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i'm going numb (euinan ♡)
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i'm going numb (euinan ♡) | Lun 24 Fév - 23:15
Les verres s’enchainent à une vitesse impressionnante. Sans dire qu’il bout sans soif, c’est cependant presque le cas. Un verre ne fait jamais plus de cinq minutes devant lui en étant plein. Il attend quand même une bonne dizaine de minutes avant de recommander. Euigeon n’avait jamais été très fan des gens qui buvaient pour oublier leurs problèmes. Il trouvait ça parfaitement puéril et totalement con parce qu’on n’oubliait jamais rien et que c’était souvent, pour ne pas dire toujours, pire le lendemain. Et le voilà, qui faisait exactement ce qu’il détestait le plus. Il grimace alors que le liquide alcoolisé coule le long de son œsophage et qu’il sent le chemin qu’il prend à travers son corps. Il aimait bien boire, de temps en temps, mais se bourrer la gueule pour oublier ses problèmes, ça, ce n’était clairement pas son genre. Ce n’était pas la première fois que ça lui arrivait depuis qu’il avait appris que Malia l’avait lâché comme une merde. Encore maintenant, des semaines après, il ne comprenait pas ce qui s’était passé ni même où elle était. Euigeon n’avait pas abandonné les recherches mais il désespérait un peu plus à chaque fois qu’il ne recevait que des réponses négatives. Son enquête ne menait à rien. Si seulement, il avait eu un petit indice, quelque chose pour le mettre sur la piste. Mais il n’avait rien eu du tout. Il cherchait donc dans le vide sans savoir où. Il savait qu’il devrait abandonner à un moment donné, mais pour le moment, il ne pouvait pas. Il était encore bien trop amoureux de la jeune femme. Malia avait réussi à lui faire oublier Narae et maintenant, il n’était pas sûr qu’une autre femme pourrait lui faire oublier la belle asiatique. De toute façon, il avait fermé son cœur à tout ce qui se rapprochait de près ou de loin à de l’amour. Il ne voulait plus souffrir et l’amour ça faisait trop souffrir. Il pousse un soupir alors qu’un énième verre apparait devant ses yeux. Il le finit aussi d’une traite avant qu’une silhouette qu’il ne connaissait que trop bien apparait dans son champ de vision. Il relève les yeux vers Sunan et la regarde sans réellement la voir. « C’est pas une heure pour les gamins, pour être dehors. Tu devrais déjà être au lit Sunan. » Agréable, pas vraiment. Le pyobeom lui souffle au visage son haleine putride pendant qu’il parle, se souciant peu de lui imposer cette odeur. Pour lui, la jeune femme était encore une enfant qui ne devait pas traîner dans les bars à cette heure-ci. Il ne la voyait pas comme une adulte. « Je t’aurai bien proposé un verre… Mais trop jeune. »
i'm going numb
ft. sunan ♡
Les verres s’enchainent à une vitesse impressionnante. Sans dire qu’il bout sans soif, c’est cependant presque le cas. Un verre ne fait jamais plus de cinq minutes devant lui en étant plein. Il attend quand même une bonne dizaine de minutes avant de recommander. Euigeon n’avait jamais été très fan des gens qui buvaient pour oublier leurs problèmes. Il trouvait ça parfaitement puéril et totalement con parce qu’on n’oubliait jamais rien et que c’était souvent, pour ne pas dire toujours, pire le lendemain. Et le voilà, qui faisait exactement ce qu’il détestait le plus. Il grimace alors que le liquide alcoolisé coule le long de son œsophage et qu’il sent le chemin qu’il prend à travers son corps. Il aimait bien boire, de temps en temps, mais se bourrer la gueule pour oublier ses problèmes, ça, ce n’était clairement pas son genre. Ce n’était pas la première fois que ça lui arrivait depuis qu’il avait appris que Malia l’avait lâché comme une merde. Encore maintenant, des semaines après, il ne comprenait pas ce qui s’était passé ni même où elle était. Euigeon n’avait pas abandonné les recherches mais il désespérait un peu plus à chaque fois qu’il ne recevait que des réponses négatives. Son enquête ne menait à rien. Si seulement, il avait eu un petit indice, quelque chose pour le mettre sur la piste. Mais il n’avait rien eu du tout. Il cherchait donc dans le vide sans savoir où. Il savait qu’il devrait abandonner à un moment donné, mais pour le moment, il ne pouvait pas. Il était encore bien trop amoureux de la jeune femme. Malia avait réussi à lui faire oublier Narae et maintenant, il n’était pas sûr qu’une autre femme pourrait lui faire oublier la belle asiatique. De toute façon, il avait fermé son cœur à tout ce qui se rapprochait de près ou de loin à de l’amour. Il ne voulait plus souffrir et l’amour ça faisait trop souffrir. Il pousse un soupir alors qu’un énième verre apparait devant ses yeux. Il le finit aussi d’une traite avant qu’une silhouette qu’il ne connaissait que trop bien apparait dans son champ de vision. Il relève les yeux vers Sunan et la regarde sans réellement la voir. « C’est pas une heure pour les gamins, pour être dehors. Tu devrais déjà être au lit Sunan. » Agréable, pas vraiment. Le pyobeom lui souffle au visage son haleine putride pendant qu’il parle, se souciant peu de lui imposer cette odeur. Pour lui, la jeune femme était encore une enfant qui ne devait pas traîner dans les bars à cette heure-ci. Il ne la voyait pas comme une adulte. « Je t’aurai bien proposé un verre… Mais trop jeune. »(c) DΛNDELION
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Re: i'm going numb (euinan ♡) | Mar 25 Fév - 2:34
Quand je regarde l’heure sur mon téléphone, je vois que l’heure tourne et que je ne réussis pas à trouver sommeil alors que j’en avais plus que besoin ces derniers jours. Dakho est endormi dans un coin du lit, et j’entends Baekgu ronfler sur le lit vacant de cette chambre. Je lâche un soupir et je me décide à me lever, sans faire un bruit. J’attrape mes affaires portées aujourd’hui et je me rhabille, afin prendre l’air pour me rafraîchir l’esprit l’espace d’une heure ou deux. Je fais attention à ne pas réveiller les deux boules de poil, et je m’éclipse de la chambre une fois prête.
Je salue d’un signe de tête les sangos qui sont encore levés à cette heure-là, puis je remonte la fermeture éclair de mon manteau jusqu’à mon menton quand j’arrive au niveau de la porte. Et à peine ouverte que le froid pénètre toutes les couches de vêtement. Le vent m’arrache un frisson en plus. Pourquoi est-ce que j’ai décidé d’aller dehors déjà ? C’était une idée stupide, surtout à cette période de l’année. Mais peu importe. Je suis partie, autant aller jusqu’au bout.
Fixant l’écran de mon téléphone, je ne fais même pas attention où est-ce que je me dirige moi-même. Je parcours les réseaux sociaux, je réponds aux messages, j’actualise ; et le même topo se répète. Je soupire. Il reprend sa place dans la poche de mon manteau, et je trouve par la même occasion le fond d’un paquet de cigarettes d’une de mes amies. L’une d’elle se retrouve bientôt coincée entre mes lèvres, et il ne faut pas longtemps pour que quelqu’un me prête un briquet l’espace de quelques instants. Je fume rarement ; mais il y a de ces soirs où je me laisse aller parce que j’en ressens le besoin.
