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why? (suibian)
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why? (suibian) | Mer 19 Fév - 20:35 Citer EditerSupprimer
ootd — Être en bon terme avec son "élève" est vraiment une bonne chose à laquelle je n'aurais pas cru au début, avec les rumeurs et mes appréhensions. Tout le monde me disait de me méfier de lui et maintenant que je me suis un peu rapproché de Sui Bian, les gens me préviennent de manière différente. C'est comme si j'étais déjà contaminé et que je refusais de prendre un remède pour me soigner. à quel moment Sui Bian est devenu un virus ou une maladie? Je le trouve vraiment gentil et agréable, sans oublier que son sourire est l'une des choses que j'apprécie le plus chez lui... Quand il sourit, je me sens comme si je remportais une victoire. Je veux le voir sourire à nouveau, qu'il se sente bien avec moi autant que je me sens bien avec lui depuis que nous avons discuté cette fois-là où il a récupéré le chaton. Les autres ne peuvent pas comprendre, ils ne voient que la face visible de l'iceberg et ce n'est pas celle qui compte le plus chez le Chinois. Il y a tellement plus en dessous, telle une mine d'or. Certes je ne connais pas grand-chose de ce garçon mais du peu que j'ai appris ces derniers temps, il n'a rien à voir avec les rumeurs. Cela fait quelques mois que je lui donne des leçons particulières pour l'aider dans son parcours scolaire et dès qu'il décroche une bonne note, je ressens encore ce sentiment victorieux. Est-ce possible de se sentir aussi bien proche de la seule personne que l'on me déconseille? L'avis de mes camarades ne m'intéresse pas, si je décrète que Sui Bian est une bonne personne et que je veux rester avec lui, alors je fais ce qui me plaît et c'est tout.
Aujourd'hui encore, nous avons un cours à travailler avec le jeune homme. Je lui ai dit en début d'après-midi de me rejoindre dans l'un des ateliers vide, après les cours. Entre-temps, j'en ai aussi parlé à mon cousin, sans faire attention à qui pourrait espionner ma conversation avec lui. à la fin de la journée, j'ai rangé mes affaires et récupéré ce qu'il fallait pour Sui Bian. Mon sac de cours est plein à craquer, entre mes livres scolaires, mes cahiers, des paquets de feuilles, une trousse remplie et quelques matériels de peinture que je compte ramener avec moi au dortoir ce soir. Dans le couloir, je rejoins la pièce indiquée à Sui Bian, ouvrant la porte de cette dernière sans vraiment me soucier de rien... Quand je me sens partir d'un coup en arrière. En une fraction de seconde, la scène s'est déroulée si vite que je n'ai pas pu la saisir. La seule chose qui me vient à l'esprit, c'est que j'ai glissé et que je suis tombé. Ensuite j'ai senti une douleur dans le bas de mon dos où j'ai atterri et compris que je venais de me rattraper sur mon poignet par réflexe. Sauf que, je ne ressens pas de suite la souffrance dans ma main ou mon bras, emporté par l'adrénaline due à la chute. Mon coeur bat si vite, tandis que je suis au sol, les doigts et les vêtements couverts d'une substance épaisse et collante. ça ressemble à du gel douche ou du shampoing, surtout à l'odeur parfumée qui s'en dégage.
Encore à moitié avachi au sol, une série de rires me parvient rapidement aux oreilles. Cette sensation d'être la honte de sa classe n'a jamais été aussi intense et présente, même si je n'ai jamais senti ça auparavant. Ils ont vraiment foutu du savon par terre pour que je glisse? Est-ce vraiment pour moi? Dans ce cas pourquoi faire ça? Le temps de me poser ses questions et de réaliser que je suis toujours assis sur le carrelage de la pièce, il s'est écoulé une bonne poignée de minutes.
| | feat. @li sui bian |
ootd — Être en bon terme avec son "élève" est vraiment une bonne chose à laquelle je n'aurais pas cru au début, avec les rumeurs et mes appréhensions. Tout le monde me disait de me méfier de lui et maintenant que je me suis un peu rapproché de Sui Bian, les gens me préviennent de manière différente. C'est comme si j'étais déjà contaminé et que je refusais de prendre un remède pour me soigner. à quel moment Sui Bian est devenu un virus ou une maladie? Je le trouve vraiment gentil et agréable, sans oublier que son sourire est l'une des choses que j'apprécie le plus chez lui... Quand il sourit, je me sens comme si je remportais une victoire. Je veux le voir sourire à nouveau, qu'il se sente bien avec moi autant que je me sens bien avec lui depuis que nous avons discuté cette fois-là où il a récupéré le chaton. Les autres ne peuvent pas comprendre, ils ne voient que la face visible de l'iceberg et ce n'est pas celle qui compte le plus chez le Chinois. Il y a tellement plus en dessous, telle une mine d'or. Certes je ne connais pas grand-chose de ce garçon mais du peu que j'ai appris ces derniers temps, il n'a rien à voir avec les rumeurs. Cela fait quelques mois que je lui donne des leçons particulières pour l'aider dans son parcours scolaire et dès qu'il décroche une bonne note, je ressens encore ce sentiment victorieux. Est-ce possible de se sentir aussi bien proche de la seule personne que l'on me déconseille? L'avis de mes camarades ne m'intéresse pas, si je décrète que Sui Bian est une bonne personne et que je veux rester avec lui, alors je fais ce qui me plaît et c'est tout.
Aujourd'hui encore, nous avons un cours à travailler avec le jeune homme. Je lui ai dit en début d'après-midi de me rejoindre dans l'un des ateliers vide, après les cours. Entre-temps, j'en ai aussi parlé à mon cousin, sans faire attention à qui pourrait espionner ma conversation avec lui. à la fin de la journée, j'ai rangé mes affaires et récupéré ce qu'il fallait pour Sui Bian. Mon sac de cours est plein à craquer, entre mes livres scolaires, mes cahiers, des paquets de feuilles, une trousse remplie et quelques matériels de peinture que je compte ramener avec moi au dortoir ce soir. Dans le couloir, je rejoins la pièce indiquée à Sui Bian, ouvrant la porte de cette dernière sans vraiment me soucier de rien... Quand je me sens partir d'un coup en arrière. En une fraction de seconde, la scène s'est déroulée si vite que je n'ai pas pu la saisir. La seule chose qui me vient à l'esprit, c'est que j'ai glissé et que je suis tombé. Ensuite j'ai senti une douleur dans le bas de mon dos où j'ai atterri et compris que je venais de me rattraper sur mon poignet par réflexe. Sauf que, je ne ressens pas de suite la souffrance dans ma main ou mon bras, emporté par l'adrénaline due à la chute. Mon coeur bat si vite, tandis que je suis au sol, les doigts et les vêtements couverts d'une substance épaisse et collante. ça ressemble à du gel douche ou du shampoing, surtout à l'odeur parfumée qui s'en dégage.
