(tenue) ― Procéder par points, c’est la meilleure solution, je n’ai pas eu de véritable discussion avec quelqu’un depuis longtemps, en dehors du policier qui m’a cru innocent et conseillé à ma sortie de prison, je n’ai personne. C’est idiot et un peu triste, mais je m’y suis fait depuis, quitte à être entouré autant que je le sois par de bonnes personnes et actuellement on ne peut pas dire que j’ai cette chance. Rumeurs, exagérations, j’en entends des vertes des pas mûres dans les couloirs, que ce soit de façon assez forte pour que j’entende ou des messes basses croyant passer inaperçu, je suis prisonnier de mon passé, de mon erreur, de cet accident ayant fait de moi un tueur. Je lève le regard, imaginant déjà le sien se détourner ou me trouver intimidant, c’est vrai que j’ai une façon de fixé qui peut déstabiliser, mais il parle et je l’écoute. « J’ai tué quelqu’un. » Ouais je commence fort, surtout dit de cette façon, mais c’est la vérité. « Sauf que c’était un accident, un crime involontaire qui a juste ruiné ma vie. » Est-ce plus clair ainsi ? Je soupire et reprends. « Je n’ai aucun lien avec la mafia et aucune raison de me débarrasser de toi, rassuré ? » C’est un peu idiot de croire que je puisse être ce genre de personne, mais je ne lui en veux pas de l’avoir cru ou s’être laissé emporter par les dires des gens, c’est propre à l’humain. « Tu es mon tuteur en effet, même si tu ne voulais pas l’être au début. » Je ne suis pas idiot, qui aurait aimé m’apprendre quoi que ce soit, je le comprends et l’accepte, mais il porte de l’intérêt a celui que je suis vraiment et la seule fois où je peux ressentir ça c’est quand j’échange des SMS avec Bae. « Je crois que le plus grand danger pour toi ce sont les autres, dès que tu arrêteras d’avoir peur de moi tu pourrais devenir une cible, l’ami du monstre. » J’espère que ce n’est pas le cas, mais c’est aussi pour cette raison que je ne me rapproche de personne, je ne tente d’établir aucun lien, si quelqu’un venait à être blessé à cause de moi, je ne me sortirais jamais de cet enfer.

@Yeo Jim Bae & @Li Sui Bian

(tenue) ― ça me fâche de ne pas savoir la vérité ou d'écouter des gens parler quand ils ne savent rien et je suis assez stupide pour les croire ou douter de ce garçon dont moi-même je ne connais aucunement sa vie. N'est-ce pas idiot de ma part et de celle des autres? Qu'est-ce qu'ils savent au juste? Même les médias mentent, la télévision exagère et je ne serais pas étonné d'apprendre l'existence de personnes corrompues dans le système judiciaire. La seule personne capable de m'apporter les réponses à ces questions n'est autre que Sui Bian lui-même. Oh, il a vraiment tué quelqu'un? Mes yeux écarquillés doivent en dire long sur le fond de ma pensée, même si mon cerveau a freeze pour le coup. Je me suis promis à moi-même de ne pas juger du premier coup, de ne pas faire à nouveau cette erreur et peut-être que j'ai bien fait car il développe sa première réponse. C'était un accident, un acte involontaire et tout le monde s'amuse à tourner cela autrement. « Je te crois. » Il s'en fiche sûrement, mais je tiens juste à ce qu'il le sache. Quant à la suite, je me trouve idiot d'avoir dit ça... « ça me rassure, oui. » Je me sens surtout comme le dernier des abrutis qui a suivi la longue chaîne d'abrutis avant lui... Ce n'est pas cool pour Sui Bian d'être le centre d'intérêt des mauvaises langues. « J'étais réticent, c'est vrai, mais je n'ai pas fui. » En gros, je suis toujours là. Si ce professeur ne m'avait pas poussé, ça ne serait peut-être pas le cas mais si je commence à tout remettre en question, nous ne sommes pas sortie de l'auberge. Nous sommes humains, nous faisons tous des erreurs et je ne tiens pas à continuer sur cette lancée en jugeant cruellement mon élève. L'ami du monstre? « ça sonne plutôt  bien comme surnom. Je peux ? » Être l'ami du monstre. Je plaisante, cette petite touche de légèreté me permet de ne pas lâcher un rire nerveux. Mon plus grand danger actuellement, ce ne sont pas les autres... Ils savent comment je me comporte en classe, quel intérêt auraient-ils à persécuter un bon élève qui aide son prochain? Quoi que, on n'est à l'abri de rien. « Je t'ai donné mon repas pour toi et ce chaton, mais tu as tout donné à cette boule de poils. Je ne sais pas si c'est parce que tu refuses cette main tendue ou parce que tu es vraiment une bonne personne qui se soucie d'autrui. Ou au moins de ce chaton adorable. » En tout cas, aucun sociopathe ou psychopathe ne serait aussi gentil avec un animal.