Je ne réalise pas à quel point j’ai fait un petit bout de chemin jusqu’à ce que j’arrive devant l’Izakaya. Je regarde à nouveau l’heure, et j’écrase ma cigarette dans le cendrier prévu à cet effet avant de m’y aventurer. Il ne me faut pas longtemps pour y voir une silhouette familière ; silhouette que j’aurais aimé ne pas voir ici. Je m’approche de lui à petits pas pour éviter de déranger les autres, et une fois à portée, je pose ma main gauche sur mon épaule. Il a l’air complètement éteint. Ce qu’il dit le prouve ; son haleine encore plus. Je grimace intérieurement, me retenant de lâcher un son de dégoût. « Euigeon, je n’ai plus huit ans, je suis suffisamment grande pour m’aventurer dans ce genre d’endroits. » Je soupire et je pose mes yeux sur le verre coincé entre ses doigts, encore partiellement rempli. « Et je suis tout aussi grande pour boire. » J’essaye de lui prendre le verre des mains, et vu son état, la résistance n’est pas folle. Je porte le verre à mon nez pour savoir ce qui l’a mit dans cet état – et c’est presque sans aucune surprise que c’est un spiritueux. Pas à mon goût. « T’as vu dans quel état tu t’es mis ? Tu penses… tu penses encore à elle ? C’est pas en buvant jusqu’au blackout que ça va résoudre quelque chose. » J’ai essayé de trouver les bons mots, mais quelqu’un en état d’ébriété pouvait changer de comportement du tout au tout si on tirait sur la corde sensible. Je suis partiellement au courant de ce qui est arrivé—mais je crois bien que c’est pas le moment d’en parler. Ce sera peut-être même jamais le moment d’en parler. « Essaye pas de commander un seul autre verre, j’ai certainement pas envie de te traîner dans toute la digital city pour te ramener jusqu’à ton dortoir. »
i'm going numb
ft. euigeon ♡
Quand je regarde l’heure sur mon téléphone, je vois que l’heure tourne et que je ne réussis pas à trouver sommeil alors que j’en avais plus que besoin ces derniers jours. Dakho est endormi dans un coin du lit, et j’entends Baekgu ronfler sur le lit vacant de cette chambre. Je lâche un soupir et je me décide à me lever, sans faire un bruit. J’attrape mes affaires portées aujourd’hui et je me rhabille, afin prendre l’air pour me rafraîchir l’esprit l’espace d’une heure ou deux. Je fais attention à ne pas réveiller les deux boules de poil, et je m’éclipse de la chambre une fois prête.Je salue d’un signe de tête les sangos qui sont encore levés à cette heure-là, puis je remonte la fermeture éclair de mon manteau jusqu’à mon menton quand j’arrive au niveau de la porte. Et à peine ouverte que le froid pénètre toutes les couches de vêtement. Le vent m’arrache un frisson en plus. Pourquoi est-ce que j’ai décidé d’aller dehors déjà ? C’était une idée stupide, surtout à cette période de l’année. Mais peu importe. Je suis partie, autant aller jusqu’au bout.
Fixant l’écran de mon téléphone, je ne fais même pas attention où est-ce que je me dirige moi-même. Je parcours les réseaux sociaux, je réponds aux messages, j’actualise ; et le même topo se répète. Je soupire. Il reprend sa place dans la poche de mon manteau, et je trouve par la même occasion le fond d’un paquet de cigarettes d’une de mes amies. L’une d’elle se retrouve bientôt coincée entre mes lèvres, et il ne faut pas longtemps pour que quelqu’un me prête un briquet l’espace de quelques instants. Je fume rarement ; mais il y a de ces soirs où je me laisse aller parce que j’en ressens le besoin.
Je ne réalise pas à quel point j’ai fait un petit bout de chemin jusqu’à ce que j’arrive devant l’Izakaya. Je regarde à nouveau l’heure, et j’écrase ma cigarette dans le cendrier prévu à cet effet avant de m’y aventurer. Il ne me faut pas longtemps pour y voir une silhouette familière ; silhouette que j’aurais aimé ne pas voir ici. Je m’approche de lui à petits pas pour éviter de déranger les autres, et une fois à portée, je pose ma main gauche sur mon épaule. Il a l’air complètement éteint. Ce qu’il dit le prouve ; son haleine encore plus. Je grimace intérieurement, me retenant de lâcher un son de dégoût. « Euigeon, je n’ai plus huit ans, je suis suffisamment grande pour m’aventurer dans ce genre d’endroits. » Je soupire et je pose mes yeux sur le verre coincé entre ses doigts, encore partiellement rempli. « Et je suis tout aussi grande pour boire. » J’essaye de lui prendre le verre des mains, et vu son état, la résistance n’est pas folle. Je porte le verre à mon nez pour savoir ce qui l’a mit dans cet état – et c’est presque sans aucune surprise que c’est un spiritueux. Pas à mon goût. « T’as vu dans quel état tu t’es mis ? Tu penses… tu penses encore à elle ? C’est pas en buvant jusqu’au blackout que ça va résoudre quelque chose. » J’ai essayé de trouver les bons mots, mais quelqu’un en état d’ébriété pouvait changer de comportement du tout au tout si on tirait sur la corde sensible. Je suis partiellement au courant de ce qui est arrivé—mais je crois bien que c’est pas le moment d’en parler. Ce sera peut-être même jamais le moment d’en parler. « Essaye pas de commander un seul autre verre, j’ai certainement pas envie de te traîner dans toute la digital city pour te ramener jusqu’à ton dortoir. »
(c) DΛNDELION
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Re: i'm going numb (euinan ♡) | Lun 9 Mar - 23:04
Les peines de cœur ne lui allaient pas au teint. Euigeon finissait toujours pas se bourrer la gueule pour éviter de trop y penser mais plus il faisait ça et plus son foie prenait. Il n’avait jamais eu de problème jusqu’à maintenant. Mais il savait que potentiellement ça pourrait arriver. Cependant, il s’en moquait totalement alors qu’un énième verre prend place dans ses mains. Est-ce qu’il avait prévu de complètement oublier sa soirée ? Peut-être. Seulement, il lui faudrait boire encore un peu plus. Il était bourré mais pas au point de tout oublier, pas au point d’avoir un trou noir. D’ordinaire, il n’aurait jamais fait ça, mais là avec l’absence de nouvelles pistes sur la disparition de Malia, il ne pouvait pas faire autrement. Il était un déchet complet, le savait et n’avait même pas envie de changer cet état de fait. Il se complaisait dans son malheur et qu’importe qui essayait de l’aider, ce n’était pas assez pour retrouver la femme qu’il aimait. Allait-il abandonner un jour ? Malheureusement pour son entourage, probablement pas. Nuit et jour, il continuerait de chercher sa belle asiatique même s’il devait ne faire que ça de sa vie. Ce ne serait pas vraiment productif parce qu’il n’avait plus aucune piste pour la retrouver. Il désespérait mais savait qu’un jour où l’autre, il la retrouverait. Ce n’était que le temps de quelques semaines peut-être mois avant qu’il ne trouve non ? Euigeon était patient, il attendrait donc qu’elle lui revienne ou qui la déniche.
Mais pour le moment, il n’avait rien donc, il noyait son chagrin dans de l’alcool, cher et pas forcément bon. Quelque chose de fort et pur qui lui brûlait l’œsophage à chaque fois qu’il buvait. Alors qu’il allait encore une fois porter son verre à sa bouche pour le vider, il sent une main sur son épaule et il tourne la tête vers Sunan. Qu’est-ce qu’elle fait là ? Elle est bien trop jeune pour ce genre d’endroit. Euigeon ne la voyait pas encore comme la belle jeune femme qu’elle était mais comme la gamine qu’elle fut un jour. Cette même gamine qu’il s’amusait parfois à martyriser pour s’amuser. Cependant, ce soir, elle n’était plus cette enfant et il avait du mal à le réaliser. C’était pour cette raison qu’il lui fait la réflexion qu’elle ne devrait pas se trouver dans un bar à son âge. « T’es pas encore majeure non plus… » Il avait oublié qu’elle avait presque vingt-quatre ans. Il couine un peu quand elle lui prend son verre mais n’émet pas réellement de résistance. « Ne bois pas ! » ordonne le pyobeom tandis qu’il la regarde sans réellement la voir. S’il ne la voyait pas encore comme une gamine, Euigeon aurait pu voir que la petite fille qui le suivait avait bien grandit et qu’elle était une belle jeune femme, et plus proche de l’âge de jouer avec les garçons qu’avec des poupées Barbie.