Encore à moitié avachi au sol, une série de rires me parvient rapidement aux oreilles. Cette sensation d'être la honte de sa classe n'a jamais été aussi intense et présente, même si je n'ai jamais senti ça auparavant. Ils ont vraiment foutu du savon par terre pour que je glisse? Est-ce vraiment pour moi? Dans ce cas pourquoi faire ça? Le temps de me poser ses questions et de réaliser que je suis toujours assis sur le carrelage de la pièce, il s'est écoulé une bonne poignée de minutes.
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Re: why? (suibian) | Mer 19 Fév - 21:24 Citer EditerSupprimer
ootd — Je ne pensais pas que je trouverais une personne capable de m’accepter dans cet établissement, certes, ça ne change pas beaucoup de choses d’un point de vue extérieur, mais pour moi c’est énorme. Le garçon qui m’a dit « je te crois » n’a surement pas saisi l’impact de cette simple phrase, mais dans un environnement où tous me jugent et me montrent du doigt par la penser, de crainte que si je les vois faire je vienne à les tuer, c’est vraiment… exagéré non ? J’étais un sportif, pour moi le fairplay était tout ce qui comptait et je suivais les règles des arts que je pratiquais. Protéger c’était ma devise, mais c’est en protégeant que je suis devenu un criminel et rejeté de tous. Aujourd’hui je choisis de faire mon bout de chemin en essayant de m’en sortir, de reprendre ma vie en main, loin d’être aisé, mais motivé à ne pas laisser les autres m’en empêcher. Avoir un soutien me permet de me lancer, de trouver davantage la force de me donner dans mes buts, de montrer que malgré les épreuves que j’ai dû affronter, je ne suis pas fini, j’ai encore des ressources et ça, ça n’a pas de prix.
Le rendez-vous aujourd’hui pour les cours se trouve dans une pièce un peu éloigner de l’endroit où je suis, donc je tente de me dépêcher un minimum pour ne pas faire attendre mon tuteur, j’ai pris à boire en chemin pour éviter de devoir quitter le cours pour ça, je bois beaucoup et j’en ai besoin. Je suis assez grand, j’ai toujours des manies de sportif, d’ailleurs je continue le sport, donc forcément… Ce n’est pas étonnant. Avec ma couche de vêtement on ne peut imaginer que je suis d’une carrure plus imposante que celle qu’il y paraît, de toute façon si ce n’était pas le cas je crois qu’on n’aurait pas aussi peur de moi non ? Mon regard, mon aura ? Qu’importe, les rumeurs me tiennent éloignées des idiots.
En arrivant à l’endroit prévu j’entends des rires et le temps de réagir je vois Jim Bae au sol, lançant un regard aux coupables, ils n’attendent pas que je les attrape pour filer, s’enfuyant la queue entre les jambes. Pff, quel courage. Je me rapproche en jetant mon sac au sol, aidant le garçon à se redresser, me retrouvant les mains collantes et gluantes. « Ça va ? » Je savais que ça arriverait, ils ont donc décidé d’agir. « On dirait que je n’avais pas tort en disant que tu deviendrais une cible. » Je soupire, me sentant désolé que ce soit de ma faute s’il en est là. « Tu t’es fait mal ? » Je crois que la séance de cours va devoir attendre…
| | feat. @Yeo Jim Bae |
ootd — Je ne pensais pas que je trouverais une personne capable de m’accepter dans cet établissement, certes, ça ne change pas beaucoup de choses d’un point de vue extérieur, mais pour moi c’est énorme. Le garçon qui m’a dit « je te crois » n’a surement pas saisi l’impact de cette simple phrase, mais dans un environnement où tous me jugent et me montrent du doigt par la penser, de crainte que si je les vois faire je vienne à les tuer, c’est vraiment… exagéré non ? J’étais un sportif, pour moi le fairplay était tout ce qui comptait et je suivais les règles des arts que je pratiquais. Protéger c’était ma devise, mais c’est en protégeant que je suis devenu un criminel et rejeté de tous. Aujourd’hui je choisis de faire mon bout de chemin en essayant de m’en sortir, de reprendre ma vie en main, loin d’être aisé, mais motivé à ne pas laisser les autres m’en empêcher. Avoir un soutien me permet de me lancer, de trouver davantage la force de me donner dans mes buts, de montrer que malgré les épreuves que j’ai dû affronter, je ne suis pas fini, j’ai encore des ressources et ça, ça n’a pas de prix.
Le rendez-vous aujourd’hui pour les cours se trouve dans une pièce un peu éloigner de l’endroit où je suis, donc je tente de me dépêcher un minimum pour ne pas faire attendre mon tuteur, j’ai pris à boire en chemin pour éviter de devoir quitter le cours pour ça, je bois beaucoup et j’en ai besoin. Je suis assez grand, j’ai toujours des manies de sportif, d’ailleurs je continue le sport, donc forcément… Ce n’est pas étonnant. Avec ma couche de vêtement on ne peut imaginer que je suis d’une carrure plus imposante que celle qu’il y paraît, de toute façon si ce n’était pas le cas je crois qu’on n’aurait pas aussi peur de moi non ? Mon regard, mon aura ? Qu’importe, les rumeurs me tiennent éloignées des idiots.