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(tenue) ― Il me croit ? J’avoue que cette simple phrase me fait un bien fou, je ne suis pas un garçon insensible, j’ai juste était entrainer dans une spirale qui tour et tourne autour de moi en me renvoyant sans cesse cette image néfaste, cette solitude qui domine mon existence alors que j’étais si différent autrefois. Les années passée dans cette prison pour mon crime involontaire ont fait de moi quelqu’un de méfiant et j’ai de quoi l’être… Je ne suis pas associable, sociopathe ou psychopathe, je suis juste un adolescent qui a vu sa vie être emporté par les flamme, je n’avais déjà pas grand-chose si ce n’est le sport et la famille de mon oncle, désormais je suis seul, sans rien de plus que des gens autour de moi pour me rabaisser et me juger alors que je tente de sortir la tête de l’eau.  « Merci… » Sincèrement, le sourire sur mes lèvres en témoigne, je suis content qu’il ne doute pas de mes paroles, de mon « innocence » bien que coupable.  « Je comprends, qui ne le serais pas. » Réticent, surtout avec un tel élève, je ne suis pas vraiment la définition de l’étudiant studieux et en plus j’ai pas mal de choses à rattraper. Il plaisante du surnom que je lui donne, mais je suis sérieux, j’ignore comment les autres pourraient réagir si je me rapproche d’une personne, mais je ne veux pas que celle-ci devienne une cible, surtout quand on ne peut pas m’atteindre par crainte ou peur de mes action, de ce que je représente, une personne plus accessible deviendrait la proie parfaite pour me heurté indirectement.   Je le regarde de nouveau quand il parle du repas, du chat, du fait que je sois une bonne personne… « Eux, ils ne jugent pas et viennent me voir sans que je n’ai besoin de faire quoi que ce soit. »  Brisant ainsi ma solitude quotidienne.  « Je n’aime pas la charité, c’est idiot parce que je ne pense pas être quelqu’un de fier. » Pas plus que ça en tout cas. « Mais je peux m’en passer, lui non. » Le chat est jeune, affamé, fragile. « Tu as des animaux ? »

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(tenue) ― Il suffit parfois de quelques mots pour se sentir mieux. De mon côté je n'ai pas conscience de l'impact de ma réponse sur Sui Bian, parce que je ne suis pas à sa place et que j'ignore par quoi il est passé jusqu'à aujourd'hui. Pourtant je veux le croire et je le crois quand il me dit tout ça. C'est quand même triste d'avoir été accusé et condamné pour un accident involontaire dont il aurait préféré que celui-ci n'arrive jamais. En tout cas, je trouve cela vraiment triste et affligeant. Il tente au moins de me rassurer en démentant les rumeurs à son sujet et j'avoue que son sourire me fait frissonner... Je ne le pensais pas capable d'offrir une telle vision et je sens déjà mon coeur s'agiter dans ma poitrine à ce simple changement d'expression. Pourquoi l'ai-je trouvé si intimidant? Quand il sourit, il me donne plus l'envie de lui accorder ma confiance. Que l'humain est étrange. « Tu me pardonnes, alors? » D'avoir écouté les messes basses et ces langues de vipère, d'avoir cru l'espace d'un instant que ces gens pouvaient dire vrai. Je me fiche d'être une cible, ce qui m'importe dans la vie est de réussir mes études et de décrocher un boulot qui me plaît. Si les autres me jugent parce que je traîne avec Sui Bian, alors c'est qu'ils ne sont ni honnête, ni fréquentable. Si les autres se servent de moi pour l'atteindre, grand bien leur fasse. Je ne veux pas baser mes amitiés sur le comportement de mes camarades d'école. Ce n'est pas eux qui décident pour moi que je sache. Les personnes sincères ne sont pas toujours celles que l'on pense et Sui Bian est un bon exemple. Il parle du chat avec un regard innocent, presque attendrissant. Il a raison, les animaux ne jugent pas, ils n'ont pas ce petit quelque chose qui pourrait les rendre détestables. La charité? Je pouffe de rire. « J'aurais quand même voulu un avis sur ma cuisine. » ça passe peut-être mieux comme excuse? mais bon, je suis content que ce petit chat puisse manger à sa faim. Quand il dit pouvoir s'en passer, je peux le comprendre. Moi-même je me passe de bien des repas pour favoriser d'autres domaines qui demandent de l'argent. Mes études, mon père, l'endroit où nous vivons ou les frais scolaires supplémentaires. Un repas par jour est largement suffisant. « non, je ne pourrais pas... » Commençais-je, avant de me taire en perdant mon esquisse qui s'était installée plus tôt en plaisantant. Cet animal serait malheureux, mon père ne saurait pas le gérer et moi... Moi je suis toujours occupé quelque part. « Et toi? As-tu des animaux? » Il n'empêche que ce chaton mérite une famille et que je serais triste de le savoir dehors avec ce froid.