Il grogne quand elle reprend la parole et se dégage de son emprise. « J’ai pas besoin que tu me le dises Sunan… Jsuis pas con et encore moins assez bourré. » L’étudiant savait qu’il ne tirerait rien de bon de ses sorties beuveries et que ça ne changerait pas grand chose au fait qu’il avait été abandonné mais au moins, pendant l’espace de quelques minutes, peut-être même quelques heures, il oubliait Malia, il oubliait son amour pour elle et son abandon. Un nouveau grognement passe la barrière de ses lèvres alors qu’il fusille la jeune sango du regard. « Et t’es qui pour me dire ça ? Jt’ai pas demandé de t’arrêter pour m’aider. Donc, si j’ai envie de boire je bois. » Il était affreux quand il avait bu, il le savait. Mais c’était comme ça, il ne changerait pas. A la place il récupère le verre que Sunan avait mis hors de sa portée pour le finir d’une traite avant qu’elle ne puisse faire ou dire quelque chose. « Qu’est-ce que tu fous ici Sunan ? Rentre à ton dortoir et laisse moi. »
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ft. sunan ♡
Les peines de cœur ne lui allaient pas au teint. Euigeon finissait toujours pas se bourrer la gueule pour éviter de trop y penser mais plus il faisait ça et plus son foie prenait. Il n’avait jamais eu de problème jusqu’à maintenant. Mais il savait que potentiellement ça pourrait arriver. Cependant, il s’en moquait totalement alors qu’un énième verre prend place dans ses mains. Est-ce qu’il avait prévu de complètement oublier sa soirée ? Peut-être. Seulement, il lui faudrait boire encore un peu plus. Il était bourré mais pas au point de tout oublier, pas au point d’avoir un trou noir. D’ordinaire, il n’aurait jamais fait ça, mais là avec l’absence de nouvelles pistes sur la disparition de Malia, il ne pouvait pas faire autrement. Il était un déchet complet, le savait et n’avait même pas envie de changer cet état de fait. Il se complaisait dans son malheur et qu’importe qui essayait de l’aider, ce n’était pas assez pour retrouver la femme qu’il aimait. Allait-il abandonner un jour ? Malheureusement pour son entourage, probablement pas. Nuit et jour, il continuerait de chercher sa belle asiatique même s’il devait ne faire que ça de sa vie. Ce ne serait pas vraiment productif parce qu’il n’avait plus aucune piste pour la retrouver. Il désespérait mais savait qu’un jour où l’autre, il la retrouverait. Ce n’était que le temps de quelques semaines peut-être mois avant qu’il ne trouve non ? Euigeon était patient, il attendrait donc qu’elle lui revienne ou qui la déniche. Mais pour le moment, il n’avait rien donc, il noyait son chagrin dans de l’alcool, cher et pas forcément bon. Quelque chose de fort et pur qui lui brûlait l’œsophage à chaque fois qu’il buvait. Alors qu’il allait encore une fois porter son verre à sa bouche pour le vider, il sent une main sur son épaule et il tourne la tête vers Sunan. Qu’est-ce qu’elle fait là ? Elle est bien trop jeune pour ce genre d’endroit. Euigeon ne la voyait pas encore comme la belle jeune femme qu’elle était mais comme la gamine qu’elle fut un jour. Cette même gamine qu’il s’amusait parfois à martyriser pour s’amuser. Cependant, ce soir, elle n’était plus cette enfant et il avait du mal à le réaliser. C’était pour cette raison qu’il lui fait la réflexion qu’elle ne devrait pas se trouver dans un bar à son âge. « T’es pas encore majeure non plus… » Il avait oublié qu’elle avait presque vingt-quatre ans. Il couine un peu quand elle lui prend son verre mais n’émet pas réellement de résistance. « Ne bois pas ! » ordonne le pyobeom tandis qu’il la regarde sans réellement la voir. S’il ne la voyait pas encore comme une gamine, Euigeon aurait pu voir que la petite fille qui le suivait avait bien grandit et qu’elle était une belle jeune femme, et plus proche de l’âge de jouer avec les garçons qu’avec des poupées Barbie.
Il grogne quand elle reprend la parole et se dégage de son emprise. « J’ai pas besoin que tu me le dises Sunan… Jsuis pas con et encore moins assez bourré. » L’étudiant savait qu’il ne tirerait rien de bon de ses sorties beuveries et que ça ne changerait pas grand chose au fait qu’il avait été abandonné mais au moins, pendant l’espace de quelques minutes, peut-être même quelques heures, il oubliait Malia, il oubliait son amour pour elle et son abandon. Un nouveau grognement passe la barrière de ses lèvres alors qu’il fusille la jeune sango du regard. « Et t’es qui pour me dire ça ? Jt’ai pas demandé de t’arrêter pour m’aider. Donc, si j’ai envie de boire je bois. » Il était affreux quand il avait bu, il le savait. Mais c’était comme ça, il ne changerait pas. A la place il récupère le verre que Sunan avait mis hors de sa portée pour le finir d’une traite avant qu’elle ne puisse faire ou dire quelque chose. « Qu’est-ce que tu fous ici Sunan ? Rentre à ton dortoir et laisse moi. »
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Re: i'm going numb (euinan ♡) | Dim 5 Avr - 3:09
J’ai envie de soupirer lourdement, lui dire que je suis loin d’être une gamine et que je suis parfaitement en âge de boire, mais il n’a pas vraiment l’air de comprendre. À vrai dire, même sobre, il a du mal à accepter que je sois devenue aussi grande. Une jeune femme. Plus une enfant. Mais à vrai, dire, je comprends son état, là, maintenant, je sais que je n’ai pas vraiment le droit de lui reprocher quoi que ce soit. Mais j’ai pas envie que son état empire et qu’il se foute dans une merde pas possible juste sous prétexte qu’il ait envie de boire. « Pas encore assez bourré ? Non mais Euigeon, est-ce que tu t’es vu ? Est-ce que t’as seulement pris le temps de regarder ta tête dans le reflet de ton téléphone ? J’irais pas dire que la vue est horrible, mais elle s’est dégradée en qualité. » Pour pas dire que c’était une épave alcoolique. Ce serait des mots pour l’irriter, mais je cherche pas à le faire.
J’écarte un peu plus le verre de lui, et je le regarde avec attention, cherchant à capter son attention sur moi plutôt que sur le liquide qui trône au fond du verre. « Ça suffit, t’as assez bu pour ce soir. » Mais les mots ont pas l’air de suffire, parce qu’il se penche pour récupérer son fond de verre. « Euigeon, je t’ai dit—ça suffit ! Arrête de me prendre pour une enfant qui n’est pas capable de prendre soin de ses proches ! » J’ai haussé la voix ; parce que ça me rappelle une chose que j’aimerais oublier, même après toutes ces années. Je tourne la tête vers le serveur, le regardant intensément, essayant déjà de faire passer le message avec le contact visuel. « Vous, si je vous prends à lui resservir un verre, ça va vraiment mal se passer entre nous. »
Je n’étais pas sensée user toute mon énergie avant de regagner le dortoir, mais je crois bien que je n’aurais pas vraiment le choix si je veux le sauver d’une soirée catastrophique à cogiter et avoir des idées noires tout du long. Il vaut bien mieux que ça. Je ne dis pas ça parce que je suis encore amoureuse de lui après tout ce temps, je le dis surtout parce que j’ai envie qu’il aille mieux. Il mérite mieux que ça. « Alors maintenant tu te lèves de là, on retourne à ton dortoir. Je t’offre même mes cigarettes si ça peut passer ton envie d’alcool. » Parce qu’il faut vaincre le mal par le mal.