En arrivant à l’endroit prévu j’entends des rires et le temps de réagir je vois Jim Bae au sol, lançant un regard aux coupables, ils n’attendent pas que je les attrape pour filer, s’enfuyant la queue entre les jambes. Pff, quel courage. Je me rapproche en jetant mon sac au sol, aidant le garçon à se redresser, me retrouvant les mains collantes et gluantes. « Ça va ? » Je savais que ça arriverait, ils ont donc décidé d’agir. « On dirait que je n’avais pas tort en disant que tu deviendrais une cible. » Je soupire, me sentant désolé que ce soit de ma faute s’il en est là. « Tu t’es fait mal ? » Je crois que la séance de cours va devoir attendre…
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Re: why? (suibian) | Mer 19 Fév - 21:59 Citer EditerSupprimer
ootd — Quel intérêt ont-ils à s'en prendre à moi? Je ne représente aucune menace pour personne et je ne comprends ce besoin de vouloir s'attaquer à Sui Bian. Veulent-ils l'intimider ou lui faire passer un message? Ces imbéciles pourraient lui directement, plutôt que se comporter de façon sournoise. Le petit plan élaboré contre moi a plutôt bien fonctionné, puisque je ne l'ai pas vu venir et que j'ai sauté les deux pieds dans le plat. La chute a été rude, ce n'est jamais agréable de tomber et c'est pire quand on se réceptionne mal. Mon fessier a souffert, dégringoler de ma hauteur n'est pas amusant, mais quand tu tentes de te rattraper un minimum et que tu te sers de son bras par réflexe... ça fait mal. étalé par terre, je suis en proie à diverses questions, mais aussi aux signaux de détresse qu'envoie mon cerveau au reste de mon corps. J'ai bien compris qu'il avait mal et que ce n'était pas marrant de se retrouver dans cette situation. Si ce n'était pas suffisant de se casser la gueule de cette façon, fallait que quelqu'un observe la scène et se moque. Ils sont plusieurs mais je tente malgré moi de garder mon calme comme si de rien n'était. Un acte stupide dans ma position, mais ça serait trop plaisant pour eux de me voir perdre mes moyens.
Sui Bian arrive rapidement sur le lieu de l'accident, faisant fuir les rigolos qui ont dû monter ce plan débile. Avec son aide, je me redresse et réalise à quel point c'est douloureux de tomber ainsi sur une surface dure. « ça va, j'ai juste glissé. » pour une fois ce n'est pas une excuse idiote pour cacher des coups volontaires. Je lui souris, même s'il parle d'une évidence affligeante. Il n'avait pas tort, mais ce n'est pas pour autant que je vais m'écarter de lui. « Je vais bien. » Mentis-je, sauf que mon corps me rappelle à lui quand je tente de me tenir au brun. Je viens d'utiliser ma main blessée par la chute, la retirant aussitôt en ramenant mon bras contre moi. « J'ai dû me réceptionner dessus... » Je soupire, visiblement contrarié par cette pensée agaçante que mon poignet puisse être blessé... Un musicien avec un poignet, un bras ou une main hors-service ne sert pas à grand-chose. Pareil pour un artiste en général. On dirait vraiment que le cours particulier va devoir attendre...
| | feat. @li sui bian |
ootd — Quel intérêt ont-ils à s'en prendre à moi? Je ne représente aucune menace pour personne et je ne comprends ce besoin de vouloir s'attaquer à Sui Bian. Veulent-ils l'intimider ou lui faire passer un message? Ces imbéciles pourraient lui directement, plutôt que se comporter de façon sournoise. Le petit plan élaboré contre moi a plutôt bien fonctionné, puisque je ne l'ai pas vu venir et que j'ai sauté les deux pieds dans le plat. La chute a été rude, ce n'est jamais agréable de tomber et c'est pire quand on se réceptionne mal. Mon fessier a souffert, dégringoler de ma hauteur n'est pas amusant, mais quand tu tentes de te rattraper un minimum et que tu te sers de son bras par réflexe... ça fait mal. étalé par terre, je suis en proie à diverses questions, mais aussi aux signaux de détresse qu'envoie mon cerveau au reste de mon corps. J'ai bien compris qu'il avait mal et que ce n'était pas marrant de se retrouver dans cette situation. Si ce n'était pas suffisant de se casser la gueule de cette façon, fallait que quelqu'un observe la scène et se moque. Ils sont plusieurs mais je tente malgré moi de garder mon calme comme si de rien n'était. Un acte stupide dans ma position, mais ça serait trop plaisant pour eux de me voir perdre mes moyens.
Sui Bian arrive rapidement sur le lieu de l'accident, faisant fuir les rigolos qui ont dû monter ce plan débile. Avec son aide, je me redresse et réalise à quel point c'est douloureux de tomber ainsi sur une surface dure. « ça va, j'ai juste glissé. » pour une fois ce n'est pas une excuse idiote pour cacher des coups volontaires. Je lui souris, même s'il parle d'une évidence affligeante. Il n'avait pas tort, mais ce n'est pas pour autant que je vais m'écarter de lui. « Je vais bien. » Mentis-je, sauf que mon corps me rappelle à lui quand je tente de me tenir au brun. Je viens d'utiliser ma main blessée par la chute, la retirant aussitôt en ramenant mon bras contre moi. « J'ai dû me réceptionner dessus... » Je soupire, visiblement contrarié par cette pensée agaçante que mon poignet puisse être blessé... Un musicien avec un poignet, un bras ou une main hors-service ne sert pas à grand-chose. Pareil pour un artiste en général. On dirait vraiment que le cours particulier va devoir attendre...
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Re: why? (suibian) | Mer 19 Fév - 22:19 Citer EditerSupprimer
ootd — Je n’aime vraiment pas ça, qu’on me prenne pour cible je peux comprendre, mais que des idiots préfèrent me heurter indirectement en s’en prenant à des personnes dont je peux me rapprocher et avec qui je passe du temps, ça je ne peux pas le cautionner. Je n'ai pas de rage en moi, je suis souvent dans l’incompréhension et dans la méfiance bien entendu, mais je ne suis pas une personne sauvage qui frappe par plaisir, qui hurle ou s’énerve jusqu’à se montrer violent. Si c’était le cas j’aurais déjà fait un carnage depuis longtemps avec ce que je subis ici. Jim Bae est au sol, après avoir fait fuir les gens responsables d’un regard accusateur, je me suis retrouvé proche du garçon au sol, trempé dans un liquide glissant coupable de sa chute. D’abord il va bien, puis réalise que pas tant que ça, la douleur à son poignet semble s’imposer. « On devrait aller à l’infirmerie, de toute façon il est clair qu’on ne peut pas faire cours ainsi. » Tous deux salie et lui en plus souffrant, pas le choix, il faut soigner ça. « Je vais t’aider. » Je me redresse en l’attrapant par la taille pour qu’il se mette debout. « Tu t’es peut-être fait une entorse, on ne peut pas laisser ça comme ça. » Je me fiche qu’on attire les regards avec nos vêtements dans cet état ou la blessure de Jim Bae, de nouvelles rumeurs verront le jour, mais j’ai l’habitude alors ce n’est pas comme si ça avait de l’importance.
