à le fréquenter plus que n'importe qui dans ce bahut.
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