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ft. euigeon ♡
J’ai envie de soupirer lourdement, lui dire que je suis loin d’être une gamine et que je suis parfaitement en âge de boire, mais il n’a pas vraiment l’air de comprendre. À vrai dire, même sobre, il a du mal à accepter que je sois devenue aussi grande. Une jeune femme. Plus une enfant. Mais à vrai, dire, je comprends son état, là, maintenant, je sais que je n’ai pas vraiment le droit de lui reprocher quoi que ce soit. Mais j’ai pas envie que son état empire et qu’il se foute dans une merde pas possible juste sous prétexte qu’il ait envie de boire. « Pas encore assez bourré ? Non mais Euigeon, est-ce que tu t’es vu ? Est-ce que t’as seulement pris le temps de regarder ta tête dans le reflet de ton téléphone ? J’irais pas dire que la vue est horrible, mais elle s’est dégradée en qualité. » Pour pas dire que c’était une épave alcoolique. Ce serait des mots pour l’irriter, mais je cherche pas à le faire.J’écarte un peu plus le verre de lui, et je le regarde avec attention, cherchant à capter son attention sur moi plutôt que sur le liquide qui trône au fond du verre. « Ça suffit, t’as assez bu pour ce soir. » Mais les mots ont pas l’air de suffire, parce qu’il se penche pour récupérer son fond de verre. « Euigeon, je t’ai dit—ça suffit ! Arrête de me prendre pour une enfant qui n’est pas capable de prendre soin de ses proches ! » J’ai haussé la voix ; parce que ça me rappelle une chose que j’aimerais oublier, même après toutes ces années. Je tourne la tête vers le serveur, le regardant intensément, essayant déjà de faire passer le message avec le contact visuel. « Vous, si je vous prends à lui resservir un verre, ça va vraiment mal se passer entre nous. »
Je n’étais pas sensée user toute mon énergie avant de regagner le dortoir, mais je crois bien que je n’aurais pas vraiment le choix si je veux le sauver d’une soirée catastrophique à cogiter et avoir des idées noires tout du long. Il vaut bien mieux que ça. Je ne dis pas ça parce que je suis encore amoureuse de lui après tout ce temps, je le dis surtout parce que j’ai envie qu’il aille mieux. Il mérite mieux que ça. « Alors maintenant tu te lèves de là, on retourne à ton dortoir. Je t’offre même mes cigarettes si ça peut passer ton envie d’alcool. » Parce qu’il faut vaincre le mal par le mal.
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Re: i'm going numb (euinan ♡) | Lun 27 Avr - 0:24
Sa réaction était puérile, il le savait. Cependant, avec la tonne d’alcool qu’il avait dans le sens, Euigeon ne pouvait pas réfléchir correctement. Son raisonnement était faussé et encore une fois, il voyait la pauvre Sunan comme une enfant. Mais ça, c’était le cas qu’il soit sobre comme bourré. Il n’arrivait pas à la voir grandir. Plutôt, il ne voulait pas qu’elle grandisse parce qu’avec le temps, elle était devenue une belle jeune femme et ça effrayait Euigeon. Ça lui faisait peur, parce qu’il se doutait qu’il pouvait craquer et la faire devenir sienne. Or, si elle restait une petite fille dans sa tête, il n’y avait pas de raison qu’il la regarde autrement que comme une gamine. Ça le protégeait en même temps qu’elle était protégée de lui. « Roh ferme la Sunan. J’ai pas besoin de toi pour me dire ce que je peux ou ne peux pas faire. Jsuis un grand garçon. » Il grogna quand elle enleva le verre de devant ses yeux pour le mettre hors de sa portée. « Tu fais chier. » Cela ne l’empêcha pas de récupérer le verre pour le finir. On ne gâchait pas l’alcool. On ne gâchait rien du tout quand on s’appelait Im Euigeon.
Encore une fois Sunan le réprimanda et le jeune homme la fusilla du regard. « Putain t’es pas ma mère. Fous moi la paix. » Il râla en levant les yeux au ciel quand elle parla au barman. Elle le faisait chier, réellement. Il n’avait pas besoin d’elle. il avait juste besoin d’oublier pendant quelques temps que sa vie était minable. Que les deux femmes qu’il avait aimé le plus au monde au point de vouloir se marier avec lui avaient brisé le cœur en milles morceaux. La première en le trompant. La seconde en le quittant sans lui donner de motif ni même d’explications. Il n’avait donc pas besoin que quelqu’un mette son nez dans ses affaires et encore moins Sunan. Elle repris la parole et Euigeon ria de ses mots. « T’es sérieuse là ? Tu me proposes quelque chose que j’ai déjà ? » Parce que des clopes, il en avait plein les poches. Le pyobeom ne fumait que très rarement, et surtout quand il était en colère ou n’était pas bien, mais il avait les poches toujours remplies d’un ou deux paquets pleins. Autant pour lui que pour dépanner certains de ses potes qui n’en n’avaient jamais sur eux.
« Pourquoi tu me proposes pas quelque chose que j’ai pas. Je sais pas, ton corps ? » Il la regarda des pieds à la tête avant de sourire dégoûté de lui-même. « Ouais non oublie. Ça ferait de moi un pédophile de m’approcher d’une gamine. » Pourtant, objectivement, elle n’était pas moche, non elle était carrément canon. Seulement, il s’était promis de ne jamais la toucher, parce qu’elle était trop jeune. Beaucoup trop jeune pour lui. « Un autre verre… Ce que vous avez de plus fort. Et vous occupez pas d’elle. Elle allait partir. » Une façon comme une autre de la congédier. Cependant, Euigeon la connaissait depuis pas mal de temps pour se rendre compte qu’elle n’allait pas se faire renvoyer comme ça. C’était de Sunan qu’on parlait pas de n’importe qui.
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ft. sunan ♡
Sa réaction était puérile, il le savait. Cependant, avec la tonne d’alcool qu’il avait dans le sens, Euigeon ne pouvait pas réfléchir correctement. Son raisonnement était faussé et encore une fois, il voyait la pauvre Sunan comme une enfant. Mais ça, c’était le cas qu’il soit sobre comme bourré. Il n’arrivait pas à la voir grandir. Plutôt, il ne voulait pas qu’elle grandisse parce qu’avec le temps, elle était devenue une belle jeune femme et ça effrayait Euigeon. Ça lui faisait peur, parce qu’il se doutait qu’il pouvait craquer et la faire devenir sienne. Or, si elle restait une petite fille dans sa tête, il n’y avait pas de raison qu’il la regarde autrement que comme une gamine. Ça le protégeait en même temps qu’elle était protégée de lui. « Roh ferme la Sunan. J’ai pas besoin de toi pour me dire ce que je peux ou ne peux pas faire. Jsuis un grand garçon. » Il grogna quand elle enleva le verre de devant ses yeux pour le mettre hors de sa portée. « Tu fais chier. » Cela ne l’empêcha pas de récupérer le verre pour le finir. On ne gâchait pas l’alcool. On ne gâchait rien du tout quand on s’appelait Im Euigeon. Encore une fois Sunan le réprimanda et le jeune homme la fusilla du regard. « Putain t’es pas ma mère. Fous moi la paix. » Il râla en levant les yeux au ciel quand elle parla au barman. Elle le faisait chier, réellement. Il n’avait pas besoin d’elle. il avait juste besoin d’oublier pendant quelques temps que sa vie était minable. Que les deux femmes qu’il avait aimé le plus au monde au point de vouloir se marier avec lui avaient brisé le cœur en milles morceaux. La première en le trompant. La seconde en le quittant sans lui donner de motif ni même d’explications. Il n’avait donc pas besoin que quelqu’un mette son nez dans ses affaires et encore moins Sunan. Elle repris la parole et Euigeon ria de ses mots. « T’es sérieuse là ? Tu me proposes quelque chose que j’ai déjà ? » Parce que des clopes, il en avait plein les poches. Le pyobeom ne fumait que très rarement, et surtout quand il était en colère ou n’était pas bien, mais il avait les poches toujours remplies d’un ou deux paquets pleins. Autant pour lui que pour dépanner certains de ses potes qui n’en n’avaient jamais sur eux.