| | feat. @Yeo Jim Bae |
ootd — Je n’aime vraiment pas ça, qu’on me prenne pour cible je peux comprendre, mais que des idiots préfèrent me heurter indirectement en s’en prenant à des personnes dont je peux me rapprocher et avec qui je passe du temps, ça je ne peux pas le cautionner. Je n'ai pas de rage en moi, je suis souvent dans l’incompréhension et dans la méfiance bien entendu, mais je ne suis pas une personne sauvage qui frappe par plaisir, qui hurle ou s’énerve jusqu’à se montrer violent. Si c’était le cas j’aurais déjà fait un carnage depuis longtemps avec ce que je subis ici. Jim Bae est au sol, après avoir fait fuir les gens responsables d’un regard accusateur, je me suis retrouvé proche du garçon au sol, trempé dans un liquide glissant coupable de sa chute. D’abord il va bien, puis réalise que pas tant que ça, la douleur à son poignet semble s’imposer. « On devrait aller à l’infirmerie, de toute façon il est clair qu’on ne peut pas faire cours ainsi. » Tous deux salie et lui en plus souffrant, pas le choix, il faut soigner ça. « Je vais t’aider. » Je me redresse en l’attrapant par la taille pour qu’il se mette debout. « Tu t’es peut-être fait une entorse, on ne peut pas laisser ça comme ça. » Je me fiche qu’on attire les regards avec nos vêtements dans cet état ou la blessure de Jim Bae, de nouvelles rumeurs verront le jour, mais j’ai l’habitude alors ce n’est pas comme si ça avait de l’importance.
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Re: why? (suibian) | Mer 19 Fév - 22:48 Citer EditerSupprimer
ootd — Les blagues les plus courtes sont les meilleurs, je ne peux pas confirmer que celle-ci soit l'une des meilleures malgré le temps de durée. Je n'ai jamais compris pourquoi les gens riaient des chutes, ça fait toujours très mal et en plus, il n'y a rien d'amusant là-dedans. Sui Bian m'aide à me relever, me demandant si ça va. Sur le coup je n'ose pas l'inquiéter avec mes bobos mais quand l'un d'eux se fait plus visible que le reste, je ne peux pas le cacher. Mon poignet me fait mal, même s'il ne semble pas changer de couleur ou gonfler... Pas encore. La pensée d'être blessé à cet endroit me mine doucement le moral, imaginant la galère que ça pourrait être avec un plâtre ou un atèle. Mon sourire s'efface assez vite face à l'éventualité que mon bras soit immobilisé et que je ne puisse plus jouer de la guitare. étant ambidextre, le dessin ne sera pas un souci avec ma main valide mais certaines choses se pratiquent avec les deux mains. « Je n'ai pas le choix... » un soupir m'échappe, tandis que j'observe mon avant-bras douloureux. Sa façon de vouloir m'aider me donne une sensation étrange, comme si la proximité de nos corps déclenche une réaction anormale en moi. Même si la gêne s'impose à moi, je ne parviens pas à repousser son aide et me tiens à lui. « Je peux marcher seul, mes jambes vont bien. » ça m'embarrasse vraiment d'être si proche de Sui Bian, sans savoir pourquoi. « J'espère que ce n'est qu'une entorse. » si c'est cassé, je ne sais pas ce que je ferais.... « L'infirmerie est dans le grand hall, va falloir marcher un peu. » Avec mes vêtements tachés et sentant le savon à trois kilomètres. Franchement, quelle idée de faire ça. Ne réalisent-ils pas à quel point c'est dangereux? J'aurais pu me cogner la tête et subir plus qu'une simple entorse du poignet, si ce n'est vraiment qu'une entorse. Comment ne pas sentir l'angoisse pointer le bout de son nez en imaginant le pire? Si je ne peux pas travailler au bar, cela me fera perdre de l'argent. Je peux toujours chanter, heureusement.
| | feat. @li sui bian |
ootd — Les blagues les plus courtes sont les meilleurs, je ne peux pas confirmer que celle-ci soit l'une des meilleures malgré le temps de durée. Je n'ai jamais compris pourquoi les gens riaient des chutes, ça fait toujours très mal et en plus, il n'y a rien d'amusant là-dedans. Sui Bian m'aide à me relever, me demandant si ça va. Sur le coup je n'ose pas l'inquiéter avec mes bobos mais quand l'un d'eux se fait plus visible que le reste, je ne peux pas le cacher. Mon poignet me fait mal, même s'il ne semble pas changer de couleur ou gonfler... Pas encore. La pensée d'être blessé à cet endroit me mine doucement le moral, imaginant la galère que ça pourrait être avec un plâtre ou un atèle. Mon sourire s'efface assez vite face à l'éventualité que mon bras soit immobilisé et que je ne puisse plus jouer de la guitare. étant ambidextre, le dessin ne sera pas un souci avec ma main valide mais certaines choses se pratiquent avec les deux mains. « Je n'ai pas le choix... » un soupir m'échappe, tandis que j'observe mon avant-bras douloureux. Sa façon de vouloir m'aider me donne une sensation étrange, comme si la proximité de nos corps déclenche une réaction anormale en moi. Même si la gêne s'impose à moi, je ne parviens pas à repousser son aide et me tiens à lui. « Je peux marcher seul, mes jambes vont bien. » ça m'embarrasse vraiment d'être si proche de Sui Bian, sans savoir pourquoi. « J'espère que ce n'est qu'une entorse. » si c'est cassé, je ne sais pas ce que je ferais.... « L'infirmerie est dans le grand hall, va falloir marcher un peu. » Avec mes vêtements tachés et sentant le savon à trois kilomètres. Franchement, quelle idée de faire ça. Ne réalisent-ils pas à quel point c'est dangereux? J'aurais pu me cogner la tête et subir plus qu'une simple entorse du poignet, si ce n'est vraiment qu'une entorse. Comment ne pas sentir l'angoisse pointer le bout de son nez en imaginant le pire? Si je ne peux pas travailler au bar, cela me fera perdre de l'argent. Je peux toujours chanter, heureusement.