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(tenue) ― Lui pardonner ? Je n’avais pas vraiment de raison de lui en vouloir, chacun est libre de juger comme il le souhaite, mais il a fait l’effort de vouloir connaitre la vérité, de me questionner et de se montrer curieux envers moi, le simple fait qu’il puisse me croire suffit à ce que je sois reconnaissant. Ils sont rares ceux qui sont prêts à croire en moi, au fait que malgré mes actes, malgré le fait que je ne puisse nier avoir tué quelqu’un, ce n’était pas volontaire et que j’ai payé ma dette pour cet accident… Hochant simplement la tête pour lui répondre, mon sourire aurait dû lui être évident, je n’affiche pas d'expression amicale à n’importe qui, de toute façon j’en ai pas vraiment l’occasion, sauf en présence d’animaux ou d’enfants qui ont encore leurs innocences et sont incapables de juger ou d’accuser quiconque de monstre. « C’est vraiment toi qui as cuisiné ? » Je devrais y gouter alors. Il en reste malgré l’appétit de l’animal. Il ne peut pas ? J’avoue avoir eu envie de lui demander pourquoi, mais à sa façon de s’être arrêté et de voir son sourire disparaitre, je me demande si je peux l’interroger. « Pourquoi ? » Il s’est montré curieux envers moi donc je peux en faire de même. « Míngxīng, c’est mon chat. » Je le regarde sans arrêter de câliner celui qui se montre toujours plus affectueux maintenant qu’il semble avoir le ventre plein. « Je l’ai recueilli de la rue, mais là où j’habite je n’ai pas assez de place pour tous les ramener. » Sinon je le ferais. Sauf que celui-ci me fait de l’œil, comment le laisser seul alors qu’il est ainsi, s’attachant un peu plus à moi… quel dilemme. Ça doit se lire sur mon visage d’ailleurs.

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(tenue) ― Qu'il me pardonne mon comportement même sans m'avoir accusé de quoi que ce soit en particulier, me soulage d'un point. Je me suis sentis bête de l'avoir jugé sur tes rumeurs et on-dit complètement stupide. Sui Bian n'a rien d'un gars méchant ou violent, même si je ne sais pas dans quelles circonstances s'est déroulé l'accident causant la mort de cette personne. De toute façon ça ne me regarde pas, c'est sa vie privée et je suis sûr qu'il ne tient pas à faire remonter de tels souvenirs à la surface. Le sujet est clos désormais. Je sais que je peux avoir confiance en lui et j'espère que ce sera aussi son cas envers moi. « Hm, je cuisine pour mon père. Il en restait beaucoup alors... » J'en ai ramené avec moi, tout simplement. ça aurait dû me faire deux ou trois repas, avec le contenu de la boîte. Pour autant je ne suis pas déçu de l'avoir donné à ce chaton affamé et sans famille. La question de Sui Bian est délicate, ça me fait penser à quel point la santé de mon père est catastrophique puisque je ne peux pas lui confier ne serait-ce qu'un chat. J'aurais trop peur qu'il le blesse durant l'une de ses crises de violence où il est inconscient de son propre comportement. « Je vis dans un dortoir et je n'ai pas tellement le temps de m'occuper d'un animal. » Même si je les adore et que je rêverais d'avoir une boule de poils comme celle-ci. Mingxing? C'est mignon. Mon sourire revient quand il me parle de son chat. « Je ne sais pas toi mais... Je ne peux définitivement pas le laisser seul ici. » Je ne l'incite pas à le récupérer et je me giflerai si je devais le prendre avec moi. « Il t'a déjà adopté, on dirait. » C'est le moins que l'on puisse dire à se frotter bruyamment à l'étudiant. En tout cas l'heure tourne et il commence à se faire tard. Malgré tout je ne peux pas partir en sachant le chaton seul dans la rue.

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(tenue) ― Je découvre des choses sur mon tuteur, il sait cuisiner alors que moi… « Je suis nul en cuisine, je casse même les œufs alors je trouve ça cool. » Je ne mens pas, je n’ai pas vraiment eu l’occasion d’apprendre et mes essaie on finit en échec, alors… Je comprends mieux pourquoi il ne prend pas d’animal, mais en vérité je vis aussi au dortoir… Et j’ai quand même le chat avec moi. « Je suis comme toi, en plus je bosse donc je n’ai pas énormément de temps, mais au moins il a un foyer au chaud et de quoi manger. » Je me débrouille toujours pour Mingxing. « Tu fais partir d’une fraternité ? » Je ne participe pas à ses choses-là, je ne ressens aucune rivalité envers les autres du bahut, mais quand la personne m’a aidé à me scolariser, j’ai choisi l’endroit qui me correspondait le plus niveau environnement. « Tu es en train de m’inciter à le prendre ou je rêve ? » Je souris à nouveau, mais dans deux minutes je vais craquer s’il continue de me coller ainsi, ce serait trop cruel de l’abandonner. « Je veux bien le prendre, mais si tu as du rab de nourriture faudra m’en apporter. » Bah quoi ? Je pense qu’il a aussi aimé sa cuisine, donc autant en profiter. Je me lève en fermant la boîte, il en reste encore. « Tu l’as récupéré ? » Dis-je en lui tendant, prenant le chaton dans les bras, il semble bien partie pour son nouvel habitat, pas du tout effrayé d’être ainsi trimballé. « J’espère que Mingxing va pas râler. »