« Pourquoi tu me proposes pas quelque chose que j’ai pas. Je sais pas, ton corps ? » Il la regarda des pieds à la tête avant de sourire dégoûté de lui-même. « Ouais non oublie. Ça ferait de moi un pédophile de m’approcher d’une gamine. » Pourtant, objectivement, elle n’était pas moche, non elle était carrément canon. Seulement, il s’était promis de ne jamais la toucher, parce qu’elle était trop jeune. Beaucoup trop jeune pour lui. « Un autre verre… Ce que vous avez de plus fort. Et vous occupez pas d’elle. Elle allait partir. » Une façon comme une autre de la congédier. Cependant, Euigeon la connaissait depuis pas mal de temps pour se rendre compte qu’elle n’allait pas se faire renvoyer comme ça. C’était de Sunan qu’on parlait pas de n’importe qui.
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Re: i'm going numb (euinan ♡) | Dim 3 Mai - 0:58
C’était définitif ; l’alcool était loin de lui faire du bien. Je commence à avoir la main qui me chauffe et qui se retient d’aller à l’encontre de sa joue pour le faire redescendre sur terre, et il me faut un self control tout particulier pour ne pas que ça se produise.
Mais je le sais d’avance.
Ça se produira.
Son regard ne me fait aucun effet, parce que je ne supporte vraiment pas de le voir dans cet état-là et que peu importe ce qu’il dit ou ose dire (chose qu’il ne ferait jamais en étant sobre), ça ne m’atteint même pas. Peut-être qu’en rentrant au dortoir des Sangos, je fondrais en larme, autant de bonheur que de colère ou que sais-je encore. Mon avertissement pour le barman semble tout autant passer par une oreille pour ressortir par l’autre. Bien. Je vais finir par exploser.
Je lâche un soupir d’exaspération et je finis par faire pianoter mes doigts contre le comptoir, montrer mon agacement qui devient de plus en plus visible. J’ai les nerfs à vif, et la suite des événements n’arrange vraiment, mais alors vraiment rien. « Je te demande pardon ? Je crois avoir mal entendu. » Trop jeune. Une gamine. Mais est-ce qu’il s’entend parler, l’idiot ? On a à peine quatre ans et demi de différence.
Un nouveau verre.
Je regarde le barman faire, et au moment où il le dépose devant lui, je l’attrape et je l’avale cul sec comme si ce n’était rien d’autre que du petit lait. Vu la colère qui monte, je ne sens même pas l’alcool me brûler la gorge ni me monter jusqu’à la tête.
Et celle-là, elle part sans une seconde de plus.
Une gifle bien méritée, parce que son comportement abject commence à m’irriter plus qu’il n’en faut. « J’espère que tu t’entends parler, parce que tu m’insupportes avec tes paroles condescendantes ! Je suis loin d’être une gamine, je suis majeure, vaccinée, et parfaitement en âge de me taper un gars comme toi. » C’est pas comme si ce n’était jamais arrivé, de toute manière. « Et pour ta gouverne, Euigeon, si tu veux que je grandisse, il serait peut-être temps que t’acceptes que je suis plus la gamine innocente que t’as connu. Alors maintenant tu bouges de là, parce que mon autre main est carrément jalouse de pas avoir eu à toucher ton autre joue. » Je finis ma phrase en lui envoyant un regard noir. En espérant que cette fois, il comprenne le message. Je me tourne vers le barman pour lui déposer une petite pile de billets de wons qui traînent dans mon portefeuille. « Merci de votre considération, on s’en va. S’il en manque, je repasserais demain. »
i'm going numb
ft. euigeon ♡
C’était définitif ; l’alcool était loin de lui faire du bien. Je commence à avoir la main qui me chauffe et qui se retient d’aller à l’encontre de sa joue pour le faire redescendre sur terre, et il me faut un self control tout particulier pour ne pas que ça se produise.Mais je le sais d’avance.
Ça se produira.
Son regard ne me fait aucun effet, parce que je ne supporte vraiment pas de le voir dans cet état-là et que peu importe ce qu’il dit ou ose dire (chose qu’il ne ferait jamais en étant sobre), ça ne m’atteint même pas. Peut-être qu’en rentrant au dortoir des Sangos, je fondrais en larme, autant de bonheur que de colère ou que sais-je encore. Mon avertissement pour le barman semble tout autant passer par une oreille pour ressortir par l’autre. Bien. Je vais finir par exploser.
Je lâche un soupir d’exaspération et je finis par faire pianoter mes doigts contre le comptoir, montrer mon agacement qui devient de plus en plus visible. J’ai les nerfs à vif, et la suite des événements n’arrange vraiment, mais alors vraiment rien. « Je te demande pardon ? Je crois avoir mal entendu. » Trop jeune. Une gamine. Mais est-ce qu’il s’entend parler, l’idiot ? On a à peine quatre ans et demi de différence.
Un nouveau verre.
Je regarde le barman faire, et au moment où il le dépose devant lui, je l’attrape et je l’avale cul sec comme si ce n’était rien d’autre que du petit lait. Vu la colère qui monte, je ne sens même pas l’alcool me brûler la gorge ni me monter jusqu’à la tête.
Et celle-là, elle part sans une seconde de plus.
Une gifle bien méritée, parce que son comportement abject commence à m’irriter plus qu’il n’en faut. « J’espère que tu t’entends parler, parce que tu m’insupportes avec tes paroles condescendantes ! Je suis loin d’être une gamine, je suis majeure, vaccinée, et parfaitement en âge de me taper un gars comme toi. » C’est pas comme si ce n’était jamais arrivé, de toute manière. « Et pour ta gouverne, Euigeon, si tu veux que je grandisse, il serait peut-être temps que t’acceptes que je suis plus la gamine innocente que t’as connu. Alors maintenant tu bouges de là, parce que mon autre main est carrément jalouse de pas avoir eu à toucher ton autre joue. » Je finis ma phrase en lui envoyant un regard noir. En espérant que cette fois, il comprenne le message. Je me tourne vers le barman pour lui déposer une petite pile de billets de wons qui traînent dans mon portefeuille. « Merci de votre considération, on s’en va. S’il en manque, je repasserais demain. »
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Re: i'm going numb (euinan ♡) | Dim 3 Mai - 2:17
Euigeon continuait de parler sans avoir un discours avantageux quand il s’agissait de la jeune femme. Il la voyait comme une gamine alors qu’elle était une belle jeune femme et qu’il se voilait la face. C’était plus simple de cette manière. Seulement, là, ça devenait problématique parce qu’elle commençait à agir comme un connard avec elle parce qu’il était totalement torché et qu’il refusait son aide. Il ne l’avait pas demandé et ne la voulait pas. Il voulait simplement qu’on lui foute la paix et qu’on le laisse boire jusqu’à ce qu’il oublie ses démons et son chagrin d’amour. Seulement, c’était sans compter sur Sunan qui n’en faisait encore une fois qu’à ça tête. Il soupira quand elle fit l’idiote et lui demanda, de façon rhétorique, de répéter ce qu’il venait de dire, ce que le plus vieux s’empressa de faire. « T’es une gamine Sunan. » Il se moquait bien de la mettre en colère. Qu’est-ce qu’elle pouvait lui faire ? Pas grand-chose. Du lait sortait encore de ses narines et puis elle était frêle et fragile. Ce n’était pas avec ses petits bras, son corps et sa force d’enfant qu’elle allait pouvoir soulever la montagne qu’il était.