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Re: why? (suibian) | Mer 19 Fév - 23:16 Citer EditerSupprimer
ootd — Il n’a pas le choix en effet, s’il a mal autant qu’il se fasse soigner le plus vite possible et ne pas attendre que sa blessure empire. Je ne suis pas devin, j’ai des bases en blessures parce que j’ai faits des arts martiaux, mais plutôt que de compter sur mes connaissances, l’infirmier se chargera de confirmer ce que je pense être une entorse. S’il s’est réceptionné dessus ça me semble logique. Je l’aide à se redresser, je ne pense pas à mal ou ne ressens pas de gêne avec cette proximité loin d’être malsaine, mais je le lâche dès qu’il tient debout et me dit qu’il peut marcher seul, je n’allais pas le porter qu’il s’en rassure. « Je suis sûr que c’est ça, mais tu devras tout de même garder ton poignet au repos. » J’ignore ce qu’il fait en dehors de ses heures de cours, mais je peux comprendre que ce soit contraignant, si je me faisais mal ça remettre pas mal de chose en question, entre mon job, mes occupations sportives, je serais dans la merde. J’ai besoin de travailler pour vivre, comme beaucoup. « Marcher ne me dérange pas, mais si tu veux que je te porte. » Je le taquine, de toute façon il a beau être trempé de savon il va dehors arriver dans le hall où se trouve l’infirmerie, de mon côté seul mes mains sont touchées. « Ils sont vraiment cons. » Je ne peux qu’affirmer cette vérité, l’idée est idiote, prendre Yeo Jim Bae comme victime est idiot, je ne comprends pas, mais je le savais. « Tu devrais peut-être garder tes distances avec moi, si aujourd’hui ils s’amusent à ça, demain ils trouveront un truc plus drôle. » à leurs yeux, car ça n’a rien de marrant. Je ne veux pas que le garçon soit blessé à cause de moi, j’ai déjà assez de culpabilité à porter sur mes épaules.
| | feat. @Yeo Jim Bae |
ootd — Il n’a pas le choix en effet, s’il a mal autant qu’il se fasse soigner le plus vite possible et ne pas attendre que sa blessure empire. Je ne suis pas devin, j’ai des bases en blessures parce que j’ai faits des arts martiaux, mais plutôt que de compter sur mes connaissances, l’infirmier se chargera de confirmer ce que je pense être une entorse. S’il s’est réceptionné dessus ça me semble logique. Je l’aide à se redresser, je ne pense pas à mal ou ne ressens pas de gêne avec cette proximité loin d’être malsaine, mais je le lâche dès qu’il tient debout et me dit qu’il peut marcher seul, je n’allais pas le porter qu’il s’en rassure. « Je suis sûr que c’est ça, mais tu devras tout de même garder ton poignet au repos. » J’ignore ce qu’il fait en dehors de ses heures de cours, mais je peux comprendre que ce soit contraignant, si je me faisais mal ça remettre pas mal de chose en question, entre mon job, mes occupations sportives, je serais dans la merde. J’ai besoin de travailler pour vivre, comme beaucoup. « Marcher ne me dérange pas, mais si tu veux que je te porte. » Je le taquine, de toute façon il a beau être trempé de savon il va dehors arriver dans le hall où se trouve l’infirmerie, de mon côté seul mes mains sont touchées. « Ils sont vraiment cons. » Je ne peux qu’affirmer cette vérité, l’idée est idiote, prendre Yeo Jim Bae comme victime est idiot, je ne comprends pas, mais je le savais. « Tu devrais peut-être garder tes distances avec moi, si aujourd’hui ils s’amusent à ça, demain ils trouveront un truc plus drôle. » à leurs yeux, car ça n’a rien de marrant. Je ne veux pas que le garçon soit blessé à cause de moi, j’ai déjà assez de culpabilité à porter sur mes épaules.
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Re: why? (suibian) | Mer 19 Fév - 23:33 Citer EditerSupprimer
ootd — Chaque fois que je passe du temps avec lui, j'ai la sensation qu'un truc étrange se passe en moi. C'est arrivé la première fois où il a souri sincèrement, ça se reproduit en ce moment alors qu'il m'aide à me redresser. Qu'est-ce qu'il se passe avec moi? C'est la chute qui m'a retourné le cerveau? Je ne devrais pas m'inquiéter pour mon coeur, mais plutôt pour mon poignet. Si j'ignore encore le résultat de ce dernier, je sens déjà que je vais avoir un bel hématome dans le bas de mon dos... Sui Bian semble un minimum s'y connaître en matière de blessure, il a de suite analysé la mienne comme étant une entorse. Si c'est le cas, je serais plus rassuré qu'une grosse fracture. « Je ne comptais pas m'en servir. » de mon poignet. ça me fait penser que je dois annuler pour ce soir, je ne pourrais pas jouer de la guitare avec les autres... à moins de m'arranger pour faire autre chose, je verrais en appelant le gars plus tard. La proposition de Sui Bian ne manque pas de me faire perdre mes moyens, sentant mes joues chauffer à la pensée d'être transporté sur son dos à travers toute l'écoute. « Vraiment, ça ira. » C'est possible de se sentir toute chose juste en imaginant une scène? Nam Ja se moquerait sûrement de moi si je lui racontais. à qui le dit-il, ce n'est pas malin de monter un tel plan. Je ne sais pas qui sont les personnes qui ont fait ça, mais je ne pense pas que ce soit des gens qui m'apprécient réellement. Au mieux, ils en avaient rien à faire de mon existence avant de me voir traîner avec Sui Bian. « Tu en as d'autres des comme ça? Je ne compte pas prendre mes distances avec toi pour des gamins. » C'est stupide. Je commence à peine à découvrir le vrai Sui Bian et je dois arrêter pour des imbéciles immatures? Pas question. « si je m'éloigne de toi, cela voudrait dire que tu donnes raison à leurs rumeurs. Si je m'écarte, alors ils gagnent. » Il ne connaît pas mon tempérament borné quand j'ai quelque chose en tête. C'est comme avec une partition de musique difficile à jouer, si tu abandonnes dès le départ, alors autant tout arrêter. J'aime trop la musique pour abandonner, ça vaut aussi pour Sui Bian et ce début d'amitié. « Allons à l'infirmerie. » Ajoutais-je, en essayant de ne pas glisser à nouveau dans la flaque de savon. D'ailleurs faudrait prévenir pour ça, qu'il n'y ait pas d'autre accident. « pourrais-tu juste prendre mon sac? Il pèse lourd. »