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(tenue) ― C'est agréable de passer une étape, de ne plus ressentir les limites ou les restrictions qui n'aident pas à développer une amitié. C'est surtout idiot de rester sur ses gardes avec notre "relation" de tuteur-élève. Les cours se passeraient nettement mieux si nous sommes plus comme des amis que des inconnus. Ami est un grand mot, je me doute bien que ça ne va pas s'enflammer aussi rapidement entre nous, mais tout de même. Ce sera mieux que la situation précédente où je me méfiais de lui. « ça s'apprend, je présume. Peut-être en ayant des bons conseils. » Je dis ça mais je ne me souviens pas avoir été une catastrophe en cuisine par le passé. Ma mère m'avait appris tout ce qu'elle savait quand j'étais enfant, me donnant ainsi la chance de m'en sortir sur ce point-là, même en son absence. Le dortoir est sûrement une excuse, mais le manque de temps est une réalité. Sui Bian me fait réaliser que, même sans avoir de temps pour s'en occuper, l'animal est quand même au chaud dans un endroit sécuritaire. Je ne sais même pas si le dortoir accepte les animaux... ça serait culotté d'en ramener un sans se renseigner au-préalable. Une fraternité? Oh mais oui ! « Je suis chez les Beolsae, et toi? » Avoir choisi une fraternité ne fait pas de moi un concurrent dans une quelconque bataille. Je me sens bien avec les Beolsae qui ont un rapport avec la nature, ce n'est pas prise de tête. « Moi? Pas du tout~ » Je retrouve définitivement mon sourire, riant à l'évidence que je l'incite à l'adopter. Du rab? C'est là le souci, je n'ai pas souvent de nourriture en plus. « Si tu m'apportes des ingrédients, je pourrais te préparer des plats. » Je n'ai malheureusement pas les moyens de me mijoter des recettes quand je le souhaite. « Tu peux la garder jusqu'à ce qu'il la termine. » Nous allons nous revoir, donc il peut la garder pour le chat. Quant à son premier animal... « Envoie-moi des photos, hm? Je suis curieux de voir à quoi ressemble Mingxing et comment il va réagir en le voyant lui. » Ou elle. Au fait c'est une fille ou un garçon? Et où loge-t-il? « Je peux faire un bout de chemin avec toi? » Soudainement, comme ça.

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(tenue) ― Apprendre à cuisiner ? Je ne sais pas trop si j’aurais le temps ni même un quelconque talent pour ça vu la catastrophe culinaire que je suis actuellement. De plus il est déjà mon tuteur pour les études donc je me bois pas lui demander des conseils sur la cuisine, ah, ce n’est pas grave. Dans la conversation, je m’interroge pour savoir dans quel dortoir il vit et pour cela c’est simple, suffit qu’il me dise s’il fait partie d’une fraternité ou non, à l’énoncé de celle-ci je ne peux qu’être d’abord étonné puis abordé un sourire discret. « Je suis aussi chez les Beolsae, niveau environnement c’est l’endroit où je me sentais le mieux en sortant de prison. » Petit détail qui n’est pas négligeable, parce que oui j’ai été en prison, pour mineur certes, mais cela n’est pas différent de celle pour adulte en vérité. Du coup je me retrouve avec un nouveau compagnon à ramener dans le dortoir, tant pis, je prends des libertés pour eux, puis vu la verdure, la nature, je pense que c’est autorisé d’avoir un animal de compagnie. On ne m’a rien dit pour Mingxing, sauf si c’est parce qu’on me craint ? Qui sait. Je ne roule pas sur l’or pour acheter les ingrédients, mais un jour peut-être que je le ferais vu qu’il me donne son autorisation. « Ok, merci. » Je lui rendrais plus tard, du coup je pourrais même gouter, c’est encore mieux. « Ok, je ferais ça. Mais vu qu’on vit apparemment au même endroit, tu pourrais directement venir le voir. » C’est qui déjà qui disait qu’il ne devait pas être proche de moi ? Sérieux, je m’emballe un peu. « Bien sûr. » On va au même endroit de toute façon.

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