Enfin, ça c’était ce qu’il pensait parce qu’il prit une gifle monumentale. Il porta sa main à sa joue et la regarda comme si elle était folle avant de réaliser ce qu’elle venait de faire. Avant que Sunan ne le frappe, il n’avait pas réellement suivi ce qui s’était passé, ayant manqué la descente de la jeune femme. Par contre, la baffe, Euigeon l’avait bien senti passer. Cependant, après la surprise et la douleur, c’est la colère qui prit le dessus et il la fusilla du regard, se retenant de la frapper à son tour ou au moins de l’étrangler sur place. Le fils Im n’était pas violent, encore moins avec les femmes, mais quand on le cherchait, on pouvait rapidement le trouver. « Mais t’es malade Sunan. Putain, mais ça va pas bien dans ta tête. » hurla-t-il, ne se souciant plus des gens autour. Elle venait de poser la main sur lui de manière violente et ça l’aidait à canaliser sa colère pour ne pas faire rencontrer ses phalanges et le visage de la jeune femme.
Le pyobeom la laissa parler, vider son sac, ne réagissant même pas à ses mots. Il n’en avait pas envie ni même le courage. Il la laissa même payer si ça pouvait lui faire plaisir et la regarda avec un air hautain. « C’est bon t’as fini ? » demanda-t-il sur un ton arrogant, son air blasé et hautain sur le visage. « Ecoute moi bien. Je t’ai pas demandé de te pointer ici pour jouer à la bonne samaritaine et me sortir de là. T’es venue de toi-même. » Il râla un peu, sentant sa joue le lancer encore un peu. « Je t’ai rien demandé et mon comportement ainsi que mes paroles ne te plaisent pas ? Bah écoute, casse-toi Sunan. Personne ne t’a obligé à venir ni même ne t’oblige à rester. » Il la fit se tourner vers la porte d’entrée. « Alors tu vois ça là, ça s’appelle une porte. Donc tu fais comme à l’allé, tu la prends et tu m’oublies. Parce que la prochaine fois, je risque de me montrer moins sympa. » Euigeon se pencha à son oreille et y murmura tout doucement. « Et la prochaine fois que tu oses me frapper, ne t’attends pas à ce que je te regarde bêtement à cause de la surprise. Je te le rendrai en pire. » Une promesse qu’il lui faisait pour lui faire passer l’envie de le frapper encore une fois.
i'm going numb
ft. sunan ♡
Euigeon continuait de parler sans avoir un discours avantageux quand il s’agissait de la jeune femme. Il la voyait comme une gamine alors qu’elle était une belle jeune femme et qu’il se voilait la face. C’était plus simple de cette manière. Seulement, là, ça devenait problématique parce qu’elle commençait à agir comme un connard avec elle parce qu’il était totalement torché et qu’il refusait son aide. Il ne l’avait pas demandé et ne la voulait pas. Il voulait simplement qu’on lui foute la paix et qu’on le laisse boire jusqu’à ce qu’il oublie ses démons et son chagrin d’amour. Seulement, c’était sans compter sur Sunan qui n’en faisait encore une fois qu’à ça tête. Il soupira quand elle fit l’idiote et lui demanda, de façon rhétorique, de répéter ce qu’il venait de dire, ce que le plus vieux s’empressa de faire. « T’es une gamine Sunan. » Il se moquait bien de la mettre en colère. Qu’est-ce qu’elle pouvait lui faire ? Pas grand-chose. Du lait sortait encore de ses narines et puis elle était frêle et fragile. Ce n’était pas avec ses petits bras, son corps et sa force d’enfant qu’elle allait pouvoir soulever la montagne qu’il était. Enfin, ça c’était ce qu’il pensait parce qu’il prit une gifle monumentale. Il porta sa main à sa joue et la regarda comme si elle était folle avant de réaliser ce qu’elle venait de faire. Avant que Sunan ne le frappe, il n’avait pas réellement suivi ce qui s’était passé, ayant manqué la descente de la jeune femme. Par contre, la baffe, Euigeon l’avait bien senti passer. Cependant, après la surprise et la douleur, c’est la colère qui prit le dessus et il la fusilla du regard, se retenant de la frapper à son tour ou au moins de l’étrangler sur place. Le fils Im n’était pas violent, encore moins avec les femmes, mais quand on le cherchait, on pouvait rapidement le trouver. « Mais t’es malade Sunan. Putain, mais ça va pas bien dans ta tête. » hurla-t-il, ne se souciant plus des gens autour. Elle venait de poser la main sur lui de manière violente et ça l’aidait à canaliser sa colère pour ne pas faire rencontrer ses phalanges et le visage de la jeune femme.
Le pyobeom la laissa parler, vider son sac, ne réagissant même pas à ses mots. Il n’en avait pas envie ni même le courage. Il la laissa même payer si ça pouvait lui faire plaisir et la regarda avec un air hautain. « C’est bon t’as fini ? » demanda-t-il sur un ton arrogant, son air blasé et hautain sur le visage. « Ecoute moi bien. Je t’ai pas demandé de te pointer ici pour jouer à la bonne samaritaine et me sortir de là. T’es venue de toi-même. » Il râla un peu, sentant sa joue le lancer encore un peu. « Je t’ai rien demandé et mon comportement ainsi que mes paroles ne te plaisent pas ? Bah écoute, casse-toi Sunan. Personne ne t’a obligé à venir ni même ne t’oblige à rester. » Il la fit se tourner vers la porte d’entrée. « Alors tu vois ça là, ça s’appelle une porte. Donc tu fais comme à l’allé, tu la prends et tu m’oublies. Parce que la prochaine fois, je risque de me montrer moins sympa. » Euigeon se pencha à son oreille et y murmura tout doucement. « Et la prochaine fois que tu oses me frapper, ne t’attends pas à ce que je te regarde bêtement à cause de la surprise. Je te le rendrai en pire. » Une promesse qu’il lui faisait pour lui faire passer l’envie de le frapper encore une fois.
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Re: i'm going numb (euinan ♡) | Dim 3 Mai - 10:00
Ce qui est bien, c’est que la gifle l’a fait taire et qu’il n’a pas osé me déranger tout du long, ce qui veut probablement dire que le message est passé. Je ne sais même pas s’il se rend compte de ce qu’il débite comme conneries, mais ça lui est franchement pas favorable vu la situation dans laquelle il est. Complètement soûl, l’esprit ailleurs et les pensées un minimum sensées enterrées loin. Pour calmer un ivrogne, il faut vaincre le mal par le mal, même si ça implique des choses que je ne ferais probablement jamais. Comme le gifler. Il y a une partie de moi qui est amoureuse de lui qui a beaucoup de mal à s’en remettre.