| | feat. @li sui bian |
ootd — Chaque fois que je passe du temps avec lui, j'ai la sensation qu'un truc étrange se passe en moi. C'est arrivé la première fois où il a souri sincèrement, ça se reproduit en ce moment alors qu'il m'aide à me redresser. Qu'est-ce qu'il se passe avec moi? C'est la chute qui m'a retourné le cerveau? Je ne devrais pas m'inquiéter pour mon coeur, mais plutôt pour mon poignet. Si j'ignore encore le résultat de ce dernier, je sens déjà que je vais avoir un bel hématome dans le bas de mon dos... Sui Bian semble un minimum s'y connaître en matière de blessure, il a de suite analysé la mienne comme étant une entorse. Si c'est le cas, je serais plus rassuré qu'une grosse fracture. « Je ne comptais pas m'en servir. » de mon poignet. ça me fait penser que je dois annuler pour ce soir, je ne pourrais pas jouer de la guitare avec les autres... à moins de m'arranger pour faire autre chose, je verrais en appelant le gars plus tard. La proposition de Sui Bian ne manque pas de me faire perdre mes moyens, sentant mes joues chauffer à la pensée d'être transporté sur son dos à travers toute l'écoute. « Vraiment, ça ira. » C'est possible de se sentir toute chose juste en imaginant une scène? Nam Ja se moquerait sûrement de moi si je lui racontais. à qui le dit-il, ce n'est pas malin de monter un tel plan. Je ne sais pas qui sont les personnes qui ont fait ça, mais je ne pense pas que ce soit des gens qui m'apprécient réellement. Au mieux, ils en avaient rien à faire de mon existence avant de me voir traîner avec Sui Bian. « Tu en as d'autres des comme ça? Je ne compte pas prendre mes distances avec toi pour des gamins. » C'est stupide. Je commence à peine à découvrir le vrai Sui Bian et je dois arrêter pour des imbéciles immatures? Pas question. « si je m'éloigne de toi, cela voudrait dire que tu donnes raison à leurs rumeurs. Si je m'écarte, alors ils gagnent. » Il ne connaît pas mon tempérament borné quand j'ai quelque chose en tête. C'est comme avec une partition de musique difficile à jouer, si tu abandonnes dès le départ, alors autant tout arrêter. J'aime trop la musique pour abandonner, ça vaut aussi pour Sui Bian et ce début d'amitié. « Allons à l'infirmerie. » Ajoutais-je, en essayant de ne pas glisser à nouveau dans la flaque de savon. D'ailleurs faudrait prévenir pour ça, qu'il n'y ait pas d'autre accident. « pourrais-tu juste prendre mon sac? Il pèse lourd. »
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Re: why? (suibian) | Jeu 20 Fév - 21:01 Citer EditerSupprimer
ootd — Je ne suis pas habitué à me retrouver dans ce genre de situation, qu’on accepte mon aide cela faisait longtemps que ce n’était pas arrivé. J’ai l’impression de retrouver un minimum de sociabilité alors que je pensais que c’était fichu, cela fait des mois que j'erre en solitaire dans les couloirs, me voir accompagné va forcément faire jaser, honnêtement je me fiche des rumeurs. Depuis le temps j’ai pris l’habitude, même si certaine sont blessantes, je fais en sorte de ne pas les prendre trop à cœur, c’est parfois difficile parce qu’on a tous besoin de soutiens et de quelqu’un au fond, être sans arrêt obligé de tout gérer sans personne à qui parler ça devient pesant. Heureusement j’ai Bae, même si ce ne sont que des SMS échangés et que je ne parle pas de ma vie privée, de mon passé, les quelques échanges que nous avons me suffit à garder espoir, puis désormais Jim Bae, je dois avoir un truc avec les Bae. Cette pensée me fait sourire alors que je lui propose même de le porter si la distance lui semble trop imposante, surtout avec ses vêtements remplis de savon, il pourrait glisser de nouveau… Mais je fais attention à pouvoir le rattraper si cela venait à arriver, même si je ne le dis pas franchement, j’ai toujours été assez attentif aux autres, c’était une de mes qualités et ça l’est toujours en vérité, même si cette gentillesse m’a fait défaut. « Je ne suis pas vraiment étonné que tu refuses, mais je devais te le demander malgré tout. » Je ne veux pas qu’il vive une scolarité comme la mienne, je sais qu’il a des amis et que ceux qui s’en sont pris à lui sont seulement une légère partie qui a juste eu envie de faire une mauvaise blague, mais je ne suis pas serein quant à mes nouvelles « relations » et je préfère leur laisser une porte de sortie si jamais il le souhaite, mais le garçon refuse et il a raison. Certes, si on suit leurs jeux, ils gagnent, mais est-ce une raison pour qu’il soit blessé à cause de ça ? Ça me frustre. « On dirait que tu as déjà pris ta décision. » De ne pas s’éloigner de moi et ça me fait sourire, heureux qu’il ne saute pas sur l’occasion pour s’enfuir en courant, je n’aurais qu’à le protéger, voilà ma propre mission. Attrapant son sac je le passe sur l’épaule sans problème, marchant à côté de lui. « Vas-y tranquille, ne va pas tomber encore une fois. » Je marche à son rythme jusqu’à ce qu’on atteigne le lieu désiré, je le laisse entrer le premier, l’infirmier voit directement qu’un truc ne va pas avec son état, le questionnant sur ce qui s’est passé avant de se concentrer sur son poignet, je reste proche de l’entrée, ne voulant pas déranger.