« Pardon ? » L’irrespect était là et bien réel, à deux doigts de me faire remonter dans des tons colériques à nouveau. Et c’est reparti. Je n’écoute qu’un mot sur deux parce qu’une parole d’éponge à alcool ne m’intéresse que peu, alors je laisse s’échapper un soupir et je lève les yeux au ciel comme si ça ne me faisait ni chaud ni froid. Je le vois m’indiquer la porte, me dire de la prendre comme si j’y suis entrée, et ça me fait presque avoir une idée. S’il ne veut pas sortir, autant utiliser la sécurité. Toujours faire monter le ton, le provoquer, se faire expulser. Problème réglé. Plus d’alcool, plus de crise d’enfant de huit ans, et ce sera réglé. Je me retourne vers lui, remettant une mèche de cheveux derrière mon oreille par la même occasion, puis je croise les bras comme une gamine boudeuse. « Je te préviens, si tu oses lever la main sur moi, tu t’en souviendras. » Parce que Junho a des yeux et des oreilles partout, même si ça m’enchante pas. Sa bande de potes absolument gigantesque m’a toujours effrayée. « Et tu sais quoi, la porte, tu te la carres où je pense, Geon. Autant dans le fondement qu’entre tes lèvres, si ça peut t’empêcher de finir comme un vieux tonneau de bière. »
Je me dis que taper là où ça fait mal, le provoquer sur la raison même du pourquoi il descend autant de verres, ça pourrait le faire réagir et le faire monter au créneau. « Tu sais quoi ? Ça m’étonne même pas que Malia se soit barrée en voyant c’que tu peux être quand t’as bu. J’aurais fait la même chose, tu fais peur à toutes les nanas du coin. » En fait, pas vraiment. « Sauf que tu pourras jamais me faire peur, parce que la gamine est devenue une adulte qui a vécu bien pire qu’une séparation sentimentale à deux balles. » J’aimerais ne pas avoir à dire ce genre de choses, parce que je sais que ça fait mal. Je le dis, mais je suis loin de le penser. En vérité, j’aurais juste eu envie de faire une chose, s’il n’était pas ivre. Le prendre dans mes bras et le rassurer.
Sauf qu’on est clairement loin du compte.
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ft. euigeon ♡
Ce qui est bien, c’est que la gifle l’a fait taire et qu’il n’a pas osé me déranger tout du long, ce qui veut probablement dire que le message est passé. Je ne sais même pas s’il se rend compte de ce qu’il débite comme conneries, mais ça lui est franchement pas favorable vu la situation dans laquelle il est. Complètement soûl, l’esprit ailleurs et les pensées un minimum sensées enterrées loin. Pour calmer un ivrogne, il faut vaincre le mal par le mal, même si ça implique des choses que je ne ferais probablement jamais. Comme le gifler. Il y a une partie de moi qui est amoureuse de lui qui a beaucoup de mal à s’en remettre.« Pardon ? » L’irrespect était là et bien réel, à deux doigts de me faire remonter dans des tons colériques à nouveau. Et c’est reparti. Je n’écoute qu’un mot sur deux parce qu’une parole d’éponge à alcool ne m’intéresse que peu, alors je laisse s’échapper un soupir et je lève les yeux au ciel comme si ça ne me faisait ni chaud ni froid. Je le vois m’indiquer la porte, me dire de la prendre comme si j’y suis entrée, et ça me fait presque avoir une idée. S’il ne veut pas sortir, autant utiliser la sécurité. Toujours faire monter le ton, le provoquer, se faire expulser. Problème réglé. Plus d’alcool, plus de crise d’enfant de huit ans, et ce sera réglé. Je me retourne vers lui, remettant une mèche de cheveux derrière mon oreille par la même occasion, puis je croise les bras comme une gamine boudeuse. « Je te préviens, si tu oses lever la main sur moi, tu t’en souviendras. » Parce que Junho a des yeux et des oreilles partout, même si ça m’enchante pas. Sa bande de potes absolument gigantesque m’a toujours effrayée. « Et tu sais quoi, la porte, tu te la carres où je pense, Geon. Autant dans le fondement qu’entre tes lèvres, si ça peut t’empêcher de finir comme un vieux tonneau de bière. »
Je me dis que taper là où ça fait mal, le provoquer sur la raison même du pourquoi il descend autant de verres, ça pourrait le faire réagir et le faire monter au créneau. « Tu sais quoi ? Ça m’étonne même pas que Malia se soit barrée en voyant c’que tu peux être quand t’as bu. J’aurais fait la même chose, tu fais peur à toutes les nanas du coin. » En fait, pas vraiment. « Sauf que tu pourras jamais me faire peur, parce que la gamine est devenue une adulte qui a vécu bien pire qu’une séparation sentimentale à deux balles. » J’aimerais ne pas avoir à dire ce genre de choses, parce que je sais que ça fait mal. Je le dis, mais je suis loin de le penser. En vérité, j’aurais juste eu envie de faire une chose, s’il n’était pas ivre. Le prendre dans mes bras et le rassurer.
Sauf qu’on est clairement loin du compte.
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Re: i'm going numb (euinan ♡) | Dim 3 Mai - 11:22
Il n’aurait jamais pensé qu’un jour, Sunan puisse le gifler. Pourtant, la douleur était là et bien présente. Il avait eu un temps d’arrêt, un temps de surprise parce qu’il ne s’y attendait pas. Ce n’était pas quelque chose qu’il avait vu venir et elle l’avait surpris plus qu’il ne l’avouerait. Il l’écouta parler sans réellement l’écouter et quand elle eut fini, il lui demanda si c’était le cas. Il était las de la voir près de lui. Il n’avait plus envie que ce soit le cas. Pourtant, elle continuait de s’accrocher comme un parasite. Il s’était dit qu’avec ses mots, il pourrait la faire partir, ou au moins la rendre tellement en colère qu’elle partirait. Mais ce fut le contraire. Elle restait et le menaçait même. « Je n’ai pas peur de toi Sunan et encore moins de Junho. » Et bien moins de ses potes. Parce que Euigeon n’était pas tout seul lui non plus. Il avait des amis, tous plus taré les uns que les autres et qui le suivraient sans problème s’il leur disait qu’ils avaient besoin d’eux. La jeune femme reprit la parole ce qui eu pour effet de faire lever les yeux au ciel au pyobeom. « Toujours dans la délicatesse. La porte tu peux la foutre toi-même dans ton derch. »
Il pensait que ça allait finir, qu’elle allait enfin lui foutre la paix, mais elle se mis à parler de Malia et cette fois-ci, il vit rouge. Son sang ne fit qu’un tour et il la repoussa violemment ne se souciant absolument pas de ce qu’il pourrait lui faire. « Je t’interdis de parler de Malia. » grogna-t-il la fusillant du regard. Il se mit à rire comme un dément, ses yeux noirs toujours fixés sur elle. Sunan avait prononcé le mot qu’il ne fallait pas et ça le rendit fou. « Contrairement à toi, j’avais quelqu’un. Toi, qui voudrait de toi ? » Il la détailla des pieds à la tête, prêt à cracher son venin. Il se moquait de la blesser, encore moins de la faire pleurer. Elle avait utilisé la seule chose qu’il n’avait pas voulu : Malia. Il serra les dents et reprit la parole. « A part écarter les cuisses pour n’importe qui, tu sais faire quoi ? » Il ne savait même pas si c’était le cas et pourtant il assumait que ça l’était. Il était affreux, il le savait, mais il s’en foutait royalement. Elle avait touché la corde sensible, il en ferait de même avec elle.
« Maintenant, fous moi la paix Sunan et retourne à tes petites occupations. Je t’ai rien demandé. » Il sortit de lui-même du bar, la repoussant un peu au passage. Un bol d’air frais lui fit le plus grand bien et il s’alluma une clope, inspirant profondément pour essayer de se calmer. Il avait été con et le serait probablement encore si elle cherchait à le rejoindre. Il n’avait pas toute sa tête, l’alcool dans son système aidant à être ce connard fini. Sunan allait finir par le détester, mais au moins, ça aurait l’effet qu’il voulait. Elle le laisserait seul.
i'm going numb
ft. sunan ♡
Il n’aurait jamais pensé qu’un jour, Sunan puisse le gifler. Pourtant, la douleur était là et bien présente. Il avait eu un temps d’arrêt, un temps de surprise parce qu’il ne s’y attendait pas. Ce n’était pas quelque chose qu’il avait vu venir et elle l’avait surpris plus qu’il ne l’avouerait. Il l’écouta parler sans réellement l’écouter et quand elle eut fini, il lui demanda si c’était le cas. Il était las de la voir près de lui. Il n’avait plus envie que ce soit le cas. Pourtant, elle continuait de s’accrocher comme un parasite. Il s’était dit qu’avec ses mots, il pourrait la faire partir, ou au moins la rendre tellement en colère qu’elle partirait. Mais ce fut le contraire. Elle restait et le menaçait même. « Je n’ai pas peur de toi Sunan et encore moins de Junho. » Et bien moins de ses potes. Parce que Euigeon n’était pas tout seul lui non plus. Il avait des amis, tous plus taré les uns que les autres et qui le suivraient sans problème s’il leur disait qu’ils avaient besoin d’eux. La jeune femme reprit la parole ce qui eu pour effet de faire lever les yeux au ciel au pyobeom. « Toujours dans la délicatesse. La porte tu peux la foutre toi-même dans ton derch. » Il pensait que ça allait finir, qu’elle allait enfin lui foutre la paix, mais elle se mis à parler de Malia et cette fois-ci, il vit rouge. Son sang ne fit qu’un tour et il la repoussa violemment ne se souciant absolument pas de ce qu’il pourrait lui faire. « Je t’interdis de parler de Malia. » grogna-t-il la fusillant du regard. Il se mit à rire comme un dément, ses yeux noirs toujours fixés sur elle. Sunan avait prononcé le mot qu’il ne fallait pas et ça le rendit fou. « Contrairement à toi, j’avais quelqu’un. Toi, qui voudrait de toi ? » Il la détailla des pieds à la tête, prêt à cracher son venin. Il se moquait de la blesser, encore moins de la faire pleurer. Elle avait utilisé la seule chose qu’il n’avait pas voulu : Malia. Il serra les dents et reprit la parole. « A part écarter les cuisses pour n’importe qui, tu sais faire quoi ? » Il ne savait même pas si c’était le cas et pourtant il assumait que ça l’était. Il était affreux, il le savait, mais il s’en foutait royalement. Elle avait touché la corde sensible, il en ferait de même avec elle.
« Maintenant, fous moi la paix Sunan et retourne à tes petites occupations. Je t’ai rien demandé. » Il sortit de lui-même du bar, la repoussant un peu au passage. Un bol d’air frais lui fit le plus grand bien et il s’alluma une clope, inspirant profondément pour essayer de se calmer. Il avait été con et le serait probablement encore si elle cherchait à le rejoindre. Il n’avait pas toute sa tête, l’alcool dans son système aidant à être ce connard fini. Sunan allait finir par le détester, mais au moins, ça aurait l’effet qu’il voulait. Elle le laisserait seul.
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Re: i'm going numb (euinan ♡) | Dim 3 Mai - 12:58
Il a directement compris de qui je parlais. Même ivre, il arrive à s’en souvenir, c’est quand même un bel exploit. Je peux lui attribuer que ça ce soir ; se souvenir que j’ai un frère. Le reste, c’est zéro. « Oh, vraiment trop aimable, mais tu me vois contrainte de décliner ton offre si alléchante. » Et au final, j’attaque là où ça fait mal, et la réaction est immédiate. Il me repousse violemment et je me heurte à un autre client, manquant même de tomber sur les fesses s’il ne m’avait pas rattrapée d’un bras. Par contre, mon coude en a prit pour son grade et la douleur me lance beaucoup, devant me retenir pour ne pas lâcher quelques larmes de douleur. C’est juste le choc, ça passera.
« Écarter les cuisses pour n’importe qui ? Pour n’importe qui ? Non mais tu me prends pour la catin du quartier ?! J’ai un peu plus de dignité, comparé à toi qui noie ton chagrin d’amour dans l’alcool alors que t’as des proches qui sont là pour toi ! » Celui-là, il sortait du cœur, parce que ça me fait mal de savoir qu’il n’est pas venu me voir moi ou ses autres amis. J’essaye de faire croire que ça ne m’atteint pas, mais la douleur émotionnelle, la colère et la douleur physique qui me lance me fait lâcher quelques larmes. Il ne se rend pas vraiment compte, hein.
Pourtant, je décide de ravaler tout ça, parce que j’y penserais plus tard, quand je rentrerais au dortoir.
Il finit par sortir du bar. Ça a peut-être eu plus d’effet que prévu. Est-ce que j’ai vraiment bien fait de parler de Malia ? Soudainement, j’en doute. Mais s’il continuait comme ça, ça allait finir en coma éthylique à tous les coups. Je lâche un soupir, prenant un peu de temps pour rassembler mes pensées. Je me penche au comptoir et je m’excuse auprès du barman pour la scène qu’on a causé. Je marche doucement vers la sortie à mon tour, une main sur le coude pour espérer canaliser la douleur ailleurs. J’hésite un peu avant de sortir, mais je le fais, et je le retrouve, en train de fumer une cigarette.
Je me mords la lèvre, mais je m’approche au final de lui. « Euigeon, je suis désolée, je ne le pensais pas. Je—je voulais pas te blesser. Seulement que— » Je me coupe dans mes explications tordues, alors que quelques mots suffiraient seulement. Je me sors une cigarette et je l’allume dans les secondes qui suivent. « L’alcool résoudra rien. Tu aurais pu m’en parler, j’aurais été là pour toi. » Je baisse les yeux. « Mais c’est trop tard maintenant, je suppose ? »
i'm going numb
ft. euigeon ♡
Il a directement compris de qui je parlais. Même ivre, il arrive à s’en souvenir, c’est quand même un bel exploit. Je peux lui attribuer que ça ce soir ; se souvenir que j’ai un frère. Le reste, c’est zéro. « Oh, vraiment trop aimable, mais tu me vois contrainte de décliner ton offre si alléchante. » Et au final, j’attaque là où ça fait mal, et la réaction est immédiate. Il me repousse violemment et je me heurte à un autre client, manquant même de tomber sur les fesses s’il ne m’avait pas rattrapée d’un bras. Par contre, mon coude en a prit pour son grade et la douleur me lance beaucoup, devant me retenir pour ne pas lâcher quelques larmes de douleur. C’est juste le choc, ça passera.« Écarter les cuisses pour n’importe qui ? Pour n’importe qui ? Non mais tu me prends pour la catin du quartier ?! J’ai un peu plus de dignité, comparé à toi qui noie ton chagrin d’amour dans l’alcool alors que t’as des proches qui sont là pour toi ! » Celui-là, il sortait du cœur, parce que ça me fait mal de savoir qu’il n’est pas venu me voir moi ou ses autres amis. J’essaye de faire croire que ça ne m’atteint pas, mais la douleur émotionnelle, la colère et la douleur physique qui me lance me fait lâcher quelques larmes. Il ne se rend pas vraiment compte, hein.
Pourtant, je décide de ravaler tout ça, parce que j’y penserais plus tard, quand je rentrerais au dortoir.
Il finit par sortir du bar. Ça a peut-être eu plus d’effet que prévu. Est-ce que j’ai vraiment bien fait de parler de Malia ? Soudainement, j’en doute. Mais s’il continuait comme ça, ça allait finir en coma éthylique à tous les coups. Je lâche un soupir, prenant un peu de temps pour rassembler mes pensées. Je me penche au comptoir et je m’excuse auprès du barman pour la scène qu’on a causé. Je marche doucement vers la sortie à mon tour, une main sur le coude pour espérer canaliser la douleur ailleurs. J’hésite un peu avant de sortir, mais je le fais, et je le retrouve, en train de fumer une cigarette.
Je me mords la lèvre, mais je m’approche au final de lui. « Euigeon, je suis désolée, je ne le pensais pas. Je—je voulais pas te blesser. Seulement que— » Je me coupe dans mes explications tordues, alors que quelques mots suffiraient seulement. Je me sors une cigarette et je l’allume dans les secondes qui suivent. « L’alcool résoudra rien. Tu aurais pu m’en parler, j’aurais été là pour toi. » Je baisse les yeux. « Mais c’est trop tard maintenant, je suppose ? »
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