| | feat. @Yeo Jim Bae |
ootd — Je ne suis pas habitué à me retrouver dans ce genre de situation, qu’on accepte mon aide cela faisait longtemps que ce n’était pas arrivé. J’ai l’impression de retrouver un minimum de sociabilité alors que je pensais que c’était fichu, cela fait des mois que j'erre en solitaire dans les couloirs, me voir accompagné va forcément faire jaser, honnêtement je me fiche des rumeurs. Depuis le temps j’ai pris l’habitude, même si certaine sont blessantes, je fais en sorte de ne pas les prendre trop à cœur, c’est parfois difficile parce qu’on a tous besoin de soutiens et de quelqu’un au fond, être sans arrêt obligé de tout gérer sans personne à qui parler ça devient pesant. Heureusement j’ai Bae, même si ce ne sont que des SMS échangés et que je ne parle pas de ma vie privée, de mon passé, les quelques échanges que nous avons me suffit à garder espoir, puis désormais Jim Bae, je dois avoir un truc avec les Bae. Cette pensée me fait sourire alors que je lui propose même de le porter si la distance lui semble trop imposante, surtout avec ses vêtements remplis de savon, il pourrait glisser de nouveau… Mais je fais attention à pouvoir le rattraper si cela venait à arriver, même si je ne le dis pas franchement, j’ai toujours été assez attentif aux autres, c’était une de mes qualités et ça l’est toujours en vérité, même si cette gentillesse m’a fait défaut. « Je ne suis pas vraiment étonné que tu refuses, mais je devais te le demander malgré tout. » Je ne veux pas qu’il vive une scolarité comme la mienne, je sais qu’il a des amis et que ceux qui s’en sont pris à lui sont seulement une légère partie qui a juste eu envie de faire une mauvaise blague, mais je ne suis pas serein quant à mes nouvelles « relations » et je préfère leur laisser une porte de sortie si jamais il le souhaite, mais le garçon refuse et il a raison. Certes, si on suit leurs jeux, ils gagnent, mais est-ce une raison pour qu’il soit blessé à cause de ça ? Ça me frustre. « On dirait que tu as déjà pris ta décision. » De ne pas s’éloigner de moi et ça me fait sourire, heureux qu’il ne saute pas sur l’occasion pour s’enfuir en courant, je n’aurais qu’à le protéger, voilà ma propre mission. Attrapant son sac je le passe sur l’épaule sans problème, marchant à côté de lui. « Vas-y tranquille, ne va pas tomber encore une fois. » Je marche à son rythme jusqu’à ce qu’on atteigne le lieu désiré, je le laisse entrer le premier, l’infirmier voit directement qu’un truc ne va pas avec son état, le questionnant sur ce qui s’est passé avant de se concentrer sur son poignet, je reste proche de l’entrée, ne voulant pas déranger.
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Re: why? (suibian) | Sam 22 Fév - 22:04 Citer EditerSupprimer
ootd — Je ne comprends pas l'intérêt qu'ont les gens à s'occuper des affaires ou de la vie des autres. à quel moment sont-ils heureux de faire du mal autour d'eux, à travers des paroles blessantes ou des gestes violents. Les insultes et les mots ne font beaucoup plus mal qu'un coup, ils restent bien profondément ancrés en soi et c'est difficile de s'en défaire. Sui Bian a sûrement subi la vulgarité des autres élèves, comme si les rumeurs et les ragots ne suffisaient pas à heurter sa confiance en lui ou son moral en général. Je trouve cela aberrant de s'en prendre à autrui, qu'il soit différent ou pas, qu'il est un problème ou qu'il soit victime d'un mauvais événement dans sa vie. Certes j'ai été stupide de croire leurs paroles mais il y a une différence entre écouter et parler. De toute façon je me suis fait ma propre idée de ce garçon et je suis persuadé qu'il n'a rien à voir avec les messes basses qui circulent dans les couloirs. Sui Bian est un garçon solitaire, indépendant, mais il n'est ni un monstre, ni un sale type. Cette petite blague doit sûrement servir à me faire peur, à me faire fuir, mais je ne veux pas retomber dans le panneau. J'apprécie mon élève, quoi qu'on raconte à son sujet.
Sui Bian propose de me porter mais l'image d'être ainsi transporté sur son dos me fait l'effet d'un électrochoc. Je ne préfère pas attirer davantage l'attention et mes jambes n'ont rien, même si le savon colle à mes vêtements et sous mes chaussures. Si je fais bien attention où je mets les pieds, il n'y a aucun risque. « Tu veux juste t'assurer de ma sincérité? » Souriais-je, comme s'il doutait que je désire encore partir en courant après ce qu'il vient d'arriver. Ce sont des gamineries et répondre à ça reviendrait à être aussi immature qu'eux. Mes amis ne sont pas ainsi, ils savent comment je fonctionne et n'iraient jamais me juger sur mes décisions. Tant qu'ils continuent à croire en moi, je n'ai pas de raison d'avoir peur de quoi que ce soit et quand bien même ils décideraient de le faire... Alors tant pis. « C'est évident. » avec le temps il va comprendre que je ne baisse jamais les bras, surtout quand j'ai un truc en tête. Sui Bian récupère mon sac et ensemble, nous allons jusqu'au Grand Hall où se situe l'infirmerie. « Tu es là pour me rattraper. » J'en suis sûr, à rester si proche de moi comme si j'allais me gameller à tout moment. Le trajet se fait lentement mais sûrement, sans glissade ni chute.
Arrivé à l'infirmerie, je m'installe sur l'un des lits libres et laisse l'infirmier examiner mon poignet. Le résumé de ma mésaventure est rapide, autant que son diagnostic. Poignet foulé, une chance pour moi que ce ne soit pas une fracture. Ensuite il me pose encore des questions, pour savoir où j'ai mal et il s'occupe de regarder mon dos après avoir demandé à Sui Bian de rester à l'écart. Les hématomes en bas de ma colonne commencent à apparaître, montrant la violence de l'impact. Ils ne sont pas les seuls, quelques taches sombres persistées dans des zones plus éloignées, mais l'infirmier ne dit rien. Il abaisse mon pull comme si de rien n'était, me laissant enfin avec mon ami après son analyse. « D'après lui, je dois mettre du gel apaisant sur mes bleus et mon poignet, ainsi qu'une attelle pour le maintenir en place. » Je soupire, résigné à subir ces traitements. « On dirait que je ne vais pas pouvoir jouer de la guitare avant un moment. » C'est ce qu'il semble me préoccuper le plus dans toute l'histoire, être ainsi infirme pour tenir une guitare avec mes deux mains.
| | feat. @li sui bian |
ootd — Je ne comprends pas l'intérêt qu'ont les gens à s'occuper des affaires ou de la vie des autres. à quel moment sont-ils heureux de faire du mal autour d'eux, à travers des paroles blessantes ou des gestes violents. Les insultes et les mots ne font beaucoup plus mal qu'un coup, ils restent bien profondément ancrés en soi et c'est difficile de s'en défaire. Sui Bian a sûrement subi la vulgarité des autres élèves, comme si les rumeurs et les ragots ne suffisaient pas à heurter sa confiance en lui ou son moral en général. Je trouve cela aberrant de s'en prendre à autrui, qu'il soit différent ou pas, qu'il est un problème ou qu'il soit victime d'un mauvais événement dans sa vie. Certes j'ai été stupide de croire leurs paroles mais il y a une différence entre écouter et parler. De toute façon je me suis fait ma propre idée de ce garçon et je suis persuadé qu'il n'a rien à voir avec les messes basses qui circulent dans les couloirs. Sui Bian est un garçon solitaire, indépendant, mais il n'est ni un monstre, ni un sale type. Cette petite blague doit sûrement servir à me faire peur, à me faire fuir, mais je ne veux pas retomber dans le panneau. J'apprécie mon élève, quoi qu'on raconte à son sujet.
Sui Bian propose de me porter mais l'image d'être ainsi transporté sur son dos me fait l'effet d'un électrochoc. Je ne préfère pas attirer davantage l'attention et mes jambes n'ont rien, même si le savon colle à mes vêtements et sous mes chaussures. Si je fais bien attention où je mets les pieds, il n'y a aucun risque. « Tu veux juste t'assurer de ma sincérité? » Souriais-je, comme s'il doutait que je désire encore partir en courant après ce qu'il vient d'arriver. Ce sont des gamineries et répondre à ça reviendrait à être aussi immature qu'eux. Mes amis ne sont pas ainsi, ils savent comment je fonctionne et n'iraient jamais me juger sur mes décisions. Tant qu'ils continuent à croire en moi, je n'ai pas de raison d'avoir peur de quoi que ce soit et quand bien même ils décideraient de le faire... Alors tant pis. « C'est évident. » avec le temps il va comprendre que je ne baisse jamais les bras, surtout quand j'ai un truc en tête. Sui Bian récupère mon sac et ensemble, nous allons jusqu'au Grand Hall où se situe l'infirmerie. « Tu es là pour me rattraper. » J'en suis sûr, à rester si proche de moi comme si j'allais me gameller à tout moment. Le trajet se fait lentement mais sûrement, sans glissade ni chute.
Arrivé à l'infirmerie, je m'installe sur l'un des lits libres et laisse l'infirmier examiner mon poignet. Le résumé de ma mésaventure est rapide, autant que son diagnostic. Poignet foulé, une chance pour moi que ce ne soit pas une fracture. Ensuite il me pose encore des questions, pour savoir où j'ai mal et il s'occupe de regarder mon dos après avoir demandé à Sui Bian de rester à l'écart. Les hématomes en bas de ma colonne commencent à apparaître, montrant la violence de l'impact. Ils ne sont pas les seuls, quelques taches sombres persistées dans des zones plus éloignées, mais l'infirmier ne dit rien. Il abaisse mon pull comme si de rien n'était, me laissant enfin avec mon ami après son analyse. « D'après lui, je dois mettre du gel apaisant sur mes bleus et mon poignet, ainsi qu'une attelle pour le maintenir en place. » Je soupire, résigné à subir ces traitements. « On dirait que je ne vais pas pouvoir jouer de la guitare avant un moment. » C'est ce qu'il semble me préoccuper le plus dans toute l'histoire, être ainsi infirme pour tenir une guitare avec mes deux mains.
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Re: why? (suibian) | Sam 22 Fév - 23:31 Citer EditerSupprimer
ootd — Je ne cherche pas à le piéger ou à savoir s’il est sincère ou pas, certes je suis toujours méfiant devant les personnes, même devant lui, j’ai vécu pas mal de choses qui m’obligent à garder des barrières et une certaine distance, mais petit à petit je pense que ça va s’estomper naturellement. En tout cas je suis content qu’il ne soit pas du genre à abandonner, une partie de moi aurait peut-être préféré parce qu’il serait plus en sécurité, mais j’aurais aussi été déçu de perdre ce début d’amitié qui est nouveau pour moi. Depuis ma sortie de prison en tout cas, ce n’est pas ce qui court les rues les amis et les tentatives d’approche à mon égard. Je hoche la tête a sa remarque, s’il venait à tomber je le rattraperais sans problème. D’où mon attention à rester proche de lui et de ne pas avoir l’idiotie de créer un écart entre nous trop grand, surtout avec les risques de chutes vu qu’il est plein de savon. Une fois à l’infirmerie je le laisse avec le docteur, attendant à l’écart, pas besoin de me le dire je le fais naturellement, à partir de là c’est une consultation et je n’ai rien à y faire officiellement. Une fois qu’il revient vers moi, je l’écoute me parler du diagnostic. « Hum, ça ne m’étonne pas. Ce n’est pas de bol. » Se blesser à la main c’est loin d’être la chose la plus facile à gérer au quotidien. « Tu as quelqu’un pour t’aider ? Dans tes tâches quotidiennes ou même pour te mettre le gel ? » Je peux paraître intrusif, mais on est dans le même dortoir et c’est ma faute si on l’a piégé, même indirectement, alors si je peux l’aider je le ferais. « Tant que tu ne me demandes pas de faire la cuisine, je pense pouvoir t’être utile si tu as besoin de deux mains. » Je souris. « Par contre pour la guitare, je peux pas t’aider. »
| | feat. @Yeo Jim Bae |
ootd — Je ne cherche pas à le piéger ou à savoir s’il est sincère ou pas, certes je suis toujours méfiant devant les personnes, même devant lui, j’ai vécu pas mal de choses qui m’obligent à garder des barrières et une certaine distance, mais petit à petit je pense que ça va s’estomper naturellement. En tout cas je suis content qu’il ne soit pas du genre à abandonner, une partie de moi aurait peut-être préféré parce qu’il serait plus en sécurité, mais j’aurais aussi été déçu de perdre ce début d’amitié qui est nouveau pour moi. Depuis ma sortie de prison en tout cas, ce n’est pas ce qui court les rues les amis et les tentatives d’approche à mon égard. Je hoche la tête a sa remarque, s’il venait à tomber je le rattraperais sans problème. D’où mon attention à rester proche de lui et de ne pas avoir l’idiotie de créer un écart entre nous trop grand, surtout avec les risques de chutes vu qu’il est plein de savon. Une fois à l’infirmerie je le laisse avec le docteur, attendant à l’écart, pas besoin de me le dire je le fais naturellement, à partir de là c’est une consultation et je n’ai rien à y faire officiellement. Une fois qu’il revient vers moi, je l’écoute me parler du diagnostic. « Hum, ça ne m’étonne pas. Ce n’est pas de bol. » Se blesser à la main c’est loin d’être la chose la plus facile à gérer au quotidien. « Tu as quelqu’un pour t’aider ? Dans tes tâches quotidiennes ou même pour te mettre le gel ? » Je peux paraître intrusif, mais on est dans le même dortoir et c’est ma faute si on l’a piégé, même indirectement, alors si je peux l’aider je le ferais. « Tant que tu ne me demandes pas de faire la cuisine, je pense pouvoir t’être utile si tu as besoin de deux mains. » Je souris. « Par contre pour la guitare, je peux pas t’aider. »
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